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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 23:20

 

 

 

MLPC logo

 

 MOUVEMENT DE LIBERATION DU PEUPLE CENTRAFRICAIN

                                                 Justice - Liberté - Travail

 

 

                                              Membre de l'Internationale Socialiste

 

Mouvement de Libération de la

Jenesse Centrafricaine

 

Bureau National

 

Secrétariat Général

 

N°  001/MLJC/BN/SG                                                                Bangui le 05 mai 2011

 

 

 

 Declaration-MLJC-Mandaba.JPG

 

Declaration-MLJC-2.JPG

 

signature-Emmanuel-Toby.JPG

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6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 12:34

 

 

 

ZIg-Zag.jpg

 

 

Emile Gros Raymond

 

 

INVITATION
 
RENCONTRE POST-ELECTORALE
 
Vous êtes cordialement invités à une rencontre pour échanger avec Martin ZIGUELE et Emile Gros Raymond NAKOMBO, tous les deux candidats aux dernières élections présidentielles de janvier 2011 en République centrafricaine, le Samedi 07 mai 2011  à 13h.
 
Cette rencontre aura lieu à la Bourse du Travail, salle EUGENE POTIER
 
3, rue du Château d'Eau, 75010  Paris,  
Métro: République
 
PROGRAMME
 
1- 13h-13h45 accueil des invités
      
2 -13h50 accueil de Mrs Martin ZIGUELE et E. Gros Raymond NAKOMBO   
3- 14h     Mot de bienvenue
 
4- 14h05 Intervention des deux candidats suivie d’échanges
  
5-  15h45 Présentation de C.A.D
6- 16h      Mot de clôture.
Contact : Médard POLISSE BEBE : 0610034019
                Jean Didier KABRAL   : 0615970281 ou 0620872950
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6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 03:27

 

 

 

afrique

 

 

Le financement des partis en Afrique et la Côte d’Ivoire au menu

 

Source : Sudonline 4 mai 2011

 

Le colloque  international organisé par l’Observatoire panafricain de la démocratie (Opad) à l’occasion du 20è anniversaire de sa création à Lomé, Hôtel EDA-OBA, du 26 au 30 avril 2011 sous le thème : « La Déclaration de Lomé, 20 ans après : Démocratie et Renaissance Africaine », a vécu.  Il a été sanctionné à l’issue de discussions élevées et de débats de haut niveau, selon plusieurs participants, d’une Recommandation relative au financement public des partis politiques en Afrique et d’une résolution du colloque sur la Côte d’ivoire et la Guinée Conakry entre autres actes importants.

 

Les rideaux sont tombés sur le colloque de l’Observatoire panafricain de la démocratie (Opad) à Lomé au Togo du 26 au 30 avril dernier, organisé de mains de maître par son Président, Djovi Gally qui, avec tous les membres du Conseil exécutif de l’Observatoire, ont gratifié les participants d’une chaleureuse et touchante attention. Ils ont réussi le tour de maître de réunir des intelligences vives et des sommités qu’on retrouve très rarement ensemble dans de telles rencontres.
Sous le haut patronage des chefs d’Etat, Me Abdoulaye Wade du Sénégal, Faure Gnassingbé du Togo et Amadou Toumani Touré du Mali, le rendez-vous de la « démocratie » au Togo qui célébrait en l’occasion, le 20ème anniversaire de l’Opad s’est structurée autour du thème central : « Déclaration de Lomé, 20 ans après : Démocratie et renaissance africaine ».

 
Pendant quatre jours, les participants venus des quatre coins du continent et de la diaspora, ainsi que leurs invités qui ont assisté par la même occasion le 27 avril dernier aux festivités du 51ème anniversaire de l’Indépendance du Togo ont disserté sur plusieurs thèmes, notamment pour la première séance plénière, sur « la portée institutionnelle de la Déclaration de Lomé », thème introduit par le Pr. Jean du Bois de Gaudusson, président honoraire de l’université de Bordeaux IV. « Démocratie et stratégies de développement de l’Afrique », par le Pr. David Assiba, Johnson, université de Paris-Créteil. Dans la seconde séance intitulée : « Démocratie, processus électoraux et alternance politique en Afrique », présidée par Mme Christine Desouches, Maître de conférence à l’université de Paris I, membre du conseil exécutif de l’Opad, plusieurs déclinaisons ont été faites, notamment « Médias et culture démocratique », thème introduit par Babacar Touré, président du Groupe de presse sénégalais, Sudcommunication. « Société civile, manifestations de rue et démocratie », introduit par le Pr. Ahmed Ould Bouboutt, tandis que la militante sénégalaise de Gauche, Mme Marie Angélique Savané, emmenait pour l’assistance d’universitaires, de chercheurs, d’hommes et de femmes politiques, des médias, de membres de la société civile africaine, des militants de la démocratie bref des participants, le débat sur « culture démocratique et promotion de la femme ».

 
Elle  a rappelé par devoir de mémoire certainement à une assistance captivée, l’antériorité de son combat pour l’émancipation des Femmes dans son pays, le Sénégal et à travers tout le continent. La militante d’And Jëf/Parti africain pour la démocratie et le socialisme (Aj/Pads) de Landing Savané, a plaidé pour la consolidation des acquis et pour la conquête de nouveaux espaces pour les femmes. Son compatriote sénégalais, défenseur des Droits de l’Homme, Alioune Tine de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) invitait quant à lui, l’assistance à disserter sur « l’Observatoire internationale des élections et la vérité des urnes ». Me Marie Elise Gbedo a traité pour sa part, de la « Femme candidate en Afrique : parcours et réalités ». Elle savait de quoi elle parlait, elle qui est la première femme candidate à la présidence dans son pays, le Bénin.

 
Le vendredi 29 avril, la troisième séance a connu de la « Démocratie, communauté internationale et partage du pouvoir en Afrique ». Les rapports introductifs, « Vers un nouveau monde ? Le droit des peuples à l’épreuve de la gouvernance mondiale », par le Pr. Edmond Jouve, « Le constitutionnalisme africain et l’internationalisation du droit », par le Pr. Dodji Kokoroko, directeur du centre de Droit public de l’université de Lomé, ont suscité toute la matinée des débats  intéressants et plusieurs interventions parmi lesquelles, celle de Me François Cantier, avocat, président des avocats sans frontières qui a traité du thème : « Démocratie et indépendance de la justice ». Dans l’après-midi, la 4ème séance plénière sous le thème : « Démocratie et renaissance africaine », sous la présidence de Me Nicolas Tiangaye, ancien président du Conseil national de transition de la RCA, vice-président de l’Opad, verra le rapport introductif du Professeur émérite, Iba Der Thiam du Sénégal, Vice-président de l’Assemblée nationale sénégalaise.

 
Une communication dense et profonde, selon plusieurs participants qui a entraîné un débat enrichissant où l’on a remarqué entre autres interventions, celle du Pr. Paulin Hountondji qui parlé de « culture démocratique et engagement militant ».  Les travaux achevés, le colloque a été sanctionné par une Recommandation relative au financement public des partis politiques en Afrique et d’une résolution du colloque sur la Côte d’ivoire, ci-contre entre autres actes importants. La délégation sénégalaise riche de sa diversité complémentaire, a été à l’honneur. Plusieurs de ses membres ont reçu en effet, le diplôme « de promoteur de la culture démocratique en Afrique » à l’issue des travaux, décerné par l’Observatoire.

 
Parmi les récipiendaires Sénégalais : Mme Marie Angélique Savané, le Pr. Iba Der Thiam, Alioune Tine, Babacar Touré et le Pr. Albert Bourgi absent, dont le prix a été reçu en son nom par le président du Groupe Sud communication, Babacar Touré. On notera également que parmi les lauréats, on trouve le candidat malheureux à la présidentielle guinéenne, Cellou Dalen Diallo qui a été l’une des personnalités les plus courues à Lomé, sa posture de Démocrate en est certainement pour beaucoup, le Pr. Edmond Jouve, le Bâtonnier Bernard Stasi, le Pr. Albert Tevoedjere, Gilchrist Olympio pour ne citer que ceux-là. Un rapport général du colloque adopté sous la présidence de Mme le ministre du Tourisme du Togo, par les participants.


Un des parrains de l’Opad, en l’occurrence le président sénégalais, Me Wade qui a adressé un message au colloque lu par le Pr Iba Der Thiam a émis des réflexions bien appréciées par les participants. Ne disait-il pas en effet en 1994 déjà, à l’Observatoire et à ses membres, que « dix hyènes peuvent avoir raison d’un lion, mais la gloire revient à celle qui attaqué la première » (proverbe sénégalais), « L’Opad, par ses conseils, par ses observateurs qui évoluent toujours en terrain difficile, dans les dédales des adversités et des passions, a donné de lui-même l’image d’une organisation responsable qui a choisi le terrain du réalisme pour faire progresser l’Afrique… » Fin de citation. Une pensée encore d’actualité. Ce colloque de ce 20ème anniversaire de l’Observatoire constitue assurément pour le Togo et l’Afrique tout entière une étape importante dans la réflexion pour la renaissance du continent. Elle procède en tout cas à la consolidation de la démocratie en Afrique.


On notera par ailleurs que siègent au Conseil exécutif de l’Observatoire, Djovi Gally, son président, Grace D’Almeida-Adamon, avocate, présidente de l’Association des femmes juristes du Bénin, Kheimais Chammari, journaliste, institut arabe des Droits de l’Homme, ambassadeur auprès de l’Unesco, Tunisie, vice-présidente, Nicolas Tiangaye, avocat, Centrafrique, Virginie Madoe Ahodikpe, magistrat, Togo, Ata  Messan Ajavon, Pr. de Droit Togo, Christine Desouches, Maître de conférences, Paris I, France, Adama Dieng, Greffier en chef au Tpr d’Arusha Sénégal, Robert Dossou, avocat, président de la Cour constitutionnelle Bénin, Edem Kodjo, ancien Secrétaire général de l’Oua, Togo et Me Mame Bassine Niang, avocate, ministre conseillère à la présidence de la République du Sénégal.  

 

Par Madior Fall

 

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6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 03:06

 

 

 

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Source : Radio Okapi 5 mai 2011

Le témoin numéro 9, ancien juge d’instruction centrafricain au moment des faits dont est accusé Jean-Pierre Bemba à la Cour pénale internationale, a poursuivi, mercredi 4 mai, sa déposition à la Haye. Il a donné les raisons qui avaient, selon lui, justifié l’abandon par la justice centrafricaine, des poursuites contre le président du Mouvement de libération du Congo (MLC). Cet ancien juge d’instruction est celui qui avait décidé le non-lieu de l’affaire Bemba en Centrafrique, en 2004.

Dans sa déposition, mercredi, devant les juges de la CPI, le témoin numéro 9 a expliqué qu’il n’avait pas assez d’informations par rapport à la responsabilité du président du MLC et de son implication sur les opérations de ses hommes en RCA.

Voilà pourquoi, il avait décidé d’abandonner les poursuites contre Jean-Pierre Bemba.

Cette décision ne s’écartait pas du réquisitoire du procureur général de Bangui, a précisé le témoin numéro 9.

La décision de la justice centrafricaine avait des  motivations politiques, a encore expliqué l’ancien juge d’instruction de la RCA.

Il a évoqué les relations de bon voisinage avec un pays ami et le changement de statut de Jean-Pierre Bemba, devenu entre-temps, vice-président de la République démocratique du Congo.

La défense de l’accusé, qui a commencé son contre interrogatoire dans ce témoignage, a contesté cette présentation des faits par le témoin numéro 9.

Selon Me Aimé Kilolo, dans le réquisitoire du procureur général de Bangui, à aucun endroit, il est fait mention des raisons politiques pour abandonner les poursuites contre Jean-Pierre Bemba.

Pour la défense de l’ancien vice-président de la RDC, la raison du non-lieu décidé par la justice centrafricaine dans cette affaire est que les autorités judiciaires de la RCA n’avaient établi aucun élément de preuve quant à la participation directe de Jean-Pierre Bemba dans les faits commis par ses hommes.

Me Kilolo a affirmé, à ce propos, que les hommes du MLC n’étaient pas sous les ordres de Jean-Pierre Bemba, mais plutôt sous ceux des autorités centrafricaines et de l’ex-président Ange-Félix Patassé.

 

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6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 02:11

 

 

 

Assemblée nat

 

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 05 Mai 2011 13:31

Plus personne ne manque à l’appel à l’Assemblée Nationale. Le Bureau de la 5e législature centrafricaine est désormais au complet. 11 membres dont deux femmes. Il s’agit d’une législature « Orange », couleur du parti Kwa Na Kwa (KNK), au pouvoir. Ces nouveaux élus ont été installés mercredi 4 mai 2011, dans leurs fonctions. Leur élection a eu lieu suite à celle de Célestin Le Roi Gaombalet, réélu, à la tête de cette institution.

Le député indépendant, Timoléon Mbaïkoua de Paoua 2 (nord du pays), occupe le poste de 2e Vice-président. Il seconde l’ancien ministre de la Justice et membre de la majorité présidentielle, Laurent Ngon-Baba, député de Baboua (ouest) –élu 1er Vice-président. La 3e Vice-présidence revient à une dame. Il s’agit de Mme Gina Michelle Sanzé, députée de Dékoa (centre), elle est aussi députée indépendante.

Les autres membres du bureau, sont tous de la Majorité présidentielle, à l’instar du 1er Questeur, Patrice-Edouard Ngaïssona, député de Nana-Bakassa (nord). Il est secondé au même poste de Béatrice Tépa, indépendante, députée de Bouar (ouest). Les 1er et 2e Secrétaires parlementaires sont respectivement Nzafio Dogonendji de Bouca (nord) et Salomon Kotro de Satema (est) tous deux aussi, de la majorité présidentielle.

Enfin, trois autres membres tous de KNK. Ce sont respectivement Gary Mamadou de M’Baïki 1 (sud), Socrate Cédric Bozizé de Gambo (nord) et, Marc Issa de Abba (centre-nord).

D’après Laurent Ngon-Baba, interrogé par Radio Ndeke Luka, « asseoir des décisions dans le cadre de la bonne gouvernance parlementaire, renforcer les capacités humaines dans la fonction législative et présenter une image de marque des élus de la Nation constituent quelques défis à relever ».

La mise en place du bureau de la nouvelle assemblée nationale s’est déroulée dans le cadre des travaux de la 1ère session extraordinaire qui se poursuivent ce jeudi 5 mai 2011. Les travaux verront la mise en place  des commissions permanentes et les Groupes parlementaires. Ils vont durer 12 jours.

Il faut dire que la nouvelle équipe parlementaire composée de 92 membres prend service, alors que la Cour Constitutionnelle ne s’est pas encore prononcée sur les contentieux électoraux du second tour des législatives du 27 mars dernier.

 

NDLR : Quelle honte et quelle régression politique pour la RCA de revenir ainsi tranquillement au parti unique avec la dictature du KNK ! 

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6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 02:09

 

 

UNHCR-logo.jpg

 

 

Ai- Rca- Jeudi, 05 Mai 2011 18:30  - Le  Ministre de l’administration du Territoire et de la Décentralisation, Pasteur Josué Binoua a reçu en audience le  4 mai la représentante résidente du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) Aminata Gueye.

« L’objectif de cette visite c’est de prendre contact avec lui qui est  un partenaire privilégié pour le HCR. Et c’est tout a fait normal que je puisse le rencontrer dès sa prise de fonction pour un tour d’horizon des dossiers qu’il va continuer à gérer »,  a confié Mme Gueye au sortir de l’audience.

Elle a  aussi  rassuré le membre du gouvernement de sa disponibilité par rapport à la gestion de son département.

A en croire Mme Gueye, les dossiers institutionnels ont  été  évoqués, de même que  la responsabilité de l’Etat sur le terrain par rapport aux personnes déplacées.

Selon la représentante résidente, les personnes déplacées ont pour la plus part perdu toutes  leurs documentations parce que, «  à force de bouger à tout moment et en catastrophe ont perdu leurs documents d’état civil qui constitue le premier droit pour un citoyen », ajoutant que c’est ce qui explique l’engagement du  HCR pour que ces droits soient respectés tout en appuyant les  autorités locales afin  qu’elles  puissent assurer à ces populations l’accès aux premiers droits.

En ce qui concerne la spontanéité avec  laquelle M Binoua a répondu à la demande de Mme Gueye, celle-ci s’est dit très touchée et émerveillée. « J’ai beaucoup apprécié sa spontanéité, sa clarté dans le rôle qu’il vient de prendre », a-t-elle dit

Pour Mme Gueye, la présence du Ministre sur le terrain renforce la capacité de son personnel, le rassure et témoigne  aussi de l’engagement qu’il a vis-à-vis des déplacés. « Cela est très important. J’ose croire que les moyens dont il a besoin lui seront donnés afin qu’il soit en permanence sur le terrain », a conclu la représentante du HCR.

Le Ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation Josué Binoua a pris fonction le 28 avril dernier.

Kabongo, Ai Bangui

 

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6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 02:06

 

 

 

centrafrique-carte

 

 

Les transporteurs plaident pour la levée des barrières

Radio Ndéké Luka Jeudi, 05 Mai 2011 13:30

Un risque de pénurie des produits de premières nécessités s’annonce en Centrafrique. Les transporteurs centrafricains t observent depuis mardi 3 mai, un arrêt de travail pour exiger le démantèlement des barrières jugées illégales sur l’axe Bangui-Douala. Ils ont présenté leurs doléances au ministre d’Etat aux transports.

Les routiers déclarent « ne plus supporter les tracasseries policières dont ils font l’objet sur les barrières de contrôle ». Pour preuve, plusieurs camions sont stationnés à 26 kilomètres de Bangui sur la route nationale N°1. Une voie qui relie le pays au Cameroun, et « principal axe de ravitaillement de la République Centrafricaine ».

Ces derniers ne sont pas à leur premier mouvement. Ils ont déjà observé plusieurs arrêts de travail infructueux de ce genre pour la même cause. Il est à noter que ces barrières sont souvent constituées de différents corps de services de défense et de sécurité nationale et jalonnent presque le trajet parcouru par ces transporteurs.

Signalons que la rencontre a regroupé les directeurs généraux de la Police centrafricaine, de la Gendarmerie nationale et du BARC, (Bureau d’Affrètements Routiers Centrafricain).

 

Un magistrat centrafricain témoigne au Procès Bemba

Radio Ndéké Luka Jeudi, 05 Mai 2011 13:29

 « Les commandants militaires rendaient directement compte à Patassé ». C’est le juge d’instruction centrafricain Pamphile Oradima, interrogé comme témoin, qui s’est exprimé ainsi à la barre du Tribunal Pénal International (CPI).  La déclaration a été faite mardi 3 mai 2011, à la Haye, lors de la reprise du procès de Jean-Pierre Bemba. Le témoin a évoqué à cet effet, l’enquête qu’il avait conduite suite aux affrontements de 2002 et 2003 en Centrafrique.

Au cours de son enquête, le juge Pamphile avait entendu plus d’une centaine de témoins et victimes des affrontements. Il est revenu sur les données de ses enquêtes en rapport avec le commandement des troupes sur terrain, et sur les dépositions des victimes de viols.

Selon l’agence d’information Hirondelle, Oradima Pamphile a ainsi affirmé à la barre de la CPI que « pendant les affrontements d’octobre 2002 à mars 2003, c’est le président Ange-Félix Patassé qui dirigeait les troupes militaires sur le terrain ». Selon les informations recueillies pendant ses enquêtes, il a aussi déclaré à la cour que « tous les commandants des forces qui combattaient la rébellion de François Bozizé rendaient compte au chef de l’Etat de l’époque. Sur le terrain, il y avait plusieurs groupes armés » a-t-il ajouté.

Oradima Pamphile a fourni au procureur les noms des chefs militaires de l’époque. Il a estimé que la Cour « devrait les interroger pour comprendre le déroulement des opérations et le fonctionnement de la cellule de crise mise en place par le président Patassé ».

Il faut rappeler que Jean-Pierre Bemba est accusé de crimes contre l’humanité pour les viols, meurtres et pillages commis par ses hommes en Centrafrique. Sa milice avait été appelée en renfort par le président d’alors, Ange-Félix Patassé, menacé par une rébellion.

Le procès de Jean-Pierre Bemba a débuté le 22 novembre 2010.

 

50 accouchements quotidiens en moyenne à l’hopital de Bangui

Radio Ndéké Luka Jeudi, 05 Mai 2011 13:26

Qu’aucune femme ne meure après avoir donné une vie, y compris sa progéniture. Ce vœu vient d’être exprimé ce jeudi 5 mai 2011, par les sages de Bangui, lors d’une marche organisée à l’occasion de leur journée célébrée dans le monde et en Centrafrique. Le thème retenu est « Renouvelons notre engagement, à lutter contre le décès maternel et néo-natal ».

Habillées en Tee-shirts blancs,  de larges banderoles avec inscription du thème de la journée en mains, ces sages-femmes ont démarré leur marche, depuis la place de la réconciliation située à Miskine, pour la finir au centre Be oko au centre-ville de Bangui.

Selon Régina Patricia PEPA, secrétaire Générale de l’association des sages-femmes de Centrafrique, « l’activité est réalisée sur la recommandation du Comité International de sages-femmes pour témoigner leur intérêt contre la lutte contre les décès liés aux accouchements ».

Elle ajoute que « la sage-femme reste et demeure au centre de soins de qualité pour la mère et l’enfant. Toutefois, aucune déclaration officielle n’a été enregistrée sur cette journée ».

Pour Honorine Bénam, sage-femme et surveillante à l’hôpital Communautaire de Bangui, les sages-femmes  « manquent de plateaux techniques notamment l’aspirateur des nouveaux-nés, et sont exposées aux maladies, dont le VIH-SIDA ». Elles font souvent l’objet « de menaces voire sévices de la part des parents des parturientes en cas d’erreurs médicales ».

Au sujet du racket dont se plaignent les parturientes, la surveillante évoque « un manque d’assistance en indemnités de risque », ce qui explique-t-elle, expose ses collègues à cette pratique « décriée de tous ».

Elle s’inquiète aussi sur « la prolifération des cliniques avec un personnel parfois non qualifié, autre principale cause du décès maternel ». L’autre souci relevé par Honorine Benam est la « non couverture » du territoire national en sage-femme, qui d’ailleurs, conclut-elle, joue « plusieurs rôles » dans le système sanitaire.

Précisons que ces sages-femmes ont échangé à la fin de leur marche avec leurs partenaires nationaux et internationaux, sur les progrès déjà réalisés en matière de la lutte contre le décès maternel et néo-natal, qui figure parmi les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), à atteindre d’ici 2015.

L’hôpital Communautaire de Bangui enregistre en moyenne 50 accouchements par jour.

 

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 02:13

 

 

 

enfant-soldat.jpg

 

 


Watchlist on Children and Armed Conflict, IDMC, le Conseil de sécurité des Nations Unies demandent  au Gouvernement de la RCA et les donateurs de passer à l'action


New York, 4 mai, - Les enfants en République centrafricaine (RCA) sont enlevés, enrôlés dans des groupes armés et n’ont pas accès à l'assistance humanitaire, selon un rapport publié aujourd'hui par la Watchlist on Children and Armed Conflict (Watchlist) et le Internal Displacement Monitoring Centre (IDMC). Ces violations, ainsi que les attaques contre les écoles et les hôpitaux, ont continué malgré le fait que le Conseil de sécurité les a identifiées parmi les interdits "six violations graves» commis contre des enfants en période de conflit. Ces six violations graves sont à la base de la protection du Conseil des enfants pendant la guerre.


Le rapport, Un avenir incertain? Les enfants et les conflits armés en République centrafricaine, constate que la Lord's Resistance Army (LRA) est toujours présente et active en RCA, où elle enlève des enfants. Les enfants enlevés sont violés, utilisées comme esclaves sexuelles et forcés d'attaquer des villages et de tuer les autres, y compris d'autres enfants.


Dans le rapport, Cote personnalisée et IDMC donnent un aperçu des recommandations détaillées et demande que le gouvernement de la RCA, le Conseil de sécurité et les donateurs, y compris les États-Unis et l'Union européenne, prennent des mesures spécifiques pour aider les enfants touchés par les conflits armés en RCA. «Les enfants sont maltraités et leurs droits sont bafoués par la LRA, d'autres groupes rebelles, et même par le gouvernement de la RCA. La communauté humanitaire internationale dans son ensemble est également, à défaut, dans leur incapacité à surveiller et de traiter correctement la situation », explique Eva Smets, directeur de Watchlist. «Nous devons protéger et fournir un soutien adéquat à ces enfants."


En Janvier 2011, Cote personnalisée et IDMC a effectué une mission sur le terrain au cours de laquelle un chercheur a eu des entretiens avec d'anciens enfants soldats, enfants déplacés et leurs familles, les dirigeants communautaires et les enseignants, les forces de sécurité, et des membres de milices d'autodéfense de village.


«Ce rapport décrit la situation en RCA, du point de vue des victimes», explique Laura Perez, analyste de pays pour IDMC et chercheur pour le rapport. «Nous avons appris directement auprès des enfants et de leurs familles ce qui se passe et comment ils sont préoccupés."

Plus précisément, Watchlist et IDMC ont fait le constat suivant:


Enlèvement: Non seulement la LRA enlève des enfants, les utilise comme esclaves et soldats, mais les enfants qui parviennent à échapper à l'expérience de la LRA éprouvent de grandes difficultés à reprendre avec leurs familles. Ils reçoivent rarement l'aide qui s'impose, tels que les soins psychosociaux, pour se remettre de ces événements traumatisants.

Ces enfants peinent également pour regagner chez eux car cela prend souvent aussi longtemps que le temps réellement passé en captivité.


Recrutement: L'absence d'une armée qui fonctionne a contraint les collectivités locales à former des milices d'autodéfense pour se protéger contre les bandes criminelles et les groupes armés étrangers, comme la LRA. Ces milices d'auto-défense, reconnaissent recruter des enfants même de 12 ans. Le groupe rebelle de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) procède également au recrutement d'enfants.


En outre, il y a des problèmes importants dans la réinsertion à long terme des enfants récemment libérés par l'Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD). Sans les programmes de soutien leur permettant de gagner leur vie, ces enfants risquent de retourner dans les groupes armés.


Refus d'accès humanitaire: Entre les restrictions imposées sur certains domaines par le gouvernement de la RCA, et les activités du groupe rebelle CPJP et la LRA, les organisations d'aide humanitaire et les agences des Nations Unies sont incapables d'accéder à deux zones de conflit dans le pays. Cela signifie qu'aucune évaluation des besoins est en cours et aucune assistance fournie aux enfants vivant dans ces zones.


Smets dit que c'est un moment crucial pour travailler afin de remédier à la situation. "La réélection récente du président Bozizé offre une occasion unique pour les enfants de la RCA à reconquérir leur avenir», a déclaré Smets. «Si le président Bozizé et son gouvernement sont en mesure de consolider le processus de paix et de mettre une véritable fin au conflit armé en RCA, il y a un réel potentiel de développement socio-économique et de stabilité. Mais, pour ce faire, la communauté internationale doit réagir maintenant et engager les ressources nécessaires pour aider les enfants touchés par les conflits armés en République centrafricaine. "


Listes des recommandations spécifiques pour améliorer la protection des enfants en République centrafricaine et renforcer la réponse humanitaire à leurs besoins, y compris exiger que:


• Le gouvernement de la RCA:


-Informer les milices d'autodéfense de laisser leurs enfants à la maison;


- Former, équiper et déployer des troupes pour les communautés qui ont dû compter sur les milices d'autodéfense pour se protéger; o Négocier un accord de cessez-le-feu avec le groupe rebelle CPJP afin de restaurer l'accès humanitaire aux populations déplacées vivant dans des zones contrôlées par les groupe rebelle


• Le Conseil de sécurité des Nations Unies:


- Encourager le gouvernement de la RCA à faire tout ce qui précède, et

- Demande que l'équipe des Nations Unies en RCA négocie un plan d'action avec la CPJP afin de libérer tous les enfants de ses rangs.


• Le gouvernement des États-Unis et l'Union européenne:


- urgence de libérer des fonds pour aider les enfants enlevés par la LRA qui ont maintenant besoin d'une aide psychosociale.


«Ce que nous voulons, ce sont plus de programmes en RCA. Nous voulons que les gens à réagir », explique Perez. "La raison pour laquelle la RCA n'a pas le même degré d'aide humanitaire que la RDC est parce qu’elle n’attire pas la même attention internationale. Nous voulons élever le profil de la situation en République centrafricaine et les terribles conditions  des enfants pour y faire face. "


Watchlist on Children and Armed Conflict, établie en 2001, est un réseau international d'organisations non gouvernementales qui s'efforcent de mettre fin aux exactions contre les enfants dans les conflits armés et de garantir leurs droits. En tant que réseau mondial, Watchlist établit des partenariats entre les ONG locales, nationales et internationales, le renforcement des capacités et des atouts communs de placement. En travaillant ensemble, nous avons stratégiquement recueilli et diffusé des informations sur les violations contre les enfants dans les conflits pour influencer les décideurs clés pour créer et mettre en œuvre des programmes et des politiques qui protègent efficacement les enfants.

L'Internal Displacement Monitoring Centre (IDMC) (www.internal-displacement.org) a été créé par le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) en 1998, à la demande de l'Organisation des Nations Unies. Il est une des principales sources d'informations et d'analyses sur les déplacements internes causés par les conflits et la violence dans le monde entier.

. Internal Displacement Monitoring Centre:


-Watchlist on Children and Armed Conflict: ...

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 01:05

 

 

 

carte_centrafrique_432.gif

 

 

La violence post électorale fait un mort

Radio Ndéké Luka Mercredi, 04 Mai 2011 13:26

Prince Guereyekwa, atteint d’une balle à la poitrine  le 28 mars dernier, lors des manifestations  liées au scrutin législatif du 27 mars dernier à Mogoumba (sud) est décédé finalement le 1er mai 2011 à Bangui, des suites de ses blessures. Il avait été admis à l’hôpital communautaire de Bangui depuis le début du mois d’avril où il était placé en soins intensifs.

A l’origine des faits, une marche pacifique de jeunes pour contester les résultats proclamés par la Commission Electorale Indépendante. Ces résultats déclaraient vainqueur le candidat du KNK (parti au pouvoir) alors que pour les manifestants, la victoire revenait largement au challenger.

La victime avait pu, sur son lit d’hôpital, donner sa version des faits à Radio Ndeke Luka : « pendant la manifestation, un élément des forces navales qui était là a d’abord commencé à tirer en l’air avec sa Kalachnikov. Puis subitement il s’est retourné vers moi et m’a visé. J’ai été atteint en pleine poitrine. »

Plusieurs sources indiquent que l’auteur des tirs, un militaire, n’est pas pour l’instant arrêté ni inquiété. Aucune enquête n’est également ouverte pour le moment. Cependant, les candidats malheureux à cette élection ont publié un communiqué dans lequel ils demandent aux jeunes de la ville de Mongoumba, « de garder leur calme et éviter tout débordement afin de permettre à la justice de faire son travail ».

La Cour constitutionnelle n’a cependant pas encore délibéré sur les contentieux électoraux dans cette circonscription électorale de l’extrême sud de la RCA.

 

Les routiers ne supportent plus les tracasseries aux barrières

Radio NdéKé Mercredi, 04 Mai 2011 13:31

Les transporteurs centrafricains présentent ont présenté ce 4 mai 2011, leurs doléances au Ministre d’Etat aux transports, Parfait Anicet Mbaï. En fait ils observent un arrêt de travail depuis deux jours et veulent se faire entendre.

Ils affirment « ne plus supporter les tracasseries policières » dont ils font l’objet aux barrières de contrôle dressées le long des routes.

Plusieurs camions sont stationnés au niveau du PK26. C’est une importante barrière de contrôle sur la route nationale N°1, celle qui relie la capitale centrafricaine Bangui, au Cameroun. C’est le principal axe de ravitaillement du pays.

Les transporteurs centrafricains ont déjà observé plusieurs arrêts de travail en guise de protestation. Et la principale raison a toujours été les tracasseries policières. « A chaque passage, les policiers nous demandent des sommes colossales même si nos papiers sont en règle » a confié un des transporteurs à Radio Ndeke Luka.

Cette rencontre se tient en présence des directeurs généraux de la Police centrafricaine, de la Gendarmerie nationale et du BARC (Bureau d’Affrètements Routiers Centrafricains). On ignore pour l’heure, les conclusions auxquelles elle a abouti.

 

L’eau potable manque à Nola

RadioNdéké Luka Mercredi, 04 Mai 2011 13:30

S’approvisionner en eau potable dans la ville de Nola (ouest du pays) est devenu un parcours du combattant. Les femmes de la localité sont obligées de parcourir plus de 3 kilomètres à la recherche de ce précieux liquide indispensable.

Les principales causes de cette pénurie d’eau sont entre autres l’insuffisance de pompes hydrauliques et le tarissement des puits. Conséquences immédiates, la plus part des habitants de Nola sont atteintes des maladies hydriques.

Ce constat est rapporté ce mercredi 4 mai 2011, par le correspondant de Radio Ndeke Luka. Selon lui, « 40% des consultations journalières effectuées au laboratoire de l’hôpital de Nola révèlent que la population est souffre des maux liés aux vers intestinaux. Les autorités sont entrain de prendre de mesures pour répondre aux besoins de ces habitants en eau potable ».

Signalons que ce manque d’eau à Nola qui intervient surtout en saison sèche, touche presque toutes les préfectures frontalières de cette ville.

 

Laurent Ngon Baba élu 1er vice-président de l’Assemblée nationale

Radio Ndéké Luka Mercredi, 04 Mai 2011 13:28

L’ancien ministre centrafricain de la justice Laurent NGON BABA a été élu 1er Vice-président de l’Assemblée nationale de la 5e législature centrafricaine. C’est à l’issue du second jour des travaux de la 1ère Session extraordinaire de la 5e législature centrafricaine ouvert ce 3 mai 2011. L’élection aux autres postes du bureau du parlement se poursuivait encore à la mi-journée de ce mercredi 4 mai.

La veille, au premier jour de cette session extraordinaire, le président sortant, Célestin Le Roi GAOMBALET, Député de Bambari, avait été reconduit au perchoir. Il avait obtenu 76 voix sur 84. Il était finalement seul candidat après le désistement de Thierry Savonarole MALEYOMBO, député du 7e Arrondissement de Bangui et ministre des télécommunications dans le précédent gouvernement centrafricain.

Au total, 11 postes sont à pourvoir dont 3 Vice-Présidents, 2 Questeurs, 2 Secrétaires parlementaires et 3 Membres. L’élection de ces membres sera suivie de la mise en place des Commissions permanentes ainsi que des Groupes parlementaires.

Pour le Président reconduit, l’objectif principal qui devra guider sa seconde mandature, est « la promotion de la bonne gouvernance comme facteur de lutte contre la pauvreté qui gangrène la RCA ».

La spécificité de cette 5e législature est qu’elle est monocolore, au vu des résultats des élections législatives du 23 janvier et du 27 mars 2011. Au sujet de l’enjeu d’une telle Assemblée Nationale, Maurice SARAGBA, Indépendant, Député de Nanga-Boguila,  estime que « seul l’intérêt du peuple centrafricain devra primer en tout ».

92 députés sur 105 participent aux travaux de cette 1ère session extraordinaire de l’Assemblée Nationale. Les 13 restants devront être élus après une reprise partielle du scrutin, suite à l’invalidation des résultats de leurs circonscriptions par la Cour constitutionnelle.

 

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 00:55

 

 

 

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Liberté de la presse, le Secrétaire général de l’OIF prend position

Mercredi, 04 Mai 2011 16:30

 « Les mouvements démocratiques actuels qui traversent l’hémisphère Sud de notre planète devraient nous conduire à nous interroger encore plus sur le rôle des journalistes dans les démocraties contemporaines et sur la portée réelle des nouveaux médias et réseaux sociaux » a déclaré Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, hier, le 3 mai 2011, à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse.

 Il a souhaité exprimer une pensée particulière pour ces journalistes, qui, partout dans le monde et particulièrement lors du « printemps arabe », ont contribué, parfois au péril de leur vie, à accélérer la démocratisation de leurs sociétés.

Tout en insistant sur l’absolue nécessité, pour ces nouveaux systèmes de transmission de l’information, du long apprentissage des règles éthiques et déontologiques du journalisme, le Secrétaire général a annoncé que l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) va tenir, en partenariat avec le Conseil de l’Europe un Colloque sur « La liberté d'expression à l'épreuve des évolutions démocratiques dans les pays d'Europe centrale et orientale » à Sofia (Bulgarie), les lundi 30 et mardi 31 mai 2011.

Durant cette manifestation, le rôle actuel des médias dans les pays arabes sera analysé sous l’éclairage des changements politiques qui se sont produits il y a plus de deux décennies dans les pays d’Europe de l’Est. De nombreux représentants des médias des pays francophones du monde arabe participeront à cet événement.

L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) accorde une place particulière à l’appropriation, par les populations francophones, des technologies de l’Information et de la Communication. Lors du dernier Sommet de la Francophonie qui s’est tenu à Montreux (Suisse), en octobre 2010, les Chefs d’États et de Gouvernements de la Francophonie, ont, dans une déclaration unanime, « réaffirmé leur volonté de faciliter, par les pays francophones du Sud, l’appropriation des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) afin de les aider à mieux intégrer l’économie numérique mondiale ».

Pour rappel, l’OIF a toujours accordé une attention particulière à la liberté des journalistes, clairement exprimée dans l’article 18 de la Déclaration de Bamako de novembre 2000 qui appelle les Etats et gouvernements à « veiller au respect effectif de la liberté de la presse et  assurer l'accès équitable des différentes forces politiques aux médias publics et privés, écrits et audiovisuels, selon un mode de régulation conforme aux principes démocratiques ». Dans ce domaine prioritaire de son action, l’OIF multiplie ses interventions en appui aux médias et aux institutions de régulation de ses États et Gouvernements membres dans le cadre de son programme consacré aux « Pluralisme des médias et à la liberté de la presse ».

Source : www.francophonie.org

 

 

 

  Déclaration de Simplice Kodéguet

 

 

A l’occasion de la Journée Internationale de la Presse, qu’il nous soit autorisé de présenter à tous les hommes de médias l’expression de notre profonde gratitude pour le courage et la ténacité qui les caractérisent dans les combats quotidiens pour les vertus de vérité et de justice.

 

Nous rendons également hommage à cette occasion à tous ceux qui ne sont plus de ce monde, à cause de leur engagement mérité, qui ont permis à nos nations de faire un pas supplémentaire dans le processus de promotion de la liberté de la presse, de démocratie, des droits humains et du droit des peuples.

 

« Messagers de la paix » comme l’a cru à juste titre le Feu Président PATASSE, les hommes de médias restent et demeurent dans nos sociétés le quatrième pouvoir que personne n’a le droit de s’en approprier.

Notre pensée va vers ceux qui sont privés de liberté dans le monde en général et en particulier Stéphane TAPONIER, Hervé GUESQUIERE, ainsi que leurs trois accompagnateurs retenus en Afghanistan.

 

A l’heure où le symbole du terrorisme vient d’être neutralisé, en évitant un amalgame avec une pratique religieuse respectueuse des valeurs et de modes de vie des nations civilisées ; nous exhortons très vivement toutes les institutions du monde à la mise en œuvre d’une feuille de route consensuelle pour un combat planétaire contre toutes formes de terrorisme.

 

Que la béatification du Pape Jean Paul II, grand combattant de la liberté puisse ouvrir des perspectives nouvelles pour une implication inconditionnelle de toutes les autorités morales et spirituelles pour la paix dans le monde.

 

Fait à Bangui, le 3 Mai 2011

 

signature Kodéguet

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