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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 19:43

 

 

Ngouandjika.jpg

 

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 23 Juin 2010 13:47

 

« Si l’opposition n’approuve pas la nouvelle date des élections fixée par la CEI (Commission Electorale Indépendante), qu’elle propose son chronogramme !»

 

C’est la déclaration faite sur les ondes de Radio Ndeke Luka, ce mardi 22 juin 2010, par Fidèle Ngouandjika, Ministre et Porte-parole du gouvernement centrafricain.

Il réagit ainsi à la position de l’opposition qui trouve que la CEI n’est pas suffisamment armée pour parler de l’évolution du processus électoral.

Selon Fidèle Ngouandjika, la majorité présidentielle respecte les institutions de l’Etat, dont la CEI dans ses décisions.

« L’opposition demande le désarmement. Mais c’est une partie de l’opposition elle-même qui est armée ; donc cette responsabilité incombe à l’opposition », conclut Fidèle Ngouandjika.

Rappelons que le président de la CEI a initié le mardi 22 juin, une rencontre avec l’opposition politique. Mais la rencontre s’est terminée en queue de poisson. Au sortir de la salle, Maître Pouzère, coordonnateur de l’Union des Forces Vives de la Nation (UFVN) a déclaré que plusieurs irrégularités ont été notées. Ce qui l’amène « à considérer la proposition de la nouvelle date comme une précipitation, comme de l’imaginaire ».

La nouvelle date des élections présidentielles et législatives en Centrafrique est fixée le 24 octobre 2010, après un double report.

 

NDLR : Bozizé et sa clique ne sont plus pressés d'aller aux urnes puisqu'ils sont convaincus que son mandat a été prolongé pour une durée indéterminée par la loi anti-contitutionnelle votée le 1à mai dernier par l'Assemblée nationale. Ils se prévalent même cette fois-ci de l'argument de l'insécurité et de la non réalisation du DDR avancé par l'opposition pour exiger le report des élections du 16 mai. Bozizé est le principal obstacle du piétinement du désarmement. Il a détourné la totalité des huit milliards octroyés par la CEMAC pour le DDR.   

 

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 18:33

 

 

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Le Soir lundi 21 juin 2010, 20:54

 

Un groupe de défenseurs des droits de l’Homme va introduire une action en justice pour que « toute la lumière soit faite » sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre congolais Patrice Lumumba en 1961. Une dizaine d’individus seront cités dans la plainte.

Plusieurs avocats belges ont demandé à la justice d’engager des poursuites pour crimes de guerre contre des responsables belges, soupçonnés d’implication dans l’assassinat de Patrice Lumumba, premier chef du gouvernement du Congo indépendant. Cette demande a été rendue publique lundi quelques jours avant la célébration, le 30 juin, des 50 ans de l’indépendance de la République démocratique du Congo (RDC, ex-Zaïre). L’événement doit se dérouler à Kinshasa, la capitale, en présence d’une délégation belge dirigée par le roi Albert II.

La requête émane d’un groupe composé d’éminents avocats, du doyen de l’école de droit de l’Université de Bruxelles, et de l’historien Luddo de Witte, dont les travaux sont à l’origine d’une enquête parlementaire sur l’assassinat de Lumumba.

Christophe Marchand, qui dirige l’équipe juridique, a précisé qu’une dizaine d’individus seraient cités dans la plainte. Aux termes de la législation belge, le ministère public est contraint selon lui de lancer une enquête, dans la mesure où toutes les personnes visées sont belges.

Les faits « ont été établis et ils font apparaître clairement que leurs actes tombent sous la définition de crimes de guerre », a-t-il déclaré, estimant que cela permettait ainsi de porter plainte contre « ces Belges encore en vie, qui étaient actifs au Congo à l’époque ».

Christophe Marchand a exprimé l’espoir qu’un juge d’instruction entame une enquête d’ici au mois d’octobre. « Maintenant, il est temps que la justice » soit rendue, a-t-il dit.

En 2002, une enquête parlementaire avait conclu que le gouvernement était « moralement responsable » de la mort de Patrice Lumumba, assassiné quelques mois après avoir été porté au pouvoir par un scrutin en 1960. La Belgique avait un peu plus tard officiellement présenté ses excuses pour son rôle dans la disparition du dirigeant indépendantiste.

Lumumba, qui fut le premier Premier ministre de la jeune République du Congo lors de son indépendance, le 30 juin 1960, avait été démis de ses fonctions le 5 août suivant par le président congolais Joseph Kasa-Vubu. Le 17 janvier 1961, des responsables belges ont fait disparaître Lumumba et deux de ses ministres, envoyés par avion vers la région du Katanga, où des officiers belges participaient à la formation des troupes sécessionnistes, a révélé l’enquête.

Dans ses écrits, Luddo de Witte les a jugés « responsables » d’actes de torture contre le Premier ministre et de la mort de ce dernier. D’après lui, le capitaine belge qui commandait l’escadron de tir s’est vu attribuer par l’armée une nouvelle identité et a été transféré dans une brigade belge dans l’ex-RFA, afin d’être protégé de toute poursuite.

« Le fait historique établi est qu’il y avait un lien direct entre (les ministres du gouvernement belge) et les officiers belges servant dans la région séparatiste du Katanga au Congo », a souligné Luddo de Witte.

Des historiens ont établi que les Belges n’étaient pas les seuls à vouloir éliminer Patrice Lumumba.

Une commission du Sénat américain a révélé dans les années 1970 que la CIA avait estimé que le dirigeant congolais avait le potentiel de devenir un Fidel Castro africain et avait envisagé de le supprimer, notamment avec du dentifrice empoisonné.

(D’après Belga, AP)

                            

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 18:26

 

 

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CENTRAFRIQUE : Une mystérieuse embuscade tendue aux militaires ougandais en garnison en Centrafrique accroît les préoccupations pour la stabilité du pays

Bangui 15/6/2010 (Agence Fides) – Dix soldats de l’armée ougandaise ont été tués fin mai dans le Sud-est de la République Centrafricaine par les milices soudanaises pro-gouvernementales Janjaweed. C’est le Général Aronda Nyakairima, chef des forces de défense de l’Ouganda, qui l’a communiqué le 13 juin. L’armée ougandaise a envoyé il y a plusieurs années un contingent militaire en Centrafrique pour donner la chasse aux rebelles de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), qui pour échapper à la capture, se sont répartis en plusieurs groupes dispersés entre le Nord-est de la République Démocratique du Congo, le Sud-est de la Centrafrique et le Sud-ouest du Soudan.

Le Général Nyakairima a déclaré que le 27 mai, à Djema, les soldats ougandais étaient tombés dans une embuscade tendue par un groupe de 400 hommes armés qui se déplaçaient à dos d’âne. Dix militaires ougandais sont morts au cours de l’affrontement, dont plusieurs officiers. Selon le Général Nyakairima, l’embuscade pourrait être l’œuvre d’un groupe de Janjaweed, terme générique par lequel on désigne les milices pro-gouvernementales qui agissent dans le Darfour, la région occidentale du Soudan, théâtre depuis 2003 d’une sanglante guerre civile. Les miliciens soudanais se seraient introduits dans le territoire centrafricain pour prendre de la nourriture, pour ensuite retourner au Soudan.

L’officier supérieur ougandais affirme d’autre part que les rebelles de la LRA n’ont pas la capacité de défier l’armée ougandaise, et que son chef, Joseph Kony, pense seulement à la survie, fuyant d’une cachette à l’autre.

La LRA continue cependant à raser les villages centrafricains, congolais et soudanais, à la recherche de nourriture et de nouvelles recrues (surtout des enfants). La dernière attaque de la LRA en Centrafrique remonte au 9 juin. Les rebelles ont attaqué le village de Fodé, où ils ont rasé la population et enlevé une trentaine de personnes, pour la plupart des femmes et des enfants.

 L’embuscade tendue aux militaires ougandais, dont les auteurs sont officiellement inconnus (elle pourrait aussi être l’œuvre d’un groupe de rebelles centrafricains), montre l’état d’insécurité d’une large portion du territoire de Centrafrique, l’un des pays les plus pauvres du monde, avec des institutions étatiques précaires. Cette année devraient avoir lieu les élections présidentielles et législatives, dont la date, après plusieurs ajournements, est encore à établir.

(L.M.) (Agence Fides)

 

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 15:55

 

 

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BANGUI 23 juin 2010 (AFP)  — La principale coalition de l'opposition centrafricaine, a demandé mercredi la "libération immédiate" des personnes arrêtées dans le cadre d'un l'incendie d'un supermarché de Bangui et critiqué "l'intervention" du président centrafricain François Bozizé dans cette affaire.

"L'UFVN exige la libération immédiate et sans condition des personnes arrêtés dans l'affaire de l'incendie d'un supermarché de Bangui", affirme l'Union des Force vives de la Nation, dans un communiqué de presse remis mercredi à l'AFP.

L'UFVN met en cause le président qui a "ordonné aux forces de l'ordre de procéder à leur charcutage" et "condamne énergiquement cette grossière immixtion du président de la République dans le fonctionnement de la justice".

Vingt-six personnes dont des proches collaborateurs et membres de famille d'avocats, ainsi que des membres du personnel du supermarché Rayan, ont été arrêtées au lendemain de l'incendie du supermarché dans la nuit du 9 au 10 juin dernier à Bangui. Ces personnes avaient ensuite été transférées le 12 à la prison de Bossembélé (nord), surnommé Guantanamo. Seize d'entre elles ont depuis été reconduites à Bangui où elles restent en garde à vue.

L'UFVN "s'étonne surtout pour son intervention (du président) si spontanée et si énergique, s'agissant d'un simple incendie, alors que dans des cas beaucoup plus graves, telle que l'occupation de notre pays par une rébellion étrangère qui massacre et terrorise des populations et des régions entières, il reste totalement indifférent".

L'opposition "en appelle à tous les compatriotes, démocrates sincères, épris de justice et de paix, à faire bloc autour de ces valeurs pour barrer la route à la dictature et à la haine tribale, dérives vers lesquelles le président Bozizé conduit notre pays", poursuit le texte.

Au lendemain de l'incendie, le président Bozizé avait lors d'un message radiotélévisé affirmé: "les auteurs de ce sinistre, qui est un crime économique, doivent être recherchés, arrêtés et +charcutés+".

Copyright © 2010 AFP.

 

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 03:13

 

 

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Formation des alliances militaires et diplomatiques pour éradiquer les incursions de la LRA par le gouvernement centrafricain

Bangui, 22 juin (ACAP) Le Premier ministre, Faustin Archange Touadéra, a déclaré que le gouvernement est entrain de former des alliances militaires et diplomatiques en vue d’éradiquer quelques incursions de la LRA dans la partie Nord et Sud Est de Centrafrique, lundi 21 juin 2010, au cours d’une rencontre d’échanges avec les députés, à Bangui.

Le Premier ministre Faustin Archange Touadéra , a soutenu que la réaction de la population de ces régions est remarquable, si non héroïque, car elle a fait sienne la question de la sécurité, par la mise en place des comités d’auto-défense qui s’organisent pour la protection des populations de certaines des villes et villages en complémentarité avec les forces de la défense et de la sécurité.

Le Premier ministre, Faustin Archange Touadéra, a déclaré « qu’une mention spéciale soit attribuée aux forces de défense et de sécurité pour leur civisme et leur attachement à l’honneur de la patrie à travers toutes les actions qu’elles ont menées avec dextérité et professionnalisme, en dépit des moyens de travail limités ».

« Je suis persuadé que la Réforme du Secteur de Sécurité (RSS), l’adoption et la mise en application de la future Loi de programmation militaire nous aideraient à surmonter ces difficultés », a conclu Faustin Archange Touadéra, Premier ministre.

Il convient de signaler que cette rencontre a permis au Premier ministre de dresser en partie, le bilan de la situation de la nation centrafricaine dans le domaine de la justice, du renforcement de l’administration ainsi que pour les fonctionnaires et agents de l’État admis à faire valoir leurs droits à la retraite.

 

NDLR : Pauvre Touadéra ! Accepter d’avaler toutes les couleuvres et se faire instrumentaliser comme le fait le hors la loi et le soudard Bozizé ne peut faire de lui ni un patriote ni quelqu’un de crédible. Que pense Touadéra des grossières ingérences de son patron dans les affaires relevant du judiciaire ?

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 02:57

 

 

Bokassa 1er

 

 

Jeune Afrique 18/06/2010 à 10h:03 Par Tshitenge Lubabu M. K.

 

 

Le « président à vie », violent et mégalomane, dont l'arbitraire était la règle, incarne aujourd'hui l'image du vrai chef.

Jean-Bedel Bokassa aurait pu être une réincarnation de José Gaspar Rodriguez de Francia, tyran qui a régné sur le Paraguay de 1814 à 1840 et dont Augusto Roa Bastos a campé un portrait décapant dans son roman Moi, le Suprême. Il aurait pu être aussi le patriarche, personnage terrifiant, mélange de l'Espagnol Franco, du Chilien Pinochet et de l'Argentin Juan Manuel de Rosas, raconté par Gabriel Garcia Marquez dans L'Automne du patriarche. On peut également le reconnaître dans le colonel Martillimi Lopez, héros de L'Etat honteux, de Sony Labou Tansi. Ou encore sous les traits du général Bwakamabé Na Sakkadé, peint par Henri Lopes dans Le Pleurer-Rire. Bokassa était tous ceux-là et plus encore.

 

Il reste en effet un cas unique dans la gestion baroque du pouvoir personnel. Il dépasse la réalité et parfois la fiction dans sa quête effrénée du pouvoir absolu. Ce n'était pourtant pas le roi nègre, le fou furieux que certains médias ont brocardé jusqu'à la caricature. Redoutable metteur en scène, Bokassa théâtralisait son pouvoir, espiègle tel un enfant ravi de jouer des mauvais tours, homme à plusieurs facettes, au double langage, rusé jusqu'au délire, mû par une soif inextinguible de tout posséder, Bokassa n'a peut-être pas d'équivalent.

 

Né vers 1921 à Bobangui, non loin de la capitale, il se retrouve orphelin à 6 ans, son père ayant été tué par les Français. Une explication possible aux relations complexes, faites d'attirance et de répulsion, qu'il entretiendra avec la France durant son règne. Faute de briller à l'école des missionnaires à M'Baïki, Bokassa prend vite un raccourci en s'engageant volontairement dans l'armée coloniale en 1939. Après une formation à l'Ecole militaire préparatoire de Saint-Louis du Sénégal, il se retrouve en 1950 en Indochine, où il est affecté aux transmissions. Adjudant-chef en 1954, il est envoyé à Brazzaville, puis à Bangui. Transféré en 1962 dans l'armée centrafricaine naissante, le capitaine est promu commandant, avant d'être nommé chef d'état-major l'année suivante. A l'époque, Bokassa est le seul officier centrafricain. Personne ne prête attention à lui, il apparaît comme un simple soudard borné. Cela lui permet de mûrir ses projets sans éveiller le moindre soupçon. Le 31 décembre 1965, quand il renverse David Dacko, c'est à la surprise générale.

 

Bokassa est resté quatorze ans au pouvoir, avant d'être renversé par Dacko, avec l'aide de la France de Valéry Giscard d'Estaing. Son règne ne fut que violence spectaculaire, gestion patrimoniale et clientéliste, succession de scandales. Maréchal, président à vie, empereur, homme d'affaires, il avait réussi à phagocyter les institutions. Il était à la fois l'Etat, sa représentation et son incarnation dans tout ce qu'il a de violent et d'arbitraire. Mais, paradoxe des paradoxes, pour les Centrafricains, volontiers nostalgiques, Bokassa demeure aussi l'exemple du vrai chef, celui qui peut assurer l'ordre et imposer la discipline. Le seul à avoir construit le pays, malgré ses inacceptables excès et ses comportements de père fouettard qui n'hésitait pas à utiliser sa canne pour frapper quiconque le contrariait. En fin de compte, tout en dénonçant son caractère erratique, le peuple a fini par l'assumer en lui conférant cette dimension mythique du chef, venue de la nuit des temps.

 

Tous droits de reproduction et de représentation.

 

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 02:49

 

 

Bozizé Y

 

 

UNION DES FORCES VIVES DE LA NATION (UFVN)

LA COORDINATION

 

DECLARATION RELATIVE A L’IMMIXTION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DANS LE POUVOIR JUDICIAIRE

 

Suite à l’incendie du supermarché RAYAN survenu dans la nuit du mercredi 9 au 10 juin 2010 à Bangui, l’Union des Forces Vives de la Nation (UFVN) tient à déclarer ce qui suit :

L’incendie  du supermarché RAYAN est arrivé comme un autre épisode supplémentaire dans le feuilleton juridico-administratif de l’acquisition de l’immeuble BANGUI 2000 qui abritait, entre autres locataires, le cabinet du Bâtonnier de Centrafrique, Maître Symphorien BALEMBI, et l’entreprise ADMN SYSTEM de M. Jean Daniel DENGOU par ailleurs Vice Président du Conseil Economique et Social.

Prenant prétexte de ce sinistre que l’UFVN déplore, le Président de la République, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature et garant de l’unité nationale, de la sécurité de ses compatriotes, des lois, et règlements, après une visite sur les lieux pour constater les dégâts, s’est rendu personnellement au Parquet où, en l’absence du procureur de la République, a ordonné au 2ème Substitut de ce dernier, de procéder à l’arrestation de tous ceux qui seraient impliqués dans cet acte. Plus tard, sur les ondes de la radio et de la télévision nationale, il ordonne aux forces de l’ordre de procéder à leur charcutage (« doroko ala »).

L’Union des Forces Vives de la Nation (UFVN) condamne énergiquement cette grossière immixtion du Président de la République dans le fonctionnement de la Justice, attitude qui foule aux pieds le principe de la séparation des pouvoirs, consacré par la Constitution sur laquelle il a pourtant prêté serment. L’Union des Forces Vives de la Nation s’étonne surtout pour son intervention si spontanée et si énergique, s’agissant d’un incendie, alors que dans des cas beaucoup plus graves, telle que l’occupation de notre pays par une rébellion étrangère qui massacre et terrorise des populations et des régions entières, il reste totalement indifférent. Cette réaction sélective et discriminatoire du Chef de l’Etat rappelle tristement celle qui a précédé le cas de M. Charles MASSI dont on est sans nouvelles depuis des mois et sur lequel le Président BOZIZE qui se confond en contradiction, ainsi que le cas du Diacre de l’église de KINA, dont il a ordonné personnellement l’incendie de la maison et des biens en 2008, à cause du pasteur TOUANGAYE.

Se rappelant certainement ces deux sinistres exemples, mais surtout celui du défunt Sergent SANZE qui, après sa « reddition » aux autorités constitutionnellement obligées de le protéger, a été sauvagement torturé, puis assassiné par les hommes de mains du Président de la République et restés impunis. A ce jour, le bâtonnier de l’Ordre des Avocats et Vice Président du Conseil Economique et Social, dans un instinct de survie et craignant pour leur sécurité, sont passés dans la clandestinité. Instruite du douloureux cas du Sergent SANZE, L’Union des Forces Vives de la Nation exige des garanties sérieuses et suffisantes pour ceux ces deux compatriotes qui, sont entrés dans la clandestinité, se mettent, le cœur en paix, à la disposition de la justice de leur pays.

Ce mépris de la Loi et de la Justice a débouché sur un excès de zèle avec l’arrestation, pêle-mêle, des collaborateurs et/ou parents des prévenus et leur  déportation à la tristement célèbre prison personnelle de BOZIZE de BOSSEBELE.

Ici encore, on ne peut s’empêcher de penser aux militants du Mouvement de Libération du peuple centrafricain (MLPC) et à certains compatriotes dont l’arrestation, le procès et la déportation à BOSSEMBELE avait suscité une vague de réprobation générale en 2007.

Toutes ces pratiques anticonstitutionnelles et inhumaines ont ceci de préoccupant qu’elles émanent du Président de la République qui, aux termes de la Constitution, a la principale responsabilité – outre le respect de la date constitutionnelle des élections - de garantir l’intégrité de son pays, la sécurité et le bien-être de ses concitoyens.

Eu égard à tout ce qui précède, l’Union des Forces Vives de la Nation (UFVN) exige :

-          La libération immédiate et sans conditions de tous les compatriotes arrêtés et déportés à BOSSEMBELE et leur retour à Bangui ;

-          L’ouverture d’une enquête régulière et sereine en vue de faire toute la lumière sur cette affaire.

En tout état de cause, l’Union des Forces Vives de la Nation (UFVN) soutient sans réserve la juste lutte des Avocats centrafricains contre l’arbitraire, les multiples violations du droit, l’anarchie et en appelle à tous les compatriotes, démocrates sincères, épris de justice et de paix, à faire bloc autour de ces valeurs pour barrer la route à la dictature et à la haine tribale, dérives vers lesquelles le Président BOZIZE conduit notre pays.

Fait à Bangui le 18 juin 2010

 

Le Coordonnateur

 

Me Henri POUZERE

  

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 01:40

 

 

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La CEI du Pasteur Binguimalé écoeure !

Je ne comprends pas que les Centrafricains ne comprennent pas que la CEI (Commission électorale indépendante) est en train de reproduire les erreurs qui ont conduit le pays au re­port des élections et â la loi constitutionnelle y relative.

Voila une CEI qui bavarde et qui s'amuse plus qu'elle ne travaille. Il lui re\lient; certes, de proposer au président de la République, 1a date des élections. Seul ce dernier peut rendre cette date publique par un Décret et non le président de la CEI qui l’annonce en «off » aux journalistes, le 17 juin 2010, lors de l'atelier de formation des commissaires de la CEI sur la gestion de l'administration électorale, organisée à l'Hôtel Azimut à Bangui. Il ira jusqu'à affirmer que le chronogramme d'activités du processus électoral a été adopté avec amendements (sic).

Cependant, chacun sait pertinemment qu'en octobre, on est en pleine saison de pluie et que beaucoup d'électeurs du Sud­ouest, notamment ceux de la Lobaye seraient au campement des Chenilles mais c'est également la période des récoltes et de protection des champs dans  la région centre du pays.           

A cela, s'ajoutent des multiples attentes.

D'abord, le CFC (Collectif des Forces du Changement) qui exige le départ du président de  la CEI jugé incompétent et de moralité douteuse, Ensuite, la non publication de l'audit administratif et financier sur fa gestion de fa CEI pose problème, sans oublier la réclamation du candidat indépendant Ange-Félix Patassé qui se dit lésé, parce qu'il n'a aucun représentant à fa CEI. Enfin la cerise sur le gâteau, c’est l'épineux problème du DDR  (Désarmement, Démobilisation et Réinsertion) et surtout les cartes électorales.

Que peut nous dire le révérend Pasteur Joseph Binguimalé des cartes électorales confectionnées sur fonds propres au Kenya à hauteur de 200 millions de F CFA et de l’appel d’offres dans le site PNUD-Bénin, invitant les entreprise à soumissionner pour la fourniture de 2500.000 cartes d'électeurs manuelles pour le compte de la CEI de Centrafrique ? Sur quelle base ou sur quel résultat de recensement ont-ils trouvé les 2.500.000  électeurs en Centrafrique ?

Par ailleurs, pourquoi cet appel d’offres n’a-t-il pas été publié dans les journaux centrafricains ? Est-ce parce que les Centrafricains sont considérés comme les damnés des idiots ? Pourquoi ne trouve-t-on pas cet appel d’offres dans le site PNUD-Centrafrique ? Car le dernier appel d’offre dans le site PNUD-Centrafrique, date du 9 mai 2010 et ne concerne que les produits chimiques. Soit ! Voilà ce qu’annonce cet appel d’offres made in PNUD-Bénin.

Cette invitation à soumissionner date du 16 juin 2010 et que les offres devant venir au plus tard le Mardi 22 juin 2010 avant 15 heures GMT (16 heures, heure de Bangui) aux adresses ci-après :  

- Adresse électronique exclusive : car-elections.cf@undp.org ou

Au Siège du Projet d'Appui au Cycle Electoral (PACE), dans les locaux de l'ancien bureau du PRAC, voir face Bureau de la Représentation du PAM à Bangui contre récépissé.

Toute offre nous parvenant après cette date ou par tout autre canal sera rejetée ». C’est grave ! ce qui concerne les Centrafricains, n’est pas connu par les Centrafricains.

Alors, le président de la CEI est-il sérieux, veille-t-il à la tenue des élections paisibles, crédibles et transparentes en République centrafricaine ? N’a-t-on pas dit qu’à force de danser et de bavarder l’Afrique s'est fait surprendre par les peuples les plus austères, cher Révérend Pasteur!

Le Citoyen n° 3401 du 22 juin 2010

 

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 01:37

 

 

avocats centrafricains

 

 

ORDRE DES AVOCATS DE CENTRAFRIQUE

Conseil de l’Ordre

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

A l’issue de leur Assemblée Générale Extraordinaire tenue le samedi 19 juin 2010 à Bangui, l’Ordre des Avocats au Barreau de Centrafrique,

-          Vu la persistance des menaces d’arrestation du Bâtonnier et de certains Confrères,

-          Vu le mutisme affiché par les autorités de l’Etat face aux revendications légitimes des Avocats,

A décidé de poursuivre et d’intensifier son mouvement de protestation.

Fait à Bangui, le 19 juin 2010

Pour l’Ordre des Avocats

 

Le Conseil de l’Ordre

 

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 01:24

 

 

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Radio Ndéké Luka Mardi, 22 Juin 2010 13:45

La population de la ville de Mongoumba (extrême sud de la RCA) vit depuis plus de 6 mois dans une grave pénurie alimentaire. Le constat a été fait ce 20 juin 2010 par l’envoyé spécial de Radio Ndeke Luka dans la ville, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale des réfugiés.

Selon Abdoulaye Adoum, maire de ladite ville, c’est l’arrivée massive des refugiés de la République Démocratique du Congo, au mois d’octobre  2009, qui est à l’origine de ce difficile approvisionnement en vivres.

Roger Gbéda, député de Mongoumba,  confirme cette question d’alimentation et explique qu’en dépit des efforts déployés par différents organismes humanitaire dont le Haut commissariat des réfugiés (HCR), ce problème est loin d’être résolu.

Il a ajouté que, pour s’en passer, certains réfugiés congolais se livrent à des activités champêtres pour survivre.

Mongoumba est une ville qui compte  20 mille habitants. Depuis le mois  d’octobre 2009, elle a accueilli 20.000 autres refugiés de la République Démocratique du Congo fuyant les crises ethniques du l’est de ce pays.

 

NDLR : Au diable ces pseudos députés qui ont donné leur voix pour proroger soi-disant leur propre mandat ainsi que celui de ce même Bozizé dont ils savent bien par ailleurs que sa mauvaise gouvernance et son manque de politique agricole affame le peuple centrafricain et qui prétendent après, parler de la famine dans leur circonscription. C’est un peu trop facile. C’est quasiment l’ensemble du pays qui est aujourd’hui en proie à une situation de famine sans nom. Plus aucune région n’est en reste ou épargnée. C’est un terrible constat et une réalité objective que personne ne peut nier. Les chiffres sont là qui sont mêmes au-dessus des seuils acceptables que les organismes officiels autorisés (UNICEF, PAM, PNUD, FAO,  ainsi que les ONG comme MSF, CICR, COOPI, Première Urgence, ACF etc...) qu’on ne peut accuser d’anti-bozizisme primaire, possèdent. C’est un secret de polichinelle et même une honte pour les Centrafricains et leur pays.  

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