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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 02:46

 

 

 

Ferdinand Samba Le Démocrate

 

 

 

Pour signer la pétition, cliquez sur le lien suivant :

 

 

http://www.gopetition.com/petitions/liberez-ferdinand-samba.html

 

 

 

 

Liste des derniers signataires

 

 

231 Mr Ferdinand DZAWA-PATHAS France View Feb 25, 2012


230 Mr Charles Herve NDAKALACentral African RepublicView Feb 24, 2012

 

229 Mr RANGBA Claude Aimay Central African Republic View Feb 24, 2012

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 02:34

 

 

  colonel-Khadafi.jpg

 

cnt-libye.jpg

 

 

TRIPOLI AFP / 25 février 2012 20h28 - Le dirigeant libyen Moustapha Abdeljalil a menacé samedi de réexaminer les relations diplomatiques de Tripoli avec ses voisins qui accueillent des figures de l'ancien régime, recherchées par la Libye pour crimes.

 

Nous insistons sur le fait que nos relations avec les pays voisins seront basées sur la position qu'ils adopteront quand il s'agira de renvoyer des criminels et des personnes recherchées, a-t-il affirmé au cours d'une conférence de presse à Tripoli.

 

Nos relations futures seront basées sur le niveau de coopération de ces pays sur cette question, a ajouté M. Abdeljalil, qui dirige le Conseil national de transition (CNT) au pouvoir depuis la chute en août du colonel Kadhafi après un soulèvement populaire devenu conflit armé.

 

Les autorités libyennes ont arrêté des criminels qui prévoyaient de lancer des attaques terroristes avec le soutien de personnalités de l'ancien régime réfugiées dans les pays voisins de la Libye, a-t-il poursuivi, sans toutefois les identifier.

 

M. Abdeljalil a en outre accusé sans les nommer des pays voisins de donner asile à des ennemis du peuple libyen et d'ignorer des demandes du procureur libyen en vue de leur extradition.

Malheureusement, ces pays n'ont engagé aucune action judiciaire et n'ont pas non plus empêché les partisans de l'ancien régime de provoquer des violences et de commettre des crimes contre le peuple libyen, a déploré le chef du CNT.

 

Plusieurs enfants de l'ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi sont actuellement en Algérie et au Niger.

 

Aïcha Kadhafi est réfugié en Algérie, d'où elle a appelé à se révolter contre le nouveau gouvernement de Tripoli. Ses frères Mohamed et Hannibal, sa mère Safiya et de nombreux membres de la famille, surtout des enfants, sont aussi réfugiés en Algérie depuis fin août.

Le président nigérien Mahamadou Issoufou avait annoncé le 11 novembre que son pays avait accordé l'asile à Saadi Kadhafi, fils de Mouammar Kadhafi, pour des raisons humanitaires.

Début février, le CNT avait demandé au Niger de lui remettre Saadi Kadhafi, après qu'il a promis, dans une déclaration à la chaîne Al-Arabiya, de retourner en Libye où, selon lui, une grande majorité de la population n'est pas satisfaite de la situation actuelle.

 

Nous sommes en mesure d'assurer un jugement équitable pour les personnes recherchées par les autorités, a réaffirmé M. Abdeljalil, avertissant que son peuple ne pardonnera jamais à ceux qui ne lui remettent pas des criminels.

 


(©)

 

 

 

NDLR : C’est un avertissement sans frais pour Bozizé notamment qui vient d’accorder on ne sait pour quelle raison, l’asile en Centrafrique au dernier Premier Ministre de Kadhafi réfugié en Tunisie.

 

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 02:25

 

 

 

Teodorin Obiang Nguema

 

vehicule-de-police-chez-Teodorin-Nguema-av-Foch.JPG

 

Libération Vendredi 24 février 2012  à 17h10

Après dix jours de perquisition, la justice a saisi du mobilier de prestige, des grands crus ou encore des œuvres d'art dans l'hôtel particulier parisien de la famille du président de Guinée équatoriale.

Au terme de dix jours de perquisition dans l'hôtel particulier de la famille du président de Guinée équatoriale Teodoro Obiang dans l'enquête sur les biens mal acquis, la justice a fait une saisie record de 200 m3 de biens de valeur, soit l'équivalent de trois conteneurs.

La perquisition, menée par les policiers de l'Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF), avait débuté le 14 février dans le somptueux hôtel particulier de l'avenue Foch (XVIe) à Paris. Elle s'est achevée jeudi soir.

Dans les cinq étages de cette propriété de 101 pièces et plusieurs milliers de m2 évaluée à 500 millions d'euros, quelque 200 m3 de biens ont été saisis, pour l'essentiel des meubles et objets de valeur ou de «grande valeur» selon une source proche de l'enquête.

Les enquêteurs ont ainsi saisi une horloge de trois millions d'euros, du mobilier de prestige et d'autres biens précieux, tels des vins de grand cru (Petrus, romanée-conti...) d'une valeur de plusieurs milliers d'euros la bouteille.

Pour répertorier les biens acquis par la famille Obiang, les enquêteurs s'étaient notamment basés sur le relevé de salles de vente, recensant notamment plusieurs toiles de maîtres, dont un tableau de Claude Monet vendu 12 millions d'euros. Les enquêteurs n'ont cependant pas retrouvé la toile dans l'hôtel particulier, selon une source proche du dossier.

La Guinée équatoriale a exprimésa «totale indignation» devant ce qu'elle estime être une «illégitime persécution», arguant que l'immeuble appartenait depuis octobre à l'Etat équato-guinéen, étant donc désormais sous statut diplomatique.

Voitures de luxe et gant de Michael Jackson

Le Quai d'Orsay avait toutefois assuré que l'immeuble «relevait du droit commun». La famille Obiang a en outre été déboutée jeudi d'une procédure en référé qu'elle avait intenté contre cette saisie.

En septembre 2011, la justice avait déjà saisi onze voitures de luxe (Ferrari, Bugatti, etc.) de Teodorin Obiang, fils du président équato-guinéen, dans cet hôtel particulier parisien.

Considéré comme un des chefs d'Etat les plus riches du monde, Teodoro Obiang, 69 ans, dirige d'une main de fer depuis 1979 la Guinée équatoriale, troisième producteur de pétrole d'Afrique subsaharienne, mais dont la majorité de la population vit dans la pauvreté.

Pressenti par son père pour lui succéder, Teodorin fait depuis plusieurs années l'objet d'enquêtes pour blanchiment et corruption aux Etats-Unis. Ce quadragénaire a longtemps mené une vie de play-boy fortuné en Californie.

De son côté, le département américain de la Justice avait annoncé en octobre «la confiscation de 70 millions de dollars d'actifs appartenant à Teodorin en Californie, dont un domaine de 30 millions de dollars à Malibu, un jet de 38,5 millions de dollars, plusieurs voitures de luxe», ainsi «qu'un gant blanc couvert de cristaux de Michael Jackson».

La saisie des biens parisiens a eu lieu dans l'enquête menée depuis décembre 2010 par les juges Roger Le Loire et René Grouman qui enquêtent sur les conditions dans lesquelles trois chefs d'Etat africains - Denis Sassou Nguesso du Congo, Teodoro Obiang Nguema et le défunt président gabonais Omar Bongo Ondimba - ont acquis un important patrimoine immobilier et mobilier en France.

Ils cherchent à établir l'origine éventuellement illicite de ces biens. Ils ont obtenu récemment de pouvoir enquêter sur les acquisitions réalisées par les chefs d'Etat et leurs proches après le dépôt de la plainte en 2008 par l'ONG Transparency International France.

(AFP)

 

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 02:23

 

 

 

Baba-Ladde1

 

 

Remerciement du FPR

Le Front Populaire pour le Redressement (FPR) tient à remercier sincèrement le Frolinat-Miet (Front de libération Nationale - Mouvement Islamique pour un Empire Tchadien), basé à Ouagadougou au Burkina Faso, pour son soutien apporté " à la lutte du Général Abdel Kader Baba Laddé, au FPR et au PJD-Farca dans leur lutte contre les dictateurs tchadien et centrafricain, Déby et Bozizé."

Nos objectifs prioritaires divergent, le Frolinat-Miet ayant pour but de " créer un empire Tchadien réunissant le Tchad, la République Centrafricaine, le Darfour, les régions toubou de Libye et du Niger, les régions Kanouri du Niger, du Nigeria et du Cameroun". Le FPR n'a pas cet objectif en vue, mais si cette expansion devait avoir lieu, elle devrait se faire par referendum et non par la voie des armes.

Le FPR et le Frolinat-Miet peuvent toutefois collaborer dans un cadre sein pour instaurer la démocratie au Tchad et en République Centrafricaine.

Par ailleurs, toujours soucieux de la paix en Afrique, le Front Populaire pour le Redressement appelle le MNLA (Mouvement National de Libération de l'Azawad) et le gouvernement malien à négocier de toute urgence et lance le même appel aux populations Toubous et Arabes Zouawaya de Koufra, en Libye, pour que cesse leurs affrontements.

Nous tenons aussi à dire que les criminels Bachar al Assad, Mahmoud Ahmadinejad et Vladimir Poutine payeront très cher les crimes qu'ils commettent contre nos frères syriens.

Fait le 24 février 2012

 

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 02:16

 

 

secours cicr

 

DEPECHE RJDH-RADIOS COMMUNAUTAIRES

Le Réseau des Journalistes pour les Droits de l'Homme en République Centrafricaine Contact: 70 90 92 78/ 75 20 49 36 – internewsrca@gmail.com - http://reseaudesjournalistesrca.wordpress.com

 

Bangui, 25 Février 2012

Bangui : Le CICR regrette l’accès difficile aux victimes des conflits en RCA

Le Comité international de la Croix Rouge (CICR) a relevé les difficultés d’accès aux victimes des conflits dans le Nord de la République centrafricaine, dans un communiqué de presse publié jeudi et qui dresse le bilan de ses activités au titre de l’année 2011.

« Les combats qui ont récemment secoué le nord du pays ont contraint des milliers de personnes à fuir. Ces violences fragilisent considérablement les conditions de vie de la population. En dépit d'une insécurité qui rend l'accès aux victimes difficile, le CICR tente d'assister les populations les plus vulnérables », indique le communiqué.

La cheffe de la délégation du CICR à Bangui, Katharina Ritz, a fait remarquer que plusieurs villages dans le Nord, sur l'axe Ouandago-Gondava à une cinquantaine de Km au nord de Kaga-Bandoro ont été partiellement ou totalement détruits depuis la fin du mois de janvier 2012, lors de l’assaut conjoint des forces armées centrafricaines et tchadiennes contre le Front populaire pour le redressement (FPR) du rebelle tchadien Baba-Laddé. De sorte que « des milliers de personnes ont dû fuir. Elles ont tout perdu : leurs maisons, leurs récoltes et leurs biens », a-t-elle indiqué.

Selon le CICR, la plupart des déplacés ont trouvé refuge chez des proches dans des villages avoisinants, mais de nombreuses personnes se sont aussi cachées dans la brousse et ont besoin d'eau et de nourriture. Il a annoncé que des travaux de réhabilitation des puits et des forages sont en cours dans les zones où se concentrent ces déplacés. Des vivres sont également distribués pour ceux qui n'ont pu être logés dans une famille hôte.

Par ailleurs la Croix-Rouge centrafricaine (CRCA) a mis en place deux brigades de secours à Kaga-Bandoro afin d'orienter les déplacés vers des familles d'accueil et de porter assistance aux blessés légers.

Le CICR regrette aussi la situation des autres régions du pays qui subissent des violences de manière sporadique, comme à Bria au mois de septembre 2011. « La situation est encore aggravée par le banditisme et des tensions ethniques. Dans ces régions, l'insécurité est telle qu'elle entrave significativement l'acheminement de l'aide humanitaire, y compris celle du CICR », indique le communiqué de presse.

A cause de l’insécurité qui limite l'accès aux champs ainsi qu'aux services de base comme les soins médicaux et l'école, le CICR a mis en place une assistance afin de permettre aux  victimes des violences de reprendre rapidement une vie normale à travers une assistance qui leur permet de reconstruire leurs maisons, avoir de l'eau potable ou encore cultiver à nouveau leurs champs.

Dans ce cadre, le CICR affirme avoir distribué en 2011, 393 tonnes de semences vivrières et plus de 15.000 outils aratoires à quelque 31.000 agriculteurs; distribué des vélos, des pousse-pousse, des charrettes, des boeufs, des charrues et des moulins à céréales à près de 24.000 personnes; rénové une pharmacie vétérinaire et mené des formations en soins vétérinaires et gestion de médicaments.

Dix personnes ont été également formées à Obo aux techniques de diagnostic et de traitement à domicile du paludisme. Plus de 3.000 consultations ont été effectuées et près de 2.000 traitements ont été administrés entre octobre et décembre 2011. Le CICR a aussi amélioré l'accès à l'eau à plus de 60 000 personnes grâce à la construction et à la réhabilitation de forages et de puits dans 48 localités du nord et deux villes du sud du pays.

Six ex-enfants soldats ainsi que 29 enfants séparés de leurs familles durant les déplacements ont été réunifiés. 1180 détenus ont été visités dans divers lieux de détention du pays afin de vérifier leurs conditions de détention et leur traitement. Du matériel d'hygiène (savons, seaux, jerricans, brosses, etc.) ont été distribué à 2.400 détenus. Les douches et latrines de trois lieux de détention ont été réhabilitées.

Enfin le CICR a conduit plus de 50 séances de formation en Droit international humanitaire (DIH) à plus de 3.000 éléments des forces régulières et des groupes armés; mené trois séminaires en DIH pour 70 officiers de l'armée nationale à Bangui; soutenu la participation de deux officiers supérieurs de l'armée centrafricaine à des formations en DIH en Italie et en Afrique du Sud.

 

Bangui : Les opérateurs du secteur informel apprennent le droit des affaires

Les commerçants réunis au sein de association dénommée « Nouvelle génération des commerçants de Centrafrique (NGCC) ont pris part vendredi 24 février 2012 à Bangui, à une conférence de renforcement de connaissances en droits des affaires, a rapporté radio Notre Dame.

Selon Eloge-Fortuné Mokpa, coordonnateur de l’ONG réseau dynamique de Centrafrique qui a animé la conférence, il d’agit de doter les membres de la NGCC dans les domaines fiscal, douanier et bancaire pour leur permettre de mieux conduire leurs affaires dans la légalité.

 

« Cette formation vient à point nommé mettre la lumière sur les questions des taxes fixés aux commerçants par les douaniers au niveau des frontières. On leur demande de payer l’impôt import- export, alors que cela n’existe pas », a –t-il relevé.

Pour Maturin Mbounou-Ngopo, inspecteur des impôts intérimaires du chef de service des études à la direction générale des impôts a conclu que « l’impôt global unique est appliqué au secteur informel, institué par la loi des finances 2011. Avant on parlait de l’impôt libératoire. Mais il y’a aussi d’autres impôts impliqués aux contribuables », a-t-il précisé.

Il s’agit de donner l’occasion aux jeunes qui se lancent dans les affaires de s’imprégner des principes légaux en matière de commerce afin de leur permettre s’émanciper en toute légalité.

 

 

Bangui : Bientôt l’Université Newtech Institut d’Afrique Centrale

Les travaux du projet de construction de l’Université Newtech Institut d’Afrique Centrale, ont été lancés vendredi à Bangui par le Président de la République François Bozizé qui a procédé à la pose de la première pierre.

Le montant global de réalisation de ce projet est 1, 400 milliards FCFA, avec une grande partie du financement provenant de la Banque de développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC).

« Nous avons signé une convention de financement avec la BDEAC, mais cette convention de financement ne couvre pas l’ensemble du projet, selon les procédures de la BDEAC, nous avons passé par des Banques partenaires au niveau local en vue de boucler le financement », a expliqué le Président directeur général de l’entreprise Newtech Institut, Serge Singha Béngba.

Les travaux se dérouleront en trois phases. D’abord la construction dans une durée de 12 mois de 3 bâtiments de l’Université Newtech d’Afrique Centrale, ensuite la construction de 2 autres bâtiments pour les Fondamental 1 et 2 et enfin la réalisation d’un Campus universitaire et d’un internat d’excellence à Kpalongo (PK 13 route de Mbaïki).

Pour le ministre d’Etat l’Enseignement Supérieur et de la recherche scientifique, Willybiro Sacko, cette nouvelle université à caractère sous régionale vient soulager l’Université de Bangui qui n’est plus en mesure de contenir le flot de jeunes centrafricains désireux de se former.

« Les responsables de ce projet le positionne comme une institution sous régionale à vocation universitaire qui deviendra complémentaire à l’université de Bangui », a-t-il précisé avant de promettre d’apporter tous les appuis possible à ce projet en vue de relever le défi de l’éducation et de la formation en République centrafricaine.

« Le département que je dirige va apporter son concours à cet établissement au niveau pédagogique et au niveau administratif en accord avec le rectorat de l’Université de Bangui « dans le cadre des réformes engagées à l’Université de Bangui en vue d’améliorer la qualité des enseignements et la crédibilité des diplômes délivrés aussi bien par les établissements publics que privés.

Créée en 1994 sous forme d’une société à responsabilité limitée, Newtech Institut a pris le statut de société anonyme en 2008. Il comprend trois cycles de formation, les Fondamental 1 et 2 et le cycle supérieur avec des services de conseil auprès des entreprises, l’ingénierie informatique, lu développement des logiciels spécifiques, la maintenance et le réseau. Il compte près de 4000 élèves et étudiants.

 

NDLR : Bientôt, on va encore nous annoncer que Bozizé a été fait Dr honoris causa de cette nouvelle université qui est pourtant une initiative à laquelle il est totalement étranger.

 

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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 19:38

 

 

 

Pierre-Buyoya.jpg

 

Bangui, 25 février (C.A.P) - Dépêché à nouveau pour une énième fois par l’OIF au chevet de la Centrafrique pour évaluer le niveau de crispation de la situation et tenter une énième médiation, l’ancien Président burundais, le Major Général Pierre Buyoya vient d’achever un bref séjour de quelques jours à Bangui où il a pu s’entretenir avec les principaux responsables des partis de l’opposition ainsi que le général président François Bozizé.

Selon certaines indiscrétions dont C.A.P s’est fait écho, Pierre Buyoya aurait déclaré qu’il serait venu dire à Bozizé de « l’aider à l’aider ». En clair, Bozizé n’a rien fait jusqu’ici pour que la crise centrafricaine soit résolue et que c’est lui-même qui se créer des problèmes. C’est du moins l’impression qu’il donne à tous les observateurs de la vie politique de la République centrafricaine.

Cette nouvelle initiative du Secrétaire Général de l’OIF l’ex Président sénégalais Abdou Diouf, est bien la preuve que la situation d’impasse dans laquelle Bozizé et son hold-up électoral de janvier 2011 ont plongé le pays devient de plus en plus inquiétante et a atteint un seuil qui commence certainement à préoccuper la communauté internationale.

Cela, d’autant que l’évolution de la situation générale du pays caractérisée dernièrement par un raidissement paranoïaque du régime traduit par l’arrestation du chef de l’APRD et vice-président du comité de pilotage du DDR Jean-Jacques Demafouth et deux personnalités de l’UFDR dont un député, sans levée préalable de son immunité parlementaire, semble aussi échapper aux autorités.

Est venue également s’y ajouter la mauvaise gestion du cas du général autoproclamé Baba Laddé qui se retrouve dans la nature avec certains de ses éléments alors que Bangui et N’djaména n’avaient pas préalablement fait mystère de leur intention de le capturer, malgré l’opération militaire conjointe des armées tchadienne et centrafricaine contre ses bases.

Tous les observateurs s’interrogent sur ce qui a dû sortir de cette mission de Pierre Buyoya, connaissant la mauvaise disposition légendaire de Bozizé à ouvrir réellement son régime pour faire un peu de place à l’opposition dont il a toujours superbement méprisé jusqu’ici les principaux leaders. Autant dire que les résultats de cette énième mission de l’OIF sont connus d’avance, comme l’ont été ceux des élections de 2011.

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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 15:38

 

 

 

 

Alfred Poloko

 

 

Bangui, 25 février 2012 (CAP) : Le ministre de la communication, M. Alfred Taïnga Poloko a signé hier jeudi 24 février, un arrêté aux termes duquel sont créées cinq (05) chaînes de télévision thématiques dépendant toutes les cinq de Télé Centrafrique. Il s’agit de Télé-Centrafrique Info, de Télé-Centrafrique Culture, de Télé-Centrafrique Sports, de Télé-Centrafrique Académie et de Télé-Centrafrique Espace Parlementaire.

L’acte administratif créateur de ces chaînes nomme également ces principaux responsables, tous typés KNK, et connus pour militantisme (débordant pour certains d’entre eux) dans ou pour le compte de ce parti. Il s’agit respectivement de MM. David Gbanga (par ailleurs DG de Radio Centrafrique), Gervais Gontran Lakosso (fonctionnaire au ministère de la culture), René Madéka (fonctionnaire au ministère des sports), Stève Dénguiadé ( ?) et de Félicien Boussola (ancien député, actuel conseiller spécial du Président de l’Assemblée nationale).

Prévues pour inaugurer leurs premières émissions le 15 mars 2012, date anniversaire du coup d’Etat de François Bozizé, ces chaînes voient le jour dans un contexte de crise énergétique exacerbée à Bangui où le rationnement drastique et inique de l’électricité affecte les ¾ des quartiers de la capitale.

Quant à l’arrière-pays, les rares villes où les groupes électrogènes de la société nationale d’électricité fonctionnent encore mais prévus pour l’éclairage public si d’aventure le Président de la République y séjourne, autant dire qu’il n’y a pas de source d’énergie disponible pour permettre aux populations de regarder ces chaînes, présentées avec beaucoup d’enthousiasme et d’optimisme par le régime de Bangui comme étant la panacée.

S’agissant de Télé-Centrafrique Académie par exemple, le comble de l’indécence a été atteint lorsqu’il a été dit que les élèves n’avaient plus besoin d’aller à l’école et qu’il leur suffisait simplement de s’y brancher pour tout savoir. Une première au monde !

Entre doute et risée, beaucoup à Bangui s’interrogent sur le sérieux de ce projet – monté pour faire plaisir à Bozizé qu’autre chose - qui tranche avec l’extrême pauvreté dans laquelle se débattent les Centrafricains.

L’arrêté (en lieu et place d’un décret) qui ne désigne aucune femme à ces niveaux de responsabilité ne dit pas non plus si les personnalités désignées cumulent ou non leurs nouvelles fonctions avec les anciennes.. Ce n'est pas tout d'être du domaine des sports, de la culture ou de l'information, etc. pour savoir gérer une chaîne de télévision. En d'autres termes, ce beau monde vient pour faire tout sauf de la télé. A suivre...

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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 15:26

 

 

 

Ngaoundaye.jpg

                                                  

                                              Ngaoundaye

 

Bangui 25 février (C.A.P) - Le vendredi 24 février à la mi-journée, un incendie, parti du frigo à pétrole du centre de santé de Ngaoundaye (du Nord-ouest), s’est propagé à tout le bâtiment central et a détruit tous les vaccins, la pharmacie et une bonne partie des installations ainsi que le mobilier de cet important centre de santé où afflue généralement toute la région et même certaines populations camerounaises de la région frontalière, située à quelques encablures de là, a rapporté le député KNK de cette circonscription M. Martin Wiguélé sur radio Centrafrique.

Aucun bilan officiel n’est rendu public et les autorités sanitaires gouvernementales ne se sont toujours pas exprimées sur le sinistre dont on ne sait pas s’il est d’origine criminelle ou non. C’est vers les organisations humanitaires et religieuses que ce député s’est tourné pour solliciter une aide d’urgence au profit des populations de la contrée.

La saison sèche en cours dans le pays est généralement propice à la prolifération d’incendies de brousse, avec des débordements sur les villages dont les cases partent le plus souvent en fumée sans que rien ne soit fait pour venir en aide à leurs infortunés propriétaires. Il faut souhaiter que ce ne soit pas le cas du centre de santé de Ngaoundaye.

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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 15:21

 

 

 

Ab Wade


DAKAR AFP / 25 février 2012 13h37 - L'ex-président nigérian Olusegun Obasanjo, chef des observateurs de l'UA au Sénégal, a proposé une feuille de route prévoyant que le président sortant Abdoulaye Wade, à la candidature contestée, quitte le pouvoir dans deux ans s'il était réélu dimanche, a indiqué samedi l'opposition.

Le président Obasanjo a introduit un élément nouveau, une feuille de route selon laquelle Abdoulaye Wade ne resterait que deux ans seulement au pouvoir s'il gagne la présidentielle dimanche, a déclaré à l'AFP Abdoul Aziz Diop, un responsable du Mouvement du 23 juin (M23), coalition de partis d'opposition et d'organisations de la société civile.

Reste à savoir quelles garanties nous aurons pour qu'il parte effectivement dans deux ans. C'est sur ces garanties que vont porter les négociations à venir avec le président Obasanjo. Ce n'est possible qu'à condition que le président Wade joue le jeu, ce dont nous doutons, a expliqué M. Diop.

La mission d'observation de l'Union africaine n'était pas en mesure de confirmer ces informations, mais Olusegun Obasanjo devait s'exprimer lors d'une conférence de presse samedi soir.

Nous avons toujours dit que nous étions prêts à la discussion pour qu'il y ait des élections libres et transparentes (...). Nous sommes disposés à discuter de toutes les questions, a répondu le porte-parole de la présidence sénégalaise, Serigne Mbacké Ndiaye, interrogé sur la radio sénégalaise Radio futur media (RFM).

Le M23 n'a pas encore donné de réponse officielle à cette feuille de route, dans l'attente de consulter les nombreux partis et associations qui le composent.

Notre souhait demeure que Abdoulaye Wade perde la présidentielle dimanche. La consigne du M23, c'est que les Sénégalais aillent voter massivement en ignorant le bulletin de vote du candidat de trop, tout en veillant à la régularité du scrutin, a souligné Abdoul Aziz Diop.

Cette feuille de route marque la volonté de l'UA et de la Cédéao de décrisper la situation au Sénégal. Il est préférable de débattre aujourd'hui d'une solution africaine à un problème africain plutôt que d'avoir demain une solution non africaine, a estimé le responsable.

Interrogé sur RFM, le porte-parole du M23, Alioune Tine, a indiqué que M. Obasanjo avait aussi proposé une nouvelle Cour constitutionnelle et une commission électorale indépendante, précisant que son mouvement restait ouvert aux négociations à des concessions pour sauvegarder la paix au Sénégal.

Le M23 et plusieurs candidats d'opposition ont rencontré ces trois derniers jours Olusegun Obasanjo, chef de la mission d'observation électorale conjointe de l'Union africaine (UA) et de la Communauté économique et monétaire des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) au Sénégal.

M. Obasanjo a également rencontré le président Wade mercredi. Rien n'a filtré de leur entretien.

La nouvelle candidature de M. Wade est jugée illégale par l'opposition, pour qui il a épuisé ses deux mandats légaux après son élection en 2000 et sa réélection en 2007. Ses partisans soulignent que des réformes de la Constitution en 2001 et 2008 lui donnent le droit de se représenter.

Les violences liées à la candidature d'Abdoulaye Wade ont fait depuis fin janvier au moins six morts et des dizaines de blessés. Le M23 a parlé de 15 morts, 539 blessés.


(©)

 

NDLR : Deux potentats frappés de sénilité font honte à toute l'Afrique. Robert Mugabe au Zimbabwé et Abdoulaye Wade au Sénégal.  

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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 22:35

 

 

Démafouth candidat

 

BANGUI 24/02/2012 - (AFP)  Le chef de la principale ex-rébellion centrafricaine Jean-Jacques Demafouth, incarcéré depuis le 6 janvier, a été inculpé d'"atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat" par un juge d'instruction, a annoncé à l'AFP son avocat vendredi.

"Jean-Jacques Demafouth a été présenté à un juge d'instruction qui l'a inculpé d'atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat", a déclaré son avocat Me Mathias-Barthélémy Morouba

Selon l'avocat, "cette inculpation a été faite en dehors du délai légal de garde à vue. Ce qui est une violation du droit, et pire encore il est toujours détenu à la SRI (section recherches et investigations de la gendarmerie de Bangui).

"Son frère, Ousmane Baboua qui venait lui rendre visite le 9 janvier 2012 et qui a été arrêté et détenu à la SRI depuis cette date, a été libéré jeudi tout simplement parce que son dossier est totalement vide", a-t-il ajouté.

Le chef de l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD, principale ancienne rébellion centrafricaine) Jean-Jacques Demafouth est en détention depuis le 6 janvier, accusé de "déstabilisation du pays" en prenant contact avec d'autres mouvements rebelles, ce qu'il nie.

"Selon ce qui m'est parvenu, Demafouth cherchait à déstabiliser le pays. Pour une personne de son rang, vouloir couper l'ensemble des forces politico-militaires pour reprendre la lutte - au nom de quoi, je ne sais - c'est méchant" avait déclaré fin janvier le président centrafricain François Bozizé.

"On m'accuse de vouloir prendre la tête d'une fusion de trois autres rébellions (...) mais je n'ai rien à voir avec ça", avait déclaré à l'AFP M. Demafouth, par ailleurs vice-président du Comité de pilotage du programme de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) joint au téléphone après son arrestation.

Dans un communiqué publié le 27 janvier dernier, le Comité de pilotage se montraitinquiet de voir compromettre" le processus de paix en cours.

Copyright © 2012 AFP. Tous droits réservés.

 

 

NDLR : C'est clair que Demafouth est un détenu politique comme les Centrafricains en ont connu sous le règne Bokassa, avec tout ce que cela représente dans leur mémoire collective. Bozizé qui est un ancien collabo de Bokasssa en a gardé toutes les tares et autres vices. Sa conception moyenâgeuse de la justice en est une preuve comme dans le cas présent de Demafouth.  

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique