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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 01:39

 

 

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Kabongo, Ai Bangui 14 Juin 2010 Africa Info (Douala)

 

Bangui 14 juin Ai-Rca — Le gouvernement centrafricain par le truchement du Ministère des Finances et du Budget a exonéré le 12 juin l'Institut Pasteur de Bangui de toutes les taxes sur la valeur ajoutée(TVA) qui est de 19%, appliquée depuis 2005, a appris l'agence Ai

«Je viens de recevoir un arrêté du Ministère des Finances m'annonçant que la TVA de 19% qui était appliquée à l'Institut Pasteur depuis 2005 est supprimée au profit de la convention de 2002 mentionnant qui fixe la TVA à 10 et 7 % » s'est réjouit le Directeur général de l'Institut Pasteur le Dr Mirdad Kazandji, joint au téléphone par l'agence Ai.

« Nous étions un peu cher. C'est pourquoi après cet arrêté, j'ai instruis les services concernés de prendre de mesures immédiates pour diminuer les prix des analyses médicales en faveur de toute la population», a-t-il dit, affirmant que, l'Institut allait appliquer bientôt des prix bas en tenant compte du nouveau taux.

Pour ce qui est des nouveaux tarifs, M Kazanji a fait savoir que, l'Institut pasteur, avant cet arrêté offrait deux prix à la clientèle, le prix des centrafricains et celui des expatriés.

 « Cette bonne nouvelle concerne aussi les personnes vivant avec le VIH/Sida» a réagi le Directeur général de l'Institut, réaffirmant que «le tarif de l'analyse du CD4 sera diminué de moitié».

«Nous allons, avec les médecins spécialisés dans traitement du Vih/Sida,voir dans quelle mesure on peut faire des tests gratuits à la charge de l'Institut Pasteur afin d' aider ce pays à sortir de cette crise qu'est le manque des réactifs CD4. Nous ferons tout le possible pour apporter notre appui aux personnes infectées par le Vih» a conclu M Kazanji.

Il convient de préciser qu'avec cet arrêté, les prix appliqués à l'Institut Pasteur pour presque toutes les prestations ont été réduits de moitié et certains sont désormais gratuits.

 

 

NDLR : Voilà au moins une bonne nouvelle dans cette jungle de Centrafrique du hors la loi et dépeceur Bozizé.

 

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 01:27

Bozizé pdt

 

 

D’aucun s’en sont douté sans trop s’avancer faute d’éléments pour en avoir le cœur net. En exclusivité, Centrafrique-Presse, selon des informations d’une source sûre proche de Bozizé qui a requis l’anonymat, peut affirmer que c’est bel et bien le désormais hors la loi et prédateur Bozizé qui a racheté l’immeuble Bangui 2000 avec le Libanais Ali Akhrass propriétaire du supermarché RAYAN comme  prête-nom.  Ce commerçant libanais est aussi bien corrupteur des dignitaires du pouvoir que financier bien connu du KNK, parti de Bozizé dont il est par couverture membre du comité des sages.

C’est la destruction du supermarché de ce Libanais dans un incendie dont l’origine n’est pas encore élucidée qui a donné le prétexte à Bozizé et son procureur Feindiro de déclencher une chasse aux sorcières pour arrêter le bâtonnier Symphorien Balemby et Jean Daniel Dengou. Dans l’incendie, d’importants stocks de gadgets électoraux pour la campagne de Bozizé sont également partie en fumée. C’est la principale raison pour laquelle Bozizé cherche à se rendre justice par le lynchage de Balemby et Dengou, étant convaincu de leur responsabilité, sans la moindre preuve pourtant, dans l’incendie du supermarché.  

Mais à défaut de mettre la main sur Me Balemby et Dengou, il a fait arrêter pêle-mêle leurs épouses, leurs parents et autres collaborateurs dans le but de les contraindre à se livrer. Bozizé et son appareil répressif renouent ainsi avec des méthodes fascisantes dignes de l’ère bokassienne qui rappellent de très mauvais souvenirs aux Centrafricains. Il est de plus en plus question que les forces de répression de Bozizé fassent une battue dans Bangui pour mettre absolument la main sur Me Balemby et Jean Daniel Dengou devenus en quelques heures, les ennemis publics de Bozizé.

Aussi curieux que cela puisse l’être, Bozizé gère la République centrafricaine comme si c’était un village. Pour lui, l’appareil judiciaire doit être à sa solde sinon comment expliquer que celui qui se prend pour un président de la République puisse faire une descente au parquet d’un tribunal comme il l’a fait jeudi dernier, pour ordonner l’arrestation de tel ou tel citoyen ; comment comprendre autrement l’existence de la prison spéciale de Bossembélé ? Ceux qui sont détenus sont ses prisonniers en quelque sorte, soumis à un régime spécial de détention plus dur, plus sévère que dans les centres de détention de la capitale. Tout cela montre qu’il n’y a plus d’Etat en Centrafrique actuellement. C’est une véritable jungle avec quelqu’un qui n’a plus de légitimité mais qui se prend toujours pour un président et qui veut faire régner la loi du plus fort.

Cette affaire de l’immeuble Bangui 2000, mêlée à celle de l’incendie du supermarché RAYAN, permet de se rendre compte de la véritable nature de Bozizé. Ses propres intérêts d’abord ! Il est prompt à tuer pour ses intérêts. Si Jean Daniel Dengou avait su que c’est Bozizé en personne qui avait racheté l’immeuble Bangui 2000 et non le Libanais, il n’aurait sans doute pas mené la vigoureuse fronde qu’il a initiée avec pétition à la clé. Il a donc commis sans le savoir un crime de lèse-majesté.

Cela dit, on ne peut qu’être scandalisé du manque de réaction et du silence assourdissant du Conseil Economique et Social dont il est pourtant le vice-président alors que le bâtonnier me Balemby bénéficie de l’appui total de sa corporation, le Conseil de l’Ordre des avocats centrafricain qui n’a pas hésité à manifester et faire même un sit-in au tribunal. Que pense le président du Conseil Economique et Social Martin Baba du sort actuellement fait à son vice-président ? Il ne peut continuer indéfiniment à se taire quand bien même on lui prête des accointances avec Bozizé et son KNK.  

 

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 00:41

 

 

Tiangaye

 

 

Centrafrique : imbroglio autour du passeport d’un opposant

BANGUI, 15 juin 2010 16h22 (AFP) - L'opposant centrafricain Me Nicolas Tiangaye a affirmé mardi à l'AFP que son passeport avait été saisi le 10 juin par les autorités, mais celles-ci soutiennent qu'il a manqué "de patience" devant des formalités et a abandonné son document de voyage à l'aéroport.

De retour d'un séjour en France jeudi 10 juin, "j'ai été conduit au salon d'honneur de l'aéroport de Bangui, comme toutes les autres personnalités. Après avoir attendu pendant plus d'une heure (pour récupérer le passeport), je suis rentré chez moi", a expliqué à l'AFP Me Tiangaye, porte-parole du Collectif des forces du changement, coalition de l'opposition et d'ex-rébellions dont est membre son parti, la Convention républicaine pour le progrès social (CRPS).

"Je suis revenu à deux reprises, vendredi et samedi, rencontrer le commissaire de l'aéroport qui m'a confirmé que mon passeport était confisqué par le directeur général de l'Immigration", a-t-il ajouté, rejetant les allégations d'"impatience" du porte-parole du gouvernement, Fidèle Gouandjika.

Selon le ministre Gouandjika, interrogé par l'AFP, "il s'est agi d'une simple formalité policière" au retour de l'opposant à Bangui. "Mais Me Nicolas Tiangaye a été impatient et il est rentré chez lui".

"Tout le monde doit respecter les dispositions sécuritaires et se soumettre aux formalités", a martelé le ministre.

Me Tiangaye, ex-président du parlement de président du parlement de transition (2003-2005), a indiqué que son passeport ne lui avait pas toujours été remis mardi.

"Je me demande si nous sommes bien dans un Etat dit de droit et de liberté. Aux dernières nouvelles, mon passeport serait au Parquet, mais je ne suis pas un délinquant pour avoir à chercher mon passeport au Parquet", a-t-il commenté.

Fin mai, Cyriaque Gonda, limogé en avril de son poste de ministre de la Communication, avait été empêché de quitter la Centrafrique pour la France où il devait se rendre pour raisons de famille et de santé.

Début mai, l'opposant et ex-Premier ministre Martin Ziguélé, candidat à la présidentielle reportée à une date non fixée, s'est lui, vu, empêché de prendre son avion de Bangui pour Cotonou.

 

 

 

Bangui 15 juin Ai-Rca - Selon un communiqué de la Convention Républicaine pour le Progrès Social, (CRPS, parti d’opposition), le passeport de son président Me Nicolas TIANGAYE, porte-parole du Collectif des Forces du Changement en Centrafrique, (CFC) lui a été retiré de son retour de Paris en France où il s’était rendu le 5 juin pour animer une conférence débat sur la situation politique en RCA.

Selon le même communiqué, la CRPS rappelle que les différents actes posés ces derniers temps par le Général Bozizé en violation répétée de la Constitution, notamment les libertés d’aller et venir, de résidence et d’établissement sur toute l’étendue du territoire, sont aux antipodes des pratiques politiques dans un Etat de droit. 

«Considérant le caractère arbitraire et dictatorial de la confiscation du passeport de Me TIANGAYE,

Considérant que Me TIANGAYE n’a posé aucun acte illégal et répréhensif vis-à-vis des lois centrafricaines, la Fédération CRPS de France :

- Exige la restitution pure et simple et sans délai du passeport de maître TIANGAYE
- Demande à la ligue centrafricaine et aux défenseurs des droits de l’homme, aux partenaires bilatéraux et à tous les démocrates, de veiller au respect des droits fondamentaux du peuple centrafricain », a poursuivi ce communiqué.

Il est à noter qu’après le retrait du passeport de Martin Ziguélé du Mouvement de Libération du peuple centrafricain (MLPC), puis celui du Ministre d’Etat sortant à la Communication, président du Parti National pour un Centrafrique Nouveau (Pcnc), c’est au tour de Me Tiangaye d’être traqué par le pouvoir.

Kabongo, Ai Bangui

 

NDLR : Comme à son accoutumée, le porte parole du gouvernement a donné une version totalement fantaisiste et mensongère des faits tels qu’ils se sont produits à l’aéroport lors de l’arrivée de Me Tiangaye qu’il a paradoxalement accusé d’avoir fait preuve d’impatience et d’être rentré chez lui sans attendre la restitution de son passeport. Ce que ce porte parole oublie à dessein de mentionner est que le lendemain de son arrivée à savoir le jeudi 10 juin, pourquoi ne lui-t-on pas restitué ce passeport, ainsi que le surlendemain vendredi ? Les mensonges de ce porte parole ne font que couvrir de ridicule aussi bien lui-même que son patron Bozizé dont c’est un secret de polichinelle que c’est lui-même qui tire dans l’ombre les ficelles de ces affaires de passeport d’opposants comme s’il n’avait rien d’autre de plus important à faire, lui qui se prend pour un président de la République alors qu'il n'est plus qu'un hors-la loi.

 

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 00:22

 

 

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Radio Ndéké Luka Mardi, 15 Juin 2010 14:01

La Centrafrique à l’instar des autres pays membres des nations unies célèbre ce 15 juin 2010 la journée internationale de lutte contre la faim.

Selon un constat fait ce jour par Radio Ndeke Luka, plusieurs personnes continuent de crier famine dans le pays pour diverses causes.

A Birao (extrême nord du pays) la majorité de la population souffre de faim à cause de l’instabilité de la zone, a-t-on appris du correspondant de la Radio dans la zone.

A Bangassou (Sud-est), l’insécurité, causée par les éléments rebelles de la LRA de Joseph Koni dans la zone, a provoqué la concentration de la population dans une même ville. Conséquences, les prix des denrées alimentaires ont augmenté. Le pouvoir d’achat étant faible, cette population est exposée à la faim.

A Bria (Centre-est), les activités agricoles sont laissées au profit des activités minières ce qui fait que certains produits agricoles deviennent rares sur le marché, a fait savoir le correspondant de Ndeke Luka dans la ville.

A M’Baïki (Sud), malgré la volonté des groupements agro-pastoraux de la ville, le manque des intrants fait que la production agricole décroit. Le prix d’une cuvette de manioc passe de 900 FCFA (environ 1,40 Euros) en 2009 à 1250 FCFA (environ 1,95 Euros) en 2010.

A Bouar (Nord-Ouest), 3 ménages sur 10 mangent à leur faim selon un responsable de l’agence du développement de l’agriculture en Centrafrique. Il poursuit que le non motivation des agriculteurs en est une des causes.

Selon un rapport publié en 2009 par le Fonds alimentaire mondial (FAO), 1,02 milliards de personnes souffrent de faim.

 

NDLR : Si le gouvernement centrafricain actuel de Bozizé et Touadéra luttait contre la faim, cela se saurait. Le constat fait par Radio Ndéké Luka est très  édifiant et objectif. Si Bozizé  mettait la détermination qu’il met actuellement à mettre la main sur ceux comme le bâtonnier Me Balemby et Jean Daniel Dengou qu’il croît avoir porté atteinte à ses intérêts, dans la lutte contre la faim qui sévit sur quasiment toute l’étendue du territoire centrafricain, ce fléau aurait pu être déjà éradiqué.

Malheureusement, son souci majeur et ses seules préoccupations sont la prédation des ressources du pays et de l’Etat, d’amasser le plus vite possible, diamant, argent et autres. Il n’a que faire des centaines de milliers d’enfants centrafricains en état de malnutrition sévère dont le sort défraye la chronique aujourd’hui. Il n’a que faire que l’image de la RCA à l’extérieur. Honte à Bozizé ! Vivement que les Centrafricains s’en débarrassent !  

 

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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 14:29

 

 

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Radio Ndéké Luka Lundi, 14 Juin 2010 13:24

Les plaignants de Bangui sont sans défense ce lundi 14 juin 2010, dans les affaires les concernant en justice.

Ce constat est fait par Radio Ndeke Luka, suite au boycott des audiences par les avocats de Centrafrique. Ils protestent contre la procédure de l’arrestation des personnes soupçonnées d’être à l’origine de l’incendie du Supermarché Rayan le 9 juin dernier à Bangui.

Selon maître Barthélémy Mourouba, interrogé par Radio Ndeke Luka, le but du mouvement est de dénoncer la violation de la loi dans le cas d’espèce.

Il précise que la procédure du transfert dans la nuit de samedi 12 au dimanche 13 juin, d’une vingtaine de personnes arrêtées, dont la femme du bâtonnier à Bossembélé n’est pas normale.

Signalons que la cause de l’incendie dudit supermarché n’est toujours pas connue. D’après d’autres sources, au moins une soixantaine de personnes sont aussi mises sous les verrous à Bossembélé pour la même affaire.

 

 

 

NDLR : Aux dernières nouvelles, les avocats du barreau en sit-in devant le tribunal de Bangui ont été encerclés par les forces de répression. Pendant ce temps, on demeure toujours sans nouvelles du bâtonnier Symphorien Balemby et de Jean Daniel Dengou d'ADMN. Certaines sources font même état de leur enlèvement par le pouvoir. la police politique du pouvoir ne cesse de passer et repasser au domicile familial des Dengou au quartier des Castors pour arrêter encore d'autres parents de Jean Daniel mais il n'y a plus personne. L'épouse de Jean Daniel Dengou, Laure Dokossi dont la soeur cadette a été arrêtée, est la fille du défunt colonel et ancien membre du CMRN Dokossi.

 

Quant à  l'épouse du bâtonnier, Mme Albertine Balemby née Kalayen ainsi que plusieurs de ses collaborateurs et la soeur cadette de Laure Dengou née Dokossi et son mari, transférés à la prison spéciale de Bozizé à Bossembélé surnommée Guantanamo, plusieurs informations font état des mauvais traitements et tortures qu'on leur a infligés.

 

Dans l'incendie du supermarché RAYAN, le stock des gadgets de campagne de Bozizé qui y était entreposé est aussi parti en fumée. C'est ce qui explique le courroux de Bozizé qui veut se rendre justice lui-même, persuadé de la culpabilité de Me Balemby et Jean Daniel Dengou dans le déclenchement de l'incendie.  

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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 02:25

 

 

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 (9-12 juin 2010)

 

 BANGUI, République Centrafricaine, 8 juin 2010/African Press Organization (APO)/ — En entreprenant cette nouvelle mission, S.E. M. Jan Grauls, Ambassadeur, Représentant Permanent de la Belgique auprès des Nations Unies, et Président de la Configuration RCA de la Commission de Consolidation de la Paix souhaite poursuivre le Dialogue entamé en juillet 2008, avec le Gouvernement de la RCA et les autres partenaires dans le processus de consolidation de la paix en RCA.

 

Il s’agira également de discuter des progrès faits dans la mise en œuvre des priorités clés en matière de consolidation de la paix, telles que définies dans le cadre stratégique pour la consolidation de la paix, avec une attention particulière au processus du DDR. Le partage avec les interlocuteurs nationaux et internationaux à Bangui des initiatives de la Commission de Consolidation de la Paix pour certains éléments du processus de consolidation de la paix sera aussi à l’ordre du jour.

 

 La mission a également un certain nombre d’objectifs spécifiques, liés entre autres au rôle que la CCP pourrait jouer pour faciliter l’identification de solutions aux défis ou blocages éventuels, notamment dans le contexte des élections.

 

La délégation dirigée par M. Grauls écoutera les acteurs dans le processus de DDR, pour obtenir une meilleure compréhension des défis liés à sa mise en œuvre, et pour identifier, le cas échéant, la manière dont pourrait se rendre utile la CCP pour résoudre les problèmes qui se posent. La mission souhaite par ailleurs discuter du processus de revue semestrielle du cadre stratégique pour la consolidation de la paix.

 

 Enfin elle s’attachera à identifier des domaines spécifiques, avec des idées concrètes, dans lesquels la CCP pourrait mieux accentuer son rôle de mobilisateur de ressources.

 

SOURCE : NATIONS UNIES

 

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Déclaration de NDjaména sur les enfants soldats

Source: Voice of America (VOA) N'Djaména 11 Juin 2010 Par François Djékombé


Compte-rendu de la conférence de la conférence de N'Djaména sur les enfants soldats par notre correspondant François Djékombé. Les pays participants ont signé une déclaration dite de N'Djaména les engageant à mener "treize importantes actions" pour arrêter le recrutement des enfants-soldats.

Selon Marzio Babille, près de 250 000 enfants de moins de 18 ans participent dans une trentaine de conflis à travers le monde.

Fin de la Conférence internationale sur les enfants-soldats de N'Djaména

La rencontre de trois jours sur les enfants-soldats s'est terminée ce mercredi. Elle s'inscrit dans le cadre de la campagne de l'Unicef a lancé pour encourager les pays à ratifier le Protocole facultatif de la Convention internationale des droits de l'enfant, concernant l'implication d'enfants dans les conflits armés.

Des représentants du Nigeria, du Tchad, du Soudan, du Niger et de la République centrafricaine ont participé à cette conférence. Les participants ont entendu de nombreux témoignages émouvants d'anciens enfants-soldats de venus de la RDC, du Liberia et de la Sierra Leone.

La Déclaration de N'Djaména qu'ils ont signée engage leurs pays respectifs à mener « treize importants actions » de nature à « arrêter finalement le recrutement des enfants-soldats dans les groupes armées et favoriser, côté financier, des programmes pour la baisse de la pauvreté, et donc pour l'emploi et l'éducation de ces enfants», a dit Marzio Babille, représentant de l'Unicef au Tchad.

Selon Marzio Babille, près de 250 000 enfants de moins de 18 ans participent dans une trentaine de conflits à travers le monde. Rien qu'au Tchad, ces trois dernières années, l'agence onusienne a aidé à démobiliser plus 800 enfants-soldats. Mais en République centrafricaine, la difficulté, a dit M. Babille c'est que les enfants rejoignent volontairement les groupes armés parce qu'ils n'ont pas d'autres choix et on leur fait croire qu'ils obtiennent un plus grand statu social. En République Démocratique du Congo certains « Kadogos » ou enfants-soldats n'ont même pas la taille du fusil mitrailleur qu'ils portent.

 

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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 01:41

 

 

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La descente faite le jeudi 10 juin dernier au parquet du Tribunal de Bangui par le président de la République François Bozizé pour y ordonner l’arrestation du bâtonnier de l’ordre des avocats et un autre citoyen qu’il accuse d’être à l’origine de l’incendie d’un supermarché appartenant à son ami libanais a quelques apparentements avec celle effectuée en 2007 par l’ancien et défunt président guinéen Lansana Conté à la prison centrale de Conakry pour ordonner la libération de son ami Mamadou Sylla, un homme d’affaire qui y croupissait pour avoir été condamné à cause d’un détournement de plusieurs milliards de francs. Il s’agit d’actes similaires d’une extrême gravité, posés par deux généraux présidents soudards africains qui se ressemblent dans leur nullité, à mettre dans les annales du fonctionnement des républiques bananières. Bozizé vient donc de détrôner Lansana Conté qui seul, détenait jusqu’ici le bonnet d’âne en quelque sorte.

S’agissant de Bozizé, c’est la traduction de sa conception médiévale et autocratique de la justice et de l’appareil judiciaire. Ne connaissant absolument rien en droit, ne serait-ce que même quelques notions sommaires en culture générale, il aurait dû s’entourer de juristes dignes de ce nom et compétents pour le conseiller. Il a plutôt choisi par pures considérations tribalistes, de s’attacher les services d’un charlatan et apprenti sorcier corrompu comme Firmin Feindiro qu’il a nommé procureur de la République de Bangui depuis son coup d’Etat du 15 mars 2003 et sur qui pèsent par dessus le marché, de graves soupçons de faux diplômes. Il se serait inscrit en master de droit à l’université de Grenoble puis en doctorat à celle de Toulouse avec le diplôme d’un tiers qu’il aurait falsifié. La multiplication des boulettes et autres bourdes juridiques et judiciaires de Bozizé s’explique en partie par ces raisons.

Quelque jours avant que même l’incendie eût détruit le supermarché du libanais Ali Akhrass, le procureur Feindiro avait dans une interview publiée par le journal proche du pouvoir La Plume, déclaré que le gérant de l’entreprise ADMN Jean Daniel Dengou devrait être arrêté pour incitation à la haine raciale contre les commerçants libanais en RCA à cause de la pétition qu’il a lancée pour défendre les droits des occupants expulsés manu militari de l’immeuble Bangui 2000 vendu dans des conditions scandaleuses mais sans doutes juteuses pour Feindiro et Bozizé, au Libanais Ali Akhrass.

A en croire certains membres du gouvernement de Bozizé, la façon dont il préside les conseils de ministres depuis qu’il est arrivé à la tête du pays peut donner une idée de la médiocrité et de la grave incapacité de l’homme à assumer réellement les charges de la fonction. Selon les confidences recueillies auprès de plusieurs ministres, les conseils de ministres débuteraient presque toujours par d’invraisemblables communications présidentielles où Bozizé passe son temps à attirer l’attention de tel ou tel ministre à propos des fiches de ses services de renseignement qui lui ont signalé la tenue la semaine précédente de plusieurs réunions nocturnes d’opposants. Parfois, il adresse de sévères mises en garde aux ministres au sujet de la mollesse et du manque de détermination de certains d’entre eux à combattre les opposants.

Toujours d’après ses ministres, aussi sidérant que cela puisse paraître, Bozizé occupe ses journées à gérer ses courriers privés et surtout contrôler lui-même l’identité des voyageurs à l’arrivée ou au départ de l’aéroport international Bangui Mpoko, en particulier ceux empruntant les vols d’Air France. C’est même un de ses fils, Franklin Bozizé, frère cadet de Francis, qu’il a placé comme chargé de sécurité à l’aéroport de Bangui outre le commissariat de police et la brigade de gendarmerie. C’est tout simplement hallucinant ! On peut comprendre ainsi la multiplication surtout ces derniers temps des tracasseries faites à certaines personnalités de l’opposition ou soupçonnées comme étant de l’opposition qui ont été empêchées d’embarquer avec à la clé la confiscation de leur passeport.

Selon un scénario quasi immuable, c’est le porte parole du gouvernement qui, devant l’indignation générale suscitée par la médiatisation des affaires  d’interdiction de voyage et de la retenue de passeport de ces personnes, a la dure tâche d’expliquer la survenue de l’incident, de présenter les plates excuses du gouvernement et d’annoncer où et quand le passeport peut être restitué. En réalité, c’est Bozizé en personne qui, dans les coulisses, tire les ficelles. Dans certains cas, ceux des candidats au voyage qu’il connaît et qui parviennent à le joindre au téléphone depuis l’aéroport, encore faut-il avoir son contact téléphonique direct, peuvent obtenir de lui l’autorisation in extremis de prendre leur vol. Un président qui n’a rien d’autre à faire que de s’occuper des gens qui prennent l’avion ! Du jamais vu, mais Bozizé n’est pas comme les autres et vrais présidents. C’est une gravissime calamité arrivée par accident à la tête de la République centrafricaine dont cherche à se débarrasser le pays. Tant qu’il sera là, il n’y aura hélas pas d’élections transparentes ni crédible. Comment faire ?  Les Centrafricains doivent y réfléchir sérieusement.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 23:20

 

 

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Kabongo 13 Juin 2010 Africa Info (Douala)

Selon un communiqué de presse du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (Unhcr) le 11 juin au desk central de l'agence Ai, la France a fait un don de 300.000 euros à l'Unhcr.

C'est pour venir en aide à quelques 192.000 personnes déplacées internes affectées par la violence dans la partie septentrionale de la République Centrafricaine (RCA).

«Cette contribution marque d'une part l'attachement que la France porte au sort des populations centrafricaines en situation particulièrement difficile et d'autre part son soutien sans cesse renouvelé aux actions menées par l'Unhcr », poursuit le communiqué qui précise que le bureau de l'Unhcr en RCA voudrait assurer le gouvernement français que ces fonds permettront d'améliorer considérablement les conditions de vie des personnes déplacées.

Le communiqué informe que l'on peut désormais se faire une idée exacte du nombre des personnes déplacées qui est de 192.000 et 30.000 réfugiés.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Humanitaire
14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 23:17

 

 

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Source : radiookapi.net

 

L’Association pour la promotion de la démocratie et du développement de la RDC (Aprodec) estime qu’il existe des victimes congolaises oubliées dans l’affaire sur le conflit armé de 2003 en République Centrafrique (RCA). Cette ONG basée en Belgique est venue plaider le samedi 12 juin 2010 à Kampala la cause de ces victimes auprès des participants à la conférence sur la révision du statut de Rome.

 

Selon le président d’Aprodec, Benjamin Kalombo, de nombreux Congolais innocents vivant en République Centrafricaine ont subi les affres de la guerre au même titre que les Centrafricains. Ces Congolais auraient aussi subi des exactions des militaires et des civils centrafricains à la fin de la guerre, affirme-t-il.

 

Le président de l’Aprodec livre ce témoignage :

 

« Rien qu’ici en Belgique, j’ai vu des victimes. A Londres aussi il y a une dame qui m’a appelé, et cette dame a perdu toute sa famille. C’était une commerçante, elle a été pillée depuis 2001, 2002, puis 2003. On est venu carrément massacrer toute sa famille. »

 

Par ailleurs, cette ONG se dit inquiète du fait que jusqu’à présent personne ne s’occupe  de cette population.

 

Pour appuyer son plaidoyer, Aprodec  a annoncé pour le 18 Septembre prochain à Bruxelles, l’organisation  d’une conférence-débat, autour du thème “ Le conflit armé centrafricain 2002-2003: quelle justice pour les victimes congolaises oubliées.”

 

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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 23:12

 

 

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Légalité  contre légitimité. Voilà le débat qui semble  diviser une fois de plus, la classe politique centrafricaine. Cette énième crise est née suite à l’incapacité de la nation et de son gouvernement à organiser des élections aux critères satisfaisants pour tous. Afin  d’esquiver l’affreux « vide constitutionnel », le gouvernement dans une séquence aussi bizarre que véloce, a décidé de saisir la plus  haute cour constitutionnelle du pays qui a en conséquence presque « ordonné » a l’assemblée nationale  la prorogation du mandat présidentielle.

Cette prorogation loin de taire les disputes,  d’aplanir les dissensions, de clore le débat, semble avoir l’effet contraire.

En effet, l’opposition dans un premier temps abasourdie par la réaction présidentielle, s’est ressaisie et n’à depuis,  arrêté de crier « au voleur » et durant les dernières semaines remet ou promet de remettre en cause la « légitimité » du Président ainsi élu. Le locataire du palais de la Renaissance, lui, taxe ses adversaires de mauvaise foi et clame à qui veut l’entendre de la légalité de son pouvoir car tiré d’ « institutions légale ».

La légitimité  ou la légalité du Président de la République (nombreux sont ceux pour qui ces mots sont interchangeables) est loin de la préoccupation journalière et quotidienne des Centrafricains. N’eussent été les troubles sociaux à même de naître de cette querelle, paysans et travailleurs ne sauraient certainement que faire des deux mots qui leur paraissent aussi abscons et ténébreux l’un que l’autre. Lumière.

Un gouvernement se dit légal (ou a une légalité) lorsqu’il tire son existence même d’un ensemble de règles établies de façon consensuelle ; mentionnées dans la loi  fondamentale (constitution qui au passage a été décapitée pour autoriser la prorogation) ou encore dans la jurisprudence (ensemble des principes de droit suivi dans chaque pays).

La légitimité, elle, semble plus complexe, plus abstraite presque philosophique. Le concept de la légitimité se rapporte au principe de l’agrément, de l’assentiment de l’approbation du peuple (et non des institutions). Elle insinue le fait que le pouvoir est pratiqué par les personnes qu’il faut, faisant ce qu’il faut dans l’intérêt général. Le principe de la légitimité est à notre humble avis, l’une des pierres angulaires dans l’édification de la pyramide   démocratique.

Pierre Calme donne les 5 principes de bases de la légitimité :

  1. Répondre a un besoin ressenti par la communauté ;
  2. Reposer sur des valeurs et des principes communs et reconnus
  3. Etre équitable
  4. Etre exercée efficacement par des gouvernants responsables et dignes de confiance
  5. Appliquer le principe de moindre contrainte.

Le Président de la République en décidant s’arcbouter  à une interprétation  sclérosée, raide et rigide  de la constitution commet l’erreur d’ignorer le peuple qui de facto, est relégué au rang de simple accessoire politique. Il coupe ainsi  le vital  cordon ombilical le liant avec ses compatriotes (source de son pouvoir et non une quelconque divinité comme il l’a affirme dans son allocution du 10 Mai), d’où naturellement il devrait tirer sa légitimité. Paradoxalement en choisissant la voie de la machinale et sèche  légalité, il a effectivement perdu celui de la légitimité.

Aucun gouvernement quelque soit les moyens dont il dispose ne peut efficacement gouverner et mener a bien des projets de développements en usant de la  contrainte, et de l’oppression. Dans une démocratie nous en restons fermement convaincus, le président se doit de convaincre ses compatriotes et non les contraindre et faire montre de force brute.

Une démocratie, une nation, un pays affublé d’un dirigeant mal élu,  non élu, ou imposé ne pourrait  fonctionner à son optimum. Il  ne sera que le théâtre de perpétuels  soubresauts sociaux, de bras de fer constant entre gouvernes et gouverneurs, de sempiternelle revendication égalitaire. Il  serait alors traverser de réguliers courant ellipsoïdaux, empêchant sa marche en avant. Grandissant aussi sera le sentiment de non appartenance, de rejet d’une partie de la population. Ce qui aurait pour séquelle l’approfondissement du repli communautaire.

Nous avons des milliards de FCFA en budget  pour  la pacification du pays, sommes qui auraient pu servir à l’amélioration du réseau routier entre Bangui  et le port  de Douala,  principale ouverture de la Centrafrique sur l’extérieur  (si on tient compte du volume de marchandise y transitant).

Nous ne le répéterons jamais assez, et continuerons à le faire, étant donné le caractère pédagogique de la répétitivité ; Les problèmes en Centrafrique sont de nature purement politique, c’est donc sur ce terrain que nous nous devrions nous efforcer de les résoudre.

Bozizé est donc il vrai, un président en manque de légitimité. Car comme  démontré plus haut, l’on ne peut  en toute vérité simplement « auto-extraire »  sa  légitimité d’institutions  même légales.

Ainsi lorsque le Chef de l’état fait allusion au  « pouvoir  discrétionnaire  du chef de l’état » certains observateurs se demandent donc la source réelle de ce « pouvoir » ; serait-il divin comme le chef de l’état l’a si bien précisé dans sa déclaration, car  dans une république le pouvoir provient  du peuple et du peuple seul. Tout pouvoir tirant donc sa source autre que de l’adhésion  populaire est donc arbitraire.

Que faire donc pour préserver la paix et la tranquillité du citoyen ?

Le chef de l’état  dispose  d’une certaine légalité de son coté. Il devrait en toute responsabilité transformer  cette légalité en légitimité. Cela est faisable, plausible, si bien sûr il en a la volonté politique et le sens de l’intérêt général.

La solution serait ce que nous nommons une « légitimation par association ». Elle consisterait  en  l’intégration, l’association  d’une partie de la classe politique (mise à l’écart depuis 2005) dans le mécanisme de prise de décisions. Ce qui aurait pour conséquence naturelle d’agrandir, d’élargir  la base politique du gouvernement et donc son acceptation par une plus grande marge de la société. Evitant au passage à la nation les affres d’infinis tiraillements politiques : Un gouvernement d’union.

Pour nombre de Centrafricains et spécialement ceux qui exercent le pouvoir ou participent indirectement à son exercice, un gouvernement d’union n’est rien de plus qu’une hérésie politique, une anomalie sociétale. Cette vision provient souvent  du fait de la divergence des agendas politique (ce qui n’est point une mauvaise chose en elle même), un alignement des points de vues pourrait donc rendre la chose plus réalisable.

Dans l’état actuel des choses, il est à note que  les aficionados  d’un gouvernement d’union dont le but serait de conduire le pays aux élections, auront de fortes chances de voir se raidir le gouvernement et donc verront la probabilité d’un refus fort élevé. Le concept d’un gouvernement d’union  dans ce cas se devrait de souffrir d’une révision de ses objectifs pour être acceptable et accepté par le gouvernement : La fixation d’objectifs neufs, autres que l’organisation des élections (mais non moins prestigieux). Dans un pays ou tous les indicateurs sociétaux sont au rouge cela ne devrait point être une tache ardue.  Avoir une composition « acceptable » est tout aussi important.

Il est un point dont la gravité et l’importance n’ont d’équivalence que l’organisation d’élections justes et transparentes : Le retour de la paix.  En effet la pacification de la nation est la condition sine qua non, l’alpha et l’oméga, le piédestal, l’unique plate forme sur laquelle pourrait,  non seulement se tenir des élections, mais aussi, a même de soutenir et favoriser ce a quoi nous aspirons tous ; le développement de la RCA. Il mérite  donc une attention particulière, une politique concertée et raisonnée de manière consensuelle et responsable. La formation d’un gouvernement qui s’attèlera a cette tâche, ramènera la paix et la concorde et procédera à la réconciliation des Centrafricains avec eux mêmes, est donc une évidence et une nécessité qui s’impose d’elle même.

Ce gouvernement de « pacification et de réunification » prêtera  une attention particulière au DDR, mais ne touchera point à la CEI (qui devrait faire l’objet de négociations différentes). L’accent sera mis sur la question des refugiés et des exilés  politiques; le lecteur notera que ces deux groupes sont la résultante directe de la violence politique qui sévit avec  intermittence dans le pays. En réalisant des concessions sur la question des élections, l’opposition démontrera ainsi sa bonne volonté et la raison première de son existence ; le bien être du peuple  Centrafricain, l’éclosion d’une Centrafrique pacifiée, unie  et prospère.

Ce gouvernement devrait avoir un chronogramme extrêmement précis et pointilleux de travail, élaboré et préalablement soumis au président de la république. Précisons que ce dernier et ses Prérogatives ne souffriront d’aucune  entache durant cette période (un maximum de deux ans et six mois).

Certains soulèveront, justement d’ailleurs,  la question relative a la longueur de cette période. Nous rétorquerons que les deux années seront  réellement mis au service de la paix dans la nation et nous sommes presque certains de l’efficacité d’un tel gouvernement à conduire avec succès sa mission. L’alternative serait une navigation de durée « indéterminée » dans l’épave du pouvoir en place  et dont les chances de réussites sont ce que nous savons. Ce chronogramme s’opposera positivement à l’incertitude dans laquelle nous naviguons en ce moment.

La résistance du gouvernement à travailler avec l’opposition trouve ses racines dans une peur injustifiée, une haine viscérale, primaire et incompréhensible  de  cette dernière. L’opposition n’est point l’ennemi. La faim, le sous développement, la pauvreté, l’analphabétisme, le repli communautaire, la division sont les véritables ennemis du KNK.

Il arrive des temps ou nous devrions  prendre une décision qui n’est ni sécurisante ni politique ni  populaire, mais que nous nous devrions  de prendre, parce que notre conscience nous dit qu’elle est juste. Martin Luther King.

Même si la sagesse n’est pas une vertu Centrafricaine, le président et ses partisans reconnaissent tout au  fond d’eux qu’un gouvernement d’union est la juste et correcte chose à faire pour la Centrafrique, a cet instant précis.

Réf. : Calame, Pierre, La démocratie en miettes, Pour une révolution de la gouvernance, Editions Charles Léopold Mayer, Paris, 2003, 334 pages.

 

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