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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 21:41

 

 

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Grogne des retraités à Bangui

Radio Ndéké Luka Mercredi, 28 Juillet 2010 13:54

Des centaines de retraités centrafricains ont envahi la cours du service de la perception du trésor public de Centrafrique ce 27 juillet 2010. Ils réclament le versement de leurs arriérés de pensions.

 

Serge OUARASSIO MONKOMESSE, Directeur des dépenses et des budgets annexes et 3ème fondé de pouvoir au trésor public a affirmé qu’à l’issu d’une rencontre avec le premier ministre, le gouvernement ne pourra payer ces retraités qu’à la fin de ce mois au même moment que les fonctionnaires et les étudiants.

 

Selon les retraités,  le gouvernement privilégie  les fonctionnaires et agents de l’Etat encore opérationnels. Ces derniers n’ont plus d’arriérés de salaire pour le régime BOZIZE.

 

Les retraités du secteur public totalisent plusieurs arriérés de pensions : deux trimestres 2008, cinq trimestres 2009, et trois trimestres pour l’année 2010. Mais Le 3ème fondé Serge OUARASSIO MONKOMSSE contredit cette information. Toute fois, il reconnait que l’Etat a des arriérés de pensions.

 

Distribution des dons aux sinistrés à Bangui : des familles mécontentes

Radio Ndéké Luka Jeudi, 29 Juillet 2010 12:43

Les opérations de distribution de dons aux sinistrés des pluies diluviennes de juin 2009 ont repris ce 28 juillet 2010 dans les locaux de la croix rouge centrafricaine de Bangui.

Les 612 familles sinistrées du 2e arrondissement de Bangui devaient recevoir en principe les lots devant leurs permettre de combler leurs pertes.

Certains cas d’irrégularités ont été constatés. Ceci a fait monter la colère de ces sinistrés qui ont manifesté durant toute la journée devant les locaux de la croix rouge.

Selon Blaise LAGUERRE, un des manifestants, certains responsables des opérations ont omis les noms des sinistrés pour ajouté ceux de leurs parents.

Jean Moïse MODESSE, chef du département de gestion des catastrophes de distribution des dons à la croix rouge centrafricaine, déclare que la croix rouge a enregistré plusieurs cas de fraudes et est en train de prendre des dispositions en conséquent. Malgré tout, certaines familles ont reçu leurs lots.

Signalons que les pluies diluviennes des mois de juin et juillet 2010 ont fait 805 familles sinistrées dans le 2e arrondissement de Bangui.

 

Relations Chine-Afrique : les africains ont des potentialités

Radio Ndéké Luka Jeudi, 29 Juillet 2010 12:43

 

Comment profiter des relations bilatérales Chine-Afrique pour développer les Etats africains ? C’est l’objet d’une Conférence-débat animée le 28 juillet 2010 à l’Alliance Française de Bangui par Thierry BANGUI, Consultant Universitaire Essayiste, Centrafricain résident à Marseille en France.

 

Selon le conférencier, les africains ont des potentialités. Les Chinois, eux, ont les capitaux pour les mettre en valeur. Il appartient donc aux dirigeants africains de savoir axer leurs priorités pour profiter des atouts chinois, a-t-il souligné.

 

Il a aussi révélé que les débats ont été menés autour d’un livre qu’il a publié il y a un an aujourd’hui et qui ressort les différents enjeux de cette coopération.

Cette Conférence-débat a réuni des Universitaires, des hommes politiques et tant d’autres hommes et femmes de culture.

 

 

Le DPI, 35% d’exécution des recommandations depuis 2008

Radio Ndéké Luka Jeudi, 29 Juillet 2010 12:42

 

Les travaux de la 6e Session ordinaire du Comité de Suivi des Recommandations du Dialogue Politique Inclusif (DPI) s’achèvent ce 29 juillet 2010 à Bangui.

 

Environ 35%. C’est le taux d’exécution des recommandations issues du Dialogue Politique inclusif de 2008 en République Centrafricaine, cette révélation a été faite par Pascal KOYAMENE, 1er Vice-président du Comité de Suivi de ces Recommandations qui a fait cette révélation ce matin à la presse.

 

Selon lui, deux problèmes majeurs sont à l’origine de la lenteur accusée dans l’exécution des 108 recommandations du DPI. Le 1er est d’ordre financier et le second est dû au fait que le Comité de Suivi ne dispose d’aucun moyen de coercition pour résoudre le problème de manque de volonté politique.

 

En rappel, la 6e Session ordinaire du Comité de Suivi des recommandations du DPI qui s’achève aujourd’hui devra permettre aux membres de l’institution de se pencher sur les recommandations en cours d’exécution et celles non encore exécutées et planifier des séances de sensibilisation à l’intérieur du pays, sur leurs activités, le DDR (Désarmement Démobilisation et Réinsertion), et les élections.

 

 

 

NDLR : C'est un véritable scandale et une véritable honte nationale que seulement 35 % des recommandations du DPI aient été exécutées. C'est l'exact reflet du manque de volonté politique de Bozizé et son incapable gouvernement d'incompétents car certaines de ces recommandations nécessitent de l'argent pour être mises en oeuvre.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Nation
29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 00:58

 

 

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Affaire Charles Massi : Deux plaintes enregistrées

Selon des sources proches du pouvoir judiciaire de la France et du pouvoir judiciaire à la Haye, deux plaintes sont enregistrées suite à la disparition tragique en janvier 2010 de l'ancien ministre Charles Massi. L'ensemble des enquêtes se poursuit dans la plus grande sérénité avec de nombreuses pièces à conviction.

Malgré la confiscation du pouvoir, en mai 2010, le général président François Bozizé devrait se retrouver dans une position très inconfortable dans les prochaines semaines.

De plus, une quinzaine de disparitions sont à ce jour restées sans réponse malgré la demande pressente de Ban Ki moon, secrétaire général de l'ONU.

Isabelle Chanel

Source : Centrafrique Le Défi 

 

L’assassinat de Massi en justice à Paris

La famille de Charles Massi va déposer plainte contre X suite à la disparition de l'ex-opposant centrafricain.

Tout en préparant sa campagne présidentielle, François Bozizé pourra prendre connaissance de deux plaintes, l’une en France, l’autre à La Haye, devant la Cour pénale internationale (CPI), que les conseils de la famille de Charles Massi devraient déposer la semaine prochaine contre X pour torture, traitements inhumains et meurtre.

Maîtres François Gibault et Jean-Charles Tchikaya entendent ainsi mettre Bangui sous pression afin de faire la lumière sur la disparition de l’opposant, le 30 décembre 2009.

 Ancien collaborateur et ministre d'Etat de François Bozizé, Charles Massi était passé dans l'opposition armée avant d’être arrêté par la garde rapprochée d’Idriss Déby et, sans doute, livré à l’actuel occupant du palais de la Renaissance, à Bangui (LC nº581). Il serait décédé à la prison de Bossembélé des suites des tortures infligées par des éléments de la Garde présidentielle centrafricaine (GP). Les preuves recueillies et compilées par les avocats seraient "accablantes". Plusieurs "autorités ministérielles" et des militaires auraient témoigné.

Les propos d’un proche de Francis Bozizé, ministre délégué à la présidence chargé de la défense et fils du chef de l'Etat, auraient également été consignés par un huissier en France, où il s’est réfugié. Reste à voir de près tous ces éléments…

La famille de Charles Massi est représentée par son beau fils, Eric Neris-Massi, fils de Denise Neris-Massi, seconde épouse de l'homme politique qui décèdera trois mois après la mort de son mari. Ce consultant de 38 ans, bien sous tous rapports, se revendique à la fois comme l’héritier et le représentant politique de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), rébellion qui a avancé sur Birao, le 19 juillet. La procédure des deux avocats devait être enclenchée plus tôt.

Mais ils ont dû l’actualiser par rapport au texte sur la compétence extraterritoriale des juges sur des étrangers auteurs de crimes, adopté le 13 juillet par l’Assemblée nationale française. Me Jacques Vergès a été approché sur le dossier Massi mais il a décliné. Il défend actuellement François Bozizé dans le différend qui l’oppose à l’Américain Jack Grynberg (LC nº586).

Source : Lettre du Continent n° 593 du 29 juillet 2010

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 00:54

 

 

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Radio Ndéké Luka Mercredi, 28 Juillet 2010 13:56

Les travaux du site de construction de la cimenterie de Bimbo au Sud de Bangui dans la Préfecture de l’Ombella Mpoko ont repris ce 28 juillet 2010 après avoir été brièvement suspendus le 27 juillet.

Les occupants des terres qui ont été délogés par le gouvernement Centrafricain ne sont toujours pas dédommagés. Ce sont ces occupants qui ont  protesté contre le démarrage des travaux de cette industrie.

Ce mouvement de mécontentement a bloqué toute activité sur le site.

Selon un responsable du chantier, c’est à l’issue d’une entente avec le conseiller du président de la république en matière de ce projet que tout était rentré dans l’ordre. Toute fois, ces occupants sont toujours dans l’attente d’une suite favorable.

Rappelant que le projet de construction de l’usine de la cimenterie Centrafricaine initié par le gouvernement est en train d’être réalisé par une société indienne de cimenterie.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Economie
29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 00:23

 

 

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Ai-Rca Africa Info - 28 Juillet 2010 (Bangui) - Le Directeur Afrique de la société ETELSAT Thierry Lequime a été reçu en audience le 27 juillet par le Ministre de la Communication, Fidèle Gouandjika. C'était en présence des deux directeurs généraux et de la Radio et de la télévision centrafricaine (Tvca) David Gbanga et Michel Ouambeti, respectivement.

Selon une source proche du département de la communication, le but de cette rencontre était de proposer au ministre en charge de la communication une visibilité plus étendue de la télévision centrafricaine. C'est-à-dire plus reçue non seulement à Bangui mais dans tout le pays via une couverture satellitaire. .

«Parce que ce sera une couverture par satellite, la diffusion des programmes ne se limitera plus seulement au pays mais couvrira toute l'Afrique sub-saharienne» a confié M Lequime au sortir de l'audience, expliquant qu'à l'aide d'une petite parabole de moins d'un mètre, même les régions les plus reculées et de forêts seront couvertes.

Pour lui, si le projet est retenu par le gouvernement centrafricain, il y aura un travail préliminaire qui va durer au maximum trois mois pour qu'il démarre effectivement le 1er janvier 2011. Et de préciser que le coût annuel est de 15 millions de francs CFA soit 21 500 euros par an

«Techniquement, on monte une station d'émission à Bangui et la mise des programmes et de Radio et de télé sur satellite durera une demi-journée et pour installer une station d'émission sur le satellite celle va prendre trois mois et ensuit e on envoie le signal sur notre plate forme qui se trouve en France et on mélange le signal et on le renvoi en format DTH de façon a être reçu par des petites paraboles pour l'ensemble de l'Afrique Sub-saharienne» a expliqué M Lequime

Selon lui, ETELSAT travaille en partenariat avec TELSAT et la société METRACOM qui fournit les installations dont le cout total s'élèverait à environ 75000 euros soit environ 50 millions de francs CFA.

«Nous avons préconisé signer un contrat de trois ans avec la société ETELSAT si et seulement si le dossier que j'ai envoyé au conseil des ministres est approuvé et les trois ans seront pour nous une période test» a déclaré le Ministre Gouandjika.

Pour le membre du gouvernement, le coté bénéfique est que, au lieu que chaque famille centrafricaine débourse 30 000 FCFA pour un abonnement mensuel chez Canal Horizon pour avoir les différentes chaines internationale, avec ETELSAT juste une parabole et un décodeur suffisent pour que cette famille ait des chaines étrangères à sa portée

ETELSAT est l'un des principaux opérateurs mondial de satellite qui couvre tout le globe grâce à une pléiade d'une trentaine de satellites que dispose cette société dont huit pour l'Afrique, a appris l'agence Ai

Kabongo

 

NDLR : Cela vaut-il la peine de claquer autant de fric pour la diffusion sur toute l'étendue du territoire par satellite de programmes insipides de la radio et télévision nationales faisant exclusivement la propagande du dépeceur et hors la loi qui s'appelle François Bozizé, telle est la question. Subsidiairement, il serait intéressant de connaître le montant des dessous de table et autre bakchich que touchera le fameux ministre et combien filera-t-il à son patron.   

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Médias
29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 00:20

 

 

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L'Union européenne souhaite informer tous les Centrafricains et Centrafricaines ainsi que toutes les parties prenantes au processus électoral que, contrairement aux messages et critiques qui om été rapportés dans les médias à l'encontre de la Communauté internationale et en particulier de l'Union européenne, les partenaires internationaux sont toujours attachés au bon déroulement des élections  en République centrafricaine.

L'Union européenne depuis le début, a marqué sa volonté d'accompagner le gouvernement ainsi que toutes les parties prenantes, sans exclusive pour la réalisation d'élections libres, transparentes et crédibles.

A cet effet, 1'Union européenne s'est engagée à financer les élections de 2010 à hauteur de 6,5 millions d'EURO soit près de 4,3 milliards de francs CFA. Les fonds sont prêts à être décaissés.

Comme tous les Centrafricains et Centrafricaines, nous attendons dès lors qu'un accord politique global et consensuel intervienne entre toutes les parties prenantes sur un chronogramme et ses modalités techniques de mise en œuvre ct que celui-ci trouve sa légalité et sa légitimité dans un Décret Présidentiel convoquant le corps électoral, conformément à l'ART 54 du Code électoral. Ce Décret et le chronogramme y afférent constituent l'engagement ferme et irrévocable de toutes les parties de mener à bien des élections libres, transparentes et crédibles. C'est ce que nous souhaitons toutes et tous.

Il est dès lors de la responsabilité première de la Commission Electorale Indépendante (CEI) de finaliser le plus rapidement possible ce chronogramme er d'aboutir à un consensus politique global, que sanctionnera la décision présidentielle de convoquer le corps électoral.

Dans ces conditions, et si le gouvernement en faisait la demande, l'Union européenne pourrait alors envisager favorablement d'augmenter sa contribution au financement des élections en la portant à environ 9.5 millions d'EURO soit près de 6.2 milliards de francs CFA.

Ainsi, contrairement à ce qui se dit ou s'écrit, l'Union européenne et ses Etats membres assument leur part de responsabilité dans le bon déroulement des élections.

 

NDLR : Ce communiqué vient couper court à toutes les spéculations, fausses accusations et autres procès d’intention injustifiés de Bozizé et sa clique contre la communauté internationale en particulier l’Union européenne. On ne voit plus quel prétexte ils vont encore avancer pour continuer à renvoyer aux calendes grecques les élections en Centrafrique puisque l’argent du financement des élections est bien là à Bangui. Cerise sur le gâteau, il est même possible que l’UE puisse augmenter le montant de l’enveloppe, il suffit seulement que le gouvernement centrafricain justifie sa demande.   

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 13:47

 

 

URNE EN BOIS

 

 

AFP | 28.07.10 | 13h53

L'Union européenne s'est dite prête mercredi à donner entre 6,5 et 9,5 millions d'euros à la Centrafrique pour les élections présidentielle et législatives mais demande à la commission électorale d'agir "rapidement" pour la tenue des scrutins. "L'Union Européenne s'est engagée à financer les élections de 2010 à hauteur de 6,5 millions d'euros soit près de 4,3 milliards FCFA. Les fonds sont prêts à être décaissés", selon un communiqué.

"Comme tous les Centrafricains et Centrafricaines, nous attendons dès lors qu'un accord politique global et consensuel intervienne entre toutes les parties prenantes sur un chronogramme et ses modalités techniques de mise en oeuvre, et que celui-ci trouve sa légalité et sa légitimité dans un décret présidentiel convoquant le corps électoral", poursuit le communiqué.

La Centrafrique doit organiser des élections présidentielle et législatives qui ont été repoussées deux fois cette année. Mi-juin, la CEI a proposé de les fixer au 24 octobre. Cette nouvelle date n'a pas encore été validée par décret présidentiel. "Ce décret et le chronogramme y afférent constituent l'engagement ferme et irrévocable de toutes les parties de mener à bien des élections libres, transparentes et crédibles. C'est ce que nous souhaitons toutes et tous", ajoute le communiqué.

"Il est dès lors de la responsabilité première de la Commission électorale indépendante (CEI) de finaliser le plus rapidement possible ce chronogramme et d'aboutir à un consensus politique global, que sanctionnera la décision présidentielle de convoquer le corps électoral", souligne le communiqué. L'UE propose d'augmenter à 9,5 millions d'euros sa contribution "si le gouvernement en faisait la demande" et s'il y a un consensus national.

L'UE fait remarquer que ce communiqué fait suite "aux messages et critiques rapportés dans les médias à l'encontre de la Communauté internationale et en particulier de l'Union Européenne" quant au financement de ces élections.

 

NDLR : Voilà qui a le mérité de la clarté. Bozizé a toujours cherché jusqu'ici à se cacher derrière son petit doigt en voulant tout mettre sur le dos de l'opposition et de la communauté internationale. Les règles de décaissement de l'UE sont claires et ne peuvent s'accommoder des pratiques prédatrices de mauvais aloi du régime de Bozizé en cours à Bangui. Ces méthodes très peu orthodoxes se sont retrouvées dans une certaine mesure à la CEI. L'argent de l'UE destiné au financement des élections en Centrafrique ne doit en aucun cas servir à financer le train de vie époustouflant et dispendieux du vrai faux pasteur Binguimalé et ses complices.  

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 01:58

 

 

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Le dépeceur ici avec Sylvain Ndoutingaï

 

 

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      Jen Francis, l'autre Bozizé                                    Monique Bozizé ici avec Carla Bruni Sarkozy

 

 

Une enquête en exclusivité de Centrafrique-Presse

Le mécanisme de pillage des ressources de l’économie centrafricaine par la galaxie BOZIZE (c’est-à-dire François BOZIZE lui-même, sa femme Monique BOZIZE,  sa maîtresse préférée Renée Madeleine BAFATORO, Francis BOZIZE, alias  « l’autre BOZIZE » et héritier désigné du pouvoir, l’indéboulonnable Sylvain NDOUTINGAI le « chef percepteur » et caissier privé, et divers autres prédateurs du clan) s’est perfectionnée au fil des ans.

Mme Monique BOZIZE et sa rivale Renée Madeleine BAFATORO, ont trouvé un moyen imparable pour s’enrichir. Elles ont créé des ONG prétendument consacrées au développement social : « Fondation Femme, Enfant, Solidarité » est par exemple le nom de la Fondation de Mme Monique BOZIZE, tandis que sa rivale Renée BAFATORO est également la présidente d’une autre.                                      .

En réalité ces deux ONG se sont spécialisées dans l’importation du sucre, de la farine, du riz, de l’huile et d’autres denrées de première nécessité sans acquitter de droits de douane. Et pour cause, BOZIZE leur a fait établir par le Ministre des Finances une décision d’exonération de tous droits de douanes à l’importation. Là où le bât blesse est que les produits importés sous ce régime de franchise douanière par ces deux « premières dames » sont intégralement remis à la vente sur le marché centrafricain. Le manque à gagner pour l’Etat se chiffre mensuellement à plusieurs centaines de millions de francs CFA, et symétriquement les gains mensuels pour nos deux bonnes dames se chiffrent également à plusieurs centaines de millions de francs CFA. Ces « ONG » ne sont que des officines d’enrichissement illicite aux dépens du Trésor Public, au vu et au su de tous !

Comme si cela ne suffisait pas, l’ancien mercenaire du Biafra Armand IANARELLI,  devenu le super DG des douanes centrafricaines, à la tête de sa structure privée de douanes baptisée Société de Détection des Importations Frauduleuses (SODIF) qui a signé un protocole d’accord secret avec l’Etat centrafricain, pour n’en faire qu’à sa tête sous la protection de François BOZIZE dont il se prévaut de l’amitié, reverse régulièrement à Mme Monique BOZIZE, les quantités de sucre, de farine et d’huile saisies que celle-ci s’empresse d’écouler pour son propre compte et à plein tarif sur le marché national.

Cerise sur le gâteau, les chefs d’entreprise sont activement et souvent sollicités pour faire des dons en espèces sonnantes et trébuchantes, comme cette société de téléphonie mobile dont nous taisons exprès le nom, qui s’est récemment délestée de quelques millions pour l’ONG de Mme Monique BOZIZE.

Quant à Francis BOZIZE le fils héritier, ex-caporal-chef en Bosnie devenu Colonel par la seule volonté de son père, s’est spécialisé dans la prédation des fonds destinés à l’armée. Tel père, tel fils, Bébé BOZ a déjà une brochette de maîtresses à qui il a refilé tous les marchés de l’armée. Elles sont devenues pour son compte, les fournisseurs exclusifs de manioc, de viande, de savon, d’huile, etc... à l’armée. Tous les anciens fournisseurs des Faca ont été purement et simplement mis à l’écart au profit des « femmes de main » du fiston national Francis BOZIZE, notre Kim-Jeung-Il national. Le marché des uniformes et des chaussures est réservé en exclusivité à Francis lui-même, qui passe les commandes comme Ministre délégué des armées, ordonne la dépense comme administrateur principal de crédit des armées, et perçoit l’argent décaissé par l’intendance comme commerçant. Et la boucle est bouclée.

Sylvain NDOUTINGAI, c’est l’hyène du pays. Il sent l’odeur de l’argent à plusieurs kilomètres de distance, comme l’hyène sent la charogne de loin. Absolument tous les intervenants du secteur minier, ainsi que tous les demandeurs de permis miniers, doivent au préalable  lui payer une dîme sinon…pas d’autorisation de travailler. Il est la pompe à finances du clan et agit sous la protection exclusive de François BOZIZE à qui il rend compte des recettes engrangées.

De Beers, Axmin, Areva, Lobaye Gold, Primo, Badica, Diamond Distributor Centrafrique, et on en passe et des meilleurs, tous sont passés à la caisse privée de Sylvain NDOUTINGAI. La règle est simple : « vous me payez, vous travaillez ; vous ne me payez pas, vous partez ». Les diamantaires en savent quelque chose. L’argent volé aux entrepreneurs est mis en sécurité en Afrique de l’Ouest (Burkina et Bénin où BOZIZE et NDOUTINGAI ont construit et acheté des immeubles) et en Asie du  Sud-Est.

Les autres membres du clan (Socrate BOZIZE, Franklin BOZIZE, Teddy BOZIZE, Kévin BOZIZE, Papy BOZIZE, Djodjo BOZIZE, le délinquant expulsé de France, Giscard BOZIZE etc.) sont spécialisés dans le harcèlement des opérateurs économiques. Tous ont reçu plusieurs fois la visite de ces enfants BOZIZE qui sollicitent constamment de l’argent pour leurs divers besoins personnels. Les chefs d’entreprise qui refusent de leur donner de l’argent reçoivent en retour plusieurs contrôles fiscaux et toutes sortes de menaces.

Résultats : Plusieurs chefs d’entreprise installées à Bangui sont obligés de passer le plus clair de leur temps hors du pays. L’un d’eux a eu le courage de nous déclarer sous couvert d’anonymat : « Il faut être fou pour investir actuellement en Centrafrique ».

En conséquence de cette situation, les Centrafricains attendront longtemps pour voir des investisseurs sérieux venir dans leur pays. « Le poisson commence toujours à pourrir par sa tête », dit-on ! C’est ce qui arrivé à ce pays. 

Une seule solution : BOZIZE DOIT PARTIR !

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 01:07

 

 

Chefs d'Etat UA

 

Par Jean-Karim Fall

 

Le 15e sommet de l'Union africaine, qui s’achève ce mardi 27 juillet à Kampala, la capitale ougandaise, a été hier le théâtre de quelques passes d’armes musclées à propos du projet des Etats-Unis d’Afrique. Spectateur contrarié des échanges : le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, qui tente depuis le début du sommet de reprendre la main sur les destinées du continent.

Visiblement dépité par la tournure des débats, le colonel Kadhafi a quitté la séance plénière lundi après-midi. Il n’est pas allé bien loin. Il s’est installé sur les pelouses d’un jardin attenant. Protégé par une escouade de gardes du corps, il a reçu en audience plusieurs chefs d’Etat qui sortaient de la plénière pour s’entretenir avec lui.

A l’intérieur du bâtiment, les premières passes d’armes ont eu lieu. La première a opposé le président tchadien Idriss Déby au Premier ministre éthiopien Meles Zenawi. Au nom de la Cen-Sad (la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens), Idriss Déby a regretté que les décisions prises par les chefs d’Etat eux-mêmes, au cours des cinq dernières années, n’avancent pas et pire, se traduisent par des mesures cosmétiques. Il a lancé un avertissement à peine voilé : « Si les décisions prises ne sont pas mises en œuvre, les vingt-neuf pays de la Cen-Sad se verront dans l’obligation de les appliquer ».

La réplique est venue de l’Ethiopie, le Premier ministre Meles Zenawi a pris la parole pour faire remarquer au président tchadien qu’il était hors sujet et qu’il devait respecter l’ordre du jour.

Ce débat entre partisans et adversaires des Etats-Unis d’Afrique s’est achevé dans la soirée. Il devait reprendre dans la matinée. « Ca va fumer », a pronostiqué un ministre sous couvert de l’anonymat.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 00:58

 

 

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BANGUI 27/07/2010 15h19  - Déjà reportées trois fois, les élections présidentielle et législatives prévues le 24 octobre en République centrafricaine pourraient connaitre un nouveau délai en raison de difficultés de financement, a annoncé mardi la commission électorale.

Fixé à l'origine en avril, le scrutin a été reporté plusieurs fois pour cause de financement, d'établissement des listes électorales et de désarmement des rebelles.

«Ce qui reporte la décision finale pour ces élections, c'est que l'Union européenne demande la confirmation d'une date avant de nous fournir une assistance financière», a déclaré le président la commission, Joseph Binguimale.

«Nous avons besoin de sept milliards de francs CFA», a-t-il ajouté, en expliquant que les organisateurs du scrutin avaient besoin de cette somme avant la fixation d'une date.

Pour l'ambassadeur de l'UE en Centrafrique, Guy Samzun, le pays risque de connaître des reports à répétition semblables à ceux rencontrés en Côte d'Ivoire, où l'élection présidentielle n'a cessé d'être reportée depuis 2005.

«Les Centrafricains doivent éviter dans ce processus électoral l'approche ivoirienne, car cela diviserait le pays si un calendrier largement accepté n'était pas respecté», a-t-il dit à Reuters.

Les principaux adversaires du président François Bozizé, qui craignent des fraudes lors du scrutin, se sont regroupés au sein d'une coalition baptisée les «Collectif des Forces pour le changement» et ont appelé à la mise en place de profondes réformes avant la tenue de l'élection.

Bozizé, arrivé au pouvoir en 2003 par un coup de force, a remporté la dernière présidentielle en 2005.

La République centrafricaine, dont le sous-sol est riche en or, en diamants et en uranium, reste néanmoins dans un état de grande pauvreté.

Le pays, l'un des plus isolés d'Afrique, fait face à plusieurs rébellions intérieures et a en outre été entraîné dans des conflits régionaux où étaient impliqués le Soudan, le Tchad et la République démocratique du Congo (RDC).

Environ 200 000 civils vivent aujourd'hui dans la brousse pour éviter les zones de conflit.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 00:48

 

 

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Radio Ndéké Luka Mardi, 27 Juillet 2010 14:06

 

Les travaux de la 6e Session ordinaire du Comité de Suivi des Recommandations du Dialogue Politique Inclusif s’ouvrent 27 juillet 2010 à l’Assemblée Nationale à Bangui.

 

 Une opportunité pour les Membres de l’institution de passer en revue les réalisations de ce Comité, mais aussi, de relever les faiblesses en vue de les corriger. Trois commissions thématiques ont été mises en place pour réfléchir sur les 108 recommandations  adoptées au sortir du DPI.

 

 Selon le Président du Comité de suivi des actes du DPI, Henry MAÏDOU, ces recommandations sont dans leur grande majorité exécutées ou en voie de l’être.

C’est le cas de la 1ère Commission « Politique et Bonne Gouvernance » où seulement  quelques unes  des recommandations ont été exécutées, notamment la mise en place d’un Gouvernement de large ouverture, la relecture du Code électoral et la création de la Commission électorale indépendante.

Au niveau de la 2e Commission thématique « Sécurité et Groupes armés », des avancées remarquables ont été enregistrées. Mais le Président du Comité déplore la persistance de l’insécurité dans la région du Sud-est, perpétrée par la rébellion ougandaise de la LRA, occasionnant une crise humanitaire dans la région.

En fin, sur la dernière Commission « Développement Economique et Social », le Président MAÏDOU déclare que l’exécution des recommandations progresse avec une certaine lenteur parce que les secteurs concernés nécessitent davantage de temps et de moyens.

 

 

NDLR : Bozizé se fout pas mal de tout cela. À l’issue du Dialogue Politique Inclusif (DPI), il a été expressément recommandé au président de la République de mettre en place un  gouvernement de consensus comprenant toutes les entités parties prenantes ce Dialogue.  

Malheureusement, Bozizé a  tout simplement refusé d’appliquer cette mesure fondamentale. Il a préféré reconduire son Premier ministre Touadéra en mettant en place un gouvernement de campagne électorale resserré autour de ses parents, ses fidèles, et quelques cadres cooptés et débauchés ici et là.

L’opposition démocratique n’est pas représentée dans ce gouvernement où justes quelques strapontins ont été octroyés à certains politico-militaires et à quelques personnes ne représentant qu’elles-mêmes, afin d’accréditer l’idée selon laquelle un gouvernement de large ouverture aurait bel et bien été mis en place conformément aux recommandations du Dialogue Politique Inclusif. Personne n’a été dupe de cette supercherie bozizéenne.

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique