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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 02:01

 

 

 

fric en CFA

 

Quotidien Mutations Lundi, 20 Février 2012 12:26

Les résultats de l’émission de bons du Trésor effectuée hier seront dévoilés ce jour.

Au cours de cette séance d’émission de bons du trésor à 13 semaines, les investisseurs n’ont pas cru devoir faire confiance (le taux d’intérêt le plus élevé proposé était de 13,5%) au pays de François Bozizé, considéré comme étant le plus pauvre de la zone Cemac, et généralement en proie à l’instabilité politique. Résultat des courses,  l’Etat centrafricain qui recherchait 4 milliards de Fcfa sur le marché des titres publics de la Banque centrale, n’a pu récolter que 2 milliards de Fcfa, l’ensemble des souscriptions ayant à même à peine atteint ce montant-là (2,020 milliards de Fcfa).

L’Etat du Cameroun, avec ses bons du trésor d’une durée de maturité de 26 semaines, part, lui, avec des préjugés favorables. D’abord, parce qu’il est mieux loti au plan économique que la Rca qui est le second pays de la Cemac à se jeter à l’eau sur le marché des titres publics de la Cemac ; ensuite, parce que l’année dernière l’Etat du Cameroun a fait carton plein en réussissant à lever 50 milliards de Fcfa sur les 50 recherchés, en seulement quatre opérations sur le marché de la Beac.

Par ailleurs, sur les quatre opérations sus mentionnées, l’Etat du Cameroun a toujours enregistré un montant global des souscriptions qui doublait le montant recherché. Ce qui lui a permis de sélectionner les meilleures offres. En plus, malgré cette cote des bons du trésor camerounais sur le marché des titres publics de  la Beac telle que observée l’année dernière, le gouvernement a élargi sa marge de man?uvre cette année pour sa première opération de levée de fonds, en agréant des spécialistes en valeur du trésor (Svt) hors du pays, pour capter les souscriptions venant notamment au Gabon et en Centrafrique. Une manière d’assurer ses arrières au cours de l’exercice budgétaire 2012 au cours de laquelle l’Etat va lever 70 milliards de Fcfa, soit 20 milliards de plus que l’année dernière.


Brice R. Mbodiam

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Centrafrique-Presse.com - dans Economie
21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 01:59

 

 

 

Baba-Ladde1

 

Radio Ndéké Lundi, 20 Février 2012 14:03

 

La population de la ville de Kaga Bandoro (nord) décide d’en finir définitivement avec les rebelles du Front Populaire pour le Rassemblement (FPR) du Général tchadien Baba Ladé. Elle vient de nouer une  alliance avec les Forces Armées Centrafricaines (FACA) basées dans leur localité.

L’objectif de ce pacte est de livrer, de manière spontanée toutes les  informations sur les activités de cette rébellion éclaboussée sous les feux des Armées centrafricaines et tchadiennes en janvier dernier.

Selon le correspondant de Radio Ndeke Luka qui a confirmé l’information ce 20 février 2012, « la collaboration est au beau fixe entre l’armée et ces populations de Kaga Bandoro ».

Pour preuve, a indiqué le correspondant, « un agriculteur a aperçu il y a 3 jours, quelques rebelles de Baba Ladé en cavale avec des armes automatiques apparemment sans munitions à 5 kilomètres de la ville. Le paysan a de ce fait alerté le détachement des FACA. Une équipe composée d’une quinzaine de jeunes maitrisant mieux la zone et appuyée par une section des forces régulières s’était lancée à la trousse de ces malfrats ».

A en croire ce cultivateur, a rapporté le correspondant, « ces rebelles en perte de vitesse sont à la recherche des couloirs de transhumance des éleveurs de la région pour d’éventuels rackets voire rançons ». Ils se dirigeraient vers Dékoua ou Bouca (nord-ouest).

Toutefois, « une accalmie précaire règne dans la ville de Kaga Bandoro et ses environs », a-t-il conclut.

Il faut tout de même précisé que le week-end dernier, la ville de Kaga Bandoro a été envahie par des habitants issus des localités situées à plus de 70 kilomètres. Les FACA s’étant retirées de cette zone, les habitants ont jugé mieux de quitter leurs villages par peur des représailles des éléments de Baba Ladé en cavale.

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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 01:54

 

 

 

Boz-dans-son-bureau-5-copie-1.JPG

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 20 Février 2012 14:06

Difficile de mesurer à ce jour l’impact de la dissolution en janvier dernier, des Conseils d’Administration par un décret présidentiel des entreprises d’Etat. Ce que l’on sait, c’est que  la grogne fuse de toute part, surtout au sein des employés de ces sociétés.

Pendant que les agents contractuels et les internes de l’hôpital Communautaire de Bangui, ont perçu ce samedi 19 février 2012, leurs salaires et indemnités du mois de Janvier 2012, ceux de l’Hôpital Amitié et du Centre Hospitalier Universitaire de Bangui, broient toujours le noir.

Un soulagement certes, pour une partie du personnel soignant de l’hôpital Communautaire, mais un véritable calvaire qui se poursuit pour leurs collègues de l’Amitié et de l’hôpital général de Bangui. Ces derniers ont du mal à percevoir leurs les ristournes, a indiqué ce 20 février un reporter de Radio Ndeke Luka.

D’après docteur Romain Nguitinzia, Directeur de l’Hôpital Communautaire, il s’agit d’ « un problème difficile. Les urgences au niveau des hôpitaux ne peuvent pas attendre un programme d’emploi. L’hôpital Communautaire éprouve désormais des difficultés pour faire face à ses charges régaliennes. Notre souhait c’est que le traitement des dossiers financiers soit fluide pour nous occuper rapidement de nos patients ».

L’autre constat évoqué par le reporter est celui d’un chauffeur relevant d’une des agences frappée par ce décret. « Ce fonctionnaire est désormais un « Sans Domicile Fixe ». Car, il a été vidé très tôt ce lundi par son bailleur pour faute de paiement de loyer ».

Son cas s’ajoute à celui des retraités du Caisse Nationale de la Sécurité Sociale (CNSS). Ils ont barricadé le week-end dernier l’avenue Barthélemy Boganda, exigeant le payement de leurs arriérés de pension suspendu par ledit décret.

Il est à noter que les fonctionnaires et agents de l’Etat qui travaillent dans ces structures dont les Conseils d’Administration ont été dissout n’ont pas encore perçu leur salaire du mois de janvier 2012.

Par cette décision politique, le président centrafricain François Bozizé entend assainir les finances publiques en passant par ces entreprises. Au total 9 sociétés d’Etat, 8 offices publics, 8 agences et 4 fonds ont été concernés.

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 07:47

 

 

 

 

Ferdinand Samba Le Démocrate

 

 

 

 

Continuez à signer la pétition en cliquant sur le lien suivant :

http://www.gopetition.com/petitions/liberez-ferdinand-samba.html

 

 

Suite de la liste des derniers signataires de la pétition

 

203 Mr KONDI MBONDO OZI OKITO Brazil N/G Feb 19, 2012

202 Mr Ernest LAKOUETENE-YALET Gabon N/G Feb 19, 2012

201 Mr KONAMNA Jean Pierre Central African Republic View Feb 19, 2012

200 Mr Findiro Firmin Africa N/G Feb 19, 2012

199 Mr Eudes-Adelphe Damanzi Central African Republic View Feb 19, 2012

198 Mr NDISSINA LOUIS UMBERTO Canada View Feb 19, 2012

197 Mrs NINGATA DJITA GANG BE France View Feb 19, 2012

196 MR DAYNE KODDIO JHONSON Hong Kong N/G Feb 19, 2012

195 Dr Bozize doit Partir Bozize Doit Partir Central African Republic N/G Feb 18, 2012

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Centrafrique-Presse.com - dans Droits de l'Homme et Liberté de Presse
20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 07:41
 
 
 Bozizé KNK ridicule
Une compatriote, Mme  Aline PIROUA, est décédée le 13 février 2012 à Toulouse et a été inhumée le 17 février 2012 au cimentière Lalande de cette ville. Beaucoup de questions se posent autour de l’illustre disparue qui fut une grande militante du KNK de Toulouse dont elle était même la Présidente de l’organisation des Femmes du Sud-Ouest de la France.
 
Le KNK France et BOZIZE n’ont rien fait pour cette brave militante de première heure. Aline PIROUA était pourtant une des premières à  soutenir  BOZIZE  car Toulouse fut la première ville au monde à faire appel à la candidature de BOZIZE en  2003.  Aline a passé 43 ans à Toulouse. Elle était connue et respectée par tous d'où la facilité avec laquelle elle avait rassemblé la communauté pour la cause, ensuite elle a fait le tour de la France  à ses frais pour implanter le KNK.
 
Mais depuis les dernières élections, cette dame n'a même pas reçu ne serait-ce qu’une lettre de remerciement. Titulaire d'une maîtrise en relation internationale, elle avait manifesté son désir de retourner au pays mais n'étant pas gbaya ou marié un gbaya Bossangoa, son retour  n’a pas intéressé la galaxie bozizéenne. Pourtant des personnes comme Sylvie MAZOUNGOU ainsi que Francis KOPAYE, qui ont moins fait qu’elle, sont devenues ministre et DG  simplement parce que pour ce dernier s’est entiché de la nièce de BOZIZE
 
Il parait que le  jour de la disparition c'est à dire le 13/02/2012 à 7 H00 du matin, l’actuelle 3e vice-présidente de l'assemblée nationale qui n’est autre que Gina Michèle SANZE, également ancienne ressortissante du KNK Toulouse, aurait rassuré la famille que BOZIZE était informé et qu’il aurait promis que tout serait fait pour les aider pour les obsèques d’ Aline. Mais quelle ne fut pas la déception de ses proches car en définitive, personne n’a fait signe de vie et la pauvre a été portée à sa dernière demeure ici en France devant les patrons du KNK France qui se sont confondus dans des lamentations et larmes de crocodile sans apporter une quelconque aide matérielle voire mobiliser le KNK France afin de ramener la dépouille au bercail.
 
Maintenant qu’elle n’est plus, tout Toulouse pense que l’argent a été effectivement envoyé au  président des jeunes KNK de Toulouse en la personne d’un certain Elvis DENGOSSIN qui aurait organisé les funérailles avec la famille, selon certaines rumeurs. On dit que Bangui lui aurait envoyé une enveloppe de 10.000 euros alors qu’il n’en est rien en réalité. On attend le démenti du KNK car  comment comprendre  que malgré le devis des pompes funèbres que la famille a fait parvenir le jour même du décès au nouveau  SG du KNK Louis OGUERE NGAIKOUMON, rien n’ait été fait pour le rapatriement du corps de la défunte en RCA ?
 
Le KNK aurait donc refusé de faire un geste parce que la disparue n'est pas gbaya comme le pensent les ouvrier(es) de Toulouse et de France ? En tout cas devant toutes ces questions,  les Centrafricain(es), ouvrier(es) KNK devraient tirer les leçons qui s’imposent quant à cette ingratitude caractérisée  et changer de cap car les cas des Bienvenu GUINON, Salet TOKI, Gertrude SAKANGA,  Maurice OUAMBO, Fabrice WALLOT et tant d’autres montrent que le KNK restera la panacée des Gbaya boys.
 
Correspondance particulière de Toulouse pour C.A.P
 
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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 06:41

 

 

 

camp-refugies-centrafricains.jpg

R

adio Ndéké Luka Dimanche, 19 Février 2012 07:51

Un appel de fonds a été lancé vendredi 17 février 2012 par les autorités centrafricaines et ses partenaires humanitaires. Il faut trouver d’urgence 134 millions de dollars, soit 17 milliards de francs CFA pour secourir au cours des 12 prochains mois près de 2 millions de personnes. Cet appel de fonds est destiné à financer le CAP, Processus d’Appel Consolidé. Au total, il s’agit de 105 projets répartis dans le CAP pour une durée de 12 mois et qui  visent, selon les précisions d’OCHA (Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires) contenues dans un communiqué « à sauver des vies et réduire la vulnérabilité des personnes touchées par le conflit ».

Les projets sont présentés par les Nations Unies et les organisations non gouvernementales dans le CAP. Ils sont considérés comme hautement prioritaires et ciblent 1,9 million de bénéficiaires, soit plus de 45% de la population centrafricaine. « La communauté internationale est invitée à contribuer généreusement et rapidement, afin d'atténuer les souffrances et de réduire la vulnérabilité d'un pays affecté par les conflits armés sporadiques », souligne le communiqué de presse.

Les 17 milliards de francs recherchés permettront notamment de délivrer une assistance à près de 20.000 réfugiés, à 94.000 déplacés internes (dont 21.500 personnes nouvellement déplacées en 2012), à 71.000 rapatriés ainsi qu'aux communautés hôtes. Malgré des années d'aide humanitaire en effet, la situation en RCA demeure fragile, avec une violence récurrente qui menace toujours une population déjà affaiblie.

Le Dr Zakaria Maïga, Coordonnateur humanitaire des Nations Unies par intérim en RCA a expliqué : « Au cours des deux dernières années, les appels pour la RCA ont reçu moins de 50% de financement. Ce faible taux est une grande préoccupation pour les acteurs humanitaires, en particulier en raison des besoins persistants. Je demande donc instamment à la communauté internationale d'accroître son soutien à la RCA, en finançant les projets inclus dans le CAP 2012 ».

L'objectif des acteurs humanitaires est de s'assurer que les personnes touchées par les conflits et autres crises humanitaires qui secouent la Centrafrique accèdent aux services de base, de promouvoir le respect de leurs droits humains fondamentaux, de renforcer les capacités des personnes touchées par la crise et d'encourager leur autonomisation. Selon Jean-Sébastien Munié, du bureau d’OCHA en RCA, « la plupart des acteurs humanitaires décrivent la crise comme étant une urgence oubliée et aggravée par l'insuffisance de financement. En raison d'un niveau d'extrême vulnérabilité, la plupart des incidents conduisent à une crise humanitaire, nécessitant une aide d'urgence. Un appui encore plus substantiel de la part des donateurs est donc essentiel ».

Il faut rappeler que la crise humanitaire en République centrafricaine (RCA) est l'une des crises les plus négligées du continent africain. Il y a quelques jours, l’ambassade de France à Bangui a accordé une subvention de 700 000 euros (environ 459 169 900 francs CFA) pour une prise en charge alimentaire de plus de 10.000 ménages affectés par les conflits dans les préfectures de la Vakaga (nord) et la Haute Kotto (nord-est). Plus de 200 tonnes de denrées, 200 tonnes de semences vivrières et 2500 outils aratoires seront distribués dans le cadre de cette aide d’urgence. Deux ONG françaises ont été chargées de l’exécution du projet. Il s’agit de « Solidarité internationale », et « Triangle Génération Humanitaire ».

 

 

NDLR : La propension des autorités centrafricaines au plus haut niveau, à la gestion opaque voire au détournement pur et simple des aides et autres financements, explique aussi en partie le peu d'empressement que mettent certains partenaires au développement à mettre la main au portefeuille pour la RCA. On l'a vu avec le financement des élections de 2011, celui du DDR, des fonds affectés par les Nations Unies pour la consolidation de la paix notamment dans les zones rurales ayant souffert des conflits etc... Aujourd'hui, c'est tout le pays qui fait les frais des conséquences fâcheuses des fraudes électorales massives, bref, du hold-up électoral  de Bozizé et son KNK.

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Centrafrique-Presse.com - dans Humanitaire
19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 01:43

 

 

 

Ferdinand Samba Le Démocrate

 

 

 

Cliquez sur le lien suivant pour signer en ligne :

http://www.gopetition.com/petitions/liberez-ferdinand-samba.html

 

Suite de la liste des nouveaux signataires de la pétition

 

194 Mr Anonymous Central African Republic N/G Feb 18, 2012

193Mr Jean-Denis MALINGAPOT France View Feb 18, 2012

192 GENERAL FRANCOIS BOZIZÉ Central African Republic N/G Feb 18, 2012

191Ms DJIK and Andi Burkina Faso N/G Feb 18, 2012

190 Mr KOSSIBADA ALBERT Central African Republic N/G Feb 18, 2012

189 Mr OUILIBONA BRICE Central African Republic N/G Feb 18, 2012

188 Monsieur TCHARY MOUSSA ABBAGANA Central African Republic View Feb 18, 2012

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Centrafrique-Presse.com - dans Droits de l'Homme et Liberté de Presse
19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 01:30

 

 

 

A voir sur  www.lemlpc.net      

 

logo Télé MLPC

 

A partir de samedi 18h et durant tout le week-end, TELE-MLPC diffusera un document original sur la cérémonie de réintégration au MLPC des comités de soutien à Ange-Félix Patassé des 3ème et 5ème arrondissements de Bangui. Ce programme sera l'unique émission durant tout le week-end, jusqu'à lundi

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19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 01:28

 

 

 

J Jacques Demafouth

 

Par  Valérie Thorin www.afrique-asie.fr

L'ancien ministre de la Défense a été transféré dans la prison de Ngaragba.

Après une visite du ministre de la Justice, Firmin Findiro, sur les lieux de sa détention provisoire, dans les locaux de la section recherches et investigation (RSI) de la gendarmerie, Jean-Jacques Demafouth aurait pu croire la liberté proche. Il n'en est rien. Le 15 février, il a été officiellement inculpé par le Doyen des juges d'instruction et transféré à la prison de Ngaragba. Les motifs exacts de son inculpation devraient être connus dans les jours qui viennent.

Selon les autorités, il est soupçonné d'avoir voulu prendre la tête d'un rassemblement des différents mouvements rebelles dans le but de renverser le président François Bozizé et, à ce titre, accusé d'atteinte à la sûreté de l'Etat.

Les avocats de Jean-Jacques Demafouth ont actuellement du mal à accéder à leur client. Ils n'ont encore pas pu prendre connaissance de son dossier, lequel serait, d'après les déclarations du ministre Findiro, "loin d'être vide".

De nombreux soutiens sont parvenus au prisonnier depuis la France, en particulier depuis le bâtonnier de Paris, Demafouth étant avocat inscrit au barreau.

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19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 01:22

 

 

 

Baba-Ladde1

 

18 Février 2012 - 11:19 (AFP) - Une quarantaine de voyageurs ont été dévalisés entre Ndjoukou et Galafondo au centre de la Centrafrique par des bandits identifiés par la gendarmerie comme des éléments de la rébellion tchadienne du Front populaire pour le redressement (FPR), apprend-t-on samedi à la gendarmerie de Sibut.

"Des éléments du FPR en fuite ont tendu des embuscades mercredi et jeudi à plus de quarante personnes empruntant le tronçon Galafondo-Ndjoukou en taxi, moto et à pied, retenant ces personnes en otages dans la brousse des heures durant pour les déposséder de tous leurs biens", a affirmé un gendarme à l'AFP.

"De nombreuses personnes ont été frappées pour n'avoir rien donné, puis elles ont été soumises à des fouilles systématiques, notamment les poches, les sacs, les baluchons, etc...", a ajouté cette source. "Parmi ces personnes figurait le sous-préfet de Ndjoukou", qui a été "ligoté et jeté dans la brousse. Les rebelles lui ont pris 50.000 FCFA (76,3 Euros), ses habits, et d'autres effets", a précisé cette source.

Le 23 janvier, les armées tchadienne et centrafricaine ont lancé une attaque contre les positions du FPR au centre-nord de la Centrafrique. De source officielle, la plupart des hommes du FPR sont en fuite. De source militaire centrafricaine leur chef le "général" Baba Laddé est "probablement en fuite" vers le Soudan.


©  Agence France-Presse

 

15 personnes dépouillées par des hommes armés à Galafondo

Radio Ndéké Luka Samedi, 18 Février 2012 13:37

Emprunter l’axe Galafondo-Ndjoukou, localités situées dans la région de Sibut 186 kilomètres nord de Bangui provoque une grande peur. 15 personnes, dont le sous-préfet de Ndjoukou, sont tombées le 16 février 2012, dans une embuscade tendue par des hommes armés non identifiés. Ils ont été ligotés et dépouillés de tous leurs biens.

Selon le correspondant de Radio Ndeke Luka qui a confirmée l’information ce 17 février, des sources concordantes ont affirmées que ces hommes appartiendraient au Général rebelle tchadien Baba Ladé en cavale, des rebelles mis en déroute le 23 janvier dernier dans les localités de Ouandago et Grévaye à Kaga Bandoro (nord), par les Forces Armées tchadiennes et centrafricaines.

Le correspondant a affirmé que cette situation inquiète durement les populations dont les fonctionnaires et agents de l’Etat présents de cette région. Ces derniers craignent pour leur sécurité.

La sortie des hommes armés dans les villages périphériques de Sibut commence à devenir monnaie courante. Il  y a une semaine, un véhicule de fortune en a fait les frais à 40 kilomètres de la ville sur l’axe Bambari (centre-est), a mentionné le correspondant.

Par ailleurs, les autorités locales de la préfecture de l’Ouham-Péndé ont exigé du gouvernement l’envoi des détachements militaires dans leur localité. Ils l’ont fait savoir vendredi au cours d’un Conseil préfectoral.

Selon ces autorités interrogées par le correspondant de Radio Ndeke Luka, plusieurs régions de cette préfecture sous devenues ces derniers temps des champs d’opérations des bandits de grand chemins tous azimuts. Il y a quelques jours, un homme a été attaqué par les coupeurs de route avant d’être libéré par une patrouille des Forces Armées Centrafricaines.

 

NDLR : Cela ne fait que commencer. On voit ici les limites du triomphalisme de Bozizé et sa clique qui se targuait trop vite d’avoir « neutralisé » Baba Laddé.

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