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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 01:29

 

 

 

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Par Ursula Soares RFI  jeudi 08 septembre 2011

Les enseignants du supérieur ont reconduit, pour un mois, la grève qu’ils observent depuis fin juillet. L’université de Bangui est paralysée ; les étudiants redoutent une année blanche. Le gouvernement veut résoudre le problème mais d’une manière globale, pour tous les fonctionnaires

La grève a été suivie à 100% par les enseignants du supérieur et reconduite jusqu’au 12 octobre prochain, selon le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Synaes).
Pour l’instant, les négociations avec le gouvernement n’ont pas abouti. Les enseignants revendiquent l’application du statut qui leur a été attribué par un décret présidentiel le 10 mai 2006. Ce statut particulier, qui se traduit par des indemnités et primes spéciales, est resté lettre morte.

Depuis le 27 juillet, les enseignants du supérieur sont donc en grève. Le gouvernement reconnaît que leurs revendications sont légitimes mais explique que les caisses de l’Etat sont vides, le mettant ainsi dans l’impossibilité de « considérer ce qu’il y a dans ce décret, en termes de prise en charge et en termes de grille salariale ». Simplice Sarandji, directeur de cabinet du Premier ministre centrafricain, interrogé par RFI, précise également que le gouvernement cherche plutôt une solution « globale » pour tous les fonctionnaires.

Simplice Sarandji, directeur de cabinet du Premier ministre centrafricain. : « On parle des enseignants du supérieur mais il y a aussi les infirmiers, les médecins, les ingénieurs qui souhaiteraient aussi voir leurs salaires rehaussés ».

Cette façon d’expliquer qu’il n’y a pas d’argent dans les caisses, ou encore de déplacer le débat en le plaçant dans des revendications d’ordre général, agace les enseignants qui estiment que ce n’est pas une façon de négocier. Pour Jean-Alain Mokossesse, professeur de Sciences biologiques à la faculté des sciences de l’Université de Bangui, rien de cela n’est normal.

Jean-Alain Mokossesse, professeur de sciences biologiques à la faculté des sciences de l’Université de Bangui : « Le gouvernement a l’argent pour accorder le statut particulier aux policiers et pour améliorer le traitement des députés. Mais pour les enseignants du supérieur, il n’y a pas d’argent. Nous considérons cela comme un acte d’injustice »

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Société
9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 00:35

 

 

 

F Gouandjika

 

 

L’homme indigne les Centrafricains autant qu’il leur raconte des niaiseries.  Ils lui ont retiré toute considération car son insolence leur déplaît autant que leur déplaisent ses interventions mensongères et à l’emporte-pièce du temps où il était encore porte-parole du gouvernement. Comme ce fut le cas au lendemain de la table ronde de Bruxelles (16 et 17 juin 2011), organisé par le pouvoir de Bozizé pour quémander quelques subsides à la communauté internationale, il convertit l’humiliation en promesse de don de 400 millions de Franc CFA. Même son Premier ministre, Faustin Archange Touadéra, d’ordinaire peu bavard, l’avait désavoué en prenant le contre-pied de ses déclarations, affirmant que « les allégations sur les promesses de 400 millions d’aide n’engagent que leur auteur ».

Quatre petits mois auront suffi à définitivement le démasquer. Depuis qu’Abdou Karim Meckassoua, l’actuel titulaire du portefeuille des postes et télécommunications a ordonné un audit sur la gestion peu orthodoxe de ses prédécesseurs, le nom de ce personnage est cité quotidiennement dans la presse locale. Il est régulièrement accusé d’enrichissement supersonique et illicite, d’extorsion de forte somme d’argent aux opérateurs de téléphonie de Bangui,  voire même de détournements des biens et deniers de la collectivité. 

Peu surpris mais interloqués par le montant de l’argent détourné dans les caisses de l’État, les Centrafricains, y compris François Bozizé dit-on,  s’en sont émus et ont demandé à la justice d’être impitoyable et de sévir. Ce qui a, point besoin de le rappeler,  contraint Bozizé de limoger ce personnage de ses fonctions de porte-parole et de lever son immunité de ministre pour le mettre à la disposition de la justice centrafricaine.

Chacun le sait, le feuilleton s’est entre temps enrichi par la publication sur Centrafrique-Presse des photos d’un immeuble de huit étages encore en construction  destiné à servir d’hôtel de classe et surplombant tout le quartier Boye-Rabe, à Bangui. Piqué au vif parce que pas du tout serein, Fidèle Gouandjika, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a cru devoir, une fois de plus, faire une sortie, un chef-œuvre d’ineptie en guise de droit de réponse à Centrafrique-Presse. 

Au lieu de répondre à la question essentielle sinon centrale que les Centrafricains ne cessent de se poser et lui posent chaque jour que Dieu fait, sieur Gouandjika fait diversion et ne déroge pas à sa mauvaise réputation : pour nous dire en substance qu’il est riche et immensément riche (sic) que ses avoirs bancaires lui généreraient mensuellement quelques 25 millions de CFA. Voici in extenso la dernière phrase de son droit de réponse qui a choqué plus d’un et que nous reproduisons ici: «je suis fier d'être riche et immensément riche pour un Centrafricain. Je n'ai pas encore dépensé mon salaire ridicule de ministre depuis le 19 juin 2005 jusqu'aujourd'hui ». Fin de citation.  François Bozizé appréciera ! 

 

Deux remarques s’imposent alors naturellement :

Primo, ce personnage aussi inculte que farfelu, fait montre d’une mémoire sélective, d’un mépris flagrant de la vérité et tord le cou à l’histoire récente de notre pays, affirmant qu’il a été deux fois candidats à l’élection présidentielle (1999 et 2005). La liste des candidats à l’élection présidentielle de 2005 est encore là pour apporter un cinglant démenti à ses allégations mensongères, dénuées de tout sens. Nul patronyme de Gouandjika au chapitre. Celui-ci était en revanche membre du bureau de la nébuleuse Convergence Kwa na Kwa (érigée entre temps en parti politique) qui avait soutenu la candidature de Bozizé. C’est à ce titre et pour le récompenser du service rendu qu’il fut nommé ministre des postes et télécommunications après les élections de 2005.  

Secundo, c’est un manque de respect et une inacceptable injure aux institutions  de la République que d’affirmer haut et fort qu’il « n’a pas encore dépensé son salaire ridicule de ministre ». Pour la simple et bonne raison que les fonctions de ministre sont nobles et lorsqu’on est ministre de la République on est au service de la collectivité. Pas le contraire. Si Gouandjika prétend avoir un salaire ridicule en tant que ministre, combien gagnerait-il à Socatel et que fait-il au gouvernement ? Pourquoi ne quitte-t-il pas ce ridicule gouvernement ? Non ce n’est pas son salaire de ministre qui est ridicule mais c’est lui-même. Avec des ministres ridicules comme Gouandjika, pas étonnant que la République Centrafricaine détient le record du monde des « paradoxes et des records négatifs ».

Tertio, il est inadmissible que cet égaré nargue ainsi l’immense majorité de nos compatriotes qui côtoient la misère et la pauvreté au présent ne sachant à quel saint se vouer si ce n’est à quel diable. On ignorait totalement que ce petit fonctionnaire qui a fait ses études en Roumanie et qui vivotait avec son salaire de chef de division informatique  de la Socatel était issu d’une famille riche ? En déclarant que ses avoirs bancaires dans le monde lui rapporteraient 25 millions de CFA (comme si la crise économique et financière n’est pas passé par là) c’est non seulement considéré  les Centrafricains comme des canards sauvages mais c’est craché dans la main de Bozizé qui a fait de lui ministre et qui lui a permis au passage de s’en mettre plein les poches.

C’est parce qu’il n’y a personne au monde qui veuille croire cette légende et parce que les Centrafricains dans leur majorité n’acceptent plus ses dérapages que la forfanterie de Gouandjika alias le nouveau riche est vouée à l’échec. Un échec prévisible. 

Mais nous aurions eu comme nom et prénom François Bozizé qu’on aurait déjà limogé Gouandjika (qui touche un ridicule salaire de ministre) du gouvernement. 

 

Adrien POUSSOU

 

NDLR : Aux dernières nouvelles, au cours d’une réunion du KNK tenue ce jeudi à Bangui, Fidèle Gouandjika s’en est encore ouvertement pris à Centrafrique-Presse qu’il promet de mettre ses milliards en jeu pour réduire au silence. Il a donné rendez-vous à une prochaine réunion où un premier bilan des actions qui seront menées entre temps sera fait. Les oreilles de Gouandjika ont dû beaucoup siffler ce même jeudi lorsque s’exprimant à la tribune de l’assemblée nationale à l’ouverture des états-généraux des finances, Bozizé  déclarait ceci : « Je n'hésiterai pas à prendre toutes les mesures qu'imposent les situations pour mettre hors d'état de nuire les auteurs et complices des détournements des deniers publics, la corruption, bref ceux qui seront reconnus coupables ou complices de malversations financières ». Qui est ainsi visé par ces propos ?  

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 22:46

 

 

 

Boz KNK

 

 

Bangui, Jeudi, 08 Septembre 2011 16:53 (AFP) - Le président centrafricain François Bozizé a annoncé vouloir prendre «toutes les mesures» pour mettre «hors d'état de nuire» les auteurs de malversations financières lors de l'ouverture d'états généraux des finances publiques jeudi à l'Assemblée nationale.

«Je n'hésiterai pas à prendre toutes les mesures qu'imposent les situations pour mettre hors d'état de nuire les auteurs et complices des détournements des deniers publics, la corruption, bref ceux qui seront reconnus coupables ou complices de malversations financières» a déclaré le président centrafricain, lors de l'ouverture des états généraux.

«Malgré les efforts consentis par le gouvernement la situation des finances publiques n'a cessé de se dégrader», a ajouté François Bozizé, soulignant que «les crimes et délits économiques et financiers, notamment la corruption sous toutes ses formes (...) ont privé l'Etat de ses ressources et par conséquent rendent difficile la possibilité pour l'Etat d'honorer ses dettes»

Les états généraux qui se dérouleront sur trois jours devront permettre, selon le président, «d'évaluer la performance de la gestion des finances publiques à tous les niveaux et d'identifier les faiblesses du système de gestion, mieux définir et planifier les réformes requises».
Ils doivent aboutir à des recommandations pour engager des réformes.

La Centrafrique est classée 154e --sur 178 pays-- dans le dernier indice de perception de la corruption (2010) de l'organisation Transparency international.

Les institutions de Bretton Woods, le FMI et la Banque Mondiale estimaient en 2004 que «la corruption est rampante en République centrafricaine, et freine de façon considérable le développement du pays».

© 1994-2011 Agence France-Presse

 

NDLR : Est-ce encore un effet d'annonce comme Bozizé en est coutumier ou une réelle volonté d'effectuer une opération main-propre ? Les oreilles des auteurs de malversations et autres corrompus et détourneurs de deniers publics doivent siffler à la lecture de ce discours. C'est au sein de son propre gouvernement que l'on compte désormais les nouveaux riches de Centrafrique qui sont si fiers de leur immense fortune et n'hésitent même pas à narguer les pauvres Centrafricains. La liste est longue des ministres et anciens ministres coupables d'importants détournements de deniers publics voire de vols et qui demeurent toujours dans le gouvernement et les antichambres du pouvoir comme conseillers soit à la primature ou cabinet présidentiel.

Ils ont pour noms Parfait Mbay, Simlpice Zingas, Thierry Maléyombo, Fidèle Gouandjika, Abdallah Kadre, pour ne citer que ceux-là, bref, les membres du fameux groupe du Darfour dont on parle tant ne sont toujours pas inquiétés. Seules des poursuites judiciaires en bonne et due fore contre ces gens pourraient convaincre les Centrafricains de la volonté d'en finir avec l'impunité, principale caractéristique de ce régime qui sepermet le luxe de compter au sein de son actuel gouvernement un ministre chargé de la moralisation qui est lui même un des plus corrompus. Il détenait par devers lui un véhicule de a SOCATEL dont Thierry Maléyombo alors patron des télécom l'avait cadeauté. S'étant rendu compte que les choses sentent désormais le roussi, il vient de proposer selon nos informations, au ministre Karim Meckassoua d'envoyer chercher le véhicule en question, toute honte bue.    

D'aucuns ont  perçu à tort ou à raison dans le limogeage de la fonction de porte-parole du gouvernement et de sa mise à la disposition de la justice du personnage haut en couleur Fidèle Gouandjika ainsi que de son audition judiciaire et celle de Thierry Maléyombo comme un signe de lâchage par leur patron de ceux-là mêmes qui aimaient se targuer d'une certaine proximité avec lui et de sa protection afin de se soustraire à la justice et jouir des milliards acquis malhonnêtement et sans cause grâce à leur présence au gouvernement. Une chose est sûre, l'évaporation mise à jour par le FMI du trésor national de 49 milliards de F CFA sans justificatifs est une grosse épine dans le pied de Bozizé et Ndoutingaï et visiblement ces états-généraux des fnances apparaissent d'ores et déjà comme une opération visant à leur permettre de se défausser sur les fonctionnaires de ce département.     

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 22:34

 

 

 

 

Binoua 

 

 

DISCOURS DE MONSIEUR LE MINISTRE DE L’ADMINISTRATION

                        DU TERRITOIRE ET DE LA DECENTRALISATION,

       PRESIDENT DU COMITE TRANSITOIRE DES ELECTIONS (C.T.E)

                     LORS DE LA PROCLAMATION DES RESULTATS DES

                        ELECTIONS LEGISLATIVES PARTIELLES DE 2011

                                           

 

Centrafricaines, Centrafricains, Electeurs des 14 circonscriptions ayant repris les élections législatives partielles de 2011 !

Voici venu le moment de donner la totalité des résultats provisoires du scrutin du 4 septembre 2011. Ces résultats sont ceux-là mêmes qui figurent sur les Procès-verbaux. Jamais nous n’avons par nous-mêmes voulu favoriser un candidat au dépend d’un autre. Certes, et en dépit des dispositions qui sont mises en place, il y a eu des tentatives de fraude. Mais nous les avons réprimées aussitôt que nous en avons eu connaissance. C’est ainsi que plus de 50 personnes ont été arrêtées et placées en garde à vue, pour des infractions liées à ce scrutin.

Cependant, il y a des procédés de fraude sur lesquels nous n’avons pas encore d’emprise. C’est le cas lorsque mus par l’appât du gain facile, des Présidents de bureaux de vote, des assesseurs et des représentants de candidats (c’est-à-dire des gens censés venir de différents bords), se coalisent pour frauder. Et je voudrais à cet égard en appeler aux sens de dignité et de responsabilité des Candidats qui sont à tous les moins des Notables et des Leaders communautaires de premier plan, afin qu’ils se départissent de ces comportements susceptibles de les discréditer gravement... 

A ceux qui ont de près ou de loin contribué, non pas au succès (ce serait trop vite dit) mais à l’aboutissement de ce travail, je voudrais dire un grand merci. Merci d’avoir apporté votre pierre à la consolidation de l’indépendance de notre pays. Merci de renforcer la démocratie et l’Etat de Droit en République Centrafricaine.

Pour finir, je lance un appel à l’endroit de la population centrafricaine afin qu’à l’annonce de ces résultats, et comme à son habitude, elle sache garder son calme et sa dignité.  Je la rassure quant à l’espoir de voir des élections totalement libres, transparentes et impartiales, se faire dans notre pays. C’est certainement possible, mais nous devons pour cela, passer par une éducation patiente des électeurs, des candidats et des organisateurs.  Nous devons tous nous habituer à être honnêtes, probes, intègres.

Je vous remercie.

 

                                                 Josué BINOUA

 

 

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Le suppléant de Désiré Kolingba est sous les verrous

Par Kpangbandjé - 08/09/2011 JdB

Lui et trois autres militants sont enfermés à la Brigade criminelle

 

M. Yvon Martial Nanassy, suppléant du candidat Désiré Bilal Kolingba aux élections législatives partielles, est sous les verrous à la brigade criminelle à Bangui. Il s’y trouve avec Mesdemoiselles Annette Akonoud et Toutou Ibanga ainsi que monsieur Guy Mobou. Ils ont été arrêtés à la suite d’une manifestation de contestation des résultats des partielles dans la deuxième circonscription électorale du 5ème arrondissement de Bangui. Quelques heures seulement après le scrutin dans les quatorze circonscriptions électorales de la République centrafricaine, les scènes qui animaient le quotidien des centrafricains pendant la période post -électorale de janvier et mars 2011, ont repris avec une allure inquiétante. Les résultats provisoires de ces législatives diffusées sur les ondes nationales ont suscité des réactions dans certains quartiers généraux des candidats. Dans la deuxième circonscription électorale du 5ème arrondissement de Bangui, les partisans du candidat Désiré Kolingba ont manifesté leurs mécontentements le mardi 6 août 2011 dans la matinée.

Cette manifestation a suscité une intervention des forces de l’ordre, quatre personnes ont été embarquées y compris le suppléant du candidat Kolingba M. Yvon Martial Nanassy. De l’avis de ce dernier rencontré dans les locaux de la brigade criminelle, les résultats des procès-verbaux des dépouillements reçus quelques heures après le scrutin ont prouvé la large victoire du candidat Kolingba dans cette circonscription, ce qui a même fait tressaillir les militants qui ont organisé des fêtes. Malheureusement, lors de la publication de ces résultats provisoires à la radio Centrafrique, c’est la candidate Francine Dérant Lakoue qui se retrouve avec plus de 100 suffrages. Pour lui, dans certains centres notamment l’école Ben-Zvi, l’école Vie et espoir, l’école des sourds muets, toutes les tendances qui se sont dégagées ont démontré que c’est le candidat Kolingba qui était en tête.

D’après M. Nanassy, des partisans de Kolingba qui en ont assez ont décidé de se faire entendre en descendant dans les rues. C’est lors de cette manifestation qu’une unité de la police, avec à sa tête le directeur général de la police centrafricaine, a dispersé les manifestants en mettant la main sur quatre personnes y compris M. Nanassy. Conduits à la compagnie nationale de sécurité (CNS) pour être auditionnés, ils sont finalement été mis aux arrêts à la brigade criminelle. Leur dossier sera transmis au Procureur général mais pour l’instant, d’après le suppléant, aucune charge n’est retenue contre eux. Il ne faut pas perdre de vue que les lois n’excluent pas des manifestations or M. Nanassy a déclaré que lors de leur manifestation il n’y a eu aucune casse. En attendant, Nanassy, Mobou, Akonoud et Ibanga ont déjà passé leur première nuit dans les locaux de la brigade criminelle.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 22:32

 

 

RADIO ND K LUKA

 

Bangui touché par un tremblement de terre de faible magnitude

Radio Ndéké Luka Jeudi, 08 Septembre 2011 13:57

Bangui, la capitale centrafricaine a été secouée par un tremblement de terre ce 7 septembre 2011. La terre qui a tremblé pendant près de 5 secondes n’a fait aucune victime, ni dégât matériel. La scène s’est déroulée aux environs de 15h07mn (14h07mn TU).

Certains quartiers situés au nord et au sud–est de Bangui ont ressenti les secousses de ce tremblement de terre. Une faible vibration, accompagnée par les bruits des tôles des maisons ont été entendus à Guitangola, au Plateau, en Centre ville, à Boy Rabe et dans d’autres quartiers. L'épicentre se trouverait au Congo Démocratique.

La RCA ne dispose d’aucun système de contrôle ni de prévision de ces mouvements sismiques.

 

Bossangoa, la production de l’huile de karité n’existe plus

Radio Ndéké Luka Jeudi, 08 Septembre 2011 13:52

L’huile de karité très produite dans le Nord de la République Centrafricaine connaît une perte de production ces dernières années dans l’Ouham. Les équipements de production tombés en désuétude depuis les évènements politico-militaires survenus dans la région. Les femmes productrices de cette huile lancent un SOS aux personnes de bonne volonté pour leur venir en aide.

Il y a une ONG des producteurs de l’huile de karité appelée Balawa, du nom de la noix en langue nationale « sango ». Le problème de financement pèse énormément sur cette ONG depuis 2002, date du début des douloureux évènements qui ont touché principalement la région.

L’ONG Balawa qui avait une grande installation avait perdu un moulin et un générateur de tension électrique. L’ONG dispose encore d’une réserve de 5 hectares de plantation de karité. « Nous pensons que si des ONG internationales nous aident, nous pouvons vite redémarrer nos activités car, à l’époque, nous produisons jusqu’à 1200 litres l’année », a affirmé Martine Semayati, responsable des machines de l’ONG Balawa.

Il faut noter que la FAO assiste déjà cette ONG en organisant une formation de 4 jours sur les grandes lignes de développement des marchés.

 

RCA : les états généraux des finances après les assises de 2001

Radio Ndéké Luka Jeudi, 08 Septembre 2011 14:08

Le gouvernement centrafricain opte désormais pour l’assainissement de ses finances publiques. Il débute ce jeudi 8 septembre 2011, les travaux des états généraux de ce secteur stratégique pour la relance de l’économie centrafricaine. C’est le Chef de l’Etat François Bozizé lui-même qui a présidé l’ouverture des travaux à l’Assemblée Nationale à Bangui. Ceci en présence des représentants de différents départements ministériels, des secteurs public et privé ainsi que des  différents secteurs des finances.

Pendant 3 jours, les participants vont passer au peigne fin les problèmes liés aux finances de l’Etat et de proposer des solutions y afférentes. Il sera aussi question de diagnostiquer les lacunes persistantes en matière de gestion budgétaire, de dépenses publiques et de préconiser des mesures tendant à rendre la gestion performante.

Selon le Ministre d’Etat aux Finances et au Budget, Sylvain Ndoutingaï, « les finances publiques de la République Centrafricaine sont malades. Les défis doivent être relevés notamment sur le plan de la fraude, de la corruption, d’un manque de calendrier budgétaire fixe et d’un personnel qualifié ».

Pour François Bozizé, « en dépit des efforts d’assainissement menés par le Gouvernement, le pays ne parvient toujours pas encore à maîtriser la gestion de ses finances publiques. La gestion de nos finances est gangrénée des maux de tous ordres. Il nous faut une prise de conscience collective pour pouvoir réussir le pari. Des mesures qui s’imposent pour réprimer les auteurs de crime économique seront prises sans hésitation ».

Le budget de Centrafrique pour l’exercice 2011 est de 209 milliards de francs CFA. Celui de 2010 était de 184,6 milliards.

L’ancien ministre des finances, Albert Besse avait souligné que le pays  « a fait des progressions de plusieurs dizaines de milliards pour le budget 2011 par rapport à celui de l’année 2010. La RCA est un pays post conflit, mais elle est en phase de croissance économique sur plusieurs plans ».

Les Premières Assises Nationales de l'Economie et des Finances (PANEF) de la République Centrafricaine ont eu lieu du 10 au 12 Septembre 2001 à Bangui sous le gouvernement Martin Ziguélé.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Nation
8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 02:16

 

 

 

ambassadeur cook

 

Frederick COOK, ambassadeur US en Centrafrique à cette époque

 

 

 

OBJET: RCA: Un ancien ministre et actuel leader militaire probablement assassiné

Source: http://wikileaks.org/cable/2010/02/10BANGUI34.html

REF: A. A-09 203 BANGUI
B. B-09 273 BANGUI C.
C-10 BANGUI 29. (SBU)
Première publication le ven, 26 août 2011 02:34 UTC
Mis à jour le jeu, le 1 septembre 2011 23:24 UTC
Le temps du câble: lun, 8 février 2010 07:58 UTC

RÉSUMÉ: Charles Massi, quatre fois ancien ministre et chef politique de la Convention Patriotique pour la Justice et la Paix milice (CPJP) (réf. A), est largement présumé avoir été assassiné après que les forces tchadiennes l'aient arrêté et remis aux autorités centrafricaines dans en décembre 2009. Bien que peu de gens en République centrafricaine (RCA) pleurent sa disparition, certains dans le pays s’inquiètent que son assassinat ne puisse annoncer un retour à la violence politique des régimes passés. Par ailleurs, l'exécution sommaire possible d'un personnage politique, même si elle est disgrâce pour une des forces en conflit avec le Gouvernement centrafricain, pourrait être perçue comme un message de Bozizé indiquant que sa patience pour la négociation avec la myriade des groupes armés en RCA est épuisée. Message suivra de près les retombées entre l'opposition qui surveillera tout signe indiquant que cela pourrait devenir un modèle par le régime. Sommaire de fin.

(SBU) La mort de l'ancien ministre et représentant de la CPJP Charles Massi demeure enveloppée de mystère. Pourtant, de plus en plus de sources crédibles rapportent avec des détail saisissants les personnes impliquées dans la fin de l'ancien ministre par les autorités centrafricaines et son présumé assassinat peu après. Selon une source, le président Deby du Tchad aurait remis Massi aux forces de Bozizé lors d'une visite du président centrafricain au Tchad à la fin de l'année. Selon certaines sources, M. Bozizé a assuré Deby qu'il n'avait rien personnellement contre Massi et qu'ils partageaient un lien fort découlant de leur adhésion à la même Loge franc-maçonnique. Très peu de temps après la prise de garde de Massi cependant, le personnel militaire centrafricain l’aurait torturé et tué. La''`` Lettre du Continent a publié un rapport dans ce sens.

(SBU) Un contact très bien informé à l’ouest de Bangui croit que Massi a été exécuté sommairement par la Garde présidentielle (GP) peu après avoir été remis par les Tchadiens, en représailles à l'assassinat d'un éminent militaire officier Gbaya en Novembre par la CPJP en 2009 dans une attaque à Ndélé (Réf B). (Remarque: Bozizé président et un grand nombre de GP sont membres étroitement liés de l'ethnie Gbaya End Note..) (SBU) Le 30 Janvier, M. Bozizé a convoqué la classe politique centrafricaine et le corps diplomatique pour discuter des élections et a abordé l'objet de Massi (Ref C). Après avoir écouté les accusations portées contre lui, M. Bozizé a donné une non-réponse sibylline sur le sort de Massi. Il s'est demandé pourquoi les gens étaient si préoccupés par un homme qui était en rébellion ouverte contre le gouvernement et pourquoi il n'y avait pas un tollé semblable quand la milice Massi a tué des soldats centrafricains. M. Bozizé a déclaré que Massi savait très bien que les problèmes sont réglés avec des kalachnikovs ``''au cours de telles affaires. Un communiqué de presse du 20 Janvier du ministère de la Défense a été plus véhément dans sa négation de la complicité, rabaisser les prétentions de la responsabilité du gouvernement comme une campagne d'intoxication ``''visant à déstabiliser le processus de DDR et le gouvernement en général.

(SBU) L'opposition tente d'utiliser l'affaire Massi pour noircir Bozizé comme un despote oppresseur. Les journaux rapportent et titrent constamment sur les rumeurs et les allégations et son sort est largement discuté dans les cercles politiques à Bangui. Pourtant, comme c'est si souvent le cas en RCA, l'opposition n'a pas été en mesure de mobiliser la colère sur le meurtre de Massi  et la traduire en action. Leur désunion - couplée avec l'ambivalence de la moyenne desCentrafricains qui voit Massi comme un autre politicien qui a joué avec le feu - signifie que s'il y a eu un large débat sur l'homme, aucune action populaire a été prise de demander des comptes au gouvernement. BANGUI 00000034 002 à 002.

(SBU) COMMENTAIRE: les disparitions étaient monnaie courante du temps du Président / empereur Bokassa (1966-1979) et brièvement réapparues après les tentatives de coup d'Etat contre les Présidents Kolingba en 1982 et Patassé en 2001 (Commentaire: Bozizé, qui était chef d'état-major de l'Armée sous Patassé, est impliqué dans le meurtre de commande de plusieurs anti-rebelles dans la préfecture de Kolingba à Kembé en 1999. Commentaire Fin). Bozizé est supposé avoir liquidé un petit groupe sélect de sympathisants Patassé après son coup d'Etat 2003, mais ce n'était ciblées et de courte durée. Depuis ce temps, les enlèvements et les assassinats, sans procédure régulière ont été très rares, et inexistant pour des personnalités politiques.

(SBU) Il n'est pas clair si Massi a été tué sous les ordres directs du président, ou si l'assassinat a été approuvé après le fait. Peu d'implication directe ou indirecte de Bozizé dans le meurtre de Massi, l'opposition, et même quelques chiffres plus proches de la présidente, l'inquiétude le meurtre peut être le début d'une politique d'intimidation. Lors de son allocution du Nouvel An à la nation en sango (non inclus dans la version française), il a averti qu'il allait dépecer ``''tous ceux qui s'opposaient à lui, et a d'ailleurs poursuivi une politique de confrontation avec les groupes armés, tels que la CPJP, qui restent en dehors du processus de DDR. On ignore encore si l'apparente exécution extra-judiciaire de Massi a été une anomalie ou le début d'une tendance malheureuse.

FIN COMMENTAIRE. COOK

NDLR : Cet ambassadeur avait aussi informé naguère sa hiérarchie du Département d'Etat à Washington lorsqu'il était encore en poste à Bangui au sujet d'une tentative de prédation par Bozizé et son gouvernement d'une partie d'un financement accordé par le gouvernement américain pour la réhabilitation des routes en Centrafrique. Son câble avait égéalement été publié par Wikileaks et repris dans les colonnes de C.A.P  

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 01:05

 

 

 

Déby et Khadafi

 

 

AFP 07/09/2011 à 21:55

Des proches de Mouammar Kadhafi sont détenus au Niger, où ils avaient tenté de se réfugier, a affirmé aujourd'hui le département d'Etat américain, exhortant les autres pays de la région à refuser d'accueillir des Libyens recherchés.

Aucune des personnalités proches du colonel Kadhafi qui se sont rendues au Niger en début de semaine ne semble figurer sur la liste des personnes soumises aux sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU, a cependant indiqué la porte-parole du département d'Etat, Victoria Nuland.

Un porte-parole du Conseil national de transition libyen (CNT), l'organe politique aujourd'hui au pouvoir à Tripoli, avait indiqué mardi qu'environ 200 voitures étaient passées au Niger venant de Libye. "Le convoi comprenait quelques hauts responsables et militaires de l'ancien régime de Kadhafi", a indiqué la porte-parole de la diplomatie américaine. "Ils sont maintenant détenus dans la capitale et sont surveillés de près par les autorités nigériennes".

Victoria Nuland a souligné que d'après les informations fournies par le Niger, le groupe comprenait entre 20 et 25 personnes. Elle a ajouté que les informations faisant état de 200 véhicules étaient "exagérées". Les Etats-Unis, en plus de travailler avec le Niger, "sont en contact avec le Mali, la Mauritanie, le Tchad et le Burkina Faso afin de souligner l'importance du respect des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU et de la sécurisation des frontières", a ajouté Victoria Nuland.

Washington "appelle tous ces pays à faire tous les efforts possibles pour contrôler leurs frontières, arrêter tout responsable du régime Kadhafi, saisir (les marchandises) de contrebande et les armes illégales (...), ainsi que les biens qui pourraient appartenir au peuple libyen", a ajouté Victoria Nuland.

 

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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 00:33

 

 

 

Ngouandjika faisant la queue pour voter

 

le ministre milliardaire faisant la queue le 23 janvier dernier pour voter

 

 

Suite à la publication sur CAP des photos de l’immeuble de huit étages en chantier destiné à un usage hôtelier appartenant à Fidèle Gouandjika qui surplombe tout le quartier Boy-Rabe, ce dernier a cru devoir dans un premier via quelqu’un d’autre, adresser au Directeur de Publication de CAP une réponse qu’il espérait voir publiée dès le lendemain dans nos colonnes. N’ayant pas lu cette réponse dès le lendemain, il a adressé à nouveau cette fois-ci directement à Prosper N’douba la lettre ci-dessous qu’il considère comme un droit de réponse qu’il somme le DP de CAP de publier par honnêteté intellectuelle.

Pour un ministre dont le nom est cité dans la presse locale voire régulièrement accusé de corruption, d’enrichissement sans cause et d’extorsion de fortes sommes d’argent aux opérateurs de téléphonie mobile de la place, CAP s’est légitimement interrogé sur l’origine des milliards dont se targue Fidèle Gouandjika. Piqué au vif, celui-ci répond en faisant de la diversion comme à son habitude et se retranche derrière un épais écran de fumée consistant à prétendre que ses avoirs bancaires généreraient mensuellement la somme de 25 millions de CFA tout en omettant délibérément de répondre pas à la question centrale  de savoir avec quel argent construit-il cet hôtel? Cette question est légitime et vaut d’être posée. Pour un membre du gouvernement en exercice dont l’immunité vient d’être levée par le président de la République pour le mettre à la disposition de la justice, on a le droit de se poser quelques questions sans devoir s’exposer à sa fureur. A sa place, on ferait plutôt profil bas mais nous laissons les lecteurs juges de ce droit de réponse.

Rédaction CAP

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Bonjour Prosper,

 

Ayez le courage et l'honnetete intellectuelle de publier, en guise de droit de réponse le message ci- après dénommé Patrimoine.

 

Considérations distinguées.

 

Fidele Gouandjika

Le multimilliardaire de Boyrabe


Envoyé de mon iPhone le 7 sept 2011

 

Bonjour Prosper Ndouba,

 

Merci infiniment pour avoir fait gratuitement ma publicité. Les débuts de construcion de ma résidence (Alice & Francois) dont le titre foncier m'a permis de challenger le President Patasse en 1998-1999 et de mon complexe hôtelier tous les deux situés dans le célèbre quartier rouge de Bangui (comme le superbe hotel x en plein Soweto) datent de 1989 pour la résidence familiale (3 étages) et 1992 pour le complexe hôtelier.

 

Souvenez vous mon cher Prosper Ndouba que mon Hotel (2 étages en construction) a servi successivement en 1996-1997 de base arrière des milices KARAKO de Patasse et 2002-2003 aux BANYAMOUNLENGUES tourjours de Patasse et votre ami et frère le Congolais Bemba.

Ou est ce que j'ai eu l'argent pour payer mes  cautions en 1999 et 2005 pour briguez deux fois la magistrature suprême de l'État ?. A vous de répondre.

Je suis fier d'être riche et immensément riche pour un centrafricain. Je n'ai pas encore depensé mon salaire ridicule de ministre depuis le 19 juin 2005 jusqu'aujourd'hui.

 

L'ensemble des banques dans le monde qui gèrent notre fortune familiale nous versent mensuellement    plus 25 millions de francs CFA ... Facile a vérifier. N'est ce pas?

 

Meilleures salutations.

 

Fidele Gouandjika

PDG Groupe MGF SARL

146 Route de NDres Boyrabe B.P. 1895 Bangui RCA


Envoyé de mon iPhone le 5 sept 2011

 

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 17:54

 

 

 

Baba Laddé

 

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 07 Septembre 2011 13:48

Alors que l’ultimatum lancé à l’endroit du chef rebelle tchadien du Front populaire pour la République (FPR), le Général Abel Kader Baba Ladé s’épuise ce 7 septembre 2011, ses éléments présents dans la région de Pladama Ouaka, à Bambari (Centre) continuent les exactions contre la population civile. Leur principale cible reste et demeure, les éleveurs peuhls de la région, où ils continuent de les dépouiller de leur bétail.

Les éleveurs peuhls de la tribu Djonfoune, basés précisément au village de Kissa, Pondourou, Awaté, Lando et d’autres villages de la commune de Pladama Ouaka, sur l’axe kouango, sont désormais pris pour cible privilégiée.

Selon des témoignages recueillis par Radio Ndeke Luka auprès des victimes des villages occupés, ces éléments armés jusqu’aux dents saisissent de force des mains des éleveurs des bœufs et des sommes colossales.

Ces éleveurs qui refusent de faire toute déclaration à Radio Ndeke Luka faute de représailles, demandent toutefois à la radio de faire écho de leur situation. Ces derniers menacent cependant de quitter définitivement la région, si les autorités centrafricaines ne réagissent pas.

Pendant ce temps, des négociations continuent officieusement pour le retour pacifique de Baba Ladé au Tchad. Baba Ladé qui craint pour sa sécurité à Ndjamena, réclame toujours les casques bleus de l’ONU pour son retour au pays. Il propose aussi que les négociations au sujet son retour se fassent à l’étranger.

 

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 17:48

 

 

 

Areva

 

 

 

Sylvie RANTRUA Marchés Tropicaux et Méditerranéens mercredi 07 septembre 2011 11:16

Areva a annoncé, conformément à la demande du gouvernement français, la création de sa filiale minière en octobre prochain.

Areva Mines devrait voir le jour en octobre 2011, a annoncé un porte-parole du groupe le 6 septembre. Cette démarche est rendue possible après validation du projet par la direction et après consultation des instances représentatives du personnel.

Le groupe nucléaire français Areva, premier producteur mondial d'uranium, s’est engagé, à la demande de l’État, à créer sa filiale regroupant les activités minières du groupe. Le projet a été validé cet été par la direction après consultation des instances représentatives du personnel et conformément au calendrier fixé par l'Agence des participations d'État qui détient un peu moins de 90 % des parts d'Areva.

Le gouvernement avait demandé en février dernier à Areva de filialiser son activité minière afin d'en assurer le développement tout en évoquant la possibilité d'une entrée de partenaires au capital de la filiale. Une possibilité qui soulève la désapprobation des syndicats qui craignent une perte de contrôle.

Les mines représentent environ 12 % de son chiffre d’affaires total et 29 % de son activité amont. Areva occupe la place de n°1 mondial des producteurs d'uranium avec 16 % de parts de marché, grâce à des mines au Niger, au Canada, au Kazakhstan et en Namibie. Des activités d’explorations sont également menées en Mongolie et en Centrafrique.

(Avec AFP)

 

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