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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 16:04

 

 

 

Minurcat.jpg

 (Cameroon-Tribune 21/06/2011)

Les éléments de la Micopax I ont quitté Douala lundi pour Bangui où ils travailleront pendant six mois.

«Vous allez à Bangui en tant qu’ambassadeur du Cameroun. La hiérarchie m’a chargé de vous parler et vous mettre en garde. Vos prédécesseurs se sont bien conduits. Je voudrais que vous soyez des exemples de discipline, de propreté, de discrétion, et de disponibilité. Vous êtes partis sains, revenez sains. » Tel un père s’adressant à ses enfants, le Général de division, Saly Mohamadou, commandant de la 2e région militaire interarmées a tenu un discours d’au revoir empreint à la fois de fermeté et de franchise.

Le contingent qui a quitté la base aérienne de Douala très tôt hier lundi fait partie de la Mission internationale pour la consolidation de la paix (Micopax 1). Il s’agit du BSA (Bataillon spécial amphibie) basé à Tiko, qui, depuis 2010 a pris le relais, en ce qui concerne cette Micopax 1 pour la partie camerounaise. « Ce choix n’est pas gratuit. C’est le mérite. Le BSA est une formation d’élite », a expliqué le Général de division, Saly Mohamadou.

103 officiers, sous-officiers et militaires de rang et une vingtaine de personnels d’appui ou rattachés à l’officier commandant du détachement camerounais font partie du voyage. Une mission qui va durer six mois. « Le contingent va effectuer des opérations de consolidation de la paix en République centrafricaine. Il va sécuriser la population, lutter contre le grand banditisme, assurer la médiation avec le gouvernement central, encadrer la restructuration des forces armées centrafricaines, notamment dans le programme de désarmement, de démobilisation de réinsertion (DDR) des rebelles », explique le colonel Abba Yagana, sous-chef Etudes générales et relations internationales à l’état-major des armées.

La Micopax 1 est une des premières missions de la Fomac (Force multinationale d’Afrique centrale) dont l’état-major est constitué des pays de la CEEAC. Avec un commandement rotatif. Le Général de division, Hector Marie Tchemo, actuel commandant de la 1ère région militaire interarmées, a été le commandant de cette force, d’août 2009 à août 2010. Il a été relevé par un Général de la RDC. « La Fomac envisage de former les militaires centrafricains pour prendre le relais de cette force, pour qu’ils sécurisent eux-mêmes leur pays », a ajouté le colonel Abba Yagana.


Alain TCHAKOUNTE

© Copyright Cameroon-Tribune

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 01:05

 

 

 

 

petrole-niger-20-juin-2011.jpg

 

 

Cette révélation vient du Premier ministre nigérien Brigi Rafini. « La production du pétrole nigérien débutera au cours du premier trimestre de l’année 2012 ».

En effet, c’est en janvier 2008 que le gouvernement du Niger a signé un contrat de partage de production de pétrole avec la société chinoise ‘’ China national oil and gaz development and exploration corporation ‘’ (CNODC).

Dans ce contrat est prévu la construction d’une raffinerie et d’un oléoduc de près de 2000 km jusqu’au port de Cotonou au Bénin. Les travaux de la construction de cette raffinerie située dans la région de Zinder au centre-est du pays s’achèverons à la fin de cette année.

La production par jour est de 20.000 barils de pétrole. La consommation journalière du Niger est de 7000 barils. Le reliquat de 13.000 barils sera destiné à l’exportation.

L’exploitation du pétrole nigérien se fera sur le bloc pétrolier d’Agadem dans l’est du pays. Une partie du brut sera transportée par des pipelines longs de 462 kilomètres à la raffinerie de Zinder pour la consommation interne. L’autre partie sera transportée au port en passant par le Tchad.

Le démarrage de tous ces travaux a crée de l’emploi aux jeunes nigériens. Cependant les travailleurs se plaignent des conditions difficiles de travail. Selon plusieurs d’entre eux interrogés par Koaci.com, les Chinois ne payent pas bien les ouvriers. « Pour un rien tu es licencié. Chaque jour on est sous la peur d’être licencié », a témoigné a koaci.com A. Boubacar, chauffeur à la raffinerie.

L’autre fausse note, ce que près d’une centaine de familles dont la raffinerie a été construite sur leurs champs de cultures attendent depuis 3 ans leur indemnisation.


Souleymane Maâzou, Koaci.com Niamey

 

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 00:41

 

 

 

 

ampoule--lectrique-copie-1.jpg

 

 

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 20 Juin 2011 13:49

La crise d’électricité perdure par endroits dans la ville de Bangui. Le marché central de la capitale centrafricaine  est dans l’obscurité depuis 8 jours. La situation met en difficulté les commerçants de ce marché. Ils ne peuvent plus conserver leurs marchandises au frais.

Les boutiques et magasins non plus ne peuvent vaquer à leurs activités de manière satisfaisante. La plupart des étals également vivent le même calvaire.

Même son de cloche du côté des vendeurs des accessoires électroménagers. Pour preuve, à l’entrée du marché même, un calme inhabituel règne : pas de musique.

Anour Sakine Tokiss délégué général du marché central « se plaint du sort de certains commerçants qui ont déjà perdu des marchandises. Il se dit sidérer par le silence de la direction de l’Energie Centrafricaine (ENERCA) ».

« 8 jours sans électricité constituent un manque à gagner pour les commerçants. Même l’Etat perd en termes de recouvrement des fonds journaliers du marché », précise Tokiss.

Pour Marie Daniel Béïnani bouchère au marché central « sans électricité il est impossible de vendre la viande fraiche très prisée par les clients ».

Quant aux responsables de l’ENECA, ils expliquent qu’il s’agit d’une panne survenue sur les câbles souterrains vieux de 50 ans qui est à l’origine de cette coupure d’électricité.

Aux dernières nouvelles, une équipe technique de l’ENERCA est déjà sur les lieux pour remédier à ce désagrément.

A titre de rappel, il y a une semaine les habitants du 3ème et 5ème arrondissement de Bangui s’étaient soulevés pour revendiquer l’électricité et l’eau. Ils avaient érigé des barricades sur les voies publique, avant d’obtenir gain de cause le soir même de leur mouvement. Plusieurs autres manifestations similaires s’étaient déjà produites dans certains arrondissements dont le 8ème.

 

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 00:39

 

 

 

 

centrafrique

 

 

Centrafrique : pagaille au marché Combattant de Bangui

Par Kpangbandjé - 20/06/2011 JDB

Des éléments de la garde présidentielle ivres seraient en cause

 

Le marché Combattant, situé à proximité de l'aéroport International Bangui-M'Poko dans le 8ème Arrondissement de Bangui, était sur le qui-vive dans l'après-midi du vendredi 17 juin 2011. Pour cause, deux éléments ivres et armés se sont disputés dans une gargote lorsqu'ils prenaient de la bière. Leur dispute n’a pas tardé à se transformer en une vive bagarre. Celui qui tenait encore sur ses pieds, a pu tant bien que mal, à récupérer l'arme du de son second et l'a sauvagement battu par la suite, devant une foule peu nombreuse et incapable de séparer deux hommes tous en armes. Tout en sang, le second a disparu sans demander son compte. On croyait tous que l'affaire était finie. Subitement, ce dernier surgit, kalachnikov sur l'épaule et pointe son assaillant qui a déjà grimpé sur sa moto. Il tire deux balles dans la roue arrière de la moto et fait disperser la foule paniquée.

Furieux, le propriétaire de la moto saute sur son agresseur pour tenter de récupérer une fois de plus on arme. Ainsi, dans la lutte, puisque la kalachnikov était d'ores et déjà armée et donc prête à cracher le feu, ils ont tiré à plusieurs reprises. Le marché Combattant et tout le secteur s'était vidé. Toutes les personnes présentes craignaient de se faire tuer. Ce serait finalement un autre gradé de la garde présidentielle à bord d'un Land Cruiser 4x4 (BJ 75) qui passait par là, qui a usé de son autorité pour mettre fin à cette rixe de ses deux subordonnés. Le calme s'est rétabli plusieurs heures après dans le secteur.

De jour en jour, la population centrafricaine s'étonne du fait que les hommes en tenue puissent se conduire de la sorte, violant à leur gré le fonctionnement de leur corps de métier qui est celui de protéger la population au lieu de faire d'eux des chaires à canon. Malheureusement, cette population civile centrafricaine continuera toujours et encore d'assister à ces genres d'agissement.

 

 

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 00:35

 

 

 

sidaction

 

 

Ai- Rca- Lundi, 20 Juin 2011 14:47 - Le Ministre de la Santé publique, de la Population et de la lutte contre le Sida Jean Michel Mandaba a présidé le 17 juin dans  la salle polyvalente du Parc du Cinquantenaire à Bangui la cérémonie de lancement officiel du projet ESTHERAID.

 Ce programme,  présent dans cinq pays et qui va durer trois ans, a pour objectif principal d'améliorer l'accès aux traitements antirétroviraux à travers un plan d'actions ciblées et adaptées dans le souci d’accroître le nombre d’enfants pris en charge.

"Ce programme est particulièrement destiné aux nouveau-nés  et aux enfants, oubliés dans  la prise en charge du VIH partout dans le monde" a fait savoir M Reguin, Directeur du GIP ESTHER.

« Qu’il s'agisse du diagnostic précoce de l'infection à VIH par PCR avant l'âge de 6 mois ou du traitement antirétroviral précoce avant l'âge de 12 mois", a-t-il poursuivi.

A en l’en croire,  ce programme qui  vise à augmenter l'accès des enfants au traitement en Centrafrique  comprend trois volets : Le  renforcement  de la gestion de l'approvisionnement et du stockage des médicaments, des bons médicaments au bon endroit au bon moment, une amélioration de la qualité du diagnostic de la prescription  de bons médicaments aux  patients, une amélioration de la programmation des besoins en médicaments afin de prévenir les ruptures des stocks.

Pour le Ministre de la santé Jean Michel Mandaba, le lancement de ce projet est une bouffée d'oxygène pour le gouvernement dans la lutte contre le VIH/Sida, fléau déclaré urgence sanitaire nationale.

"Malgré le manque de  ressources, le gouvernement centrafricain, avec l'appui de ses partenaires, s'est engagé avec détermination à combattre cette pandémie", a-t-il indiqué.

Selon le membre du gouvernement, le GIP ESTHER, à travers le lancement de son projet, propose une réflexion commune sur les différents champs d'intervention de la lutte contre le VIH Sida afin de bien identifier le problème auquel la Centrafrique est confrontée et les réponses attendues.

De sources dignes de foi, ce programme est financé dans sa totalité  par l'UNITAID qui est à son deuxième investissement en Centrafrique.

Kabongo, Ai Bangui

 

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 03:05

 

 

 

 

Kony

 

 

 

La République centrafricaine et 3 autres

La Maison Blanche doit maintenant agir, selon les organisations de droits

 

Enough Project

Contact: Matt Brown, mbrown@enoughproject.org , 202-468-2925

WASHINGTON 17 juin 2011- La Commission des forces armées du Sénat a mis de côté 35 millions de dollars pour financer une stratégie d'élimination de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), milice la plus brutale de l'Afrique centrale, et la reconstruction des communautés affectées par leur campagne de violence.

Des groupes de droits de l'Enough Project et Resolve font l'éloge du comité, en particulier Carl Levin, président (D-Michigan) et James Inhofe (R-Oklahoma), qui ont présenté l'amendement pour financer la stratégie de la lutte contre la LRA. L'administration Obama doit agir maintenant pour mettre en œuvre la stratégie visant à débarrasser l'Afrique de ce fléau destructeur de la LRA, ont dit les groupes des droits.

"La Commission des forces armées a envoyé un message fort que la fin de la campagne de terreur de la LRA doit être une priorité du gouvernement américain", a déclaré David Sullivan, directeur de recherche à l'Enough Project. "L'administration Obama doit utiliser cet argent pour mettre la stratégie en action dans le cadre d'un effort régional coordonné pour arrêter la LRA et mettre fin à la crise humanitaire qui l’accompagne."

La Loi sur l'autorisation de la défense nationale de l'année 2012 se déplace à l'ensemble du Sénat avant d'être fusionnée avec un projet de loi similaire. Les groupes de droits ont appelé la Chambre à adopter l'amendement de la stratégie de financement de la lutte contre la LRA lors de la réunion.

L'argent devrait financer le soutien militaire et le renseignement pour le gouvernement de l'Ouganda et tout autre gouvernement qui participe à des opérations pour éliminer la menace posée par la LRA.

"Le président Obama devrait envoyer des conseillers dans la région pour aider ces gouvernements à protéger les communautés ciblées par la LRA et s'assurer que cet argent est utilisé de manière efficace", Michael Poffenberger, directeur exécutif de Resolve. «Une fois que ce financement est en place, l'administration n’aura aucune excuse, mais doit agir."

 

NDLR : "Le président Obama devrait envoyer des conseillers dans la région pour aider ces gouvernements à protéger les communautés ciblées par la LRA et s'assurer que cet argent est utilisé de manière efficace". Cette précaution est d'autant plus importante que la cupidité des prédateurs qu'on appelle les autorités actuelles de Bangui, est bien connue de l'administration américaine et nécessite des dispositions particulières pour que la part de cet argent qui doit revenir à la RCA n'aille pas gonfler tout simplement les comptes bancaires déjà bien garnis de Bozizé ou ceux  de son fils Francis.  

 

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 01:23

 

 

 

 

Baba-Ladde.JPG

 

 

Les hommes de Baba Ladé protestent contre l’accord de Bangui

 

Radio Ndéké Luka Dimanche, 19 Juin 2011 13:38

Quelques hommes du général rebelle tchadien Abdel Kader Baba Ladé sèment l’escalade dans la Nana-Gribizi et dans l’Ouham, en fin de cette semaine. Ceci, une semaine après la signature à Bangui d’un cessez-le-feu avec le régime de Ndjamena autorisant le chef rebelle à quitter le territoire centrafricain pour repartir au Tchad avec tous ses hommes. Les dissidents rebelles, se disent mécontents de n’avoir pas été associés à la décision de l’accord de Bangui.

Selon un habitant de Batangafo dans l’Ouham (Nord de la RCA) joint au téléphone par Radio Ndeke Luka,  les hommes de Baba Ladé ont dans un premier temps, attaqué et délogé de leur base de Kaga-Déré les éléments de l’ex rébellion centrafricaine de l’APRD (Armée populaire pour la restauration de la démocratie), de Jean Jacques Démafouth.

Dans leur escalade, toujours selon l’habitant, ces rebelles tchadiens ont également fait des otages au sein de l’APRD dont les autres ont pu  trouver refuge à Kaga-Bandoro. Ils ont aussi, dans leur mouvement, abattu un Lieutenant de l’APRD au village de Croisement situé à 24 kms de Batangafo, le 17 juin matin. Une situation qui a créé la terreur au sein des populations de la région. Il y a déjà la rébellion ougandaise de la LRA de Joseph Koni qui trouve comme terrain d’acte de guérillas, le sud-est de la Centrafrique.

Le général rebelle tchadien Baba Ladé a trouvé un accord avec le gouvernement tchadien le 13 juin dernier. Il a décidé de quitter la RCA et de rentrer à N’Djamenaavec ses hommes. Depuis 2008, Baba Ladé et ses hommes qui se chiffrent à plus de mille sont retranchés au centre-Nord de la Centrafrique, plus précisément dans la Nana Gribizi.

A Bangui, le Pacte de la Jeunesse pour la Paix et le Développement (PJPD) qui, félicite le Gouvernement d’avoir favorisé des accords de paix avec la CPJP et le FPR, deux groupes rebelles centrafricain et tchadien présents en territoire centrafricain, condamne ces actes qui compromettent la paix dans ce pays.

 

NDLR : La démonstration est faite du peu de fiabilité de ces accords signés tous azimuts et tambour battant la semaine dernière sous les auspices du général Yangongo avec une fraction de la CPJP et entre un représentant du Tchad et Baba Laddé du FPR. Force est de constater avec tristesse et amertume que depuis que Bozizé est au pouvoir, les mouvements politico-militaires ont poussé comme des champignons après la pluie et pullulent à travers le territoire centrafricain devenu carrément des sanctuaires même pour des rébellions étrangères comme la LRA de Joseph Kony venue de l’Ouganda et le FPR de Baba Laddé venu du Tchad voisin.

C’est en effet Bozizé le premier qui a introduit des mercenaires tchadiens sur le sol centrafricain pour les besoins de sa soif du pouvoir et de sa volonté de renverser par la force des armes le régime du président Ange-Félix Patassé. Depuis lors, les Centrafricains et leur territoire sont pris en otage par ces divers mercenaires et ces mouvements armés. Quant à Bozizé, non seulement il est aussi pris en otage mais il est devenu le vassal de tous les chefs d’Etat plus forts de la sous-région qui lui imposent de fait leurs volontés.

Les Centrafricains doivent avoir bien conscience que du fait de la couardise et de l’incompétence de celui qui se prend pour un général d’armée et qui prétend présider à leurs destinées, malgré eux, leur pays est pris dans la tourmente des conflits qui ont cours dans certains pays voisins et qui sont transportés sur leur sol.

Toujours côté mouvement politico-militaire, selon nos informations émanant d’une source proche de la CPJP tendance Nouradine et confirmées par leur porte-parole Christophe Gazam Betty, nous apprenons qu’un accrochage aurait eu lieu samedi dernier aux environs de 12 h heure locale entre un poste avancé de la rébellionde la CPJP et un détachement des FACA entre Bakouma et la ville minière de Nzako. Les rebelles reconnaissent avoir perdu un homme et disent avoir détruit en revanche un véhicule transportant des soldats des FACA.

Quant à la fraction de la CPJP tendance Abdoulaye Issène, elle se dit encerclée sur le terrain par plusieurs soldats de l'armée tchadienne vers le sud de Birao ce qui constitue pour elle une remise en cause de l'accord de cessez-le-feu signé le 12 juin dernier à Bangui.

 

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 00:59

 

 

 

 

Ecole de Bédobaké (2)

 

 

Radio Ndéké Luka Samedi, 18 Juin 2011 13:52

La Mission de Consolidation de Paix en Centrafrique (MICOPAX) vient de doter ce samedi 18 juin 2011, le lycée de Miskine de Bangui de 230 tables bancs. Le geste intervient à 2 jours des épreuves écrites du baccalauréat session de juin 2011.

« C’est plutôt avec une émotion particulière que le lycée de Miskine reçoit ce don pour la bonne marche des activités pédagogiques. Il n’est pas clôturé, mais nous allons recruter un gardien pour assurer la protection de ces tables bancs », déclare Sylvain Nganafio, proviseur de ce lycée.

Pour le responsable de la MICOPAX, « hormis sa mission de maintien de paix, sa feuille de route prévoit des assistances sociales au pays pour son développement. Elle n’est pas à son premier geste ».

Le lycée de Miskine situé dans la circonscription du 5ème I de Bangui abrite plus de 6000 élèves pour 15 salles de classe.

 

NDLR : Bozizé qui a le temps d’aller inaugurer des stations d’essence à travers le pays aurait pu aussi trouver un petit moment pour honorer de sa présence la très importante cérémonie de remise de ces tables-bancs par la MICOPAX à ce lycée de la capitale. Pour une fois, il est pardonné parce qu’il était encore dans l’avion qui le ramenait de son fiasco de Bruxelles ou venait à peine de regagner seulement le bercail.  

 

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 00:36

 

 

 

oursel-lauvergeon.jpg

François Labrouillère - Parismatch.com Dimanche 19 Juin 2011

 

Le remplacement d’Anne Lauvergeon par Luc Oursel à la tête d’Areva fait resurgir l’embarrassant dossier de la filiale UraMin, révélé par Paris Match en avril dernier. Immatriculée dans un paradis fiscal –les Iles Vierges Britanniques-, cette société a été rachetée par Areva, en 2007, au prix astronomique de 1,8 milliard d’euros. Mais, à ce jour, ses gisements d’uranium, en Afrique du Sud, Centrafrique et Namibie, n’ont toujours rien produit.

Auditionnée par la commission des finances de l’Assemblée nationale, le 14 juin dernier, deux jours avant l’annonce du non renouvellement de son mandat, Anne Lauvergeon, la présidente sortante d’Areva, n’a pas manqué d’être interrogée sur le rachat à prix d’or, en juin 2007, de la petite société UraMin. Le député PS du Maine et Loire Marc Goua, lui a notamment demandé si cette filiale, aujourd’hui rebaptisée Areva Resources Southern Africa, allait nécessiter des provisions supplémentaire dans les comptes d’Areva, signalant le fait que quatre ans après son acquisition elle n’avait toujours pas produit le moindre tonnage d’uranium. Anne Lauvergeon s’en est tiré par des réponses générales, soulignant que le prix d’acquisition d’UraMin avait été avalisé par la banque Rothschild et que l’uranium est un « processus long », où « quand on fait une mine, entre le moment où on repère qu’il y a de l’uranium et celui où on démarre la mine, il y a en moyenne quinze ans ». Ces justifications risquent de paraître un peu courtes à Luc Oursel, le prochain PDG d’Areva, et aux députés de la commission des Finances qui pourraient réclamer des investigations plus approfondies sur le sujet. Certains parlent même d’« affaire Areva », eu égard à l’ampleur des sommes en jeu et aux conditions de l’acquisition en bourse d’UraMin.

Un titre qui flambe en bourse avant l’offre d’Areva

Tout commence le 15 juin 2007, quand Areva, le champion français du nucléaire, met sur la table 2,5 milliards de dollars (1,8 milliard d’euros) pour s’offrir la petite société d’origine canadienne UraMin Inc., cotée à Londres et Toronto et immatriculée à Tortola, aux Iles Vierges britanniques. C’est l’acquisition la plus importante dans l’histoire du groupe présidé par Anne Lauvergeon. Un coup comme les aime « Atomic Anne », l’une des rares femmes à diriger une entreprise de cette taille. Avec les gisements détenus par UraMin en Afrique son idée est de consolider la place d’Areva parmi les premiers producteurs mondiaux d’uranium. UraMin a été payé au prix fort. Cette « start-up » de l’exploration minière, créée en février 2005, à l’initiative de Stephen Dattels, vieux routier du secteur et ancien du groupe aurifère Barrick Gold, n’a alors que deux ans d’existence. Aucun de ses gisements n’est encore en exploitation. Principale curiosité de l’entreprise : son titre flambe en bourse et sa valeur est multiplié par quatre durant les six mois ayant précédé l’offre d’Areva. Pour le plus grand profit des petits malins ayant achetés des actions UraMin durant cette période. Mais début 2007, les places sont chères dans l’uranium. Les cours du combustible nucléaire atteignent des sommets. Et selon les affirmations du groupe à l’époque, Areva dit pouvoir miser sur une exploitation rapide des gisements rachetés, avec les premières productions attendues pour 2009-2010 en Namibie.

426 millions d’euros de dépréciations

Quatre ans plus tard, la mirifique acquisition d’UraMin, tarde à tenir ses promesses. Comme en témoignent les tableaux du dernier rapport financier d’Areva, aucun des trois principaux gisements africains n’a encore produit le moindre kilo d’uranium. En Afrique du Sud et en Namibie, surtout, les études menées peinent à confirmer les ressources promises des gisements et les quantités d’uranium qui pourront finalement être produites. A Bakouma, en Centrafrique, les réserves ont été revues à la hausse. Toutefois une « rallonge » financière a dû être consentie aux autorités locales, à l’issue de tortueux pourparlers menés par divers émissaires français. Et l’isolement du pays nécessitera de lourds travaux d’infrastructures avant de pouvoir commencer à exploiter industriellement le gisement. En Namibie, l’exploitation du gisement de Trekkopje devrait enfin démarrer en 2013. Mais la faible qualité du minerai impose 1 milliard d’euros d’investissements supplémentaire et une consommation abondante d’eau, ressource rare sous ces latitudes. Pour ne rien arranger, le cours de l’uranium est en chute libre depuis les plus hauts de 2007. Autre coup dur : le groupe chinois CGNPC (China Guangdong Nuclear Power Company), client d’Areva, qui devait racheter au groupe français, fin 2008, 49% de la filiale UraMin, a finalement décidé de renoncer à la transaction.

Autant d’impondérables ayant nécessité pour 426 millions d’euros de « dépréciations d’actifs » dans les comptes 2010 d’Areva. Et ce n’est sans doute qu’un commencement. Le dossier UraMin a certainement pesé dans la balance, au moment où Anne Lauvergeon bataillait pour être reconduite dans ses fonctions. « Des attaques sans fondement, rétorque-t-on au siège du groupe. UraMin est un investissement à long terme, valorisé sur la base des cours de l’uranium, qui ne peut être jugé sur seulement trois ou quatre ans». L’entreprise publique en veut pour preuve la mission demandée par l’Etat à l’expert-comptable René Ricol, qui a récemment conclu à la parfaite clarté des comptes d'Areva. « Le nucléaire fait partie de ces industries où il faut savoir payer un peu cher des actifs stratégiques, plaide un proche du dossier, venant au secours d’Anne Lauvergeon. Chez France Telecom, on a beaucoup accusé l’ex-PDG Michel Bon d’avoir surpayé la filiale de téléphonie mobile Orange. Mais sans Orange, aujourd’hui France Telecom serait mort. »

 

Areva de l’uranium payé à prix d’or

François Labrouillère - Paris Match Samedi 23 Avril 2011

Acquis 1,8 milliard d’euros il y a quatre ans, les gisements africains de la filiale UraMin n’ont toujours pas produit le moindre gramme d’uranium.

Anne Lauvergeon, la présidente d’Areva, est bien partie pour être reconduite dans ses fonctions. Mais ses adversaires ne désarment pas. Un dossier refait surface : le rachat à prix d’or, en juin 2007, de la petite société canadienne UraMin. Cette année-là, le champion français du nucléaire met sur la table 2,5 milliards de dollars (1,8 milliard d’euros) pour s’offrir cette start-up de l’exploration minière, cotée à Londres et à Toronto. C’est l’acquisition la plus importante dans l’histoire du groupe. Un coup comme les aime « Atomic Anne », l’une des rares femmes à diriger une entreprise de cette taille.

 

Avec les gisements détenus par UraMin en Afrique – Namibie, Afrique du Sud et Centrafrique, notamment –, l’idée est de consolider la place d’Areva parmi les tout premiers producteurs mondiaux d’uranium.

Immatriculée aux îles Vierges britanniques, UraMin, créée en février 2005, n’a que deux ans d’existence. Aucun de ses gisements n’est encore en exploitation. Seul son titre flambe en Bourse, multipliant par quatre la valeur de l’entreprise durant les six mois ayant précédé l’offre d’Areva. Mais, à l’époque, les places sont chères dans l’uranium. Les cours du combustible nucléaire atteignent des sommets. Et Areva mise sur une exploitation rapide des gisements rachetés avec les premières productions attendues pour 2009-2010 en Namibie.

 

426 millions d’euros de dépréciation d’actifs dans les comptes d’Areva

Quatre ans plus tard, la mirifique acquisition d’UraMin (aujourd’hui rebaptisé Areva Resources Southern Africa) tarde à concrétiser ses promesses. Aucun des trois gisements africains n’a encore produit le moindre gramme d’uranium. En Afrique du Sud et en Namibie, surtout, les études menées peinent « à confirmer les ressources effectives du gisement et les quantités d’uranium qui pourront finalement être produites ». En Centrafrique, les réserves supposées ont été réévaluées à la hausse. Mais une « rallonge » financière a dû être négociée avec les autorités locales à l’issue de pourparlers compliqués. Et en Namibie, où l’exploitation devrait enfin débuter en 2013, la faible qualité du minerai impose d’importants investissements. Pour ne rien arranger, le cours de l’uranium est en chute libre depuis les plus hauts de 2007. Autant d’impondérables ayant nécessité pour 426 millions d’euros de « dépréciation d’actifs » dans les comptes 2010 d’Areva.

 

Aujourd’hui, ces péripéties sont mises en avant par les détracteurs d’Anne Lauvergeon. « Des ­attaques sans fondement, rétorque-t-on au siège du groupe. UraMin est un investissement à long terme, valorisé sur la base des cours de l’uranium, qui ne peut être jugé sur seulement trois ou quatre ans. » L’entreprise publique en veut pour preuve la mission demandée par l’Etat à l’expert-comptable René Ricol, qui a conclu à la parfaite clarté des comptes d’Areva. « Le nucléaire fait partie de ces industries où il faut savoir payer un peu cher des actifs stratégiques, ajoute un proche du dossier. Chez France ­Télécom, on a beaucoup accusé l’ex-P-DG, Michel Bon, d’avoir surpayé la filiale de téléphonie mobile Orange. Mais aujourd’hui, sans Orange, France Télécom serait mort. »

 

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 00:29

 

 

 

Mandaba Jean Michel

 

 

BANGUI Samedi 18 juin 2011 | 16:50 (Xinhua) - Le secrétaire général du Mouvement de libération du peuple de centrafricain (MLPC), parti de l’opposition en République centrafricaine (RCA), Jean Michel Mandaba, entré au gouvernement comme ministre de la Santé, est radié pour non observation des principes du parti, a décidé le conseil politique national du parti réuni jeudi et vendredi à Bangui.

Les motifs de cette radiation sont multiples : "engagement du parti sans en avoir mandat ; indiscipline caractérisée ; dénigrement du parti et de ses membres ; constitution d'un groupe parallèle et non-exécution des décisions du parti".

"La rigueur commence au parti, et si la rigueur s'impose au parti, Dieu qui est le maître de l'univers nous donnera les clés du destin de son peuple. Mais si le parti n'est rigoureux, Dieu ne se tromperait pas en confiant ses enfants à des personnes irresponsables", a fait remarquer le président du MLPC, l'ex- Premier ministre Martin Ziguélé, candidat malheureux de l'élection présidentielle du 23 janvier, pour justifier cette sanction.

Le conseil politique national a recommandé la mise en place d’une commission mixte chargée du toilettage des textes organiques du parti "en vue de les adapter aux exigences de l'environnement tant national qu'international", tandis que les mandats des organes élus du parti ont été prorogés jusqu'au congrès de 2012.

Le défunt président Ange Félix Patassé, président fondateur du MLPC, exclu du parti au profit de Ziguélé lors de son exil à Lomé au Togo depuis son éviction par un coup d'Etat militaire de François Bozizé en mars 2003 jusqu'en 2008, a été réhabilité et élevé à titre posthume en qualité de membre d'honneur du parti.

A travers cette rencontre du conseil politique national qui a regroupé 70 militants venus des 16 préfectures du pays, le MLPC est le premier parti de l'opposition à se réunir pour évaluer le dernier processus électoral en Centrafrique.

 

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