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  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 02:44

 

 

 

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MALABO Mercredi 29 juin 2011 | 21:58 (Xinhua) - Lors d'un mini-sommet sur le développement durable mercredi à Malabo en Guinée équatoriale en présence de ses homologues Jacob Zuma d'Afrique du Sud et François Bozizé de Centrafrique, le président congolais Denis Sassou Nguesso a proposé la création d'une institution spécialisée sur l'environnement pour l'Afrique et basée sur le continent.

"L'Afrique devrait pencher pour la création d'une institution internationale de l'environnement issue du PNUE (Programme des Nations Unies pour l'environnement), transparente dans sa structuration et son fonctionnement et dotée de moyens et de pouvoirs adéquats", a plaidé le dirigeant congolais pour qui le continent paie le plus lourd tribut de la dispersion de ressources et de la multiplication des institutions.

"L'équité étant le principe majeur de ses priorités, cette institution devrait disposer de capacités techniques à même d'aider les pays à répondre aux accords multilatéraux sur l'environnement. Elle sera la première agence spécialisée du système des Nations Unies, installée à Nairobi en Afrique", a-t-il poursuivi, après avoir par ailleurs attiré l'attention sur les effets nocifs du réchauffement climatique mondial en Afrique.

Selon Sassou Nguesso, cette architecture institutionnelle en faveur du développement durable se justifie d'autant que "l’Afrique possède plus d'un quart des sièges à l'Assemblée générale des Nations Unies. Elle représente l'essentiel des membres du Groupe des 77+la Chine".

"Un tel poids, a-t-il insisté, constitue un atout à mettre à profit pour peser sur les décisions qui seront à Rio (à l'occasion du 20e anniversaire du sommet mondial sur la terre en 2012, ndlr), notamment en appuyant celles qui vont dans le sens de nouvelles approches propices à son développement", a-t-il déclaré.

Soutenue par le Kenya, cette proposition défendue à la veille de l'ouverture officielle jeudi du 17e sommet ordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine (UA) à Malabo, a reçu l'adhésion spontanée d'autres pays tels que le Botswana. Le président de la Commission de l'UA, Jean Ping, a exhorté à son appropriation par l'ensemble du continent.

 

NDLR : Bozizé on le sait, est actuellement présent à Malabo pour davantage tenter de résoudre ses soucis d'argent que pour véritablement prendre part au sommet de l'UA. Des difficultés pour boucler la pie des fonctionnaires centrafricins se profilent à l'horizon et qui vont l'empêcher de trouver sommeil ces prochains jours s'il ne parvient pas à trouver de quoi renflouer encore les caisse du trésor de la RCA. Il pourra difficilement solliciter encore la BEAC car l'endettement du gouvernement centrafricain à l'égard de la banque sous régionale est déjà abyssal.

Dans ces conditions, on voit mal comment Bozizé aura la sérénité et la disposition d'esprit nécessaires pour suivre comme il se doit, les enjeux des questions liées à l'environnement telles que soulevées ici par Denis Sassou Nguesso. Il a l'esprit ailleurs. Les affaires de déforestation et d'environnement, il n'en a rien à foutre pour l'instant.     

 

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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 01:04

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Le Premier Ministre Faustin Touadéra a tenu une conférence de presse ce mercredi 29 juin à Bangui pour faire le point de la fameuse table ronde des donateurs de Bruxelles et surtout tenter de répondre aux nombreuses et légitimes interrogations qui ont vu le jour à la suite des déclarations tonitruantes du ministre et porte-parole du gouvernement Fidèle Ngouandjika faites depuis Bruxelles sur les antennes de Radio Centrafrique annonçant une pluie de milliards de promesses des bailleurs de fonds.

Faustin Touadéra était entouré à la tribune du même Fidèle Ngouandjika et du ministre d’Etat chantre du DSRP Sylvain Maliko. Quelques ministres de la pléthorique délégation qui s’était rendue à Bruxelles étaient également présents dans la salle. Après son introduction et après la 1ère question d'un journaliste, il a passé la parole au 1er accompagnateur pour qu’il explique ses annonces fracassantes faites depuis Bruxelles avec l’annonce de l’obtention de la somme de 400 milliards de F CFA. Et Ngouandjika d’ajouter que lui particulièrement en tant que de l’agriculture, serait revenu avec les poches pleines d'argent parce qu'il aurait obtenu à lui seul 40 milliards de F CFA pour son département.

Toujours selon Ngouandjika, c'est Radio Ndéké luka qui aurait déformé ce qu'il avait dit en multipliant son avoir par 10. Et c'est cette information déformée que M. Ndouba a reprise sur son journal en ligne - que d'ailleurs tout le monde lit - qui aurait ensuite été repris par la presse nationale qui fonctionnerait par copier/coller de Centrafrique-Presse. Une seule question doit être posée actuellement. Pourquoi deux semaines après cette table ronde, aucun communiqué final n’a été publié jusqu’ici ?

Une chose est sûre et doit être rappelée car Centrafrique-Presse n’a rien inventé. La tenue de cette table ronde avait préalablement été jugée inopportune par les plus hauts responsables de l’Union Européenne qui avaient clairement et préalablement posé de nombreuses conditionnalités à leur présence, considérant que le processus électoral centrafricain n’était pas encore clos. Cela figure noir sur blanc dans une lettre datée du 18 mai 2011 adressée au premier ministre centrafricain où il est également écrit noir sur blanc que l’UE attendait que les autorités de Bangui donnent un signal politique fort qui devrait être la formation d’un gouvernement national crédible.

En clair et autrement dit, l’actuel gouvernement illégitime et constitué de rigolos que Bozizé et Touadéra traînent depuis belle lurette et autres débauchés par-ci par-là, ne le serait pas. Le signal fort que donne le régime en place, c’est de déclencher une chasse aux sorcières contre les journalistes accusés de crime de lèse-majesté à l’égard du prince Francis Bozizé. En tout état de cause, le pouvoir actuel étant essentiellement un régime de prédateurs, quel que soit le montant de l’aide qu’accorderont les donateurs pour le pays et l’amélioration des conditions de vie du peuple centrafricain, on ne peut qu’émettre les doutes et les réserves les plus expresses sur l’aptitude de ces autorités à gérer le pays dans la bonne gouvernance.

Tant qu’il ne sera pas fourni au peuple des explications claires et convaincantes sur les prétendus 300 milliards levés en 2006, il n’y a aucune raison de croire à l’annonce des 400 milliards de promesses qui auraient été faites le 17 juin 2011 à Bruxelles.

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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 00:15

 

 

 

bozizeok

 

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 29 Juin 2011 13:30

Le silence est enfin rompu entre François Bozizé et les partis politiques de la majorité présidentielle. Le chef de l’Etat centrafricain s’est entretenu le 28 juin 2011 au palais de la renaissance avec les leaders des partis de la majorité présidentielle.

C’était pour François Bozizé l’occasion de remercier ces leaders de leur soutien, qui selon lui, a permis sa réélection à la tête de la Centrafrique. Il a également invité les partis de la majorité à travailler davantage à la réussite de son programme d’action.

Au sujet de la rumeur sur le mécontentement de  certains leaders de la majorité présidentielle après la formation du gouvernement, Laurent Gon-Baba, ministre dans le précédent gouvernement, actuel premier vice-président de l’Assemblée Nationale et président du Parti d’Action pour le Développement (PAD) a affirmé, en réponse à une question de Radio Ndeke Luka, qu’il n’y a aucune zone d’ombre entre le Chef de l’Etat et les leaders de la majorité.

« Nous n’avions pas manifesté un mécontentement en tant que tel. C’est vrai qu’après la nomination du nouveau gouvernement, quelques leaders ont montré leur insatisfaction du fait qu’aucun des leurs n’a été nommé ministre, mais après concertation avec le Chef de l’Etat, tout est rentré dans l’ordre » affirme-t-il.

Au total, 31 partis politiques constituent la majorité présidentielle en République centrafricaine.

 

NDLR : Contrairment aux affirmations de Ngon-Baba, un réel mécontentement existe au sein de cette fameuse majorité présidentielle mais les gens préfèrent se taire dans l'espoir qu'à un moment ou un autre, Bozizé pensera toujours à eux pour occuper des postes. C'est un secret de polichinelle que l'impérialisme du KNK aux dernières  élections législatives a grandement posé problème et laissé des traces au sein de certains partis de cette majorité présidentielle dont quelques leaders continuent encore de ruminer leur amertume. A l’issue de cette rencontre, Bozizé aurait remis une enveloppe contenant 5 ou 6 millions de F CFA pour que se partagent les crèves la faim des entités composant sa fameuse majorité présidentielle. Selon aussi nos informations, la veille, Bozizé avait aussi préalablement rencontré ses parents Gbaya qui comptent aussi dans ses décisions politiques. Tout cela est vraiment pathétique !

 

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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 00:08

 

 

 

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PARIS - AFP / 29 juin 2011 15h50 - L'état-major des armées françaises a confirmé mercredi à Paris que des avions français ont parachuté des armes légères à destination des rebelles libyens et de la population, début juin dans les montagnes du Djebel Nafusa, au sud-est de Tripoli.

Paris confirme une information du journal Le Figaro qui indiquait mercredi que la France avait procédé à des parachutages d'armes pour donner un coup de pouce à la rébellion. Le quotidien, qui cite une source française haut placée, fait notamment état de lance-roquettes, fusils d'assaut, mitrailleuses et de missiles antichar Milan.

Début juin, la situation humanitaire était précaire dans la zone du djebel Nafusa, a indiqué l'état-major des armées. On a procédé à des largages d'aide humanitaire, des vivres, de l'eau et des fournitures médicales, a indiqué à l'AFP le porte-parole de l'état-major, le colonel Thierry Burkhard.

Pendant les opérations, la situation des civils au sol s'est dégradée. Nous avons également largué des armes et des moyens pour leur permettre de se défendre, essentiellement des munitions, a-t-il précisé.

Il s'agissait, selon le porte-parole, d'armes qui peuvent être maniées par des civils, de l'armement léger d'infanterie de type fusil.

La situation sécuritaire s'étant dégradée, on a complété les livraisons humanitaires de quelques armes, a-t-il souligné, évoquant quelques largages ponctuels, sur plusieurs jours, pour éviter que les civils soient massacrés.

Une source officieuse proche du dossier avait confirmé auparavant à l'AFP que la France avait fait passer des armes via des parachutages et par les frontières terrestres avec des pays voisins. Selon cette source, quarante tonnes d'armes seraient arrivées dans cette région, notamment quelques chars légers.


(©)

 

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La France a parachuté des armes aux rebelles libyens

Par Philippe Gelie Le Figaro 28/06/2011

Les responsables occidentaux parient sur un soulèvement de l'opposition à Tripoli.

Bloqués depuis des mois à Misrata et sur le front de l'Est, à Brega, chassés par les forces de Kadhafi de la route côtière qui mène vers la Tunisie, à l'Ouest, les rebelles libyens ont en revanche progressé ces dernières semaines au sud de Tripoli, dans les montagnes du Djebel Nefousa. Ils le doivent à une action de la France restée secrète jusqu'ici : le parachutage d'armes «en quantité importante» aux tribus berbères de cette région entrées en guerre contre le régime. Selon Paris, ce front Sud constitue désormais l'un des meilleurs espoirs de la coalition occidentale pour «faire la jonction» avec les mouvements d'opposition encore dormants dans la capitale et provoquer un soulèvement de Tripoli contre le clan du dictateur.

Constatant, au début du mois de mai, le risque d'impasse militaire, la France a décidé de procéder directement à des parachutages d'armes dans le Djebel Nefousa : lance-roquettes, fusils d'assaut, mitrailleuses et surtout missiles antichars Milan. Jusque-là, les armes acheminées aux rebelles provenaient du Qatar et d'autres émirats du Golfe. Elles étaient convoyées par avion à Benghazi, siège du Conseil national de transition (CNT) à l'Est, puis par bateau jusqu'au port de Misrata, ville côtière prise en étau par les forces loyales au régime. Si l'armée française a décidé de s'impliquer sans intermédiaires - et sans la coopération de ses alliés, même britanniques - dans l'armement des rebelles au Sud, c'est «parce qu'il n'y avait aucune autre façon de procéder», confie une source haut placée. Notamment, les Français sont équipés d'un système unique de largage : amarrée à un petit parachute, la cargaison tombe exactement à l'endroit visé ; à 200 m du sol, une plus grande toile se déploie pour amortir l'atterrissage.

Deux aérodromes de fortune

Grâce à ces renforts en armement, les rebelles sont parvenus à sécuriser une vaste zone qui va de la frontière tunisienne jusqu'aux abords de Gharian, verrou stratégique à une soixantaine de kilomètres au sud de Tripoli. Le Figaro a pu consulter une carte estampillée «DGSE Confidentiel défense», qui montre les localités de Nalout, Tiji, al-Jawsh, Shakshuk et Yafran comme autant de conquêtes passées aux mains des forces insurgées. Dans ce territoire, les Berbères ont pu aménager deux pistes d'atterrissage de fortune, permettant à de petits appareils venus du Golfe arabique de prendre le relais des livraisons d'armes françaises.

Jusqu'ici, les rebelles du front Sud ont principalement progressé d'ouest en est, sur une ligne de crête qui leur donne l'avantage du terrain. Le moment décisif approche, lorsqu'il leur faudra descendre dans la plaine aride pour affronter les forces de Kadhafi équipées de chars et d'armes lourdes. Mardi, ils ont marqué un point en s'emparant d'un important dépôt de munitions en plein désert à 25 km au sud de Zenten. Une colonne envoyée à la rescousse par le régime a été prise en embuscade et trois de ses véhicules ont été détruits, selon les rebelles.

La décision française d'armer les insurgés procède du même calcul que celle de faire entrer en action ses hélicoptères à Misrata : donner un coup de pouce afin de sortir d'une situation bloquée. En elle-même, cependant, elle n'a pas encore renversé le cours de la guerre. Mais le calcul des Occidentaux repose clairement sur une issue plutôt militaire que diplomatique. «Si les rebelles parviennent jusqu'aux abords de Tripoli, la capitale ne manquera pas de se soulever contre Kadhafi, veut croire un haut responsable français. Les mercenaires du régime ne sont plus payés et à peine nourris, il y a une sévère pénurie d'essence, la population n'en peut plus.» En prévision du «grand soir», l'Otan a bombardé les miradors qui entourent la forteresse présidentielle de Bab al-Aziziya, ainsi que les centres de commandement de la police secrète et des services de renseignement.

 

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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 00:02

 

 

 

Baba Laddé

 

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 29 Juin 2011 13:27

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a facilité mardi 28 juin 2011 le transfert et la libération de 18 personnes détenues par le Front populaire pour le redressement, FPR, la faction rebelle dirigée par le Général tchadien Baba Ladé. Elles avaient été arrêtées à la suite de récents accrochages dans la zone de Kaga-Bandoro, dans le centre-nord de la République centrafricaine (RCA). Tous les prisonniers sont membres de l'Armée populaire pour la restauration de la république et la démocratie (APRD).

Leur libération s’est faite en présence des autorités de la préfecture de la Nana Gribizi et de responsables de l'APRD.

« La réussite de cette opération démontre la confiance que les groupes présents en République centrafricaine, ainsi que les autorités nationales accordent au CICR et à son rôle d'intermédiaire neutre », a déclaré Katharina Ritz, cheffe de la délégation du CICR en Centrafrique.

Le CICR a ainsi répondu à la demande des parties d'organiser le transfert et la libération. Il n'a toutefois pas participé aux négociations qui ont conduit à ces libérations.

« Nous nous sommes entretenus en privé avec les détenus avant leur libération afin de nous assurer qu'ils acceptaient le transfert de leur plein gré », a ajouté Mme Ritz.

Ewan Watson, chargé de communication du CICR à Bangui, interrogé par Radio Ndeke Luka a expliqué qu’« il y a également 1500 personnes déplacées par ces conflits à Kaga-Bandoro et le CICR suit la situation. Il y a aussi 15 enfants séparés de leurs familles et 7 ont déjà réussi à intégrer leur foyer, grâce au soutien du CICR en collaboration avec la Croix Rouge Centrafricaine ».

Il faut souligner que ces accrochages avaient vu l’intervention du Médiateur de la République Monseigneur Paulin Pomodimo. Ce dernier a effectué le week-end dernier une mission qui s’est soldée par un accord entre les parties en conflits.

Cette libération de prisonniers intervient au moment où le DDR, programme du Désarmement Démobilisation et Réinsertion des ex-combattants rebelles est entrée dans une phase active avec le démarrage samedi 24 juin du volet désarmement. La cérémonie s’est déroulée à Bocaranga (nord) en présence du Chef de l’Etat François Bozizé. 365 combattants de l’APRD ont été enregistrés et désarmés à cette occasion. Les opérations concernent plus de 8000 ex-rebelles.

 

 

Centrafrique :18 ex-rebelles détenus par une rébellion tchadienne libérés

BANGUI - AFP / 29 juin 2011 21h44 – Dix-huit ex-rebelles centrafricains de l'Armée populaire pour la restauration de la république et la démocratique (APRD) détenus en Centrafrique par le petit groupe rebelle tchadien du Front populaire pour le redressement (FPR) ont été relâchés, selon le CICR mercredi.

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a facilité (lundi) le transfert et la libération de 18 personnes détenues par le Front populaire pour le redressement (FPR), indique le communiqué du CICR transmis mercredi à l'AFP.

Arrêtés à la suite de récents accrochages dans la zone de Kaga-Bandoro, dans le centre-nord de la République centrafricaine (RCA), ces membres de l'Armée populaire pour la restauration de la république et la démocratie (APRD) ont été libérés en présence des autorités (...) et de responsables de l'APRD, ex-rébellion ayant signé des accords de paix en 2008, poursuit le texte.

Le CICR a ainsi répondu à la demande des parties d'organiser le transfert et la libération. Il n'a toutefois pas participé aux négociations qui ont conduit à ces libérations, indique le CICR qui par la voix de la chef de délégation dans le pays, Katharina Ritz, explique: nous nous sommes entretenus avec les détenus avant leur libération afin de nous assurer qu'ils acceptaient le transfert de leur plein gré.

Par ailleurs, selon Ewan Watson, chargé de communication au bureau du CICR à Bangui, interrogé par la radio Ndeke Luka : il y a également 1500 personnes déplacées par ces conflits à Kaga-Bandoro et 3000 autres a Kabo (nord-ouest) situé à 137 kms de Sido ville frontalière avec le Tchad et le CICR suit la situation. Il y a aussi 15 enfants séparés de leurs familles et 7 ont déjà réussi à intégrer leur foyer grâce au soutien du CICR en collaboration avec la Croix Rouge Centrafricaine.

Le 13 juin, le général Abdel Kader Baba Laddé qui dirige le FPR avait signé à Bangui avec le médiateur pour la République du Tchad un accord dans lequel il s'engageait notamment à quitter la Centrafrique, à rentrer dans son pays, à collaborer avec le régime de N'Djaména et à mettre fin définitivement aux hostilités entre son mouvement et le pouvoir.

L'accord prévoyait aussi le cantonnement et le rapatriement des hommes du FPR stationnés à Takara et Gonaba dans la région de Kaga-Bandoro depuis 2008.

La libération des prisonniers intervient alors que des opérations de désarmement ont débuté samedi avec 350 ex-combattants de l'APRD. Elles doivent s'étendre à plusieurs régions centrafricaines et visent au désarmement, à la démobilisation et à la réinsertion de quelques 6.000 ex-combattants.


(©)

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 23:58

 

 

 

Sandy et Bambou

 

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 29 Juin 2011 13:31

L’affaire Faustin Bambou et Cyrus Emmanuel Sandy, respectivement Directeurs de publication des journaux « Les Collines de l’Oubangui » et « Médias + » contre le Ministère public est finalement mise en délibéré. C’est vendredi 1er juillet que le tribunal rendra son verdict. C’est la décision prise à l’issue de l’audience tenue ce mercredi 29 juin 2011, à Bangui.

Au cours du procès de ce mercredi, la défense des prévenus et le Ministère public ne se sont pas entendus sur les dispositions légales à employer afin de juger cette affaire. Alors que le procureur de la République a visé dans son réquisitoire le Code Pénal, la défense des prévenus, quant à elle, a estimé pour sa part que « cette affaire est réglementée par une loi spécifique, notamment la Loi 05 du 22 février 2005 portant liberté de la communication en République Centrafricaine ».

Selon Me Mathias Morouba, l’un des Avocats des prévenus, « la défense demande au procureur de la République de constater que les infractions qu’on reproche aux 2 journalistes, relève de cette ordonnance, donc il n y a pas d’amalgame. Si on permettait que ces détenus soient jugés conformément au code pénal, nous sommes en train d’enterrer la liberté de la communication, ce qui n’est pas à l’actif du pays. Certes ces derniers peuvent commettre des fautes, mais le respect de textes en vigueur devrait être de rigueur ».

Faustin Bambou et Cyrus Emmanuel Sandy, sont accusés d’avoir publié dans leurs journaux respectifs des articles mettant en cause le Ministre délégué à la défense Francis Bozizé dans une affaire de détournement des fonds destinés aux militaires et gendarmes retraités. Selon le plaignant, ces articles font l’objet d’incitation à la révolte et à la haine.

Le procès a déjà fait l’objet de deux reports.

 

 

L’affaire Bambou et Sandy mise en délibéré pour le 1er juillet prochain

Par Sébastien Lamba - 29/06/2011

A l’audience du 29 juin 2011, la défense des prévenus a soulevé toute une série d’exception demandant l’annulation de la procédure de flagrant délit initiée

 

L’affaire ministère public contre les Directeurs de Publication du journal Les Collines de l’Oubangui et Médias plus, poursuivi respectivement pour incitation à la haine, à la violence et trouble à l’ordre public puis diffusion de propagande de nature à pousser les populations à la révolte contre l’Etat a été mis en délibéré pour le 1er juillet 2011. A l’audience de cette journée du 29 juin 2011, la défense des prévenus Sandy et Bambou a soulevé toute une série d’exception demandant l’annulation de la procédure de flagrant délit initiée par le procureur de la République. Elle estime que les faits reprochés à ses clients sont punis par les dispositions de l’article 111, 97 et 98 de l’ordonnance 05.02 du 22 février 2005 relative à la liberté de communication en République Centrafricaine.

 

Le Procureur de la République, dans son réquisitoire a déclaré que les deux prévenus sont poursuivis pour délit de droit commun notamment l’incitation à la haine et à la révolte, une infraction qui dépasse les dispositions de l’ordonnance sur la liberté de communication en République Centrafricaine et punie par les dispositions des articles 292 et 295 du Code pénal centrafricain. Il a demandé au Président du Tribunal de Grande Instance de Bangui de rejeter l’exception formulée par la défense des prévenus et d’ouvrir le débat au fond. Il convient de noter que les deux Directeurs de Publication dans leurs parutions ont fait état du détournement du fonds de l’Union européenne alloué au gouvernement centrafricain pour le paiement des militaires et gendarmes retraités par le ministre délégué à la Défense. Il est à rappeler que l’un des prévenus Faustin Bambou a été condamné à huit mois d’emprisonnement ferme pour un cas similaire en 2008 avant d’être gracié par le président de la République.

 

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 02:47

 

 

 

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DAKAR - AFP / 28 juin 2011 23h56 - Le gouvernement sénégalais a mis en garde mardi soir contre tout nouvel acte de pillage et de vandalisme, près de 24 heures après des émeutes à Dakar où des habitants excédés par les coupures d'électricité ont incendié plusieurs bâtiments publics.

Au moins quatre personnes ont été blessées dans les violences survenues dans la nuit de lundi à mardi, selon des témoignages diffusés sur la télévision publique RTS: un groupement privé de transporté a annoncé avoir enregistré trois agents blessés et 44 bus cassés, un témoin a raconté que le gardien d'une résidence privée a été blessé par des pilleurs.

Les forces de défense et de sécurité ont été instruites de se déployer partout où besoin sera pour rétablir l'ordre et réprimer avec la dernière énergie et tous les moyens nécessaires ces actes de pillage et de vandalisme, a déclaré le ministre de l'Intérieur, Ousmane Ngom, dans un communiqué diffusé mardi soir.

Selon lui, des enquêtes sont déjà ouvertes pour identifier les auteurs et les mettre hors d'état de nuire et le gouvernement a pris toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité des personnes et des biens et le maintien de l'ordre public.

Circulation bloquée par des barrages de fortune, des feux de pneus ou de branchages, interventions de forces de l'ordre à coups de grenades lacrymogènes ou courses-poursuites dans les rues ont marqué la nuit de lundi à mardi à Dakar, où des manifestants ont aussi saccagé des locaux de la société nationale d'électricité (Sénélec) et des bâtiments publics.

Depuis cinq jours, dix des agences de la Sénélec ont été détruites à Dakar et ses banlieues, ainsi qu'à Keur Massar, Mbour et Thiès (est de la capitale), a précisé à l'AFP un responsable de la société.

Des scènes d'émeutes similaires s'étaient produites lundi après-midi à Mbour où les habitants ont affirmé être restés 48 heures sans électricité. Selon des médias privés, des émeutes des délestages ont également eu lieu lundi à Thiès (ouest), Mbacké et Kaolack (centre).

Le Sénégal est en proie à des coupures régulières d'électricité depuis des mois, qui se sont aggravées ces dernières semaines et touchent la plupart des villes.

Dans un communiqué transmis mardi à l'AFP, la Sénélec explique faire face depuis quelques jours à un déficit de production important qui entraîne de nombreux délestages, et présente ses excuses, se disant consciente des nombreux désagréments occasionnés par la situation actuelle.

Ces émeutes interviennent après des manifestations dans tout le pays, le 23 juin, provoquées par un projet de loi du président Abdoulaye Wade visant à permettre, dès février 2012, l'élection simultanée d'un président et d'un vice-président avec un minimum de 25% des voix au premier tour.

A Dakar, alors que ce projet de loi controversé était discuté à l'Assemblée nationale, ces manifestations avaient tourné à l'émeute, faisant au total 102 blessés, dont 13 policiers selon la police.

Le président Wade, 85 ans, au pouvoir depuis 2000 et candidat à sa propre succession en 2012, avait finalement renoncé à faire voter le texte.

L'opposition et la société civile, y compris les chanteurs Youssou Ndour et Didier Awadi, exigent désormais qu'il ne se représente pas en 2012. Et mardi soir, le Mouvement du 23 juin, coalition de partis d'opposition et d'organisations de la société civile, a appelé à la poursuite des manifestations contre cette candidature.

Le président Wade n'a fait aucune déclaration publique depuis les derniers évènements, qui devraient le retenir à Dakar alors que débute jeudi un sommet de l'Union africaine (UA) en Guinée équatoriale auquel il ne participera pas, selon des sources concordantes à Malabo.

Joint par l'AFP, un responsable à la présidence sénégalaise a indiqué que rien n'était encore arrêté à ce sujet.


(©)

 

NDLR : Question coupures de courant, il n'y a pas que Dakar. Bangui aussi vit la même situation non seulement pour le courant mais également pour l'eau courante où certains abonnés au réseau de la SODECA peuvent demeurer plusieurs mois sans que la moindre goutte d'eau ne coule de leurs robinets. Devant les kiosques-fontaines de SODECA, les longues files des chercheurs d'eau en sont aussi la preuve. Il y a quinze jours, les populations de plusieurs quartiers populaires de Bangui ont également dressé des barricades et enflammé des pneus et affronter les gaz lacrymogènes pour protester contre le manque de courant et d'eau. C'est à n'en pas douter le reflet de la mauvaise gouvernance des autorités en place qui, si elles n'y prennent garde, peuvent être balayées du pouvoir comme de la rigolade. Les gens sont excédés et exaspérés.

S'agissant de Bozizé, ce serait même une excellente chose. Contrairement à Abdoulaye Wade, lui sera bien présent à Malabo du 17ème sommet de chefs d'Etat de l'UA où selon nos informations, il devrait même arriver dès le mercredi alors que le sommet ouvre jeudi, afin de tenter d'obtenir que son homologue équato-guinéen renfloue quelque peu les finances de son pays. Bozizé commence en effet à éprouver des difficultés pour assurer la paie mensuelle de ses fonctionnaires et se voit contraint de faire la manche auprès de certains de ses pairs. Il aurait déjà essuyé un premier niet de son parrain de N'djaména. Quand on voit tout ce qu'il pique au trésor pour constituer ses stocks d'armes de guerre, entretenir son épave d'Hercules C 130, acheter les consciences et voler les élections,  on peut comprendre que les caisses de l'Etat soient maintenant à sec. 

Selon nos informations, l'endettement de l'Etat centrafricain vis à vis des banques primaires de la place et l'égard de la BEAC depuis que Bozizé est au pouvoir a atteint un niveau trop élevé pour les capacités de remboursement du pays. La rédaction reviendra bientôt sur ce dossier d'endettement de la gouvernance de Bangui. Bozizé ne s'en prendra qu'à lui-même puisqu'en réalité c'est lui qui est le véritable ministre des finances de ce pays et ordonnateur de la moindre dépense de l'Etat. Ses ministres de finances ne sont en réalité que des figurants. C'était notamment le cas du nullard Albert Besse qu'il a fini par limoger et mettre Ndoutingaï à sa place.     

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Société
29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 01:35

 

 

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Par François Krug | Rue89 | 28/06/2011 | 17H37

Bernard Kouchner reprend ses activités de conseil aux entreprises et aux gouvernements étrangers, qui avaient suscité beaucoup de polémiques. L'ex-ministre des Affaires étrangères vient de créer une société au nom explicite, No Borders Consultants. Mais s'il est déjà très actif en Guinée, c'est selon lui à titre bénévole : le Président est un ami.

Pour son retour dans le privé, Bernard Kouchner a choisi une référence à son passé chez Médecins sans Frontières. Le 10 juin, il a enregistré au tribunal de commerce de Paris les statuts de No Borders Consultants, une société domiciliée à son adresse personnelle.

« Développement durable, santé et relations internationales »

Selon ses statuts, No Borders Consultants travaillera « en France et à l'étranger » dans « le conseil en développement durable, santé, relations internationales, et toutes prestations de services se rapportant à cet objet ». Bernard Kouchner en est le président et le principal actionnaire, aux côtés de ses enfants et de sa femme Christine Ockrent.

Depuis le remaniement de novembre, Bernard Kouchner s'est fait discret. Comme l'avaient signalé Les Inrockuptibles, son statut d'ex-ministre lui a permis de bénéficier pendant six mois d'un bureau dans une annexe du ministère, d'une secrétaire et d'une voiture de fonction. Il a dû renoncer à ces avantages mi-mai, explique-t-on au Quai d'Orsay.

C'est surtout à l'étranger qu'on a pu apercevoir Bernard Kouchner. Le 5 avril, il participait ainsi à Genève à « Gateway to Africa » (« Passage vers l'Afrique »), une conférence pour VIP privés et publics. Présenté par le programme comme un « humanitaire de renommée mondiale, diplomate, visionnaire et médecin », il était venu dresser un bilan des systèmes de santé en Afrique.

Un dossier sur lequel il travaille déjà, en Guinée. Bernard Kouchner connaît bien le pays – et son président Alpha Condé, un ami de jeunesse. Fin janvier, il a ainsi visité plusieurs hôpitaux locaux et discuté de la création d'un système d'assurance maladie. « Il n'y a pas de santé gratuite », aurait-il conclu, selon les médias locaux.

Les conseils qu'il fournit à la Guinée seraient, eux, gratuits. Rue89 a tenté de joindre Bernard Kouchner par l'intermédiaire de son entourage, sans succès. Dans La Lettre du continent, en février, l'ex-ministre assurait en tout cas intervenir « à titre bénévole et à la demande du président Condé ». Et il s'est insurgé lorsque L'Express a suggéré qu'il avait « autant le sens des affaires que celui de l'amitié » :

« Je n'ai aucune activité professionnelle ou intérêts commerciaux en Guinée. »

Des rapports controversés pour le Gabon et pour Total

Cette mission en Guinée en rappelle une autre, au Gabon. Payante, cette fois-ci. Entre ses passages aux ministères de la Santé – sous Lionel Jospin – et des Affaires étrangères – sous Nicolas Sarkozy –, Bernard Kouchner avait en effet rédigé un rapport controversé sur le système de santé gabonais. Il avait été recruté par des cabinets dirigés par deux de ses proches.

Problème : le Gabon a tardé à régler la facture des deux cabinets. Dans son livre « Le Monde selon K », paru en 2009, le journaliste Pierre Péan soupçonne Bernard Kouchner d'avoir profité de ses nouvelles fonctions au Quai d'Orsay pour obtenir le paiement. Bernard Kouchner avait démenti tout conflit d'intérêts.

Ce n'était pas la première polémique sur ses activités de consultant-vedette, entre humanitaire et affaires, public et privé. En 2003, Total avait commandé un rapport à Bernard Kouchner et à sa société personnelle, BK Conseil, en réponse à des accusations de « travail forcé » en Birmanie. Un rapport trop favorable au géant pétrolier, selon certains défenseurs des droits de l'homme.

Bernard Kouchner avait liquidé BK Conseil en 2007, à son arrivée au ministère des Affaires étrangères. Son autre société, BK Consultants, avait été simplement « mise en sommeil », puis liquidée en 2009 lorsque la polémique sur la mission au Gabon avait éclaté. En créant aujourd'hui No Borders Consultants, Bernard Kouchner revient donc à un métier qu'il connaît bien. Saura-t-il cette fois-ci éviter les polémiques ?

 

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 00:46

 

 

 

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Paris 28 juin (AFP) La cour d'assises des Hauts-de-Seine s'est intéressée mardi au train de vie somptuaire du fils du président tchadien Idriss Deby, tué en juillet 2007 lors d'une agression dans un parking de Courbevoie pour laquelle cinq hommes sont jugés.

A l'ouverture du procès, le président de la cour d'assises Jean-Pierre Getti a dit vouloir "chercher à savoir si le mode de vie de Brahim Deby peut expliquer une partie des faits", sans pour autant "salir sa mémoire".

Quatre des accusés comparaissent pour "vol avec violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner", le cinquième est jugé pour "complicité". Deux ont reconnu les faits.

Le 2 juillet 2007, Brahim Deby, 27 ans, est découvert agonisant dans le parking de son immeuble de Courbevoie, après avoir été attaqué au pistolet à impulsions électriques par quatre faux policiers, son corps couvert de poudre d'extincteur. Ivre et drogué, il succombe d'une détresse respiratoire.

"C'est le seul soir où mon frère n'était pas accompagné d'un garde", a déploré Adam Deby Itno.

Interrogé sur le statut dont bénéficiait Brahim Deby en France, son frère Adam répond qu'il était considéré comme "un diplomate", même si, relève le président Getti, il ne bénéficiait pas de l'immunité diplomatique.

Connu de la police française, notamment pour des affaires de stupéfiants, Brahim Deby avait été condamné en juin 2006 à six mois de prison avec sursis pour port d'arme et détention de drogue par le tribunal correctionnel de Paris.

L'arme avait été transportée dans une valise diplomatique.

"Est-il vrai que votre frère exhibait des liasses de 500 euros'", demande le président.

"Mon frère n'avait pas besoin de faire cela, car beaucoup voyaient en mon frère le (futur) président du Tchad. Tout le monde était intéressé par son argent et puis il était très généreux", a répondu Adam Deby.

S'appuyant sur l'enquête de police, le président Getti égrène les locations de voiture de luxe, les sommes mirifiques dépensées en boîtes de nuit et restaurants parisiens (pas moins de 20.000 euros la veille de son décès) ainsi que la villa de luxe à 40.000 euros la semaine réservée pour des vacances à Saint-Tropez.

Amateur de femmes, parfois brutal, Brahim Deby était très courtisé.

"Il était imbu de sa personne et tenait des propos sexuels et désobligeants sur les femmes", raconte Sabrina, une jeune femme appelée pour tenir compagnie à la victime lors de sa dernière soirée.

Cette dernière soirée ressemblait aux précédentes : kyrielle de bouteilles de champagne sur la table de la boîte de nuit, rails de cocaïne et une nuée de jeunes femmes et de profiteurs, bien décidés à profiter de son train de vie de pacha.

A cette différence près, qu'à l'aube, il était agressé violemment, ses assaillants prenant soin de lui dérober son argent de poche pour la soirée, soit 50.000 euros.

Le procès doit durer jusqu'au 8 juillet et le président Deby est attendu lundi 4, selon son avocat Pierre Haïk.

 

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 00:05

 

 

 

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Bangui, 28 juin (C.A.P) - Le capitaine Eugène Ngaikoisset alias « le boucher de Paoua » est aux arrêts à la SRI sur ordre de Bozizé lui-même selon des informations vérifiées qui sont parvenues à Centrafrique-Presse. C’est en effet à la suite d’un banal accident de circulation sur l’avenue des martyrs à Bangui, à la hauteur de l’immeuble ex Petroca qui abrite actuellement la primature.

 

L’accident concernait un véhicule de soldats français et un autre automobiliste roulant à bord d’un véhicule 4 x 4 de marque coréenne Sang Yong qui pourrait être le tristement célèbre capitaine de la garde présidentielle et bras armé de Bozizé, l’homme des missions secrètes criminelles. Celui-ci aurait administré une retentissante gifle au conducteur français du véhicule qui a défoncé tout le côté droit de la Sang Yong au niveau des deux portières avant et arrière, la rendant  complètement inutilisable ni réparable.

 

Eu égard aux relations de complicité criminelle qui unissent le « boucher de Paoua » et Bozizé, on doute que le capitaine Ngaikoisset, à cause d’une simple gifle qu’il a infligée à un soldat français, puisse croupir longtemps dans les sinistres geôles de la SRI. Si la victime de Ngaikoisset avait été un citoyen centrafricain, nul doute qu’on n’aurait même pas entendu parler de cet incident et il ne serait rien arrivé à Ngaikoisset.    

 

 

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