Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 02:45

 

 

Pomodimo-Paulin-copie-1.jpg

 

Bangui, 23 juin (ACAP) Le médiateur de la République, Mgr Paulin Pomodimo, a souhaité qu’un climat d’apaisement s’instaure dans les rapports entre la majorité présidentielle et les partis d’opposition afin que la paix dirige leurs pas dans l’aboutissement du processus électoral, mercredi 2 3 juin 2010, au cours d’une audience que lui a accordée le ministre de la Communication, Fidèle Gouandjika.

« Ne pas écouter les extrémistes, mais aller dans le sens de l’apaisement lorsqu’on est en paix avec soi, on gère mieux les affaires de l’État », a –il ajouté.

 «Je retiens de cette expérience le fait que, nous avons des hommes extraordinaires, capables parfois de marcher sur leur position, pour que le pays avance », a expliqué le médiateur de la République.

« De part et d’autres, il y a des extrémistes, mais notre mission en tant médiateur est de nous appuyer sur des personnes tolérantes vis-à-vis des autres », a conclu Paulin Pomodimo, le médiateur.

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Politique
25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 02:43

 

 

Ping.jpg

 

 

 

APA - Bangui 24-06-2010 (Centrafrique) L’Envoyé Spécial du Président de la Commission de l’Union Africaine en Centrafrique, Fayala Sadock a lancé un appel à la Communauté internationale de soutenir financièrement ce pays dans le but d’aider ce pays à faire face aux nombreuses dépenses liées à l’organisation des élections,

Dans un communiqué de presse du Bureau de liaison de l’UA à Bangui parvenu jeudi à APA, le diplomate, Fayala Sadock, a également lancé un appel aux groupes politico-militaires n’ayant pas encore rejoint le processus d’envisager de le faire dans les ‘’meilleurs délais’’.

Il a condamné les exactions commises par l’Armée de Résistance du seigneur (LRA) en Centrafrique et en appelle à une action concertée de la communauté internationale sous régionale en vue de lutter efficacement contre cette rébellion venue de l’Ouganda.

M. Fayala Sadock a exhorté l’ensemble des acteurs politiques à faire montre d’une plus grande flexibilité pour que les élections se tiennent dans des bonnes conditions.

Il a dit avoir pris bonne note de l’évolution de la situation en Centrafrique sur les plans politiques et sécuritaire, avec notamment, la présentation du nouveau chronogramme électoral par la Commission Électorale Indépendante (CEI) et l’état d’avancement du Désarmement Démobilisation et Réinsertion (DDR).

Par ailleurs, il a réaffirmé l’engagement de l’UA à continuer d’œuvrer en faveur d’une paix durable en Centrafrique et sa volonté d’apporter tout son appui pour un aboutissement heureux du processus.

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 02:41

 

 

PNUD-RCA.jpg

 

 

APA-Ban­gui 24-06-2010 (Cen­tra­frique) Le Pro­gramme des Na­tions Unies pour le Dé­ve­lop­pe­ment (PNUD) dé­plore la cam­pagne de dé­ni­gre­ment dont il a fait l’objet dans cer­tains mé­dias cen­tra­fri­cains, le 19 juin der­nier, concer­nant le pro­ces­sus élec­to­ral de 2010 en Cen­tra­frique, selon un com­mu­ni­qué de presse de la­dite ins­ti­tu­tion.

« En ce qui concerne le pro­ces­sus élec­to­ral de 2010, le PNUD, à la de­mande du gou­ver­ne­ment de la Ré­pu­blique Cen­tra­fri­caine, a été man­da­té par le Se­cré­taire gé­né­ral des Na­tions Unies pour ap­por­ter son sou­tien tech­nique aux ins­ti­tu­tions na­tio­nales char­gées de l’ad­mi­nis­tra­tion élec­to­rale et en par­ti­cu­lier à la Com­mis­sion Elec­to­rale In­dé­pen­dante (CEI) ins­ti­tuée par le dé­cret 09.316 du 8 oc­tobre 2009 », a fait re­mar­quer le com­mu­ni­qué.

Dans ce contexte, « le Pro­gramme des Na­tions Unies pour le Dé­ve­lop­pe­ment en­tend s’ac­quit­ter de sa tâche en toute trans­pa­rence, in­té­gri­té, neu­tra­li­té et en confor­mi­té aux règles et pro­cé­dures dic­tées par son Conseil d’Ad­mi­nis­tra­tion afin d’ap­puyer la CEI dans la pré­pa­ra­tion et l’or­ga­ni­sa­tion du pro­ces­sus élec­to­ral qui est un pro­ces­sus sou­ve­rain des Cen­tra­fri­cains, pour les Cen­tra­fri­cains et par les Cen­tra­fri­cains », pour­suit le com­mu­ni­qué.

Le PNUD in­dique à ce pro­pos qu’il reste à la dis­po­si­tion de la presse cen­tra­fri­caine « pour toute cla­ri­fi­ca­tion ou toute in­for­ma­tion com­plé­men­taire dont elle pour­rait avoir be­soin et qu’il par­ta­ge­ra en toute trans­pa­rence, ob­jec­ti­vi­té, sé­ré­ni­té et avec tout le res­pect qu’il soit doit à ses in­ter­lo­cu­teurs, et toute la na­tion cen­tra­fri­caine ».

L’or­ga­nisme onu­sien rap­pelle éga­le­ment que son man­dat dans les do­maines prio­ri­taires de la gou­ver­nance dé­mo­cra­tique, la ré­duc­tion de la pau­vre­té, la pré­ven­tion des crises, etc… consiste stric­te­ment à ap­puyer le dé­ve­lop­pe­ment des ca­pa­ci­tés na­tio­nales qu’elles soient du sec­teur pu­blic, privé ou de la so­cié­té ci­vile, et ce en ali­gne­ment avec les prio­ri­tés du gou­ver­ne­ment de la Ré­pu­blique Cen­tra­fri­caine.

« Le PNUD, éma­na­tion du Conseil Eco­no­mique et So­cial des Na­tions-Unies, sou­haite rap­pe­ler sa pré­sence en Ré­pu­blique Cen­tra­fri­caine de­puis 1976, ayant tra­ver­sé aux côtés de la po­pu­la­tion cen­tra­fri­caine toutes les crises que le pays a connues », a conclu le com­mu­ni­qué.

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 02:38

 

 

drapeaux_rca_ue_200.jpg

 

 

 

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 23 Juin 2010 13:51

Les infrastructures urbaines de Centrafrique seront bientôt réhabilitées. L’Union Européenne vient d’octroyer 6,5 milliards de francs CFA (environ 9 900 000 euros), pour cette cause.

L’accord de financement signé le mardi 22 juin 2010, s’inscrit dans le cadre du 10ème Fonds Européen de Développement (FED).

Selon Sylvain Maliko, ministre du Plan et de la Coopération, ledit accord entre en vigueur dans le Programme Afrique au Développement Urbain.

Un deuxième accord de financement devait être signé au cours de la même cérémonie entre le représentant de l’Union européenne à Bangui Monsieur Guy Samzum et le ministre du Plan et de la Coopération. Il s’agit d’un appui au processus électoral d’un montant de 4,2 milliards de francs CFA (environ 6 400 000 euros).

Ce volet a été renvoyé à plus tard, l’Union européenne posant comme condition, que le président de la République centrafricaine, François Bozizé  entérine au préalable, le chronogramme proposé récemment par la Commission Electorale Indépendante (CEI).

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 02:33

 

 

RCA-crise.jpg

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 24 Juin 2010 13:38

Le village de Kamoune, situé à 10 km de Birao sur l’axe Birao-Takamala a été pillé le 21 juin dernier par des éléments de l’ex-rébellion du Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ).

Plusieurs biens matériels et économiques ont été emportés, mais aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée, selon le correspondant de Radio Ndeke Luka dans la ville.

Le porte-parole du MLCJ, Ange Gilbert Toumou, a confirmé l’attaque et la mise à sac du village, au cours d’une rencontre avec le préfet par intérim de la ville de Birao, le 23 juin 2010. En présentant ses regrets, il a indexé les éléments soudanais incontrôlés du MLCJ de la 3e compagnie sous le commandement du colonel Rakis Adam, représentant le MLCJ dans le comité de pilotage du DDR (Désarmement démobilisation réinsertion), présent à Bangui au moment des faits.

A l’issu de cette rencontre, un comité d’auto-défense dont sont membres la plupart des jeunes de la ville, a été mis en place.

Malgré la présence des éléments des forces de l’ordre dans la ville de Birao, celle-ci a été depuis 2003, le théâtre de plusieurs exactions commises par des groupes armés non identifiés.

 

NDLR : Le MLCJ est le mouvement de rébellion du capitaine Abakar Sabone qui est actuellement membre de la CEI et qui a beaucoup de difficultés à fournir une liste de ses éléments en vue du DDR.

 

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Politique
25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 02:31

 

 

centrafrique-copie-1.gif

 

 

 

 

Source : lyonne.fr jeudi 24 juin 2010 - 06:36

 

CHENY

L'école élémentaire Marie-Curie de Cheny organise une vente d'objets, lundi 28 juin. But de l'opération : l'argent récolté permettra d'acheter des livres pour les enfants centrafricains de Bouar. Un projet qui tient particulièrement à coeur les élèves, bien conscients de l'enjeu de cette action.

 

Lorsque leur collègue, partie en République centrafricaine jusqu'en juin 2010, leur a parlé, dans un de ses mails, de son projet de mettre sur pied une bibliothèque dans la ville de Bouar, les deux enseignantes de CM1 et CM2 de l'école élémentaire de Cheny n'ont pas hésité un instant.

Comprendre l'importance d'aider d'autres enfants

« C'était l'occasion de faire comprendre à nos élèves que les conditions de vie ne sont pas les mêmes dans tous les pays », confie Marie-Pierre Chollet, directrice de l'école.

« En prenant conscience de l'inégalité, ils comprennent l'importance d'aider d'autres enfants, ailleurs dans le monde », poursuit cette dernière.

Ce projet s'inscrit dans une action humanitaire menée par une ONG qui oeuvre, à la demande de l'état centrafricain, au maintien de l'éducation dans le pays. En effet, une crise économique grave dans les années 1990-1991 a affaibli tout le pays et, par conséquent, l'éducation. Les cours n'ont vraiment repris que l'année dernière. Et la pénurie d'ouvrages est importante.

Afin de soutenir ce projet, élèves et enseignantes ont eu l'idée d'organiser une vente d'objets. L'argent récolté sera ensuite utilisé pour acheter des livres (albums et documentaires) au Cameroun et au Tchad.

« Nous tenons à ce que les enfants soient tenus au courant de l'utilisation de l'argent, explique Marie-Pierre. Il est primordial qu'ils puissent suivre leur action jusqu'au bout et en connaître les résultats. Nous serons donc en contact permanent avec les gens de l'ONG par mail ». 

Christine Roussey

Rendez-vous. Lundi 28 juin, de 17 heures à 18 heures à l'école Marie-Curie de Cheny, vente d'objets pour pouvoir acheter des livres au profit des enfants centrafricains.

 

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Humanitaire
24 juin 2010 4 24 /06 /juin /2010 00:47

 

 

Joseph Binguimalé

 

 

 

Ai-Rca Mercredi, 23 Juin 2010 17:15 - Le Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), le Révérend Pasteur Joseph Binguimale a présidé ce jour au siège de la Commission Electorale Indépendante (CEI) à Bangui, une réunion de concertation.

C’était avec les responsables des partis politiques de la majorité présidentielle et ceux de l'opposition démocratique ainsi que des partenaires.

Il était question au cours de cette rencontre d'harmoniser les points de vue par rapport au nouveau chronogramme afin de proposer une nouvelle date pour les prochaines élections.

Le Président de la CEI, Joseph Binguimale a d’entrée de jeu rappelé que le 29 avril dernier, le Chef de l'Etat avait reçu la communauté internationale, les forces politiques et toutes les autres forces vives de la nation au palais de la renaissance pour leur faire part de l’avancement des travaux réalisés par cette institution.

Selon Binguimale, «cette rencontre avait permis à la CEI, seule institution désignée pour la préparation, l'organisation et la supervision des élections de demander un report technique du au retard cumulé dans ses activités».

A l’en croire, le Mea culpa de la CEI a été apprécié par tous. «La CEI a été autorisée par le chef de l'Etat ainsi que tous les acteurs présents ce jour-là à prendre le temps nécessaire pour présenter un chronogramme consensuel», a-t-il dit.

Il va s’en dire que, pour accomplir cette mission nationale qu'est l'organisation des élections libres, démocratique, transparentes, apaisées et inclusives, la CEI conformément aux recommandations de cette assise du 29 avril a distingué trois aspects : technique, financier et les préalables.

«A ce jour, l'aspect technique a généré le chronogramme en votre possession, assorti des recommandations. L’aspect financier est suffisamment entamé. La communauté internationale étant consciente dorénavant de ses responsabilités. Et enfin les avis et les préalables de nos partenaires privilégiés que vous êtes» a expliqué le révérend Binguimale.

Pour le troisième aspect « nous comptons sur votre sagacité pour qu'ensemble, nous puissions jeter des bonnes bases pour de meilleures élections » a-t-il exhorté.

«Cette occasion d'échange souhaitée fraternelle et objective sera, croyez-nous, d'une grande importance pour la suite du processus électoral », a conclu le président de la CEI.

Par ailleurs, L'Union Européenne qui a pris part à cette rencontre, a conditionné le décaissement de trois milliards de francs CFA pour le financement des élections à la publication du décret convoquant le corps électoral pour les prochaines élections générales en République Centrafricaine.

Kabongo, Ai Bangui

 

 

NDLR : Cette réunion, contrairement à ce que semble insinuer cette dépêche, ne s'est pas aussi bien déroulée que cela. Selon nos informations, une maladroite tentative de rétropédalage du rapporteur général de la CEI, Rigobert Vondo pour ne pas le nommer,  sans doute sur instructions de Bozizé, pour que la CEI se démarque de la contribution des experts internationaux et des bailleurs de fonds, a attiré à celui-ci plusieurs interventions critiques, y compris de certaines personnalités de la majorité présidentielle, pour le remettre correctement à sa place. La réunion a même fini en queue de poisson, le vrai faux pasteur Binguimalé ayant été pressé par les participants de proposer une autre date de réunion en attendant que la CEI puisse mieux arranger le document fixant le chronogramme des élections devant faire l'objet des discussions. la prochaine réunion a donc été fixée pour lundi prochain.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Politique
23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 23:57

 

 

027082009155005000000MASSI.jpg

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE


Le Forum Démocratique pour la Modernité (FODEM), parti fondé le 4 mai 1998 par Charles MASSI, plaçant l’Unité et la Cohésion nationale au dessus de toutes les considérations politiques et partisanes, considère que seule la mise en place d’un Conseil Exécutif pourra garantir, dans le cadre d’un accord politique, le retour d’une Paix véritable et l’organisation d’élections présidentielle et législatives aux résultats incontestables.

Ce Conseil Exécutif, composé du Président (sortant) François BOZIZE et de 4 Vice-présidents représentant l’opposition, la majorité présidentielle, l’Armée nationale et les Institutions judiciaires, aura pour mission, la mise en place d’un Gouvernement de Consensus National et devra impérativement nommer un nouveau Premier Ministre, un Ministre de la Défense, un Ministre de l’Intérieur, un Ministre de la Justice et un Président du Comité de Trésorerie, acceptés par tous.

Depuis le 11 juin 2010, date de l’expiration du mandat du président François BOZIZE, la République Centrafricaine est entrée dans une période de « transition électorale ».

Le FODEM considère qu’aller à des élections forcées le « 24 octobre 2010 », comme l’a déclaré la Commission Electorale Indépendante (CEI) par la voie de son Président, le Pasteur Joseph BINGUIMALE, ne permettra pas d’obtenir des résultats électoraux et des institutions à la légitimité incontestable.

Le FODEM, empli des valeurs morales que sont l’équité et la droiture, exhorte, les partis de la majorité présidentielle et de l’opposition, à faire preuve d’humilité, en plaçant, l’intérêt supérieur de la Nation, au-dessus des calculs électoraux.

Le FODEM,  invite, aussi, les Pays partenaires de la République Centrafricaine, à user de leur bienveillante influence auprès du Président François BOZIZE, afin d’aider le Peuple Centrafricain à retrouver le chemin de la Paix, de la Justice et de l’Unité.

Le FODEM, met en garde le Président François BOZIZE, contre tout acte supplémentaire qui se révèlerait contraire à l’Intérêt Supérieur de la Nation, car cela constituerait une menace directe pour la survie des nos Institutions.

Le FODEM demande enfin, au Président (sortant), François BOZIZE, de dire la vérité quant au sort qu’il a réservé à son Président Fondateur, le Pharmacien Colonel Charles MASSI et de considérer le Conseil Exécutif comme l’ultime solution permettant de sauver la Paix et la Cohésion Nationale.

Il rappelle, au Président (sortant) François BOZIZE, ses obligations envers le Peuple Centrafricain, conformément à l’article 25 de la constitution, à savoir : « JE JURE DEVANT DIEU ET DEVANT LA NATION D’OBSERVER SCRUPULEUSEMENT LA CONSTITUTION, DE GARANTIR L’INDEPENDANCE ET LA PERENNITE DE LA REPUBLIQUE, DE SAUVEGARDER L’INTEGRITE DU TERRITOIRE, DE PRESERVER LA PAIX, DE CONSOLIDER L’UNITE NATIONALE, D’ASSURER LE BIEN–ETRE DU PEUPLE CENTRAFRICAIN, DE REMPLIR CONSCIENCIEUSEMENT LES DEVOIRS DE  MA CHARGE SANS AUCUNE CONSIDERATION D’ORDRE ETHNIQUE, REGIONAL OU CONFESSIONNEL, DE NE JAMAIS EXERCER LES POUVOIRS QUI ME SONT DEVOLUS PAR LA CONSTITUTION A DES FINS PERSONNELLES ET DE N’ETRE GUIDE EN TOUT QUE PAR L’INTERET NATIONAL ET LA DIGNITE DU PEUPLE CENTRAFRICAIN ».

Le FODEM rappelle au Président (sortant), François BOZIZE, " qu'être le Garant de la Constitution, c'est être le premier à la Respecter ".

Fait à Paris, le 22 juin 2010


Saturnin NDOMBY

Président du FODEM

www.fodem.org – contact@fodem.org

Tél : 06 09 12 95 50 – satndomby@hotmail.com

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Politique
23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 23:17

 

 

Bevarrah LALA

 

 

SI BOZIZÉ CONTINUE À RESTER, IL RISQUE DE SE FAIRE LAPIDER OU CAILLASSER PAR SES COMPATRIOTES UN JOUR...

                                                                      

De nos traditions centrafricaines, quand on n'aime pas quelqu'un (homme public) notoirement connu (pour je ne sais quoi? démagogie peut-être, tel que le cas de Bozizé actuellement), en général sur son passage dans une localité, tout le long de son parcours, les gens lui crient dessus; ils le lapident avec des cailloux, caillasses, etc... Le pauvre GUÊMON, connu à l'échelle nationale, en avait souffert dans sa vie avant de mourir. La preuve éclatante qui illustre et étaie mes propos ici est le cas de la guerre de « aux cailloux » contre les autorités despotiques et sanguinaires à Bangui à l'époque de l'Empereur BOKASSA 1er dont le général BOZIZÉ fut lui-même l'une des victimes dans ses patrouilles de recherche des élèves et étudiants à capturer pour les mettre en prison.

 

L'amendement de la constitution centrafricaine qui confère illégalement à BOZIZÉ le plein pouvoir post-mandat, les prérogatives de Président de la République et Chef de l 'État sans suffrage universel, n'est pas du gré de la majorité des centrafricains !!! Mais beaucoup n'ont pas le courage de le manifester ouvertement.

 

Dans l'histoire politique de la R.C.A., il y -a eu un cas de figure en 1959. A la mort tragique du Président Barthélémy BOGANDA, l'Assemblée  Nationale avait pris un texte en faveur du Président David DACKO et l'avait fait voter en son sein à 99,99% de voix  parlementaires à majorité écrasante comme celle de BOZIZÉ aujourd'hui. Mais dans la mesure où ce vote n'était pas issu du suffrage universel, la Préfecture de l'OUHAM l'avait rejeté. Lors d'une visite à BOSSANGOA, des pancartes avec des écriteaux hostiles « non au Président David DACKO! » jonchaient la route et à la descente du Président DACKO à la Préfecture  pour saluer les officiels; en tendant la main, la Présidente de l'Association des femmes de BOSSANGOA, Mme TISSÉRÉ avait giflé le Président  DACKO. Bref, c'est dire que : une simple majorité de chambre parlementaire consentie à la sauvette que BOZIZÉ se prévaut dans son  discours de fin de mandat, le 11 juin 2010( avec une adresse indigne d'un Chef de l'État en arguant: « CENTRAFRICAINE, CENTRAFRICAIN, MES BIENS CHERS COMPATRIOTES... » n'engage pas la majorité des Centrafricains au sens large du mot.

 

À BOSSANGOA, d'ores et déjà la population murmure un plan de caillassage, de  lapidation du Président BOZIZÉ. Oui, ça vous semble bizarre mon propos ! Mais c'est comme ça ! Il n'est pas aimé dans la région pour deux choses, sa méchanceté et pour avoir livré la population aux BANIYA-MONLINGUÉ, hommes de BEMBA. Arrivé au pouvoir le 15 Mars 2003, BOZIZÉ ne cherche pas réparation, mais plutôt, continue à mettre la population en branle dans l'insécurité totale.

 

Il convient de vous apprendre que, dans les deux premières années du pouvoir de BOZIZÉ où il n'avait pas l'hélicoptère présidentiel, il allait en voiture à son patelin, village NGAGA, situé à une trentaine de kilomètre de BOSSANGOA, sur la route de BENZAMBÉ. Alors généralement, il faisait tout pour quitter BANGUI les après-midi en vue de traverser la ville de BOSSANGOA la nuit, pour éviter tout contact avec la population. Sur son parcours, dès qu'il s'approche de la ville,  il fait éteindre (intime l'ordre à l'ENERCA de BOSSANGOA) les lampadaires de la ville pour traverser  inaperçu et continuer sa route.

 

Trois ans plus tard, BOZIZÉ avait acheté des immeubles de l'établissement commercial MOURA & GOUVEIA à BOSSANGOA en plein centre ville, non loin du marché-central, qu'il a transformé en une résidence privée. A cette époque aussi, il avait remis en marche l'hélicoptère présidentiel qui était en panne à son arrivée au pouvoir en 2003; dorénavant les déplacements de BOZIZÉ à l'intérieur du pays se font en hélicoptère. Ainsi quant il arrive à BOSSANGOA, pose son hélicoptère dans sa cour résidentielle et n'a pas de contact avec la population sauf avec les officiels, le Maire, le Préfet et Mme la sous- Préfète, sa maîtresse (voir l'histoire du Ministre GONDA avec BOZIZÉ aux élections de 2005 à BOSSANGOA ) de compagnie. Habituellement quant BOZIZÉ quitte BOSSANGOA pour partir, ses salutations à la population consistent à faire  des tours de la ville en hélicoptère et face à l'afflux des regards de ses compatriotes émerveillés par l'hélicoptère qui tourne sur leurs têtes, BOZIZÉ balance en guise de salutations quelques billets de banque de 500 francs et de 1000 francs. Des gens se bousculent, se battent entre-eux pour rattraper les billets qui tombent du ciel, créent une lutte sans merci !!! Un jour le Préfet de la localité (je ne veux pas donner le nom ici ), après avoir accompagné BOZIZÉ à l'embarquement de son hélicoptère, avait bien voulu  lui aussi chercher à ramasser les billets. Mais malheureusement, les jeunes ramasseurs les plus rapides l'ont bousculé et il était tombé par terre, visage ensanglanté et lunettes cassées. Voilà sommairement le type de rapport que  BOZIZÉ entretient avec sa région natale.

 

 C'est ainsi que j'ai dit dans mon livre (Centrafrique, mon combat politique, vers une République à la page 134) que : « le pouvoir de BOZIZÉ est maudit d'avance et voué à la médiocrité ; cela le pousse à agir maladroitement. Tenez ! Comme preuve : de tous les Présidents centrafricains, chacun avait derrière lui un fief émanant de sa région natale comme base de soutien inconditionnel. Barthélémy BOGANDA, David DACKO et BOKASSA étaient originaires de la LOBAYE et avaient bénéficié tour à tour, du soutien inconditionnel de la LOBAYE tout entière, avant les autres régions de la RCA. Le Président  André KOLINGBA avait bénéficié du soutien inconditionnel de la BASSE-KOTTO et du M'BOMOU avant de conquérir les autres régions. Quant au Président Ange Félix PATASSÉ, il avait bénéficié du soutien inconditionnel de l'OUHAM et l'OUHAM-PENDÉ. Mais, pour le Général François BOZIZÉ, qui est ressortissant de l'OUHAM, sa propre région natale le rejette. La mal gouvernance de BOZIZÉ et de sa clique enfonce davantage la Centrafrique déjà meurtrie dans l’abîme. Face à une telle situation où BOZIZÉ lui-même est l'organisateur de sa propre réélection, est-il normal d'aller aux élections pour jeter de la poudre aux yeux de la communauté internationale et lui donner un autre mandat pour continuer à enfoncer le pays ? La situation étant ainsi, il est judicieux de mettre en place, consensuellement, une transition avec un gouvernement de concorde nationale, constitué de nouveaux acteurs politiques, qui va pacifier, unifier, et sécuriser le pays avant l'organisation de nouvelles élections libres, transparentes et démocratiques. »

 

La commission électorale de François BOZIZÉ, indépendante des opposants, qui est communément  appelée CEI (commission électorale indépendante), vient de proposer une nouvelle date des élections pour le 24 Octobre 2010. Mais avec le climat qui prévaut actuellement en Centrafrique, cette date paraît chimérique. Depuis que le supermarché (RAYAN) de BOZIZÉ a brûlé avec tous ses  faux bulletins électoraux stockés pour frauder, son avenir politique est compromis. Il ne dort plus, traque avidement les présumés incendiaires de son supermarché RAYAN, déverse sur eux son dévolu avec matraques et crosses dans sa prison Impériale à BOSSEMBÉLÉ. L'Empereur BOKASSA 1er est parti, mais son « Porteur de mallette », le Général François BOZIZÉ continue à faire voir de toutes les couleurs aux Centrafricains.

 

                                                                                 Dr Bévarrah  Lala

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Politique
23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 19:59

 

 

F Bozizé Yangouvonda

 

 

Kabongo, Ai Bangui 23 Juin 2010 Africa Info (Douala)

Ai-Rca — L'envoyé spécial de la commission de l'Union Africaine Fayala Sadock a été reçu le 21 juin en audience au Palais de ma Renaissance par le président de la République François Bozize.

Selon une source proche de la présidence, l'entretien entre le chef de l'Etat centrafricain et ses hôtes a porté essentiellement sur le processus électoral après adoption, par le Commission électorale indépendante (CEI), du nouveau chronogramme. Ils ont aussi débattu, selon la même source, des questions liées au développement et à la sécurité.

«On a écouté le président de la république sur l'évolution de la situation dans le pays. Beaucoup de choses ont été réalisées et on a aussi retenu du président de la République son engagement irréversible vers le progrès et la stabilité» a dit Fayala au sortir de l'audience, ajoutant que, l'Union Africaine souhaite que la RCA soit toujours mieux portant et que la communauté internationale lui apporte son soutien.

«Je tiens à dire que, le président Bozize très ouvert, a fait part de sa volonté ferme d'aller de l'avant. La RCA en a besoin et elle a les moyens de réaliser ses ambitions» a confié l'envoyé spécial de l'UA.

De sources officielles, Fayala Sadock était accompagnée de la représentante spéciale du président de la commission de l'Union Africaine et chef de bureau de liaison de l'Union Africaine à Bangui.

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Politique