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21 mars 2020 6 21 /03 /mars /2020 00:30
NOTE D’INFORMATION MINUSCA
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NOTE D’INFORMATION

 

LE LEADERSHIP DE LA MINUSCA ET LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE S'ENTRETIENNENT PAR VIDEO CONFERENCE

 

 

Bangui, 20 mars 2020 - Un échange par vidéoconférence a eu lieu ce vendredi entre le chef de l’Etat centrafricain, Faustin Archange Touadéra et le leadership de la MINUSCA, au cours duquel les deux parties ont abordé la réponse de la Mission au COVID-19 et à la situation sécuritaire au nord et au nord-est de la République centrafricaine (RCA). La vidéoconférence a été organisée en raison de la quarantaine actuellement observée par trois membres de la direction de la MINUSCA, dont le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, Mankeur Ndiaye, dans le cadre des mesures préventives contre la propagation du COVID-19 concernant toute personne entrant dans le pays en provenance de zones à transmission locale. 

Pendant un peu plus d’une heure, le Représentant spécial, les Représentantes spéciales adjointes Lisbeth Cullity et Denise Brown,  le Commandant de la Force, Général Daniel Sidiki Traoré, et le Chef de la composante Police, Général Pascal Champion ainsi que le directeur de l’administration et la directrice de cabinet ont tour à tour exposé au Président Touadéra l’engagement ferme de la MINUSCA et de l’ensemble du système des Nations Unies à mener une campagne de sensibilisation intense auprès de tous les employés tout en prenant des décisions pour prévenir et si possible, contenir toute éventuelle propagation de cette pandémie. 

La Représentante spéciale adjointe et Coordinatrice humanitaire a rappelé que toutes les recommandations de l’OMS et du ministère de la Santé publique s’appliquent également à l’ensemble des staffs des Nations Unies, avant d’ajouter les rapports excellents avec le ministre de la santé avec qui la MINUSCA travaille en toute transparence dans la gestion de cette crise. Cette responsable a cité la stigmatisation des étrangers mais aussi de quelques nationaux parmi les défis à relever, le défi dans la lutte contre le COVI-19, notamment à travers la communication. 

Pour sa part, le Commandant de la Force a évoqué les mesures concrètes prises, notamment la suspension des rotations des contingents, l’extension de la durée de troupes déjà dans le pays et la stricte observation des recommandations de l’OMS et du ministère de la Santé par les casques bleus de la Force. Au niveau de la situation sécuritaire au nord et au nord-est du pays, notamment à Birao, Ndele, Bria et Kaga Bandoro, la Force a renforcé son dispositif pour mieux mettre en œuvre le mandat de protection des civiles, 

De son côté, le Chef de la composante Police est revenu sur l’appui multiforme aux Forces de sécurité intérieure. L’engagement de la MINUSCA dans les bureaux de terrain pour soutenir l’autorité locale dans la sensibilisation et la lutte contre toute éventuelle propagation du COVID-19 ainsi que l’appui de la MINUSCA au ministère de la Santé publique, à l’Institut Pasteur de Bangui et à l’OMS ont également été abordés lors de l’entretien. 

En réponse, le Président Touadéra a vivement remercié la MINUSCA pour son engagement dans la réponse au COVID-19 aux côtés du ministère de la Santé publique, indiquant qu’une cellule de crise avait été mis en place pour mieux coordonner l’action gouvernementale. Au plan sécuritaire, il a suggéré que la démarche qui a été appliquée à Birao et qui a permis une amélioration de la situation, puisse aussi être expérimentée à Ndélé. Finalement, le chef de l’Etat a vivement souhaité qu’avec l’appui de la Force, les FACA puissent se déployer progressivement à Bambouti et ailleurs dans le pays.

Le Représentant spécial et chef de la MINUSCA a remercié le Président de la République pour cet échange fructueux et il a réitéré le ferme engagement de la MINUSCA et de l’ensemble du personnel de l’ONU en RCA à coopérer avec les autorités nationales dans la lutte contre le COVID-19. « Malgré les défis actuels, le mandat de la MINUSCA sera mis en œuvre », a affirmé Mankeur Ndiaye.  

 

Strategic Communication & Public Information Division

MINUSCA HQ, PK4 Avenue B. Boganda

BP : 3338, Bangui, Central African Republic

Mail : publicinformation-minusca@un.org

Website: https://minusca.unmissions.org │

Facebook https://www.facebook.com/minusca.unmissions

Twitterhttps://twitter.com/@UN_CAR

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20 mars 2020 5 20 /03 /mars /2020 00:20
RCA - COVID-19 : MESSAGE A LA NATION DU PRESIDENT TOUADERA
RCA - COVID-19 : MESSAGE A LA NATION DU PRESIDENT TOUADERA

 

MESSAGE A LA NATION DE SON EXCELLENCE LE PROFESSEUR FAUSTIN ARCHANGE TOUADERA, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT

 

A LA SUITE DE LA DECOUVERTE DU PREMIER CAS DE PATIENT INFECTE PAR LE CORONAVIRUS

 

                                     BANGUI, 19 MARS 2020

 

Centrafricaines,

Centrafricains,

Chers Compatriotes;

 

Depuis trois mois, le monde entier fait face à l’un des plus grands fléaux sanitaires de notre siècle.

Le Coronavirus, cette nouvelle maladie respiratoire encore appelé COVID-19, qui a germé dans l’un de nos pays amis, la Chine, s’est vite répandu dans le monde, provoquant déjà des impacts psychosociaux et économiques indescriptibles. 

Cette pandémie ignore les frontières, les races et le statut socio-économique.

Aucun pays au monde, grand ou petit, riche ou pauvre, puissant ou faible, ne résiste à ce redoutable ennemi de l’humanité, du moins pour l’instant.

Aucun système de santé, si performant soit-il, ne peut aujourd’hui, seul, vaincre ce virus mortel qui constitue une urgence de santé publique de portée internationale.

En dépit des mesures urgentes, courageuses et parfois drastiques prises par certains Etats pour contrer la propagation de la pandémie et assurer la survie de leurs populations, le Coronavirus se répand à une très grande vitesse. 

A la date du 18 mars 2020, cette grande pandémie mortelle a déjà touché plus de 160 pays dans le monde dont une trentaine en Afrique, notre continent. 

Plus de 200.000 cas et près de 8.000 décès ont été enregistrés à ce jour. 

En votre nom, j’adresse notre compassion et notre solidarité aux peuples des pays touchés par cette pandémie.

 

Notre pays, la République Centrafricaine, dont le système de santé a été totalement affaibli par la longue crise militaro-politique et qui tente de se relever, grâce à l’appui de la communauté internationale, vient d’enregistrer, le 14 mars 2020, le premier cas importé de patient infecté par le Coronavirus. 

Au moment où je m’adresse à vous, le patient est en vie et en parfaite forme.

Dès la déclaration de ce premier cas du Coronavirus par le Ministre de la Santé et de la Population, j’ai immédiatement instruit le Gouvernement de prendre toutes les mesures que requiert la situation, pour contrer les risques de propagation du virus dans notre pays. 

Ainsi, en collaboration avec l’OMS, le Gouvernement a ordonné :

• le renforcement des mesures d'hygiène hospitalière et de protection des agents de santé et des professionnels de santé ;

 

• la restriction des visites dans les hôpitaux ;

 

• le renforcement de l'hygiène publique, notamment par le renforcement des dispositifs d'hygiène dans les édifices publics ; la suspension des salutations à la main ; l’interdiction des accolades ; l’installation de dispositifs de lavage des mains dans les lieux publics (bureaux, entreprises, lieux de cultes).

 

• l’application obligatoire de la quarantaine pour toute personne entrant sur le territoire en provenance des zones à transmission locale de l’épidémie COVID-19 ou ayant séjourné dans de telles zones, sans distinction de position sociale ;

 

• l’interdiction de tous les voyages vers des pays à transmission locale de l'épidémie COVID-19;

 

• l’obligation pour les missions diplomatiques et consulaires, organisations intergouvernementales et ONG de se conformer aux directives nationales et de collaborer avec les autorités nationales pour leur mise en œuvre ;

 

• l’obligation pour les compagnies aériennes et autres compagnies de transport de personnes en provenance de pays à transmission locale de l'épidémie COVID-19 ou ayant séjourné dans ces pays, de collaborer avec les autorités sanitaires nationales pour la mise en œuvre des mesures de quarantaine et autres mesures nécessaires à la gestion des risques d'importation de cas.

Mes Chers Compatriotes ;

Le Coronavirus n’est pas une fiction ; c’est une réalité. Il n’existe aucun traitement, aucun vaccin. Le seul remède que nous disposons contre ce fléau de notre siècle est la prévention.

C’est pourquoi, tous les pays touchés par cette pandémie prennent des mesures préventives telles que le confinement des citoyens et la fermeture des frontières. 

Dans ce contexte, il m’a paru opportun de m’adresser à vous, car cette crise requiert de tous et de chacun, de prendre conscience de la gravité de la menace et de la nécessité d’adopter des attitudes et  comportements responsables, favorables à la santé publique nationale et internationale.  

La mobilisation de tous dans la discipline et la solidarité devient donc impérative.

Ainsi, je vous annonce les mesures complémentaires suivantes, visant  à la fois, la limitation des cas importés et l’évolution vers une transmission locale de l’épidémie. Il s’agit de :

• l’intensification de l’information, de l’éducation et la communication à travers la sensibilisation dans les écoles, les lieux de culte, les lieux professionnels, les formations sanitaires, les media, le milieu sportif, les réseaux sociaux et les communautés;

 

• l’interdiction des rassemblements de masse, foires, kermesses, évènements sportifs, deuils ;

 

• la fermeture des boîtes de nuit, des bars-dancing, des cinémas et des lieux de spectacle;

• le renforcement des dispositifs de prévention et de contrôle au niveau des aéroports et des points d’entrées terrestres et fluviaux;

• le respect d’une distance d’au moins un (1) mètre entre les personnes dans tous les lieux de rencontre.

A ce stade de mon message, je demande aux Compatriotes vivant à l’étranger d’ajourner leur déplacement en République Centrafricaine jusqu’à nouvel ordre.

A ceux qui viennent d’arriver sur le territoire national, en provenance des pays en épidémie, je leur demande de se conformer strictement aux directives de quarantaine suivantes : 

 

- Maintenir constamment une distance d’un (1) mètre avec les autres membres de la famille ;

 

- Rester dans une chambre ventilée ayant un dispositif de lavage de main et une toilette. Vous pouvez ventiler votre chambre en ouvrant les fenêtres ;

 

- Réduire sa présence dans les espaces communs de la maison comme la cuisine, la salle à manger. Maintenez aussi ces espaces ventilés en ouvrant les fenêtres ;

 

- Lavez fréquemment vos mains avec de l'eau et du savon ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool ;

 

- Nettoyer les ustensiles avec du savon et de l'eau propre et les essuyer avec les désinfectants de ménage. Je dois préciser que les objets à nettoyer peuvent être des tables, téléphones, claviers, poignets de la porte, comptoirs de cuisine) ;

 

- Si vous toussez ou éternuez, faites-le dans votre manche ou utilisez un mouchoir. Jetez le mouchoir immédiatement dans une poubelle fermée, puis nettoyez-vous les mains ;

- Evitez de toucher vos yeux, le nez et la bouche. Vos mains pourraient être contaminées ;

 

- Si vous souffrez d'essoufflement, hausse de température dépassant 38° C appelez le n°12 12.

Ces gestes simples paraissent négligeables ; mais ils peuvent sauver beaucoup de vies.

D’autres mesures plus contraignantes, justifiées par les impératifs de santé publique, pourront être édictées par le Gouvernement, en fonction de l’évolution de la situation au niveau national.

A cet égard, je recevrai, dans les jours à venir, les responsables des différentes confessions religieuses dans le but de déterminer les modalités pratiques d’organisation des services religieux au cas où ces derniers devraient faire l’objet de restriction.

Il en sera de même pour les établissements d’enseignement. 

D’ores et déjà, j’ai mis en place un Comité de crise que je présiderai personnellement. 

Ce Comité qui tiendra sa première réunion dès demain, a pour missions, entre autres, d’assurer la coordination des actions à mener sur l'ensemble du territoire national ; d’approuver le plan de préparation et de riposte à l’épidémie ; de mobiliser les ressources nécessaires pour la lutte contre le Covid-19  et de veiller à la mise en œuvre effective des stratégies et mesures concernant le Covid-19.

Mes Chers Compatriotes ;

J’ai été informé des difficultés que rencontrent nos professionnels et agents de santé dans la mise en œuvre rigoureuse des mesures édictées par le Gouvernement pour lutter contre la pandémie.

En effet, certaines personnes débarquant à l’aéroport Bangui Mpoko n’accepteraient pas d’observer la quarantaine requise.

D’autres exhiberaient leur position sociale pour se soustraire à cette obligation. 

Tout en condamnant ces comportements irresponsables voire criminels, je demande à tous les Chefs de départements, aux responsables des Institutions publiques et privées, des organismes et ONG, d’observer scrupuleusement cette mesure et de s’assurer que leurs collaborateurs censés être en quarantaine en fassent autant.

La Police des Frontières doit être immédiatement alertée pour des mesures de contrainte à prendre à l’encontre de telles personnes pour faire respecter les directives gouvernementales.

Je voudrais saisir cette opportunité pour rendre hommage à nos professionnels de la santé, pour leur engagement et dévouement, en dépit des conditions de travail difficiles et des risques encourus.

J’ai été également informé qu’aussitôt après l’annonce de la fermeture des frontières camerounaises, certains opérateurs économiques ont voulu exploiter à leur profit, la crise causée par le COVID-19 et j’ai instruit le Ministre chargé du Commerce et de l’Industrie de veiller à la stabilité des prix des produits de première nécessité.

A celles et ceux qui ont fait le choix de résider ou séjourner en Centrafrique, je leur adresse mes remerciements anticipés pour leur coopération dans la mise en application des directives.

Enfin, je lance un appel solennel à toutes et à tous, à la mobilisation et la coopération dans la solidarité, la compassion et le respect des droits humains. 

Ne cédez pas à la panique. Observez les directives édictées par le Ministère de la Santé pour sauver votre vie et celle des autres.

Unis dans la discipline et la solidarité, nous vaincrons le Coronavirus.

Que Dieu bénisse et protège la République Centrafricaine et son Peuple.

Je vous remercie.

 

RCA - COVID-19 : MESSAGE A LA NATION DU PRESIDENT TOUADERA
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20 mars 2020 5 20 /03 /mars /2020 00:09
NOTE D’INFORMATION MINUSCA
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NOTE D’INFORMATION MINUSCA
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LE GOUVERNEMENT SALUE LA COLLABORATION AVEC LA MINUSCA ET L’OMS DANS LA LUTTE CONTRE LE COVID-19

 

 

Bangui, le 18 mars 2020 – Le ministère de la Santé publique a salué mercredi la collaboration avec la MINUSCA et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans la lutte contre la propagation du COVID-19 en République centrafricaine (RCA) tandis que les Nations unies ont réaffirmé leur engagement à poursuivre leur soutien au Gouvernement dans cette lutte et à mettre en oeuvre toutes les mesures préventives en place dans le pays.

« La MINUSCA a fait énormément de choses. Les alertes concernant des personnels ont été gérées de façon concertée et la MINUSCA a systématiquement saisi le ministère. A cela s’ajoute l’appui matériel et technique, notamment dans les dispositifs en place à l’aéroport Bangui-Mpoko pour mieux diagnostiquer les voyageurs. C’est une coopération exemplaire et décisive », a affirmé le Ministre de la Santé publique, Dr. Pierre Somsé. 

Le ministre s’exprimait lors de la de conférence de presse hebdomadaire de la MINUSCA aux côtés du directeur scientifique de l’Institut Pasteur de Bangui, Dr. Emmanuel Yandoko, du Représentant résident de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Severin Von-Xylander, de la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général, Coordonnatrice résidente et humanitaire, Denise Brown, du Commandant de la Force, Général Daniel Sidiki Traoré, et du Chef de la composante PoliceGénéral Pascal Champion.

Pour sa part, le directeur scientifique de l’Institut Pasteur de Bangui, Dr. Emmanuel Yandoko, a avancé que “depuis le début de l’épidémie, le ministère de la Santé et la MINUSCA coopérent en transparence. Par ailleurs, c’est avec l’appui de l’OMS que le centre d’isolement des malades du coronavirus a été établi à l’hôpital de l’Amitié’’. « Il y a une coopération transparente et une franche collaboration entre le ministère et toutes les représentations diplomatiques dans le pays », a ajouté ce responsable.

Dans ce registre, la Représentante spéciale adjointe, Denise Brown, a mis l’accent sur l’engagement et le soutien de la Mission: « Nous avons mis en application les consignes du ministère de la Santé publique en mettant en place le personnel médical à l’aéroport Bangui-Mpoko pour contrôler les troupes et rendre compte au ministre de la santé publique”. En outre, elle a indiqué que tout le personnel des Nations Unies doit respecter scrupuleusement les consignes contenues dans les directives de l’OMS et du ministère de la Santé publique. Elle a également dénoncé la campagne de stigmatisation contre le personnel des Nations Unies, y compris le staff national ainsi que des ONGs selon lesquelles « que ce sont les étrangers qui véhiculent le coronavirus dans le pays ». “Ce virus n’a pas de nationalité”, a dit la Représentante spéciale adjointe.

Pour sa part le Représentant résident de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Severin Von-Xylander, a déclaré que le pays se trouve dans un cas de pandémie et non d’épidémie. « Tous les peuples sont touchés car le virus ne fait pas de différence, ni de couleur, ni de peau, ni d’appartenance religieuse », a-t-il précisé. “Nous sommes préoccupés et nous continuons à appuyer le ministère de la Santé publique dans les mesures à prendre. Le plus important, c’est de s’assurer qu’on détecte tous les cas sur le territoire centrafricain, de tracer leurs contacts, d’identifier les personnes malades et de les mettre en isolement”, a dit cet officiel, invitant la presse à plus de responsabilité et à éviter la diffusion de fausses nouvelles.

Tour à tour, le Commandant de la Force et le Chef de la composante Police et de la MINUSCA ont annoncé les mesures en cours ou à prendre en application des directives de la Mission, de l’Organisation mondiale de la Santé et des autorités centrafricaines. Ainsi, le Commandant de la Force a annoncé que “la MINUSCA a suspendu le processus de rotation des contingents et que ceux qui sont déjà surplace exécuteront les tâches habituelles de protection”, tandis que le Chef de la composante Police a précisé que “vu que les policiers sont en contact régulier avec la population et sont intégrés dans les commissariats de police et brigades de gendarmerie, des mesures additionnelles seront prises pour contribuer à la lutte contre le COVID-19”.

 

La MINUSCA et l'OMS appuient le gouvernement centrafricain face à la menace du COVID-19

 

NEW YORK (Nations Unies), 18 mars (Xinhua) -- En République centrafricaine (RCA), les Nations Unies doivent mener deux batailles simultanées : celle contre les violences des groupes armés et une nouvelle contre le virus COVID-19, a-t-on appris mercredi du site officiel de l'ONU.

La Mission intégrée multidimensionnelle des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA) est mobilisée sur deux fronts sécuritaire et sanitaire.

Samedi dernier, la MINUSCA a été prise pour cible dans deux attaques distinctes. La première attaque a eu lieu à Grimari dans le centre du pays. Un Casque bleu burundais a été tué alors qu'il protégeait des civils lors de l'assaut de la ville par des éléments anti-balaka. Dans le nord du pays, un Casque bleu pakistanais a été blessé lors d'une autre attaque contre une patrouille de l'opération onusienne sur l'axe reliant les localités de Ndélé et Birao. Cette seconde attaque a été attribuée aux groupes armés Rassemblement patriotique pour le renouveau de la Centrafrique (RPRC) et Parti du Rassemblement de la nation centrafricaine (PRNC).

Le même jour, le bureau de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en RCA a annoncé le premier cas confirmé de coronavirus dans le pays. La personne diagnostiquée avec le COVID-19 est actuellement soignée à l'Hôpital de l'Amitié dans la capitale Bangui.

En RCA, l'un des pays les plus pauvres au monde, l'ONU et les autorités centrafricaines travaillent main dans la main face au coronavirus. Avec l'appui de l'OMS, un centre d'isolement des malades du coronavirus a été établi dans cet hôpital.

"Nous continuons à appuyer le ministère de la Santé publique dans les mesures à prendre", a déclaré le représentant de l'OMS en RCA, Severin Von-Xylander. "Le plus important, c'est de s'assurer qu'on détecte tous les cas sur le territoire centrafricain, de tracer leurs contacts, d'identifier les personnes malades et de les mettre en isolement", a souligné M. Von-Xylander.

Dans le cadre des mesures prises pour prévenir la propagation du COVID-19, la MINUSCA a annoncé avoir suspendu le processus de rotation des contingents. Une mesure prise pour limiter le risque d'arrivée du virus depuis l'étranger. "Ceux qui sont déjà en RCA exécuteront les tâches habituelles", a déclaré le Commandant de la Force de la MINUSCA, le général Daniel Sidiki Traoré.

"La MINUSCA a un mandat de protection", a pour sa part rappelé Denise Brown, la représentante spéciale adjointe du Secrétaire général de l'ONU en RCA, dans ce contexte de double menace sécuritaire et sanitaire. "Et par conséquent, elle a maintenu son personnel dans le pays pour exécuter ce mandat malgré le COVID-19".

Mme Brown a souligné que le MINUSCA "continuera à appuyer le gouvernement centrafricain et le ministère centrafricain de la Santé dans cette lutte" contre cette nouvelle menace d'ordre sanitaire. Elle a également indiqué que tout le personnel des Nations Unies a reçu l'ordre de respecter scrupuleusement les consignes contenues dans les directives de l'OMS et du ministère de la Santé publique.

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20 mars 2020 5 20 /03 /mars /2020 00:06
RCA : la ministre des Affaires étrangères sous le feu des questions des députés

 

Centrafrique : Interpellation de la ministre des Affaires étrangères par les députés

 

https://www.radiondekeluka.org/ jeudi 19 mars 2020 14:45

 

Convoquée par la représentation nationale ce 18 mars 2020 sur des questions qui touchent à la vie de la Nation, la ministre des Affaires étrangères et des centrafricains de l’étranger Sylvie Baïpo Temon, est tenue d’apporter des éclaircissements sur les maux qui minent le fonctionnement de son département notamment, les grèves récurrentes du personnel.

Trois questions ont marqué cette séance d’interpellation, sous fond de tension. Tout d’abord, les grèves à répétition qui ternissent l’image de ce ministère considéré comme vitrine du pays à l’extérieur. Ensuite, le sujet de délivrance de passeports diplomatiques aux étrangers, largement critiqué par les médias en ligne et enfin, la place de la RCA au sein des instances internationales notamment la privation de son droit de vote à l’Onu.

Concernant le sujet des grèves récurrentes, la ministre a évoqué la question de la notoriété du personnel de son département qui, vu les dispositions du décret de la fonction publique, est privé de cette prérogative.

"La grève est un droit, mais l’article 54 du décret d’application de la fonction publique stipule un certain nombre d’institutions qui ne peuvent pas du fait, justement, de la notoriété qu’elles représentent. De ce fait, ils ont été appelés, dès lors que l’information et la volonté de grève a été manifestée, par le procureur", a justifié Mme Baïpo Témon.

Sur la question de délivrance des passeports diplomatiques aux étrangers, la ministre a affirmé qu’il s’agit de faux passeports. Toutefois, des investigations sont en cours afin de déterminer les responsabilités. "Ce que je peux dire aujourd’hui, c’est qu’il y a une enquête en cours. Il s’agit bien de faux passeports. La délivrance d’un passeport diplomatique était soumise à juridiction du président de la République, chef de l’Etat et du ministre des Affaires étrangères. Si une enquête est en cours, c’est que les passeports qui ont été saisis ne proviennent pas de la signature du ministre des Affaires étrangères. Ne nous prononçons pas davantage, car la procédure fait son chemin" a martelé Sylvie Baïpo Temon.

Sur les questions de contributions financières de la République centrafricaine auprès de l’Onu, le membre du gouvernement assure qu’une partie de l’argent a été versée et que le gouvernement est à pied d’œuvre pour y remédier.

Certains députés, la plupart de l’opposition, n’ont pas manqué de fustiger la politique diplomatique du gouvernement. Le dernier exemple est le cas des fonctionnaires de la Minusca déclarés  persona non grata et qui, finalement, continuent d’exercer leurs fonctions dans le pays. Pour Bertin Béa, député KNK de Boali, l’arrestation des leaders syndicaux au sein de ce ministère constitue une  violation de liberté syndicale. "Nous savons comment par de hautes luttes, les libertés syndicales ont été conquises dans ce pays. C’est un recul véritable. Mais cela traduit notamment, les dérives du régime actuel ; c’est extrêmement grave," a déploré Bertin Béa.

Cette interpellation intervient pendant que le gouvernement fait face à plusieurs remous sociaux dans divers départements et organes de l’Etat. Du statut particulier de certains fonctionnaires en passant par l’intégration en masse dans la fonction publique, la question sociale est au centre de toutes les préoccupations.       

 

 

Centrafrique: la ministre des Affaires étrangères sous le feu des questions à l'Assemblée

 

http://www.rfi.fr/ 19/03/2020 - 20:09  De notre correspondante à Bangui,

 

La ministre des Affaires étrangères étaient appelée ce mercredi matin 18 mars à répondre aux questions des députés à l’Assemblée nationale. Son ministère est secoué depuis plusieurs mois par différentes affaires et face à cette situation, les élus souhaitaient des réponses.

Les dossiers sont aussi nombreux que les questions posées par les élus : l’arrestation de membres syndiqués de son ministère, la perte du vote de la République centrafricaine à l’Assemblée générale des Nations unies, la polémique concernant la demande de mutation de plusieurs agents de la Minusca ou encore une affaire de faux passeports...

« J’ai bien indiqué effectivement que c’était des faux passeports dans la mesure où les passeports diplomatiques, les vrais passeports diplomatiques, sont de la prérogative du président de la République, chef de l’État, ou du ministre des Affaires étrangères. Les passeports qui défraient la chronique n’ont pas été signés par ces deux personnalités. Il y a une enquête en cours donc nous saurons tous au moment venu », a répondu la ministre des Affaires étrangères, Sylvie Baipo Temon.

Sur de nombreuses problématiques concernant le fonctionnement de son ministère ou des chancelleries, la ministre a évoqué des problèmes budgétaires. Ce qui ne convainc pas tous les députés, tels Jean-Pierre Mara : « Je ne crois pas un seul instant à la notion de manque de moyens financiers parce que si on comprend bien, les partenaires nous accompagnent donc ils mettent les moyens qu’il faut pour nous permettre de résoudre les problèmes. L’exécutif a ses priorités, ce qui fait qu'il se retrouve avec des problèmes où ils n’ont plus de moyens. Mais on ne peut pas évoquer le manque de moyens pour justifier pourquoi nous ne résolvons pas le probème... Moi c’est un raisonnement qui ne convient pas du tout. »

La séance a été ponctuée par quelques mouvements d’humeur.

 

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20 mars 2020 5 20 /03 /mars /2020 00:04
CIRGL : dynamique de certification des ressources naturelles

 

Centrafrique : La région des Grands Lacs dans la dynamique de certification des ressources naturelles

 

https://www.radiondekeluka.org/ jeudi 19 mars 2020 16:19

 

Les Etats membres de la Région des Grands Lacs veulent renforcer la lutte contre l'exploitation illégale des ressources naturelles dans la région. Ils ont ouvert leur 20e conférence sur les ressources naturelles ce 18 mars 2020 à Bangui. L'objectif est de priver les groupes armés de l'exploitation illégale de ces richesses considérées comme leurs sources stratégiques de financement.

Pour lutter efficacement contre l'exploitation illégale des ressources naturelles, les 12 pays membres de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) ont initié un certificat appelé Certificat du CIRGL. Cette mesure coercitive intervient dans un contexte où chaque pays membre dispose chacun de sa certification.

Pour Zachary Muburi-Mutia, ambassadeur et secrétaire exécutif de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs, le comportement des groupes armés est un manque à gagner pour les gouvernements en terme de mobilisation de revenus nécessaires pour le financement  des actions de l'Etat d'où nécessité de disposer de ce certificat. Ce qui constitue un enjeu économique important pour l'Etat et un défi pour les forces négatives. " Les groupes armés se financent illégalement par l'exploitation illégale privant les gouvernements des Etats membres de la CIRGL, ces groupes armés causent l'instabilité et la déstabilisation. Alors, toutes ces initiatives visent à couper le lien entre l'exploitation illégale des ressources naturelles et le financement des groupes armés" a indiqué Zachary Muburi-Mutia souhaitant l'adhésion de la République Centrafricaine à cette certification. " C'est un appel pour la RCA pour qu'il mette en place toutes les exigences nécessaires pour pouvoir avoir le certificat de la CIRGL" a-t-il plaidé.

Pour Annick Makolet, représentante de la RCA à la CIRGL, la RCA dispose déjà d'une certification nationale efficace, et que celle de la CIRGL est une valeur ajoutée. "Nous avons un cahier de traçabilité depuis l'exploitation jusqu'au niveau de bec d'or, mais avec la certification CIRGL, cela va doubler notre vigilance au niveau national et international pour voir si les minerais ne proviennent pas des forces non conventionnelles," a soutenu cet ingénieur en géologie.

La certification sous régionale intervient après celle de l'Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), et celui du processus de Kimberley qui vise exclusivement les minerais. En Centrafrique, une partie du pays est sous embargo du processus de Kimberley, car certaines zones sont sous contrôle des groupes armés.  

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20 mars 2020 5 20 /03 /mars /2020 00:02
Bourse unifiée de la Cemac

 

Bourse unifiée de la Cemac : la Beac recherche un consultant pour élaborer le plan d’affaires du nouveau dépositaire central

 

 (Agence Ecofin) 18 mars 2020 14:26 - Dans le cadre de la 2e phase de la dynamisation de la Bourse unifiée de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad), la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) vient de lancer le recrutement d’un consultant pour élaborer un business plan du dépositaire central de ladite bourse.

Le dépositaire central est l’organe chargé d’organiser et de gérer le processus de dénouement des opérations négociées sur le marché. C’est une composante centrale dans l’organisation des flux des titres dans un marché financier, en particulier, dans un environnement de titres dématérialisés.

Jusqu’ici, à la faveur de la fusion boursière dans la Cemac, la Beac dont le siège est à Yaoundé (Cameroun) a reçu, en juin 2019, un mandat pour assurer le rôle de dépositaire central en attendant l'agrément d'une entité dédiée à cette activité. L'exercice par la Beac de cette activité prendra fin courant 2022.

« La mission du consultant consistera donc à apporter, à travers l’élaboration d’un business plan, un appui à la restructuration et à l’optimisation des structures du dépositaire central unique en une entité autonome. Ce document [business plan] doit définir les axes de pilotage stratégique et opérationnel d’une entreprise en création ou en développement suivant une démarche rigoureuse et progressive », explique la Banque centrale.

Elle précise que le consultant doit présenter l'ensemble des plans et actions qui permettraient de répondre en permanence aux principales questions d’organisation, de viabilité, de rentabilité et de développement d’une entreprise. La durée de réalisation de la mission est estimée à 3 mois. Les expressions d'intérêt doivent être déposées ou envoyées par courrier électronique à l'adresse de la Beac, au plus tard le 26 mars 2020.

Au terme de la première phase de projet du marché financier unifié de la Cemac en 2019, il y a eu la fusion institutionnelle et physique effective des deux bourses au Cameroun (DSX) et au Gabon (BVMAC), des deux régulateurs (Cosumaf et CMF) et des trois dépositaires centraux (Caisse Autonome d’Amortissement du Cameroun, BVMAC et Cellule de règlement et de conservation des titres). La deuxième phase consiste à identifier et activer les principaux leviers de dynamisation du marché financier régional dont est issu le dépositaire central unique.

S.A.

 

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19 mars 2020 4 19 /03 /mars /2020 23:54
Démonstration de force de François Bozizé à Bouar
Démonstration de force de François Bozizé à Bouar
Démonstration de force de François Bozizé à Bouar
Démonstration de force de François Bozizé à Bouar

Lu pour vous

 

https://www.dw.com/ 19.03.2020

 

Alors que la présidentielle approche en Centrafrique, François Bozizé montre sa popularité à Bouar, son fief. Il appelle ses partisans à la vigilance.

Quatre mois après son retour d'exil d'Ouganda, l'ancien président centrafricain François Bozizé a été accueilli triomphalement lors de son déplacement à Bouar, dans l'ouest du pays, où il a tenu son premier meeting hors de la capitale.

Un accueil qui risque d'irriter le président Faustin-Archange Touadéra qui souhaite se présenter pour un nouveau mandat à la fin de l'année 2020. Ceci d'autant plus que François Bozize a appelé à la vigilance face aux risques de fraudes lors des scrutins à venir

A Bouar, la mobilisation est semblable à celle d'une reconquête du pouvoir tant dans cette région que dans les villes où le cortège du leader du Parti travailliste KNK est passé.

François Bozizé, la nostalgie du pouvoir

La foule, sortie en masse, ne cachait pas sa nostalgie du temps où François Bozizé était à la tête de l'Etat.

Le déplacement de Bouar revêtait un double enjeu : redynamiser les organes de base du Parti KNK et lancer la bataille pour la reconquête de la présidence face à un ancien allié actuellement au pouvoir et dont la côte de popularité ne cesse de s'amenuiser.

Une occasion pour François Bozizé d'appeler les électeurs à la vigilance car, selon lui, tout est déjà mis en œuvre pour favoriser le candidat du régime en place.

"Les élections sont proches. Si vous manquez de vigilance, on fera venir des gens de l'étranger pour voter à votre place", a notamment déclaré l'ex-président.

"Les mécanismes de fraudes sont lancés. Voyez comment le démembrement électoral a été concocté par l'ANE. C'est de manière exclusive et partisane. La coalition de l'opposition démocratique l'a déjà dénoncé. Moi, je vous appelle à être vigilants !", a aussi lancé François Bozizé.

L'organe électoral se défend

Selon la coalition de l'opposition démocratique – COD 2020, les représentants des démembrements de l'ANE, l'Autorité nationale des élections en Centrafrique, ne seraient constitués que des membres du parti au pouvoir - le MCU, avec la complicité des préfets, sous-préfets et maires nouvellement nommés.

Selon les leaders de l'opposition, l'ANE et le pouvoir se placent dans une logique d'exclusion des partis politiques de l'opposition. Ceux-ci dénoncent un plan de fraudes massives lors des élections présidentielle et législatives prévues au mois de décembre 2020.

Selon Marie-Madeleine Hoornaert Koe, présidente de l'organe électoral, "l'ANE, qui est un organe technique neutre et indépendant chargé de la préparation et de l'organisation des élections en RCA, n'a pas vocation de truquer des résultats, quel que soit le type de scrutin".

Dans ce contexte, le scrutin présidentiel et les élections législatives qui vont se dérouler à la fin de l'année laissent redouter une nouvelle vague de violence dans ce pays encore marqué par des années de guerre civile.

 

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18 mars 2020 3 18 /03 /mars /2020 04:00
L'Observatoire National des Elections désapprouve la mise en place des démembrements de l'ANE

 

L'Observatoire National des Elections désapprouve la mise en place des démembrements de l'ANE

 

https://www.radiondekeluka.org/ mardi 17 mars 2020 11:23

 

Le secrétaire général de l'Observatoire des Elections (ONE) Origine Bekondji désapprouve les démembrements de l'ANE contestés par plusieurs partis politiques en Centrafrique. Selon cette organisation de la société civile, l'action de l'Autorité Nationale des Elections viole la loi et la réaction des partis politiques sont légitimes. Il appelle l'ANE à ne pas créer les conditions d'une crise préélectorales et dissolvant ce qui est fait et engage le gouvernement à tout faire pour que la loi organique sur l'ANE retirée soit remise au parlement pour son adoption. Au pis des cas, il y aura toujours de ce problème. Il a dit dans l'interview exclusive à RNL.

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18 mars 2020 3 18 /03 /mars /2020 03:49
Pourquoi la candidature de Martin ZIGUELE commence déjà à déranger certains

 

Lu pour vous

 

RCA : Pourquoi la candidature de Martin ZIGUELE à la prochaine présidentielle commence déjà à déranger certains.

 

Bangui (République centrafricaine) – Depuis le retour clandestin au pays de François Bozizé en décembre 2019, un certain nombre de ses anciens griots et thuriféraires comme Zama Javan Papa et autre Mathurin Dimbélé Nakoé désormais en rupture de ban avec le KNK et son fondateur, mais toujours dans le but de continuer à remplir leur estomac, ont changé de camp et se sont reconvertis pour faire le même boulot cette fois-ci au profit du président Touadéra et son MCU à travers un soi-disant Mouvement Centrafrique Debout. C’est ainsi qu’aussi surprenant que cela puisse être, ils ont pu accéder sans la moindre difficulté aux antennes de la station nationale de Radio Centrafrique pour crier haro sur leur ancien patron Yangouvonda tout juste revenu d’exil, dénonçant et condamnant de façon véhémente ses intentions belliqueuses de revanche et volonté d’orchestrer un coup de force pour reconquérir son fauteuil perdu par la faute de la coalition Séléka.

 

Ce jour 16 mars 2020, les mêmes énergumènes ont réussi à faire une nouvelle incursion aux mêmes antennes de Radio Centrafrique pour s’en prendre gratuitement en Français et Sango à Martin Ziguélé, président du parti politique MLPC et député de Bocaranga 3, proférant sur lui des tonnes d’insultes et le traitant de tous les noms d’oiseau. Ce que ces nouveaux griots du pouvoir de Touadera reprochent à Martin Ziguélé c’est de n’avoir pas pris part aux cérémonies de l’an 1 de l’Accord Politique de Paix pour la Réconciliation en RCA qui ont eu lieu au Palais de la Renaissance le 6 février 2020 en la présence entre autres des seigneurs de guerre Ali Darassa de l’UPC, Sidiki Abass des 3R, Alkhatim du MPC, ceux-là mêmes qui sèment la mort et la désolation dans une grande partie de notre territoire national et que Martin Ziguélé n’a eu de cesse de traiter de mercenaires étrangers et de condamner leurs nombreux crimes de sang et pillage de nos ressources naturelles.

Toujours à en croire ces procureurs d’un genre nouveau qui ont décidé d’instruire sur Radio Centrafrique le procès en sorcellerie de Martin Ziguélé, car à partir du moment où ce dernier et son parti sont dans une alliance politique avec le président Touadera, il ne devrait plus s’autoriser la moindre critique sur ce qui ne va pas dans le pays et fermer plutôt sa gueule. C’est quand même une assez curieuse conception de la liberté d’expression dans un pays qui se dit démocratique. Ce sont ces mêmes griots qui ont conduit Bozize Yangouvonda dans le mur situation qui l’a obligé à s’enfuir devant les hordes Seleka, tout général d’armée qu’il se prenait. Qui est Mathurin Dimbélé sinon celui-là même qui sous le règne de Bozizé, était DG de la SOCASP et s’est illustré par de colossaux détournements de deniers publics et mis par terre cette boîte qui devrait veiller au stockage et à l’approvisionnement du pays en produits pétroliers. Il devrait dormir encore en prison jusqu’ici. Or dans ce pays où l’impunité est la règle, non seulement Dimbélé n’est pas en prison mais s’est fait élire député et vient d’être encore élu pour la seconde fois 2ème vice-président du bureau de l’Assemblée. Il en va ainsi de notre pays. Prime aux voleurs et truands donc !

Que dire de Zama Javan Papa ? Un ancien vendeur de pain qui a réussi à se faire embaucher à la CBCA avant de se faire virer pour malversation et finir griot de Bozizé Yangouvonda  et du KNK pour se retourner à présent contre le même fondateur du KNK. Ce sont ce genre de personnages que la classe politique centrafricaine s’honorerait à extirper de ses rangs. Les  transhumants et autres « retourneurs » de veste devraient tous être montrés du doigt. Peut-on sérieusement reprocher à Martin Ziguélé d’exiger et de faire sans cesse appel aux garants et facilitateurs de l’Accord de Paix de prendre leurs responsabilités et veiller au strict respect des termes de cet Accord, surtout du côté des seigneurs de guerre qui l’ont signé, qui continuent d’en violer les dispositions en faisant couler indéfiniment le sang des fils du pays. Doit-on déverser sur lui des torrents d’insultes parce que le récent congrès ordinaire de son parti vient non seulement de le reconduire à sa tête à l’unanimité mais cerise sur le gâteau, l’a choisi comme candidat aux prochaines élections présidentielles.

Le président Touadera doit faire très attention afin que tous les « chercher à manger » et autres griots qui gravitent autour de lui et au MCU ne lui font ce qu’ils ont fait à Yangouvonda. L’extrême facilité avec laquelle ceux-ci parviennent aux antennes de Radio Centrafrique qui n’est pourtant pas leur propriété, est inadmissible et doit cesser. Le seul crime de Martin Ziguélé est d’appeler sans cesse à la réduction des capacités militaires des groupes armés ayant à leur tête les seigneurs de guerre étrangers comme Ali Darassa, Sidiki Abass, et autre Alkhatim. En s’en prenant à Martin Ziguélé avec une telle virulence, le Mouvement Centrafrique Debout de Mathurin Dimbélé et Zama Javan Papa se fait objectivement l’avocat de ses assassins de nos compatriotes de l’arrière-pays. Que les Centrafricains le sachent ainsi… !

 

Alain Nzilo

Directeur de Publications Du CNC

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18 mars 2020 3 18 /03 /mars /2020 03:41
Communiqué de presse du Collège de surveillance de la CEMAC

 

Communiqué de la 38ème session du Collège de Surveillance Multilatérale de la CEMAC

Communiqué de presse du Collège de surveillance de la CEMAC
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