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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 19:28

 

 

Saragba F

 

De report d’élections en report d’élections, la république centrafricaine continue toujours sa dangereuse progression dans une sorte de rengaine monotone.

Voilà que depuis le 11 juin 2010, la Centrafrique pieds et mains liés, est offerte comme un jouet aux seuls caprices d’un président illégitime et incompétent dont le mandat a été prorogé d’une manière illégale afin de préserver la paix, rien que la paix croyait-on. Hélas ! Si le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument pour ne pas paraphraser le philosophe et historien Emerich Acton. En prorogeant sans condition le mandat du général-président malgré le verrouillage de la constitution, les parlementaires et les membres du conseil constitutionnel ont donné un blanc seing à celui-ci. Le résultat ne s’est pas fait attendre et se traduit aussitôt par les mêmes maux dont souffraient déjà le régime « légal ».

A présent, les mêmes rênes du pouvoir sont convoitées par une classe politique de l’opposition démocratique qui se caractérise par un attentisme affligeant, un minimaliste déroutant et réagit si toutefois elle réagit d’une manière atone. Une classe politique de l’opposition démocratique dont certains leaders par leur discours semblent déjà être de connivence avec le régime en place. A se douter de la sincérité de leur engagement. Finalement, la Centrafrique n’est-elle pas victime de l’apathie politique du régime et de certains leaders de l’opposition  qui essaient de jouer solo ? Autrement dit, ce manque de créativité politique n’est-il pas dû à une inculture politique manifeste ? Ne dévoile t-il pas  au grand jour une absence de véritables projets politiques positifs et globaux pour la Centrafrique?

Alors que la majorité de nos compatriotes, toute classe politique confondue  y compris certains membres du parti au pouvoir , la communauté internationale avec l’union européenne en tête s’attendaient à un accord politique global qui résulterait d’un consensus afin de donner une aura de légitimité et de légalité au processus électoral, le général président a cru bon, dicté en cela par ses vieux démons de la mal gouvernance de prendre un décret unilatéral et inattendu. Une fois de plus, le général président a fait preuve d’un autoritarisme méprisant à l’endroit de toute l’opposition démocratique, du peuple centrafricain tout entier qui n’aspire qu’à vivre en paix et de nos partenaires internationaux fatigués par nos incohérences à un moment qui ne s’y prêtait pas. Au moment où nos compatriotes commençaient à croire en une solution apaisée, résultante d’un consensus qui viendrait sceller définitivement un accord politique salvateur, d’autant plus que  l’union européenne est prête à débourser gracieusement entre 6 et 9 000 000 d’euros. A quoi joue donc le général-président ? Aurait-il peur d’une élection juste et transparente ?  Veut-il réellement organiser ses élections ?

Par ailleurs, la réaction tantôt timorée ou confuse d’une opposition démocratique face à ce qui est convenu désormais d’appeler une provocation de la part du général-président  interpelle notre conscience de citoyens. Que vaut finalement cette opposition démocratique ? A-t-elle vraiment la volonté et les capacités de s’ériger en une force alternative au régime irresponsable et provocateur du général-président ?

En l’état actuel des choses, nombreux sont nos compatriotes qui pensent de plus en plus que ni le régime en place, ni l’opposition démocratique n’incarne les attentes du peuple centrafricain.

 

Franck SARAGBA

« De l’esprit Fini Kodé »

 

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2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 18:27

 

 

Carte-Centrafrique-Generale-

 

Ai- Bangui Rca-2 août 2010 -  L’Ecole Nationale de la Police, sise PK 10 Route de Damara, a servi de cadre ce jour au lancement des activités du stage en « déontologie et éthique professionnelle » à destination de 15 fonctionnaires de la police nationale Centrafricaine.

Cette session de formation, qui va durer  12 jours, est organisée par la Security Institutions Units  du Bureau Intégré des Nations Unies en Centrafrique (Binuca) en partenariat avec le Ministère de la sécurité nationale et de l’ordre public.

Le but de ce stage est de  rendre plus performantes les actions de la Police en vue d’améliorer ses relations avec la population qui passe par l’instauration  d’un climat de confiance.

Ce stage vise également, selon un encadreur,   à mettre fin aux  incompréhensions, aux  heurts et aux confrontations afin de mieux rentabiliser les actions des services de la police et de défense.

« Je voudrais vous exhorter à suivre avec beaucoup d’assiduité et beaucoup d’intérêt les enseignements. Ce  stage est  d’autant plus important qu’aujourd’hui, les hommes de loi sont sur la sellette » a déclaré Moussa Samogo du Binuca, ajoutant que  le moindre comportement des policiers est interprété et extrapolé et cela rejailli sur l’image de toute la corporation.

« Rien ne sert comme on dit chez-nous de quitter le tam-tam et aller battre son ventre ailleurs. Il ne s’agit pas de venir suivre le stage. Vous êtes des échantillons représentatifs de la Police Nationale, des formateurs relais. Posez toutes les questions possibles pour votre édification » a conclu M Samogo.

« Quant on parle de l’Etat de droit,  son corolaire est la police. Car, c’est elle qui veille sur les applications des lois et les règlements » a fait savoir le Commissaire divisionnaire, Célestin Loutomou, directeur de l’Ecole Nationale de la Police, joint au téléphone par l’Agence A.i

Pour lui, si la police connait son métier et qu’elle le fait dans le respect des règles de l’art, la population sera satisfaite.

«  C’est pourquoi,  nous avons parmi les participants les 8 commissaires d’arrondissement de Bangui. Ceux-ci vont organiser dans leur lieu de travail une séance de restitution en vue de la vulgarisation des connaissances acquises ici » a-t-il expliqué.

Selon les organisateurs, les 15 participants à cet atelier  seront encadrés par trois instructeurs formés  par le commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle Abdoul Diouf.

Kabongo, Ai Bangui

 

NDLR : La police centrafricaine a beau faire, le hors la loi Bozizé n’a nullement confiance aux policiers centrafricains dont il ordonne semaine après semaine qu’ils soient chassés des différents services de l’Etat car il les soupçonne et accuse de refiler des informations à l’opposition

 

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2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 18:13

 

 

carte admin RCA

 

La Centrafrique reporte les fêtes de son cinquantenaire d’août à décembre

 

BANGUI 2 août 2010 (AFP) — La Centrafrique a repoussé la célébration du cinquantenaire de son indépendance le 13 août 1960 au 1er décembre, anniversaire de la proclamation de la République en 1958, a annoncé lundi à la radio nationale le porte-parole du gouvernement Fidèle Ngouandjika.

"Le président de la République a décidé que la célébration du cinquantenaire de l'indépendance de notre pays le 13 août soit repoussée et couplée avec la proclamation de la République centrafricaine, ancienne Oubangui Chari, le 1er décembre 2010", a déclaré le porte-parole.

"Toutefois, il y aura des offices religieux à l'occasion du 13 août et les ministres résidents se rendront dans leur circonscription respective pour la célébration de cette fête. Des émissions seront organisées dans les médias d'Etat afin de rappeler au public le combat mené par le président fondateur Barthélemy Boganda pour faire de l'Oubangui Chari, la République centrafricaine", a précisé M. Ngouandjika.

Pour ce cinquantenaire, le pouvoir de Bangui a mis en place un Comité d'organisation réunissant toutes les composantes de la nation avec des représentations dans les arrondissements.

Le Tchad, qui a obtenu de la France son indépendance le 11 août 1960, a aussi choisi de décaler les célébrations repoussant les festivités à janvier 2011 pour éviter d'en amoindrir l'ampleur en raison des occupations et travaux inhérents à la saison des pluies.

Copyright © 2010 AFP

 

Report de la fête de l’indépendance de la RCA, des avis partagés

Radio Ndéké Lundi, 02 Août 2010 13:29

« Nous ne comprenons pas pourquoi la fête de l’indépendance de Centrafrique est reportée au mois de décembre 2010. Le pays brille toujours par des reports. Peut-être c’est pour mieux organiser ce rendez-vous national »

.

Ces réactions sur Radio Ndeke Luka ce lundi 2 aout 2010 viennent de la population de Bangui après que le gouvernement ait repoussé les festivités marquant le cinquantenaire de la République Centrafricaine qui devaient avoir lieu le 13 aout prochain au 1er décembre 2010.

L’annonce du report a été faite le 31 juillet par le porte parole du gouvernement centrafricain Fidèle Gouandjika.

Selon le gouvernement, ces festivités sont reportées pour que tous les centrafricains se souviennent des grands combattants de la libération de la RCA  pendant le jour de sa  proclamation.

 

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2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 14:55

 

 

Mamadou-Tanja.jpg

 

Par Hyacinthe Sanou  Observateur Paalga 29 Juillet 2010

On pensait l'affaire classée. Tout semblait, en effet, être réglé après le tête-à-tête entre Mamadou Tandja et son tombeur, le colonel Salou Djibo. Celui qui fonçait droit dans le mur selon l'expression de Blaise Compaoré avait écrit au chef de la junte pour demander son élargissement pour des raisons de santé, affirmant souffrir de diabète.

En échange de quoi, la famille du détenu de la « Villa verte » (villa dans laquelle il est en résidence surveillée au sein de la Présidence nigérienne) laissera tomber la procédure engagée auprès le Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) pour détention arbitraire. Les deux parties semblaient donc avoir trouvé un « gentlemen agreement », mais voilà que l'affaire rebondit : leurs avocats respectifs ont en effet rendez-vous devant les juges à Abuja, le 03 août 2010, c'est-à-dire mardi prochain.

Pourquoi un tel rebondissement, pour le moins inattendu, dans la mesure où, le 22 juillet dernier, Tandja aurait écrit au président de la Cour, demandant l'annulation de la procédure, en ces termes : « Compte tenu de mon état de santé, je vous prie de bien vouloir reconsidérer votre décision de me mettre à la disposition de la justice », tout en se désolidarisant de l'initiative de ses proches, qu'il aurait apprise avec « surprise et étonnement », raison pour laquelle il conclut : « Je prie donc votre juridiction de ne tenir compte d'aucune plainte déposée en mon nom ».

Chose curieuse pour une affaire aussi sérieuse, le fameux courrier ne serait pas parvenu à son destinataire. Comment cela est-ce possible ? Est-ce un simple retard de transmission, ou bien des deux parties, il y en a une qui ne dit pas la vérité ? Une chose est sûre, le sort de l'ancien chef d'Etat dépend de la suite qui sera donnée à cette affaire. On peut d'ailleurs s'étonner de ce que la justice, notamment celle de la CEDEAO, soit le recours, car, tout de même, n'est-ce pas le même Tandja qui a martyrisé l'institution judiciaire de son pays, allant même jusqu'à dissoudre la Cour constitutionnelle (en juin 2009) qui s'opposait à ses velléités de tripatouillage constitutionnel ?

N'est-ce pas lui aussi qui avait menacé de retirer le Niger de l'organisation sous-régionale si cette dernière s'entêtait à contrecarrer ses ambitions ? Et c'est devant cette même CEDEAO que l'on voudrait se retourner, toute honte bue, pour réparer un tort qui lui aurait été fait ? Vers quelle juridiction la famille de « l'homme qui voulait trois ans de plus pour terminer ses chantiers » s'en serait-elle d'ailleurs remise si leur champion, comme il le voulait, avait pu tourner le dos à Abuja ?

A vrai dire, ils sont très mal placés aujourd'hui pour se plaindre, encore plus pour défendre ce hors-la-loi qui craint la justice. En effet, quand le « Tazartché » (terme qui veut dire « continuer sans s'arrêter » en langue haoussa) s'empêtrait dans ses propres contradictions, qui de ses proches a osé lui dire d'être raisonnable et de faire attention ? Il n'est pas particulièrement à plaindre, mais il vaudrait mieux pour tous que cette affaire n'aille pas loin. Que, pour des raisons humanitaires, l'ex-président, âgé de 72, ans soit élargi, pourquoi pas ?

Mais encore faut-il que les mauvais parents et les faux amis politiques (qui existent partout) ne prennent pas les Nigériens pour des candides que l'on peut mener facilement en bateau sur le fleuve Niger, et, surtout, qu'ils tirent véritablement leçon du cours magistral du 18 février administrée par la junte. Et que, plus que jamais, cette leçon serve à guérir la « tripatouillite aigüe » des chefs d'Etat africains qui empruntent la même voie que Tandja. A bon entendeur, ...

 

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2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 14:52

 

 

 

 

Cellou-et-Conde.jpg

 


(Afrik.com 01/08/2010
)


En Guinée, le second tour de l’élection présidentielle opposera au cours du mois d’août l’ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo, chef de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) et l’opposant de longue date Alpha Condé, candidat du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG). Le premier a obtenu, selon les résultats définitifs validés par la Cour suprême, 43,69% des suffrages exprimés, le second 18,25%, au terme d’un premier tour qui avait opposé 24 candidats dans ce pays de douze millions d’âmes.

La plupart des candidats éliminés qui ont un certain poids électoral, à commencer par le troisième homme Sidya Touré de l’Union des forces républicaines (UFR) qui a choisi Cellou Diallo, ont déjà dévoilé leur choix parmi les deux qualifiés et donné leurs consignes de vote sur la base d’accords politiques. Au second tour, chacune des communautés de Guinée n’aura pas la photo d’un de ses « fils » ou d’une de ses « filles » sur le bulletin de vote. Chacun des deux candidats restant en lice aura à conquérir des voix hors de sa communauté ethnique et de ses fiefs géographiques. De leur côté, une bonne partie des électeurs devront élargir leur faisceau de critères au-delà de la proximité ethnique avec un candidat. Il reste que la démographie ethnique aura pesé lourd dans le dénouement de l’élection présidentielle historique de cette année en Guinée.

La puissance du facteur ethnique

Cellou Diallo est bien connu sur la scène politique nationale pour avoir occupé diverses fonctions ministérielles pendant une dizaine d’années sous la longue présidence de Lansana Conté. Son expérience gouvernementale a connu son apogée entre 2004 et 2006, lorsqu’il a été Premier ministre sous l’autorité d’un président malade qui s’était depuis longtemps désintéressé de la gestion des affaires de l’État tout en s’accrochant au pouvoir et à ses privilèges. Plutôt haut fonctionnaire au verbe lisse et convenu qu’acteur politique combatif, Cellou Diallo n’était pas cité parmi les présidentiables favoris il y a encore deux ans. Tout a changé lorsque le jeu politique est devenu très ouvert à la suite de la neutralisation des ambitions présidentielles du successeur militaire de Conté, le capitaine Moussa Dadis Camara. Cellou Diallo, qui avait entre-temps opportunément pris le contrôle d’un parti anciennement implanté et mobilisé à l’évidence de puissants moyens financiers, s’est présenté, comme tout ce que la Guinée compte de personnalités ayant une certaine notoriété et de l’argent pour se porter candidat et faire campagne.

Diallo est le candidat de l’UFDG, ancien Premier ministre, économiste mais il est aussi… peul, originaire de la région naturelle de Moyenne-Guinée. Lors du scrutin du 27 juin dernier, il était dans l’esprit de beaucoup, Peuls comme non Peuls, le candidat de la communauté peule. En réalité, il n’était pas le seul Peul parmi les 24 candidats figurant sur le bulletin de vote. Mais il était le seul Peul qui était capable de se qualifier pour le second tour et donc le seul à avoir des chances réelles de devenir président de la République dans un pays qui a connu trois chefs d’État depuis 1958, Sékou Touré issu de la communauté Malinké de Haute-Guinée, Lansana Conté du groupe Soussou de Basse-Guinée et, pendant onze mois, Moussa Dadis Camara de l’ethnie Guerzé, un des groupes originaires de la Région Forestière. Autant dire que pour beaucoup de Peuls, c’est le moment ou jamais d’avoir eux aussi un de leurs « fils » au palais présidentiel.

Alpha Condé, arrivé deuxième de la compétition du 27 juin, n’avait pas non plus à se soucier de sa notoriété dans le pays. Présent dans le paysage politique physiquement ou symboliquement depuis l’époque de Sékou Touré, il incarne l’opposition historique à tous les gouvernements qui se sont succédé au cours des dernières décennies. Il a connu l’exil pendant de longues années et les souffrances de la prison sous Lansana Conté. Il avait tout de même contraint ce dernier à un second tour en 1993, lors de la première élection présidentielle organisée sous le régime du multipartisme, à un moment où le pouvoir ne maîtrisait pas encore parfaitement l’art de la fraude électorale. Opposant de longue date donc, leader d’un parti ancien, structuré et ancré idéologiquement à gauche, Alpha Condé est aussi… malinké. Pour nombre de Malinkés et de non Malinkés, il était le candidat malinké à la présidentielle. Ou plutôt le mieux placé des candidats Malinkés pour se qualifier pour le second tour.

En fait, un autre candidat malinké, également originaire de Haute-Guinée, l’ancien Premier ministre Lansana Kouyaté avait réussi à pénétrer le cercle restreint des aspirants à prendre au sérieux en injectant dans sa préparation et dans sa campagne des moyens conséquents. Kouyaté a fini en quatrième position (7,04%), derrière Cellou Diallo, Alpha Condé et un autre ancien Premier ministre, Sidya Touré (13,62%), moins marqué ethniquement que les autres en raison du caractère très minoritaire de sa communauté même dans sa région d’origine de la Basse-Guinée. Au second tour, Cellou Diallo en découdra avec Alpha Condé. En arrière-plan, dans la tête de beaucoup de Guinéens, qu’ils le veuillent, l’admettent, le regrettent, le dénoncent ou non, ce sera le candidat peul contre le candidat malinké.

Alors y a-t-il eu un vote ethnique en Guinée ? Sans le moindre doute si l’on entend par cette expression le fait que l’appartenance ethnique de chacun des candidats et celle de l’électeur moyen pèsent lourdement sur le choix de ce dernier. Cellou Dalein Diallo a fait le plein de voix en Moyenne-Guinée, très majoritairement peuplée de Peuls, et également obtenu d’excellents résultats dans certaines communes de la capitale Conakry également réputées dominées par les Peuls. Alpha Condé a eu d’excellents résultats dans son fief de Haute-Guinée, dans le terroir malinké. Il a cependant souffert significativement de présence et de la performance électorale de l’autre grand candidat malinké, Lansana Kouyaté. Autre manifestation de la puissance de la fibre ethnique, le résultat remarquable de Papa Koly Kourouma, ancien ministre de la junte de Dadis Camara et originaire comme ce dernier de la Région forestière, où il a souvent devancé tous les favoris. En l’absence de sondages d’opinion des électeurs qui ont effectivement voté le 27 juin dernier, il est rigoureusement impossible de saisir de manière fine l’ampleur du vote ethnique. Il n’y a cependant aucun doute sur l’influence déterminante de ce facteur.

Le caractère démocratique du vote ethnique

Alors le vote ethnique est-il antidémocratique comme le suggèrent depuis des semaines nombre d’observateurs et de journalistes guinéens et étrangers ? Non. Pas du tout. La démocratie, c’est le pouvoir par le peuple. En matière électorale, cela signifie que les choix agrégés des citoyens électeurs déterminent le vainqueur de la compétition. C’est tout. Les électeurs font ce qu’ils veulent. Ils se décident sur la base de critères dont ils sont les seuls maîtres. Ils sont libres de choisir un candidat parce qu’il est charmant, très connu, leur paraît sage ou compétent, parce qu’il a avancé des idées qui semblent sensées, parce qu’il a la plus belle flotte de véhicules de luxe tout terrain, qu’il a fait imprimer les affiches électorales les plus belles, qu’il a fait commander en Chine des tee-shirts colorés de meilleure qualité que les autres, qu’il a distribué en sous main plus d’enveloppes garnies de billets aux leaders d’opinion que les autres ou parce qu’il parle la même langue et a été moulé dans les mêmes coutumes qu’eux. Dans ce dernier cas, les motivations du vote déterminé par l’ethnie ne sont d’ailleurs pas aussi évidentes qu’on peut le penser. On peut voter pour le candidat de sa communauté parce qu’on se sent plus proche de lui que des autres, sans en attendre un avantage personnel. Mais on peut aussi voter pour ce candidat parce qu’on pense qu’on sera plus en sécurité sous un président issu de la même communauté ethnique que soi et/ou qu’on aura marginalement plus de chances d’améliorer sa condition économique sous une telle présidence. Dans le second cas, la motivation est moins ethnique qu’économiquement rationnelle et partagée par les électeurs dans toutes les démocraties.

Alors si le vote ethnique est démocratique, où est le problème ? Le problème vient du fait que la puissance du facteur ethnique a tendance à étouffer les autres critères à l’aune desquels les électeurs peuvent choisir leurs représentants au sommet de l’État. Cela n’enlève rien au caractère démocratique du vote mais réduit significativement les chances que le système politique démocratique produise le meilleur choix possible pour la collectivité nationale. En Guinée, il n’y a pas un tête-à-tête exclusif entre les Peuls et les Malinkés, comme on peut le voir par exemple dans deux pays à la configuration ethnique spécifique et rare en Afrique, le Rwanda et le Burundi. Malinkés et Peuls représenteraient ensemble au maximum 70% de la population guinéenne, en faisant abstraction de l’ampleur du métissage ethnique qui frappe d’inexactitude tout calcul démographique ethnique sommaire. Aucune communauté ethnique de Guinée, même en se soudant à l’extrême, ne peut faire seule la loi dans le pays.

Assumer et gérer la diversité ethnique en démocratie

Comment peut-on atténuer l’influence excessive de la configuration ethnique d’un pays sur la qualité des démocraties électorales ? Face à la solidité et à la résistance dans le temps du sentiment ethnique en Afrique subsaharienne, les choix tacites qui ont été faits depuis la naissance des États indépendants dans leurs frontières actuelles ont au mieux été inappropriés, au pire catastrophiques. Au cours des décennies de généralisation de l’autoritarisme, les élites politiques ont fait des partis uniques au service d’un indéboulonnable président censé incarner l’unité nationale l’antidote indispensable au communautarisme ethnique et au risque de désintégration politique de jeunes nations en construction. Depuis le retour au multipartisme et aux rituels électoraux dans les années 1990, le choix des élites consiste à faire semblant. Faire semblant de croire en l’efficacité des dispositions constitutionnelles qui interdisent la mobilisation des sentiments d’appartenance ethnique et religieuse par les partis politiques, alors que cela n’a qu’une influence minimale sur les pratiques réelles des acteurs politiques. Faire croire que le vote ethnique est uniquement lié au déficit de culture politique et civique démocratique des populations rurales et que les cadres parfaitement urbains et de niveau d’éducation universitaire ne sont pas concernés. Faire semblant de s’émouvoir à chaque manifestation du vote ethnique et pleurer dans les chaumières en dénonçant la persistance du comportement « tribaliste » de l’électorat.

Nier l’importance de l’identité ethnique dans la tête d’une majorité de ressortissants de pays d’Afrique subsaharienne est parfaitement stérile. Il n’y a pas de honte à se sentir pleinement Soussou, fièrement Peul, résolument Malinké ou irréductiblement Kissi et totalement Guinéen. À être Haoussa, Ibo ou Yorouba et profondément Nigérian. À être accroché à sa culture Fon, Bariba ou Mina et absolument Béninois. Et pas de honte, non plus, à être de ceux qui ne donnent pas beaucoup d’importance à leur terroir d’origine, aux pratiques culturelles de leur communauté ethnique et qui sont résolument urbains et « occidentalisés », tout en étant aussi authentiquement Guinéen, Nigérian ou Béninois que n’importe lequel de leurs compatriotes. Le défi qui se pose aux sociétés multiethniques africaines n’est pas d’enterrer les ethnies ou de faire comme si elles n’existaient pas. Il est de trouver en urgence les bonnes formules institutionnelles pour gérer la diversité ethnique dans un système politique pleinement démocratique.

La première étape consiste à ensevelir l’idée qui voudrait que la démocratie, parce qu’elle serait congénitalement occidentale, est incompatible avec la vitalité des identités multiples des Africains. La deuxième étape devra être celle du débat dans chaque pays sur la meilleure formule qui permette de concilier respect des principes démocratiques fondamentaux, respect de l’expression de la diversité des populations, respect de l’égalité des communautés ethniques et respect de l’égalité des citoyens. C’est une tâche ardue et il n’y a pas de professeur retraité de droit constitutionnel français, belge, anglais ou portugais à payer grassement pour proposer une pâle copie de la Loi fondamentale de son pays flanquée de quelques platitudes en guise d’adaptation aux réalités socioculturelles africaines. La gestion de l’extraordinaire diversité interne des pays africains dans un cadre démocratique libéral est un défi d’une rare complexité qui exige une forte capacité d’innovation institutionnelle. La condition sine qua non pour que ce travail soit engagé au plus tôt est que les élites subsahariennes se libèrent de la prison mentale dans laquelle les enferme, encore trop souvent, le complexe du colonisé. Et qui leur fait croire qu’il n’y a que deux options : le mimétisme institutionnel aveugle ou le rejet tacite des principes démocratiques pour cause d’incompatibilité insurmontable avec les réalités africaines.

samedi 31 juillet 2010 / par Gilles Olakounlé Yabi, pour l'autre afrik

© Copyright Afrik.com

 

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2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 14:27

 

 

URNE EN BOIS

 

Le président centrafricain François Bozizé a signé vendredi un décret fixant au 23 janvier 2011 la tenue des élections législatives et présidentielle.

Aux termes de ce décret, publié en fin de matinée par la radio nationale, la campagne électorale s'ouvrirait le lundi 10 janvier et prendrait fin le vendredi 21 janvier 2011, tandis que les scrutins se tiendraient de 6 heures à 16 heures le dimanche 23 janvier sur le territoire centrafricain et dans les bureaux consulaires à l'étranger pour ce qui est de l'élection présidentielle. En revanche, aucune date n'a été fixée pour le second tour des élections. La publication de ce décret fait suite à une rencontre du président Bozizé, jeudi soir avec le bureau de la Commission électorale indépendante (CEI).

L'annonce de la date des élections intervient au moment où une controverse oppose les autorités centrafricaines et l'Union européenne, censée apporter l'essentiel du financement des élections qui s'élève à environ 11 milliards Fcfa.

Pressée par la CEI et le gouvernement de débloquer sa contribution pour permettre d'éviter un retard dans le processus électoral, l'Union européenne a répliqué en début de semaine par un communiqué de presse conditionnant ce déblocage à la conclusion par le gouvernement d'un "accord politique global et consensuel" avec toutes les parties afin de garantir des élections "libres, transparentes et crédibles".

Annoncées pour avril 2010, les élections avaient été reportées au mois de mai avant d'être renvoyées sine die sur demande insistante du corps diplomatique et de l'opposition, laquelle avait décidé d'un boycott pour faire entendre sa revendication.

Source: xinhua

 

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2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 00:33

 

 

Bozize KNK

 

 

31/07/2010 par Boniface Vignon RFI

 

Après deux reports, la présidentielle et les législatives se tiendront finalement le 23 janvier 2011. C'est ce que l'on a appris ce vendredi 30 juillet 2010, par un décret signé par le président François Bozizé et diffusé à la radio nationale. Il y a pour le moment deux candidats : le président sortant François Bozizé et l'ancien président Ange-Félix Patassé.

 

«Ce qui reporte la décision finale pour ces élections, c'est que l'Union européenne demande la confirmation d'une date avant de nous fournir une assistance financière», déclarait mardi 27 juillet 2010, le président de la Commission électorale, Joseph Binguimalet. Et il ajoutait : «Nous avons besoin de sept milliards de francs CFA», avant de confirmer la date du 24 octobre, proposée à la mi-juin.

 

Dès le lendemain, réaction immédiate de l'Union européenne. Elle s'engage à financer les élections à hauteur de près de 4 milliards et demi de FCFA. Dans un communiqué, l'Union européenne affirme que les fonds sont prêts à être décaissés et pourraient même être augmentés à près de 6 milliards et demi si le gouvernement en faisait la demande. Car la communauté internationale, et l'Union européenne en particulier, ont été sévèrement critiquées quant au financement de ces élections déjà repoussées deux fois cette année.

 

En fixant donc unilatéralement la date du 23 janvier, le président François Bozizé place donc les bailleurs de fonds, et notamment l'Union européenne, face à ses engagements.

Fidel Gouandjika, porte-parole du gouvernement, au micro d’Anne Pinczon du Sel

Nous avons cinq bons mois devant nous pour mieux préparer ces élections. La Commission électorale indépendante, avec l’appui du gouvernement et des partenaires au développement, pour ne pas dire de la communauté internationale, aura les moyens nécessaires pour aboutir à des élections libres, transparentes, crédibles, acceptées de tous…

 

Il tente ensuite un coup de poker en prenant son opposition de vitesse. Une opposition surprise, qui menace, affirmant que la nouvelle date rendue publique n'engage que la Commission électorale indépendante et le gouvernement. Il faut au préalable un chronogramme consensuel selon Maître Henri Pouzère, porte-parole de l’opposition

 

Ce qui a été convenu, c’est que les six entités qui ont participé au dialogue politique inclusif, devaient faire des propositions de chronogramme électoral ; la CEI devait faire une synthèse et donner au président de la République, pour signature, la convocation du corps électoral. Donc, nous avons surpris : le caractère consensuel n’est pas du tout respecté… Ces élections ne peuvent pas avoir lieu si les bailleurs de fonds ne donnent pas l’argent qu’il faut et les bailleurs de fonds estiment qu’ils ne pourront donner l’argent que lorsque qu’ils seront en face d’un chronogramme consensuel. Tout est donc un peu à la renverse…

 

 

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2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 00:27

 

 

50-ans-RCA-2010.jpg

 

 

Radio Ndéké Luka Dimanche, 01 Août 2010 12:52

 

« La célébration du cinquantenaire  de l’indépendance de la Centrafrique prévue initialement le 13 août prochain à Bangui est reportée au 1er décembre 2010 ».

 

L’annonce a été faite le 31 juillet 2010 sur les ondes de Radio Ndeke Luka par Fidèle Gouandjika, porte parole du gouvernement centrafricain. Selon lui, la date du 13 août 2010 à Bangui est réservée aux offices religieux et aux dépôts de gerbes de fleurs sur les tombes de ceux qui se sont battus pour l’indépendance du pays.

Dans les préfectures du pays, poursuit-il, cette célébration aura lieu et sera présidée par les ministres résidents de ces villes.

La principale raison qui justifie le report des festivités, selon monsieur Ngouandjika, est de permettre aux Centrafricains « de se souvenir de la mémoire du président fondateur de la Centrafrique Barthélemy Boganda ».

La date du 1er décembre commémore en effet l’anniversaire de la proclamation de la République Centrafricaine, anciennement appelée Oubangui Chari. C’était le 1er décembre 1958, par le président Boganda.

Les festivités du 13 août reportées au 1er décembre

C'est officiel, la célébration du cinquantenaire de l’indépendance du Centrafrique prévue le 13 août 2010 à Bangui est reportée au 1er décembre 2010. Le porte parole Fidèle Gouandjika a déclaré "que la date du 13 août est réservée aux offices religieux. "en ajoutant "que ce report permettra au peuple de Centrafrique de penser à la mémoire du président fondateur du Centrafrique, Barthélemy Boganda". 

Le 1er décembre commémore l’anniversaire de la proclamation du Centrafrique, appelé auparavant, Oubangui Chari. C’était le 1er décembre 1958.

Cette annonce intervient juste après l'annonce du décret présidentiel convoquant l'élection présidentielle et les élections législatives le 23 janvier 2011. 

Quelle valeur juridique à ce décret présidentiel pris par "le cow-boy"? Alors que la constitution a été bafouée en mai 2010, on peut considérer qu'il n'y a plus légalement de président à la tête du Centrafrique depuis le 11 juin 2010. De plus les délais pour convoquer les élections le 23 janvier 2011 ne sont pas respectés à la lecture de la constitution.

Et dire que le président général Bozizé a déclaré "on m'a forcé à bafouer la constitution".  On ne force pas un homme d'état. Cette déclaration est un aveu. 

Isabelle Chanel

Source : Centrafrique Le Défi

 

 

NDLR : Et à quand les festivités du 1er décembre ? En RCA, le 13 août et le 1er décembre sont pourtant deux dates avec des significations politiques et symboliques totalement différentes. Pourquoi vouloir les confondre et les fusionner ?

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2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 00:25

 

 

afrique

 

AFP 01/08/2010

Plus de 3.500 personnes et dix chefs d'Etat africains ont participé aujourd'hui dans la capitale, Porto-Novo, à un immense défilé, point d'orgue des célébrations du cinquantenaire de l'indépendance du Bénin.

Le défilé, incluant militaires et civils, s'est ouvert sur une chorégraphie d'artistes chinois, mise en scène par de jeunes béninois. Il a fait l'éloge du passé glorieux des amazones et des rois guerriers du Dahomey, ancien Bénin, puis évoqué le Bénin du futur. A la suite de cette chorégraphie, neuf pays africains ont ouvert le défilé militaire, avec la participation de la France et dans lequel le détachement militaire Ghanéen a exécuté l'hymne des festivités.

Brice Hortefeux représentait la France

Aux côtés du président béninois Boni Yayi, avaient pris place dans la tribune d'honneur sur une artère principale de Porto-Novo, les présidents François Bozizé (Centrafrique), Laurent Gbagbo (Côte d'Ivoire), Blaise Compaoré (Burkina Faso), Denis Sassou-Nguesso (Congo), Ali Bongo Ondimba (Gabon), Teodoro Obiang Nguema (Guinée équatoriale) , Goodluck Jonathan (Nigeria), Idriss Deby Itno (Tchad), Amadou Toumani Touré (Mali), Abdoulaye Wade (Sénégal).

Parmi les autres personnalités figuraient notamment: le ministre français de l'intérieur Brice Hortefeux, ou les anciens présidents béninois Emile Zinsou (1968-1969), Mathieu Kérékou (1972-1991 et 1996-2006) et Nicéphore Soglo (1991-1996).

Le Bénin, premier Etat d'Afrique francophone à avoir entamé un changement pacifique du pouvoir au début des années 1990, est dirigé depuis mars 2006 par Thomas Yayi Boni. Celui-ci a succédé au général Mathieu Kérékou, qui a dominé la vie politique du pays pendant 30 ans. Petit pays d’Afrique de l’Ouest de 9 millions d’habitants, il a été gouverné, de 1960 à 2006, par 14 présidents dont deux qui ont exercé la fonction pendant 24 heures seulement.

 

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2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 00:22

 

 

hector-Marie-Tchemo.jpg

 

Dimanche, 01 Août 2010 12:37

Ai- Rca - Le commandant de la Force Multinationale de l’Afrique Centrale (Fomac), le général de brigade Hector Marie Tchemo de nationalité camerounaise, a présidé le 31 juillet à la place d’armes du Camp Mpoko à Bangui, la cérémonie de présentation de la 4ème compagnie du détachement de la République du Congo et le détachement prévôtal de la République Démocratique du Congo.

C’était en présence des Ministres conseillers auprès de l’ambassade de la Rd Congo, Mpaka Malanda et du chargé d’affaire à l’ambassade du Congo à Bangui.

Cette cérémonie intervient après que ces deux détachements aient suivi de solides formations organisées par le détachement Boali 23. Il s’agissait pour la compagnie de maîtriser les opérations tactique et technique et plus d’aguerrissement et pour le détachement prévôtal de savoir faire dans le domaine de la police militaire, du renseignement et de la police judiciaire militaire

Dans son adresse à la troupe, le commandant de la force (Comforce) leur a rappelé leur mission qui s’avère, selon lui, très délicate et difficile au moment où la nouvelle date des élections a été fixée et que le processus de Désarmement Démobilisation et Réinsertion (DDR) a atteint sa phase pratique.

 «La force multinationale que vous intégré aujourd’hui est une force multidimensionnelle qui résulte d’une décision prise par les chefs d’Etat membre de la communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac a indiqué le général Tchémo, expliquant que, cette force matérialise la volonté et la capacité militaire de ces Etats à contribuer concrètement à la mise en œuvre d’une politique régionale de sécurité collective.

Il les a exhortés à une discipline sans faille et au respect de toutes les instances. «Votre pays vous a désigné pour servir au sein de la Fomac Micopax 1. C’est un honneur pour vous mais aussi une lourde tâche. Que vos actes et vos conduites de tous les jours dans l’exercice de vos fonctions ou en tout autre lieu fassent honneur à vos pays respectifs », a dit le Comforce.

Pour lui, intégré la Fomac qui est le bras armé de la Copax (conseil de paix de l’Afrique centrale) s’est s’engager à respecter son autorité, ses missions et ses règles de comportement.

Il convient de préciser que, la relève des troupes au sein de la Fomac se fait tous les six mois.

 

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