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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 14:37

 

 

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Le département d’Etat américain suit attentivement la situation politique en Centrafrique. En voici la preuve.

Le 10 juin, Richard R. Verma, Assistant Secretary of Legislative Affairs au département d’Etat américain, a répondu par une longue missive sur la situation en République centrafricaine, à la congressiste démocrate du Nevada, Shelley Berkley. Cette dernière avait adressé le 3 mai une lettre à la secrétaire d’Etat Hillary Clinton, lui demandant de se pencher sur le dossier de la Centrafrique, « un Etat failli où se pratiquent des détentions arbitraires, des actes de torture et des assassinats extra-judiciaires » (LC n°589).

Après s’être félicité du travail de l’ambassade américaine à Bangui pour que l’élection présidentielle soit reportée afin d’être crédible, Richard Verma, ancien avocat-associé au cabinet Steptoe &Jonhson, a souligné le rôle du programme du NDI (National Democratic Institute) auprès de la commission électorale indépendante et du Mercy Corps dans la société civile centrafricaine. Pour Washington, « si le processus électoral n’est pas crédible, c’est la situation dans toute la région qui pourrait en être affectée ». Comprenez : au Soudan compliqué…

Enfin, il faut savoir qu’un autre sénateur démocrate, Richard Shelby (Alabama), est en relation directe avec le pétrolier américain Jack J. Grynberg. Le patron du groupe RSM Production Corp. est toujours en arbitrage avec l’Etat centrafricain devant le CIRDI (Centre International de règlement des différends relatifs à l’investissement) pour le contrôle du bloc pétrolier A (55 000 km2), qui lui avait été attribué en 1999 sous le régime de Ange Félix Patassé. Ce périmètre serait le prolongement des gisements exploités par la compagnie ExxonMobil au Tchad. Grynberg considère qu’il n’a jamais pu effectuer les travaux d’exploration prévus compte tenu de la situation d’insécurité qui règne au nord du pays. A suivre…

Source : LC n° 590 du 17 juin 2010

 

NDLR : La congressiste démocrate du Nevada, Mme Shelley Berkley doit être plus atterrée si elle apprenait que depuis sa missive à Mme Hillary Clinton, Bozizé a fait pire que ce pour lequel elle a écrit à la Secrétaire d’Etat américaine. Il s’est rendu il y a quelques jours au parquet du tribunal de grande instance de Bangui pour ordonner l’arrestation du bâtonnier de l’ordre des avocats centrafricains, lequel est obligé actuellement de se cacher dans la ville, déclenchant l’indignation et la condamnation générales des organisations de défense des droits de l’homme et des avocats du barreau centrafricain ainsi que de la FIDH.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 14:27

 

 

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Jeune Afrique 17/06/2010 à 10h:02 Par Tshitenge Lubabu M. K

Marquée par le passage de son fondateur - et éphémère président -, Barthélemy Boganda, référence de tous ses successeurs, la République centrafricaine dresse un bilan douloureux de ses cinquante années de souveraineté. Parmi les plus pauvres au monde, traumatisé par une série de coups d'État à  répétition et sous la férule de pouvoirs liberticides, le pays a cependant amorcé une réconciliation nationale avec les groupes rebelles en 2008 pour mettre fin à  la guerre civile. Saura-t-il capitaliser ces acquis pour entrer dans une ère de stabilité et de démocratie ? Le report de l'élection présidentielle et la persistance des mouvements de rébellion, qui terrorisent la population, montrent que le chemin est encore long.

« Barthélemy Boganda.» Tous les Centrafricains scandaient son nom depuis que cet ancien abbé était entré en politique en 1950. Symbole de la lutte anticoloniale, il représentait l'espoir des temps nouveaux, la colonisation ayant été particulièrement dure en Oubangui-Chari. Fondateur du Mouvement de l'évolution sociale de l'Afrique noire (Mesan), président du gouvernement de la République centrafricaine proclamée le 1er décembre 1958 dans le cadre de l'autonomie interne, il meurt dans un accident d'avion le 29 mars 1959. Les Centrafricains y voient la main des services secrets français.

Son neveu David Dacko profite de ce lien familial et du soutien des Français de Bangui pour évincer le Premier ministre Abel Goumba, dauphin naturel, et prendre la présidence du gouvernement. En mai 1960, le Mesan éclate : les dissidents créent le Mouvement d'évolution démocratique de l'Afrique centrale (Medac), que dirige Goumba. Le 13 août 1960, jour de la proclamation de l'indépendance, Dacko, 32 ans, à la tête du Mesan depuis juillet, est le premier président de la République centrafricaine.

Pendant cinq ans, il tente en vain de se faire accepter comme le fils spirituel de Boganda. Pour l'opinion, il n'est qu'un béni-oui-oui au service des Français. Dacko est tenté par le pouvoir personnel. En novembre 1960, il demande les pleins pouvoirs à l'Assemblée nationale. Et fait voter des lois liberticides qui rappellent les heures sombres de l'époque coloniale, celles du zèle de l'administration et des brimades des agents des compagnies concessionnaires. Il dissout le Medac et fait arrêter Goumba. Deux ans plus tard, le Mesan devient le seul parti autorisé. Toutes ces actions nuisent à l'image de Dacko, de plus en plus impopulaire. Même son bilan économique, plutôt positif, ne suffit pas. Seul candidat à la présidentielle de janvier 1964, il est renversé le 31décembre 1965 par le colonel Jean-Bedel Bokassa, chef de l'armée.

Gestion théâtrale du pouvoir

De l'ethnie ngbaka, à laquelle appartenait aussi Boganda, Bokassa se présente comme un héritier spirituel de ce dernier. Mais aussi comme l'homme à  poigne dont le pays a besoin, le véritable chef qui va mettre fin au désordre de l'ère Dacko. Les Centrafricains acceptent l'offre, Bokassa correspondant bien à l'image du vrai chef dans l'imaginaire collectif.

Ses quatorze années de règne seront un long cauchemar. Gestion théâtrale et baroque du pouvoir; violence spectaculaire pour marquer les esprits; « patrimonialisation » et clientélisme à outrance, en particulier au profit de son ethnie, telles sont les principales caractéristiques de la méthode Bokassa. Il veut disposer de toutes les ressources du pays, afin de demeurer le seul ordonnateur, l'unique bienfaiteur, le papa des Centrafricains. Abandonnant l'arrière-pays à son triste sort, il se concentre sur Bangui et son palais de Berengo, à quelques dizaines de kilomètres de la capitale, où il construit quelques infrastructures. Le contrôle du pays passe par un vaste réseau d'informateurs, issus de tous les milieux, dont les femmes du Mesan et les vendeuses du marché central de Bangui. Tous se surveillent et se dénoncent mutuellement. Dans sa violence spectaculaire, le maréchal, puis le président à vie, et enfin l'empereur élimine l'un après l'autre ses adversaires, participe aux interrogatoires et aux séances de torture. Ceux qui travaillent avec lui encaissent des humiliations permanentes.

Avec la France, les rapports varient selon les saisons et les circonstances. Surtout avec son « parent » Valéry Giscard d'Estaing, à qui il a offert des diamants. Pour faire chanter Paris, Bokassa, comme plus tard certains de ses successeurs, dont André Kolingba, se jette dans les bras de Mouammar Kaddafi, l'ennemi juré des Français. Il se convertit même à l'islam. Pour ne pas perdre le Tchad, l'enjeu principal, la France est obligée de se montrer plus conciliante envers la Centrafrique, qui sert à la fois de tampon et de base arrière. Paris va jusqu'à financer le couronnement de Bokassa en 1977.

Mais de janvier à avril 1979, Bangui est le théâtre de manifestations d'élèves et d'étudiants réprimées dans le sang. Les adversaires de Bokassa l'accusent d'avoir participé personnellement aux tueries. Amnesty International s'en mêle. Une commission d'enquête arrive à Bangui. Le complot commence lorsque Dacko, devenu conseiller de l'empereur depuis sa sortie de prison, ainsi que le Premier ministre Henri Madou sollicitent l'aide de la France pour prendre le pouvoir. L'Elysée est d'accord. Dacko, en mission à Paris, passe par N'Djamena, où l'attend l'équipe de l'opération Barracuda, destinée à le remettre au pouvoir. Le 20 septembre, profitant d'un voyage de Bokassa en Libye, les Français débarquent à Bangui avec Dacko, qui reprend le pouvoir sans coup férir.

Réconciliation

Comme en 1960, David Dacko, entouré de conseillers français, essaie de réinstaurer le parti unique pour un pouvoir personnel. Il ravive ainsi des tensions auprès d'hommes politiques qui, faute d'idéologie, jouent la carte ethnique. Contraint et forcé, il finit par accepter le multipartisme. Le 15 mars 1981, il remporte l'élection présidentielle au premier tour. Mais les manifestations violentes qui secouent Bangui six jours plus tard compliquent sa tâche.

Le 1er septembre, le général André Kolingba le renverse. Pendant une décennie de pouvoir personnel (sans la violence de Bokassa), il pratique aussi le clientélisme, le favoritisme envers les siens. S'il privilégie la construction d'infrastructures dans sa région d'origine en délaissant celles datant du temps de Bokassa à Berengo et dans la Lobaye, il n'oublie pas pour autant les autres provinces. D'autre part, il poursuit la remise en état du réseau routier, ce qui profite à la production agricole, en particulier à celle du coton. En combattant la contrebande du diamant, Kolingba contribue à l'augmentation des recettes douanières du pays. Il instaure même un impôt de solidarité nationale et organise, en novembre 1986, le procès de Bokassa, revenu au pays en octobre. L'ex-empereur sera condamné à mort puis gracié. Le général Kolingba revient au multipartisme au début des années 1990. En 1993, battu à l'élection présidentielle par Ange-Félix Patassé, ancien Premier ministre de Bokassa, il accepte le verdict des urnes. Mais Patassé, bien que réélu en 1999, n'arrive pas à diriger le pays d'une façon apaisée. Les tentatives de putsch se succèdent : celle de Kolingba en 2001, puis celle du général François Bozizé, un ancien allié de Patassé, l'année suivante.

Patassé est sauvé par les forces libyennes et les hommes du Congolais Jean-Pierre Bemba. Le pays entre dans un cycle de mutineries et de rébellions. Finalement, en 2003, Bozizé, soutenu par N'Djamena et Kinshasa, atteint son but et chasse Patassé du pouvoir. Il sera élu président en 2005. Mais le pays peine toujours à trouver ses marques, malgré le dialogue national, fin 2008, qui a scellé, en principe, la réconciliation.

 

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 14:24

 

 

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Une exposition à « l’Espace Faubourg »-appartement privé - 70 Rue du Fbg St-Honoré, 75008 PARIS – 2e étage à Paris, montre au travers de deux peintres Centrafricains et d’un autre Camerounais, trois phases d’évolution de la peinture contemporaine en Afrique centrale : une évolution de la figuration narrative justifiant le rôle social de l’artiste (Wambeti…) vers un imaginaire surréaliste en propre, exprimant ses propres fantasmes ; Mais aussi le géométrisme de Fadiwa, (jeune Centrafricaine vivant à Paris depuis peu ) qui s’est libérée de toute « autorisation » ou « justification » pour mettre sur sa toile une débauche de couleurs et de formes significatives de ses seuls désirs.

Ken’s artiste peintre vivant au Cameroun, exprime quant à lui, cette période où Pascal Kenfack, après les indépendances, artiste et universitaire revenu au pays dans les années 80, a « transposé » une méthode d’enseignement artistique identitaire. Ken’s qui a été son élève, a transcendé cette démarche très rigoureuse en utilisant l’imagerie des tissages de perles traditionnels de l’Ouest Cameroun ( pointillisme)  pour jouer en toute liberté avec les couleurs rejoignant par là cette même modernité qui font le charme des œuvres exposées …

 

FADIWA

 

Fadiwa a 25 ans et c’est l’une des rares Centrafricaines à s’adonner à la peinture.

De son vrai nom Fadimatou Bello Mamadou, épouse Wattel, elle est née, en 1984, dans une famille Peule, à Berberati (République centrafricaine). Elle y a vécu toute sa jeunesse au milieu de ses nombreux frères et soeurs, dans une ambiance pieuse et traditionnelle en y suivant l’école coranique. En 2004, elle fréquente l’Alliance française de Bangui où elle se lie d’amitié avec des artistes locaux.

Elle y découvre en particulier la peinture de Dieudonné Wambeti, et c’est le coup de coeur. Elle se met à peindre et fait la connaissance, à la même époque de son futur mari qui l’encourage et l’initie à la peinture occidentale. Elle prend quelques cours avec Wambéti puis continue seule ses recherches.

Dans un premier temps Fadiwa peint surtout des figuresmasques très colorés. Puis son travail évolue vers des figures oniriques teintées de surréalisme. Sorciers, marabouts, esprits et êtres hybrides y croisent leurs formes abstraites aux couleurs vives. Fadiwa vit depuis 2006 en région parisienne.

 

Aujourd’hui mère, elle se dit « fière de compter parmi les rares artistes-femmes en RCA ».

« J’aimerais, ajoute-t-elle, que l’art tienne une place plus importante dans notre société et l’éducation de nos enfants »

 

Expositions :

 

• La Belle époque, Paris 12e - 2008

• Festival Les Afrikales, Médiathèque d’Alençon - 2009

• MJC Saint-Pierre, Maison de quartier rive droite à Auxerre - 2010

• Salle polyvalente École Pasteur à Tonnerre - 2010

 

 

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 14:19

 

 

Aristide-Ganabo.jpg

 

                Jules Ebanda et Aristide Ganabo

 

 

18 juin 2010 06h00 | Par THOMAS SAINTOURENS Sud-Ouest

L'association Mamboko na Mamboko amène la fête au parc Cazalet, avant de partir en Centrafrique pour un projet solidaire.

Aristide Ganabo, président de l'association Mamboko na Mamboko, garde un œil inquiet sur les prévisions météorologiques. « L'année dernière, pour la première édition de la journée Pessac solidaires, un peu plus de 200 personnes s'étaient déplacées malgré la pluie. Samedi, on espère qu'elles seront au moins 500 », dit l'organisateur.

La fête, visant à rassembler les habitants autour d'un moment de solidarité, est dotée cette année d'un riche programme. Pour les chineurs, la journée commencera dès 8 heures. Un vide-greniers, auquel participeront 150 exposants, sera installé au petit matin.

 « On va dormir sur place », s'amuse Jules Ebanda, qui pourra employer sa solide carcasse à la mise en place des stands. Les associations culturelles et sportives de la commune seront représentées, dès 11 heures : karaté, boxe ou encore football sont au programme. Le soir, trois menus africains seront proposés par les généreuses mamans de l'association Fasidd.

Scène locale et DJ renommés

Outre la tête d'affiche 100 % R'n'B, le chanteur Singuila, de nombreux espoirs locaux fouleront la scène déployée pour l'occasion. Seront aussi de la partie DJ Kitoko et DJ Polio, fameux pour être les fournisseurs officiels de coupé-décalé des bringues du footbaleur Samuel Eto'o.

Plus sérieux, un débat sur l'engagement des jeunes ponctuera ces démonstrations. Sûr que les huit membres de Mamboko na Mamboko en partance pour Bangui auront de quoi dire. La journée est en effet l'occasion de récolter des fonds pour ce voyage solidaire, du 8 au 29 août, qui a pour objectif de faciliter les débuts professionnels de couturières locales. Fasidd et le Rotary collectent des machines à coudre. Ensuite, après une formation, quelques couturières centrafricaines bénéficieront d'un système de microcrédit pour monter leur boutique. Le tout avec les conseils de l'antenne locale de l'association pessacaise.

Samedi 19 avril au parc Cazalet.

 

 

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 01:07

 

 

sida malade

 

 

(1ère  et  2ème partie)

 

Par Claire Hédon RFI jeudi 17 juin 2010

De récentes affaires de corruption ont été mises à jour en République Centrafricaine dans l’utilisation de l’aide internationale pour la lutte contre le VIH-sida. Comment se passent aujourd’hui l’accès aux traitements et la prise en charge des malades ? Qu’est-ce qui est fait dans le domaine de la prévention ?

Reportage de Carine Frenk.

Ecouter l'émission sur le scandale des antirétroviraux en Centrafrique :
 
L'émission est en 2 parties (50 minutes en tout !), téléchargeables  sur le site de RFI aux liens suivants :

http://www.rfi.fr/emission/20100617-1-lutte-contre-le-sida-republique-centrafricaine
 
http://www.rfi.fr/emission/20100617-2-lutte-contre-le-sida-republique-centrafricaine

 

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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 22:39

 

 

Bozizé en Chine   Joseph-Kony.jpg

 

 

Dans une de nos récentes parutions, nous faisions état des véritables raisons qui pourraient expliquer la présence à Téhéran (Iran) du ministre centrafricain des affaires étrangères le général Antoine Gambi parti prendre part en avril dernier à la contre-réunion sur le nucléaire à l'invitation du très controversé président iranien Mahamoud Ahmadinejad.

 

Bozizé, afin de s'en mettre toujours plein les poche, se livre en effet à de grandes manoeuvres avec les perspectives d'exploitation des mines d'uranium de Bakouma qui se situent au sud est de la RCA et qu'il a pourtant déjà octroyées au géant du nucléaire français AREVA. On lui prête l'intention de chasser AREVA de cette région où sévit précisément les hordes de bandits de la LRA du chef rebelle Joseph Kony qu'il aurait même reçu à Bangui par l'entremise de son fils Francis et son ministre des mines, le très corrompu Sylvain Ndoutingai. Plusieurs faits en effet  prouvent qu'il existe bel et bien  un axe secret Bangui-Caracas-Téhéran pour la fourniture de l'uranium de Bakouma.   

 

Avec son communiqué ci-dessous, le FODEM, parti de Charles Massi met le pied dans le plat en dénonçant sans détours, la connivence de Bozizé avec le bandit Joseph Kony dont les éléments sement la mort et la désolation dans le sud est de la RCA depuis des années. On se demande à quel jeu joue réellement ce Bozizé  qui a, il faut le rappeler en passant, sous-traité la sécurité du sud est de son pays à l'armée ougandaise !

 

La rédaction de C.A.P  

 

 

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Le FODEM dénonce l’association d’intérêts entre le Président François BOZIZE et le responsable de l’Armée de la résistance du Seigneur (LRA), Joseph KONY

 

Le Forum Démocratique pour la Modernité (FODEM) dénonce l'association d'intérêts entre le Président François BOZIZE et le responsable de l'Armée de la résistance du Seigneur (LRA), Joseph KONY, lequel, selon des sources de l'entourage immédiat du Président François BOZIZE et des informations circulant dans la presse, est chargé de perpétuer l'insécurité dans le Sud Est de la Centrafrique pour permettre aux assoiffés financiers de BANGUI de vendre l'Uranium de Bakouma à l'IRAN.

Le FODEM tient à alerter tous les Centrafricains et les partenaires de notre pays, sur le fait que le Président BOZIZE n'hésite plus à engager notre Pays dans une direction dangereuse qui constitue une menace pour la sécurité et la paix, tant pour le monde que pour l'Afrique Centrale et particulièrement pour la Centrafrique.

Considérant que la Commission Electorale Indépendante (CEI) vient de proposer le 24 octobre 2010 comme date du premier tour des élections Présidentielle et Législatives, sans d'ailleurs penser au second tour et que, selon la CEI, toutes les contraintes organisationnelles, sécuritaires et budgétaires seront levées avant cette date, c'est-à-dire dans quatre (4) mois, le FODEM s'interroge sur la soudaine capacité organisationnelle et financière de la CEI à organiser les élections dans ce délai.

 

L'existence de l'axe BANGUI-CARACAS-TEHERAN devrait permettre aux Autorités de Bangui de vendre de l'Uranium à l'IRAN et ainsi obtenir la manne financière qui les pousse à organiser aussi vite ces élections afin de garantir leurs engagements commerciaux, et ceci en total mépris de toutes les raisons qui ont justifié le report des mêmes élections.

Le FODEM met en garde les Autorités Centrafricaines contre la tentation d'entraîner la Centrafrique, une Nation Pacifique, dans des relations avec des Pays dont on ne connaît pas

exactement les intentions en matière du nucléaire, dans le seul but de satisfaire leurs appétits financiers.

Le FODEM demande au Président François BOZIZE d'éclairer l'opinion nationale et internationale sur la présence du Ministre des Affaires Etrangères, le Général Antoine GAMBI au sommet organisé à TEHERAN le 16 Avril 2010. Ce contre sommet au sommet organisé à WASHINGTON par le Président Américain Barack OBAMA ne peut laisser indifférent, tant les enjeux nucléaires dépassent le cadre de simples relations bilatérales entre la CENTRAFRIQUE et l'IRAN.

Notre Pays a d'importants gisements uranifères et nous ne pouvons pas jouer à la démagogie sur la question du nucléaire en prenant l'option du trafic avec des Pays qui ont besoin de la matière fissile et dont les véritables intentions nous échappent complètement.

La ratification du Traité d'Interdiction Complète des Essais nucléaires (TICE) de l'Organisation des Nations Unies par notre Pays le 26 Mai 2010 ne doit pas être un leurre qui masquerait les véritables intentions du Président de la République, le Général François BOZIZE.

Par ailleurs, le FODEM condamne avec force la transformation de la Centrafrique en un terrain de chasse où tous les citoyens sont désormais considérés comme des gibiers à traquer et à enfermer dans des cages à BOSSEMBELE au mieux, ou à éliminer au pire par la

volonté des tout-puissants. Les récentes affaires des passeports confisqués (Martin ZIGUELE, Président du MLPC, Cyriaque GONDA, ancien Ministre d'Etat, Nicolas TIANGAYE, Président du CRPS) et des citoyens recherchés (Symphorien BALEMBY, Avocat et Bâtonnier de l'Ordre des Avocats de Centrafrique, Jean Daniel DENGOU, Vice-président du Conseil économique et social) sur la seule décision du Chef de l'Etat en personne, selon les informations connues, et dont les membres des familles se retrouvent incarcérés au mépris des règles élémentaires du droit et de la procédure judiciaire Centrafricaine nous obligent à dénoncer le retour des pratiques anciennes pour lesquelles le Peuple a déjà beaucoup souffert. Le Chef suprême des Armées veut se transformer en Chef suprême de la Justice. Le FODEM condamne tous ces actes qui sont illégaux et qui méprisent tous les Centrafricains.

Le FODEM rappelle au Chef de l'Etat, Chef de l'Exécutif, son obligation de respecter le principe de la séparation des pouvoirs qui doit faire de notre Pays un havre de Paix où tous les citoyens peuvent vivre ensemble et en harmonie selon la Loi.

Le FODEM rappelle que la récente modification de la constitution n'autorise le Président de la République à conserver ses prérogatives que pour faire organiser les élections et non pour engager le Pays au travers de grandes décisions pour lesquelles il n'a plus de Légitimité depuis le 11 Juin 2010. Dans ces conditions, il est encore plus insupportable de le voir se substituer au pouvoir judiciaire pour satisfaire ses intérêts personnels (affaire du supermarché RAYAN) au mépris du principe de la séparation des pouvoirs dans toute Démocratie. Le Président de la République prend ainsi le risque d'être poursuivi devant la haute cour de justice pour trahison, selon notre Loi fondamentale. Le FODEM rappelle au Président de la République, Chef de l'Etat qu'être le Garant de la Constitution, d'est être le premier à la respecter.

Fait à PARIS, le 17 juin 2010

Saturnin NDOMBY

Président du FODEM

 

 http://www.fodem.org www.fodem.org contact@fodem.org contact@fodem.org Tél : 06 09 12 95 50 – 06 62 36 21 11

 

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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 21:08

 

 

En ouvrant le séminaire de formation destiné aux candidats de son parti aux prochaines élections, le président candidat du MLPC Martin Ziguélé a profité de l'occasion pour remettre à sa place sans le nommer, le président candidat François Bozizé et son parti le KNK qui, après avoir affamé les Centrafricains par sa mauvaise gouvernance du pays, s'amuse à distribuer ces derniers jours avec une scandaleuse démagogie, trois carcasses de boeufs par arrondissement de la capitale, comme si cela pouvait remplacer la cruelle absence totale de politique agricole  durant les sept années que Bozizé a passées à la tête du pays et combler les graves carences et dramatiques conséquences occasionnées aux populations dans l'ensemble du pays. Martin Ziguélé a naturellement relevé pour les condamner les incessantes déclarations belliqueuses de Bozizé annonçant sa volonté de dépecer ses opposants ainsi que les incessantes tracasseries qui leur sont faites pour les intimider en entravant de façon délibérée leur liberté d'aller et venir, autant de violations de la Constitution dont Bozizé prétend pourtant être le meilleur garant et sur lesquelles le candidat du MLPC a mis le doigt avec insistance. Martin Ziguélé a également saisi l'opportunité qui lui a été offerte pour dénoncer les incessantes et grossières ingérences de Bozizé  dans les situations relevant du pouvoir judiciaire comme on l'a encore constaté récemment dans l'ordre donné par sans scrupule par Bozizé qu'on arrête le bâtonnier de l'ordre des avocats et un autre citoyen dont il est le seul à avoir perçu la culpabilité dans un banal incendie. 

 

La Rédaction de C.A.P  

 

 

 

 

 

 

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MOUVEMENT DE LIBERATION DU PEUPLE CENTRAFRICAIN

Membre de l’Internationale Socialiste

 

 DISCOURS D’OUVERTURE DU SEMINAIRE DE FORMATION DES CANDIDATS DU MLPC AUX ELECTIONS LEGISLATIVES ET PRESIDENTIELLES DE 2010, EN COLLABORATION AVEC LA FONDATION JEAN JAURES DE L’INTERNATIONALE SOCIALISTE

 

 

Camarades membres du Conseil Politique National,

Camarades membres du Bureau Politique,

Camarades membres du Conseil des Sages,

Camarades membres de la  Commission de Contrôle et d’Arbitrage,

 Monsieur Didier CHOUAT, et cher ami, ancien député PS des Côtes d’Armor,

Honorables membres du groupe parlementaire MLPC,

Distingués invités,

Mesdames et Messieurs,

 Au nom du Bureau politique de notre Parti, et en mon nom propre, je voudrais tout d’abord m’acquitter d’un devoir, celui de souhaiter la bienvenue à Bangui à tous les séminaristes venus de tous les coins et recoins de notre pays. Depuis Obo, Zemio, Rafai, Ouadda-Djallé, Birao, Ouadda, Sam-Ouandja, Ndélé, Kabo, Batangafo, Markounda, Nanga-Boguila, Nola, et j’en passe, vous êtes venus très nombreux, bravant les intempéries, les menaces et les tracasseries de tous ordres, la fatigue et l’insécurité, pour prendre activement part à ce séminaire. Le Bureau Politique, à travers ma voix, est sensible à votre engagement jamais démenti pour notre Parti.

Vous êtes la preuve vivante et concrète qu’au MLPC, nous ne militons pas par pur appât du gain, mais bien parce que nous croyons réellement en ces valeurs que nous défendons tous comme un seul homme depuis 1979. Au MLPC, nous ne sommes pas un parti de l’administration, créée pour la circonstance et par les circonstances. Nous ne sommes pas un parti qui, comme nos rivières en période de crue, se gonfle d’eaux charriant diverses particules, et qui dès la saison sèche revenue, se réduit aux acquêts. 

Mes remerciements s’adressent également et particulièrement à notre Camarade et ami Didier CHOUAT, ancien député du Parti Socialiste français des Côtes d’Armor, cette terre de Bretagne tournée vers l’extérieur et vers l’autre. Si la Fondation Jean-Jaurès a choisi Didier CHOUAT pour venir partager avec nous deux journées de formation sur la conduite d’une campagne électorale, elle n’a pas fait ce choix par hasard. En effet, Didier a mené 14 campagnes électorales de terrain au sein du Parti Socialiste français, et a déjà eu à partager cette longue et fructueuse expérience avec d’autres partis frères africains membres, comme le MLPC, de cette grande union démocratique et progressiste qu’est l’Internationale Socialiste.

Cette session de formation dont nous ouvrons aujourd’hui les travaux, et qui succède à la première animée par notre ami Gérard Fuchs, lui aussi ancien député PS, s’inscrit dans la droite ligne des recommandations de notre IIIème congrès de juin 2007. Comme vous le savez, à l’issue de ces assises, les congressistes ont décidé de placer la modernisation du Parti et de ses méthodes d’action et de travail comme une de ses trois priorités,  aux côtés de notre nécessaire restructuration et de notre ouverture aux forces vives de notre pays.

Il n’y a de richesse que d’hommes, vous le savez tous, et la pérennité de notre Parti dans l’espace politique centrafricain ne sera garantie que par la qualité de ses cadres, à divers niveaux, acquise grâce à une politique soutenue de renforcement de leurs capacités.

C’est pourquoi, Camarades séminaristes, après avoir désigné et investi nos Camarades aux élections  législatives, l’Ecole du Parti, en collaboration avec la Fondation Jean Jaurès a souhaité doter nos futurs députés des connaissances indispensables à la gestion d’une campagne électorale locale efficiente. Mais le futur député MLPC est également cadre du Parti et les cadres non candidats sont également impliqués dans la campagne électorale.

C’est pour cette raison que nous avons associé à cette formation l’ensemble de nos cadres dirigeants, qu’ils soient candidats ou pas, de toutes les seize préfectures de notre pays sans exception aucune, afin que cette formation bénéficie aussi bien aux candidats d’aujourd’hui qu’à   ceux de demain, et sur la base géographique la plus large possible. Vous le savez comme moi, la roue tourne pour tout le monde, et parmi nous ici, nous avons nos députés de demain mais aussi ceux d’après-demain.

En plus de la formation strictement électorale disais-je, vous aurez également droit à des communications sur le renforcement de votre leadership personnel pour la gestion efficiente et locale de notre Parti en votre qualité de leader.

Pour être efficace, il faut maîtriser le savoir, le savoir-faire et le faire-savoir en matière politique, managerielle et électorale. Dotés de ces outils à la fin de cette formation, vous retournerez rapidement dans vos structures pour continuer à travailler efficacement, comme des fourmis, afin de renforcer notre maillage du territoire national par des actions de proximité bien ciblées, pour garantir la victoire au premier tour de notre Parti.

Vous travaillerez camarades, sans fanfaronnade et avec le respect dû à toutes les composantes de notre peuple, car le peuple est mûr et nous observe. Le peuple sait dans quel camp se trouvent ses oppresseurs sur tous les plans : notre peuple observe ceux-là même qui lui parlent de respect de la constitution, une bible dans une main et un revolver dans une autre, et qui marchent tous les jours sur les libertés les plus élémentaires, comme celles d’aller et de venir,  qui foulent au pied la présomption d’innocence et le principe de séparation des pouvoirs, et qui en réalité mènent une guerre qui ne dit pas son nom contre tout ce qui, en démocratie, équilibre les pouvoirs, et plus particulièrement contre l’institution judiciaire dans toutes ses composantes.

 Le peuple observe et connaît ses affameurs, ceux qui ont détruit les infrastructures agro-pastorales et  routières, plongeant tout notre peuple dans une économie de traite. Et comme si la tragi-comédie ne suffisait pas, à Bangui et uniquement à Bangui, le pouvoir jette à ce peuple qu’on a préalablement affamé par l’absence de toute politique crédible de développement, trois bœufs par arrondissement, mais durant un seul jour sur les 365 que compte l’année et au bout des cinq années qu’a compté un mandat présidentiel. Trois bœufs  pour 100 000 habitants par arrondissement de Bangui, comme le souligne un quotidien national. La manne de Moïse, c’était sur tout le peuple d’Israël. Mais c’est vrai que depuis 2003, la RCA s’est réduit à Bangui.

 Le peuple sait, voit et attend, nous attend…. Aux gesticulations et aux logorrhées pseudo-guerrières des uns, relayées par les agitations anti-démocratiques et anarcho- populistes de leurs moines-soldats rémunérés aux lance-pierre , et qui sont essentiellement destinées à nous distraire de notre objectif qui est la conquête du pouvoir par les urnes, nous devons opposer la sérénité du bon père de famille, et ne consacrer toute notre énergie qu’à la préparation rationnelle, méticuleuse et soutenue , sur le terrain,  des élections à venir et de notre victoire certaine. Le reste est simplement un écran de fumée, comme savent le faire nos paysans pour chasser les abeilles et récupérer leur miel.

Camarades séminaristes,

Je vous invite donc à être assidus, et participatifs. Dans l’humilité qui grandit, et débarrassés des fausses certitudes, profitez au maximum de la somme d’expériences pratiques de notre animateur principal, Didier, et des autres intervenants.

N’hésitez pas à poser vos questions, même en sango, car  notre objectif  est le renforcement de vos capacités.

C’est sur ces mots d’espoir, que je déclare ouverts les travaux de deuxième session de formation à l’attention de nos futurs députés et des cadres du Parti.

 

 TOUS UNIS NOUS VAINCRONS !      

Je vous remercie.

 

                                                                               Martin ZIGUELE

 

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 19:32

 

 

vote d'une femme en Afrique

 

 

 

BANGUI - AFP / 17 juin 2010 18h10 -  La principale coalition de l'opposition centrafricaine a "pris acte" jeudi de la nouvelle date des élections, le 24 octobre, proposée par la Commission électorale indépendante (CEI) mais "insiste" "sur la conclusion d'un accord politique" avec le gouvernement.

La majorité présidentielle s'est, elle, affirmée "prête à aller aux élections" législatives et présidentielle.

"Nous disons à l'UFVN (Union des forces vives de la nation), que nous prenons acte de cette nouvelle date, mais rien ne sert de courir, il faut partir à point", a affirmé à l'AFP Me Henri Pouzère, coordonnateur de l'UFVN.

"Il y'a d'abord la question de l'après 11 juin (fin du mandat du président François Bozizé) qu'il faut discuter, harmoniser, parce que l'opposition insiste encore sur la conclusion d'un accord politique et la gestion de la chose publique pendant cette période par les entités ayant pris part au Dialogue politique inclusif", forum ayant rassemblé autorités, opposition, rebelles et société civile, a poursuivi Me Pouzère.

"Si la CEI est obligée de fixer une nouvelle date des élections, c'est qu'elle donne finalement raison à l'opposition qui voyait depuis fort longtemps qu'on est en train d'amuser la galerie. Cette fois-ci au moins nous espérons que le délai sera tenu", a conclu Me Pouzère.

Le porte-parole du gouvernement Fidèle Gouandjika a affirmé à l'AFP: "Les Centrafricains veulent aller aux élections, ils attendent cela de pied de ferme. Donc, il faut faire en sorte que toutes les chances soient mises du côté du processus électoral pour qu'il ne traîne pas en longueur. Nous sommes prêts à la majorité présidentielle pour aller à ces élections".

"Le chef de l'Etat l'a dit et répété, la nouvelle date des élections devra tenir compte des conditions sécuritaires et de l'avancée du programme de Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) des ex-rebelles qui doit atteindre la phase du désarmement", a-t-il poursuivi.

"Le gouvernement souhaite seulement que certaines conditions soient remplies pour que nous allions tous à des élections apaisées, libres et démocratiques", a-t-il conclu.

La date du 24 octobre a été proposée "à l'unanimité" de la trentaine de membres de la Commission réunis en plénière et, doit être "entérinée par décret présidentiel", a précisé mercredi le porte-parole de la CEI Rigobert Vondo

Ceux-ci sont "convaincus que jusqu'à la date du 24 octobre, les contraintes organisationnelles, sécuritaires ou budgétaires auront été circonscrites, et que les élections pourront être organisées à la satisfaction de tout le monde", a affirmé M. Vondo.

Le chef de l'Etat, François Bozizé, peut accepter ou rejeter la proposition.

Les élections, qui devaient initialement se tenir le 25 avril, ont été repoussées au 16 mai, puis reportées une seconde fois, sine die.

Le report était réclamé notamment par l'opposition et recommandé par le comité des bailleurs du processus électoral (ONU, Union européenne, France, Etats-Unis). A la suite du deuxième renvoi, une loi constitutionnelle prorogeant le mandat du président Bozizé - qui a expiré le 11 juin - et celui des députés a été promulguée.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 19:27

 

 

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Kabongo, Ai Bangui 17 Juin 2010 Africa Info (Douala)

Ai-Rca — «On nous a volé notre passé et notre présent, notre avenir nous appartient». C'est autour de ce thème que l'administrateur principal chargé de la protection au Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) Tane Mahamane Bamba, a animé le 15 juin à Bangui une conférence de presse sur la situation des réfugiés et personnes déplacées en Centrafrique.

«Nous devons aider les réfugiés à oublier le passé, à supporter le moment présent et à les aider à préparer l'avenir», a dit d'entrée de jeu l'administrateur pour qui, ce n'est pas de gaieté de coeur que certaines personnes sont devenues des réfugiés.

Selon M Tane, « la célébration partout dans le monde de la journée mondiale des réfugiés vise à attirer l'attention de toutes les communautés nationales et internationales sur la situation de ces personnes qui sont en détresse et ont besoin de notre assistance».

En prélude à cette journée, l'Unhcr a organisé des campagnes de sensibilisation dans les différents arrondissements de Bangui et partout où il y a un bureau de Uhcr. Pour ce faire, des sensibilisations ont été faites dans les écoles fondamentales telles que les Ecoles Lakouanga et Koudoukou, respectivement dans le deuxième et le troisième arrondissement.

«Il y a des événements qui sont organisés au tour de cette journée, tels que le concert, la conférence et les jeux concours» a-t-il dit.

Et d'ajouter qu'un match de football va opposer l'équipe des réfugiés urbains à celle de Bimbo, ainsi que la projection d'un film retraçant la vie du HCR dans le monde à la Télévision Centrafricaine. Et des manifestations seront aussi organisées sur le site des refugiés à Mongoumba dans la Lobaye.

L'UNHCR estime le nombre des réfugiés en Centrafrique à 30.000 et à 192.000 pour ce qui déplacées internes.

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Centrafrique-Presse.com - dans Humanitaire
17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 18:44

 

 

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Kabongo, Ai Bangui  17 Juin 2010 Africa Info (Douala)

Ai-Rca — La représentante spéciale du Secrétaire Général de l'Organisation des Nations unies, chef du Bureau intégré des Nations unies en Centrafrique (Binuca) Sahle Work Zewde a présidé ce jour, à Bangui l'ouverture du séminaire atelier sur l'administration électorale en Centrafrique.

C'était en présence du président de la Commission électorale indépendante de la république démocratique du Congo l'Abbé Apollinaire Malu Malu et de celui de la cour constitutionnelle centrafricaine Marcel Malonga

Ce séminaire atelier de 48 heures, a regroupé les membres du bureau de la coordination nationale de la commission électorale indépendante (Cei), les conseillers à la Cour Constitutionnelle, et les experts représentant les partenaires, vise à améliorer et à renforcer les capacités des participants ainsi que le partage des expériences sur le processus électoral.

Pendant deux jours, les participants seront édifiés entre autres sur les conditions d'organisation des élections libres, démocratiques, transparentes, inclusives, et apaisées, les défis et exigences de la logistique électorale, l'éducation civique et la sensibilisation des électeurs, la problématique de la confection et la gestion de la liste électorale, le vote, le dépouillement, la compilation des résultats, les recours , les contentieux et l'annonce des résultats.

Pour le président du bureau de la coordination nationale de la commission électorale indépendante le Révérend pasteur Joseph Binguimale, «l'activité de ce jour est d'autant plus importante qu'elle survient au moment où la CEI remet le train en marche pour la suite du processus électoral».

«Un tel atelier qui se penchera nécessairement sur l'administration électorale en RCA est plus que nécessaire pour une évaluation lucide et clairvoyante du chemin déjà parcouru mais également pour une meilleure projection des activités à mener dans le future pour la réalisation et la réussite des élections libres crédibles et transparentes en Centrafrique» a souligné M Binguimale

«Le débat que vous êtes sur le point de mener tout au long des deux prochaines journées avec des intervenants de grande qualité sur le thème aussi pertinent de l'administration électorale tombe à point nommé car, il constitue un point décisif de redémarrage des opérations électorales » a déclaré Mme Work à l'ouverture des travaux.

Pour elle, les élections sont importantes mais ne constituent pas une fin en soi et ne n'est qu'une étape dans un long processus démocratique et la quête d'une paix et une stabilité durable.

«Je reste convaincue que la RCA saura relever ce défi dans un climat de sérénité, et dans l'unité, dans l'intérêt primordial de la nation» a confié Sahle Work Zewdé

Par ailleurs, la CEI a adopté le 16 juin au cours de sa plénière un nouveau chronogramme pour les prochaines élections annoncées pour les 24 octobre et 19 décembre 2010. Le budget a aussi été révisé

 

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