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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 18:48

 

 

 

Flash

 

 

Après d’âpres discussions toute la journée d’aujourd’hui avec le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation Josué BINOUA et le président de la Délégation spéciale de la ville de Bangui, apprend-t-on, le meeting que l’opposition a prévu de tenir sur la grave situation du pays le 27 août 2011 à la Place MARABENA aura bel et bien lieu.

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 18:38

 

 

 

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Vendredi, 26 Août 2011 07:00 - Joseph Bendounga, Président du Mouvement Démocratique pour la Renaissance et l’Evolution de la Centrafrique (Mdrec) a adressé une requête à la Cour Constitutionnelle de son pays. Il lui demande de déclarer le Président François Bozizé inapte à l’exercice de ses fonctions pour des problèmes de santé. 

Le Président centrafricain, François Bozizé traine-t-il des problèmes de santé? En tout cas la polémique est engagée depuis la requête adressée par Joseph Bendounga à la Cour Constitutionnelle. Dans cette requête adressée le 22 août dernier, il soutient mordicus que le Président souffre de «pertes de connaissance à cause de la longue et incurable migraine qui le mine». Il demande donc à la Cour Constitutionnelle d’ouvrir une enquête sur l’état de santé du Président.

Ces allégations ont été démenties ce jeudi par la présidence qui a commis le directeur général de la presse présidentielle Zama Javon Papa à cet effet. Il a indiqué que «le chef de l’Etat jouit d’une parfaite santé et qu’il n’a jamais fait de chute, ni à New York, ni à Paris ou à Bangui».

En dépit de ce démenti, le Président du Mouvement Démocratique pour la Renaissance et l’Evolution de la Centrafrique (Mdrec) maintient sa position. Il demande à la «Cour Constitutionnelle de déclarer sa requête recevable et fondée. Et ordonner au Premier ministre Faustin-Archange Touadéra, la saisine officielle de la Cour constitutionnelle comme prévu à l’article 34 de la Constitution. En vue du constat de l’état de santé du chef de l’Etat dans le but de le déclarer inapte à exercer ses fonctions».

Pour étayer ses accusations, Joseph Bendounga confie que le Président centrafricain a même «effectué clandestinement et sans succès un séjour hospitalier en République populaire de Chine. Et que depuis plus d’un an, l’état de santé de Bozizé ne cesse se détériorer».

Joseph Bendounga, président du Mdrec est opposant. Il a été maire de Bangui sous la présidence de Ange Félix Patassé dont il était proche.

 

Centrafrique: un opposant dit Bozizé malade, juge qu'il ne peut diriger

BANGUI, 25 août 2011 16h19 - (AFP) - Un opposant centrafricain, Joseph Bendounga, demande à la Cour constitutionnelle d'examiner l'état de santé du président François Bozizé, 65 ans, en affirmant qu'il est gravement malade et que cela nuit à l'exercice de sa fonction, dans une requête dont l'AFP a obtenu une copie jeudi.

La présidence a cependant démenti ces affirmations, jeudi.

"A cause de sa longue et incurable maladie, (M. Bozizé) traîne une incapacité physique et mentale très préjudiciable à l'exercice des hautes fonctions", écrit M. Bendounga, président du Mouvement démocratique pour la renaissance et l'évolution de la Centrafrique (MDREC), dans une requête adressée à la Cour le 22 août. Il y parle de plusieurs pertes de "connaissance à cause de la longue et incurable migraine qui le mine. Cela s'est produit à New York en 2010, à Paris et plusieurs fois en Centrafrique".

"La Centrafrique (...) ne peut être dirigée par un chef d'Etat ne jouissant pas de toutes ses facultés physiques et mentales", poursuit l'opposant qui affirme que "depuis plus d'un an, l'état de santé du général François Bozizé (...) ne cesse de se détériorer".

M. Bendounga demande "à la Cour constitutionnelle de déclarer sa requête recevable et fondée et d'ordonner au Premier ministre Faustin-Archange Touadéra, la saisine officielle de la Cour constitutionnelle comme prévu à l'article 34 de la Constitution en vue du constat de l'état de santé du chef de l'Etat" dans le but de le déclarer inapte à exercer ses fonctions.

L'opposant croit savoir que M. Bozizé aurait effectué clandestinement et "sans succès un séjour hospitalier en République populaire de Chine".

Dans un communiqué lu jeudi à la radio nationale, le directeur général de la presse présidentielle, Zama Javon Papa, a qualifié de "mensongers" les propos de M. Bendounga, affirmant que "le chef de l'Etat jouit d'une parfaite santé et qu'il n'a jamais fait de chute, ni à New York, ni à Paris ou à Bangui".

M. Bendounga a été maire de Bangui et député sous Ange-Félix Patassé (1993-2003, décédé le 5 avril), dont il était un proche.

Opposant au régime de l'ancien président André Kolingba (1981-1993), il a connu la prison pour avoir traité celui-ci de "tirailleur".

© 2011 AFP

 

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 18:32

 

 

 

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Radio Ndéké Luka Vendredi, 26 Août 2011 14:13

26 élèves de la Gendarmerie nationale ont été radiés le 25 août 2011, après avoir passé 10 jours à l’Ecole  de la Gendarmerie Nationale de Kolongo. Ils ont été déclarés inaptes malgré, selon eux, un test réussi en bonne et due forme.

Abattus, déprimés, ces jeunes voient leur avenir hypothéqué. Ils crient à l’injustice. Ils ont investi les locaux de Radio Ndeke Luka, pour se faire entendre. « Nous avons été admis au concours, on nous a rasé la tête, on a subi les 1ères brimades. Puis on nous a humiliés pour nous mettre dehors à la fin. C’est anormal ! » explique l’une d’entre eux qui a souhaité garder l’anonymat.

Elle en appelle aux autorités et les supplie de trouver une solution à leur situation. « Nous demandons au président de la République qui est également le ministre de la défense nationale de trouver une solution à notre cas, car c’est lui notre dernier espoir», dit-elle, désespérément.

Radio Ndeke Luka s’est rapprochée du Chef de corps de l’école  de la gendarmerie Nationale de Kolongo, lequel a redirigé la demande d’interview vers le Directeur Général de la Gendarmerie Nationale.  Ce dernier ne s’est pas encore prononcé sur la situation.

 

NDLR : La proclamation des résultats du concours national d'entrée à l'école de gendarmerie ayant anormalement traîné, le temps que les autorités puissent procéder aux tripatouillages habituels, ce genre de déconvenue est inévitable.

 

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 18:03

 

 

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Par Kpangbandjé - 25/08/2011 JdB

Les militaires et gendarmes retraités arrêtés le 3 août 2011, ont été jugés le 24 août 2011 et mis en délibéré

 

Le procès des militaires et gendarmes retraités arrêtés le 3 août dernier lors d’une manifestation, a eu lieu le mercredi 24 août 2011 au Tribunal de Grande instance sous la présidence de Me. Djoubaye. Il est reproché à ces derniers la séquestration du Médiateur de la République, Monseigneur Paulin Pomodimo, la menace de mort, le vol des biens de l’Etat, le pillage et la destruction des biens. Le conseil des accusés est représenté par Me Nicolas Tiangaye. Par contre, le Médiateur qui s’était désisté, s’est fait représenter par son conseiller juridique Me Yakola Jean Paul, qui finalement a intervenu comme témoin dans l’affaire, compte tenu du fait qu’il n’a pu présenter le mandat l’autorisant de représenter le Médiateur en tant que partie civile. Mais, il a cependant édifié le Tribunal sur les circonstances des faits qui se sont déroulés à la médiation à partir du mardi 2 à l’ambassade de l’Union européenne. Il a confirmé que le Médiateur a été séquestré, il y a eu des menaces verbales, les biens ont été détruits. Ce qui parait aussi important d’être relevé, c’est qu’il a précisé que tous les arriérés de leurs salaires ont été payés. Et semblerait-il que c’est avec cette aide sociale de l’Union européenne que le gouvernement a pu régulariser la situation. Le paiement des salaires est une question de souveraineté et l’enveloppe n’a pas été donnée dans ce but.

Après des débats contradictoires sur les faits reprochés aux 7 prévenus, le procureur Tolmo Alain dans son réquisitoire a souligné que cette affaire est le prolongement de celle qui avait défrayé la chronique récemment. Il a fait remarquer que la revendication des retraités est infondée car le gouvernement leur a déjà payé tous leurs droits; le collectif de ces derniers est sans fondement juridique et que la violation de l’ambassade de l’Union européenne est une faute grave. Ainsi, il a demandé qu’il plaise à la cour de retenir les 7 prévenus dans les liens des infractions qui leur sont reprochés et d’être jugés sur la base des articles 66; 67; 97; 163; 166 et 420 du code pénal centrafricain. Par conséquent il requiert la peine de 10 ans d’emprisonnement ferme et que chacun doive verser une somme 500.000 F CFA en guise d’amende.

Pour le conseil des accusés, Me Nicolas Tiangaye, en matière pénale la responsabilité est individuelle. Les 7 retraités arrêtés et poursuivis pour des infractions susmentionnées n’y sont pour rien car, ils n’ont pas participé dans les faits et on peut les condamner à la place de plus des 815 militaires retraités. Ils ne sont pas des criminels pour être condamnés à 10 années d’emprisonnement ferme. Cette affaire qui concerne plus de 815 militaires retraités de tous les grades confondus ne doit pas être tranchée de la sorte et le tribunal ne doit pas perdre de vue que la convention a été signée dans l’esprit de la paix. Etant donné que le ministère public n’a pas apporté les preuves incontestables de ses accusations et non seulement qu’il n’y a aucune preuve testimoniale, ni un témoin à charge, il revient à la Cour d’apprécier. Il est revenu également sur le contenu de la convention qui n’a jamais fait mention du paiement des arriérés de salaires. Le montant de l’argent décaissé par l’Union européenne est de 5.150 millions euros et que chacun doit avoir 30.000 euros. Fort de tout ce qui précède, Me Nicolas Tiangaye a demandé à la Cour de relaxer purement et simplement ces prévenus.

 

 

10 ans d’emprisonnement et 500.000 Fcfa pour 7 gendarmes et militaires retraités

Par Fleury Koursany - 25/08/2011

Ils ont comparu ce mercredi, 24 aout 2011 devant le tribunal correctionnel de Bangui

 

Dix ans d’emprisonnement ferme et 500.000 Fcfa d’amende, c’est la peine requis par le Procureur de la République à l’encontre des 7 militaires et gendarmes retraités centrafricains qui ont comparu ce mercredi, 24 aout 2011 devant le tribunal correctionnel. A l’audience du mercredi, 24 aout, les 7 militaires et gendarmes ont plaidé non coupable des chefs d’accusation à eux imputés par l’Accusation. En date du 2 au 3 aout 2011, des militaires et gendarmes retraités avaient assiégé la représentation de l’Union Européenne en Centrafrique, ils réclamaient du gouvernement, le paiement des leurs arriérés de salaires s’élevant à environ 19, 5 millions Fcfa par personne. Au cours de ce siège des militaires et gendarmes retraités, le délégué de l’Union Européenne en Centrafrique et le Médiateur de la République avaient été séquestrés durant plus de 30 heures.

Par le biais de Monsieur Lucien Malick Passinga, Secrétaire général du Collectif des retraités et gendarmes, des excuses avaient été adressées au représentant de l’Union Européenne en Centrafrique et au Médiateur de la République Centrafricaine qui s’est constituée partie civile dans cette affaire. Le Collectif des militaires et gendarmes qui s’était entretenu avec le Premier ministre centrafricain avait demandé au gouvernement d’opter pour la paix qui n’a pas de prix et non des poursuites judiciaires. Une demande qui est restée lettre morte. Le délibéré dans cette affaire est prévu pour le 31 aout 2011.

 

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 03:27

 

 

jeunesse-embrigadee-au-KNK.JPG

 

                     jeunes oisifs centrafricains embrigadés au KNK

 

BANGUI 25 août (Xinhua) - La formation professionnelle est l'une des solutions aux problèmes de chômage et de sous-emploi des jeunes et peut aider à faire reculer certains problèmes sociaux en Afrique, a déclaré jeudi le Premier ministre centrafricain Faustin Archange Touadéra, à l'ouverture des travaux de la 4ème assemblée générale du Réseau africain des institutions et fonds de formation professionnelle (RAFPRO) à Bangui.

« La situation des jeunes diplômés ou sans qualifications en quête d'emploi est une réelle préoccupation du continent lors que l'on sait que notre jeunesse est une bonne synthèse des chances incroyables dont pourrait bénéficier l'Afrique dans les décennies à venir, mais aussi des handicaps auxquels le continent pourrait faire face pour son développement», a ajouté le chef du gouvernement.

Faustin Archange Touadéra a fait remarquer que « l'éducation et la formation des jeunes constitue un investissement vital tant pour sécuriser le parcours individuel et professionnel que pour donner à l'Afrique un capital humain doté de connaissances et de compétences requises pour son développement.

Le représentant du Bureau internationale du travail (BIT) a dit pour sa part que « désormais le RAFPRO est devenu une instance incontournable, un interlocuteur qualifié capable d'influencer les politiques et stratégies nationales et panafricaines liées aux questions de formations professionnelles », insistant sur l'ambition de son institution à promouvoir la formation professionnelle et le un travail décent pour tous.

Le directeur général de l'Agence centrafricaine pour la formation professionnelle et l'emploi (ACFPE) Jean Pierre Douzima, a expliqué que la situation de la formation professionnelle des jeunes et des salariés d'entreprise est des plus dramatiques en Centrafrique parce que « même les entreprises installées dans notre pays se plaignent des prestations souvent calamiteuses des jeunes recrues », a-t-il révélé.

Pour lui, « la faible qualification de la population est un facteur de développement du chômage et d'un emploi précaire qui constitue les germes favorables à l'instabilité politique et sociale, facteur de perpétuels conflits ».

Car la jeunesse centrafricaine en quête d'emploi se trouve dans une situation de désolation face à l'absence au problème de qualification, de chômage et de sous-emploi, a-t-il ajouté interpellant le gouvernement à prendre ses responsabilités dans ce domaine.

Onze délégués de l'Afrique du Centre et de l'Ouest prennent part aux travaux de cette quatrième assemblée générale du RAFPRO qui se tient du 25 au 27 août à Bangui. Créé en 2006, le Réseau africain des institutions et fonds de formation professionnelle appuyé par le Bureau international du travail (BIT), assiste les Etats membres dans leur politique nationale de formation professionnelle de travail décent des jeunes.

 

NDLR : Ce dramatique constat n’est pas surprenant. Comment pourrait-il en être autrement lorsque les maigres ressources du pays sont dilapidées par de fréquentes saignées du trésor, la corruption et autres malversations dont les auteurs pourtant bien identifiés comme le gang des darfouriens à savoir, Thierry Maléyombo, Simplice Zingas, Fidèle Ngouandjika, Ngombé-Ketté, Abdallah Kadre, pour n’en citer que ceux-là, et on en passe et des meilleurs, qui ne sont jamais punis ?

 

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 00:59

 

 

 

Zarambaud

 

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 19:46

 

 

Bozizé à Bruxelles le 17 juin 2011

 

 

25 août 2011 Juliette Abandokwe

A ceux qui soutiennent encore la thèse de l’impartialité et de la justesse de ce qu’on appelle la « justice internationale », qui trouvent qu’elle fait du bon boulot, et surtout qu’elle défend les droits de l’homme en Afrique !

Me Goungaye Wanfiyo, avocat centrafricain, président de la ligue centrafricaine des droits de l'homme, Voix des sans Voix, revient de l'arrière-pays fin 2008 avec des preuves accablantes sur les exactions épouvantables commises sur les civils de 2001 à 2003, notamment par les banyamulengue de Bemba, mais par d’autres aussi.

Goungaye est tué dans un accident de voiture plus que suspect, qui n’a jamais été élucidé jusqu’à ce jour. Certaines de ses preuves étaient déjà dans les mains d’Ocampo.

Tout le monde sait parfaitement qu'il a été assassiné. Et le pouvoir de Bangui a activement contribué à la non-transparence et la non-indépendance de l'enquête. L'impunité à l'état pur, encore.

Bemba est sous les verrous sur ordre de la CPI pour sa responsabilité de leader dans les massacres (juste au moment où il fallait absolument que Joseph Kabila devienne le larbin officiel de l’Occident en RDC. Quelle coïncidence !).

Le co-responsable de Bemba, ainsi que celui responsable de massacres équivalents, sont connus de tous;  mais leur nom n'est même pas mentionné par la CPI, sauf certainement dans les coulisses. Pourtant c'est un certain Patassé qui a fait appel à Bemba, et un certain général Bozizé qui, en face, fait sa part d’exactions sur les civils avec sa rébellion, traversant le pays depuis le Tchad pour arracher le pouvoir à Patassé, que l'Occident commence très sérieusement à ne plus aimer (autre coïncidence).

Aujourd’hui, Bemba est en taule (Kabila a donc eu le champ libre), Patassé est parti sans payer sa facture (Paix à son âme), et Bozizé risque bien aussi de partir prochainement sans payer sa facture. Ses successeurs y rajouteront encore du sel, puisqu’à coup d’aide de l’UE « détournée », et du pillage des mines de diamants, ils ont déjà fait leurs emplettes sur le marché des armes en Ukraine et ailleurs.

Où est donc la justice des Sans Voix centrafricains aujourd’hui ? Et surtout que fait la justice internationale dont les principaux financeurs continuent à déverser des milliards dans les poches sans fond de Bozizé et son clan ?

Cela ressemble étrangement à de l’administration d’huile dans les rouages de la machine à production d’uranium, d’or et de diamant….. Ou bien ?

Pour conclure, à la partialité de la justice internationale, dont cette histoire n'est qu'un petit exemple, se rajoute la mafia far-westienne des pouvoirs locaux, dont la pérennité est assurée par des financeurs prêts à dépenser des milliards pour la préservation de leurs intérêts, synonyme de leur survie métropolitaine.

Au milieu de tout ça, un petit peuple qui reste sans voix, sans eau et sans électricité, à qui ladite justice donne des espoirs bidon, à l'aide notamment des organisations acolytes en tout genre dont les représentations pullulent à Bangui, qui "allouent" des aides à tort et à travers qui ne parviennent jamais aux bénéficiaires, et dont les dignitaires se régalent les poches de leurs trafics "du week-end".

 

Pour triompher, le mal n'a besoin que de l'inaction des de gens de bien. - Edmund Burke

 

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 19:25

 

 

colonel Khadafi

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 25 Août 2011 15:47

Dans quel camp se trouve désormais l’ambassadeur de Libye à Bangui. Est-il toujours fidèle au président Khadafi et à son régime ou au contraire a-t-il rejoint le CNT (Conseil national de transition) ? Difficile de répondre à cette question pour le moment.

Quoiqu’il en soit, un journaliste de Radio Ndeke Luka a constaté jeudi 25 août, que plus aucun drapeau  ne flotte au mât de l’ambassade. A sa demande d’entretien avec l’ambassadeur, ce dernier a fait répondre qu’il était « très occupé à des réunions ».

Du côté du gouvernement centrafricain, c’est également le silence total au moment où de plus en plus de pays africains reconnaissent les nouvelles autorités de Tripoli. Parmi eux, l’Ethiopie qui a invité tous les pays africains « à reconnaître le CNT comme représentant légitime du peuple libyen ».

Il y a aussi des pays comme le Tchad et le Burkina qui ont reconnu le CNT. Pourtant ils sont connus comme ayant bénéficié par le passé des largesses du président Khadafi. A Bangui, les autorités se signalent pour le moment par leur mutisme sur la situation en Libye.

 

NDLR : Comme à leur habitude, les autorités de Bangui restent mutiques. Bozizé et ses épouses qui étaient tout le fourrés sous les tentes et palais du colonel libyen pour mendier se font très discrets. Pas plus tard que la semaine dernière encore son épouse Monique s'était encore permise non sans cynisme d'écrire à l'ambassade de Libye à Bangui pour mendier encore de l'argent pour sa fondation.

 

 

Crise libyenne : suffit-il aux dictateurs africains de faire allégeance au CNT pour se maintenir au pouvoir ?

 

Depuis hier, la reconnaissance envers le Conseil National de Transition (CNT), rébellion libyenne,  s’accélère dans les rangs des Etats membres de l’Union africaine (U.A) et autres républiques bannières incarnées par des dirigeants  aux antipodes de la démocratie qui ont partagé la vision et la pensée unique du guide libyen durant son règne.

De régime comme celui du Tchad, qui était si proche du colonel Kadhafi,  n’a pas même attendu la réunion de l’Union africaine pour assumer de manière anticipée  une position prétendument  appelée « souveraine » afin de légitimer le CNT dans le seul souhait et but d’être en phase avec les préoccupations de la communauté internationale et éviter d’être la cible du camp occidental.  

Nombreux sont, ceux qui pensent que cette forme de légitimité  concédée de façon précipitée par la plupart de régimes autoritaires, n’est autre qu’une allégeance qui est motivée par leurs maintiens au pouvoir contre vent et marré.  

Or, on se rend compte que  la démarche qui est d’actualité aujourd’hui dans le monde arabe et l’Afrique, est enclenchée par une vague de révoltes populaires qui appellent aux changements politiques vers des aspirations purement démocratiques.  

Il ne faut pas que ces mêmes dirigeants arabes et africains essaient de récupérer les différentes insurrections populaires pour s’adapter aux contextes politiques encours.

C’est pourquoi, nous appelons de nos vœux la communauté internationale à rester vigilante devant cette  légitimité massive à l’égard du Conseil National de Transition (CNT) qui s’est abattu sans l’aide des dictateurs du continent qui étaient plus soucieux par une résolution politique de la crise libyenne que par le départ du pouvoir du colonel Kadhafi.  

La vigilance est donc le mot d’ordre.

 

Makaila Nguebla Vendredi 26 août 2011 5 26 /08 /Août

 

Mali un parti d’opposition dénonce l’appel à l’assassinat de Kadhafi


BAMAKO AFP / 25 août 2011 23h21- Le parti du cinéaste Cheick Oumar Sissoko, seule formation de l'opposition représentée à l'Assemblée nationale malienne, a dénoncé jeudi une tragédie humaine en cours en Libye et l'appel à l'assassinat de Mouammar Kadhafi, dirigeant libyen en déroute dont la tête a été mise à prix.

Une tragédie humaine se déroule sous nos yeux en terre africaine de Libye. (...) C'est une occupation coloniale préparée et dirigée par la France, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et l'Otan, et à laquelle les Nations unies ont donné leur feu vert, déclare le parti Solidarité africaine pour la démocratie et l'indépendance (Sadi) dans un communiqué transmis à l'AFP.

Aujourd'hui, l'invasion, les massacres des populations civiles, la destruction des infrastructures, la chasse à l'homme et aussi à la femme, l'appel à l'assassinat du guide Mouammar Kadhafi et des membres de sa famille ainsi que de ses proches passent en direct sur les chaînes de télé et n'offusquent pas les grandes consciences européennes, ajoute-t-il.

Il condamne cette agression injustifiable, exprime son soutien au peuple libyen dans cette dure épreuve, et exhorte les pays africains à rappeler leurs ambassadeurs en Libye et dans les pays engagés dans les opérations de l'Otan pour protester contre cette injustice internationale.

Les rebelles libyens qui combattaient depuis mi-février les forces de Mouammar Kadhafi ont pris Tripoli à l'issue d'une offensive lancée le 20 août. Ils ont conquis le quartier général de M. Kadhafi, qui demeurait introuvable jeudi, et ont annoncé une récompense de près de 1,7 million de dollars pour sa capture, mort ou vivant.

Dans une déclaration datée de la veille, le cinéaste Cheick Oumar Sissoko, président de Sadi, avait lui-même dénoncé l'invasion de la Libye par les Occidentaux et fustigé l'ONU devenue, à ses yeux, une organisation qui donne un semblant de légalité internationale aux agressions impérialistes.

Avec le conflit en Libye, l'impérialisme réédite ses exploits d'assassinat des leaders indomptables qui mettent l'intérêt de leur peuple avant tout, affirme M. Sissoko, auteur notamment des films Guimba, La Genèse, Battu.

Il assimile Mouammar Kadhafi à des héros des luttes d'indépendance ou combattants assassinés dont le Congolais Patrice Lumumba et l'Argentino-Cubain Ernesto Che Guevara.

Mercredi, le gouvernement malien a déclaré sa solidarité avec le peuple libyen et appelé à l'arrêt des hostilités sur l'ensemble du territoire libyen en vue de mettre fin aux souffrances du peuple libyen.

Le président malien Amadou Toumani Touré est membre du comité des cinq chefs d'Etat médiateurs de l'Union africaine sur la crise libyenne. Il n'a pas fait de déclaration publique sur le dossier libyen depuis la chute de Mouammar Kadhafi, qui avait beaucoup investi dans son pays et dont il était considéré comme un proche.

Plusieurs manifestations de soutien à Mouammar Kadhafi ont été organisées ces derniers mois au Mali, notamment par des écrivains et hommes politiques ainsi que par plusieurs partis et associations. Mais l'opinion publique malienne est partagée entre pro et anti-Kadhafi, les uns louant des actions du guide libyen envers le Mali et l'Afrique, les autres stigmatisant le traitement des Africains immigrés en Libye.


(©) 

 

 

 

Kadhafi dans le sud de Tripoli ou parti vers le désert, selon son ex-n°2

ROME AFP / 25 août 2011 20h25 - Le colonel Mouammar Kadhafi se trouve soit dans le sud de Tripoli, soit il est déjà parti vers le désert, a estimé jeudi à Rome l'ancien numéro deux du régime Abdessalem Jalloud, qui a fui Tripoli et se trouve depuis samedi en Italie.

Il n'a plus que quatre personnes autour de lui, il y a deux possibilités: soit il se cache dans la partie méridionale de Tripoli, soit il est déjà parti depuis un certain temps, a déclaré M. Jalloud lors d'une conférence de presse au siège de l'association de la presse étrangère.

Dans la première hypothèse, il restera terré dans le sud de Tripoli jusqu'à ce que les routes soient rouvertes et à ce moment-là il sortira peut-être déguisé en femme ou autre chose pour quitter la capitale, selon M. Jalloud, qui connaît bien M. Kadhafi pour avoir mené à ses côtés le coup d'Etat de 1969.

La deuxième possibilité, c'est qu'il soit déjà parti depuis un certain temps et se trouve soit à la frontière avec l'Algérie, soit à Syrte ou Sebha et qu'après il traversera le désert, a ajouté M. Jalloud.

Tombé en disgrâce depuis le milieu des années 90, M. Jalloud a affirmé avoir tenté à six reprises de s'enfuir de Libye par voie maritime et à 12 reprises par voie terrestre ces derniers mois.

Arrivé en Tunisie, il était reparti dès samedi à l'aube vers l'Italie sur un vol pour Rome. Les médias italiens ont affirmé que son exfiltration a été menée avec l'aide de la diplomatie, des services secrets de plusieurs pays et du groupe gazier et pétrolier italien ENI, présent en Libye depuis 1959.

Malgré cela, M. Jalloud a nié être l'homme de l'Italie dans la Libye post-Kadhafi. Je suis une personne libre, complètement indépendante. Je ne dois rien ni à l'Italie, ni à la Russie, ni à la France, a-t-il répondu à une question de l'AFP.

Il s'est présenté comme une personne connue depuis de nombreuses années des Occidentaux, ayant des contacts dans toute l'Europe notamment en France. J'ai une vision politique et économique, je ne recherche pas mon avantage personnel, a-t-il assuré.

M. Jalloud s'est décrit comme un opposant de Kadhafi depuis les années 80, le qualifiant de pharaon, de tyran et l'accusant d'avoir trahi les idéaux de la révolution libyenne.

Concernant ses relations avec le Conseil national de transition libyen (CNT), il a souligné être parti de Libye après avoir contacté les deux leaders Mahmoud Jibril et Abdel Jalil via des intermédiaires. Le CNT l'a assuré qu'il pouvait faire ce qu'il jugeait juste, c'est-à-dire encourager le peuple libyen dans l'insurrection et mobiliser les soutiens internationaux.

Il ne fait pas partie du CNT mais nous sommes dans la même barque, a-t-il dit, en annonçant qu'il comptait créer un parti libéral, nationaliste et laïc qui se présentera aux élections et n'excluait pas de participer à un futur gouvernement. Mais ce sera au peuple libyen de décider, a-t-il dit.

Selon lui, il n'y aura pas d'affrontements entre factions dans l'après-Kadhafi parce que les Libyens sont un peuple pacifique, tolérant et uni. Cette tragédie a renforcé le sentiment d'unité des Libyens, selon lui.

Je vous garantis que les jeunes sauront reconstruire les institutions bien plus vite que vous ne l'imaginez, a-t-il ajouté, soulignant que jusqu'aux années 80 l'administration libyenne était l'une des meilleures du tiers-monde.


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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 18:50

 

 

 

Binoua

 

 

 

Suite à la publication ici même de  l'intégralité de la requête en annulation de l'opposition du Comité transitoire des élections, nous avons reçu la mise au point ci-dessous du ministère de l'Administration du Territoire et de la Décentralisation que nous publions également intégralement pour un équilibre des débats.

 

Rédaction C.A.P

 

 

 

MISE AU POINT DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION DU TERRITOIRE ET DE LA DECENTRALISATION SUITE A LA REQUETE DU COLLECTIF DE QUATRE PARTIS DE L’OPPOSITION

 

Sous le titre « L'opposition demande l'annulation du Comité transitoire des élections », le blog Centrafrique presse a fait publier en ligne en date du jeudi 18 août 2011 la copie intégrale de la requête adressée au Tribunal Administratif de Bangui en vue d’obtenir l’annulation de l’Arrêté portant création du Comité Transitoire des Elections, chargé de la préparation, de la mise en place d’un secrétariat technique permanent et de la préparation de l’organisation des élections législatives partielles.

 

En effet, il convient de rappeler que c’est suivant Arrêté n° 028/MATD/DIRCAB, signé en date du 14 juillet 2011 que ledit Comité a été mis en place. Cet acte administratif fait suite à deux évènements déclencheurs importants que sont :

-      l’annulation des résultats des scrutins législatifs des 23 Janvier et 27 mars 2011 par la Cour constitutionnelle, et

-      le décret n° 11.078 du 27 mai 2011 rapportant les dispositions du Décret n° 09.316 du 08 octobre 2009, portant mise en place de la Commission Electorale Indépendante (CEI).

 

Les requérants ont soulevé quatre points principaux que sont :

1.     La qualité des demandeurs

2.    La compétence du Tribunal administratif,

3.    Le bien fondé de la requête, et

4.    L’interprétation erronée de l’article 22 du code électoral.

 

Réagissant à cette requête qui est normalement du ressort du prétoire mais a quitté le circuit judiciaire pour se retrouver dans la presse, par la volonté de ses auteurs, le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, entend se défendre tant sur le plan judicaire, en se constituant avocat, que politique, raison prise de la connotation de l’action des requérants, leur répondant par le même canal utilisé.

 

Ainsi, il convient de dire que sur les quatre points soulevés par les requérants, le second relatif à la compétence du tribunal saisi n’appelle aucune observation particulière.

La présente mise au point ne va répondre qu’aux trois autres points, en l’occurrence la qualité des demandeurs (I), le bien fondé de la requête introduite (II) et l’interprétation de l’article 22 du code électoral (III).

I)             De la qualité des demandeurs

 

La requête introductive d’instance est l’œuvre de quatre partis que sont l’Alliance pour la Solidarité et le Développement (ASD), la Convention Républicaine pour le Progrès Social (CRPS), le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) et le Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC).

 

Cette requête collective est donc introduite par des partis politiques en activité et serait recevable.

Deux arguments tendant à l’irrecevabilité est à opposer et se présentent comme suit :

 

a.    L’insuffisance d’information sur les requérants

 

En application de l’article 10 de la loi organique n° 96.006 du 13 janvier 1996 portant organisation et fonctionnement des Tribunaux Administratifs, les parties sont tenues de fournir les noms, professions et demeures des personnes qui signent la requête, soit en leur nom propre, soit en qualité de mandataires.

 

Sauf erreur, tous les partis dont le nom apparait à la première page de la requête n’ont :

-      Précisé la forme de personne morale qu’ils sont, ni informé sur la date de leur agrément, le siège… ;

-      Indiqué les personnes physiques les représentant ni leur qualité.

 

La règle imposant la réunion des conditions de forme est connue en matière de droit processuel et se présente comme une condition d’irrecevabilité d’une requête ne la respectant pas. La raison se trouve dans l’utilisation du verbe devoir, dès le premier alinéa.

 

b.    L’intrusion d’un parti n’ayant aucun intérêt

 

De manière très lapidaire, les requérants ont conclu qu’ils avaient un intérêt légitime juridiquement protégé et ont qualité pour demander l’annulation de l’arrêté mettant en place le Comité Transitoire des Elections (CTE).

 

En parlant de parti politique et en mettant en  parallèle la question des élections, il est normal de penser que les requérants qui sont des partis politiques justifient d’un intérêt pour demander l’annulation de l’arrêté pris le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation.

 

En réalité, l’article 13 de la loi organisant les Tribunaux administratifs  en évoquant la justification d’un intérêt pour agir ou pour intervenir renvoie à une condition dont la charge de la preuve incombe au demandeur.

 

Sur la liste des candidats aux élections législatives partielles, un parti signataire de la requête aux fins d’annulation ne dispose d’aucun candidat, contrairement au MLPC, au RDC et la CRPS. Dès lors, où se trouve l’intérêt pour agir que peut justifier l’Alliance pour la Solidarité et le Développement (ASD) ?

 

En signant avec les autres partis, la requête collective ne peut être déclarée qu’irrecevable.

 

II)           Du bien fondé de la requête introduite

 

Les arguments développés par les requérants et renvoyant pêle-mêle à la Constitution et au code électoral ne sont qu’un prétexte ténu pour faire obstacle aux élections législatives partielles.

 

Depuis le début du processus électoral, plusieurs incidents ont émaillé son déroulement. Les actions de l’opposition tendant à obtenir la transparence, la crédibilité est à mettre à son actif car cela participe de l’enracinement de la démocratie en terre centrafricaine.

 

Malheureusement cependant, certaines actions et habitudes consistant à diaboliser systématiquement les efforts des autorités politiques investies sont à critiquer.

 

Il n’est point de la volonté du Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation de violer la constitution, encore moins le code électoral. Les textes existent, il faut les accepter, les respecter et les appliquer.

 

Prétendre posséder la science infuse et se lancer dans des interprétations faussées par une intention malveillante, serait oublier l’évidence de l’existence des textes et la nécessité de consolider les institutions républicaines.

 

Ainsi, si en application des dispositions de l’Ordonnance N° 05.007 du 2 juin 2005 relative aux partis politiques et au statut de l’opposition en République centrafricaine, il est reconnu aux associations et partis politiques le droit d’animer la vie politique, cette activité se doit d’être menée en toute légalité, loyauté, transparence et bonne foi.

 

Telle n’est malheureusement le cas de la requête collective sollicitant l’annulation de l’arrêté critiqué à tort.

 

III)         De l’interprétation de l’article 22 du code électoral

 

Ce que les requérants qualifient d’interprétation erronée de l’article 22 est une volonté d’abuser sciemment du langage et s’inscrit dans une démarche juridico-politique mal fondée.

 

En effet, pour mieux comprendre le raisonnement fallacieux, il faut rappeler que le code électoral est constitué de trois livres ainsi répartis :

-      Livre premier : des dispositions communes

-      Livre deuxième : des dispositions particulières et,

-      Livre troisième : des dispositions finales.

 

L’article 22 auquel s’accrochent les requérants se trouvent dans le premier livre et dans les dispositions préliminaires traitées par le titre premier. Ce qui logiquement veut dire que tout au long du code, des dispositions plus précises et détaillant les modalités de cessation des activités de la CEI.

 

A cet effet, l’article 105 du même code en son alinéa 2 situé sous le titre XII consacré au contentieux électoral habilite le Ministère de l’Administration et de la décentralisation à organiser le renouvellement des opérations électorales alors annulées.

 

Chronologiquement, il ne faut pas perdre de vue que les opérations des élections législatives du 1er et du 2nd ont été annulées par la Cour Constitutionnelles, renvoyant les candidats des circonscriptions concernées à repartir à des élections partielles. Ces élections doivent être organisées  par les instances mises en place. Respectant les textes, la Commission Electorale a, en son temps fait des propositions de convocation du corps électoral.

 

Au regard de  la non convocation pour des raisons économiques, la CEI a été dissoute de manière régulière suivant décret n° 11.078 rapportant les dispositions du décret n°09.316 du 08 octobre 2009, portant mise en place de la Commission Electorale Indépendante (CEI).

 

Ainsi, en conformité avec  l’esprit de l’article 105 alinéa 2, le Ministère de l’Administration du Territoire a pris les « dispositions pratiques » telles que requises.

 

L’article 266 en renvoyant les modalités d’application du Code électoral à un décret d’application aurait donné la réponse aux requérants dans le sens de la définition de la procédure d’organisation des élections partielles avait à être détaillée.

 

Telles sont les éléments sous-tendant la mise au point du Ministère de l’Administration du Territoire suite à la requête adressée au Tribunal Administratif de Bangui en vue d’obtenir l’annulation de l’Arrêté portant création du Comité Transitoire des Elections.

 

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 00:38

 

 

 

Gbagbo L

 

 

LIBEREZ LAURENT GBAGBO !!!

Le Président Laurent Gbagbo et la Première dame Simone Ehivet Gbagbo viennent d’être inculpés pour crimes économiques en dépit de leurs immunités. Bien plus, les insinuations du procureur Kouadio Koffi indiquent clairement l’intention du Président Ouattara de les faire transférer à la Cour Pénale Internationale (CPI).

Notre position :

Après toutes les humiliations infligées au peuple de Côte d’Ivoire : 

-           arrestation le 11 avril 2011 et déportation du Président Laurent Gbagbo, détenu dans des conditions inhumaines à Korhogo ;

-           arrestation, détention arbitraire et inculpation pour des chefs d’accusation collectifs et  sans fondement de plus de 100 personnalités proches du Président Laurent Gbagbo, y compris son fils, le chef de son parti, son premier ministre, des ministres et des députés ;

-          émission de mandats d’arrêt pour les mêmes motifs contre plus de vingt cadres ivoiriens dont le seul crime est d’avoir collaboré avec le Président en exercice Laurent  Gbagbo ;

-          le génocide Wè à Duékoué et Yopougon, le massacre des jeunes non armés à la résidence du Président Laurent Gbagbo et à Yopougon

-          pillages, tueries massives, persécutions et chasse aux sorcières, insécurité chronique pour la majorité des ivoiriens ;   

-          simulacre de séances de réconciliation, injures et stigmatisation des partisans de Laurent Gbagbo,

La Coordination FPI en exil s’insurge contre cette énième violation de la Constitution ivoirienne par l’inculpation du Président Laurent Gbagbo et de la Première dame. Est-il besoin de rappeler qu’au  terme de l’article 109 de notre Constitution le Président de la République jouit d’un privilège de juridiction, et qu’il ne peut être poursuivi pour des faits qui lui sont reprochés dans l’exercice de ses fonctions que par la Haute Cour de Justice et en cas de haute trahison. Peut-on mettre sur le compte d’un crime économique le fait que Laurent Gbagbo, qui était le Président sortant, proclamé vainqueur de l’élection présidentielle de novembre 2010 par le Conseil Constitutionnel devant lequel il a prêté serment, ordonne l’utilisation des ressources publiques ou donne son avis sur la monnaie de son pays ?  De même, au terme de l’article 68 de la Constitution le député et président du Groupe parlementaire Simone Ehivet Gbagbo ne peut être arrêtée, détenue et poursuivie tant que son immunité parlementaire n’est pas levée. En procédant comme ils le font, Ouattara et ses hommes ont définitivement tourné le dos à la loi et au droit,  c-à-d à l’Etat de droit. Nous sommes dans un pays où la délinquance juridique remplace le droit. En l’absence de la loi et du droit c’est le règne de l’arbitraire. L’on est condamné ou blanchi selon la volonté de Ouattara.

 La Coordination FPI en exil est étonnée et s’interroge par rapport à l’intention de transférer le Président Laurent Gbagbo et la Première dame Ehivet Gbagbo à la CPI. En effet, sur sollicitation du Président Ouattara, la CPI a lancé un appel à témoins afin de se prononcer sur la possibilité ou non de mener une enquête en Côte d’Ivoire. Les témoignages ont été recueillis au cours des mois de juin et juillet 2011. C’est au moment où les ivoiriens sont dans l’attente des conclusions de la CPI sur cette enquête préliminaire, que l’intention de Ouattara de transférer le Président Laurent Gbagbo est remise sur la table. Il faut laisser la CPI aller jusqu’au bout de son enquête préliminaire, d’autant plus que l’étendue de la compétence de cette dernière en Côte d’Ivoire n’est pas évidente en l’absence de la ratification du Statut de Rome qui l’institue.  

Au-delà de tout, cette double inculpation et l’intention de transférer le Président Laurent Gbagbo et la Première dame à la CPI sont un coup porté à la réconciliation nationale. En réalité, Laurent Gbagbo n’est pas un criminel : les preuves de tels actes qui lui seraient imputables n’ont nullement été établies hors mis les clips vidéo montés par les pro-Ouattara et diffusées sur les chaines internationales où l’on voit des comédiens requis pour jouer les morts. En revanche les preuves abondent concernant les tueries, les pillages économiques et exactions perpétrées par la rébellion depuis 2002 et par les FRCI créées par Alassane Ouattara depuis le 17 mars 2010 (cf  rapports d’Amnesty international, Human Right Watch, la Croix rouge internationale,  de l’ONU et de l’ONUCI). En dépit de cela, le procureur n’a nullement l’intention d’engager des poursuites contre ces éléments des forces pro-Ouattara sur lesquels pèsent de si lourds soupçons de crimes économiques à large échelle et de crimes de sang, de génocide. Les vrais crimes économiques ont été perpétrés par Ouattara, ses rebelles et l’union européenne lors de l’embargo sur le port d’Abidjan ayant privé de nombreux malades de médicaments et de la fermeture sans préavis des banques pendant la période de la crise postélectorale.  

En faisant inculper le Président Laurent Gbagbo aujourd’hui, en le transférant à la CPI demain, Ouattara veut l’empêcher de jouer sa partition dans le processus de réconciliation et cherche à faire taire les siens pour empêcher toute opposition véritable dans le pays.

Le Président Laurent Gbagbo et la Première dame Ehivet Gbagbo doivent être libérés. Le Président Laurent Gbagbo est détenu depuis le 11 avril 2011 dans des conditions insalubres et malsaines loin du lieu officiel de détention, avec un impact inquiétant sur sa santé. Nous  dénonçons et nous opposons à toute tentative de leur transfert à la CPI. Ceux qui ont commis les crimes et les pires atrocités en Côte d’Ivoire depuis 2002 et pendant la crise postélectorale sont connus. Ils ont été épinglés par les organisations de défense des droits de l’homme. En vérité le Président Laurent Gbagbo est victime d’un complot international orchestré par la France au profit d’Alassane Ouattara. Sa place n’est pas en prison parce que c’est le bâtisseur de la démocratie ivoirienne, sa place n’est pas en prison parce que c’est lui le vrai vainqueur de l’élection de novembre 2010, sa place n’est pas en prison parce que ce n’est pas un criminel.

La Coordination FPI en exil lance un appel à tous les militants, à tous les ivoiriens, à tous les démocrates d’Afrique et du monde à se joindre à elle pour exiger la libération de Gbagbo et s’opposer à tout projet de son transfert à la CPI. Elle réitère son appel pour une discussion sincère, incluant le Président Gbagbo, en vue d’une solution  politique susceptible de ramener la paix et la réconciliation en Côte d’Ivoire.

La Coordination FPI en exil en appelle à l’Union Africaine, à l’ONU et à la communauté internationale, pour arrêter les dérives du pouvoir Ouattara, qui pourraient conduire à une explosion sociale et politique irrémédiable en Côte d’Ivoire.

 

Fait  à Accra le 20 août 2011

                                                                 Pour la Coordination FPI en exil

                                                                 Le Porte parole  Dr. ASSOA ADOU

 

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