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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 01:15

 

 

 

RCA carte-2

 

DEPECHE RJDH-RADIOS COMMUNAUTAIRES

Le Réseau des Journalistes pour les Droits de l'Homme en République Centrafricaine Contact: 70 90 92 78/ 75 20 49 36 – internewsrca@gmail.com

 http://reseaudesjournalistesrca.wordpress.com

Bangui, 18 Février 2012

Bangui : l’Eglise catholique décrie les formes de violation des droits de l’homme en RCA

Lors de la dernière conférence épiscopale à Bangui, les évêques catholiques ont déploré les différentes formes de violation des droits de l’homme en République Centrafricaine, a rapporté radio Notre Dame.

Dans le message adressé au peuple centrafricain restitué par l’Abbé Cyriaque Gbaté-Doumalo, secrétaire général de la conférence épiscopale, les évêques ont dénoncé notamment « les cas de détournement des deniers publics et la corruption », deux principaux maux qui gangrènent selon eux, la société centrafricaine.

« Dans ce pays, certains fonctionnaires s’illustrent par le détournement des fonds, la confiscation des biens de l’Etat, l’usage inapproprié des biens que l’Etat leur donne pour le travail », a relevé le secrétaire général de la conférence épiscopale.

D’après l’Eglise catholique, le constat en RCA est que les fonctionnaires et agents de l’Etat travaillent en toute impunité et foulent au pied l’éthique, la déontologie et la conscience professionnelle qui devraient les guider. Par ailleurs l’on fustige le travail bien fait, la compétence, le courage et le talent deviennent quelquefois ‘’un scandale et une faiblesse’’. Les évêques estiment que « cette mentalité fait perdre au pays sa crédibilité en face du monde » et ne permet pas à la RCA de s’épanouir.

« La corruption et le détournement sont devenus le propre de notre société ; les valeurs telles que l’honnêteté, la vérité, le sens du bien commun, la solidarité considérées autrefois comme sacrées sont inversées », de sorte qu’il n’y a plus de talent d’excellence, a déploré la conférence épiscopale.

« Au contraire, on admire les voleurs qui réussissent, les détourneurs de deniers publics et les malicieux qui constituent, au grand étonnement de tout le monde, les nouveaux bourgeois », a regretté la conférence.

Les évêques ont notamment cité le domaine de la santé où « des cas flagrants de détournement des antirétroviraux destinés aux malades atteints du VIH/SIDA sont enregistrés et vendus sur le marché empêchent ceux-ci de faire leurs traitements ».

« Il est temps d’en prendre conscience et de changer de mentalité », en vue de lutter contre « ce virus du détournement qui tend à infecter toutes les institutions de notre société, ainsi

que de notre Eglise, détruisant la communion, la collaboration dans nos communautés chrétienne », a conclu la conférence épiscopale.

 

Bangui : Les Guides ramassent les sachets en plastique dans la ville

Les Guides et les Jeannettes (mouvements de jeunesse de l’Eglise catholique) ont procédé ce matin au ramassage des sachets en plastique dans à travers la ville de Bangui.

Cette activité se situe dans le cadre de la commémoration de la Journée mondiale du scoutisme, célébrée le 22 février de chaque année, en mémoire du père fondateur de ce mouvement, Badem Powell.

Le thème choisi par la fédération des Guides de Bangui pour la fête de cette année 2012 est «Ensemble nous pouvons sauver notre planète ». Selon les responsables du mouvement, ce thème a été choisi pour permettre d’attirer l’attention des autorités et de la population sur les dégâts que causent les déchets solides mal gérés sur l’environnement.

Le ramassage de ces sachets en plastique s’est effectué sur quatre sites jugés plus populaires, à savoir le Km 5 dans le 3ème arrondissement de Bangui, le centre-ville, la Place des libérateurs dans le 4ème arrondissement de Bangui, le rond-point Pétévo dans le 6ème arrondissement et Pk 12 à la sortie nord de Bangui.

C’est la Mairie de Bangui qui a offert des gants et des protèges-nez et des véhicules à la fédération des Guides pour la réalisation de cette activité.

 

Bouar : La 3ème édition de la foire agricole s’est ouverte ce matin

La 3ème édition de la foire agricole de la Nana-Mambéré initiée par l’ONG Mercy Corps en partenariat avec Caritas Centrafrique, dénommée « avenir paysan, avenir centrafricain », s’est ouverte ce matin à Bouar, a rapporté radio Maïgaro.

180 groupements agricoles venus de toute la préfecture de la Nana-Mambéré participent à cette exposition vente. L’événement regroupe les unions et les fédérations des producteurs agricoles de Ngaoudaye, Ndjim, Baoro, Baboua et les autres villages et communes de la ville de Bouar.

« Cette exposition vente est un processus de développement et de valorisation des produits agricoles de la République centrafricaine en général et de la préfecture de la Nana Mambéré en particulier », a affirmé le président de la fédération des producteurs agricoles de la Nana Mambéré, Albert Adamou à radio Maïgaro.

Sur les stands, on peut voir des produits agricoles comme le manioc, les arachides, l’igname, le sésame, le mil, le maïs, le riz, entre autres. La foire s’achèvera demain dimanche avec la remise des prix aux meilleurs groupements.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 02:20

 

 

 

Ferdinand Samba Le Démocrate

 

 

 

 

LE JOURNALISTE FERDINAND SAMBA A DEJA FAIT 1 MOIS ET DEUX (2) JOURS EN PRISON

 

 

POUR SIGNER EN LIGNE LA PETITION CLIQUEZ SUR LE LIEN CI-DESSOUS :

 

http://www.gopetition.com/petitions/liberez-ferdinand-samba.html

 

 

Suite de la liste des signataires :

 

 

187 Monsieur SIOBOUA Jacques France N/G Feb 17, 2012

186 MS Gesbie Segueira France N/G Feb 17, 2012

185 Mr DEBATO Guy-Bernard France View Feb 17, 2012

184 Mr Kossinou Henri Belgium N/G Feb 17, 2012

183 Max NDOUTINGAÏ Azerbaijan N/G View  Feb 17, 2012

182 Mr MITER Jennie France View Feb 17, 2012

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Centrafrique-Presse.com - dans Droits de l'Homme et Liberté de Presse
18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 01:51

 

 

jean-ping-19-janvier-2012

 

 

 

ADDIS ABEBA, Ethiopie, 15 février 2012/African Press Organization (APO)/ -- Le Président de la Commission de l'Union Africaine (CUA), Dr. Jean PING, a reçu le Mardi 14 Février 2012, au siège de la Commission de l'Union Africaine (UA), à Addis Abéba, Son Excellence l'Ambassadeur Fernand POUKRE KONO, le nouveau Représentant Permanent de la République Centrafricaine auprès de l'UA.

Lors de la cérémonie organisée à cette occasion, l'Ambassadeur POUKRE KONO a remis au Président de la Commission les lettres l'accréditant comme Représentant Permanent de son pays auprès de l'Union Africaine.

L'Ambassadeur POUKRE KONO a transmis les chaleureuses salutations de Son Excellence Monsieur François Bozizé, Président de la République Centrafricaine, au Président Ping et l'a félicité au nom de son gouvernement pour l'excellent travail qu'il est en train d'accomplir en faveur de la paix et de la sécurité en Afrique.

« Je suis heureux d'avoir été accrédité comme Représentant Permanent de mon pays auprès de l'Union Africaine… Depuis sa fondation, l'UA n'a cessé d'œuvrer pour la libération totale du continent, ainsi que pour son unité et son progrès. »

Le diplomate Centrafricain a également réitéré l'engagement de son pays à accompagner l'Union Africaine dans ses efforts continus pour édifier une Afrique intégrée et prospère.

Pour sa part, le Président de la Commission a souhaité la bienvenue au diplomate Centrafricain et lui a demandé de transmettre ses sentiments de très haute considération au Président Bozizé, qu'il considère comme un frère et ami.

L'audience a été l'occasion pour le Président de la Commission de faire un tour d'horizon de la situation qui prévaut dans le continent, en particulier dans la sous-région de l'Afrique Centrale.

Dans ce contexte, il a lancé un appel à la communauté internationale afin de continuer à soutenir les efforts du Gouvernement Centrafricain pour sécuriser ses frontières et promouvoir la paix dans la sous-région.

Etaient présents lors de cette cérémonie, plusieurs hauts responsables de la Commission de l'UA, dont notamment son Secrétaire Général, le Directeur Adjoint du Cabinet du Président, ainsi que le Conseiller Diplomatique du Président et le Conseiller Juridique de la Commission.

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Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 01:16

 

 

J Jacques Demafouth

 

ParRFI vendredi 17 février 2012

Jean-Jacques Demafouth a été inculpé par le doyen des juges d'instruction et déféré mercredi à la prison de Ngaragba. C'est ce que l'on a appris auprès de ses avocats hier. Le président de l’APRD et vice-président du comité de pilotage du DDR a été arrêté le 6 janvier dernier. Il était détenu, depuis, dans les locaux de la SRI, la section recherche et investigation de la gendarmerie. Jean-Jacques Démafouth est mis en examen pour, notamment, atteinte à la sûreté extérieure et intérieure de l'Etat et association de malfaiteurs.

Le ministre de la Justice, Firmin Féindiro, avait prévenu : le dossier est loin d'être vide, l'affaire est sérieuse, elle suit son cours. Selon les autorités, Jean jacques Demafouth est soupçonné d'avoir voulu prendre la tête d'une coalition rebelle pour renverser le président Bozizé. Il aurait organisé des réunions séditieuses avec des représentants des autres groupes d'ex rebelles. Et notamment l'UFDR, le groupe qui occupe le quart nord-est du pays.

Trois membres de l'UFDR ont d'ailleurs été arrêtés en même temps que l'ancien ministre de la Défense : le colonel Abelkader Khalil, vice-président du mouvement, Herbert Djono Ahaba, ancien ministre et député de Birao, ainsi que Mahamath Abrass, ancien député de Birao. Tous trois sont gardés depuis plus d'un mois à la prison militaire de Bossembélé, à 150 km de Bangui, une prison que les Centrafricains surnomment Guantanamo. Selon leur avocat, Maître Mathias Morouba, ils devraient être présentés au juge aujourd'hui. Il assure qu'il n'a pas encore pu les rencontrer.

Mathias Morouba, qui est aussi l'avocat de Jean-jacques Demafouth, dénonce les violations des droits de la défense. Pour lui, « les accusations sont farfelues  » et le risque d'un procès politique existe mais il espère que la justice organisera « un procès équitable dans un délai raisonnable ».

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 01:14

 

 

 

logo Onu

United Nations Nations Unies

Bureau de la Coordination des affaires humanitaires

Bangui / Genève / New York, 17 février 2012: La République centrafricaine (RCA) est l’une des crises humanitaires la plus négligée du continent africain. Aujourd'hui, le Gouvernement et les partenaires humanitaires ont lancé le Processus d’Appel Consolidé (CAP) pour la RCA. Au total, 105 projets répartis dans le CAP pour une durée de 12 mois, visent à sauver des vies et réduire la vulnérabilité des personnes touchées par le conflit. L'appel requiert instamment134.000.000 de dollars américains, dont 20 millions de dollars américains qui seront alloués aux projets jugés hautement prioritaires.

Sans un financement adéquat, accéder aux besoins des populations constitue un défi. «Au cours des deux dernières années, les Appels Consolidés pour la RCA ont reçu moins de 50% de financement. Ce faible taux est une grande préoccupation pour les acteurs humanitaires, en particulier en raison des besoins persistants. Je demande donc instamment à la communauté internationale, d’accroître son soutien à la RCA, en finançant les projets inclus dans le CAP 2012», a déclaré le Dr. Zakaria Maïga, Coordonateur Humanitaire des Nations Unies, ad interim en RCA. Ce financement permettra de délivrer une assistance multisectorielle à près de 19.867 réfugiés, 94.386 déplacés internes (dont 21.500 personnes nouvellement déplacées en 2012), 71.601 retournés ainsi que les communautés hôtes.

Malgré des années d'aide humanitaire, la RCA demeure fragile, avec une violence récurrente qui menace la résilience d'une population déjà faible. Après des discussions approfondies et d'analyse de la situation complexe du pays, les acteurs humanitaires se sont accordés sur deux objectifs stratégiques pour guider leurs réponses: 1) S'assurer que les personnes touchées par les conflits et autres crises humanitaires accèdent aux services de base et promouvoir le respect de leurs droits humains fondamentaux ; 2) Renforcer la capacité des personnes touchées par la crise et encourager leur autonomisation.

Selon Jean-Sébastien Munié, Chef de bureau, du Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA) en RCA, «La plupart des acteurs humanitaires décrivent la crise comme étant une urgence oubliée et aggravée par l'insuffisance de financement. En raison d'un niveau d’extrême vulnérabilité, la plupart des incidents conduisent à une crise humanitaire, nécessitant une aide d'urgence. Un appui encore plus substantiel de la part des donateurs est donc essentiel ».

Les projets présentés par les Nations Unies et les organisations non gouvernementales dans le CAP, ciblent 1.9 million de bénéficiaires (plus de 45% de la population estimée). La communauté internationale est donc invitée à contribuer généreusement et rapidement, afin d’atténuer les souffrances et de réduire la vulnérabilité d'un pays affecté par les conflits armés sporadiques.

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Centrafrique-Presse.com - dans Humanitaire
18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 01:12

 

 

 

Saragba-Franck.JPG

 

 

 

Après moi, c’est encore moi ou alors ce sera mon fils, sinon le chaos.

Tel est en filigrane l’état d’esprit mesquin et condamnable qui anime ces « indispensables » despérados, présidents de la république d’un nouveau genre qui veulent nous gouverner ad vitam æternam malgré tout. Ils ont décidé que nous ne serions plus dans une République démocratique  et laïque mais dans une sorte d’Etat « abâtardi » aux normes inclassables, à mi-chemin entre un Etat religieux pour certains, une monarchie héréditaire qu’ils voudraient constitutionnelle et un gros village dans lequel ils géreraient les services publics  à l’ancienne, en bon père de clan ou plutôt de famille. Cette forme d’Etat indéfinissable, inventée par les « indispensables « présidents  desperados africains s’est déjà installée ou en instance de l’être par imitation dans les pays d’Afrique situés au sud du Sahara, notamment et majoritairement dans les anciennes colonies Française. Pourquoi seulement sur ces terres-ci et pas ailleurs ?  L’actualité de ces derniers jours nous en donne la parfaite et  palpitante illustration. Le Sénégal dont on pensait qu’il était aguerri du jeu de l’alternance démocratique  nous rejoue la même partition inaudible et inacceptable de « j’y suis, j’y reste ou alors ce sera mon fils sinon le chaos».

La déception est à la hauteur des attentes suscitées pour celui que le peuple africain tout entier s’attendait à le classer après son mandat dans le cercle très fermé des « grands dirigeants du continent ». Au lieu de cela, son entêtement à vouloir retoucher la constitution pour se représenter a écorné à jamais son image. Elle est désormais associée pour des milliers d’africain à une liste non exhaustive de pays africain dont les présidents fantoches essaient par tous les moyens de fouler aux pieds les préceptes de la démocratie. Toute la sagesse et les acquis de la démocratie Sénégalaise en matière d’alternance politique, initiés par Léopold Sédar Senghor puis  Abdou Diouf  sont mis au rebus. Hélas ! L’alternance démocratique vient de marquer  le pas au Sénégal et une fois de plus dans une Afrique qui n’en avait pas besoins. Ce, au moment où le Nord de notre continent par le printemps Arabe vient  de donner l’exemple à tous les peuples opprimés en quête de liberté et de démocratie.

Par ailleurs, on assiste à l’émergence du Mouvement des indignés qui est parti de l’Espagne pour finalement  se répandre dans toute l’Europe et en Amérique. Un Mouvement dont l’objectif est de lutter contre la précarité, conséquence de la crise économique et de la crise financière de ces dernières années. Au plus fort de ces manifestations, le Mouvement a pu lancer des appels dans 719 villes de 71 pays à travers le monde. C’est dire combien nous assistons au réveil des peuples qui n’acceptent plus d’êtres opprimés ou de subir seuls les conséquences désastreuses des différentes crises  dont ils sont en rien responsables.

C’est pourquoi, la jeunesse africaine doit se lever comme un seul homme au-delà de toute considération partisane et opérer une rupture radicale avec le système et ses « indispensables » desperados aux pratiques désuets. Eux, ce sont bien sûr ces Présidents de la République qui ont lamentablement échoués et qui veulent demeurés au pouvoir au-delà du délai légal du mandat fixé par la constitution,  Ces chefs de parti politique qui ne se remettent jamais en question malgré des échecs à répétition et qui ne jure que par et pour eux-mêmes. A tous ceux-là, qu’ils soient devenus grabataires et très âgés, en fin de vie ou bien en fin de mandat, cela n’a aucune importance. Ils ont décidé que les règles définies par les constituants ne les concernaient en aucune manière et qu’elles étaient éternellement interchangeables voir extensibles à volonté. A force de bafouer régulièrement, impunément la constitution, ils se sont placés ipso facto en marge de la loi par conséquent de toute légalité au risque de semer le trouble et le désordre. Pour la conservation de leur  pouvoir décrié de toute part, ils sont prêts à s’engager sans arrêts, désespérément  dans des réformes improvisées et impopulaires, toujours prompts à utiliser l’armée républicaine pour mâter de simples revendications citoyennes. En collaborant ou en pactisant avec des forces étrangères, ils mettent à mal la souveraineté nationale. Ainsi donc, l’Etat est menacé dans son existence même du fait que l’idée de continuité qui sous tend sa raison d’être s’estompe brutalement laissant percevoir des fissures dans le socle d’une Nation déjà fragile et presque inexistante.

La jeunesse africaine doit unanimement arrêter cette hémorragie en leur signifiant un « Non » catégorique, ce, au nom de la modernité, au nom de l’Afrique qui avance, au nom des 80 % de la population africaine qui est âgé de moins de quarante ans. La démocratie naissante a besoin de se revigorer avec du neuf. Elle a besoin de se régénérer par une nouvelle classe politique et de nouvelles institutions appropriées.

 

Franck SARAGBA

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 01:09

 

 

RCA carte-2

 

DEPECHE RJDH-RADIOS COMMUNAUTAIRES

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Bangui, 17 Février 2012

Bangui : 134 millions de dollars US à mobiliser pour les actions humanitaires 2012 en RCA

134 millions de dollars américains est le montant qu’il faut à la République Centrafricaine pour faire face aux besoins humanitaires pour 2012, selon le processus d’appel consolidé (CAP) 2012 lancé ce matin à Bangui par le Premier ministre Faustin Archange Touadera.

Ce fonds devrait permettre de réaliser environ 105 projets en faveur de 2 millions de personnes vulnérables en République centrafricaine, soit 50% de la population nationale, y compris 172 000 personnes victimes de déplacement et 20 000 réfugiés vivant sur le sol centrafricain.

Le Représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Centrafrique et coordonnateur humanitaire par intérim, Zakaria Maïga, s’est dit inquiet du fait qu’en 2011 le CAP n’a été financé qu’à 48%, soit à peu près la même proportion que celui de 2010, alors qu’en 2009 le niveau de financement était de 73% et 90% en 2008.

Pour lui, la stagnation en-dessous de 50%, ces deux dernières années, constitue une source de préoccupation importante pour la communauté humanitaire en RCA. Il a exhorté les donateurs et les pays amis de la RCA à augmenter leur soutien pour la cause humanitaire en Centrafrique.

« Le processus d’appel consolidé (CAP) 2012, ( … ) est un processus inclusif qui permet à tous les acteurs (gouvernement, donateurs et organisations humanitaires) d’évaluer les besoins humanitaire pour 2012 et de définir des stratégies communes pour une assistance coordonnée et efficace aux besoins des populations centrafricaines », a souligné Zakaria Maïga.

Pour le premier ministre Faustin Archange Touadera, la mobilisation des ressources par les donateurs permettra de sauver des vies à travers l’amélioration et l’accès aux services sociaux de base et de renforcer les capacités des personnes touchées par la crise humanitaire dans le pays.

Il a fait remarquer que la situation humanitaire de la République Centrafricaine présente des enjeux et des défis très différents selon les régions. Il a enfin souhaité que les partenaires compatissent avec la RCA et financent ce CAP 2012 qui permettra d’intervenir dans les zones affectées par les conflits, notamment le Nord, le Nord-est, l’Est et Sud-est, et le Nord-ouest

d’une part et le Sud-Ouest et le Sud qui souffrent de malnutrition, d’inondations et de maladies saisonnières, d’autre part.

 

Nola : Un homme soupçonné de brutaliser les femmes arrêté

Un jeune homme âgé de 33 ans soupçonné de brutaliser les femmes sur le chemin des champs, a été arrêté ce vendredi par la police municipale de Nola, a rapporté radio Kuli Nduga.

Selon la police municipale, il s’agit d’un célibataire père de 3 enfants, « fumeur de chanvre indien présentant un comportement bizarre » mais qui pratique aussi l’agriculture, la chasse. Les renseignements révèlent que cet individu vit souvent dans la brousse et serait à l’origine des actes de violence et de viol sur des femmes qu’il croise.

« Cet homme est arrêté non pas comme coupable des exactions commises sur les femmes, c’est un présumé coupable, c’est après des enquêtes approfondies que la justice va se prononcer sur son sort », a expliqué le chef de poste de la police municipale de Nola. Par ailleurs il a demandé à toute personne victime d’agression de la part du suspect de venir témoigner.

Depuis quelques semaines, les femmes de certains quartiers de Nola et des villages environnants se plaignaient de la présence d’un bandit qui les pourchassait sur le chemin du champ. Cette situation avait créé un sentiment de peur chez les femmes qui ne pouvaient plus se déplacer toutes seules.

En début de la semaine, la police municipale et quelques jeunes de la ville constitués en groupe d’auto-défense avaient mis en place une équipe de patrouille mixte visant à rechercher ce bandit de grand-chemin.

Il faut signaler qu’à cause des actes de banditisme de ce genre, le Préfet de Sangha Mbaéré Moralesse Ngaya, s’est entretenu ce vendredi avec les autorités administratives et locales de Nola Bayanga, Salo et Bilolo sur des précautions à prendre pour assurer la sécurité de la population, surtout des femmes.

 

Bouar : Ouverture demain samedi de la Foire agricole 2012

La 3ème édition de la foire agricole baptisée « avenir paysan, avenir centrafricain » se déroulera du samedi 18 au dimanche 19 février 2012 à Bouar, Chef-lieu de la préfecture de la Nana Mambéré, a annoncé ce matin radio Maïgaro.

Organisée par l’ONG Mercy Corps en collaboration avec les producteurs agricoles, cette foire vise à assurer à la population de cette partie du pays la sécurité alimentaire d’une part, et promouvoir les activités agropastorales, facteur de développement économique et social de la République Centrafricaine d’autre part.

« Cette foire est la plus grande en matière de développement agricole et de sécurité alimentaire. C’est le moment pour les cultivateurs, la fédération des producteurs agricoles de présenter les fruits des travaux réalisés au cours de l’année 2011- 2012 », a expliqué le gestionnaire du programme sécurité alimentaire de l’ONG Mercy Corps, Alexandre Adépo.

Manioc, igname, arachides, miel, haricot et mil sont les produits que les 150 groupements des agriculteurs vont exposer dans cette foire, a annoncé le président de la fédération des agriculteurs de la Préfecture de la Nana Mambéré, Albert Adamou.

Rappelons que la 2ème foire agricole organisée en 2011 avait regroupé 92 organisations de producteurs agricoles et le chiffre d’affaires qu’ils avaient présenté était de 15 millions de F CFA, a indiqué radio Maïgaro.

 

 

Bambari : Démarrage de la journée de l’enseignement 2012

 

Les festivités marquant la Journée de l’enseignement de l’année scolaire 2011-2012 ont démarré ce matin à Bambari en présence du préfet intérimaire de la Ouaka, Marc Wéfio et de Philippe Gbaguéné, inspecteur d’académie du Centre–est, a annoncé radio Linga de Bambari.

La journée de ce vendredi a été consacrée à des manifestations culturelles des différents établissements scolaires primaires et secondaires de Bambari, notamment des récitals, des poèmes, des sketches, des chants, la danse traditionnelle et moderne.

La journée du samedi 18 qui marque la fin de cet événement est réservée aux activités sportives. Un match de football opposera l’équipe du Lycée mixte de Bambari à celle du Collège d’enseignement général (CEG).

Il faut rappeler que la Journée de l’enseignement a été instaurée par le gouvernement pour permettre aux élèves de mettre en valeur la diversité culturelle de la République centrafricaine. Le but est aussi de permettre aux jeunes élèves de se familiariser avec les traditions, les us et coutumes du pays afin de préserver les richesses culturelles de la RCA.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 01:07

 

 

logo cemac


(Cameroun-Info.Net 17/02/2012)

 Le Président centrafricain prépare deux challengers pour battre le Camerounais. L'élection aura lieu en mai prochain en marge du sommet des Chefs d'Etats a Brazzaville...

Le Camerounais Antoine Ntsimi veut rempiler à ce poste en mai prochain, mais c'est sans compter avec la Centrafnque qui présente déjà deux candidats. En effet, lors du sommet des chefs d'Etat de la Cemac de janvier 2010, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, le président guinéen, avait obtenu au forceps que le principe de rotation

A Bangui, aucune rumeur n'est fortuite. Même pas celle qui donnait, il y a quelques mois, François Bozizé, le président centrafricain, pour mort. Et moins encore celle qui annonçait, en octobre 2011, le Camerounais Antoine Ntsimi, président de la commission de la Communauté économique monétaire de l'Afrique centrale (Cemac), en poste à Bangui, éjecté de son poste pour «gestion opaque». Si Bozizé est toujours en vie et à la tête de son pays, le sort d'Antoine Ntsimi est par contre plus incertain.

Tout va se jouer pour lui en mai prochain, à une date à déterminer lors du prochain sommet des chefs d'Etat de la Cemac à Brazzaville (Congo). C'est à l'occasion de ce sommet, initialement prévu pour se tenir entre janvier et février dernier et renvoyé pour cause de Coupe d'Afrique des nations (Can 2012),que le mandat d'Antoine Ntsimi sera remis en jeu. Mais déjà, Bangui ne cache plus sa volonté de voir un Centrafricain prendre la place de l'ancien ministre camerounais des Finances.

Selon le magazine panafricain Jeune Afrique, deux noms circulent déjà. D'abord celui de l'ancien Premier ministre de François Bozizé, Elie Doté. Et ensuite Enoch Dérant-Lekoué, l'ex-directeur national pour la Centrafrique de la Banque des Etats de l'Afrique centrale (Beac). Pour Bangui, un de ces deux hauts commis devra succéder à Antoine Ntsimi au nom du compromis de Bangui. En effet, lors du sommet des chefs d'Etat de la Cemac de janvier 2010, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, le président guinéen, avait obtenu au forceps que le principe de rotation, en suivant l'ordre alphabétique, prévale dans tous les postes de direction des institutions de la Cemac.

Compromis

C'est cette révolution qui fait perdre le poste de gouverneur de la Beac au Gabon au profit de la Guinée. Sans suivre l'ordre alphabétique, Obiang Nguema impose son compatriote Lucas Abaga Ntchama. La Centrafrique perd aussi la présidence de cette institution qui lui revenait à la suite d'un accord tacite. C'est aussi pourquoi elle est décidée à faire respecter ce principe de la rotation à la tête de la commission de la Cemac. Un poste qui revenait au Cameroun à la faveur d'une règle non écrite. Sauf qu'Antoine Ntsimi espère, selon Jeune Afrique, être reconduit dans ses fonctions.

Pour garder son poste à Bangui, quelle va être la manœuvre du Camerounais? Difficile à dire. A Yaoundé, c'est un silence de plomb. Pour sa part, Jean-Paul Ayina, diplomate, esquive le problème. «Se demander qui va remplacer qui à la Cemac c'est un faux problème, confie le diplomate camerounais. Nous sommes à l'heure de l'intégration et plus encore, c'est un faux problème parce que la Cemac est appelée à disparaître au profit de la Commission économique de l'Afrique centrale (Ceac), qui est un plus grand marché économique. La Ceac c'est 100 millions d'habitants alors que la Cemac représente seulement 40 millions d'habitants.»

Pourtant, à Bangui, ni les perspectives du diplomate Jean-Paul Ayina, ni le principe de rotation ne semblent avoir freiné les ambitions d'Antoine Ntsimi. Un analyste politique évoque, comme seul argument possible à un nouveau mandat de l'ancien ministre camerounais des Finances, l'interprétation floue qui peut être faite des textes. Le compromis de Bangui est intervenu en plein milieu du premier mandat de cinq ans d'Antoine Ntsimi à la tête de la Cemac, il pourrait bien se dire qu'il a droit à un nouveau mandat à partir de cette année. Antoine Ntsimi est en fait arrivé à Bangui en 2007, trois ans avant le compromis. A Bangui, on répond que les compteurs ont été mis à zéro en 2010. C'est sans doute un duel au sommet qui s'annonce à Brazzaville.


Michel Ange NGA

© Copyright Cameroun-Info.Net

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Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 01:04

 

 

 

FACA

 

Radio Ndéké Luka Vendredi, 17 Février 2012 14:57

Le retrait des Forces Armées Centrafricaines (FACA) des localités, théâtres des violents affrontements contre les rebelles du Front Populaire pour le Redressement (FPR) de Baba Ladé, fait fuir les populations vers la ville de Kaga Bandoro (nord). Il s’agit des habitants des villages Ouanga (70 kilomètres), Kotamalé (40 kilomètres) et Grévaye (30 kilomètres).

Selon le correspondant de Radio Ndeke Luka qui a confirmé l’information ce 17 février 2012, « les personnes déplacées sont essentiellement des femmes et des enfants. Elles craignent d’éventuelles représailles de la part des rebelles du Général tchadien Baba Ladé qui se seraient éparpillés dans ces régions ».

« Ce voyage obligé s’est révélé très pénible pour les villageois : Enfants perchés sur les provisions, femmes enceintes essoufflées, arrêts à chaque ombre voire insuffisance de moyens logistiques pour faciliter le déplacement des familles nombreuses », a raconté le correspondant.

A titre de rappel, le 23 janvier dernier, les Forces de l’Armée tchadienne et centrafricaine avaient lancé des attaques contre le FPR dans les localités de Ouadago et Grévaye (nord).

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 01:01

 

 

 

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Radio Ndéké Luka Vendredi, 17 Février 2012 14:51

 

Après plusieurs temps de trêve syndicale accordée au pouvoir de Bangui, les partenaires sociaux du gouvernement centrafricain sortent enfin de leur léthargie. « Les syndicats et les défis de la crise en Centrafrique », c’est le thème retenu ce 17 février 2012, pour un échange de 2 jours, par une cinquantaine de membres des Centrales Syndicales de Centrafrique.

Il s’agit d’un congrès national Extraordinaire dont les travaux sont ouverts dans la salle de conférence de la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale à Bangui.

Il et question de créer une plateforme de concertation entre les syndicalistes et assurer la cohésion dans les prises des décisions nécessaires liées à la défense des droits des travailleurs. Aussi, mettre en place une nouvelle forme de syndicalisme qui répond aux problèmes que rencontrent les travailleurs Centrafricains.

Selon François Emmanuel Kouzouaki Yondo, président du comité d’organisation dudit congrès interrogé par Radio Ndeke Luka, « ce retour en force sur la scène syndicale est de se focaliser sur les causes les plus profondes des crises sociales que le pays connait ces derniers temps ».

Le président de ce congrès reconnait tout de même que « les syndicalistes sont très divisés. Car, dans la division, la défense des travailleurs serait une action vaine. Cette opportunité permettra de les interpeller pour une cohésion vers une lutte syndicale engagée ».

Ce congrès des syndicalistes centrafricains intervient au moment où des crises sociales refont surface, après que ces partenaires sociaux aient observé une trêve il y a belle lurette. On se souvient encore des manifestations contre l’ajustement des prix des carburants à la pompe en fin 2011, la grève des étudiants de l’Université de Bangui. Ajouter à celles-ci le mécontentement des intégrables voire la menace de retour au pays par la voie routière des fonctionnaires en stage à Ouagadougou.

Il faut dire que la division du syndicat centrafricain s’était matérialisée par l’entrée de certains de leurs principaux leaders au gouvernement. A titre d’exemple, l’actuel ministre de la Fonction publique Noël Ramadan, ancien secrétaire général adjoint de l’Union Syndicale des Travailleurs de Centrafrique (USTC). Il a été l’un des leaders du premier rang dans la lutte syndicale en Centrafrique.

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