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  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 15:45

 

 

ARV

 

 

Ai- Rca- Samedi, 09 Avril 2011 14:03 -La Coordination nationale de l’Organisation Non Gouvernementale (ONG) « Ensemble pour une Solidarité Thérapeutique Hospitalière En Réseau (ESTHER) » organisera du 11 au 13 avril prochain dans la salle de réunion du Laboratoire National de Biologie Clinique et de Santé Publique à Bangui une série de conférences scientifiques sur le thème : « le diagnostic, pronostic et prise en charge de la coïnfection VIH/Hépatites virales en contexte Afrique Centrale ».

 Cette série de conférences qui, s’inscrit dans le cadre du partenariat hospitalier  entre l’Hôpital Européen Georges Pompidou de Paris et le Centre National de Référence des IST et de la Thérapie Antirétrovirale de Bangui  est organisée au profit des médecins prescripteurs d’Anti-Retro Viral (ARV).

Financées par l’ESTHER et placées sous l’égide du Ministère de la Santé, ces conférences ont pour objectif d’aborder la problématique de la prise en charge complexe de l’infection par le VIH ainsi que des co morbidités dont les hépatites.

Ces assises  ainsi organisées permettront aussi, selon des organisateurs,  d’évaluer les protocoles de traitements appliqués, de dégager des nouvelles pistes pour d’autres modalités de traitement en conformité avec les nouvelles recommandations de l’Organisation Mondiale de Santé (Oms) et les directives nationales.

Selon le coordonnateur adjoint de l’ONG ESTHER –RCA Edgard Gremboui, en plus de ces objectifs généraux, les conférences  permettront si Dieu le veut «  la formation  des 20 médecins prescripteurs d’ARV sur la prise en charge de la coïnfection VIH/Hépatites Virales, l’amélioration du suivi biologique des patients con infectés, formulation des recommandations pour l’amélioration de la prise en charge de la coïnfection VIH/Hépatite Virale »

Cette série de conférences sera animée tour à tour par un intervenant venu de l’Hôpital Européen Georges Pompidou de Paris et 10 intervenants locaux.

Kabongo, Ai Bangui

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Centrafrique-Presse.com - dans Société
9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 00:21

 

 

 

 laurent-gbagbo-le-13-jan-2010-yamoussoukro_1-jpg.jpg

 

NEW YORK (Nations unies) - AFP / 08 avril 2011 23h53 - Les troupes fidèles au président ivoirien sortant Laurent Gbagbo ont regagné vendredi du terrain à Abidjan et sont toujours en possession de chars ainsi que d'"armes lourdes", a indiqué le chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU Alain Le Roy.

Les forces pro-Gbagbo ne sont plus qu'à un kilomètre de l'hôtel dans lequel le président reconnu internationalement, Alassane Ouattara, a établi son quartier général, a souligné M. Le Roy lors d'un point de presse organisé après une réunion du Conseil de sécurité consacrée à la crise en Côte d'Ivoire.

"Il est évident", a-t-il dit, que les soldats du camp Gbagbo "ont pris l'accalmie de mardi comme prétexte pour renforcer leurs positions".

Ces troupes "ont toujours de nombreuses armes lourdes à disposition", a affirmé Alain Le Roy, qui a dit avoir vu des photos sur lesquelles apparaissent des chars, des lance-roquettes, des lance-grenades et des véhicules de transport de troupes.

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Côte d'Ivoire: l'ONU n'a pas projet de "couper les vivres" à Gbagbo

NEW YORK (Nations unies) - AFP / 08 avril 2011 23h52 - Les Nations unies refusent d'être impliquées dans toute stratégie visant à "couper les vivres" au président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, retranché dans la résidence présidentielle à Abidjan, a indiqué un haut responsable de l'ONU vendredi.

Les forces des Nations unies en Côte d'Ivoire n'ont aucun mandat pour "couper les vivres à quiconque", a indiqué le chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU Alain Le Roy.

"Nous n'avons rien à voir avec cela. Que les choses soient claires. Nous ne soutenons en rien cela, et nous n'y prenons pas part", a-t-il martelé.

Les forces fidèles à Alassane Ouattara, le président ivoirien reconnu par la communauté internationale, ont évoqué l'idée d'affamer Laurent Gbagbo pour le faire sortir du palais présidentiel à Abidjan où il s'est retranché.

Interrogé sur le fait de savoir si les Nations unies allaient lui apporter des vivres, Alain Le Roy a répondu qu'aucune décision n'avait été prise. "Peut-être bien", a-t-il néanmoins précisé.

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Abidjan: le camp Gbabgo dément l'attaque contre la résidence de l'ambassadeur de France

ABIDJAN - AFP / 08 avril 2011 22h15 - Le gouvernement du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo "dément formellement" que ses forces aient attaqué vendredi la résidence de l'ambassadeur de France à Abidjan, a déclaré à l'AFP son porte-parole Ahoua Don Mello.

"Nous démentons formellement l'attaque de la résidence de l'ambassadeur de France. Toutes les armes lourdes de la résidence du président Gbagbo (qui jouxte le bâtiment, ndlr) ont été détruites, eux-mêmes (les Français) l'ont affirmé. Ce sont des manoeuvres dilatoires pour attaquer (la télévision d'Etat) RTI qui vient de reprendre et la résidence du président Gbagbo", a ajouté le porte-parole.

Auparavant, l'ambassade de France avait annoncé dans un communiqué que la résidence de l'ambassadeur de France à Abidjan - située près de celle du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo - a été vendredi la cible de tirs d'armes lourdes des forces pro-Gbagbo.

"Le 8 avril à 16 heures (locales et GMT) la résidence de France située dans la commune de Cocody a été la cible de deux tirs de mortier et d'un tir de roquette à partir de positions tenues" par des éléments des forces armées toujours loyales à M. Gbagbo, indique l'ambassade.

"C'est la deuxième fois en moins de 48 heures que cette emprise diplomatique fait l'objet d'une attaque délibérée", poursuit-elle. Mercredi soir, la résidence de l'ambassadeur de France avait été attaquée par les forces pro-Gbagbo à l'occasion de l'exfiltration de l'ambassadeur du Japon dont la demeure officielle est située à proximité.

"La France rappelle que conformément à la résolution 1975 du Conseil de sécurité de l'ONU, "les forces impartiales (mission onusienne ONUCI et force française Licorne)" sont en droit de mettre en oeuvre leur mandat afin de prévenir l'usage d'armes lourdes par toutes les parties du conflit", conclut l'ambassade de France.

M. Gbagbo qui refuse de céder le pouvoir se trouvait toujours vendredi soir dans sa résidence défendue par le dernier carré de ses fidèles au sein de l'armée ivoirienne.

La RTI dont le siège est situé dans le secteur de la résidence de M. Gbagbo, au coeur des combats des derniers jours, a repris ses émissions vendredi après-midi, a constaté un journaliste de l'AFP. Elle diffusait notamment des séries télévisées.

La RTI avait été ciblée lundi soir lors des frappes de l'ONU et de la France sur les dernières place-fortes de M. Gbagbo à Abidjan

En milieu d'après-midi et en début de soirée, des combats à la mitrailleuse lourde et à l'arme légère ont fait rage dans le périmètre qui englobe la résidence de M. Gbagbo, la RTI et l'école de gendarmerie, trois bastions du président sortant, ont rapporté un journaliste de l'AFP et un habitant.

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Comment Sarko a appuyé l’offensive anti-Gbagbo

En contact téléphonique permanent avec Ouattara, Sarkozy, qui prétendait le soutenir au nom de la protection des civils, devra ramer dur pour faire oublier les exploits de certains chefs de guerre.

Le Canard enchaîné (6/4/2011)

 

L'ENTRÉE en guerre de la France contre les forces de Gbagbo, le 4 avril, a sonné comme une revanche personnelle de Sarkozy. Avec la bénédiction de l'ONU, Paris n'a laissé à personne d'autre le soin de bombarder la présidence ivoirienne ainsi qu'un camp militaire qui abritait aussi des familles. Depuis plusieurs semaines, en Conseil des ministres comme en privé, le chef de l'Etat ne décolérait pas contre Gbagbo, « le dictateur sanglant de Côte d'Ivoire ». Au point de s'avouer, le 5 avril, « à bout de patience » (voir page 2).

Outre les nombreuses et violentes exactions de ses partisans, Gbagbo avait aussi ridiculisé Sarko. En décembre 2010, après la victoire, proclamée par l'ONU, de son ami Ouattara, le président français, impérial, avait donné « quarante-huit heures » au vaincu pour quitter le pouvoir. Un oukase superbement ignoré pendant plus de trois mois...

Or Sarko avait beaucoup misé sur ce scrutin pour rehausser une cote fort dévaluée sur le continent. N'était-il pas accusé de perpétuer la « Françafrique », ce système affairiste favorisant des groupes amis tels que Bouygues, Bolloré, Veolia ? Mais, après l'échec de son ultimatum ivoirien, le Président révise subitement ses positions et adopte un profil bas. Affirmant à la presse que « l'ancienne puissance coloniale n’était pas la mieux placée » pour intervenir.

En janvier, devant l'Union africaine, il ose même affirmer : « La France ne veut donner de leçons à personne. » Il faut dire que les événements de Tunisie, d'Egypte ou de Syrie n'ont guère fait briller la diplomatie tricolore.

La campagne (aérienne) de Libye, pour laquelle Sarko a obtenu le droit d'ouvrir le feu le premier, a réveillé ses ardeurs belliqueuses. Selon plusieurs témoignages d'officiers supérieurs au « Canard », la France a appuyé la conquête du sud du pays par les forces de Ouattara. L'un d'eux, proche de l'Elysée, se félicite de « notre efficacité dans l'organisation de la descente sur Abidjan ». Il est vrai qu'en moins de quatre jours les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) ont parcouru, sans grande résistance, la moitié du pays. Un autre galonné, membre des services de renseignement, confie : «On a fourni des conseils tactiques aux FRCI », mais aussi « des munitions et des Famas (fusils d'assaut). »

Barbouzes aux premières loges

De son côté, le contingent militaire français est porté, le 4 avril, à 1 700 hommes. Les 900 hommes du dispositif permanent Licorne ont été notamment renforcés par des Rambo de la Direction des opérations (ex-Service action) de la DGSE et des Forces spéciales.

Quelques-uns, parmi ces derniers, se sont retrouvés en contact direct avec l'entourage de Ouattara. A 19 h 30, quatre hélicos Puma, soutenus par des MI 24 de l'Onuci, commencent leur pilonnage, frappant au passage des objectifs aussi stratégiques que le CHU et un supermarché du quartier de Cocody. Pour la seconde fois en sept ans, « l'ancienne puissance coloniale » bombardait des soldats et des populations ivoiriennes.

Armement à prix d'or

Cet héroïque canardage, qui, selon l'Elysée, laissait entrevoir une reddition rapide de Gbagbo, risque pourtant de laisser des traces profondes. Et une situation difficilement gérable à Abidjan. D'abord parce que Ouattara pourrait pâtir, dans cette ville majoritairement acquise à Gbagbo, de son image de protégé de la France et des pays riches. L'armement de ses troupes, son équipement tout neuf ont suscité l'étonnement des Ivoiriens. Si l'aide du Burkina et du Nigeria est reconnue, d'autres pistes de financement apparaissent. Selon des témoignages et des documents obtenus par « Le Canard », des proches de Ouattara ont monnayé en 2009 et en 2010 d'importantes quantités d'or extraites des mines du Nord. Plusieurs tonnes ont été acheminées au Ghana voisin sous couvert de véhicules de... l'ONU. Puis envoyées, par petites quantités, à Anvers (Belgique) pour y être transformées. A l'état de poudre, cet or a été négocié à plus de 15 000 euros le kilo.

L'image du camp Ouattara - présenté par certains comme 1'« axe du bien » - restera également entachée par les massacres commis ces derniers jours. A Duékoué, par exemple plusieurs centaines de morts seraient, selon l'ONU et diverses organisations internationales, surtout imputables aux FRCI, les forces de Gbagbo se voyant aussi accusées d'atrocités.

En contact téléphonique permanent avec Ouattara, Sarkozy, qui prétendait le soutenir au nom de la protection des civils, devra ramer dur pour faire oublier les exploits de certains chefs de guerre. Et pour transformer cette intrusion meurtrière en victoire de la démocratie.

 

Jean-François Julliard

© Le Canard enchaîné.

 

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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 00:08

 

 

 

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Léger Ntiga  Quotidien Mutations de Douala 8 Avril 2011

Celui qui se voulait le petit frère de Jésus est mort sans reconnaitre la victoire de François Bozizé. L'ancien président centrafricain Ange-Félix Patassé âgé de 74 ans, est donc décédé à l'Hôpital de Douala, au Cameroun, mardi 05 avril 2011, dans l'après-midi. Selon des sources médicales l'ancien président de la république de Centrafrique a été terrassé par un diabète.

Pour ses proches, le président Patassé est décédé pour n"avoir pas bénéficié par trois fois d'une évacuation sanitaire prompte. Les enfants de fondateur du Front pour l'annulation des résultats du scrutin présidentiel et de la reprise des élections (Fare-2011), accusent le président François Bozizé d'avoir laissé mourir leur père «interdit de sortie du pays alors qu'il allait déjà très mal».

Mais pour de nombreux observateurs avertis, le vieux président déchu par le coup d'Etat de 2003, en se présentant à la présidentielle de cette année 2011, a livré un combat de trop. En clair, la bataille politique a eu raison de lui.

Car, âgé de 74 ans, affaibli par la maladie, Ange Félix Patassé s'est énormément épuisé durant la campagne électorale qui l'a vu parcourir le pays du Nord au Sud et de l'est à l'Ouest. Bien plus, déterminé à revenir aux affaires, le président Patassé s'est donné à fond.

Au point de solliciter des financements du guide libyen Kadhafi contre une hypothèque sur les diamants de la République centrafricaine. Une ambition à laquelle François Bozizé a mis fin en se faisant proclamer vainqueur du scrutin au terme duquel «le moustachu» (comme on le nommait à Bangui), s'est rallié à Martin Ziguélé l'ancien Premier ministre du pays et candidat malheureux à la présidentielle de janvier dernier.

Chef d'Etat de 1993 au 15 mars 2003, date du coup d'Etat du général Bozizé, Ange-Félix Patassé était alors parti en exil au Togo. A Lomé où il est accueilli par son beau-frère, le président Eyadema, il perd l'une de ses deux épouses. Revenu dans son pays à la faveur du dialogue politique de décembre 2008, il a été déclaré deuxième à la présidentielle du 23 janvier 2011.

Dénonçant des fraudes massives, il n'avait pas reconnu la victoire du président Bozizé dès le premier tour. Avec deux autres opposants, Ange-Félix Patassé avait créé le Front du refus et de l'annulation du scrutin. Malade, son départ de Bangui avait été empêché par le pouvoir à trois reprises. Il avait finalement pu prendre un avion la semaine dernière.

Jésus

Et pourtant à son retour d'exil, il annoncera d'entrée de jeu, sa candidature à la présidentielle de 2011. Au cours du meeting d'annonce de cette aventure finalement périlleuse, il adressera son salut et la bienvenue à l'auditoire avant de le remercier pour avoir répondu massivement présent à son invitation.

Par la suite l'homme dira avoir décidé sur la demande de Jésus, de qui il se proclama le petit frère, de livrer deux ou trois messages. Pour l'agronome et ancien allié de l'empereur Jean Bedel Bokassa dont il sera successivement Premier ministre et opposant, il s'agissait des messages simples mais très profonds qui devaient interpeller les Centrafricains et les amis de Centrafrique qui «se sont mobilisés pour nous accompagner afin que nous allions tous à ces élections», avait-il affirmé.

Sans rancoeur di véritable récrimination contre son tombeur, François Bozizé qu'il pardonnera, il remercia par la même occasion, «du fond du c?ur toute la communauté internationale présente à Bangui et ailleurs pour son appui et son implication dans la recherche de la paix en Centrafrique et dans le processus électoral.

Si ces amis se sont mobilisés à nos côtés, nous les Centrafricains, sommes-nous capables d'oublier le passé et de nous tourner vers l'avenir? s'interrogea-t-il. A la demande du Seigneur, il avait demandé pardon aux Centrafricains et à Dieu.

Le Seigneur lui a alors demandé de livrer trois messages au peuple centrafricain à savoir que «le peuple centrafricain doit se convertir car Dieu est prêt à déverser sa grâce en abondance sur lui», que toutes les confessions religieuses (catholiques, protestants et musulmans) se repentent et que Bozizé, Kolingba et lui-même puissent au stade Barthélémy Boganda demander pardon au peuple centrafricain.

Proclamant qu'il a subi 10 coups d'Etat, dès lors, il s'est mis à pourfendre «les coeurs de pierre qui cherchent à faire couler le sang en Centrafrique. Nous devons nous remettre à Dieu pour tout».

Se voulant légaliste et constitutionnaliste, Ange Félix Patassé s'est montré obstiné durant son parcours politique. «Aujourd'hui, l'histoire me donne raison car l'opposition, qui voulait entrer dans un gouvernement de transition, s'est rangée sur ma position de laisser Bozizé et son gouvernement boire le vin jusqu'à la lie. J'en félicite l'opposition et Bozizé pour avoir signé cet accord par consensus», avait-il déclaré au lendemain du dialogue national. Une détermination et des convictions qui ont trahi son avidité du pouvoir. Sa soif de grandeur aussi.

 

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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 22:51

 

 

 

Jean Pierre Bemba Gombo

 

 

Radio Ndéké Luka Vendredi, 08 Avril 2011 13:45

 « Le décès de l’ex chef de l’Etat centrafricain Ange Félix Patassé n’a aucune influence sur la poursuite à Cour Pénale Internationale (CPI) à Haye du procès Jean Pierre Bemba-Gombo,». Cette assurance a été donnée ce vendredi 8 avril 2011, par le Bureau de liaison de la Cour Pénale Internationale (CPI) de Bangui.

Elle fait suite aux préoccupations des victimes centrafricaines. Ces dernières, à l’annonce de la disparition de l’ancien président centrafricain, avaient nourri des craintes et avancé l’idée selon laquelle le décès de celui qui a fait venir le Chef des Milices Banyamulenge en Centrafrique à cette époque, pourrait affecter la suite des procédures judiciaires enclenchées.

Ange Félix Patassé s’est éteint le mardi 05 avril à Douala alors qu’il allait se faire soigner à Malabo en Guinée Equatoriale. Le pouvoir de Bangui lui avait refusé par à deux reprises de quitter le pays pour aller se soigner à l’étranger.

 « Patassé ne participait aux procédures judiciaires ni en tant que témoin, ni en tant que suspect »,a précisé sur les ondes de Radio Ndeke Luka, Gervais BODOGAYE, Assistant en Communication au Bureau de la CPI de Bangui.

Le procès se poursuit à la Haye avec la déposition depuis lundi 4 avril, du Procureur de la République Centrafricaine devant la CPI. Au nombre des témoignages présentés figurent l’implication de la Lybie, les exactions commises par des anciens bras droit de Patassé Abdoulaye Miskine et Paul Baril.

Jean-Pierre Bemba est poursuivi pour des crimes commis par ces troupes de 2002 à 2003 en République Centrafricaine, sous le régime de l’ex Chef d’Etat Ange Félix Patassé, alors acculé par la rébellion de l’actuel président François Bozizé.

 

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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 21:54

 

 

 

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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 21:34

 

 

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Communique-Coordination-deces-AFP.JPG

 

 

COORDINATION NATIONALE DES COMITES DE SOUTIEN

A LA CANDIDATURE DU PRESIDENT Ange-Félix PATASSE

 


 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 


 

La Coordination Nationale des Comités de soutien à la candidature du Président Ange-Félix PATASSE  a le regret d’informer l’ensemble du peuple centrafricain et la communauté internationale du décès du Président Ange-Félix PATASSE, survenu le 5 avril 2011 dans un hôpital de Douala au Cameroun.


La Coordination Nationale, au-delà de toutes considérations politiques, rend le Général François BOZIZE personnellement Responsable du décès de son illustre prédécesseur pour l’avoir empêché pendant trois (3) semaines de partir se faire soigner à Malabo en Guinée Equatoriale.


En conséquence, la Coordination Nationale déclare solennellement qu’il n’y aura pas d’obsèques officielles. Elle tient en accord avec la famille de l’illustre disparu, que le Général François BOZIZE, son Gouvernement, son Cabinet, sa famille et son Parti ne prennent part à ces obsèques.

 

Fait à Bangui le 8 avril 2011

 

La Coordination

 

Jacques BONIBA

 

 

 

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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 21:11

 

 

 

Shaolin victoire

 

 

 

 

 

Camerpress.net Vendredi, 08 Avril 2011 16:28

 

Le cordon de sécurité est renforcé à la morgue de l’institution sanitaire depuis le mardi 5 Avril 2011 dernier. Ce mardi 5 Avril 2011, il est impossible d’accéder à l’intérieur de l’hôpital général de Douala. Des militaires et gendarmes ont quadrillé l'établissement hospitalier au point de susciter la curiosité chez les personnes venues se faire soigner et n’étant au courant de rien. Les vigiles, qui d’habitude reçoivent les malades, sont soutenus par des hommes en tenue. A première vue, on a l’impression qu’on est à la recherche d’un individu. Les pièces d’identité sont examinées avec beaucoup de soin. Impossible d’avoir accès à l’intérieur de l’hôpital si on vient voir un personnel soignant.

En mi-journée, l’on a appris la mort de l’ancien président centrafricain Ange Félix Patassé. Des sources médicales affirment qu’il souffrait de diabète et aurait contracté une fièvre typhoïde. Au service de diabétologie, aucun médecin ne souhaite s’exprimer sur l’état de santé de l’ex-président. « C’est une information d’Etat » précise un infirmier au passage. Le directeur de l’hôpital encore en service a laissé des consignes sévères à sa secrétaire. Il demande de dire à toute personne qui aimerait le rencontrer qu’il n’est pas là. Dans ce flou, il est difficile de savoir exactement où se trouve le corps de l’ancien chef de l’Etat a cet instant.

 

 Quelques personnes assises au premier niveau du bâtiment d’accueil sont en larme. D’autres courent dans tous les sens le téléphone collé à l’oreille. L’un de ses proches affirme « ce sont les autorités de mon pays qui sont à l’origine de sa mort. Ils ont empêché par deux reprises qu’il quitte le pays pour aller se faire soigner. Entre temps la situation s’est aggravée ». Certaines sources annoncent cependant qu’il était interné à l’hôpital général depuis quelques jours. Agé de 74 ans, il a tout d’abord été interné à Bangui au début du mois de mars, c’est lorsque son état de santé s’est aggravé qu’il a été conduit au Cameroun. Candidat malheureux à la présidentielle en Centrafrique en janvier dernier, il avait terminé deuxième derrière l’actuel chef de l’Etat François Bozizé. Ange Félix Patassé a dirigé la Centrafrique de 1993 à 2003. Il avait été chassé du pouvoir par un coup d’Etat mené par Francois Bozizé.

 

 

Interview du Consul de Centrafrique à Douala

 

Magnonde : « Nous avons perdu un sage »

Le consul général de la République centrafricaine est profondément attristé après le décès d’Ange Félix Patassé

 

Comment avez-vous appris la mort de votre ancien président ?

Par téléphone. J’ai été joint par un de ses proches. J’avais passé toute la journée à ses côtés à l’hôpital général. C’est vrai que son état de santé était grave mais on ne s’attendait pas à la mort. Il était très affaibli. En étant candidat à la dernière présidentielle, on avait eu l’impression que son état s’était amélioré. Mais dans son entourage, on savait qu’il était malade et avait besoin de repos. Mais en homme politique, il a voulu resté sur la scène jusqu’au bout. C’est un grand message qu’il a laissé aux hommes politiques de la Rca.

 

Quel souvenir gardez- vous de lui ?

C’est un sage que nous avons perdu. Lorsqu’il était président, j’étais encore à l’école de la diplomatie en service dans mon pays. Il a fait beaucoup de bonnes réalisations. S’il n’y avait pas eu la guerre et les affrontements avec les rebelles, et ce coup d’Etat, il aurait fait de la Centrafrique un grand pays. Nous avons beaucoup de bon souvenir de lui. La république est en deuil.

 

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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 21:06

 

 

URNE EN BOIS

 

 

 

Par Jde - 08/04/2011

 

L’enquête effectuée sur l’ensemble du territoire centrafricain a touché un échantillon représentatif de 1179 personnes

 

Alors que l’opposition démocratique et la majorité présidentielle polémiquent sur une éventuelle annulation du scrutin, la Maison de la Presse et des Journalistes, l’Association des Radios Communautaires de Centrafrique et l’Institut Panos Paris ont cherché à connaître l’avis des Centrafricains sur le processus électoral qui s’achève.

Le samedi 09 avril 2011, l’Institut Panos Paris et ses partenaires l’Association des Radios Communautaires (ARC) et la Maison de la Presse et des journalistes (MPJ) rendent public les résultats du sondage effectué sur un échantillon de 1179 citoyens centrafricains de plus de 18 ans à Bangui et en province (Ombella M’Poko, Nana Mambéré, Ouham, Ouham Pendé, Kémo, Ouaka, Sangha M’Baéré, Mambéré Kadéï et Lobaye) sur leur perception du cycle électoral et du vote du 23 janvier 2011. Il s’agit pour les trois partenaires de contribuer à l’amélioration de la gouvernance démocratique en Centrafrique en travaillant sur les relations entre médias, société civile, opposition démocratique et autorités politiques pour améliorer la participation civique et l’information électorale des citoyens.

 

Cette enquête a été réalisée pendant la campagne officielle du second tour des législatives du lundi 21 mars au vendredi 25 mars. Les résultats n’ont pas été divulgués avant le second tour pour éviter toute influence sur le vote du 27 mars. Ce sondage a été effectué dans le cadre du projet Médias, Opinion du Citoyen et Information Electorale (MOCIEL) mis en œuvre par l’Institut Panos Paris avec l’appui de l’Union Européenne avec l’objectif de trouver des pistes pour l’amélioration de l’information des citoyens dans le processus électoral et d’inciter les différents acteurs à planifier des actions d’éducation civique en période post électorale.

L’enquête comporte des recommandations pour les médias, la société civile, les partis politiques et les autorités gouvernementales afin de renforcer l’adhésion des citoyens aux processus électoraux et plus généralement au dialogue politique. Plus de la moitié des sondés ne croit pas à la fiabilité des opérations électorales. Pour le premier tour de l’élection présidentielle, 54 % des citoyens interrogés ne croient pas à la fiabilité des opérations électorales. Pour les élections législatives du 23 janvier dernier, ils sont 56 %.

 

 

Des éléphants menacés d’extinction à Berberati

Radio Ndeke Luka Vendredi, 08 Avril 2011 13:45

La race des éléphants d’Afrique de la grande forêt équatoriale est menacée d’extinction en République centrafricaine. La révélation a été faite ce 8 avril 2011 par le correspondant de Radio Ndeke Luka à Berberati.

Selon le correspondant, la présence d’hommes en armes est signalée aux alentours de la ville de Berberati. Ces hommes ont été appréhendés par des cultivateurs qui se rendaient au champ. Une source officielle locale a d’ailleurs confirmé cette présence.

Ces hommes circuleraient avec des armes de marque AA52, Kalachnikov et de Lance- roquette d’après le constat de certaines sources qui ont fait un tour sur les lieux après le passage de ces hommes en armes.

A la recherche de défenses d’éléphants, ces braconniers abattent un nombre considérable de ces animaux. D’autres sources proches du service des Eaux et Forêts de la ville de Berberati indiquent que les panthères, elles aussi menacées de disparition, ne sont pas épargnées.

La sous-préfecture d’Amadagaza reçoit régulièrement la visite de ce groupe d’hommes armés non encore identifiés. Certaines sources signalent actuellement leur progression vers la sous-préfecture de la Sangha Mbaéré.

La population locale appelle le gouvernement centrafricain et les ONG engagées dans la défense de l’environnement au secours de cette espèce menacée de disparition.

 

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 23:42

 

 

 

Bozize KNK

 

 

 

BANGUI - AFP / 07 avril 2011 19h04 - "Il n'y a pas d'opposition à l'Assemblée" centrafricaine, ce qui permet au président Bozizé de "modifier la Constitution" pour briguer un troisième mandat, a estimé jeudi l'opposant Martin Ziguélé, arrivé 3e à la présidentielle (6,80%) de janvier.

D'après les résultats du second tour des législatives du 27 mars proclamés par la Commission électorale indépendante (CEI) dans la nuit de mercredi à jeudi, 61 des 105 sièges ont été obtenus par le le Kwa Na Kwa (KNK, le travail rien que le travail, parti présidentiel), 26 par des candidats indépendants, 11 par des candidats de la majorité présidentielle et deux par l'opposition qui avait appelé au boycott du second tour, accusant le pouvoir de fraudes.

Les résultats de 5 circonscriptions ne sont pas encore connus, parce qu'il faut y revoter en raison d'irrégularités, ou pour dépouillement tardif, ou sans qu'aucun motif n'ait été avancé.

Avec 61 des 105 sièges, le KNK dispose de la majorité absolue, mais pas de la majorité des deux tiers nécessaire pour modifier la Constitution et éventuellement permettre au président François Bozizé, réélu en janvier au premier tour avec 64,37% des voix, d'aller au-delà des deux mandats prévus.

Toutefois, pour M. Ziguélé, il faut compter du côté du KNK et de François Bozizé "les députés de la mouvance présidentielle et des députés proches du KNK qui se sont présentés comme indépendants".

M. Bozizé "a instrumentalisé le scrutin pour aboutir à une majorité écrasante et modifier la Constitution. C'est une certitude", a ajouté M. Ziguélé, qui avait jugé avant le deuxième tour du scrutin que l'objectif du président était de "faire sauter le verrou constitutionnel des deux mandats".

"Tout le processus est bourré de fraudes. C'est un non-événement. Cela n'a aucun sens pour nous", a ajouté M. Ziguélé.

Il fait partie du Front pour l'annulation et la reprise des élections (Fare-2011) qui comptait également l'ex-président Ange-Félix Patassé (2e de la présidentielle, 21,41%) décédé mardi à Douala (sud du Cameroun).

"L'Assemblée nationale n'est pas orange (couleur du KNK) comme beaucoup peuvent le penser", a déclaré à la radio nationale Sylvain Ndoutinguaï, puissant ministre des Mines, directeur de campagne et neveu de Bozizé.

"Tous les indépendants (...) ne sont pas proches du KNK. Parmi eux il y a des membres de l'opposition", a-t-il dit.

"L'opposition est victime d'un désaveu du peuple qui ne veut plus des démagogues ou des va-t-en guerre. Elle ferait mieux de tirer les leçons de cette débâcle, de se remettre en cause pour les élections de 2016", a déclaré le porte-parole du gouvernement Fidèle Ngouandjika.

Les résultats des législatives doivent être validés par la Cour constitutionnelle.

Le KNK et ses alliés disposaient de 80 des 105 sièges dans la précédente législature.

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LE PARTI PRÉSIDENTIEL VAINQUEUR AUX LÉGISLATIVES POLÉMIQUES SURLA MORT DE PATASSÉ

(Misna) 7 Avril 2011 - 13:54 - Le parti du président François Bozizé, Kwa na Kwa (Knk), a remporté 61 sièges sur un total de 105 à l’assemblée nationale, indiquent les résultats provisoires du second tour des législatives du 27 mars dernier diffusés par la Commission électorale, dans l’attente de leur validation par le Conseil constitutionnel.

Les élections ont été boycottées par la coalition de l’opposition Front pour l’annulation et la reprise des élections 2011 (Fare 2011), pour protester contre les présumées fraudes à grande échelle commises lors du premier tour des élections présidentielles – remportées par M Bozizé – et législatives du 23 janvier.

Le second tour des législatives a permis au Knk de s’adjuger 36 autres élus à l’assemblée nationale, en plus des 25 sièges remportés dès le premier tour. Le Knk pourra en outre compter sur le soutien de 11 autres élus et de cinq députés indépendants ralliés à la coalition du régime. En revanche, les retards et irrégularités constatés pendant les opérations de vote ne permettent pas encore de connaître le nom des élus des circonscriptions de Bamingui, Boganangone et Bouar. Le Knk et ses alliés détenaient 80 sièges à l’assemblée nationale pendant la précédente législature.

Pendant ce temps, les polémiques relatives au décès de l’ancien président Ange-Félix Patassé s’intensifient : les proches et collaborateurs du défunt multiplient leurs critiques à l’égard du gouvernement qui a retardé le départ – pour raisons administratives – de l’ancien président pour se faire soigner à l’étranger. Finalement autorisé vendredi dernier à quitter le territoire national pour la Guinée Équatoriale, Ange-Félix Patassé a dû être hospitalisé d’urgence au Cameroun où il est décédé mardi soir à l’âge de 74 ans.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 17:59

 

 

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Ange Félix Patassé - La communauté centrafricaine porte le deuil àDouala

 

Blaise Djouokep  Le Quotidien Mutations de Douala 7 Avril 2011

 

Ce mercredi 6 avril, l'Hôpital général de Douala (Hgd) est plutôt calme. Des gens entrent et sortent. La sérénité règne. Rien à voir avec la soirée de mardi après l'annonce du décès d'Ange Félix Patassé, l'ancien chef d'Etat de la République Centrafricaine (Rca).

La présence des autorités de la ville de Douala et l'important dispositif sécuritaire qui avait été mis en place indiquait à suffisance sur la gravité de la situation qui prévoyait dans cet établissement hospitalier.

«Contrairement à hier soir (mardi dernier, Ndlr) après l'annonce de la mort de Ange Félix Patassé, l'ambiance est plutôt calme ce matin (hier mercredi, Ndlr). L'hôpital fonctionne normalement et il revient actuellement à sa famille ou à son pays de communiquer un programme de ses obsèques», informe sous anonymat un médecin.

A l'hôtel Sawa où sont logés les proches du défunt, l'ambiance est aussi calme. Comme à l'accoutumée, des gens entrent et sortent à tout vent. Des organisateurs et participants aux différents séminaires qui y sont organisés, mais aussi des clients de l'hôtel.

Parmi ceux-ci, une forte présence de ressortissants de la Rca, apprend-on. C'est dans cet hôtel que logent, depuis leur arrivée au Cameroun, la famille et les proches d'Ange Félix Patassé, décédé ce mardi 5 à l'Hgy à l'âge de 74 ans. «C'est ici qu'ils sont logés depuis quelques jours. Il y a beaucoup de Centrafricains, des proches du défunt président», confie une source affecté à l'accueil de l'hôtel.

A l'arrière de l'établissement, certains ressortissants centrafricains prennent leur petit déjeuner. L'ambiance n'est pas très détendue. Une fois le repas achevé, ces derniers empruntent l'ascenseur en direction de leur loge.

Pas question pour ces Centrafricains, des femmes pour la plupart, d'évoquer ce sujet. «Nous l'avons appris à travers les médias. Donc, je ne peux rien vous dire à ce sujet», indiquera sans plus, l'une d'entre elles avant de monter dans l'ascenseur.

Un peu plus tard, une autre de ses compatriotes n'en dira pas plus. «C'était un président et un compatriote qui a oeuvré pour le développement de son pays. Il mérite des obsèques dignes. Nous sommes très affectés par ce décès.

Mais, pour ce qui est du programme, c'est ce soir (hier, Ndlr) que nous en saurons davantage», indiquera-t-elle. Approchées, d'autres compatriotes du défunt ex-président garderont le même mutisme.

S'empressant même pour certains de hâter le pas à l'évocation de ce sujet. Au consulat de la Rca, le reporter de Mutations n'en saura pas plus. Ce, du fait de l'absence du consul dans la ville, apprend-on. Ici, le drapeau est en berne.

Idem à Yaoundé, question de rendre hommage à celui qui a dirigé la Rca (1993 à 2003) jusqu'à son renversement par un coup d'Etat de François Bozizé il y a 8 ans.

Candidat malheureux à la présidentielle du 23 janvier 2011, Ange Félix Patassé était à la tête du Front pour l'annulation des résultats de l'élection présidentielle (Front), un parti qu'il a mis sur pied avec l'aide d'autres leaders de l'opposition centrafricaine.

 

 

Congo-Kinshasa: Patassé tasse Bemba

Faustin Kuediasala  Le Potentiel 7 Avril 2011

Il y a de ces adages populaires qui affirment qu' «à quelque chose, malheur est bon ».

Quant à l'application de cet adage, pas un mot. D'où, le choix, sans doute délibéré, de l'adjectif indéfini : « Quelque chose ».

Car, dans la vie, il a été prouvé que tout malheur n'est pas forcément suivi d'une situation heureuse. Aussi, à quelque chose, le pire peut-il survenir.

Vous vous en doutez, peut-être, chers apostrophiles. En voici une preuve.

De sa cellule de La Haye où il répond devant le Cour pénale internationale des actes commis par ses troupes sur le sol centrafricain ; actes qualifiés selon le traité de Rome de crimes contre l'humanité, Jean-Pierre Bemba (JB) se remémore toujours un jour. Maudit jour, marmonne le chairman du Mouvement de libération du Congo.

C'est le jour où il reçut depuis son fief de Gbadolite l'appel pressant de son père ou grand frère - c'est selon - Ange Félix Patassé (AFP) pour lui venir en aide face à l'avancée de la rébellion menée depuis le Nord de la République centrafricaine par un certain François Bozizé, aujourd'hui chef de l'Etat.

En docile enfant africain - car, il n'est toujours pas bon en Afrique de désobéir à la demande d'un papa - JB a répondu au SOS, et ce, après avoir consulté les autres papas de la sous-région.

Ce fil des événements, la CPI l'a - et on ne saura jamais pourquoi - ignoré, n'inculpant que JB pour des crimes commis en RCA. Alors que JB n'était pas là - ses hommes ayant été placés dès la traversée de la frontière sous commandement d’AFP.

De sa cellule de La Haye, JB a toujours, par ses avocats interposés, exigé la présence de son hôte, AFP, pour rétablir la vérité. Un désir que la CPI n'a pas exaucé. L'on redoutait le pire. Il est finalement arrivé le mardi 5 avril 2011. A Douala où il était en soin, AFP est passé de l'autre côté de la frontière des humains. Il nous a quittés, emportant avec lui le secret de ce qui s'est réellement passé en RCA.

La CPI n'en tiendra pas compte. J'en suis sûr. Il ne faut donc pas espérer des circonstances atténuantes pour JB. La maxime juridique selon laquelle le doute profite, en l'absence du principal témoin, à l'accusé n'agira donc pas à son compte. Là aussi, j'en suis convaincu, chers apostrophiles.

JB doit aujourd'hui se débattre seul, sans l'assistance, même pour personne en détresse, de celui qui l'a invité.

La RCA pleure AFP, certes. Mais, JB a de quoi verser de grosses larmes. Car, désormais, son sort dépend de la seule volonté des juges de la CPI. A l'absence d’AFP, JB n'a qu'espérer que le ciel ne lui tombe pas sur la tête.

 

 

Centrafrique: Ange Félix Patassé, un homme, un parcours

Kabongo, Ai Bangui  Africa Info (Douala)   6 Avril 2011

Ai-Rca — Président de la République de 1993 au 15 mars 2003, l'ancien président Ange Félix Patassé (AFP) est décédé le 5 avril 2011 à l'Hôpital Général de Douala, à l'âge de 74 ans.

Candidat malheureux au dernier scrutin présidentiel de janvier 2011 avec 20,10% de suffrages universels, Ange Félix Patassé a, par deux fois, été empêché de sortir de Bangui pour aller se faire soigner à Malabo en Guinée Equatoriale.

L'ancien président Patassé a été plus de 30 fois nommé ministre dans les différents gouvernements qui se sont succédé après l'indépendance de la République Centrafricaine avant d'être finalement nommé premier ministre, chef du gouvernement en 1976 sous le régime Bokassa.

AFP a été candidat dans presque toutes les élections en Centrafrique sauf celle de 2005 où il était encore en exil.

Il a été battu en 1981 par le défunt Président David Dacko, 38,11% contre 50,29%. N'acceptant pas les résultats de ces élections, AFP avait orchestré la rébellion dans l'Ouham et l'Ouham Pendé, puis organisé et armé les coupeurs de route. La situation étant devenue intenable, David Dacko avait donné le pouvoir aux militaires et AFP était contraint de partir en exil pendant 11 ans, pour sauver sa peau.

En 1993 il a été élu président de la république en battant le général d'Armée André Kolingba, un chef d'Etat en exercice qui avait accepté le verdict des urnes et se retirer du pouvoir.

Son régime a connu non seulement des mutineries à répétitions des mois d'avril, mai et novembre 1996, trois ans après sa prestation de serment mais aussi des coups d'état ou des tentatives de 2001 à 2003. C'est l'un d'entre eux qui le reconduira en exil et pendant celui-ci, il sera démis de ses fonctions de président du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain, un parti politique qu'il avait créé.

De son retour au pays après la grâce à lui accordée par son tombeur, l'actuel Président François Bozizé, il avait été candidat au dernier scrutin de janvier 2011 et avait été déclaré deuxième avec 20,10%. Résultat qu'il a toujours contesté jusqu'à son dernier souffle.

L'ancien chef de l'Etat Ange Félix Patassé était ingénieur agronome de formation.

 

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