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8 mars 2020 7 08 /03 /mars /2020 18:09
Le Port autonome de Kribi en prospection commerciale en RCA
Le Port autonome de Kribi en prospection commerciale en RCA

 

Le Port autonome de Kribi en prospection commerciale en République centrafricaine

 

(Investir au Cameroun)   jeudi, 05 mars 2020 13:35 - Une délégation du Port autonome de Kribi (PAK), dans le sud du Cameroun, s’est rendue récemment à Bangui, en Centrafrique (RCA), pour rencontrer le Conseil centrafricain des chargeurs (CCAC).

Durant deux jours, informe le PAK, les deux parties ont échangé sur plusieurs questions d’intérêt commun. À l’issue des travaux, elles ont dégagé quatre axes consensuels de collaboration : la mise en place d’une équipe conjointe chargée de l’exécution du protocole d’accord signé du 26 février 2019 par les deux structures ; l’échange de l’information et la réalisation de campagnes promotionnelles ; la valorisation de l’espace (15 ha) qu’alloue le PAK à la RCA et un dernier volet portant sur le suivi-évaluation.

À travers ce protocole d’accord, le PAK s’est, par exemple, engagé à concéder à la RCA, un rabattement de 30% sur les marchandises, 25% sur l’acconage et 75% sur les pénalités de stationnement.

Le volume de marchandises en direction ou en provenance de la RCA affiche une progression de 991 EVP (mesure de conteneur qui regroupe à la fois les conteneurs de 20 pieds et de 40 pieds) en 2019 contre 386 EVP en 2018. L’ensemble des échanges représente une augmentation de près de 70% par rapport à l’année 2018.

L’ensemble de ces échanges ont été le fait de clients bien connus de RCA tels que Timberland Industries ; Vicwood RCA ; Tahnry RCA ; Socimco ; Sinfocam ; la Centrafricaine des bois.

S.A.

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8 mars 2020 7 08 /03 /mars /2020 18:07
RCA : les bijoutiers réclament un assouplissement de l'embargo sur les diamants

 

Centrafrique: les bijoutiers réclament un assouplissement de l'embargo sur les diamants

http://www.rfi.fr/fr 06/03/2020 - 00:13

 

En Centrafrique, alors que le grand forum minier, la SEMICA, s’est achevé la semaine dernière, au marché artisanal de Bangui les bijouteries espèrent un assouplissement de l’embargo sur les diamants centrafricains. Car la demande est faible et le pouvoir d’achat n’est pas la seule cause de cette morosité.

Boucles d’oreilles, pendentifs et bagues ornées de diamants sont disposés dans des vitrines éclairées. Les clients ne se bousculent pas. Mathias Ndango est le directeur général de la bijouterie nationale de Centrafrique

« Ce n’est pas comme avant ça ne marche pas totalement. Parce qu’il n’y a pas le pouvoir d’achat. Il n’y a pas assez de clients. Des fois, dans un mois vous avez un client qui demande un diamant ou deux... Avant ce n’était pas comme ça, en un mois vous aviez à peu près une quinzaine de personnes qui venaient demander des bijoux avec des diamants. Par rapport à l’embargo, les gens ont un peu peur d’acheter des diamants. »

Le processus de Kimberley a en effet imposé un embargo sur la vente de diamant brut principalement de l’est du pays. Un embargo qui ne tient pas si le diamant est taillé. Mathias Ndango souligne le paradoxe…

« En matière de diamants, la bijouterie ne travaille qu’avec des diamants taillés, conformément à la loi. Mais comme la taillerie n’est pas habilitée à choisir la provenance des diamants, lui ne fait que tailler… Quand ça vient de la zone verte, la taillerie taille, zone rouge il taille et cela se fait commercialiser. »

Si le commerce légal du diamant subit un coup dur ces dernières années ce n’est pas le cas de l’or dont le marché a explosé. Moins de 20 kilos officiellement exportés en 2015, plus de 140 kilos ont été produits en 2018, selon le ministère des Mines. Ici aucun embargo sur l’origine de l’or produit.

Patrick Beloukouzou est bijoutier et professeur à l’école des métiers d’art… Il tresse un bracelet avec un fil d’or qu’il a lui-même confectionné.

« Dans notre pays au chantier il y a l’or. On extrait l’or. On exporte l’or. Et on le ramène à la bijouterie. On le fait fondre. Et maintenant on fait l’alliage. »

- Et d’où vient l’or vient ?

« L’or là de Bagandou, Ndolobo ? Dans la Lobaye et Bossangoa. Et Bambari c’est là-bas aussi. Pour trouver le diamant, il faut du temps dans le chantier, un mois, deux mois, un an pour avoir les diamants. Mais l’or aujourd’hui tu peux passer dans le chantier une semaine tu trouves l’or et tu rentres. »

Un marché lucratif d’autant plus que le cours de l’or est à la hausse. L’once se vend actuellement sur le marché à 1 500 euros.

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8 mars 2020 7 08 /03 /mars /2020 18:04
COMMUNIQUE DE PRESSE MINUSCA

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

LA MINUSCA CONDAMNE ENERGIQUEMENT LE MEURTRE D’UN DE SES EMPLOYES A NDELE  

 

Bangui, 7 mars 2020 – La MINUSCA condamne énergiquement le meurtre d’un de ses employés dans la ville de Ndélé, préfecture de la Bamingui-Bangoran (centre-nord de la République centrafricaine). Le corps sans vie, criblé de balles, du fonctionnaire a été retrouvé tôt samedi dans la brousse par la population. Les circonstances de sa mort ne sont pas encore connues.

« Cet assassinat révoltant ne restera pas impuni. Le ou les responsables seront recherchés et poursuivis devant les juridictions compétentes. S’attaquer au personnel des Nations Unies en fonction est un acte inacceptable et une enquête a aussitôt été ouverte pour déterminer les circonstances de cet assassinat », a indiqué le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en RCA, Mankeur Ndiaye. 

Par ailleurs, la MINUSCA condamne tout aussi fermement l’utilisation de civils comme boucliers humains dans la ville de Ndélé par des combattants du Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC) afin d’empêcher la projection des casques bleus dans toute la ville.

La MINUSCA a repris samedi matin les patrouilles à Ndélé, après les incidents des derniers jours, à l’exception de certains axes qui sont toujours bloqués par des éléments armés qui se servent de civils et d’objets divers pour empêcher la présence des casques bleus. La MINUSCA appelle la direction du FPRC à s’assurer que ses combattants mettent fin immédiatement à cette pratique et cessent de constituer un obstacle aux patrouilles dans les zones concernées. La levée des barricades permettra également l’achèvement sans entrave de l’aide humanitaire.

 La MINUSCA rappelle que la Convention de Genève interdit formellement l’utilisation de civils comme boucliers humains, notamment empêcher une action militaire. Cet acte constitue un crime de guerre relevant du statut de la Cour pénale internationale (CPI).

 La MINUSCA poursuit ses actions entamées à Ndélé depuis le 2 mars pour protéger la population civile et notamment plus de 1000 civils qui se sont regroupés près de sa base ainsi que des acteurs humanitaires, alors que la situation dans la ville est calme mais tendue. Le bureau local de la Mission est en contact avec les différentes parties pour la cessation des hostilités. Par ailleurs, la Force de la MINUSCA est en train de prendre toutes les dispositions pour éviter un embrasement de la situation sur place, notamment l’arrivée de nouveaux combattants.

La MINUSCA, le Gouvernement centrafricain et les garants de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine (APPR-RCA) sont en concertation étroite afin de trouver une solution globale à la crise actuelle à Ndélé.

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8 mars 2020 7 08 /03 /mars /2020 18:02
Centrafrique: affrontements au sein du groupe armé FPRC à Ndélé
Centrafrique: affrontements au sein du groupe armé FPRC à Ndélé

 

Centrafrique: affrontements au sein du groupe armé FPRC à Ndélé

 

http://www.rfi.fr/fr 07/03/2020 - 11:31 RFI

 

En République centrafricaine, la situation reste tendue dans la ville de Ndélé, dans le nord du pays après des affrontements inter-communautaires, au matin du vendredi 6 mars, entre combattants du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC).

Les affrontements ont eu lieu entre combattants du FPRC, un des quatorze groupes armés qui ont signé un accord de paix avec le gouvernement, il y a un an. Ces affrontements ont provoqué un important déplacement de population.

Le préfet exfiltré

Vendredi soir, plusieurs centaines de civils ayant fui les combats, campaient autour de la base militaire des Nations unies à Ndélé. Parmi eux, se trouvait le préfet de la ville qui a dû être exfiltré par les soldats de la Minusca, après l’attaque de sa résidence, vendredi matin.

C’est l’assassinat, en début de semaine, d’un colonel par un général d’une autre ethnie qui est à l’origine des violences. Les deux hommes appartenaient tous deux au FPRC, groupe armé qui contrôle la région.

Situation tendue

L’incident a ainsi attisé la tension déjà existante entre les deux communautés. Malgré une médiation tentée par le sultan de Ndélé, des affrontements violents ont éclaté tôt, vendredi matin, entre différentes factions des FPRC. Plus tard, dans la journée, les tirs se sont arrêtés mais la situation restait très tendue.

Pour l’instant, aucun bilan officiel n’a encore été annoncé. On parle de plusieurs  dizaines de blessés dont certains dans un état grave, parmi les combattants et les civils.

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8 mars 2020 7 08 /03 /mars /2020 17:58
Prise de fonction du nouveau commandant de la Minusca, le Burkinabè Daniel Sidiki Traoré
Prise de fonction du nouveau commandant de la Minusca, le Burkinabè Daniel Sidiki Traoré

Lu pour vous

 

Centrafrique: prise de fonction du nouveau commandant de la minusca, le Burkinabè Daniel Sidiki Traoré

 

https://www.wakatsera.com/ By Daouda ZONGO  7 mars 2020 

 

Bangui, le 06 mars 2020 – Le nouveau commandant de la Force de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA), le général burkinabè, Daniel Sidiki Traoré, nommé le 21 janvier 2020 par le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a pris ses fonctions ce vendredi à Bangui. Une cérémonie officielle de garde d’honneur au quartier général de la MINUSCA, en présence des officiers supérieurs, hommes de rang ainsi que les bataillons d’honneur des différents contingents de la force de la MINUSCA, a marqué cet évènement.   

Le général de corps d’armée Daniel Sidiki Traoré succède au général de corps d’armée Balla Keita, du Sénégal, qui a achevé son mandat le 29 février 2020.  Lors de sa nomination par le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, le général Traoré occupait les fonctions de Conseiller militaire du Chef d’état-major de la défense du Burkina Faso. Le général de corps d’armée Traoré a eu une carrière distinguée depuis qu’il a rejoint l’armée du Burkina Faso en 1977. 

Il possède également une vaste expérience du maintien de la paix, ayant récemment servi comme commandant adjoint de la force de la MINUSCA, en 2018, et en tant que commandant du secteur ouest au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) de 2014 à 2016. Il a en outre été commandant de secteur à la Mission des Nations Unies et de l’Union africaine au Darfour (MINUAD) dans l’ouest du Darfour de 2012 à 2014. 

L’ancien président de la Fédération Burkinabé de Boxe est titulaire d’une maîtrise en sociologie et ressources humaines de l’Université de Ouagadougou ainsi que d’une maîtrise en histoire et archéologie de l’Université de la Sorbonne, à Paris. Il parle couramment l’Anglais et le Français.

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5 mars 2020 4 05 /03 /mars /2020 18:48
 Martin ZIGUELE reconduit comme Président du MLPC et désigné comme candidat de ce parti aux prochaines présidentielles
 Martin ZIGUELE reconduit comme Président du MLPC et désigné comme candidat de ce parti aux prochaines présidentielles
 Martin ZIGUELE reconduit comme Président du MLPC et désigné comme candidat de ce parti aux prochaines présidentielles

 

Le IVeme Congrès ordinaire du MLPC qui a pris fin ce 5 mars a reconduit à l'unanimité Martin ZIGUELE comme Président de ce parti et l'a désigné comme son candidat aux présidentielles de décembre 2020

 

 

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5 mars 2020 4 05 /03 /mars /2020 18:34

 

Ouham : Des maisons et champs détruits par des éleveurs armés à Bouca

 

https://www.radiondekeluka.org/ jeudi 5 mars 2020 15:31

 

Plusieurs maisons ont été incendiées et des champs dévastés fin février et début mars à Bouca suite à la présence des hommes armés assimilés à des éleveurs. Une situation qui sème la psychose au sein de la population. Le député de la localité Teddy Weidane invite le gouvernement à y déployer des FACA pour la protection de la population.

Un an après la signature de l'accord de paix entre le gouvernement et les groupes armés, les violences ont tendance à reprendre à l'intérieur du pays. En plus de la présence d'hommes armés signalée aux alentours de certaines villes de l'ouest et des affrontements entre groupes armés dans le nord-est, la transhumance constitue également l'une des sources de conflits. Entre fin février et début mars 2020, la Sous-préfecture de Bouca a connu un pic de violence avec l'arrivée en masse des éleveurs avec leur bétail. Armés de fusils d'assaut, ces éleveurs sèment la désolation au passage.  "Au moins 140 maisons sont incendiées et des hectares de champs sont détruits par ces éleveurs", a déploré Teddy Wéidane, député de Bouca 2 estimant qu'à son avis, "le gouvernement a abandonné cette zone".  

"A chaque fois nous sommes interpellés par la population. Et pour moi, ce ne sont pas des éleveurs comme on veut nous le faire croire, mais ce sont bien des rebelles" a alerté l'Elu de la Nation.

Face à cette situation qui risque de replonger la localité dans un conflit armé entre les habitants et les éleveurs, M. Wéidane appelle le gouvernement à prendre ses responsabilités en y déployant des Forces Armées Centrafricaines.   "Nous avons soutenu l'accord de paix et sensibilisé la population à aller vers la cohésion sociale malgré le fait qu'il n'y ait pas encore eu de désarmement à Bouca. C'est pourquoi nous implorons le gouvernement à tout faire pour sécuriser la population. Au pire des cas, nous allons nous même descendre sur le terrain" a prévenu Teddy Wéidane.

La ville de Bouca sérieusement affectée par la crise depuis 2013 fait face en ce moment à une nouvelle crise entre éleveurs transhumants et cultivateurs, le tout dans un contexte humanitaire fragile.

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5 mars 2020 4 05 /03 /mars /2020 18:22
Les 4 fonctionnaires de la Minusca sommés par le Gouvernement ne quitteront plus le pays

 

Centrafrique : Les 4 fonctionnaires de la Minusca sommés par le Gouvernement ne quitteront plus le pays

 

https://www.radiondekeluka.org/ jeudi 5 mars 2020 15:20

 

Le gouvernement centrafricain et la Minusca se sont accordés de laisser tomber l'affaire de poursuite contre les 4 cadres de la mission de l'ONU sommés de quitter le territoire de la RCA. C'est ce qu'a annoncé mercredi 4 mars 2020 Ikavi Gbetanou, porte-parole intérimaire de la Minusca.

La Minusca se félicite de la décision du gouvernement de laisser tomber l'affaire de poursuite à l'encontre de 4 de ses fonctionnaires. Soupçonnés d'avoir alimenté la crise, le gouvernement avait notifié le 18 février 2020 à la Minusca une lettre exigeant le départ de ces personnalités de la République Centrafricaine. Des tractations diplomatiques ont eu lieu débouchant sur une solution apaisée entre la RCA et l'ONU.

Selon Ikavi Gbetanou, la décision du gouvernement n'a pas été appréciée à l'ONU. "Des membres du personnel de la Minusca ont été l'objet de différentes accusations que nous avons apprises par voie de presse. En soldats de la paix, ils ne peuvent être passibles de crime et les membres du conseil de sécurité ont dénoncé toutes ces campagnes dont ont été victimes les membres du personnel et ont condamné ces accusations", a-t-elle indiqué mercredi 04 mars au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la Minusca.

Pour la Mission de l'ONU en Centrafrique, c'est le sens élevé de l'Etat porté par le Président Faustin Archange Touadera et son gouvernement qui a permis ce dénouement. "Sur ce dossier, le leadership de la mission salue le sens de la responsabilité du président de la République et de son gouvernement dans la gestion de ce dossier. Il s'agit d'une issue heureuse aujourd'hui puisque la lettre que la ministre des Affaires étrangères avait écrite est aujourd'hui levée," a affirmé le porte-parole intérimaire de la Minusca.

La décision du gouvernement entraîne par ricochet l'annulation des manifestations annoncées par les jeunes du Mouvement des patriotes pour la paix, à l'origine des accusations contre fonctionnaires onusiens.

 

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5 mars 2020 4 05 /03 /mars /2020 17:56
Sant'Egidio : le président Macron reçoit Andrea Riccardi
Sant'Egidio : le président Macron reçoit Andrea Riccardi

Lu pour vous

 

France, Sant'Egidio : le président Macron reçoit Andrea Riccardi.

 

La paix, le dialogue, l'Afrique et les couloirs humanitaires au centre de l'entretien

 

3 Mars 2020 - PARISFRANCE

 

Le président de la République française, Emmanuel Macron, a reçu ce matin à l’Élysée Andrea Riccardi ainsi qu’une délégation de la Communauté de Sant’Egidio. Au cours de l’entretien, qui a duré plus d’une heure, il a été question de plusieurs dossiers qui concernent de près la France et la Communauté, présente dans plus de 70 pays du monde. Partant du rapport complexe qu’entretiennent la politique et la société, la discussion a porté sur la question de l’Europe, de ses faiblesses mais également des « forces spirituelles » qui représentent une ressource à faire émerger pour le bien commun.

Le travail en faveur du dialogue entre les religions et en particulier avec l’islam a été considéré comme central par les deux parties. Ont également fait l’objet d’une longue discussion l’Afrique - à partir des conflits dans lesquels Sant’Egidio intervient en première ligne en tant qu’artisan de paix, comme la Centrafrique, le Soudan du Sud et la région de la Casamance - ainsi que les raisons d’espérer pour ce continent, comme le programme DREAM pour le soin et la prévention du Sida, lancé au Mozambique et aujourd’hui présent dans onze pays africains.

Le président Macron a remercié la Communauté d’avoir su donner une juste importance, aussi bien en France qu’en Côte d’Ivoire, au drame du jeune Laurent Barthélemy, mort le 8 janvier dernier tandis qu’il tentait depuis Abidjan de rejoindre Paris dans le train d’atterrissage d’un avion. Enfin, sur la question de l’immigration, le président a souligné l’importance des couloirs humanitaires (pour lesquels l’accord entre l’État français et Sant’Egidio est en cours de renouvellement) comme moyen de lutter contre les trafiquants d’êtres humains et comme modèle d’intégration.

Sant'Egidio : le président Macron reçoit Andrea Riccardi
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4 mars 2020 3 04 /03 /mars /2020 20:28
RCA : les victimes des forces de Bemba vont recevoir l’aide du fonds de la CPI

 

Centrafrique: les victimes des forces de Bemba vont recevoir l’aide du fonds de la CPI

 

RFI 4 mars 2020

 

Avec notre correspondante à Bangui, Charlotte Cosset

 

Près de 20 ans après les faits, l’aide effective du fonds au profit des victimes des forces de Jean-Pierre Bemba va débuter au printemps, avec un budget d’environ 1,2 million de dollars pour cette première année. Entretien avec Bertin Bishikwabo, chargé de programme du fonds de la CPI à Bangui.

En 2002-2003, les hommes de Jean-Pierre Bemba sévissent sur le territoire centrafricain. Ils pillent, tuent, et violent de nombreuses femmes. Poursuivi devant la CPI, Jean-Pierre Bemba a été acquitté en juin 2018. Malgré l’acquittement, des milliers de victimes des forces de Bemba sont présentes sur le territoire centrafricain, beaucoup ont besoin d’une assistance.

Le fonds au profit des victimes de la CPI devrait appuyer près de 3 000 personnes cette année. Mais depuis un an, la CPI aide déjà des victimes dans le plus grand besoin. Bertin Bishikwabo, chargé de programme du fond au profit des victimes de la CPI à Bangui, revient sur le processus

Bertin Bishikwabo : Le fonds au profit des victimes a fait une évaluation en 2011, ici en République centrafricaine. Fin 2012, alors que les contrats étaient prêts à être signés par le greffier, les hostilités ont éclaté en République centrafricaine. Nous étions donc dans l’impossibilité de pouvoir développer les programmes d’assistance dans ce contexte. Nous attendions que la situation s’améliore pour que nous puissions venir développer les programmes d’assistance.

En même temps, nous attendions que le procès de Jean-Pierre Bemba aboutisse pour que l’on puisse combiner les deux : la réparation et l’assistance. Mais malheureusement, Bemba a été acquitté. Et à l’acquittement de Bemba, le fonds a décidé d’accélérer la mise en place des programmes d’assistance ici, en République centrafricaine.

RFI : Presque 20 ans ont passé, ce n’est pas trop tard ?

Ce n’est pas trop tard parce qu’on va développer les activités qui vont adresser les conséquences du préjudice. C’était il y a 20 ans, mais les préjudices sont là, les conséquences sont là. Il y a beaucoup de victimes qui vivent des traumatismes, il y a des victimes qui ont des préjudices physiques. Il y en a qui se sont fait violer et qui ont maintenant des maladies sexuellement transmissibles. Ce sont donc des victimes qui sont dans une situation critique, et on va devoir les appuyer pour qu’elles puissent retrouver leur dignité.

Quel type d’aide apporte le fonds à ces victimes ?

Le fonds au profit des victimes intervient dans trois domaines dans le cadre de l’assistance. D’abord, la réhabilitation psychologique. Ensuite, la réhabilitation physique pour les victimes qui ont eu des préjudices physiques, ainsi qu’un soutien socio-économique, tout ce qui est développement d’activités économiques, et moyens de subsistance.

Vous vous êtes tournés vers les victimes de Bemba. Mais depuis, il y a eu d’autres conflits, il y a eu de nouvelles victimes. Le fonds va-t-il s’occuper de ces victimes-là ?

Oui, le fonds va s’occuper de toutes les victimes de la compétence de la Cour pénale internationale. Mais pour nous, sur le plan opérationnel, on a décidé de commencer d’abord par les victimes qui sont connues. Après, on pourra étendre aux victimes qui ne sont pas encore identifiées. Donc, pendant que les programmes seront en train d’être mis en œuvre, on devra identifier et inclure au fur et à mesure d’autres victimes, que l’on devra intégrer dans le programme.

 

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