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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 00:40

 

 

 

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France Soir 20 février 2012 à 18h05

La perquisition se poursuit dans l'immense hôtel particulier parisien appartenant à la famille du président de Guinée Equatoriale, dans le cadre de l'affaire des "biens mal acquis".

C'est une immense propriété de plusieurs milliers de mètres carrés, sur cinq étages, avec 101 pièces, dans l'une des plus chics artères de Paris : l'avenue Foch, dans le XVIe arrondissement de la capitale. Derrière les murs de cet hôtel particulier appartenant à la famille du président de Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema, les enquêteurs s'affairent depuis plusieurs jours déjà, dans le cadre des « biens mal acquis ». L'un d'entre eux a même confié qu'il s'agissait d'une « caverne d'Ali Baba »...

La perquisition, débutée la semaine dernière, et qui se poursuivait encore ce lundi, a permis la saisie de nombreux biens de valeur, dont une horloge évaluée à trois millions d'euros, ou encore des grands crus (Petrus, Romanée Conti...), dont chaque bouteille vaut plusieurs milliers d'euros. L'opération est conduite par les deux juges d'instruction Roger Le Loire et René Grouman, chargés du dossier, et des policiers de l'Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF).

Président richissime d'un pays plongé dans la pauvreté

Les juges enquêtent depuis décembre 2010 sur les conditions dans lesquelles trois chefs d'Etat africains -Denis Sassou Nguesso du Congo, Teodoro Obiang Nguema et le défunt président gabonais Omar Bongo Ondimba- ont acquis un important patrimoine immobilier et mobilier en France.

L'enquête a récemment été élargie à de possibles acquisitions réalisées par les chefs d'Etat et leurs proches après le dépôt de la plainte en 2008 par l'ONG Transparency International France.

La Guinée équatoriale a exprimé sa « totale indignation » devant ce qu'elle estime être une « illégitime persécutio».

Considéré comme l'un des chefs d'Etat les plus riches du monde, Teodoro Obiang, 69 ans, dirige d'une main de fer depuis 1979 la Guinée équatoriale, troisième producteur de pétrole d'Afrique subsaharienne, mais dont la majorité de la population vit dans la pauvreté. Pressenti par son père pour lui succéder, son fils Teodorin fait depuis plusieurs années l'objet d'enquêtes pour blanchiment et corruption aux Etats-Unis, où ce quadragénaire a longtemps mené une vie de playboy fortuné en Californie.

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 00:36

 

 

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www.air-journal.fr 21 février 2012 à 16h00 par Isabelle Blanco

La future compagnie aérienne Air CEMAC a décidé de rompre avec la South African Airways (SAA), qui était jusque-là sa partenaire stratégique.

Nouveau rebondissement dans le projet d’une compagnie aérienne commune aux six pays de la Communauté Economique et Monétaire d’Afrique Centrale, la CEMAC (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale et Tchad) : le futur transporteur vient de rompre son partenariat stratégique avec South African Airways. Les deux parties n’ont pas trouvé d’accord concernant la base d’Air Cemac. Le siège de la compagnie se trouvera à Brazzaville (République du Congo), mais SAA voulait que son hub soit à l’aéroport Douala (Cameroun). Mais comme l’explique  le président du conseil d’administration d’Air Cemac, ce n’était « pas au goût des autorités congolaises ».

Finalement, Air Cemac aura bien sa base à Brazzaville. Les ministres de la CEMAC se sont également accordés sur la certification d’Air CEMAC par l’autorité aéronautique du Cameroun.

Reste que la rupture avec SAA pose un sérieux problème de financement pour la future compagnie aérienne. En effet, SAA détient 40 % des parts d’Air Cemac, contre 5% pour chaque pays membre, 15% pour la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale et le reste aux investisseurs privés.

Le projet d’une compagnie aérienne commune au Cameroun, au Centrafrique, au Congo, au Gabon, à la Guinée Equatoriale et au Tchad est née à la suite de la disparition d’Air Afrique en 2002. La future compagnie, qui aura pour vocation de relier les capitales des six pays, est très attendue dans une région où les liaisons aériennes sont très compliquées et souvent très chères.

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 00:33

 

 

 

logo cemac


(Cameroun-Info.Net 21/02/2012)


Le rêve qui n’est jamais devenu réalité. Sur le papier, la Cemac n'est pas avare de révolutions. Ses fondateurs lui ont assignée une feuille de route aussi ambitieuse que celle de l'Oua sous les présidents Kwame Nkrumah et Sékou Touré.

Dès leur accession à l'indépendance, 5 pays d'Afrique Centrale (le Cameroun, la République centrafricaine, le Gabon, le Tchad et le Congo dont le pays assure actuellement la présidence du regroupement) prennent conscience de l'intérêt de créer une institution de coopération régionale. Dans ce dessein, ils signent, le 08 décembre 1964, un traité instituant l'Union Douanière et Economique d'Afrique Centrale (Udeac). Cette dernière démarre ses activités en janvier 1966. La jeune institution peine à trouver, ses marques du fait de l'instabilité politique chronique dans certains Etats membres. En 1985, la Guinée Equatoriale est admise au sein de l'Udeac. A six, les choses ne semblent pas aussi faciles, loin s'en faut. Le nouveau membre est économiquement faible, et réclame assistance. Un grand nombre de projets communautaires est à l'abandon faute de financement nécessaire, même ceux classés prioritaires ne sont pas mieux logés. La crise économique qui commence à produire ses effets au début des années 90 et la dévaluation du franc Cfa achèvent de convaincre les intégrationnistes à tout crin que l'Udeac est une machine trop lourde pour les frêles épaules des Etats signataires.

Le 16 mars 1994, un traité signé par les 06 chefs d'Etat des pays membres de l'Udeac aboutit en février 1998 à la dissolution de celle-ci afin de céder la place à la Communauté économique et monétaire des Etats de l'Afrique centrale (Cemac). La Chose est nouvelle, donc forcément porteuse d'espoirs. En outre, elle vient faire oublier une première expérience désastreuse. Sur le papier, la Cemac n'est pas avare de révolutions. Ses fondateurs lui ont assignée une feuille de route aussi ambitieuse que celle de l'Oua sous les présidents Kwame Nkrumah et Sékou Touré. Les 24 et 25 juin 1999à Malabo, les travaux de la première Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement marquent l'achèvement du processus de ratification du traité et le véritable démarrage de la Cemac. La structure est composée de deux Unions: l'Union Economique de l'Afrique Centrale (Ueac) et l'Union Monétaire de l'Afrique Centrale (Umac). Les deux institutions traditionnelles sont: la Conférence des chefs d'Etat, le Conseil des ministres de l'Ueac. Malheureusement, les fruits ne tiendront pas la promesse des fleurs. Conscients de leur grand retard par rapport à l'Uemoa, le pendant Ouest- africain, les dirigeants de la Cemac initient une série de réformes. Le président de la Guinée Equatoriale, Téodoro Obiang Nguema Mbasogo dirigera jusqu'en mars 2008 le comité ad hoc des réformes. De son passage, l'on ne retiendra que le limogeage de Félix Nfamalepot à la tête de la Beac. La Cemac, 14 ans après affiche un bilan très en deçà des attentes. L'espoir populaire des premiers jours a fondu comme neige au soleil. La libre circulation des personnes et des biens, le passeport Cemac, Air Cemac, l'université sous-régionale, et les plaques d'immatriculation Cemac apparaissent comme autant d'éléphants blancs.


Des préjugés à n'en point finir

En effet, la Cemac est constituée essentiellement de pays rapprochés par une histoire sociologique presque identique. Le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Congo Brazzaville, le Gabon, le Tchad et la République centrafricaine sont peuplés par des groupes ethniques qui, contrairement à la valeur de solidarité que leur impose leur consanguinité, se livrent plutôt à de redoutables scènes ségrégationnistes. Ce paradoxe, loin de se justifier, peut tout au moins se comprendre par des images négatives que chaque peuple s'est fait de l'autre. Des clichés habilement bâtis, ont réussi à entamer la conscience collective des habitants de la sous-région Afrique centrale. Par exemple, il est aujourd'hui difficile de délier l'image de corrupteurs, arnaqueurs et contrebandiers collée aux camerounais. Aussi, les populations camerounaises voient-elles en l'installation d'un Gabonais sur leur territoire, une porte ouverte à l'extension des pratiques occultes. Dans la conscience collective, le Tchadien n'est pas en réalité un homme civilisé.

 Tout le monde se fait sa petite image du spécimen guinéen et congolais. Ces hommes caractérisent la fanfaronnade et la délinquance. Ces images avilissantes sont un véritable frein au processus d'intégration des peuples dans cette région. D'ailleurs, ces stéréotypes sont responsables de moult violences xénophobes ayant contribué à la fragilisation des rapports interétatiques entre des pays frères. Les évènements malheureux de l'expulsion des Camerounais résidant en terre guinéenne, rappellent aux plus oublieux le rôle indigeste de ces images dans les relations entre les Etats de la zone Cemac. En Guinée Equatoriale, les Camerounais sont généralement traités d'hommes corrompus. Il est aujourd'hui impérieux pour chaque peuple de déconstruire ces idées préconçues, afin de s'inscrire résolument à la grande école de l'ouverture, de l'altruisme et d'une union qui fait la force.

 Antoine Ntsimi: Un «activiste» à la tête de la commission

Il n'y a jamais de fumée sans feu, a-t-on coutume de dire. Si dans un entretien accordé à Voxafrica, la semaine dernière, François Bozize désavoue publiquement Antoine Tsimi, c'est que l'inertie et l'impéritie managériale du président de la Commission de la Cemac sont vraisemblablement devenues insupportables.

 Il n'y a jamais de fumée sans feu, a-t-on coutume de dire. Si dans un entretien accordé à Voxafrica, la semaine dernière, François Bozize désavoue publiquement Antoine Tsimi, c'est que l'inertie et l'impéritie managériale du président de la Commission de la Cemac sont vraisemblablement devenues insupportables. Manifestement, le président centrafricain, qui n'a pas sa langue dans la poche, n'a fait que dire tout haut ce que ses pairs susurrent, depuis fort longtemps. En outre, le mandat de 5 ans du Camerounais arrive à terme en mai prochain. Et en tant que pays abritant le siège de cette structure de la Cemac, le leader centrafricain (visiblement en campagne) pense qu'il est temps de passer cette fonction à l'un de ses compatriotes. Au terme de nos enquêtes menées auprès de l'organe dont il a la charge, il s'est avéré que le président de la Commission du regroupement sous-régional Antoine Ntsimi «se prend pour un roitelet» depuis sa désignation en 2007.

Dans l'entourage du président tchadien, il est reproché à l'homme de «se conduire de manière désinvolte, comme s'il était une personnalité au-dessus des chefs d'Etat, dépositaires de la souveraineté des pays membres». Et ceci peut bien nous amener à comprendre l'une des raisons qui motivent l'intention de retrait d'Idriss Déby Itno de la Cemac pour la CEDEAO. Du côté de la Guinée Equatoriale, c'est le même son de cloche. L'on apprend qu'à chaque sommet de la Cemac, le président, Teodoro Obiang Nguema Mbazogo, indigné de l'activisme manifeste du Camerounais, se surprend en train de demander «d'où vient ce personnage importun et imbu de lui-même?». Déjà, en octobre 2011, une rumeur laissant entendre qu'Antoine Ntsimi a été révoqué pour «gestion opaque» avait défrayée la chronique. Au regard de ces effronteries à répétition, tout laisse à croire que le prochain président de la Commission la Cemac pourra être tout sauf l'ancien ministre camerounais des Finances. On ne perd rien à attendre le prochain sommet des chefs d'État de la Cemac, prévu à Brazzaville au Congo, en mai et dont la date reste à déterminer.


Nadine Bella et René Atangana | La Météo

© Copyright Cameroun-Info.Net

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 00:29

 

 

 

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21/02/2012 08:44 (Par Jean-Charles BATENBAUM)

Un bain de sang, qui, selon le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), est l'œuvre d'une bande de braconniers armés venus du Soudan qui tuent les éléphants vivant en liberté dans le Parc National de Boubandjida, à proximité de la frontière avec le Tchad.

Un bain de sang, qui, selon le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), est l'œuvre d'une bande de braconniers armés venus du Soudan qui tuent les éléphants vivant en liberté dans le Parc National de Boubandjida, à proximité de la frontière avec le Tchad.

Plusieurs éléphanteaux rendus orphelins par la récente vague de braconnage ont été observés dans le parc national Bouba Ndjida, au Cameroun. Des écologistes croient qu'ils pourraient bientôt mourir de faim et de soif.

Céline Sissler-Bienvenu, Directrice d'IFAW France et Afrique francophone, explique qu'il est habituel de voir ces groupes armés traverser le continent depuis le Soudan durant la saison sèche. Ils viennent abattre les éléphants afin de récupérer leurs défenses en ivoire.  « L'ivoire est exporté illégalement hors d'Afrique centrale et d'Afrique de l'Ouest pour alimenter les marchés en Asie et en Europe. L'argent récolté finance ensuite l'achat d'armes qui serviront dans des conflits régionaux, tels que ceux qui ont cours au Darfour, au Soudan et en Centrafrique », détaille-t-elle.

L’IFAW explique que le nombre exact d'éléphants vivant au Cameroun est inconnu. Toutefois, selon le Rapport d'État de l'Éléphant d'Afrique de 2007 publié par l'UICN (l'Union internationale pour la conservation de la nature), on l'estime à 200 individus. Cependant, le nombre réel d'éléphants oscillerait plus probablement entre 1 000 et 5 000 individus.

Notons que cinq militaires tchadiens ont  été abattus par les braconniers lorsque leur patrouille a essayé d’intercepter ces chasseurs sans scrupules.

L'ambassade des États-Unis, de l'Union européenne, du Royaume-Uni et de la France ont tiré la sonnette d'alarme quant au massacre et ont appelé le gouvernement camerounais à agir rapidement pour mettre un frein à la chasse.

« Le seul moyen de mettre fin aux sanglants massacres perpétrés au Cameroun et sur le continent africain dans son ensemble consiste à annihiler la demande en ivoire, notamment en Asie. Il faut par ailleurs s'assurer que les responsables de la protection de la faune sauvage dans les États de l'aire de répartition des éléphants disposent des compétences et de l'équipement nécessaires pour mettre au pas les bandes de braconniers professionnels », explique Céline Sissler-Bienvenu.

IFAW est sur le point de lancer un programme de soutien à destination des rangers et des forces de l'ordre du Parc National tchadien de Sena Oura. Ce dernier est frontalier avec celui de Boubandjida, et le but de ce programme est de mettre en place une stratégie coordonnée de sauvegarde des éléphants dans la région.

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 00:17

 

 

 

 

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DEPECHE RJDH-RADIOS COMMUNAUTAIRES

Le Réseau des Journalistes pour les Droits de l'Homme en République Centrafricaine

Contact: 70 90 92 78/ 75 20 49 36 – internewsrca@gmail.com - http://reseaudesjournalistesrca.wordpress.com

 

Bangui, 20 Février 2012

 

Berberati : 1476 personnes sans-abri au village Gbambia à cause d’un vent violent

Un vent violant a soufflé le vendredi 17 février dernier sur le village Gbambia dans la sous-préfecture d’Amada-Gaza, faisant des blessés et des sans-abris, a rapporté ce matin la Radio Zoukpana.

Plusieurs maisons ont été détruites par ce vent violent et l’on a pu dénombrer 1476 personnes sans-abris, les toitures de leurs maisons ont été emportées.

« Il y a des dégâts matériels, les toitures des maisons ont été emportées ; des blessures ont été enregistrés. Ces personnes sont sans-abris et exposées aux maladies. Parmi elles il y a des femmes enceintes, des enfants et des personnes de troisième âge », a expliqué le député de la sous-préfecture d’Amada-Gaza, Ousmane Gaza-Soubou à radio Zoukpana.

Pour le moment, le député se trouve à Berberati pour plaider auprès des autorités administratives et les ONG humanitaires nationales et internationales, afin de venir en aide, le plus tôt possible aux sinistrés.

 

Bangui : Un système éducatif en panne selon les évêques

« L’éducation en République Centrafricaine est en panne, elle ne semble ne plus être une priorité pour l’Etat », selon le rapport de la conférence épiscopale de janvier dernier qui vient d’être rendu public, a rapporté radio Notre Dame de Bangui.

Les évêques de Centrafrique pensent que le système éducatif centrafricain connait de graves difficultés dans son fonctionnement avec des conséquences comme « la baisse du niveau intellectuel au fondamental et à l’université », ont-t-il relevé.

L’Eglise catholique considère que «la vocation d’enseignement tend à disparaitre pour faire place à la recherche du gain facile et rapide parce que les enseignants refusent de regagner leur poste d’affectation pour rester à Bangui enseigner dans les établissements privés ».

La conférence épiscopale a aussi décrié la corruption qui gagne du plus en plus de terrain tant au niveau des parents que des enseignants qui font admettre des enfants en classe supérieure sans aucun bagage intellectuel.

Par ailleurs, le collège des évêques de Centrafrique a encouragé les efforts des partenaires au développement tel que la Banque mondiale qui finance les projets de construction de bâtiments scolaires et contribue aussi à former et à payer des enseignants contractuels.

La conférence a enfin demandé au gouvernement de prendre ses responsabilités pour mettre un terme à tous les maux qui gangrènent le système éducatif centrafricain, afin de garantir un avenir meilleur aux futurs cadres du pays.

« L’église reste un traditionnel partenaire au côté de l’Etat pour soutenir l’éducation selon sa disponibilité, en vue de donner une éducation qualitative basée sur les valeurs chrétiennes et morales », a conclu le collège des évêques.

 

 

Obo : Le manque d’enseignants qualifiés à la Une de la semaine de l’enseignement

La question des difficultés de personnel enseignant dans les établissements scolaires dans la préfecture du Haut-Mbomou, fait l’objet d’une réflexion à l’occasion de la semaine de l’enseignement 2011-2012 débutée ce lundi 20 février à Obo, a rapporté radio Zéréda.

A l’ouverture des activités, Abdoulaye Messène, chef de secteur des statistiques scolaires assurant l’intérim de l’inspecteur de l’enseignement primaire a encore une fois déploré le manque d’enseignants titulaires et qualifiés qui porte atteinte à l’éducation dans la préfecture du Haut-Mbomou.

« Pour 10 établissements primaires dans la sous-préfecture d’Obo, on ne compte que 5 enseignants contractuels et 32 maitres-parents», a-t-il déploré. Pour lui, cette situation a une incidence grave sur la qualité de la formation des enfants.

Au sujet de la semaine de l’enseignement proprement dit, Abdoulaye Messène a expliqué que les activités ont été réduites à trois jours à cause du retard intervenu dans le calendrier scolaire de l’année 2011-2012. Revenant sur l’importance de cet événement, il a fait remarquer qu’il s’agit d’une occasion qui permet d’apprendre aux élèves d’autres métiers qui peuvent les aider dans l’avenir.

Pendant les trois jours d’activités, les élèves apprendront à faire l’artisanat. Des manifestations culturelles et sportives sont aussi prévues. La semaine a été lancée par le Préfet du Haut-Mbomou, Albert Boris Mbagalet.

 

Zémio : un véhicule de la société Orange confisqué par les jeunes

Les jeunes de la ville de Zémio (212 km d’Obo) dans le Haut-Mbomou, ont confisqué le samedi dernier un véhicule de la société de la téléphonie mobile, Orange Centrafrique, pour revendiquer l’ouverture de son réseau dans la ville, a rapporté radio Zéréda ce matin.

« Nous n’allons pas libérer ce véhicule si le réseau n’est pas rendu fonctionnel », a dit un des jeunes manifestants dont les propos ont été rapportés par un technicien d’Orange à radio Zéréda d’Obo. Le véhicule stoppé à Zémio fait partie d’un convoi de la société Orange en partance pour Obo en contenant deux générateurs et bien d’autres matériels pour l’agence de cette ville.

Les jeunes de Zémio qui avaient déjà organisé une marche de protestation contre cette société ont bloqué le passage à ce véhicule pour exprimer à nouveau leur mécontentement contre cette société qui a installé depuis 2010 sa pilonne dans cette ville mais qui est restée jusqu’ici inopérationnelle.

La direction générale de la société Orange Centrafrique contactée par le RJDH ce matin à Bangui a affirmé qu’elle prenait au sérieux la préoccupation de la population de Zémio et que les techniciens sont à pied d’oeuvre pour chercher à trouver une solution à ce problème « qui est un problème purement technique ».

La direction générale d’Orange Centrafrique a affirmé avoir été informée de la confiscation d’un de ses véhicules par la population de Zémio, mais s’est réservée de donner des détails à ce sujet. « Nous n’avons rien à communiquer pour l’instant», a déclaré la chargée de communication d’Orange Centrafrique au RJDH.

Par contre, sur les difficultés d’ouverture des services Orange dans cette ville, un des techniciens de la société en poste à l’agence d’Obo a expliqué à radio Zéréda que l’appareil devant permettre d’établir la ligne téléphonique à Zémio est très fragile et ne peut être acheminé que par la voie aérienne.

La semaine dernière, les jeunes de Zémio avaient organisé une marche pour demander à Orange Centrafrique de rendre opérationnels ses services afin de leur permettre de communiquer au même titre que les populations des autres villes de la préfecture du Haut-Mbomou.

 

 

 DEPECHE RJDH-RADIOS COMMUNAUTAIRES

Bangui, 21 Février 2012

Bakala : Deux villages attaqués par les éléments de Baba-Laddé

Deux villages de la sous-préfecture de Bakala dans la Ouaka ont été attaqués dans la nuit du 19 au 20 février par les éléments du rebelle tchadien Baba-Laddé, a rapporté ce matin radio Linga de Bambari.

L’information a été donnée par la croix rouge locale de Bakala qui a fait savoir que l’attaque a fait environ 700 personnes sans-abris, 450 déplacés internes, 5 morts, des dégâts matériels et emporté de l’argent et des pierres précieuses.

« Ces malfrats ont pris d’assaut les villages Kagbi et Wigbi (où l’on exploite le diamant et l’or) dans la nuit du 19 au 20 février 2012 autour de 3 heures du matin. Ils ont causé des exactions sur la population, il y’a eu 5 morts et des blessés. Nous avons pu dénombrer 700 personnes sans-abris, leurs maisons ayant été brûlées, 450 personnes qui se sont déplacées vers les autres villages et vers la Bambari », a expliqué à radio Linga le président de la croix rouge de Bakala, Ferdinand Samba, venu partager les nouvelles avec les autorités à Bambari.

« Ils ont emporté la somme de 200 millions FCFA sur les opérateurs miniers et des kilogrammes d’or et de diamant. Ils sont passés porte par porte pour causer ces exactions», a-t-il ajouté.

Selon les informations livrées à radio Linga, les assaillants affirment avoir agi en représailles aux attaques conjointes des Forces armées centrafricaines et les Forces armées tchadiennes.

Ces exactions font que la situation sécurité est devenue difficile, a confié le président de la croix rouge locale de Bakala.

 

 

Zacko : Une femme violée dans la brousse par des hommes armés

Deux femmes parties en colonie de pêche à 25 Km à la périphérie de la ville de Zacko ont affirmé avoir été capturées et violées par 2 hommes armés dans la brousse le 15 février, a rapporté notre correspondant à Zacko.

Parmi les deux femmes, l’une était plus âgée et l’autre âgée de 37 ans. C’est donc la plus jeune qui a été violée par ces hommes rencontrés en pleine brousse.

« Ces hommes armés sont tombés sur nous lorsque nous nous sommes assises pour manger. Ils m’ont éloigné de ma compagne. Le premier m’a violé et m’a demandé de passer chez l’autre qui attendait à quelques mètres ; c’était autour de 18h, je me suis enfuie puis me suis cachée dans une grotte. Dans ma fuite je me suis perdue et j’ai passé 3 jours en brousse, c’est le samedi 17 février que je suis arrivée au village où j’ai retrouvé ma compagne », a témoigné la victime, jointe hier par le RJDH lundi par téléphone depuis Zacko.

« Je n’ai pas encore fait d’examen parce que je n’ai pas les moyens, en plus il n’y a aucune ONG internationale à Zacko qui pourrait m’aider dans ce sens », a-t-elle répondu à la question relative à sa situation sanitaire après ce choque.

« Je sentais qu’il y ‘avait un groupe d’hommes basé tout proche de là où j’ai été capturée, car j’écoutais du bruit ; mais je ne sais pas s’il s’agit des rebelles centrafricains, des éléments de Baba-Laddé, de l’Armée de résistance du seigneur (LRA) ou des braconniers parce qu’ils ne parlaient pas Sango», a-t-elle ajouté.

Elle affirme avoir fait part de cette situation à la gendarmerie de Zacko qui a promis de faire son travail. Selon notre correspondant, des groupes armés de tous genres ne cessent de traverser la ville de Zacko et il est très difficile de les identifier.

 

 

Bouar : Les meilleurs groupements agricoles récompensés

5 meilleurs groupements ayant exposé le plus de produits à la dernière foire agropastorale de la Nana-Mambéré, ont reçu le dimanche 20 février des prix à l’occasion de la clôture de cette activité à Bouar, a rapporté radio Maïgaro.

Il s’agit des groupements Indou de Béninga, Sara si mbi nga Zo, Coeur ouvert de Deconi, Zoum Tabita de Baoro et Yaka fini ti a Zo de Baderem ayant exposé qualitativement et quantitativement les meilleurs produits agricoles. Ils ont reçu d’importants lots de matériels agricoles de la part des initiateurs de la foire, à savoir l’ONG Mercy-Corps, la FAO et Caritas Centrafrique.

Les autres groupements ont également reçu des prix d’encouragement constitués aussi de matériels agricoles, notamment des brouettes, des pulvérisateurs, des brouilleurs, des machettes, des scies, des marteaux, des houes, des pioches et des arrosoirs.

Selon le comité d’organisation, la recette de la 3ème édition de la foire agropastorale 2012 est estimée à environ 40 millions FCFA contre 15 millions FCFA de l’année dernière.

Rappelons que la 3ème édition de la foire agropastorale de la Nana-Mambéré a duré deux jours dans la ville de Bouar et a connu la participation de 180 groupements. C’est une initiative de l’ONG Mercy Corps, Caritas Centrafrique en partenariat avec la fédération des producteurs agricoles de la Nana-Mambéré.

 

Zémio : Les jeunes libèrent le véhicule de la société Orange RCA

Les jeunes de la Zémio ont libéré ce matin le véhicule de la société de la téléphonie mobile Orange Centrafrique, qu’ils ont bloqué samedi dernier, a annoncé radio Zéréda.

Le véhicule a été restitué sur instruction du préfet du Haut-Mbomou, Albert Boris Mbagalet qui a dépêché sur place une mission militaire auprès du sous-préfet de Zémio, a rapporté radio Zéréda.

Des sources administratives, la société Orange Centrafrique aurait promis de rendre opérationnel son réseau à Zémio dans les deux semaines qui suivent. Mais la population n’y croit pas encore.

Il faut rappeler que les jeunes de la ville de Zémio (212 km d’Obo), avait bloqué samedi dernier un véhicule d’Orange Centrafrique en partance pour Obo, pour revendiquer l’ouverture de ses services dans la ville parce que la société y a implanté sa pilonne depuis 2010 mais ne l’a pas encore rendue opérationnelle.

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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 04:56

 

 

 

Bozizé fait du sport

 

le Parisien 21.02.2012, 04h19

Un patron de la Seine-Saint-Denis avait fait fabriquer des bornes informatiques pour la République de Centrafrique. Il n’a jamais été payé. L’affaire est entre les mains de la justice.

Des caissons rouge et jaune sérigraphiés pour les élections présidentielles de 2005 en République de Centrafrique (RCA). Ces bornes ne sont pas à Bangui mais dorment encore dans leur emballage, sur les palettes d’un entrepôt. Elles n’ont jamais quitté l’Hexagone. Au grand désespoir de Pascal Rolin, entrepreneur de Seine-Saint-Denis, qui les a fait fabriquer.

« L’affaire est abordée dans toutes les relations bilatérales »

Ce patron ne s’est jamais remis de cette affaire, il est aujourd’hui ruiné. A l’époque, il codirigeait l’entreprise Kiosk Industry, installée à Paris. Sept ans plus tard, il réclame toujours d’être payé. L’affaire est en justice.

L’histoire a démarré à Paris, en 2004. Le général Bozizé avait pris le pouvoir en 2003 lors d’un coup d’Etat. Des élections devaient avoir lieu en 2005. « La nièce de Bozizé, Annette Ngaibona, est venue nous solliciter, détaille Pascal Rolin. Il devait y avoir 50 machines pour Bangui, la capitale, et 50 pour les sous-régions. Il s’agissait de bornes d’information avec les différents candidats, qui auraient pu être reconverties en terminal informatique. »

Un projet alléchant pour la start-up. « Vu que le chef d’Etat n’avait pas été élu, la Coface (NDLR : Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur) ne pouvait rien garantir, poursuit Pascal Rolin. On nous a dit qu’un écrit signé du chef de cet Etat suffirait à nous couvrir, vu qu’en plus il s’agissait d’un Etat ami de la France. »

Cet écrit, c’est la lettre de commande signée de François Bozizé, reçue par fax, après une visite express de l’entrepreneur français à Bangui, mentionnant l’achat de « 100 bornes d’information et de communication » pour près de 5 M€. Pour lever les fonds, le chef d’Etat a mandaté un Français à la réputation controversée, Robert Dulas. Dans un courrier de février 2005, ce conseiller spécial donnait bon espoir à Kiosk Industry de toucher « dans les quinze jours » un premier versement de 2,5 M€. Jamais payées, les machines n’ont jamais été livrées.

Sept ans plus tard, Robert Dulas n’a pas souvenir de ce courrier. « Ce sont ces entrepreneurs qui m’ont contacté pour ma connaissance de l’Afrique », avance ce retraité qui a travaillé en Côte d’Ivoire et en République démocratique du Congo. Ce que conteste Pascal Rolin. « La nièce de Bozizé cherchait de l’argent pour la campagne, explique Robert Dulas. L’entreprise facturait un prix pour les bornes et une partie revenait au financement de la campagne. Sauf que là, les bornes étaient bien trop chères! C’est pour ça que le projet a capoté. » Il assure n’avoir levé aucun fonds.

Me Wang-You Sando, l’avocat du chef d’Etat, lui, nie jusqu’à la commande des bornes. « Le président a bien mandaté Robert Dulas pour rechercher des financements auprès des organisations internationales, en vue des élections, mais à aucun moment il n’a été question d’acheter des bornes, assure-t-il. D’ailleurs, il n’y a pas de contrat, on nous oppose une lettre de commande et bien voyons l’original! » Il dénonce une escroquerie et dément aussi toute rencontre entre Bozizé et Rolin, même si ce dernier décrit avec précision la décoration intérieure du palais présidentiel à Bangui.

L’affaire se joue désormais en cassation. La société Kiosk Industry est en liquidation judiciaire depuis 2007. Le mandataire, pour obtenir le paiement des bornes, a alors assigné la République de Centrafrique devant le tribunal de commerce de Nanterre (Hauts-de-Seine). Ce dernier s’est déclaré incompétent, renvoyant le dossier au tribunal de grande instance. Sauf que François Bozizé, quelle que soit la juridiction, n’entend pas comparaître à la barre d’un tribunal français, faisant valoir la souveraineté des Etats. Il a donc fait appel de cette décision. Après avoir été débouté à Versailles, en avril 2011, son avocat Me Sando s’est pourvu en cassation. Les parties avaient jusqu’à aujourd’hui pour faire connaître leurs arguments.

Le Parisien

 

« L’affaire est abordée dans toutes les relations bilatérales »

le Parisien 21.02.2012, 04h18

Eric Raoult, député UMP, ancien président du groupe d’amitié avec la Centrafrique

Des années de courriers et de rendez-vous. Pascal Rolin a sollicité jusqu’à l’Elysée et dénonce le silence des autorités françaises. Au Quai d’Orsay, où il a été reçu, personne ne s’exprime sur le sujet. Il n’y a qu’Eric Raoult, député maire UMPdu Raincy et ancien président du groupe d’amitié avec la Centrafrique, qui se veut ouvertement rassurant.

« C’est un dossier épineux, considéré comme sensible par le ministre de la Coopération. L’affaire est abordée dans toutes les relations bilatérales avec la Centrafrique, qui est proche de la France, commente le parlementaire. Avec Bozizé, en 2004, la RCA voulait être au top de la modernité, poursuit l’élu. Des aigrefins ont dû vendre le projet plusieurs fois… Mais ce n’est pas Bozizé qui s’occupe de cela personnellement »,pense-t-il, persuadé que l’entrepreneur obtiendra gain de cause, « en partie au moins ».

Le Parisien

 

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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 02:20

 

 

 

Ferdinand Samba Le Démocrate

 

 

 

 

DECLARATION N°002/12/PPI CONCERNANT  LA CONDAMNATION ILLEGALE  DU JOURNALISTE FERDINAND SAMBA

La torture morale que le pouvoir inflige à la presse privée indépendante en Centrafrique sous des formes déguisées est absolument indécente, indigne et détestable. Il est donc paradoxal, inacceptable que dans un Etat démocratique, un Etat de droit, les citoyens qui veulent s’exprimer et la presse qui veut informer l’opinion nationale sur la conduite des affaires du pays soient pourchassés, arrêtés et condamnés illégalement. Même des esclaves exprimaient par des complaintes leurs conditions, leur sort.

Le motif de l’arrestation et de la détention  du journaliste Ferdinand SAMBA à qui le Ministre d’Etat Sylvain NDOUTINGAÏ reproche de l’avoir traité « d’ennemi du peuple », ce qui reviendrait selon l’intéressé à demander un soulèvement populaire contre  lui est non seulement  excessif, indécent, mais fait sourire. Depuis la date de la parution de ces articles en octobre ou novembre 2011 , le peuple ne s’est pas soulevé comme le craint le plaignant et compte tenu de l’atmosphère chargée du pays, un minimum de sagesse devrait amener les autorités à procéder à la libération du journaliste, car la haine ne construira jamais notre nation. Bien au contraire, elle la détruit comme présentement.

  Par ailleurs, dès l’instant où il ne s’agit pas d’un tract anonyme demandant le soulèvement du peuple et dont l’auteur aurait été découvert, mais au contraire d’un article paru régulièrement dans un journal bien connu, la solution la plus simple était d’utiliser le droit de réponse prévu par la loi (ordonnance de 2005) consacrant la dépénalisation des délits de presse. La justice de son côté, même saisie au sujet d’une telle affaire devrait tout simplement appliquer le texte sur la dépénalisation des délits de presse.  C’est de cette manière que doit fonctionner une démocratie surtout naissante comme la nôtre, afin de consolider l’Etat de droit, la réconciliation, la cohésion nationale, la paix nécessaires au redémarrage du pays sur de bonnes bases.

En faisant de l’Assemblée Nationale une institution vidée de son rôle constitutionnel de contrôle de l’action du gouvernement, en mettant la justice aux ordres pour appliquer non pas la loi mais la volonté des dirigeants du régime en place, en réduisant l’opposition à sa plus simple expression et en s’attaquant frontalement, violemment, maladroitement à la presse privée indépendante pour l’étouffer, la faire péricliter par divers moyens, les dirigeants centrafricains croient gagner en réunissant ainsi l’ensemble des pouvoirs  entre les mains d’un seul individu ou d’un clan, alors que la constitution les a séparés pour permettre un équilibre et un fonctionnement  harmonieux des institutions de la République, conformes à un Etat démocratique, un Etat de droit. Cette pratique ne rend nullement service aux autorités en place car en agissant de la sorte, elles ont réintroduit automatiquement une dictature revenue au galop avec toutes ses conséquences, c'est-à-dire de nouvelles crises. Il est inadmissible que la République Centrafricaine soit dirigée dans un esprit d’injustice, d’inégalités et d’illégalité permanentes, sources de frustrations et de tensions inutiles.

Tout homme public ne doit pas perdre de vue qu’il sera critiqué à tort ou à raison sur sa gestion. Cela fait d’ailleurs partie de la démocratie, de la bonne gouvernance, donc de la transparence qui impose l’obligation de rendre compte, de se justifier à tous les niveaux. C’est même une règle essentielle de la démocratie. Pour cela,  étant donné que tout homme public (Président de la République compris) est soumis à cette obligation, aucun problème ne devrait se poser dans le cas présent où la loi sur la dépénalisation des délits de presse donne justement une occasion supplémentaire par un droit de réponse.                                                                                   

Si les dirigeants ont leur rôle à jouer au sommet de l’Etat, la presse a également le sien au sein de la société pour informer le citoyen de la conduite des affaires du pays, car ceux qui gouvernent ne sont en réalité que des serviteurs du peuple. Cependant, empêcher d’une manière ou d’une autre la presse de jouer son rôle surtout dans le cas présent par un contournement de la loi sur la dépénalisation constitue simplement de la dictature. Or la dictature est un cauchemar que le peuple centrafricain a vécu dans sa chair dans un passé récent, et il est absolument inadmissible que le Président de la République qui,  lors du Dialogue National de 2003, avait pourtant solennellement pris l’engagement de restaurer la démocratie dans le pays, fasse aujourd’hui totalement le contraire de sa parole.

La volonté des filles et fils de Centrafrique exprimée très clairement à l’occasion du Dialogue National de 2003 et du Dialogue Politique Inclusif de 2008 était justement que le cauchemar que représente la dictature ne se reproduise plus en république Centrafricaine.

Je condamne très fermement la dictature galopante dans le pays devenue l’option des autorités à la tête de la République Centrafricaine pour sa direction ;

Je condamne très fermement la pratique vicieuse consistant à contourner la loi sur la dépénalisation des délits de presse pour faire  torturer moralement les journalistes par leur arrestation, les reports des dates de leur procès tout en les maintenant dans les geôles de l’Office Central de Répression du Banditisme, ou à la maison d’arrêt , à les condamner pour les  faire libérer après un  temps donné par une certaine grâce  présidentielle. Tout ceci constitue un châtiment, une torture déguisée, indigne, indécente  ayant pour objectif de museler et  faire péricliter la presse privée indépendante.

Je demande très fermement la mise en liberté immédiate et sans condition du journaliste Ferdinand SAMBA pour tout ce qui précède.

Paris le 18 février 2012

 Olivier Gabirault

Olivier GABIRAULT, Personnalité indépendante

 

 

 

 

 

Un mois et cinq jour que Ferdinand Samba est prisonnier de Bozizé, Ndoutingaï et Findiro.

 

 

Continuez à signer en ligne la pétition lancée par C.A.P pour exiger sa libération. Pour cela cliquez sur le lien suivant :

 

http://www.gopetition.com/petitions/liberez-ferdinand-samba.html

 

 

 

Liste des derniers signataires

 

 

208 Mr BOZIZE Armand Central African Republic View Feb 20, 2012

207 Mr Dominique TOUANE France View Feb 20, 2012

206 Mr Armand DONGOUSA View Feb 20, 2012

205 Mr NGOMBA Alexis Central African Republic N/G Feb 20, 2012

204 Mr Julien KPOROZAN Central African Republic N/G Feb 20, 2012

 

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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 02:11

 

 

 

Bangui siège Orange

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 20 Février 2012 14:05

La population de Zémio (sud-est) crie son ras le bol et décide de faire entendre sa voix, après être coupée du monde il y a belle lurette. Ils ont confisqué le véhicule de la téléphonie mobile Orange-Centrafrique en mission à Obo et Zémio..

Les mécontents ont ainsi revendiqué le rétablissement sans conditions de la liaison téléphonique du réseau de cette société implantée dans leur ville depuis 2010.

Le correspondant de Radio Ndeke Luka à Obo qui a relayé les faits ce 20 février 2012, a expliqué que « ces mécontents ne sont pas à leur 1ère revendication. La semaine dernière, ils avaient organisé une marche pacifique pour demander à Orange de démanteler purement et simplement son réseau qui leur pose problème ».

Mais l’autre détail relevé par le correspondant est qu’à ce jour, « aucun réseau de téléphonie mobile ne marche dans cette ville en proie à l’insécurité grandissante provoquée par les exactions des rebelles de l’Armée de Resistance du Seigneur (LRA) de l’ougandais Joseph Kony ».

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Centrafrique-Presse.com - dans Nation
21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 02:07

 

 

 

Bozize171108275-copie-1.jpg

 

Encore une victime de la bozizie Joseph NDABA guide de chasse de classe exceptionnelle meurt dans les geôles de la SRI à la suite d’une détention arbitraire

Les jours qui passent se ressemblent pour les Centrafricains qui sont victimes des soldats de l’armée devenus leurs principaux bourreaux, alors qu’ils sont censés les protéger. Justino  Dede Sombo et Sadate Ali Zaoro avaient échappé de justesse à la mort promise par Teddy Bozizé et ses sbires pour manifester sa jalousie amoureuse. Ndaba  Joseph, guide chasse de son Etat, 25 ans de service et père de 15 enfants, vient de trouver la mort dans des conditions non élucidées à la suite d’une banale affaire.

Nous sommes au début du mois de Janvier, un groupe de chasseurs  dirigé par M. Gérard Baudoin de nationalité française qui a loué une zone de chasse dans le Nord Est, se dirige au domicile de M. Ndaba Joseph qu’il n’a pu joindre au téléphone à Ngola au PK 11. M. Baudoin qui chasse en Centrafrique depuis quelques années connaît parfaitement le quartier de son guide. Malheureusement, ils vont se faire interpeller  devant le palais du prince Francis Bozizé, ministre délégué à la défense par les militaires qui veillent nuit et jour devant cet immense mur de béton jonché de fil de fer barbelés  qui  contourne sa villa cossue.

Conduits à la section de Recherches et Investigations, la police politique dirigée par un autre rejeton Aimé Vincent Bozizé alias Papy, ces derniers seront inculpés pour les motifs suivants : terrorisme, mercenariat et intelligence avec le rebelle tchadien Baba Ladé, préparatif d’un coup d’Etat, tout cela, sans la moindre preuve.

Informé, de l’arrestation de ses collaborateurs, M. Ndaba  qui n’avait rien à se reprocher se rend à la SRI pour s’enquérir de la situation avec  toutes les autorisations administratives du site, afin d’obtenir leur libération. Mais, il sera a son tour arrêté et inculpé jusqu’à sa mort. Les citoyens français ont été libérés une semaine après leur arrestation grâce aux pressions des autorités françaises et sans doute au paiement d’une rançon. Le chasseur centrafricain va demeurer  dans les geôles insalubres de cette prison un mois sur insistance de Papy Bozizé,  le zélé, qui au prétexte d’une nécessité d’enquête, avait décidé de l’y maintenir. M Ndaba, oncle de la femme du Capitaine Ngaïkosse,t est resté détenu bien qu’il ait demandé sa libération à Papy.

D’après une source bien informée, les ministres de la justice Firmin Findiro, et de la Défense M. Francis Bozizé auraient tenté en vain de faire libérer le guide chasse. Le 10 février dernier dans la matinée,  M. Ndaba  envoya un texto à l’un de ses enfants lui demandant le transfert du  crédit pour  son portable, ce qui fut fait. Le soir, aux environs de 22 h, un gendarme appela le fils et lui demanda de venir à l’infirmerie de la Gendarmerie, car son père serait très malade. A son arrivée, les militaires vont lui montrer le corps inanimé de ce dernier jonchant sur le sol : il était torse nu, son tee-shirt collé aux yeux servait de drap pour ses inhumains, son pull supportait sa tête. Aucune explication lui a été donnée, par ses hors la loi qui étaient bien armés. Il alerte sa famille qui va dépêcher un véhicule pick- up transporter le corps à la morgue de l’hôpital général qui se trouve à quelques encablures.

Le défunt un ancien du quartier Boy Rabe était très connu. D’ethnie ngbaka-mandja, il serait même un parent du Premier Ministre Touadera qui n’a rien fait pour le libérer. Le Ministre Gouandjika,  accompagné de nombreux  ressortissants de Damara étaient présents à la place mortuaire. La paranoïa qui caractérise ce régime en fin de règne est en partie responsable de ce drame. Tué un homme de 57ans, père de 15 enfants, 25 ans de métier pour rien, relève d’une animosité qu’on ne peut observer qu’en Centrafrique. Si rien n’est fait pour arrêter ces pseudos libérateurs, la RCA continuera de perdre ces vaillants fils. Apparemment Papy n’obéît qu’à son père de président. C’est là la preuve d’une république bananière.

Wilfried Sebiro

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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 02:04

 

 

 

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Radio Ndéké Luka Lundi, 20 Février 2012 14:07

Il ne se passe pas un seul jour, sans que l’on ne parle d’un cas de violences sur les enfants dans la ville de Bangui. Le dernier en date est celui du 19 février 2012, commis sur un garçon de 7 ans. Il a été mortellement atteint suite à un accident de circulation sur l’Avenue Koudoukou par le Général député Jules Bernard Ouandé. L’incident a eu lieu aux environs de 17 heures locales 16HTU).

Selon des témoignages recueillis ce 20 février par Radio Ndeke Luka, « le  député du 8èmearrondissement a heurté l’enfant au moment celui-ci a voulu traverser la route avec sa grande sœur. Or, le Général député était dans un état d’ébriété avancé ».

Ces témoins ont par ailleurs mentionné que le bras gauche et le cou de l’enfant ont été broyés par le véhicule de l’ex ministre centrafricain de la sécurité publique.

« S’il ne faisait pas marche arrière, l’enfant serait peut-être conduit à l’hôpital pour des soins appropriés. Malheureusement, après qu’il ait constaté le drame, il n’a même pas daigné conduire d’urgence la victime déjà meurtrie. Nous n’avons que nos yeux pour pleurer, et ne savons à quel saint nous vouer », a raconté une des membres de sa famille.

Radio Ndeke Luka a promis de se rapprocher de cet officier supérieur de l’Armée centrafricaine et Député, pour recueillir sa version des faits.

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