Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 23:34

 

 

 

 

Bangui la coquette

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 27 Février 2012 13:45

Plusieurs services sanitaires de l’Hôpital de l’Amitié tournent au ralenti ce 27 février 2012. La grève du personnel contractuel dudit hôpital en est la raison. Il réclame le paiement de deux mois d’arriérés de salaire.

Les agents en colère, ont  pris d’assaut tôt le matin les locaux de l’hôpital.  Ils exigent le versement de deux mois d’arriérés de salaires avant toute reprise.

Le ministre de la santé et de la population est intervenu pour leur demander de prendre patiente. Il leur a fait savoir que des procédures sont en cours pour le décaissement de leurs fonds  par le Trésor Public.

Des propos aussitôt  contestés par ce personnel qui a envisagé depuis 3 semaines cette entrée en grève.  Ils emboîtent ainsi le pas aux élèves médecins qui avaient revendiqué le versement de deux mois d’arriéré d’indemnité au début de ce mois.

« L’heure n’est plus aux promesses, ni au discours. Nous voulons seulement notre argent. Nos enfants sont renvoyés de leurs établissements scolaires, nos loyers impayés », ont déclaré certains grévistes interrogés sous couvert de l’anonymat par Radio Ndeke Luka.

Pendant que l’Hôpital de l’Amitié connait des perturbations, celui dénommé  Maman Elisabeth Domitien de Bimbo (sud) a finalement ouvert ses portes ce lundi aux patients. D’après les reporters de Radio Ndeke Luka, les malades se sont très tôt présentés dans ce nouveau centre hospitalier.

La décision du démarrage des soins dans cet hôpital a été prise vendredi dernier à l’issue d’une réunion du staff présidée par le ministre de la Santé publique Michel Mandaba.

Selon Grégoire Mélémoko Surveillant Général de l’hôpital, « ce démarrage des activités est effectif, mais il ya encore beaucoup de choses à régler. Des aménagements doivent encore être réalisés pour une plus grande efficacité. Il dément l’information selon laquelle les premiers soins sont gratuits ».

Ces mêmes difficultés sont d’ailleurs reconnues dans une interview accordée à Radio Ndeke Luka ce lundi par le directeur dudit hôpital, Docteur Julio Jacobin Apathita. Selon lui, « plusieurs structures manquent encore ». Il a également déploré les problèmes de la fourniture partielle d’électricité et le manque d’ambulance.

Cet hôpital compte 11 médecins dont 1 généraliste. Le nouvel hôpital porte le nom d’Elisabeth Domitien, en hommage à un ancien premier ministre de l’empereur Bokassa 1er, la première africaine ayant occupé ce poste. Il a été inauguré le 4 octobre 2011 par le président François Bozizé, après 24 mois de travaux.

Ce manque de plateau technique n’est pas seulement l’apanage de l’hôpital de Bimbo. Celui de la préfecture sanitaire de la Mambéré Kadéï (ouest) est dépourvu de brancard.

Le correspondant de Radio Ndeke Luka a relevé ce lundi que « nombreux sont les parents des malades qui refusent délibérément de ramener cet outil de travail après usage. Une situation qui de ce fait, met l’hôpital de Berberati dans une difficulté. Les responsables sanitaires sont à pied d’œuvre pour remédier à ce problème ».

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Société
27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 23:25

 

 

 

Jules-Acorsi.jpg

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 27 Février 2012 13:48

L’entraineur Français des Fauves de bas Oubangui de football Jules Accorsi décide ce 27 février 2012, de partir chez lui ce jeudi prochain. Et pour cause ? Son bailleur le somme de quitter le 29 février prochain, après avoir accusé 9 mois d’arriérés de loyer. Aussi, son propre salaire n’est pas verser depuis 5 mois par le gouvernement centrafricain. Ajouter à cela les frais impayés de la location de véhicule.

Interrogé par Radio Ndeke Luka, Jules Accorsi a précisé qu’il n’a pas démissionné. Mais, il repart simplement chez lui à Bastia en France car, les closes de son contrat ne sont pas respectées par la partie centrafricaine.

Jules Accorsi avait déjà pris la décision de partir en janvier dernier. Il avait rencontré le Premier Ministre centrafricain Faustin Archange Touadéra qui  lui avait promis de s’occuper de son problème. Une rencontre qui a accouché d’une souris.

Il s’agit d’un coup dur pour les athlètes centrafricains en pleines campagnes sportives internationales. Toutefois, Jules Accorsi a rassuré le public centrafricain que « si la situation se normalise je reviendrais sur ma décision pour les 4 prochains matchs qui attendent le pays. Le cas échéant, je resterais chez moi », a-t-il mentionné.

 

 

NDLR : Ce mauvais feuilleton n'a que trop duré. Si les autorités politiques de Bangui qui sont quasiment en faillite sur le plan financier sont incapables de remplir le contrat qu'il ont souscrit avec ce monsieur, elles n'ont qu'à l'avouer et rendre la liberté à ce brave coach que de le faire lambiner de la sorte. Quand la fédération centrafricaine de foot-ball est dirigée par un malfrat comme Ngaissona, que peut-on attendre de bien des prestations des Fauves ? Le foot-ball centrafricain est à l'évidence à l'image du pays dont ce n'est un secret pour personne qu'il se porte très mal avec les prédateurs de toutes sorte qui sont à sa tête.  

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Sports
27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 19:36

 

 

 

Ntsimi et Boz 

 

 

Il faudrait peut-être naturellement comme professionnel, donner raison au confrère camerounais Éric Essono Tsimi dans son article intitulé : Antoine Ntsimi accule au ridicule François Bozizé  paru dans Afrik.com et repris par centrafrique-presse.com le jeudi 23 février 2012 dans sa rubrique Lu pour vous. En fait, tout se passe comme si les coquilles qui profitent autour de Bozizé pour vivre un temps soit peu tout comme Bozizé lui-même, pensent que ce sont les mêmes communications qu’ils tiennent à Benzambé sous les applaudissements des pauvres paysans si ce n’est pas à la Radio Centrafrique qui peuvent passer sans commentaires sous d’autres cieux.

Le cas échéant est le fait que Bozizé est devenu, devant le pauvre Antoine Ntsimi, président de la Commission de la Communauté des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC), la risée dans le monde entier parmi ses paires d’Afrique Centrale lorsque qu’il va jusqu’à prendre position face à petit président d’une institution nourri et entretenu par les cotisations des Etats membres. Même si l’auteur de cet article prétend que la République Centrafricaine ne verse pas les siennes, mais cette institution est tout de même l’émanation des six Etats membres de la sous-région de l’Afrique Centrale. Malheureusement « le ridicule ne tue, mais il n’engraisse que son auteur » comme l’on dit couramment.

Ce que notre confrère camerounais ignore et il faut que l’on lui précise, est que Bozizé a reflété sur les ondes de « Vox Africa » la classe politique et d’intellectuels qui constitue son palais impérial de Bangui. On dirait qu’elle est dépassée de l’ampleur de sa mission au tour de Bozizé qui semble revendiquer sa présence ou son existence au milieu des Chefs de notre sous-région. Tout ce que l’on sait est que Bozizé n’est pas un bavard ; il brille dans un mutisme naturel en lui pour ne pas dire un silence, qui fait de lui un homme moins éloquent. Quel type de personnage Bozizé voudrait aujourd’hui imiter à son âge ? Ah ! S’il était resté naturel ! Nous sommes surpris que depuis un certain moment ses conseillers l’excitent à faire des sorties médiatiques encore plus sur les ondes et chaînes internationales afin de le rendre ridicule sur la scène internationale et se tourner tranquillement les pouces pour avoir bien joué leur jeu. Ceux-là même qui se livrent déjà en pâture médiatique dès qu’un micro leur est tendu. C’est peut-être à dessein qu’ils le poussent à divaguer afin de devenir un bouffon, clown populaire.

Tout se passe comme si c’est sur les ondes que Bozizé compte régler ses problèmes avec ses pairs présidents de la République. Je me pose la question de savoir si son entourage ne l’a jamais briefé sur l’importance des « huit clos » des assises des Chefs d’Etat de la Communauté des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC). Là où ils devraient traiter ce genre de question. D’ailleurs, Bozizé devrait laisser cette guerre de succession à certains centrafricains du même acabit qu’Antoine Ntsimi puisque la République Centrafricaine en regorge et notre pays a des dossiers qui urgent dans tous les sens. Aveuglé par le cancer de l’ethnie qui le ronge jusqu’aux os et pressé de placer ses proches qui l’aurait certainement poussé, il n’a pas pu maîtriser sa langue et s’est livré gratuitement comme sur un plat doré à l’opinion.

Par ailleurs, dans le fonds, Éric Essono Tsimi, peut-être « gombo » aidant, par imprudence a édifié l’opinion sur les difficultés liées au processus d’intégration de la sous-région. Il affiche un chauvinisme soutenu dans un espace où l’intégration devrait être le leitmotiv de tous discours. Son article prouve à suffisance que l’intégration sous-régionale aura toujours du plomb dans l’aile puisque l’opinion camerounaise applaudit les positions soutenues dans son article par un silence complice. Ce que Éric Essono Tsimi oublie est qu’aujourd’hui aucun problème national ne peut passer inaperçu des autres pays de la sous-région. Le concept d’intégration vient consacrer l’ingérence réciproque des Etats dans des affaires intérieures des Etats distincts les uns des autres. 

On dirait que c’est la mondialisation réduite au niveau sous-régional. Éric Essono Tsimi et Antoine Ntsimi affiche une haine publique au nom du Cameroun vis-à-vis du peuple centrafricain tout en oubliant qu’ils se situent dans un espace sous-régional pour tenir ces propos. Ces prises de positions confirment l’esprit patriotique qui guidait Antoine Ntsimi dans la gestion du patrimoine sous-régional comme un patrimoine camerounais et l’on se demanderait si c’est toujours avec ce penchant chauviniste qu’Antoine Ntsimi soutenu par ses journalistes prétend briguer encore un autre mandat. Il s’agit d’une institution et d’un espace inter Etat s’il vous plaît messieurs et mesdames les camerounais et camerounaises que j’appelle avec beaucoup de respect puisque nous constituons une famille sous-régionale et partageons une histoire et une terre commune à rehausser le débat que de le voir dans la personne de Bozizé et ses thuriféraires et politicards parvenus qui n’honore pas la Centrafrique et la CEMAC.

Éric Essono Tsimi et Antoine Ntsimi ont oublié que c’est au nom de l’intégration et non du Cameroun qu’ils se sont permis d’exprimer leur opinion. Il n’y a pas de tribu, d’ethnie dans le processus de l’intégration, de la mondialisation. Il faut, encore une fois, élever le niveau du débat. Qu’est-ce que l’ethnie d’Antoine Ntsimi vient chercher dans la sous-région. Il s’agit d’une question des Nations et non des tribus. C’est réduire la CEMAC à un club des ressortissants d’une tribu camerounaise ou je ne sais quoi encore. Nous n’allons pas enlever les frontières par la haine et le manque de solidarité entre les peuples. Malheureusement Éric Essono Tsimi et Antoine Ntsimi se sont rendus plus ridicules que Bozizé en voulant le tourner en dérision. Que diront-ils des autres Etats membres de la CEMAC entre autres le Gabon, la Centrafrique, la Guinée-Equatoriale et le Congo qui peut passer sans réaction? Éric Essono Tsimi confirme que le Cameroun profite de la CEMAC pour les fonctions et non dans un souci commun d’intégration sous-régionale à l’avantage de tous les Etats de la CEMAC. On attendrait un autre argument que celui d’une guerre de succession qui ne fait que divertir et nous ferait passer à côté de l’essentiel. Qu’Antoine Ntsimi cesse de plaisanter en salissant le Cameroun…   

 

Olivier Bantsimba     

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 18:00

 

 

 

Boutet.JPG

 

 

Le 10 septembre 2011, le Docteur Général Pasteur Frère…François Bozizé Yangouvonda déclarait : «  Que celui qui prétend qu’il n’y a pas de démocratie en RCA soit écrasé par un véhicule dans la rue ».

 

Le 19 février 2012 aux environs de 19h00, un accident de la route s’est produit sur l’avenue Koudoukou avec le Général-Député, ancien Ministre de la Sécurité Jules Bernard Ouandé comme conducteur du véhicule en cause avec le décès d’un enfant de 8 ans. Au regard des informations recueillies et diffusées par certains  organes de presse, nous sommes là en face de : Défaut de maîtrise d’un véhicule automobile, conduite en état d’ébriété, non-assistance à personne en danger, délit de fuite et d’homicide involontaire.

 

Malgré ce cumul de délits, nous assistons à un mutisme inquiétant des autorités. Est-ce l’accomplissement de cette malédiction présidentielle rappelée quelques lignes plus haut ? L’on est en droit de s’interroger en ces termes puisque rien, absolument rien n’est entrepris pour que justice passe. Tel est l’objectif de la tribune en pièce jointe :  Il faut que justice passe.

 

AFFAIRE OUANDE : IL FAUT QUE JUSTICE PASSE !

 

Depuis que la République Centrafricaine est officiellement entrée en guerre contre Baba Laddé et sa bande je me suis interdit de commenter l’actualité. En effet, les FACA qui sont au front ne combattent pas au nom d’un clan mais au nom de la République et de tous les Centrafricains.  A ce titre, il fallait observer une trêve, désirant être en communion d’esprit avec la population civile des zones de combat et aussi avec  les soldats au  front.

L’actualité nous rattrape cependant. S’agissant de défendre les opprimés, les victimes de l’arbitraire et tous ceux qui souffrent en silence, il n’est d’autre voie que de  se faire leur voix.

Le 19 février 2012 un enfant est mort sur la voie publique en début de soirée à la hauteur du pont Sayé-Voir sur l’avenue Koudoukou. Un de trop.

Mes pensées vont aux siens auxquels je présente mes plus sincères condoléances. En ces douloureuses circonstances, qu’ils daignent m’accepter parmi les leurs. Avec eux et ensemble, je partage la douleur de la perte d’un jeune innocent dont l’avenir, nonobstant la situation dramatique du pays, était porteur d’espoir.

L’auteur des faits : un général.

Jules Bernard Ouandé, Général et ancien ministre, député. Au lieu de stopper son véhicule immédiatement après le choc, il effectue une manœuvre meurtrière sans avoir localisé le frêle corps gisant. Au lieu de porter assistance à la victime, ce dernier  rentre chez lui tranquille comme Baptiste.

Défaut de maîtrise d’un véhicule automobile, conduite en état d’ébriété, non-assistance à personne en danger, délit de fuite et d’homicide involontaire. Tout semble indiquer que ce cumul d’infractions n’aurait même pas donné lieu à un simple maintien dans les locaux de la police afin de dégriser ce général que l’on aurait aimé voir s’illustrer sur le front de Kaga-Bandoro harcelant Baba-Ladé et sa horde d’égorgeurs ou sur le front du Sud/Est à la recherche du génocidaire Joseph Kony.

Le lendemain, au lieu de respecter le deuil de la famille éplorée, il se répand dans la presse brandissant son forfait comme un trophée. C’est la faute à la chaussée car « Si c’était sur le goudron, le véhicule s’arrêterait sur place. » (1)

Ce n’est donc pas au conducteur de prendre en considération l’état de la chaussée, c’est à la chaussée de tenir compte du conducteur !  Et c’est celui-là qui est chargé, es qualité de député, de faire la loi !

Mon Général, soyez homme : assumez vos responsabilités !

Vous aviez perdu le contrôle de votre véhicule ce qui est contraire aux dispositions du Code de la Route. Il y a plus.

Les témoins ont observé, un « …Général député était dans un état d'ébriété avancé… » (2)  « ...député imbibé d'alcool » (3).

Mon Général, en des pareilles circonstances, dès qu’il se produit un accident de la circulation, on se soumet à un examen sanguin afin de déterminer la quantité d’alcool contenue dans le sang au moment des faits.

Au regard de vos états de service, général ancien ministre de la sécurité, député de la nation, c’est spontanément que vous auriez fait procéder à ce type d’examen !

Au lieu de cela, vous invoquez un témoignage. Est-ce une mesure scientifiquement fiable ? Le Docteur Général Pasteur Frère…François Bozizé Yangouvonda serait-il devenu un éthylomètre ? Mais quel manque de respect envers celui qui est censé représenter la République et ses institutions ?

Les rois de France et d’Angleterre soignaient, disait-on des écrouelles par apposition des mains ; Boganda  lui, traversait  l’Oubangui à pied disait-on. C’était d’hier. Aujourd’hui, vous faites du président de la république un éthylomètre vivant ! Il fallait oser.

Croyez-vous un seul instant que François Bozize Yangouvonda viendra soutenir le contraire de ce qui a été observé par bien plus d’une personne ?

Mon Général, vous ne manquez pas de souffle !

Il y a eu un accident, je n’en disconviens pas mon Général. C’est le premier choc celui qui a vu "...le petit corps est propulsé en l'air ..." (4). Mais quand vous avez  « … mis le véhicule en marche en arrière … » (5)  vous avez agi volontairement. Il n’y a plus d’accident. Vous avez agi sciemment.

Mon Général, vous avez la parole pour la suite :

« J'ai voulu descendre pour le prendre et le conduire à l'hôpital. Entre
temps, une foule hostile s'est dirigée vers moi. Face à ce danger certains
témoins m'ont conseillé de démarrer et de vite partir. Chose que j'ai faite
 ». (6)

Vous n’êtes pas descendu de votre carrosse ; vous ne prétendez pas avoir esquissé un mouvement pour descendre. Vous en aviez l’intention. On vous croit sur parole ? Vous avez au le temps d’être conseillé. Admettons qu’il ait eu conseil. Cela a duré combien de temps ? Assez en tout état de cause pour porter le corps dans le véhicule avec l’aide de votre aide de camp qui est plus rapide de la détente que du cœur.

A propos à quelle vitesse rouliez-vous ? A quelle distance étaient ces deux enfants qui avaient commencé à traverser la route ?

Il est manifeste que  la voiture est un attribut de votre pouvoir, un pouvoir quasi-divin puisque le piéton, même déjà engagé sur la chaussée doit vous céder le passage. Ainsi, « une voiture plein phares [leur] fonçaient droit dessus… » (7)  pour le grand malheur que l’on sait.

La police a-t-elle « investiguer » ? Rien ne l’indique ; ni la presse, ni les parents qui, dans le désarroi  déclarent : « Nous n’avons que nos yeux pour pleurer, et ne savons à quel saint nous vouer » (8)

 

A en croire le mutisme des autorités en place, le sort de cette affaire est entendu. S’agirait-il de la réalisation de la malédiction du 10 septembre 2011 de notre désormais Docteur Général Pasteur Frère…selon laquelle «  Que celui qui prétend qu’il n’y a pas de démocratie en RCA soit écrasé par un véhicule dans la rue » ?

Non conjurons le sort. Il faut que justice passe. Cette famille éprouvée doit accéder à la justice par le biais de l’aide judiciaire. L’immunité parlementaire de ce député doit être levée dans les meilleurs délais. Les poursuites doivent être engagées sans délais. Il faut juger OUANDE.  De manière sereine et en toute indépendance. Et ce sera justice.

Clément DE BOUTET-MBAMBA  

Notes :

1, 2, 5, 6,8 : Revue d’actualité par Radio Ndeke Luka 20 et 22 février 2012.

2, 3, 4,7 : In Le Citoyen n°3805 du 22 février 2012

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 15:11

 

 

 

 

 logo MLPC

Bureau Politique                                         

        Secrétariat  Général

 N°_009__MLPC/BP/SG/012   

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

Relatif à la réaction du Gouvernement suite à la

Dénonciation des massacres sans discernement des compatriotes de la minorité peuhl

 

          Suite à l’avalanche de réactions hostiles de la presse privée indépendante, de l’Evêque de Kaga Bandoro et du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) face aux massacres des populations civiles, victimes expiatoires du FPR de Baba Laddé, pendant longtemps acolyte du régime actuel qui l’a laissé occupé une bonne partie du territoire centrafricain depuis 2007, le Gouvernement Centrafricain, par la voix de son porte-parole, a enfin émergé de son hibernation, mais à sa manière habituelle, connue des centrafricains. En effet, alors que tout le monde s’attendait à ce que le gouvernement rende publique le bilan précis des opérations militaires après  un mois d’hostilités, celui-ci se livrera à son exercice favori en s’en prenant pêle-mêle à une partie de l’opinion nationale qui, légitimement, réprouve le sort réservé aux compatriotes, sous prétexte de guerre à Baba Laddé, présenté aujourd’hui comme l’ennemi public numéro un. A posteriori, nous faisons le constat évident que n’eussent-été ces réactions, le Gouvernement continuerait de se terrer dans son silence coupable.

 

         Devant ce cafouillage qui confine à l’amateurisme et à l’irresponsabilité, le Bureau Politique du MLPC tient à refaire les mises au point suivantes :

 

1.      Le MLPC est un parti politique démocratique, légalement constitué et reconnu par l’Etat. En tant que tel, son aspiration profonde est de chercher à conquérir – par la voie des urnes – pour exercer, le pouvoir politique dans l’intérêt du Peuple Centrafricain. Ses activités se mènent conformément à la Constitution, à l’Ordonnance n°05.007 du 02 juin 2005 relative aux Partis Politiques et au Statut de l’Opposition et aux textes règlementaires.

        Ayant déjà eu à exercer le pouvoir de l’Etat auquel il a accédé suite aux élections démocratiques et transparentes de septembre 1993, et non pas suite à un coup d’Etat militaire ni à une rébellion armée, le MLPC vient de célébrer le 22 Février 2012 le 33ème anniversaire de sa création, en dépit de toutes les tentatives de liquidation, d’affaiblissement et de division ourdies contre lui par toutes celles et tous ceux – nombreux - qu’il a naguère sortis de l’ombre et hissés à divers niveaux de la superstructure de l’Etat, et qui à l’époque, l’ont servi sans hésitations ni murmures.

 

  1. Avant d’entrer en fonction, le Président de la République Centrafricaine prête serment devant Dieu et la Nation « d’observer scrupuleusement la Constitution, de garantir l’Indépendance et la pérennité de la République, de sauvegarder l’intégrité du territoire,  de préserver la paix, de consolider l’Unité nationale, d’assurer le bien-être du Peuple Centrafricain, de remplir consciencieusement les devoirs de sa charge sans aucune considération d’ordre ethnique, régional ou confessionnel, de ne jamais exercer les pouvoirs qui lui sont dévolus par la Constitution à des fins personnelles et de n’être guidé en tout que par l’intérêt national et la dignité du Peuple Centrafricain ». Aujourd’hui, il ne reste plus rien de ce serment que Monsieur François Bozizé a vidé de son contenu par sa violation volontairement répétée.

3.      Croyant que l’Etat et la Loi, c’est lui et sa volonté, le Président de la République ne respecte aucune des dispositions de la Constitution. C’est ainsi que pour déclarer « la guerre » à Baba Laddé, il n’a respecté aucune procédure pourtant prévue par la Constitution.

 

  1. Que la RCA et le Tchad soient liés par des Accords est un fait. Mais de là à garder le silence lorsque des civils innocents non engagés dans des hostilités soient froidement abattus, c’est une autre affaire. N’en déplaise au ministre porte-parole du gouvernement  qui croit nous intimider et nous réduire au silence par la menace de traduction devant la justice qu’il tente vainement de mettre aux ordres et d’instrumentaliser, nous répétons qu’il y a bien eu massacres et demandons l’ouverture d’une enquête internationale indépendante pour clarifier la situation.
  2. S’agissant des Banyamulenges, il y a lieu de rappeler au Porte-parole du Gouvernement que c’est depuis 2005 que le candidat du MLPC Martin Ziguélé demande en vain au pouvoir un débat contradictoire sur la question. Le MLPC invite le ministre porte-parole du gouvernement à regarder juste autour ou au-dessus de lui, il retrouvera le vrai instigateur de l’invitation des Banyamulenges à intervenir en RCA  qui les a accueillis au Port Beach de Bangui, avant de les habiller, de les chausser, de les armer et de les orienter vers le théâtre des opérations, parce qu’évidemment cette personne n’a pas réussi à restructurer l’Armée Centrafricaine et à la rendre opérationnelle. Sur cette question que le pouvoir agite de temps à autre mais en  évitant soigneusement  tout débat contradictoire, préférant monologuer sur les ondes nationales d’où il exclut l’Opposition, le MLPC parti au pouvoir à l’époque des faits continue de demander avec insistance un débat radiotélévisé par devoir de mémoire pour fixer, une fois pour toutes, nos compatriotes sur la vérité. Ne pas le faire est une fuite en avant qui prendra fin un jour car la lumière sera faite et les responsabilités situées.
  3. S’agissant du MLPC qui aurait « lamentablement échoué dans sa gestion parce que manquant de vision politique » selon le ministre porte parole du Gouvernement, il convient de rappeler pour lui rafraîchir la mémoire que l’enchaînement à intervalles réguliers des mutineries et autres tentatives de coups de force (10 en tout) derrière lesquelles se tapissait l’homme qu’il sert aujourd’hui, nous a empêché de dérouler notre projet de société. Malgré toute cette déstabilisation progressive menée de l’intérieur, le pays vivait, même s’il ne croulait pas sous le poids de l’aide financière internationale, l’argent circulait, les ponts de Bangui ne se cassaient pas les uns après les autres, les routes n’étaient pas privatisées par la Garde Présidentielle et la circulation libre dans tout le pays, aucun centimètre carré de notre beau pays n’était occupé par une rébellion avant celle de son mentor,  aucun cas de malnutrition n’a été signalé dans le pays, le coton était à 30 000 tonnes par an, le café à plus de 15 000 tonnes par an, les bureaux d’achat de diamant n’étaient pas gangstérisés, aucun ministre ne se proclamait ni n’était milliardaire, l’opposition était massivement présente à l’Assemblée, aucun fils de feu le Président Patassé n’était ni ministre ni député. Enfin, feu le Président Patassé n’a jamais été Président d’un quelconque comité de trésorerie de l’Etat, ni encore moins Président et gestionnaire de fait de conseils d’administration de toutes les entreprises et offices de la République.

        A contrario, s’il y a un régime qui a bien échoué parce que n’ayant aucune vision politique du développement de la Centrafrique et s’appuyant sur des méthodes confinant au gangstérisme, à la mafia et aux détournements des deniers publics, c’est bien l’actuel et son parti le KNK dont le Peuple Centrafricain, unanimement prédit et souhaite, par l’annulation et la reprise des élections,  la fin pour abréger sa souffrance.

 

       Caractérisé par la prédation, l’affairisme éhonté, les emprisonnements arbitraires,  les assassinats politiques, l’insécurité envahissante, le désordre, la famine, la malnutrition, le tribalisme primaire – toutes tares qui mettent en danger l’unité, l’intégrité et la cohésion nationale – le régime actuel gère à tâtons et à la petite semaine l’Etat. La preuve est la signature à l’emporte pièce tous les jours de décrets, aussi illégaux les uns que les autres, pour gérer des problèmes qu’il a créés et dont il n’a pas vu venir les conséquences parce que ne sachant pas prévoir. Que dire des scandales politico-financiers et des conflits d’intérêt que le régime couvre ! S’il y a un service que le Président de la République voudrait bien encore rendre à la Centrafrique, c’est d’avouer son échec et de rendre son tablier, ce dont le Peuple Centrafricain lui sera à jamais reconnaissant.

 

        Le Bureau politique du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) exhorte le Gouvernement à faire preuve de responsabilité et de sérieux dans la gestion des affaires de l’Etat dont il doit respecter les règles. Le Peuple Centrafricain, les démocrates et  le MLPC, observent attentivement tous les actes posés par ce régime. Ils n’accepteront jamais tout retour insidieux à l’autocratie, à l’intimidation et au règne de la pensée unique sous la férule d’un régime qui jusqu’ici peine « à abréger les souffrances des centrafricains ».

 

 

 

                                                                                  Fait à Bangui, le 27 Février 2012

signature JGE Koyambounou

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Politique
27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 04:58

 

 

 

Ferdinand Samba Le Démocrate

 

 

Pour signer en ligne la pétition cliquez sur le lien ci-dessous :

 

http://www.gopetition.com/petitions/liberez-ferdinand-samba.html

 

Liste des derniers signataires

 

235 Mr Emile DZAWA-PATHAS France View Feb 26, 2012

234 Mr Armand Durant France View Feb 26, 2012

233 Mme Marie Populua France N/G Feb 26, 2012

232 Mr Laurence N'NGOLO Republic of the Congo View Feb 26, 2012

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Droits de l'Homme et Liberté de Presse
27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 01:31

 

 

 

amphitheatre-Bozize.JPG

 

 

amphitheatre-Bozize-Yangouvonda-.JPG

 

amphitheatre-Francois-Bozize-Yangouvonda-.JPG

 

                     différentes vues du soi-disant amphithéâtre François Bozizé Yangouvonda

 

 

L’initiative d’élever Bozizé à la distinction certes purement honorifique de Dr honoris causa de l’Université de Bangui a soulevé beaucoup de réactions très négatives de beaucoup de compatriotes et en particulier celle de Jean-Claude Gbaguéné  qui n’a pas hésité à doigter la responsabilité à son avis évidente, du ministre d’Etat chargé de l’enseignement supérieur Jean Willybiro Sacko ainsi que celle du premier ministre Faustin Touadéra et de la recteur Mme Koyt née Georgette Débalé, dont la rédaction a publié la réflexion écrite au demeurant beaucoup appréciée par nos lecteurs.

D’après le Ministre d’Etat à l’Enseignement supérieur, Jean Willybiro Sacko, le grade de Docteur Honoris Causa est attribué à des personnalités « dont l’engagement et les œuvres s’inscrivent dans l’esprit universitaire ». Si le Président Bozizé le mérite, cela est dû au fait que son action a permis de sauver l’année académique de l’année dernière. Il a en outre facilité la restauration du statut particulier des enseignants du supérieur ; l’organisation du corps des chercheurs ; les vagues d’intégration des enseignants du supérieur dans la Fonction publique centrafricaine ; la restauration des primes de recherches ; la réhabilitation du laboratoire des sciences ; la construction d’un amphithéâtre de 1.000 places baptisé en son nom ; l’équipement de l’orchestre de l’Université en instruments de musique, etc., a clamé le ministre de l’Enseignement Supérieur.

La question se pose en toute logique de savoir que fait le ministre de l’enseignement si c’est Bozizé qui fait tout ce qui relève du département et des attributions de celui-ci ?  En réalité, le ministre de l’enseignement supérieur, dont on se souvient encore de la déclaration fracassante qui a beaucoup déplu en haut lieu en pleine crise à l’université de Bangui avec une implacable grève aussi bien des étudiants que de leurs enseignants, selon laquelle « les caisses de l’Etat sont vides », tente de revenir dans les bonnes grâces de Bozizé, d’où l’idée pour le moins saugrenue de faire de ce dernier docteur honoris causa de l’Université de Bangui.

Outre le fait que cette distinction purement honorifique est généralement attribuée à titre étranger et toujours à l’étranger et non au récipiendaire dans son propre pays, les Centrafricains retiennent de Bozizé ses fracassantes déclarations selon lesquelles il n’a jamais mis pied à l’université ainsi que sa progéniture et donc il n’en avait rien à foutre des grèves à l’université. Dès lors, comment et par quel tour de passe-passe pourrait-t-on découvrir subitement ex nihilo les prétendus grands mérites de ce Bozizé qui toute honte bue, accepte sans scrupule de revêtir la prestigieuse toge sacrée des universitaires.

A quel Centrafricain ferait-t-on croire que  « l’équipement de l’orchestre de l’Université en instruments de musique » n’était pas davantage destiné à alimenter le culte de personnalité et des instincts narcissiques du Bézambéen plutôt que le soutien et la promotion désintéressée d’un groupe musical de l’Université de la capitale.

Bozizé n’a jamais fait mystère de son aversion pour les intellectuels préférant le terre à terre et l’univers du mystique et des sectes. Il a osé avouer n’avoir jamais mis pied dans une université, ainsi que ses enfants. Pourquoi doit-t-on chercher à tout prix à faire d’un tel individu Dr honoris causa de l’université de Bangui ? Les historiens centrafricains doivent chercher à expliquer comment quelqu’un comme Bozizé a pu se hisser et demeurer autant d’années à la tête de la République centrafricaine. N’est-ce pas avec la complicité et l’aide certains intellectuels de l’acabit de Jean Willyro Sacko, Faustin Touadéra et Georgette Débalé ?

Rédaction C.A.P

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Société
27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 01:29

 

 

 

Bozizé fait du sport

 

Surpris par le silence assourdissant des griots patentés habituels de Bozizé et du KNK, nous nous voyons obligés de réagir en tant que Centrafricains épris de dignité et d’honneur par rapport aux propos tenus dans le journal en ligne camerounais «Afrik.com » par Éric Essono Tsimi.

Est-il besoin de rappeler que Bozizé a transformé Radio Centrafrique en « radio KNK » en en faisant sa propriété exclusive comme en atteste l’émission « yé so é lingbi ti inga », véritable tribune animée par une poignée de griots à la solde du pouvoir qui se répandent en insultes et se livrent à du dénigrement systématique des citoyens, surtout de l’opposition qui osent exprimer le moindre avis qui déplait ou qui est contraire à ceux des dignitaires du régime. Cette station censée être nationale ne représente pas tout la radio du peuple centrafricain.

Nos voisins Camerounais sont peut-être satisfaits de l’action de leurs gouvernants, ce qui se traduit par la stabilité dans les changements depuis 30 ans. Mais en Centrafrique nous subissons des gouvernants qui ne sont que l’image d’eux-mêmes et qui donnent une piètre image du pays. C’est pour cela que les Centrafricains se sont toujours organisés pour se débarrasser de leurs dictateurs.

Nous adhérons à son analyse selon laquelle les carences d’un dirigeant centrafricain en voie de perdition ne doivent pas conduire à mépriser tout un peuple. C’est pourquoi nous plaidons pour une cohésion plus forte des peuples centrafricains et camerounais.

En effet il n’est pas du ressort d’un président de la République de tenir des propos aussi indignes que ceux qu’a tenus le général François Bozizé sur la chaine de TV « Vox Africa ».

En tant que Centrafricains, nous regrettons les positions tendancieuses du régime de Bangui à l’encontre d’une institution sous-régionale dont la gouvernance est régie par des traités ratifiés par l’Etat centrafricain.

Fait à Paris, le 26 février 2012.

Par Jean-Pierre MARA et Jérémie NAM-OUARA

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 01:10

 

 

 

PAM.JPG

 

Radio Ndéké Luka Samedi, 25 Février 2012 13:54

Bonne nouvelle pour les personnes vivant avec le VIH/SIDA de la ville de Bangui capitale de la République Centrafricaine. 24 000 seront bientôt prises en charge au plan nutritionnel par le Programme Alimentaire Mondial (PAM).

Un nouveau projet dénommé « Assistance Alimentaire sur Ordonnance »est désormais mis à leur disposition. Ce nouveau projet a été officiellement lancé le 24 février 2012, à Bangui.

Le coût de sa mise en œuvre s’élève à 275 000 dollars américain soit environ 134 million de francs CFA. Il a bénéficié de l’appui financier de l’IRLAND et de l’ONUSIDA et durera 12 mois.

Sont visées par ce projet, toutes les personnes vivant  sous traitement Anti Retro Viraux, dont les enfants, les femmes enceintes et les mères allaitantes malnutries sous étiquette du Programme de Transmission Parent Enfant.

4 sites sont retenus pour sa mise en œuvre à savoir : L’hôpital Communautaire, l’Hôpital de l’Amitié et les ONG Amis d’Afrique et Groupe Espoir, tous basés à Bangui.

Selon Willy Mpoyi Conseiller Régional du PAM, « les structures choisies sont celles qui ont déjà œuvré dans ce domaine et sont accessibles aux bénéficiaires de ce projet. Par la même occasion, le PAM appuiera le ministère de la santé à mener une étude sur l’état nutritionnel à vulnérabilité de toutes les personnes vivant avec le VIH/SIDA en Centrafrique. L’étude permettra de connaitre les besoins réels au niveau national en la matière afin de proposer des recommandations cohérentes aux partenaires ».

Signalons que les résultats du projet pourront déboucher sur l’élargissement de celui-ci dans les autres structures sanitaires du pays.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Humanitaire
27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 01:05

 

 

 

hopital-de-bimbo.jpg

 

Radio Ndéké Luka Dimanche, 26 Février 2012 10:57

Ca y est ! Le nouvel Hôpital construit à Bimbo (banlieue de Bangui) reçoit ses premiers patients ce lundi 27 février 2012. L’annonce a été faite vendredi dernier par le ministre de la santé publique. Il s’agit d’un centre hospitalier de 100 lits qui va offrir des services en médecine générale, chirurgie et gynécologie. C’est une performance notable dans le domaine de la santé et de l’accès aux soins dans un pays où les indicateurs dans ce domaine sont au rouge.

Le Nouvel hôpital porte le nom d’Elisabeth Domitien, en hommage à un ancien premier ministre de l’empereur Bokassa 1er, la première africaine ayant occupé ce poste. Il a été inauguré le 4 octobre 2011 par le président François Bozizé, après 24 mois de travaux. Depuis lors, le public attendait son ouverture effective.

C’est un ensemble de bâtiments ultra modernes, construit grâce à la coopération chinoise, suite au forum sur la coopération sino-africaine tenu à Beijing en 2006. L’hôpital Elisabeth Domitien, occupe une superficie bâtie de 17784,9 mètres  carrés. Il a été financé à hauteur de 4 milliards de francs CFA (environ 6.154.000 Euros)  par le gouvernement chinois. Les travaux de construction ont été réalisés par les architectes chinois, avec une main d’œuvre centrafricaine.

Le directeur de l’hôpital a été nommé il y a déjà quelques mois, en octobre, juste avant l’inauguration. Il s’agit de Jules Jacobin Apatita. Interrogé par Radio Ndeke Luka, il a révélé que « tous les services sont dotés en personnel et en nombre suffisant depuis 3 mois. Le gouvernement sollicité a mis en place un fonds qui a permis l’acquisition de médicaments, du mobilier adéquat et des équipements, ce qui permet le démarrage des activités dans tous les services. Nous avons même acquis tout le matériel de soins pour le couple mère-enfant »

Toutefois, le directeur a déploré l’absence de hangar pour les accompagnants des malades et la conception de la morgue qui «n’est pas conforme à nos réalités».

Nul doute que ce nouveau centre hospitalier va contribuer de manière notable à décongestionner le trop plein des hôpitaux déjà existants dans la capitale centrafricaine. Il faut aussi espérer que l’entretien,  la maintenance et la qualité des prestations suivront.

Faire du droit à la santé une réalité est un réel souci pour le gouvernement centrafricain et ses partenaires au développement.

A ce niveau la République Centrafricaine  est confrontée à des problèmes épidémiques majeurs et récurrents. Alors que les besoins sont importants, les services de santé sont peu accessibles et peu fréquentés. Les indicateurs de santé sont à la dérive et on estime que 7 femmes sur 10 n’ont pas recours aux services de santé pour accoucher : environ 3 000 femmes meurent par an faute de prise en charge obstétricale et autant en garderont à vie des séquelles invalidantes. L'épidémie de Sida fait des ravages dans la population. La mise en œuvre des activités de lutte contre le Sida et la Tuberculose se heurte à des difficultés liées au manque de coordination des actions, à l'insuffisance des structures de prise en charge des malades et à la faiblesse des capacités nationales en termes de suivi clinique et épidémiologique.

L’ambassadeur de Chine Sun Hai Chao annoncé dans ce cadre la construction prochaine d’un « Centre de lutte contre le VIH Sida ».

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Nation