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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 02:10

 

 

 

 

Francis et François Bozize

 

 

Depuis que François Bozizé est à la tête de la République centrafricaine, non seulement des rébellions ont poussé comme des champignons après la pluie pour contester par les armes et la violence sa mauvaise gouvernance mais le territoire centrafricain est également devenu un véritable sanctuaire pour des mouvements armés étrangers comme le FPR du Tchadien Baba Laddé dans les préfectures de l’Ouham et de la Nana-Gribizi ainsi que la tristement célèbre LRA d’Ouganda dans le Haut-Bomou, le Mbomou, la Haute-Kotto et la Vakaga, qui sont venus s’y implanter le plus tranquillement du monde. Les prétendues autorités centrafricaines dont Bozizé lui-même qui se prend pour un général d’armée et son fils Francis qu’il a bombardé colonel, sont totalement impuissantes à sécuriser ces préfectures en mettant hors du sol national ces hordes de bandits.

S’agissant des rébellions politico-militaires internes à la RCA, elles ont littéralement pris en otage depuis déjà plusieurs années les paysans et usagers des axes routiers de plusieurs régions du pays, empêchant tout fonctionnement normal de l’administration et de l’Etat tout court. Aujourd’hui, Bozizé a échoué dans presque tous les domaines  à diriger le pays. Les récentes marches et diverses insurrections des populations non seulement dans la capitale, d’abord contre les crimes et exactions de certains ressortissants tchadiens, ensuite pour exiger d’avoir de l’eau et le courant électrique, enfin contre l’insécurité que sèment régulièrement les criminels de la LRA dans le Sud Est et aussi certains militaires centrafricains de la garde présidentielle souvent ivres, en sont des preuves palpables.

Un constat s’impose : Plus Bozizé a des difficultés à gérer les différentes crises auxquelles il doit faire face, plus il pense que c’est par l’effusion du sang des Centrafricains que cela doit se résoudre. Selon nos informations, Bozizé a réceptionné la semaine dernière huit (8) conteneurs de 40 pieds d'armes de guerre en provenance de Chine, d'Ukraine et de Rouen. Dans ces conteneurs, il y aurait vraisemblablement deux hélicoptères en pièces détachés achetés en Ukraine qu’il compte utiliser à des fins militaires. Le long et récent séjour en France de son fils, le pseudo colonel Francis Bozizé n’est pas étranger à ces acquisitions ukrainiennes. Toujours selon nos informations, le versement aux vendeurs d’Ukraine de la somme de deux (2) millions d’euros a posé quelques problèmes à Paris qui a dû procéder préalablement à des vérifications avant d’autoriser les transactions.

Ces temps derniers, à la moindre information ou rumeur, l'armée dans sa totalité est mise en alerte et les différents quartiers militaires sont systématiquement consignés (c'était par exemple le cas le jour où la dépouille du défunt président Ange-Félix Patassé devait arriver à Bangui. Fidèle Ngouandjika le brouillon et menteur porte-parole qui l’avait publiquement accusé de simuler sa maladie a été interdit de se rendre à l’aéroport avec le gouvernement lors de l’arrivée du cercueil de Patassé ainsi que sur l’avenue des Martyrs pour les obsèques officielles qui lui avaient été rendues. Ce fut aussi le cas les jours des émeutes au Km5 contre les musulmans tchadiens, etc Bozizé a peur et est convaincu que des mauvais coups se préparent contre lui. D'où par exemple son manque d’enthousiasme pour se rendre à Bocaranga pour la cérémonie du lancement du DDR. Un président qui a peur est un président dangereux.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 02:02

 

 

 

Billets-verts.jpg 

 

 

Une enquête exclusive de la rédaction de C.A.P

 

 

TABLEAU SYNOPTIQUE DE L'UTILISATION DES FONDS DE CONSOLIDATION DE LA PAIX EN RCA

 

 

AXE PRIORITAIRE 1 : Réforme du Secteur de Sécurité DDR

TITRES DES PROJETS

Allocation 2008

Allocation 2009

TOTAL 2008 + 2009

Renforcement et déploiement sur le territoire national des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) formées et biens équipées (Construction des camps militaires, l’école de police, l’école de gendarmerie, les équipements militaires,  tenues, véhicules tout terrain  etc)

0 $US

7 000 000 $US

7000 000 $US

DDR

5 955 710 $US

1 500 000 $US

7 455 710 $US

AXE PRIORITAIRE II : Bonne Gouvernance et Etat de Droit

Les élections groupées sur l’ensemble du territoire

0

2 000 000 $US

2 000 000 $US

Renforcement de la sécurité judiciaire (construction des prisons, réhabilitation des habitations des Présidents de tribunaux, Véhicule de fonction, fourniture des tauges pour les magistrats, décentralisation des services judiciaires)

0

3 000 000 $US

3 000 000 $US

Création d’un cadre juridique équitable et lutte contre l’impunité (renforcer le système de protection juridique du citoyen, protéger le droit de la femme par des séminaires et formation)

758 000 $US

2 500 000 $US

3 258 000 $US

Promotion d’une culture de la paix, de la démocratie et de la réconciliation nationale (créer un environnement favorable à la paix, appuyer la formation sur la culture de la paix et la citoyenneté)

686 200 $US

2 500 000 $US

3 186 000 $US

AXE PRIORITAIRE III : Pôles de Développement et Revitalisation des communautés affectées par les conflits

Sédentarisation de toutes les jeunes filles et garçons dans leurs zones d’origine (réinstaller les PDI ou personnes déplacées internes, construction des infrastructures de base)

0

2 000 000 $US

L’octroi  de cette allocation est refusé et reversé au DDR

Réduction tendant vers l’éradication du chômage dans les zones post conflits (c’était le projet que je pilotais avec trois autres sous projets dont les femmes leaders, la formation et l’insertion professionnelle des jeunes)

1 921 000 $US

3 000 000 $US

La tranche de 2009 est refusée et reversée aux élections et le renforcement de l’état de droit

La responsabilisation des jeunes dans le maintien de la paix, protection de leur emploi et de leurs communautés d’origine (appui à la structuration des communautés et à la dynamisation des organes communautaires de base  c'est-à-dire construire les centres de formation professionnelle, les plates-formes de production et de transformation des produits agricoles, le revalorisation des petits métiers pour sédentariser le maximum des jeunes)

679 000 $US (juste la réhabilitation des centres de formation de Bozoum, Bossangoa et Bria, formation et kits d’insertion pour environ 60 jeunes seulement)

2 000 000 $US

La tranche de 2009 est refusée pour la suite du programme et reversée aux FDS, renforcement de l’état de droit et le DDR

TOTAL ALLOCATION SUR LES DEUX DERNIERES ANNEES EN DEUX TRANCHES : NB : une troisième allocation est en vue dont la  répartition doit être bientôt débattue.

 

 

40 499 710 $US

 

Les Fonds sont logés au PNUD puisque celui-ci joue le rôle de l’Agence d’exécution. Les allocations de 2008 ont été versées en 2009 en celles de 2009 en 2010. Les projets importants ici mis en rouge qui concernent le relèvement des communautés n’ont pas revêtu un caractère prioritaire ni une nécessité pour le régime de Bozizé.

Les projets n’ont pu bénéficier de la deuxième allocation. Le PNUD ayant toujours privilégié privilégie les priorités définies par les Gouvernements,  il était quasiment impossible de contourner les choix du pouvoir en place. Le premier mode de gestion est une gestion directe où le PNUD lui-même ordonnait les décaissements et faisait exécuter les dépenses par son propre personnel.

Mais à ce niveau des détournements ont eu lieu et ont porté notamment sur du matériel et des objets en nature voire de l’argent. C’est ainsi que Mme Bernadette SAYO à l’époque ministre des affaires sociales, s’était accaparée de 10 broyeuses de manioc, de 10 charrues, de 4 charrettes et d’une somme de 15 millions de FCFA. Elle a prétexté une attaque rebelle qui aurait eu lieu entre Kaga – Bandoro et Kabo sur le véhicule du projet qui se rendait à Kabo pour acheter des bœufs. Ces équipements étaient destinés aux femmes leaders des préfectures affectées par les conflits notamment l’Ouham, l’Ouham – Pendé et la Nana – Gribizi. Cette situation est restée sans suite judiciaire à ce jour.

Aucun compte n’a été demandé au Coordonnateur du PNUD ni à cette brave dame de Mme Sayo qui a même fait dernièrement partie de la délégation centrafricaine qui avait participé à la table ronde de Bruxelles. Certaines femmes exaspérées par le comportement de Mme SAYO ont vendu les bœufs de labour pour survivre. Elles se sont retrouvées quelques semaines en geôle. Il s’agit des femmes leaders de Paoua, Bouca et Batangafo.

Le second mode de gestion passe par une Unité de Gestion de Projet composée des ministères concernés et pilotée pat un point focal désigné par le Gouvernement. C’est le cas des projets DDR, RSS, Elections, Cadre Intégré Renforcé (Ministère de Commerce). Cette unité élabore un plan de dépense sur un trimestre et le PNUD met à sa disposition les fonds pour être utilisés et justifiés trois mois après leur épuisement. C’est à ce niveau que se posent les problèmes de justifications parce que les partages des jetons de présence, les frais de missions et d’autres dépenses qui ne sont pas inscrites à l’ordre du jour ne sont pas souvent justifiés. Aussi au niveau du PNUD existent les Chargés de Programme, censés veiller à la régulation des dépenses mais qui en réalité sont eux aussi complices avec l’unité de gestion et font débloquer les fonds sans justifications. C’est ainsi que les justifications des dépenses électorales  et du DDR poseront inévitablement problème.

Il était prévu la construction d’un camp militaire à Paoua, Kaga – Bandoro, Bossangoa et Birao mais dans la réalité cela reste encore au niveau des projets. Aussi la CNS a été délocalisée pour laisser sa place à la construction du siège de la BEAC, et du coup, il fallait construire un local pour abriter la CNS et aussi déplacer le camp OBROU. Tout cela reste théorique alors que les fonds sont disponibles dans le cadre du RSS.

Voilà comment on prétend consolider la paix et lutter contre la pauvreté et le chômage en Centrafrique. Les trois axes pourtant prioritaires comme le montre le tableau synoptique ci-dessus pour aider réellement les populations des zones impactées par les conflits ont été purement et simplement délaissés par le gouvernement. Pourquoi ?

 Rédaction C.A.P

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Nation
27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 01:54

 

 

 

 

homme-arm--3.jpg

 

 

Centrafrique :  lancement du programme DDR

Bangui, dimanche 26 juin 2011 (Xinhua) - Sur les 8.000 ex-combattants à démobiliser, 353 viennent d’être désarmés à l’occasion du lancement du programme de désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) des anciens rebelles, à Bocaranga, à plus de 500 km au Nord du pays, en présence du président de la République François Bozizé.

Il s’agit des éléments de l’ancien mouvement rebelle de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) de Jean Jacques Demafouth.

"A l’APRD qui a accepté de se soumettre à cet exercice, je lance des fleurs pour cet acte patriotique. A tous les autres leaders je les assure de tout mon soutien pour la mise en oeuvre accélérée de ce programme", a-t-il lancé à l’endroit des ex- combattants.

"On se fâche pour quelque chose, mais dès lors que l’on a une proposition concrète, on se calme pour faire la paix et travailler et participer au développement du pays", a relevé François Bozizé, qui demande aux ex-combattants de "prendre au sérieux le DDR" afin de pousser la communauté internationale à appuyer le processus jusqu’à l’aboutissement total.

Il a enfin demandé, en sa qualité de "garant de l’unité nationale", à la population de se pardonner réciproquement exhortant toutes les populations affectées par ces conflits "de réserver à chaque ex-combattant un accueil chaleureux".

Pour leur représentant, le colonel Ouafio de l’APRD, les ex- rebelles manifestent désormais "une ferme volonté" pour l’aboutissement du processus, mais il y a un sentiment de méfiance à cause du retard enregistré dans la mise en oeuvre du programme entamé depuis 2008.

"Certains ex-combattants ne veulent pas porter les casquettes du DDR parce qu’ils sont incertains de l’avenir de processus. Il faut mettre en place rapidement une cellule de réintégration", a-t- il déclaré.

8.000 ex-combattants des cinq mouvements politico-militaires signataires de l’Accord de paix global de Libreville de 2008 sont concernés par ce programme en attendant l’intégration de ceux de la Convention des patriotes pour la justice et la paix qui vient de signer un accord de cessez-le-feu avec le gouvernement.

 

NDLR : En réalité, Bozizé ne voulait même pas aller à Bocaranga pour le lancement de ce programme de désarmement par crainte d'un mauvais coup contre lui de la part des rebelles mais c'est le général Sylvestre Yangongo qui a insisté pour qu'il y aille. Selon nos informations, il n’a fait en tout et pour tout que seulement deux heures sur les lieux. Arrivé à 12 heures, il est reparti à 14 h (heures locales) en expédiant la cérémonie. Il a dénoncé à cette occasion la mauvaise volonté des ex-combattants qui n'ont restitué que des fusils de fabrication artisanale et seulement quelques kalachnikovs. Force est de constater qu’aussi bien Bozizé que les prétendus ex-combattants sont méfiants et ont des doutes sur les chances de réussite et de réalisation concrète de ce fameux désarmement pourtant tant attendu par les Centrafricains.

 

 

DDR, 365 ex-combattants rendent leurs armes à Bocaranga

radio Ndéké Luka Dimanche, 26 Juin 2011 08:51

 

C’est sur le site de Bilakaré situé à environ 160 km de Bocaranga que les opérations de restitution des armes ont commencé samedi 25 juin 2011 en présence du président de la République François Bozizé. 365 ex-combattants ont remis leurs armes.

Après leur désarmement, les ex-rebelles auront le choix soit d’intégrer les rangs des Forces Armés Centrafricaines (FACA), soit de regagner la vie civile après une formation par la JPN (Jeunesse Pionnière nationale) en agro-pastorale, maçonnerie, menuiserie et autres options soit encore de mener une activité commerciale.

Sur place à Bilakaré une cinquantaine d’entre eux qui ont opté pour une formation au sein de la JPN, ont porté les tenues qui leur ont été distribuées. Chaque ex-combattant a reçu une enveloppe de cent mille francs fcfa (environ 150 euros). Il est également prévu à la prochaine étape de distribuer des kits de développement pour compléter les dotations financières.

Le président François Bozizé a dit son engagement à œuvrer plus que jamais à l’accélération du processus du DDR. Il a par ailleurs relevé que les 365 armes récupérées des mains des 365 ex-combattants ne sont constituées en majorité que des armes légères et les armes de fabrication artisanale et locale. Il a appelé à la sincérité des actes posés par chacune des parties et tout en exhortant les ex-combattants et la population d’accueil à s’accepter mutuellement.

Les représentants des différents groupes rebelles au rang des qui on a noté la présence de Abakar Sabone et Daman Hissen, ont dit leur satisfaction sans manquer d’attirer l’attention de certains ex-rebelles qui hésitent encore et attendent les premiers fruits.

 

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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 00:47

 

 

 

 

wade-degage-18-mars-2011.jpg

 

 


DAKAR - AFP / 26 juin 2011 01h06 - Plus de 60 partis politiques et organisations de la société civile du Sénégal ont formé un mouvement qui demande au président Abdoulaye Wade de renoncer à sa candidature à l'élection présidentielle de 2012, ont indiqué samedi plusieurs de ses membres.

Nous sommes largement plus de 60 partis, associations, ONG de la société civile à avoir créé vendredi le Mouvement du 23 juin 2011. Notre première exigence, c'est que Wade déclare publiquement qu'il renonce à sa candidature à la présidentielle, a déclaré à l'AFP Me Aïssata Tall Sall, porte-parole du Parti socialiste (PS, opposition).

La date fait référence à la journée de jeudi, marquée par des manifestations d'ampleur dans le pays, ayant tourné à l'émeute à Dakar, contre un projet de réforme constitutionnelle instituant un ticket présidentiel -comprenant un président et un vice-président- susceptible d'être élu au premier tour avec seulement 25% des suffrages.

Cette disposition était l'une des plus décriées du projet de loi. Le président Wade a finalement renoncé à le faire voter et le calme est revenu dans le pays.

Le Mouvement du 23 juin regroupe toutes les composantes actives du pays qui veulent le changement dans la paix, dans le calme, a déclaré samedi sur la radio privée sénégalaise RFM l'ex-Premier ministre Moustapha Niasse, chef de l'Alliance des forces de progrès (AFP, opposition).

Le peuple s'est levé jeudi pour dire: ça suffit. Si Abdoulaye Wade a l'intelligence de comprendre ce message-là, il doit déclarer publiquement qu'il ne va pas se présenter aux élections en février 2012, a ajouté M. Niasse.

Abdoulaye Wade, 85 ans, a été élu en 2000 pour un mandat de sept ans, puis réélu en 2007 pour cinq ans à la suite d'une modification de la Constitution. Il a annoncé en 2009 qu'il briguerait un nouveau mandat en 2012, suscitant un débat, toujours vif, sur la légalité de sa candidature.

Selon Me Aïssata Tall Sall, la coalition exige aussi l'arrêt de toutes (les) mesures prises dans le sens de chambouler les règles du jeu électoral à huit mois de la présidentielle.

Le chanteur-vedette Youssou Ndour et le rappeur Didier Awadi, des célébrités au Sénégal et à l'étranger, ont aussi exhorté le président sénégalais à ne pas briquer un nouveau mandat dans des déclarations sur RFM, un des médias du groupe de presse de M. Ndour.

Je demande solennellement au président de la République (...) qu'il renonce à sa candidature, a lancé Youssou Ndour, en tournée à l'étranger.

La majorité des Sénégalais, aujourd'hui, ce qui les inquiète, c'est la validation ou non de la candidature de M. Wade, qui ne doit pas mettre la pression sur les juges qui vont valider ou invalider sa candidature, a-t-il estimé.

Pour Didier Awadi, il faudrait que le président dise clairement qu'il ne va pas se présenter et il faut respecter la volonté populaire exprimée lors des manifestations de jeudi.

Toute cette agitation, tout ce mouvement populaire (...) disait simplement qu'on ne veut plus de ce régime. Que M. Wade aille à la retraite, parce que je pense qu'il mérite sa retraite aujourd'hui à 85 ans, a dit le rappeur.


(©)

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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 00:24

 

 

 

Lockheed Hercules at Kuwait Airport

 

 

Une enquête exclusive de Centrafrique-Presse

Après avoir fait l’acquisition de son épave d’Hercules C 130 dans les conditions que Centrafrique-Presse avait largement décrites pour ses lecteurs il y a belle lurette, Bozizé s’était rabattu sur un équipage essentiellement constitués de militaires tchadiens. Outre le colonel pilote, cet équipage est composé de cinq autres personnes, tous aussi officiers de l’armée tchadienne, qui sont à Bangui depuis 2006.

Le pilote principal, un colonel à la retraite de l’armée de l’air tchadienne dénommé « Jackson » a dernièrement cassé sa pipe dans des circonstances non élucidées. Initialement à leur arrivée, les six membres d’équipage étaient logés à l'hôtel SOFITEL (aujourd’hui Oubangui Hôtel) pendant 18 mois à raison de 45 000 FCFA 68,6 euros par jour sans compter les repas, boissons et autres. Faites le calcul, on atteint tout de suite des chiffres astronomiques.

Ensuite, ils sont transportés dans une concession privée située face au commissariat du 8ème arrondissement à l'angle des avenues de martyrs et Mbaîkoua dans laquelle se trouvent cinq villas construites qui appartiendraient soit à Bozizé lui-même soit à une personne de son clan. En tout cas depuis bientôt trois ans, les membres de l’équipage d’Air Bézambé logent dans ces villas sans en connaître le propriétaire ni le montant du loyer mensuel.

Ils perçoivent en outre une indemnité mensuelle de 500 000 FCFA soit 762.25 euros en dehors des frais de mission et gratifications diverses que Bozizé leur verse à l’occasion. Actuellement, le pilote étant décédé, l’avion ne volant pas, ils se tournent les pouces dans la ville et passent le plus clair de leur temps à s’enivrer.

Des techniciens portugais étaient arrivés récemment à Bangui mais sont repartis après une semaine de réparation. Selon nos investigations, ils n'auraient apporté qu’un GPS et un démarreur. Ce qui est sûr, l'avion n'est pas en état de reprendre les airs pourtant il faut encore procéder à nouveau à sa révision au Portugal. Voilà un coucou qui ne vole pas beaucoup mais qui passe le plus clair de son temps à de coûteuses révisions et réparations sur le dos du trésor centrafricain.

 

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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 00:18

 

 

 

logo CPJP gf

 

 

 

Le Commandant en chef Abdoulaye  Issene

de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP)

 

COMMUNIQUE:

 

Après la signature du cessez-le-feu le 12/06/11 à Bangui où la délégation de la CPJP siège encore pour la fixation de la date et le pays qui serait retenu pour abriter la table ronde de signature de paix ; de mon côté sur le terrain, je m’attèle au décomptage et au regroupement de mes combattants sur nos positions.

Cependant, aujourd'hui, samedi 25/06/11, aux environs de 13hoo,heure locale, 4 véhicules de provenance de Sam-Ouandja, bourrés des rebelles de l'UFDR de Damane Zakaria (pourtant signataire de l’Accord de paix de Libreville et actuellement Conseiller à la présidence de la République), ont attaqué Ndouriga, l'une de nos positions à Bria.

La cpjp a riposté vigoureusement et les a mis en débandade.

BILAN :

- 13 éléments de l'UFDR ont péri et leurs véhicules détruits;

- 03  combattants de la CPJP blessés et rien d'autre car, la bataille était à  notre faveur. 
 Alors, je ne sais vraiment pas ce qui se passe !!! Le gouvernement centrafricain n'est-il pas pour la paix? L'insécurité et l'instabilité font-elles le bonheur du régime actuel de Bangui ? Je cherche réponses à ces questions.


                              Le 25 juin 2011                                       
Le coordonnateur de la marche et porte-parole


                                                          Dr Bévarrah  Lala

 

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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 19:49

 

 

 

 

vote ambassade Paris

 

 

Paris, 25 juin (C.A.P) - Pas grand monde en réalité, se bouscule auprès de Bozizé pour prendre le poste d’ambassadeur de Centrafrique à Paris à la suite de l’ex ambassadeur Jean Willibyro-Sako qui a quitté le poste pour entrer dans le gouvernement  de Touadéra 2 d’abord comme ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation puis de celui Touadéra 3 au portefeuille de l’Enseignement supérieur, ce qui ne semble pas trop plaire à l’intéressé mais cela est une autre affaire.

On avait dans un premier temps prêté l’intention à Bozizé d’envoyer à Paris l’ineffable Célestin Leroy Gaombalet, président de l’assemblée nationale atteint selon les rumeurs de Bangui d’une  maladie de longue durée afin de lui permettre d’en profiter pour suivre ses soins médicaux mais celui-ci, tellement cupide, a préféré de loin se succéder à lui-même au perchoir pour continuer à profiter des fonds spéciaux et autres avantages et collectionner les bagnoles.

Ce faisant, Gaombalet alias « Gaou la fumée » a aussi beaucoup tenu à empêcher un autre ineffable qui lui avait déjà succédé naguère à la primature, un certain Elie Doté, d’occuper le perchoir après lui. Elie Doté est devenu entre-temps suppléant du député François Bozizé prétendument élu dans la circonscription du 4ème arrondissement de la capitale cumulativement avec ses fonctions de président de la République. Les coups bas entre « camarades travailleurs », c’est aussi cela le KNK.

L’ancien ministre des affaires étrangères Dieudonné Kombo Yaya à qui Bozizé aurait également pensé pour Paris ou New York a décliné ses offres. Cet ancien cadre de l’OUA à la retraite, n’a plus envie de s’éloigner du pays. La représentation de la RCA aux Nations Unies  où l’ancien ministre Charles Armel Doubane avait été pourtant nommé depuis belle lurette, reste toujours vacante à ce jour.  Doubane refuse d’aller prendre fonction tant que Bozizé ne l’aurait pas reçu or Bozizé, ne le voit pas qui veut.

Aux dernières nouvelles et selon nos informations, c’est l’ex-ministre déléguée aux affaires étrangères Mme Ambroisine Kpongo qui pourrait être nommée comme ambassadrice à Paris. Celle-ci qui bénéficie du soutien de Michel Gbézéra-Bria, actuel dircab de Bozizé et aussi ancien patron de Mme Kpongo aux affaires étrangères serait bien placée mais avec Bozizé et son clan familial, tant que le décret de nomination n’est pas signé et diffusé à la Radio Centrafrique, rien n’est acquis.  

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 19:46

 

 

 

 

foret-rca.jpg

 

 

Radio Ndéké Luka Samedi, 25 Juin 2011 10:36

L’actualité chaude de ces derniers mois en RCA a vite fait oublier que cette année 2011, c’est aussi le cadre de l’Année internationale des Forêts. Le service de Coopération et d’Action culturelle de l’ambassade de France de Bangui et l’Alliance française viennent de rappeler que la Centrafrique est parmi les premiers pays concernés. Depuis jeudi 23 juin, a démarré une semaine d’activités pédagogiques et scientifiques autour de la forêt.  Le fil rouge en est une Exposition intitulée "Les forêts tropicales humides : avenir de la planète".

Cette exposition est réalisée par l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) en partenariat avec le Centre de Coopération internationale en Recherche agronomique pour le Développement (CIRAD) et avec le soutien du ministère français des Affaires étrangères et européennes et de l’Institut français. Elle est présentée dans les jardins de l’Alliance française de Bangui.

 Les affiches de la « Fondation Good planet » présidée par Yann- Arthus Bertrand « La forêt – une communauté vivante » sont aussi exposées. Par ailleurs, tous les arbres et arbustes présents dans les jardins de l’Alliance française de Bangui ont recensés selon leur détermination botanique et leur classification. Les arbres ont chacun une petite plaque sur laquelle est inscrit le nom et la famille de l’arbre. Ceci permet au public de prendre connaissance de l’identité des nombreux arbres du Parc de l’Alliance française de Bangui.

Les expositions ont été inaugurées par l’ambassadeur de France à Bangui, Jean-Pierre Vidon, en présence de tous les acteurs œuvrant pour le développement de la forêt en République centrafricaine. A noter que pour des raisons qu’on ignore, aucune autorité gouvernementale (ministère de l’environnement, direction des Eaux et Forêts ou autre) n’a honoré de sa présence cette importante manifestation sur un sujet majeur pour l’avenir du pays.

La Centrafrique tire d’importantes ressources de sa forêt. Celle-ci couvre une superficie de 3,8 millions d’hectares. Elle forme la partie nord de la forêt équatoriale du bassin du Congo, second massif forestier au monde après celui de l’Amazonie. Elle représente une ressource économique de première importance pour le pays. D’une richesse écologique exceptionnelle, elle est le refuge, par exemple, d’une des dernières populations d’éléphants forestiers et de grands primates tels que le gorille et le chimpanzé.

 

NDLR : Il n’y a rien d’étonnant à ce que le ministère des eaux et forêts ne veuille pas prendre part à ce genre d’initiative. Si c’est pour aller vadrouiller à Bruxelles, le ministre est partant mais la protection de la forêt centrafricaine n’est pas réellement le souci de ce gouvernement de Bozizé qui passe plutôt son temps à monnayer pour le profit du clan au pouvoir, les permis forestiers à des gens louches et des sociétés peu soucieuses d’appliquer les normes d’exploitation pourtant de plus en plus réglementées sur le plan international.

 

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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 19:23

 

 

 

 

IDI-BOZIZE-Syrte-juil-09--1-.jpg

 

 

N’djaména 25 juin 2011 (C.A.P) De source proche de l'état-major de l'armée tchadienne, une opération de ratissage de grande envergure serait en cours depuis quelques jours sur le territoire centrafricain. Un bataillon motorisé et lourdement armé traquerait actuellement les rebelles et tchadiens et centrafricains dans les environs de N'délé et Birao, Il faut rappeler que la semaine dernière la CPJP de Abdoulaye Issène avait publié un texte par le biais de M. Bévarrah Lala faisant état de l'encerclement de leurs éléments par les armées tchadiennes et centrafricaines en dépit d'un accord de cessez-le-feu pourtant signé le 12 juin dernier

Notre source qui a requis l'anonymat, fait état de « l'arrestation de plusieurs bandits tchadiens immédiatement transférés à N'djaména où ils seraient actuellement détenus et activement interrogés». Cette même source fait aussi état de l'exaspération des plus hautes autorités tchadiennes devant l'incapacité chronique du pouvoir bozizéen à assurer pleinement la sécurité de la RCA.  

Cet agacement de N’djaména serait de plus en plus visible et s'étendrait également à ceux des Chefs d'état de la CEMAC qui n'ont cessé de chaperonner le général-président François Bozizé depuis sa rébellion jusqu'à sa prise du pouvoir par les armes avec la complicité active des  forces d'interposition et de paix  de la CEMAC.

Certains chefs politico-militaires centrafricains qui, imitant le général-Président Bozizé, ont choisi de puiser dans le grand réservoir à mercenaires qu'est devenu le Tchad voisin pour alimenter leur groupe militaro-politique en ressources humaines, hypothèquent ainsi les bonnes relations entre les deux peuples à terme et compliquent la gestion des flux migratoires entre les deux pays. Le droit de poursuite exercé par le président Déby Itno à l’encontre de ces mercenaires serait toujours en cours mais jusqu'à quand ? Nul ne saurait le dire, pas même Bozizé qui en est le bénéficiaire à court terme.

Une correspondance particulière de N’djaména pour CA.P

 

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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 03:08

 

 

 

 

Bozizé Y

 

          Qu'ai-je fait au bon Dieu pour mériter de tels chiffres?


  
Pour des millions, la vie dans un état failli est une dose quotidienne de misère.


 
Par CAMERON ABADI  22 juin 2011


FSI 2011 RCA Rang: 8ème parmi les états défaillants


Les Occidentaux peuvent prendre leurs iPhones pour acquis à ce stade, mais en République centrafricaine, ils sont un luxe insondable. Même la technologie de base est incroyablement rare dans tout le pays: En 2008, selon l'UNICEF, seulement quatre des 100 résidents de la République Centrafricaine avait un téléphone.

 

 

Zéro sur 100 étaient des utilisateurs d'Internet. L'état ​​déplorable des infrastructures de communications du pays est le reflet des problèmes économiques plus larges que ce fléau, ainsi que l'échec du gouvernement central de faire des investissements productifs pour l'avenir.

 

La République centrafricaine ne consacre que 1,3 pour cent du PIB à l'éducation, de le mettre parmi les cinq derniers de tous les pays dans le monde.

 

En attendant, le gouvernement consacre 1,5 pour cent du PIB aux dépenses de santé. Il y a seulement un médecin pour 3.000 personnes, et un infirmier pour 1000. Près de 20 pour cent des enfants meurent avant 5 ans.


De http://www.foreignpolicy.com

 

NDLR : Voilà l’image de la honte que la RCA de Touadéra et Bozizé renvoie aujourd’hui au monde sans compter le triste spectacle des insurrections des populations pour réclamer de l’eau potable et du courant électrique. Ces chiffres et pourcentages parlent d’eux-mêmes et ne susciteront sans doute aucune réaction de la part de ces fameuses autorités de Bangui dont la seule réponse est de s’en prendre comme à leur habitude, aux fils du pays qui osent leur mettent sous le nez ces statistiques de la honte de notre République centrafricaine.   

 

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