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20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 02:20

 

 

 

drapeau françafricain

 

 

Boris-Boillon-amb-Fce-a-Tunis.jpg

 

TUNIS - AFP / 19 février 2011 20h41 - Le nouvel ambassadeur de France à Tunis, M. Boris Boillon, a présenté samedi ses "excuses" aux Tunisiens à la télévision nationale pour avoir répondu jeudi à des questions de journalistes d'une manière qui a pu paraître "hautaine", peu après une manifestation réclamant son départ.

"Je m'excuse auprès des journalistes et de tous les Tunisiens", a déclaré en arabe le nouvel ambassadeur qui avait présenté mercredi ses lettres de créance.

"S'ils ont pris mes réponses comme une manière de répondre de façon hautaine je le regrette et je suis vraiment désolé et je présente toutes mes excuses à tout le peuple tunisien", a-t-il poursuivi.

Les journalistes tunisiens ont été très choqués par une première rencontre du diplomate français avec la presse, jeudi, au cours de laquelle M. Boillon avait refusé de répondre aux questions de certains journalistes ou les avait qualifiées de "questions débiles" ou de "n'importe quoi".

"J'ai une énergie et une volonté bien déterminée de promouvoir des relations bilatérales. J'ai été spontané plus que je n'aurais dû l'être. Dorénavant je dois parler de manière plus polie", a-t-il ajouté.

Des centaines de Tunisiens ont manifesté samedi devant l'ambassade de France à Tunis pour réclamer le départ du nouvel ambassadeur dénonçant "son manque de diplomatie" et "son agressivité".

(©)

 

Tunisie: tout juste arrivé, le nouvel ambassadeur de France présente ses "excuses"

TUNIS - AFP / 19 février 2011 22h13 - Le nouvel ambassadeur de France à Tunis, Boris Boillon, a présenté samedi ses "excuses" aux Tunisiens à la télévision nationale après avoir répondu à la presse d'une manière jugée "agressive" par des Tunisiens dont plusieurs centaines ont manifesté pour réclamer son départ.

"Je m'excuse auprès des journalistes et de tous les Tunisiens", a déclaré en arabe le nouvel ambassadeur, qui avait présenté mercredi ses lettres de créance.

"S'ils ont pris mes réponses comme une manière de répondre de façon hautaine, je le regrette et je suis vraiment désolé et je présente toutes mes excuses à tout le peuple tunisien", a-t-il ajouté.

Les journalistes tunisiens ont été choqués par une première rencontre à Tunis du diplomate français avec la presse qu'il avait invitée jeudi à déjeuner.

Elle avait commencé de manière chaleureuse, M. Boillon disant en arabe qu'il était là "pour un nouveau départ, un nouvel avenir". Puis il avait refusé de répondre à des questions de certains journalistes ou les avait qualifiées de "débiles" ou de "n'importe quoi".

Une journaliste a demandé de préciser ses propos à l'ambassadeur qui venait de déclarer que selon lui "la France est mal placée pour donner des leçons dans le domaine de l'état de droit et dans le domaine de la démocratie".

"Non, je ne peux pas expliciter, je dis ce que j'ai à dire et n'essayez pas de me coincer avec des trucs à la con. Voilà, la France n'a pas de leçons à donner, il y a un peuple tunisien qui a montré de manière exceptionnelle, de manière pionnière au 21e siècle ce que c'est que la e-révolution", a-t-il répondu.

"Moi, je ne suis pas là pour faire de la polémique, je ne suis pas là pour créer des problèmes, je suis là, mais pour créer des solutions, donc n'essayez pas de me faire tomber sur des trucs débiles. Franchement, vous croyez que j'ai ce niveau-là, vous croyez que je suis dans la petite phrase débile ?", a-t-il ajouté.

Des extraits de cette rencontre ont été diffusés à la télévision tunisienne ainsi que sur Facebook, qui a joué un rôle moteur dans la révolution.

Une page Facebook a été ouverte sous le titre: "Boris Boillon, dégage!".

Et samedi, environ 500 Tunisiens ont manifesté devant l'ambassade de France pour réclamer son départ, dénonçant "son manque de diplomatie" et "son agressivité" lors de cette rencontre avec la presse, a constaté une journaliste de l'AFP.

"M. Boillon, vous occupez un poste diplomatique et vous n'avez rien d'un diplomate", "Dégagez, petit Sarko!", "Boris dégage!" pouvait-on lire sur des banderoles.

"Je suis très choquée, c'est la première apparition de l'ambassadeur, il a paru très agressif pour un diplomate. C'est dommage, on espérait une nouvelle coopération sur des nouvelles bases mais cette personne a créé une tension avec la presse", a déclaré une manifestante Houria, 50 ans.

Dans la soirée, Boris Boillon apparaissait à la télévision pour s'excuser. "J'ai une énergie et une volonté bien déterminée de promouvoir des relations bilatérales. J'ai été spontané plus que je n'aurais dû l'être. Dorénavant, je dois parler de manière plus polie", a-t-il dit.

"Le dynamisme de M. Boillon est un gage de résultat dans cette période cruciale où nos relations sont en train d'aborder une nouvelle étape, de prendre un nouvel élan, en s'appuyant sur une nouvelle ambition partagée", avait déclaré auparavant à Paris le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, en réponse à une question de l'AFP.

La France a été très critiquée pour son incapacité à anticiper le changement, avoir tardé à soutenir la révolution, sur les liens entre des politiques français avec les dirigeants tunisiens et sur des vacances controversées de la chef de la diplomatie Michèle Alliot-Marie fin décembre, en pleine révolution.

M. Boillon, 41 ans, qui occupait précédemment le poste très sensible de Bagdad, remplace Pierre Ménat, 60 ans, qui a fait les frais des erreurs d'appréciation de la diplomatie française lors de la révolution tunisienne.

(©)

 

NDLR : La France a beau changer ses ambassadeurs mais l’aveuglement et les erreurs de jugement sur la Tunisie ont visiblement la vie dure. Celui-ci qui vient de débarquer n’a pas encore compris que l’ère Ben Ali est désormais révolue et que les Tunisiens ne sont plus dans la disposition d’esprit pour tolérer les 23 années de l’incompréhensible soutien aveugle de la France à leur ancien  dictateur. Un ambassadeur de France contraint de présenter de plates excuses en arabe à un peuple africain à la télévision nationale après des propos orduriers qu’il a tenus en public. On aura tout vu ! A d’autres temps, d’autres mœurs ! En Centrafrique, l’ambassadeur de France est la parfaite incarnation de cette vieille diplomatie plus encline à soutenir des dictateurs aussi sanguinaires comme Bozizé qui opprime son peuple qu’à promouvoir les relations d’amitié du peuple français avec le peuple centrafricain. Bientôt les Centrafricains doivent aussi descendre dans la rue pour exiger son départ de Bangui lui qui a cautionné sans rien dire le hold-up électoral de Bozizé.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 22:32

 

 

Bozizé KNK

 

 

Vendredi, 18 Février 2011 18:25

Ai- Rca- La situation postélectorale qui prévaut en ce moment en Centrafrique a été au centre d’une rencontre ce jour entre le  médiateur de la République Mgr Paulin Pomodimo et  le Collectif des Forces du changement (CFC).

« Nous avons estimé au niveau de l'opposition que, avant d'aborder les questions de fond, il était nécessaire qu’un certain nombre de préalables soient réglés" a déclaré Me Nicolas Tiangaye, porte-parole du CFC.

" Ces préalables portent essentiellement sur   l'arrestation de M Mbessa, candidat du Rassemblement démocratique  Centrafricain (RDC) à Dédé Mokouba et sur les poursuites judiciaires engagées par le parquet de Bangui  à l'encontre de Me Otto sur l'interdiction faites aux opposants de sortir du périmètre de Bangui et sur le lynchage médiatique dont nous sommes victimes", a-t-il clarifié.

A en croire Me Tiangaye, une fois ces préalables  réglés, c'est à partir de ce moment-là que l'opposition serait disposée à ouvrir des discussions.

Cette rencontre s'est déroulée en présence du Ministre d'Etat, ministre de l'administration du territoire et de la décentralisation Jean Willibyro Sacko.

Kabongo, Ai Bangui

 

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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 22:14

 

 

 

afp patasse

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Dans la nuit du 18 au 19 février 2011 à 02 heures du matin, la Police a investi le siège de la Coordination nationale des Comités de soutien du candidat Ange Félix PATASSE.

Elle a procédé à une fouille méthodique des lieux à la recherche des armes qui y seraient entreposées par PATASSE en vue de déclencher une guerre civile.

A l’issue de cette fouille infructueuse, les éléments de la Police nationale ont amené dans les locaux de la Police cinq (5) Camarades chargés du gardiennage au siège. On ignore où ils sont détenus.

La Coordination nationale prend  à témoin la communauté nationale et internationale, que malgré l’appel réitéré au calme lancé par le candidat indépendant Ange Félix PATASSE à la population,

Le Pouvoir se place dans la logique de déclenchement de la guerre civile afin de masquer le hold-up électoral de BOZIZE et conduire le Peuple centrafricain dans la voie du chaos.

Le Président PATASSE appelle le peuple centrafricain et les militants à plus de vigilance pour déjouer pièges et traquenards qui seront tendus par le pouvoir KNK.

En conséquence, le Président PATASSE demande la libération inconditionnelle de tous ses partisans ainsi que ceux de l’opposition qui sont enlevés arbitrairement.

Fait à Bangui, le 19 février 2011

 

Le Porte-Parole

 

Guy Simplice KODEGUE

 

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 16:23

 

 

Wade et son fils

 

 

Par Malickou Ndiaye | 18/02/2011 | 11:02:27 koaci.com

Une protestation devant le Palais présidentiel et le Conseil constitutionnel contre ‘le coup de force électoral de Wade (à travers le découpage administratif qu’il envisage), le projet de dévolution monarchique…’.C’est ce qu’envisage l’opposition regroupée dans le cadre de Bennoo. En tout cas, l’opposition sénégalaise est décidée à aller jusqu’au bout pour combattre Me Wade. Car, elle a montré hier, sa colère contre Me Wade qui, selon elle, a détruit l'image du Sénégal.

L’opposition regroupée au sein de la coalition Bennoo Siggil Sénégal semble déterminée à en découdre avec Abdoulaye Wade. Et pour cause, Amath Dansokho et ses camarades prévoient, dans un nouveau plan d’action, qu’ils ont décliné hier, une protestation devant le Palais présidentiel et le Conseil constitutionnel contre ‘le coup de force électoral de Wade (à travers le découpage administratif qu’il envisage), le projet de dévolution monarchique… ’.
Selon les leaders de l’opposition sénégalaise, ils n’accepteront plus les injustices du président sénégalais Me Abdoulaye Wade. Pour cela, ils veulent se faire entendre au plus haut niveau, ils négligeront rien ont-ils laissé entendre hier.

Pour ces leaders de l’opposition, cette nouvelle stratégie est appelée le second plan, qu’ils entendent dérouler le plus rapidement possible.

Ce nouveau plan, est proposé par l’ancien secrétaire général du Pit, Amath Dansokho, mais il est validé par la Conférence des leaders . « Nous allons initier un mouvement de protestation, au niveau de la présidence de la République et du Conseil constitutionnel contre le coup de force électoral de Wade, le projet de dévolution monarchique ainsi que toutes les autres dérives du pouvoir. L’opinion sera édifiée sur le jour de la manifestation’, a fait savoir Souleymane Ndiaye ‘Brin’, porte-parole du jour de la Conférence des leaders de Bennoo.
Pour le porte-parole du jour’, par ailleurs secrétaire général du Bloc populaire sénégalais, il informe qu’une rencontre est prévue entre les leaders de Bennoo et leurs élus (maires, présidents de conseil régionaux, ruraux) ce samedi à la maison du Ps.

Selon ses explications, au menu des débats pour cette rencontre, « il y’aura des échanges sur le projet de découpage administratif qu’envisage le pouvoir. Les opposants voient dans ce procédé du chef de l’Etat, une volonté de déstabiliser la carte électorale. Et c’est pour, a’, ‘avoir comme résultat une confiscation du suffrage des Sénégalais » confie-t-il.
Pour les leaders de ce cadre, Wade et ses alliés savent, sur la base des résultats issus des élections de 2009, qu’ils peuvent, crayons en main, faire des découpages pour redessiner la carte électorale et rééquilibrer les rapports de force. Et cela nous a été signalé partout à travers le Sénégal. Ils ont cité par exemple le cas, dans la région de Dakar de Sangalkam, Bargny, Sendou, etc. Mais partout les populations manifestent leur désaccord.

«Le découpage déstabilise la carte électorale c’est-à-dire que la carte d’électeur qui va dans une circonscription donnée devient caduque, une fois qu’on procède au découpage de cette circonscription » renseigne Abdoulaye Vilane du parti socialiste. Pour étayer ses propos, le socialiste renvoie au découpage qui a eu lieu, la veille des élections de mars 2009. « Ce découpage a eu pour résultat la création de nouvelles entités régionales. Résultat : sur les 48 collectivités locales qu’a créées le pouvoir, ils ont remporté les élections dans les 45 », se rappelle-t-il.

Maintenant, ces leaders d'opposition pourront-ils marcher jusqu'au palais? Là, est toute la question.


Malickou Ndiaye, correspondant de koaci.com à Dakar

 

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 16:12

 

 

Bozizé dégage

 


(BBC Afrique 18/02/2011)

 En république centrafricaine de nombreux partis de l'opposition boycotteront le second tour des élections législatives, parmi lesquels celui d'Ange Félix Patassé, ancien président centrafricain.

Le Collectif des forces du changement (CFC), coalition regroupant opposition et ex-rébellion, boycotte le second tour des élections législatives.

Selon Sosthène Guetel, premier vice-président de la coordination des comités de soutien à la candidature d'Ange Félix Patassé, tous leurs recours à l'issue du premier tour ont été rejetés par la justice.

"Nous avons fait preuve de légalisme en allant au bout de la logique républicaine, a affirmé Sosthène Guetel. Nous avons saisi toutes les juridictions pour que le droit soit dit, et malheureusement, on s'est rendu compte que la cour constitutionnelle était aux ordres du président Bozizé".

Seul Jean-Jacques Demafouth, dont le mouvement est pourtant membre du CFC, s'est désolidarisé du boycott du deuxième tour. Selon lui, le boycott " ne changera rien au résultat".

© Copyright BBC Afrique

 

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 16:08

 

 

binguimalejos

 

 


Source : (Sanfinna du 14 au 20 fev 2011)

. ENTRE 400 ET 500.000 VOIX OMISES, INTERDICTION DE REMETTRE LES PV AUX OPPOSANTS, PRESIDENT DE LA CEI PARTISAN…

. LA « COMMUNAUTE INTERNATIONALE » RECONNAITRA POURTANT BOZIZE !

Les élections présidentielle et législatives du 23 janvier dernier en Centrafrique ont vu la victoire du Général président sortant, François Bozizé avec plus de 66 % des suffrages et celle de son parti qui a obtenu un score fleuve en nombre de députés. Elections immédiatement contestées et rejetées par l’Opposition, mais on sait déjà ce que la communauté internationale dira : « Quelques dysfonctionnements sans plus qui ne remettent pas en cause le scrutin ».

 Contrairement aux observateurs internationaux qui ont estimé qu’il y a eu une forte mobilisation, les opposants affirment qu’il n’en a rien été. et ont déposé une plainte pour fraude électorale devant le tribunal correctionnel de Bangui

Martin ZIGUELE, François BOZIZE et Ange Félix PATASSE contre le président de la Commission électorale indépendante (CEI), le pasteur Joseph Binguimalé : "Le pasteur Joseph Binguimalé a demandé (...) aux présidents des bureaux de vote de ne pas remettre les PV à nos représentants et de les lui envoyer en exclusivité, sous peine de poursuite judiciaire à leur encontre"… Il était matériellement impossible aux candidats, relégués au rang de spectateurs d'un mauvais film de série B (...) de savoir d'où venaient les résultats, et ce qu'ils représentaient en terme de nombre de bureaux de vote".

Le taux de participation n’est pas, comme annoncé, de 54 % mais plutôt de 27,32 %. Il y a eu non prise en compte des suffrages exprimés dans 1262 bureaux de vote sur un total de 4618. Le communiqué conjoint signé de l’ex-président Ange-Félix Patassé (arrivé en seconde position avec 20,10 %), de l’ex-Premier ministre Ziguélé (avec 6, 4 % des voix) et Emile Nakombo (avec 4,64 % des voix), est clair : « Il en découle que les suffrages ainsi inexplicablement omis se situent entre 400 000 et 500 000 voix sur 1 825 735 inscrits, soit une fourchette de 22 à 27 % de l’électorat ! ».

 

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 15:56

 

 

mediation-avec-Pomodimo-et-le-CFC-18022011.jpg

 

 

Radio Ndéké Vendredi, 18 Février 2011 13:33

Le Conseil National de Médiation (CNM) veut obtenir de l’opposition démocratique  qu’elle revienne sur sa décision de ne pas participer au deuxième tour des élections législatives en Centrafrique. Le Médiateur de la République, Mgr Pomodimo, veut organiser à cet effet une rencontre entre les leaders de l’opposition et  ceux de la  majorité présidentielle pour nouer un dialogue entre les deux entités. Pour ce faire, il a réuni ce vendredi 18 février 2011, les responsables du Collectif des Forces du Changement (CFC), en présence du ministre de l’administration du territoire.

Les représentants du  CFC ont posé des conditions préalables à tout début de négociation et de dialogue. Par la voix de son porte-parole Nicolas Tiangaye, il « exige la libération d’Apollinaire Mbesso, candidat aux législatives du Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC) à Dédé-Mokouba (ouest) arrêté le 31 janvier à Berberati (ouest) et accusé injustement de fraudes, la cessation de poursuite à l’encontre du Maître Blaise Fleury Hotto, suite à sa démission de la CEI, la levée d’interdiction de sortie et le lynchage médiatique dont il fait objet ».

Pour Monseigneur Paulin POMODIMO, Médiateur de la République qui se réserve de toutes déclarations, « une promesse de faire le tour de toute la classe politique centrafricaine est en vue pour tenter de faire table rase de cette situation qui risque de porter un coup dur au processus électoral en cours ».

Le point de divergence de cette mésentente part de la victoire dès le 1er tour des élections groupées du 23 janvier du président sortant François Bozizé avec 64,37%, et le rejet par la Cour Constitutionnelle du recours en annulation de ces élections déposé par les Candidats malheureux, Ange Félix Patassé ex-chef d’Etat, candidat indépendant, Martin Ziguélé du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) et Emile Gros Nakombo du Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC).

 

NDLR : Le processus électoral est déjà naufragé par la parodie d’élections du 23 janvier dernier. Il n’y a plus rien à sauver. Mgr Pomodimo que Bozizé n’a plus jamais voulu écouter, était désespérément absent lorsque l’opposition avait besoin qu’il relaye ses revendications auprès de Bozizé et Binguimalé toujours demeurés sourds et autistes. On voit très mal ce que l’opposition a encore à gagner en participant au second tour des législatives. C'est un marché de dupes que propose Pomodimo. Il faut laisser Bozizé, ses femmes, ses enfants, sa sœur, ses neveux et cousins, bref son clan familial peupler seuls la nouvelle Assemblée nationale pour que les choses soient plus claires et que les gens se rendent bien comptent des conséquences de leur forfaiture, leur inadmissible impérialisme et boulimie politique.

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 00:11

 

 

 

RCA/UE, 8 milliards FCFA pour les routes et la Justice

  drapeaux_rca_ue_200.jpg

Radio Ndéké Luka Jeudi, 17 Février 2011 14:33

13,5 millions d’euros (environ 8 900 000 000 de francs CFA). C’est le montant de la convention de financement des projets de coopération, signée le 16 février 2011, entre la République Centrafricaine et l’Union Européenne. L’accord s’inscrit dans le cadre du 10ième Fonds Européen de développement (FED).

Cet accord marque l’aboutissement d’un long processus de coopération entamé depuis juin 2008, dans le cadre du 10ème Programme Indicatif National (PIN) de la coopération entre la RCA et l’Union Européenne pour la période 2008-2013.

Selon le ministre d’Etat au Plan, à l’Economie et à la Coopération Internationale, M. Sylvain MALIKO, « le premier projet concerne la réhabilitation des services des secteurs de la Justice et de la Police en RCA pour un montant de 10 millions d’euros, soit près de 6,6 milliards de francs Cfa, destinés au financement de la construction ou de la réhabilitation des infrastructures, notamment les routes ».

Il va contribuer, a ajouté le ministre d’Etat, « à la consolidation de l’Etat de Droit et de la Bonne Gouvernance en République Centrafricaine et est lié aux engagements du Gouvernement à renforcer les Institutions de la République ».

« Une partie de ce financement devrait réaliser les travaux de réhabilitation des Tribunaux de Grande Instance et des Maisons carcérales de Bangui, de Bouar (ouest) et de Bambari (centre-est) ainsi que des Cours d’Appel et des Commissariats de Bouar et de Bambari » a-t-il poursuivi.

 

L’opposition confirme qu’elle n’ira pas au second tour

Ngouandjika votant

Radio Ndéké Luka Jeudi, 17 Février 2011 14:28

Le Collectif des Forces du Changement (CFC) maintient sa décision de retrait du 2ème tour du scrutin des élections législatives en Centrafrique. Elle réitère en même temps son rejet des résultats du double scrutin du 23 janvier publiés par la Commission Electorale Indépendante (CEI). C’est la substance d’une conférence de presse animée jeudi 17 février 2011, par le CFC à Bangui, suite à l’annonce mardi, de la décision de boycotter les législatives.

Dans une déclaration liminaire, lue par Louis Pierre Gamba, chef de file, le CFC dit condamner « les règlements de compte, arrestations, assignations à résidence, de fait et tracasseries dont sont victimes ses membres ». Aussi, Gamba exige « la libération d’Apollinaire Mbessa, militant et candidat aux législatives du Rassemblement démocratique Centrafricain (RDC) à Dédé-Mokoba (ouest), arrêté le 31 janvier à Berberati (ouest) et accusé injustement de détention frauduleuse de cartes d’électeurs ».

Le CFC demande en outre « la cessation des poursuites judiciaires » à l’encontre de Maître Blaise Fleury Hotto, secrétaire du RDC, suite à sa démission de la CEI. Evoquant l’interdiction de sortie du pays notifiée à Nicolas Tiangaye porte-parole du CFC et de Jean Michel Mandaba, secrétaire général du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), le CFC exige « la restauration de la liberté de circulation des opposants ».

Suite à cette position du CFC  de se retirer du processus électoral, la CEI par la voix de son rapporteur général, Rigobert Vondo, a affirmé mercredi que « le vote est libre et son institution poursuivra sa mission jusqu’à son terme ».

Une réaction presque similaire à celle de la majorité présidentielle, qui a mentionné par la voix du ministre Fidèle Gouandjika que « le parti au pouvoir et ses alliés restent sereins et iront, avec ou sans l’opposition, à ces élections législatives ».

Quelques  grosses pointures de l’opposition à annoncer leur retrait de ce processus sont Ange Félix Patassé ancien chef d’Etat candidat indépendant, Martin Ziguélé du MLPC, Emile Gros Nakombo du RDC, tous candidats malheureux déboutés en justice après leur recours en annulation de ces élections.

Ces élections ont été remportées au 1er tour par le président sortant François Bozizé du KNK, avec 64,37% et 26 députés sur 105.

 

L’hôpital de Birao privé de tout  

CarteBirao.jpg

Radio Ndéké Luka Jeudi, 17 Février 2011 14:32

L’hôpital préfectoral de Birao (nord du pays) n’a plus la possibilité de répondre efficacement aux besoins sanitaires des habitants de cette ville en proie à l’insécurité. Pour l’ensemble du service, on compte un infirmier assistant, un assistante accoucheuse, deux majors des Forces armées centrafricaines (FACA) avec un stock insignifiant de produits pharmaceutiques.

Cette information est confirmée ce jeudi 17 février 2011, par Mahamath Doungouss, infirmier assistant intérimaire du médecin chef interrogé par le correspondant de Radio Ndeke Luka dans la ville.

L’hôpital, en plus de ce « manque du personnel soignant qualifié, déclare Doungouss, ne dispose pas d’un médecin chef, ni d’un chirurgien, ni d’une sage-femme accoucheuse ».

Cette situation découle, explique-t-il, « de la dernière occupation de la ville en novembre 2010, par les rebelles de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), et ceux du tchadien Mahmath Nouri avant d’être chassés par l’armée régulière de Centrafrique et du Tchad ».

« La population est plus exposée pour l’instant au plan sanitaire », ajoute l’intérimaire, avec l’unique ONG humanitaire internationale, Comité d’Aide Médical (CAM), qui a déjà « fermé tous les points de santé, par manque de médicaments ». Doungouss conclut que le regard de ces habitants en détresse est désormais tourné vers le gouvernement pour « un appui en plateau technique et personnel qualifié ».

 

 

Des bouchers sans boeufs à Berberati

 

pousseur de viande Bangui

Radio Ndéké Luka Jeudi, 17 Février 2011 14:31

La population de Berberati (ouest de Centrafrique) peine à s’alimenter depuis le mercredi 16 février 2011 en viande de bœuf et se rabat sur les viandes boucanées. Du coup les prix pratiqués pour cette denrée très prisée sont passés de 1500 francs (environ 2,28 euros) à plus de 2000 francs CFA (environ 3,04 euros). La ville est d’ailleurs presque au bord de la pénurie.

Cette situation a mis en colère les bouchers du marché de Berberati. Selon Gilbert Manéoule, interrogé par Radio Ndeke Luka, « les patentes qu’ils payent à l’Etat centrafricain ne servent à rien », du moment où, indique-t-il, « il est difficile de trouver les bœufs pour la consommation de la population ».

Pour Mathieu Tossidé chef du secteur élevage explique de son côté que « la ville de Berberati ne dispose pas des marchands de bétail. L’approvisionnement n’est possible que de manière occasionnelle avec le passage de certains éleveurs dans la ville ».

Berberati a toujours été une zone où les activités minières occupent une place prépondérante. Elle est souvent confrontée à des pénuries de denrées alimentaires. Pour preuve entre 2009 et 2010, plus d’une centaine d’enfants souffraient de Kwashiorkor, et on a enregistré des morts.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Nation
17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 23:59

 

 

rencontre de réconciliation Patassé Ziguélé

 

 

COLLECTIF DES FORCES DU CHANGEMENT (CFC)

 

CONFERENCE DE PRESSE : DECLARATION LIMINAIRE

 

 Le Collectif des Forces du Changement à la suite de la publication le 06 Février 2011 des résultats des élections législatives par la Commission Electorale dite Indépendante et la proclamation le 12 Février 2011 du 1er tour du scrutin présidentiel par la Cour Constitutionnelle, avait pris la décision unique dans l’histoire politique de la République Centrafricaine de se retirer du processus électoral et de ne pas présenter de Candidats au 2e tour des législatives.

 

 Cette décision qui ouvre la voie à une crise politique post- électorale sans précédent était dictée par une exigence du respect de la volonté populaire et le refus des démocrates et patriotes d’apporter leur caution à une caricature électorale.

 

 Face à cette réaction légitime pacifique et responsable de l’opposition, le pouvoir en place répond par des actes de violence, d’intimidation et de tracasseries de tous ordres :

 

1°) Le Candidat du Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC) dans la circonscription de Dédé-Mokouba,  Monsieur MBESSA Apollinaire  a été arrêté depuis le 31 Janvier 2011 par le commissaire adjoint de police de la ville de Berberati, au motif qu’il détenait des cartes d’électeur. Malgré le résultat infructueux de la perquisition effectuée sans mandat du Procureur, de la chambre qu’il occupait à l’hôtel SOSI, le commissaire-adjoint de police l’a conduit  pour audition au commissariat où il a passé 72 heures. Le 03 Février 2011, il a été transféré à  la Section de Recherches et d’Investigation de la Gendarmerie Nationale à Bangui par une équipe de cette unité  spécialement dépêchée à Berberati à cette fin.

 

Selon nos informations, son arrestation et son transfèrement à la SRI à Bangui via Nola, aurait été causée par une dénonciation calomnieuse du candidat du KNK dans la circonscription de Dédé-Mokouba qui, pour se débarrasser de  son concurrent MBESSA Apollinaire , n’a pas trouvé mieux que de   monter de toutes pièces l’accusation de détention de fausses cartes d’électorales.

 

 Par contre il faut mentionner avec force que le Coordonnateur de la CEI locale de Berberati a pris en flagrant délit de vol de bulletins de vote à 4H30mn du matin son propre collaborateur le Rapporteur général, qui s’apprêtait à valider le vote frauduleux de 5000 faux électeurs dont il détenait les cartes.

Conduit à la gendarmerie par le Coordonnateur,  ce Rapporteur général n’est resté que 24h au poste et a été relâché du fait de son appartenance, évidemment au parti KNK au pouvoir.

 

 2°) Suite à la démission collective des membres du CFC de la Commission Electorale Indépendante, Maître Blaise Fleury HOTTO, Avocat à la Cour, Secrétaire Général- Adjoint du RDC, Ancien Commissaire à la Coordination Nationale de la CEI et Ancien Coordonnateur de L’OMBELLA M’POKO Sud fait l’objet de poursuites sans fondement par le parquet de Bangui, sur plainte de Monsieur Joseph BINGUIMALET. Une « enquête en arrestation » avec « mandat d’amener » a été ordonnée par le Parquet de Bangui.

 

Les motifs fallacieux avancés par le sieur BINGUIMALET qui doit rendre compte de sa gestion opaque porteraient d’une part sur des « détournements de fonds » et la « rétention des documents électoraux » d’autre part.

 

Maître HOTTO ne gérant pas les fonds de la CEI et ne détenant pas les documents électoraux, ces allégations sans fondement cachent mal une chasse aux sorcières.

 

3°) Le Mardi 15 Février 2011, Maître Nicolas TIANGAYE, Président de la Convention Républicaine pour le Progrès Social (CRPS) et Porte parole du CFC, et Monsieur Jean Michel MANDABA, Secrétaire Général du MLPC ont été refoulés à l’aéroport Bangui M’POKO alors qu’ils s’apprêtaient à prendre le vol TOUMAÏ à destination de Douala et MALABO. 

 

Interrogé sur les raisons de ce refoulement, le Commissaire de Police de l’aéroport a répondu avoir reçu des instructions concernant les opposants qui ne peuvent quitter le territoire national que sur autorisation expresse du Président de la République.

 

Cette atteinte à la liberté d’aller et venir contenue dans la constitution dont le Chef de l’Etat est le garant est une violation manifeste des droits humains. Rien ne justifie une telle restriction qui ouvre la voie à des pratiques dictatoriales.

 

Le Collectif des Forces du Changement (CFC) :

 

Réitère son rejet des résultats publiés ou proclamés des élections ;

Maintient sa décision de retrait au 2e tour du scrutin législatif ;

Condamne les règlements de compte, arrestations, assignations à résidence de fait et tracasseries dont sont victimes ses membres ;

Exige :

 

La libération de Monsieur MBESSA Apollinaire, militant et candidats aux législatives du RDC à Dédé-Mokouba ;

La cessation des poursuites à l’encontre de Maître Blaise Fleury HOTTO, Secrétaire Général- Adjoint du RDC ;

La restauration de la liberté de circulation des opposants.

 

 

Bangui le 17 Février 2011

 

 

 

 

 

Le Collectif des Forces du Changement

 

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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 23:47

 

 

Sarko-Bozize

 

Source : lepost.fr 17/02/2011 à 17h57

La France invite l’opposition centrafricaine à accepter les résultats de la présidentielle du 23 janvier tels que proclamés dimanche (13/02/11) par la Cour constitutionnelle qui a déclaré le président sortant, François Bozizé, vainqueur avec près de 64 pour cent des voix, a déclaré lundi à Paris le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero.

S’exprimant lors d’un point de presse, il a exhorté l’opposition centrafricaine à s’investir dans le cycle électoral et à porter son message lors du second tour des législatives. "La France prend note des résultats proclamés par la Cour constitutionnelle le 12 février. Elle souhaite que les difficultés identifiées lors du scrutin du 23 janvier, notamment par la Cour constitutionnelle, fassent l’objet d’un large dialogue", a ajouté M. Valero.

Selon lui, les insuffisances constatées lors de la présidentielle et du premier tour des législatives devront être prises en compte afin d’améliorer l’organisation des prochaines élections. "Les élections du 23 janvier en République centrafricaine ont été marquées par la mobilisation de la population, sans incidents significatifs", a affirmé M. Valero.

L’ancien président Ange-Félix Patassé est arrivé en deuxième position devant l’ancien Premier ministre Martin Ziguelé, tandis que l’économiste Emile Gros-Raymond occupe la quatrième place. Ils estiment que la présidentielle n’a été ni transparente ni démocratique.

C'est Sarkozy qui choisit qui sont les bons ou les mauvais présidents de l'Afrique noire! Jeunesse d'Afrique tous ces faits doivent vous éveiller! Courage Gbagbo toute l'Afrique est derrière toi!


P.Y

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