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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 03:10

 

 

 

Pr-Alice-Dautry.jpg

 

 

07/01/2011

‘’Un laboratoire P3 est un laboratoire de haute sécurité dans lequel on peut travailler sur des agents infectieux qui causent des maladies très contagieuses et très dangereuses. Par exemple des bactéries multirésistantes aux antibiotiques, des virus qui causent des fièvres hémorragiques’’, a-t-elle expliqué.

Selon Professeur Alice Dautry, il existe en République Centrafricaine de nombreuses maladies nouvelles qui apparaissent régulièrement. Et pour travailler sur ces maladies il est nécessaire à la fois de protéger les expérimentateurs, ‘’parce qu’il ne s’agit pas de rendre malades ceux qui essayent d’aider les malades en découvrant les causes des maladies’’.

D’après ses explications scientifiques, le laboratoire P3 permet de protéger les expérimentateurs et aussi protéger l’environnement ‘’parce qu’on ne peut pas travailler sur un agent dangereux n’importe comment’’. Selon la directrice générale, le laboratoire P3 construit à l’IPB est construit exactement comme ceux qui sont à l’Institut Pasteur à Paris avec les meilleurs standards internationaux.

Dans sa description, Professeur Dautry a fait remarquer que concrètement, le laboratoire P3 est un laboratoire fermé dans lequel on rentre par un sas c’est-à-dire par une première petite pièce. Dans cette première petite pièce qui est fermée l’expérimentateur change de blouse, met des chaussures, met des gants, met quelque chose sur sa tête. Quand il a fait tout cela, il ouvre la deuxième porte, il rentre dans le laboratoire où il travaille avec tout son équipement à faire des expériences dans une sorte de boite qui est fermée où il peut entrer les mains, mais il est protégé lui-même par une sorte de grille devant sa figure de façon à ne pas risquer de se contaminer.

‘’Il y a un système pour que tout ce qui est rentré dans ce laboratoire sorte sous une forme stérilisée et autoclavée c’est-à-dire passe à une très haute température. Donc les échantillons, les déchets etc. Ce qui est vraiment important c’est que s’il y a des maladies hautement infectieuses et hautement pathogènes en RCA, on a maintenant les moyens de les étudier, de travailler, d’isoler les agents, de faire des diagnostics et tout ce la de façon efficace et avec les meilleurs méthodes du monde’’, a-t-elle indiqué.

Elle a expliqué que la République Centrafricaine est une région du monde où il y a des nouvelles maladies qui apparaissent, où il y a beaucoup de résistances aux antibiotiques. ‘’Le directeur me disait aujourd’hui que la bactérie dont on a parlé en Europe récemment qui a causé des épidémies en Allemagne avait été isolé ici à l’IPB en 2006’’, renchérit-elle.

‘’Parce que c’est une région du monde particulière où il y a la fois beaucoup de problèmes de santé et que la population a besoin d’être aidée, mais aussi parce que c’est une région où il y a des maladies qui apparaissent un peu plus qu’ailleurs, il nous semble très important d’être ici pour anticiper les futures maladies qui pourraient se développer pour l’humanité’’, ajoute-t-elle.

Par ailleurs, Professeur Alice Dautry indique que l’avenir de l’IPB, c’est continuer à aider la population, former les futurs cadres du pays qui iront travailler dans les différentes parties du monde et du pays et puis faire des découvertes sur des maladies qui sont nouvelles et qui peuvent affecter la population de cette région et peut-être un peu plus loin aussi.

Mais un premier pas est fait avec le laboratoire P3 qui va renforcer la position de l’Institut Pasteur de Bangui comme centre de référence en matière de formation, de recherche et d’appui à la santé publique en République Centrafricaine.

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Centrafrique-Presse.com - dans Sciences
4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 02:41

 

 

 

Ndoutingai

 

 

Dimanche, 03 Juillet 2011 14:12

 « Les Etats Généraux des Finances avancent bien et bientôt une plénière sera organisée pour faire le point de la préparation ». C’est une déclaration de Sylvain Noutingaï, ministre d’Etat centrafricain aux finances, le 2 juillet 2011 au cours d’un point de presse à Bangui.

Le premier point abordé dans cet entretien avec les journalistes est le soutien de la RCA à la candidature de Christine Lagarde à la direction Générale du FMI. Le ministre a indiqué que « Christine Lagarde est la personne la mieux indiquée qui maîtrise les questions africaine et particulièrement la sous-région CEMAC ».

Abordant les Etats Généraux des Finances lancés il y a quelques semaines, Sylvain Noutingaï précise que « les travaux s’avancent à merveille à merveille pour la tenue de cette plénière ».

Signalons que 7 groupes thématiques sont constitués pour poursuivre les travaux. Une plénière est prévue dans un bref délai pour faire le point sur l’état d’avancement. L’Etats généraux des finances se promettent de faire le ménage dans le domaine des finances de l’Etat centrafricain.

 

NDLR : Tant que Bozizé continuera à présider les comités de trésorerie et à être l'ordonnateur des dépenses de l'Etat, toute initiative de ce genre ne sera qu'un écran de fumée et un grand coup d'épée dans l'eau.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 02:39

 

 

 

Sandy et Bambou

 

 

Vendredi, 01 Juillet 2011 13:57

L’affaire Faustin Bambou et Cyrus Emmanuel Sandy, respectivement Directeurs de publication des journaux « Les Collines de l’Oubangui » et « Médias + » contre le Ministère public a été une fois une nouvelle fois renvoyée au mercredi 06 juillet pour ouverture de débats. La décision a été annoncée ce vendredi 1er juillet 2011, lors d’une audience  tenue au Palais de Justice de Bangui.

Le Président du Tribunal a tranché ainsi quant à la procédure légale qu’il faut employer pour juger cette affaire. Il a finalement opté pour la procédure du Code pénal. Il a ainsi laissé de côté la Loi sur le code de la presse en République Centrafricaine. De ce fait, les exceptions citées par la défense au cours de l’audience du 26 juin dernier se fondant sur une situation de délit de presse, ont donc été rejetées en bloc par la Cour.

Me Mathias Morouba, l’un des Avocats des prévenus, commente : « le président a évité de faire application de la loi sur la liberté de la communication, mais, ce n’est que partie remise. La défense est déçue et entend interjeter appel. La défense espère voir au procès la présence du plaignant Jean-Francis Bozizé, ministre délégué à la défense, pour justifier des accusations qu’il a portées contre mes clients, afin de rétablir la vérité ».

A l’audience du 26 juin dernier, la défense des prévenus avait qualifié la procédure de viciée. Et l’irrégularité proviendrait selon elle du Procès-verbal présenté  par le Ministère public.

Faustin Bambou et Cyrus Emmanuel Sandy, ont été accusés d’avoir publié dans leurs journaux respectifs des articles mettant en cause le Ministre délégué à la défense Francis Bozizé dans une affaire de détournement des fonds destinés aux militaires et gendarmes retraités. Selon le plaignant, ces articles sont une « incitation à la révolte et à la haine ». Ce que contestent les deux journalistes. Ces derniers demeurent en détention préventive.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Droits de l'Homme et Liberté de Presse
4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 02:36

 

 

 

rebellesCNT

 

La rébellion libyenne se prépare à lancer une offensive majeure dans les 48 heures sur le front ouest avec l'objectif d'être à portée de canon de Tripoli. Les insurgés sont épaulés par le parachutage d'armes françaises et des frappes accrues de l'OTAN.

Les rebelles qui ont gagné du terrain dans les combats sur le front ouest, cherchent notamment à reprendre Bir Al-Ghanam, un carrefour stratégique à quelque 50 km au sud de la capitale libyenne, bastion du régime de Mouammar Kadhafi.

Zuma à Moscou

L'OTAN, qui a pris le 31 mars le commandement des opérations militaires de la coalition internationale lancées douze jours plus tôt, a annoncé avoir intensifié ses bombardements dans l'Ouest, détruisant une cinquantaine d'objectifs militaires pendant la semaine.

Parallèlement, dans une nouvelle tentative de trouver une issue négociée au conflit, le président sud-africain Jacob Zuma doit rencontrer des responsables russes lundi.

Ankara hausse le ton

Pays plutôt proche du régime, la Turquie a haussé le ton ce week-end en annonçant le non-remplacement de son ambassadeur à Tripoli et en appliquant les sanctions économiques - décidées par l'ONU - visant des caciques du régime et des banques.

Autre symbole fort, la Turquie, seul pays musulman de l'OTAN, reconnaît désormais le Conseil national de transition, la direction politique de la rébellion, comme étant "le représentant légitime du peuple libyen", a annoncé le chef de la diplomatie turque, en visite à Benghazi, bastion des insurgés dans l'Est.

Depuis le 15 février, le conflit a fait des milliers de morts et poussé à l'exode des centaines de milliers de personnes, selon des agences de l'ONU.


(ats / 03.07.2011 21h06)

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 02:33

 

 

 

ua-copie-1.jpg

 

 

PANA- 29/06/2011 - La Commission de l'Union africaine (CUA) fait face à des contraintes financières, seuls neuf sur les 53 Etats membres ont entièrement versé leurs contributions pour l'année 2011 à la veille du sommet de l'organisation continentale prévu cette semaine, à Malabo, en Guinée Equatoriale. Comme pour corser la situation financière, sur les 28 contributions attendues des partenaires de l'UA, trois seulement ont été reçues, soit un montant de 20,6 millions de dollars sur 124 millions de dollars promis. Le faible rythme de versement des contributions est attribué au retard accusé pour la signature du 'Pooled partners Agreement' ou 'Accord groupé des partenaires', qui n'est intervenue qu'en juin et non dans le premier trimestre de l'année. De même, la Guinée Equatoriale, seul Etat membre à avoir promis une contribution volontaire au programme de la Commission, n'a pas encore honoré sa promesse d'un montant de 370.000 dollars.

 

Les contributions totales des Etats membres s'élèvent jusqu'ici à 43,8 millions de dollars, ce qui représente 35,7 pour cent du total des contributions fixées. Le retard dans le versement des contributions a inquiété le sous-comité chargé de la question, qui a recommandé qu'il soit demandé aux Etats membres de payer leurs contributions au début de l'année pour réduire les contraintes financières que connaît la Commission. Le sous-comité a également exhorté la Commission à continuer à rappeler aux Etats membres qui n'ont pas encore payé qu'ils risquaient des sanctions. Jusqu’ici, seuls deux Etats membres, la République centrafricaine et la Guinée-Bissau, font l'objet de sanctions faute d'avoir payé leurs arriérés.

A la fin du premier semestre de l'année 2011, seuls l'Algérie, l'Angola, l'Erythrée, le Lesotho, l'Île Maurice, le Mozambique, la Namibie, l'Afrique du Sud et le Rwanda avaient totalement payé leurs cotisations. Par ailleurs, 26 pays ont des arriérés; 16 n'en ont pas, mais n'ont pas encore payé pour l'année en cours, tandis que deux autres ont remboursé leurs arriérés et payé pour l'année 2011. La dérogation aux sanctions accordée à la RD Congo sera prorogée aussi longtemps que ce pays honorera ses engagements de paiement, a fait savoir le sous-comité qui a également invité la Commission à étudier des voies et moyens d'améliorer le recouvrement auprès des partenaires.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
2 juillet 2011 6 02 /07 /juillet /2011 03:03

 

 

 

UA-a-Malabo.JPG

 

Bozizé KNK

 

 

Malabo 30 juin 2011 - Après une minute de silence observée à la mémoire des anciens présidents Ange Félix Patassé de Centrafrique et Frédérick Chiluba de la Zambie, c'est le président de la Commission de l'Union Africaine qui a pris la parole pour lancer l'ouverture des travaux. Dans son intervention, Jean Ping a salué les élections démocratiques sur le continent, en particulier celle d’Alpha Condé en Guinée, Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire et Mahamadou Issoufou au Niger.  

 

 

NDLR : Voici l’extrait d’une dépêche d’une agence de presse sur le sommet des chefs d’Etat de l’UA ouverte le jeudi 30 juin 2011 à Malabo en Guinée Equatoriale.  Les oreilles de Bozizé qui participe à ce sommet ont dû énormément siffler lorsqu’on leur a demandé d’observer une minute de silence en mémoire des deux anciens d’Etat africains qui sont récemment décédés à savoir Ange-Félix Patassé dont la mort continuera à le hanter encore  longtemps et Frédérick Chiluba. Est-ce par ironie du sort que ce soit à Malabo où Bozizé a empêché Patassé de se rendre pour se soigner que se tienne ce sommet de l’UA ? On ne peut que remarquer la frappante coïncidence.  

Par ailleurs, en saluant les élections démocratiques qui ont eu lieu sur le continent africains depuis le début de cette année 2011, le président de la Commission de l’Union Africaine Jean Ping a cité les pays en question ainsi que les présidents démocratiquement élus mais a non seulement soigneusement oublié de signaler la République centrafricaine où des élections avaient pourtant aussi eu lieu le 23 janvier 2011, mais aussi le nom de celui qui a gagné ces élections. C’est une cruelle omission qui n’était pas due au pur des hasards mais traduisait clairement le grand embarras des plus hauts responsables de l’UA qui n’ignorent pas que les élections présidentielles qui ont eu lieu en Centrafrique n’en étaient pas et que l’identité de celui qui a été prétendument déclaré vainqueur ne méritait pas non plus d’être mentionnée. En clair, la pseudo victoire d’un certain François  Bozizé fait honte à toute l’Afrique donc ne mérite pas qu’on en parle à haute voix. Fermons le ban !

 

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2 juillet 2011 6 02 /07 /juillet /2011 02:08

 

 

 


wade-rumine-sa-colere-1-juillet-2011.jpg

 

Sénégal : un opposant accuse le pouvoir de recruter des mercenaires  

  DAKAR - AFP / 01 juillet 2011 14h22 - Un des leaders de l'opposition sénégalaise, l'ancien Premier ministre Macky Sall, a accusé vendredi le pouvoir du président Abdoulaye Wade de recruter des mercenaires venant notamment de Côte d'Ivoire pour s'en prendre à l'opposition.

Le pouvoir a fait recruter des mercenaires aux mains tâchées de sang venus de Côte d'Ivoire, mais aussi de Guinée et du Nigeria dans le but de commettre des rapts d'opposants et de membres de la société civile, a dit M. Sall lors d'une rencontre avec la presse étrangère à Dakar.

Quatre cent sont entrés sur le territoire national en passant par la frontière du sud du Sénégal qui le sépare de la Guinée et de la Guinée-Bissau, a-t-il ajouté en précisant qu'il était en train d'approfondir ses investigations.

Le pouvoir n'a plus que la terreur pour se maintenir, a affirmé M. Sall, président de l'Alliance pour la République (APR) qui ne cache pas qu'il sera candidat à la prochaine présidentielle de 2012.

On ne peut pas terroriser tout un peuple, on le paye fatalement, a-t-il ajouté.

Interrogé par l'AFP, Moustapha Guirassy, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, a catégoriquement démenti ces accusations.

Ce sont des déclarations très irresponsables et très dangereuses venant d'un ancien chef du gouvernement et d'un responsable politique qui déshonorent les Sénégalais, a-t-il dit.

Il a affirmé que le président Wade a connu un parcours exceptionnel d'opposant au cours duquel il disait qu'il ne marcherait pas sur des cadavres pour accéder au pouvoir. Il ne saurait être question pour lui de recruter des mercenaires, selon M. Guirassy.

Macky Sall a par ailleurs affirmé que le gouvernement sénégalais a fait appel à la France pour avoir des armes, du matériel de maintien de l'ordre. C'est la panique au sein du régime, selon lui.

Le président Wade, âgé de 85 ans, au pouvoir depuis 2000 et candidat à sa propre succession en 2012, a été confronté le 23 juin à de violentes manifestations contre son projet de loi visant à faire élire en même temps l'an prochain un président et un vice-président avec 25% des voix au premier tour.

Face à la pression de la rue, le projet de loi a été retiré, mais selon Macky Sall, cette affaire a ridiculisé le Sénégal.

Il a affirmé que le chef de l'Etat a fini son temps et son oeuvre après une vie bien remplie dans l'opposition et au pouvoir et qu'il doit partir en 2012, sa candidature étant selon lui anticonstitutionnelle, puisqu'il a déjà effectué deux mandats.

Selon lui, les marches de protestation contre une nouvelle candidature de Wade, à l'initiative d'une soixantaine de partis d'opposition et d'organisations de la société civile regroupés au sein du Mouvement du 23 juin, ne vont pas s'arrêter.

Le droit de manifester est un droit fondamental, a-t-il rappelé.


(©)

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2 juillet 2011 6 02 /07 /juillet /2011 01:54

 

 

 

-elysee


YAOUNDE - AFP / 01 juillet 2011 22h51 - Le ministre français chargé de la Coopération Henri De Raincourt a affirmé vendredi à Yaoundé que la France n'avait pas de candidat pour la présidentielle prévue cette année au Cameroun.

La France, de la manière la plus solennelle qu'il soit, affirme, et personne ne peut prouver le contraire, qu'elle n'a pas de candidat pour la présidentielle, a déclaré M. De Raincourt en visite depuis jeudi soir à Yaoundé.

Il s'exprimait lors d'un entretien avec l'AFP au quotidien d'Etat Cameroon Tribune et le journal privé Le Jour.

La présidentielle doit en principe se tenir en octobre. Beaucoup estiment que Paul Biya, deuxième président du Cameroun depuis son indépendance en 1960 et au pouvoir depuis 1982, sera candidat, mais l'intéressé n'a pas fait de déclaration publique à ce sujet.

Depuis quelques semaines, des journaux camerounais soutiennent que Paris a choisi le ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation (Intérieur) Marafa Hamidou Yaya pour succéder au président Biya, âgé de 78 ans.

La France fait confiance à la démocratie. La France ne s'ingère pas dans la politique intérieure des pays africains, a assuré M. De Raincourt.

Il y a des élections qui se profilent à l'horizon au Cameroun. La France souhaite que ces élections (...) se déroulent le mieux possible et dans la transparence la plus totale, a-t-il espéré.

M. Biya est passé devant les électeurs à chaque fois qu'il y a eu le rendez-vous fixé par la Constitution. On ne peut pas comparer M. Biya et M. Kadhafi ou M. Biya et M. Gbagbo, a estimé M. De Raincourt.

Le cadre juridique des élections élimine d'emblée tout espoir de transparence et d'évolution de la démocratie, a soutenu dans un récent rapport un observatoire des droits de l'homme.

En 2008, le Parlement, dominé par le parti présidentiel, avait supprimé par amendement la limitation du nombre de mandats présidentiels. L'amendement avait été précédé d'un mouvement de contestation populaire dont la répression avait fait 40 morts officiellement, au moins 139 d'après des ONG locales.

M. De Raincourt a été reçu en audience vendredi dans l'après-midi par M. Biya pendant une soixantaine de minutes, selon la télévision d'Etat.

Je me suis fait le messager de ce que le président de la République française (Nicolas Sarkozy) souhaitait dire au président Biya c'est-à-dire, naturellement réaffirmer la réalité, la profondeur, la densité des liens qui unissent depuis toujours et pour toujours le Cameroun et la France, a-t-il déclaré à la Cameroon Radio-Television (Crtv), au terme de l'audience.

Ces liens reposent sur la confiance (et) le respect mutuel, a-t-il précisé. Il devait quitter vendredi Yaoundé pour Paris.


(©)

 

NDLR : Quand Paris dit qu’il n’a pas de candidat, la vérité est qu’il en a bien un qui est généralement le président sortant qui veut se succéder à lui-même. Les Africains, en particulier ceux de l’opposition, sont maintenant habitués aux discours hypocrites des autorités françaises qui tentent vainement de faire croire à leur neutralité ou leur pseudo refus de choisir entre les multiples candidats qui doivent s’affronter aux élections présidentielles en Afrique. On a vu ce que cela a concrètement donné au Gabon après la mort de Bongo Ondimba. On l’a encore expérimenté en RCA avec Bozizé dont la frauduleuse et scandaleuse réélection n’a pas ému outre mesure les autorités françaises qui ont choisi de s’accommoder du fait accompli que Bozizé leur a imposé.  Elles recommencent aujourd’hui avec le Cameroun.

 

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2 juillet 2011 6 02 /07 /juillet /2011 01:30

 

 

 

UA-flag.jpg

 

 

AFRICAN UNION UNION AFRICAINE*

UNIÃO AFRICANA

P. O. Box 3243, Addis Ababa, ETHIOPIA Tel.: (251-1) 513822 Fax: (251-1) 519321 Email: oauews@telecom.net.et

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

REMISE OFFICIELLE PAR L’UA AUX PARTIES LIBYENNES D’UNE PROPOSITION D’ACCORD-CADRE POUR UNE SOLUTION POLITIQUE A LA CRISE EN LIBYE

 

 

Malabo, le 1er juillet 2011- Le Comité ad hoc de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la Libye a, ce jour, officiellement remis aux parties libyennes les propositions de l’UA en vue d’un Accordcadre pour une solution politique à la crise en Libye, telles qu’entérinées par la 17ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement, tenue à Malabo, en Guinée Equatoriale, du 30 juin au 1er juillet 2011.

Ces propositions s’inscrivent dans le cadre de la Feuille de route de l’UA pour le règlement pacifique de la crise en Libye et du communiqué de la réunion du Comité ad hoc de haut niveau tenue à Pretoria, en Afrique du Sud, le 26 juin 2011, y compris l'engagement du Colonel Muammar Qaddafi en faveur d'un processus de dialogue inclusif avec la participation du Conseil national de transition (CNT) de Libye et son acceptation de ne pas faire partie du processus de négociation. Elles s’inscrivent également dans le cadre des résolutions 1970 (2011) et 1973 (2011) du Conseil de sécurité des Nations unies. L’objectif est de mettre un terme à la crise actuelle, d’assurer la protection effective de la population civile, y compris l’acheminement de l'aide humanitaire, et d'entamer un processus politique qui permettra de répondre aux aspirations légitimes du peuple libyen à la démocratie, à l’Etat de droit, à la bonne gouvernance et au respect des droits humains.

Il est envisagé de convoquer prochainement, à Addis Abéba, des négociations entre les parties pour discuter de ces propositions.

 

 

 

Libye: UA décide de ne pas exécuter le mandat d'arrêt de la CPI contre Kadhafi

 

MALABO (Guinée équatoriale) AFP / 01 juillet 2011 23h21 - L'Union Africaine a décidé vendredi lors de son sommet à Malabo que ses membres n'exécuteraient pas le mandat international lancée par la Cour pénale internationale contre le leader libyen Mouammar Kadhadfi.

Dans une résolution, l'UA décide que les états membres ne coopéreront pas à l'exécution du mandat d'arrêt contre le colonel Kadhafi et demande au Conseil de sécurité de mettre en oeuvre les dispositions en vue d'annuler le processus de la CPI sur la Libye.

L'UA se dit préoccupée par la manière dont le procureur de la Cour pénale internationale gère la situation en Libye, affaire déférée auprès de la CPI par le Conseil de sécurité des Nations unies.

En outre, l'UA note que le mandat d'arrêt (...) complique sérieusement les efforts visant à trouver une solution politique négociée à la crise en Libye et à traiter les questions d'impunité et de réconciliation de manière à prendre en compte l'intérêt mutuel des parties concernées.

Lors de la conférence de presse de clôture, le président de la commission de l'Union Africaine, le Gabonais Jean Ping a affirmé : Nous sommes contre l'impunité. Nous sommes pour la lutte contre l'impunité. 31 pays africains font partie de la Cour pénale internationale mais nous sommes contre la manière dont elle fonctionne.

Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Luis Moreno-Ocampo ne condamne que des Africains, il ne juge que des Africains. En Afghanistan, au Pakistan, à Gaza, en Tchétchénie... Au Sri Lanka Il n'y a qu'en Afrique qu'il y a des problèmes ? C'est la question qu'on se pose, a-t-il poursuivi.

Il existe trois tribunaux internationaux (Yougoslavie, Rwanda...) Vous les voyez (les magistrats) à la télé comme Ocampo. Vous les voyez en train de parader. On lui dit de lire le droit, pas de faire la politique. Comme l'a dit un dirigeant: +Ocampo, it's a joke+ (Ocampo c'est une blague).

Les juges de la CPI ont délivré des mandats d'arrêt pour crimes contre l'humanité commis en Libye depuis le 15 février contre M. Kadhafi, son fils Seif a-Islam et le chef des services de renseignements libyens Abdallah Al-Senoussi.


(©)

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1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 15:12

 

 

 

Obiang.jpg

 

Malabo  01/07/2011(Xinhuanet) - Le président équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema, a demandé jeudi à ses homologues africains de rester unis en ce moment où le continent subit des pressions étrangères qui menacent de diviser les dirigeants et le continent.

M. Nguema, qui est aussi le président de l'Union africaine (UA), s'exprimait à la cérémonie d'ouverture du sommet de deux jours de l'UA organisé à Malabo sous le thème: "L'Accélération de l'autonomisation de la jeunesse pour un développement durable".

"Nous sommes conscients du fait que nos États et gouvernements sont souvent exposés à des pressions créées par les intérêts des autres pays et des ambitions individuelles extérieures à l'Afrique, ainsi que nos divergences qui réduisent très souvent la capacité de l'UA à résoudre efficacement les problèmes de notre continent," a-t-il déclaré.

Il n'y a qu'une Afrique unie, d'après lui, qui peut être en mesure de résister aux pressions étrangères.

M. Nguema a déclaré que les pays étrangers et les organisations qui ont le pouvoir d'utiliser la force ne devraient pas intervenir en Afrique sans un consensus sur le continent.

"L'Afrique n'a pas la prétention de résoudre les problèmes européens, asiatiques ou américains, mais de résoudre ses propres problèmes. L'Afrique n'a ni été un conquérant, colonisant et exploitant le continent. Son combat a toujours été de rejeter et de se débarrasser de ces idées de politiques qui victimisent et subjuguent l'Afrique ", a-t-il dit.

Les dirigeants africains devraient discuter de la crise libyenne qui a été décrite comme l'un des principaux défis auxquels l'UA fait face.

Asha-Rose Migiro, la sous-secrétaire générale des Nations Unies et l'ancien président brésilien Lula da Silva font partie des invités qui ont assisté à la cérémonie d'ouverture.

© Copyright Xinhuanet

 

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