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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 16:53

 

 

 

Bangui-PK-0.jpg

R

adio Ndéké Luka Mercredi, 29 Février 2012 14:15

L’arrêté ministériel interdisant la vente des whiskies en sachet frelatés et autres drogues en Centrafrique s’applique peu à peu dans la ville de Bangui. La Direction de l’Office Central de Lutte Anti Drogue (OCLAD) a présenté ce 29 février 2012 à la presse publique et privée, certains vendeurs et fumeurs de chanvre indien et des boissons frelatées avec leurs produits.

Les produits sont composés entre autre de chief, mégore, lion d’or, chanvre indien voire comprimés de Tramadol. Ils ont été saisis au Km 5, à Combattant,  au PK 12 et à Pétévo.

Le commissaire de Police Bienvenu Gofi, Directeur de l’OCLAD interrogé par Radio Ndeke Luka, explique que « cette opération de récupération et d’interpellation de large envergure fait suite aux multiples plaintes des populations de la ville de Bangui au sujet des vols, viols liés à la consommation de ces drogues.  Les drogués seront présentés au parquet et leurs produits seront purement et simplement détruits ».

« Tant que ces produits continuent d’exister sur le marché centrafricain, la police ne baissera pas les bras. Elle mènera ses actions similaires même dans l’arrière-pays, pour barrer la route aux contrevenants. Une manière de mettre un terme à la consommation abusive sources, non seulement de banditisme, mais aussi d’accidents de circulation », a précisé le commissaire.

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 16:48

 

 

 

Binoua

 

 

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 16:41

 

 

 

Bemba

Richard-Nkwebe-Liriss-avocat-principal-de-Jean-Pierre-Bemba.jpg

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 29 Février 2012 06:03

L’avocat principal de Jean-Pierre Bemba, Maître Richard Nkwebe Liriss, est décédé à Kinshasa dans la nuit du 26 au 27 février 2012 après une longue maladie. L’information est rapportée par l’Agence Hirondelle qui cite la presse congolaise. Cet avocat d’affaires, inscrit au Barreau de Kinshasa, avait conduit la défense de Jean-Pierre Bemba devant la Cour pénale internationale (CPI) à la demande de Jeannot Bemba, le père de l’accusé, homme d’affaires réputé, lui-même décédé en janvier 2009.

Le porte-parole de la Cour, Fadi El Abdallah a indiqué à l’Agence Hirondelle que « l’équipe continuera d’assurer la défense de M. Bemba et de bénéficier du soutien de la Cour pour garantir une représentation légale de haut niveau pour l’accusé. » Il ajoute qu’ « il reviendra aux juges de décider, si la défense le demande, d’accorder ou non un délai supplémentaire à la défense pour préparer la présentation de ses moyens de preuve ». Outre Maître Nkwebe Liriss, l’équipe de défense du sénateur congolais comprend aussi l’avocat belgo-congolais, Maître Aimé Kilolo, et le britannique Peter Haynes.

Dans une ordonnance rendue le 24 février, les juges de la chambre ont demandé à la défense de présenter, par écrit et d’ici le 5 mars, les principaux éléments de sa stratégie, dont le temps nécessaire à la préparation et à la présentation des preuves à décharge, ainsi que d’indiquer si l’accusé déposera, ou non, à la barre du tribunal. Une conférence devrait ensuite se tenir dans la semaine du 12 mars pour débattre de ses questions.

Par ailleurs, l’audition du dernier témoin de l’accusation, le témoin 36, qui devait déposer cette semaine par vidéo-conférence depuis la République démocratique du Congo (RDC), a de nouveau été reportée « en raison de problèmes de santé », indique le Greffe.

Avant la présentation des éléments de la défense, les représentants des victimes devraient appeler cinq témoins, dont deux déposeront sous serment devant les juges.

Le procès de Jean-Pierre Bemba, poursuivi pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis en 2002 et 2003 en Centrafrique, s’est ouvert le 22 novembre 2010. Depuis, le procureur a appelé 39 témoins à la barre. Le sénateur congolais avait été arrêté en Belgique le 24 mai 2008 et transféré à la prison de la CPI à La Haye, début juillet 2008.

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 16:38

 

 

 

hopital-Amitie-Bangui.jpg

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 29 Février 2012 14:17

La grève des contractuels de l’Hôpital de l’Amitié de Bangui prend une dimension inquiétante en cette troisième journée. : Voie publique barricadée, interdiction aux familles des personnes décédées de procéder à leur mise en bière, bref ! Pas d’accès au sein de cette structure sanitaire. Même le directeur de l’hôpital  et le personnel  titulaire ont été privés d’accès à leur poste de travail dans le pavillon de l’hôpital.

C’est le constat fait ce 29 février 2012 par les reporters de Radio Ndeke Luka qui ont été alertés par certains parents des malades et les passants. Face à la gravité de la situation, le ministre de la santé publique s’est vu obligé d’effectuer un mouvement d’urgence sur les lieux afin de calmer la tension.

A son arrivée, ont remarqué ces reporters, « les grévistes ne décolèrent pas. Un seul mot d’ordre : Payer nos 2 mois d’arriérés de salaire avant toute reprise. Les mécontents ont d’ailleurs réitéré leur ferme engagement au sujet de leurs conditions de vie déplorables ».

« Du coup, le ministre a ouvert une négociation avec ces derniers. Le gestionnaire de l’hôpital a été chargé de suivre de près l’avancée du dossier de leurs fonds. Le geste a ainsi calmé les mécontents qui ont finalement libéré les locaux de l’hôpital aux usagers ».

Le directeur général de la police Henry Wanzé  Linguissara est ensuite intervenu et a réussi à  convaincre les grévistes, majoritairement composés des femmes,  de retirer les feuilles de palmiers  attachées aux entrées  de l’hôpital de l’Amitié.

Toutefois, le  délégué de ce personnel contractuel a indiqué que « les négociations vont se poursuivre avec l’administration pour le versement  de leur salaire du mois  de février 2012 dans un délai raisonnable ».

Signalons que la grève des contractuels de l’Hôpital de l’Amitié est liée à la suspension des Conseils d’Administration des entreprises publiques par le président François Bozizé. Le décret a obligé ces entreprises à reverser toutes leurs recettes au Trésor Public. Une situation qui bloque ainsi le fonctionnement des sociétés d’Etat dont les hôpitaux.

Par ailleurs, 4 faux diplômés sur 10 ont été décelés par la direction de l’Hôpital Communautaire de Bangui. Selon le directeur dudit hôpital interrogé par Radio Ndeke Luka, « les faussaires ont été démasqués suite à un audit qui a débouché sur la vérification des diplômes des stagiaire,  voire de tout le personnel de l’hôpital.

Ce qui est effrayant c’est que ces diplômes portent l’entête de l’Université de Bangui. Des investigations seront faites afin de démanteler le réseau de ceux qui délivrent ces parchemins », a-t-il mentionné.

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 16:10

 

 

 

logo MDREC

 

Bangui, le 28 février 2012

 

 

 

A

 

 

 

Monsieur Henri WANZET LINGUISSARA

 

Gendarme de Carrière,

 

Directeur Général de la Police Centrafricaine

 

Bangui.

 

 

 

Objet : Lettre de protestation et d’invitation à un débat radiotélévisé

 

            sur la manifestation pacifique des retraités pour exiger

 

            le paiement de 21 trimestres d’arriérés de pension.

 

            

 

Monsieur le Directeur Général,

 

 

 

Assis sur ma motocyclette devant le dispensaire de Lakouanga, le mardi 14 février 2012, le Démocrate Joseph BENDOUGA regardait les retraités manifester pacifiquement sur l’avenue Barthélémy BOGANDA pour exiger  la reprise du paiement de leur pension suspendu par le Général président député F. BOZIZE.

 

 

 

A 10 heures 50 minutes, trois policiers étaient venus lui demander ce qu’il faisait. Pendant qu’il répondait à leur interrogation, vous étiez arrivé pour lui demander de quitter les lieux parce qu’il est un homme politique et non un retraité.

 

 

 

Monsieur Henri WANZET LINGUISSARA, l’acte que vous aviez posé à l’endroit du Démocrate Joseph BENDOUNGA, Président du MDREC est une atteinte grave aux libertés fondamentales et une violation flagrante des droits reconnus à l’opposition démocratique.

 

 

 

Elle est indigne d’une police au service de l’Etat de droit et relève d’un excès de zèle dont fait montre régulièrement les éléments des forces de sécurité et de défense au service de la république bananière du Général président, député, trésorier payeur général, directeur des sociétés d’état et des offices publiques  François BOZIZE.

 

 

 

ient à vous rappeler que la présence du Démocrate Joseph BENDOUNGA sur le lieu de manifestation des retraités est un acte politique.

 

 

 

Elle est la désapprobation par le MDREC du traitement inhumain exercé sur les retraités par le régime despotique issu du coup d’Etat du 15 mars 2003 et validé par des élections truquées en 2005 et 2011.

 

 

 

Le MDREC élève par la présente son indignation ainsi que la plus vive protestation et vous demande d’en débattre publiquement à la radio et la télévision si vous en avez la capacité.

 

 

 

Monsieur LINGUISSARA, les retraités qui meurent de faim et de maladies liées à leurs âges ont-ils besoins de la complicité des hommes politiques pour revendiquer leurs droits qui s’élèvent à 21 trimestres d’arriérés de pension ?

 

 

 

Lorsque vous prendrez votre retraite, le MDREC ne vous souhaite pas de connaître le triste sort des ces femmes et hommes qui avaient rendu de dignes et loyaux services à notre pays et qui aujourd’hui tirent le diable par la queue à cause d’un régime despotique prédateur des finances publiques. 

 

 

 

Veuillez agréer l’expression de ma haute et profonde considération.

 

 

 

Large diffusion.

 

 

 

Le Président du MDREC

 

 

 Bendounga

 

 

Démocrate Joseph BENDOUNGA

 

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 03:09

 

 

Macky.jpg

 

 

Dakar, 28 fév 21:07 GMT (APS) - Le candidat Macky Sall, que des résultats provisoires annoncent au second tour de l’élection présidentielle, a déclaré mardi que celui-ci est une étape pour "parachever le combat" contre un troisième mandat du président Abdoulaye Wade à la tête du Sénégal.

Les chiffres provisoires sortis des travaux des Commissions départementales de recensement des votes, relayés par la presse depuis lundi, annoncent un second tour du scrutin entre le président sortant Abdoulaye Wade et Macky Sall, un de ses ancien Premier ministres.

‘’Je crois que, plus que jamais, c’est l’heure de lui (Wade) interdire définitivement un troisième mandat. Donc le combat ne fait que se poursuivre, il sera parachevé le 18 mars, date du second tour’’, a-t-il dit à sa sortie d’une audience avec le président du comité de pilotage des Assises nationales, Amadou Mahtar Mbow.

M. Sall a annoncé qu’il compte rencontrer les autres candidats à la présidentielle, pour leur dire de ‘’continuer le combat qu’ils ont tous engagé, surtout au sein du M23’’. ‘’Le combat était de dire : +Touche pas à ma Constitution+, +Pas de troisième mandat pour Wade+’’, a-t-il rappelé, estimant qu’il devait d’abord voir le président Mbow, ‘’autorité morale’’ des Assises.

La rencontre entre les deux hommes, qui a duré environ 45 minutes, s’est déroulée en présence du général Mouhamadou Mansour Seck, Mansour Cama et Ndella Ndiaye, membres du comité de pilotage des Assises nationales, et d’Aminata Tall, Aminatou Touré, Mor Ngom, qui accompagnaient M. Sall.

Il a dit que cette audience entre dans le cadre des ‘’missions de contact’’ qu’il vient d’entamer pour ‘’engager le second tour de l’élection présidentielle’’, avant d’assurer qu’il a ‘’réitéré’’ son attachement aux conclusions des Assises nationales ainsi que son ‘’engagement’’ à faire appliquer ces conclusions s’il est élu président de la République.

Macky Sall a dit avoir eu, avec Amadou Mahtar Mbow, ‘’un large tour d’horizon sur la situation politique nationale’’, et constaté ‘’la grande maturité du peuple sénégalais qui, à travers le vote du 26 février, a montré et indiqué la voie à suivre’’.

Selon lui, le président Mbow va réunir le directoire des Assises nationales ‘’dès le samedi’’, et les membres du comité national de pilotage, pour ‘’prendre position et éclairer l’opinion’’ sur leur point de vue.

Prié de dire s’il compte sur l’appui des signataires des conclusions des Assises nationales, Macky Sall, a affirmé : ‘’Naturellement, puisque nous sommes partie prenante des Assises. C’est quelque part un des candidats appartenant aux Assises nationales qui va au second tour. Il est donc normal que nous puissions solliciter l’appui de tous. C’est le deuxième combat’’.

 

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 23:22

 

 

 

ALI_BONGO_.jpg

 

LIBREVILLE AFP / 28 février 2012 22h51- Le Premier ministre gabonais Raymond Ndong Sima, nommé lundi en remplacement de Paul Biyoghe Mba par le président Ali Bongo Ondimba, a formé mardi son nouveau gouvernement, a annoncé la secrétaire générale de la présidence Laure-Olga Gondjout.

Le nouveau gouvernement, composé de 29 membres incluant le Premier ministre, conserve certaines figures du précédent avec 14 entrants pour 16 sortants et voit le départ de certaines personnalités importantes telles que l'ancien ministre des Affaires étrangères Paul Toungui, gendre de l'ancien président Omar Bongo qui a occupé divers postes ministériels depuis 1990.

Figure du précédent gouvernement, l'ancien ministre des Mines, du pétrole et des hydrocarbures Alexandre Barro Chambrier n'a pas non plus été reconduit.

A la Justice, Ida Reteno Asonouet reste inchangée, de même que Jean Francois Ndongou à l'Intérieur, Rufin Pacôme Ondzounga à la Défense. Séraphin Moundounga passe quant à lui à l'Education nationale tout en conservant les attributions de son précédent ministère de l'Enseignement technique et de la formation professionnelle.

Ancien ministre du Budget, Emmanuel Issozet Ngondet prend la tête du ministère des Affaires étrangères en remplacement de Paul Toungui, alors que Léon Nzouba passe de l'Equipement, infrastructure et aménagement du territoire à la Santé et Blaise Louembé de l'Habitat à l'Economie numérique, la communication et la poste.

Quelques nouvelles figures font cependant leur apparition, telles que Luc Oyoubi au ministère de l'Economie, Christiane Rose Ossoucah Raponda au Budget ou encore Etienne Ngoubou, nommé ministre du Pétrole, de l'énergie et des ressources hydrauliques.

Au total, le nouveau gouvernement se compose de 16 ministres et 12 ministres délégués, dont 8 femmes.

Nommé comme le veut la constitution après la proclamation le 13 février des résultats des législatives du 17 décembre et la démission de son prédécesseur, Raymond Ndong Sima, natif de Oyem (nord du Gabon) est le premier chef de gouvernement de l'histoire du Gabon à ne pas être originaire de la région de l'Estuaire (région de Libreville).

Agé de 56 ans, M. Ndong Sima était jusqu'à présent ministre de l'Agriculture. Il remplace Paul Biyoghe Mba, qui avait été nommé Premier ministre par la présidente intérimaire du Gabon Rose Francine Rogombe, présidente du Sénat, quelques semaines après la mort du président Omar Bongo, après 41 ans au pouvoir, en juin 2009. Il avait été reconduit par le président Ali Bongo en octobre 2009, après son élection.

En janvier 2011, le gouvernement avait déjà été profondément remanié sur l'impulsion du chef de l'Etat qui voulait alors donner un nouvel élan et une nouvelle dynamique à son action, avait alors déclaré Mme Gondjout.


(©)

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 22:52

 

 

 

Ndoutingai

 

RCA : Sylvain Ndoutingaï, ministre d’Etat aux Finances et au budget : Relancer l’économie nationale

Courrier d'Afrique mardi 28 février 2012   

Attirer les capitaux étrangers pour la relance de l’économie, tel est le credo de Sylvain Ndoutingaï, ministre d’Etat centrafricain aux Finances et au Budget. Dans une interview exclusive, il parle de ses priorités et stratégies de reconquête de la « dignité
financière perdue ».

Courrier d’Afrique : Depuis le sursaut patriotique de 2003, vous avez battu le record de longévité aux fonctions ministérielles, en passant d’un département à un autre dans les différents gouvernements du président Bozizé. Hier, c’était les Mines, aujourd’hui, vous voici aux Finances et au Budget. Monsieur le Ministre d’Etat, quel est votre secret ?

Sylvain Ndoutingaï : Rires… Je vous remercie. S’il y a un secret, je vous dirai simplement que je suis d’abord très attaché à l’église. Je ne fais rien sans mettre Dieu à l’avant-garde.
C’est ce qui galvanise mes actions. Ensuite, je sais aussi fédérer les compétences de mes frères et sœurs de façon à créer une dynamique de réflexion d’un haut niveau autour des questions de développement. Enfin, c’est une question de loyauté envers les chefs que sont le président de la République et les différents chefs de gouvernement. Voilà en résumé, mon secret.

Que retenez-vous de votre passage au ministère des Mines, de l’Energie et de l’Hydraulique ?

Beaucoup de choses dans le cadre des réformes institutionnelles, juridiques et de l’assainissement du secteur, jadis considérés comme le patrimoine d’un groupuscule d’individus, au détriment du peuple. Vous avez certainement entendu parler de ces réformes qui ont créé de nouvelles recettes à l’Etat, en matière de la promotion de la jeunesse et de la lutte contre le chômage.

Monsieur le ministre, qu’est-ce qui vous a valu l’année dernière le prestigieux poste de directeur national de campagne du président Bozizé, alors que la liste des prétendants est longue et bien fournie ?

Rires… rectificatif, je tiens à préciser que j’ai été le directeur national de
campagne des candidats Knk aux élections présidentielles et législatives ; donc ce n’était pas seulement pour le chef de l’Etat mais pour les candidats du parti Knk.

Comment ai-je fait ? C’est le bureau politique, après avoir examiné l’ensemble des dossiers à la candidature aux fonctions de directeur de campagne, qui a porté son choix sur ma modeste personne et, conformément aux textes statuaires du parti, m’a proposé au candidat investi par lui, à l’élection présidentielle qui m’a nommé.

Quelle a été votre stratégie pour faire gagner votre candidat au premier tour ? Six mois avant les élections, vous annonciez déjà la victoire de Bozizé au premier tour, dans la dernière interview que vous avez accordée à Courrier d’Afrique.

La stratégie consistait essentiellement à dire la vérité à l’ensemble de la population en mettant nos électeurs devant les actes concrets du président de la république durant son premier mandat. Mentir au peuple pour nous n’est pas la bonne méthode. Nous nous sommes fondés sur les différentes réalisations de notre régime et les projets concrets de développement à mettre en œuvre pour ce nouveau mandat. Et j’étais déjà sûr que le peuple allait nous comprendre. C’est pour cela que par anticipation, je vous avais annoncé notre victoire à l’élection présidentielle dès le premier tour.

Vous avez remporté pour les législatives avec 30% des voix face à des dinosaures politiques et vous aviez été accusé d’avoir utilisé les moyens de l’Etat, qu’est ce que vous en dites ?

Ils ont dit cela sans donner la moindre preuve jusqu’à ce jour. Vous savez en Afrique malheureusement, c’est très rare que la victoire d’un parti au pouvoir si transparente soit elle, soit saluée à sa juste valeur. Ce qui est certain, tous les candidats ont battu équitablement campagne sur l’ensemble du territoire national, seulement tous n’ont pas eu la même adhésion populaire. Il y en avait qui étaient même chassés, désavoués publiquement par la population de certaines localités et de certains quartiers de Bangui. Comment voulez-vous, dans ces conditions que le candidat favori du peuple ne passe pas haut la main ? C’était évident et prévisible. Devant de tels adversaires, le combat devient facile. Point n’est besoin de tricher mais plutôt mettre les gardes fous pour annihiler leur système de fraudes afin de protéger l’expression réelle du peuple. C’est ce qu’on a fait.

Selon vos détracteurs, vous vous considérez comme le vice-président de la République.
C’est malheureusement ce qu’ils disent par méchanceté. Pour quelle raison ? Je ne sais pas.


Mais quand vous leur demandez de justifier leurs allégations, par des actes que j’ai posés et qui leur font penser que je me considère comme un vice-président de la République, ils ne pourront jamais vous convaincre. Mais moi, je pense que le débat ne se situe pas à ce niveau. Nous avons un défi commun de développement à relever ensemble ; allons y au lieu de faire le malin. Le chef n’a pas besoin de discours et il le dit toujours. Ceux qui ont des oreilles dures ne veulent pas écouter. Moi je passe à l’action et j’avoue que je le ferai toujours tant que le président de la République, chef de l’Etat me témoignera sa confiance, car je comprends sa propension pour le développement de notre pays.

Vous êtes ministre d’Etat aux Finances et ai Budget, quelle est votre thérapie pour sortir la RCA du marasme économique dans lequel elle végète depuis longtemps et l’amener sur le chemin des nations véritablement émergentes ?

Il nous faut d’abord et avant tout, faire le diagnostic complet du secteur pour relever ce qui ne va pas. Une fois les maux connus, on pourra y rechercher les solutions idoines. C’est le sens que je peux donner à la tenue prochaine des états généraux des finances publiques.

Développer la Rca est un passage obligé pour le régime du président Bozizé et son gouvernement.

Comment prévoyez-vous d’éradiquer la corruption, ce phénomène qui prend malheureusement de l’ampleur et gangrène les économies africaines ?

C’est dommage. Mais il s’agit pour moi d’une question cruciale à laquelle je vais m’atteler avec force. Aujourd’hui, dans le secteur minier, il y a eu une nette amélioration de cette situation malgré la lourde résistance. Avec le prochain déploiement des éléments de l’USAF, je pense que la situation deviendra sûrement meilleure. Nous allons déployer les mêmes efforts pour réduire sensiblement ce fléau.

D’une part les dettes anciennement contractées par les différents régimes et qui, malheureusement n’ont servi qu’à une poignée d’hommes au détriment de la population de notre pays sont annulées. Ainsi notre pays peut à nouveau contracter des dettes extérieures pour son développement socio économique et soyez-en rassuré pour une fois les fonds seront utilisés à bonne fin ; le président Bozizé y tient et nous sommes décidés à traquer les fossoyeurs, les corrompus et leurs corrupteurs. D’autre part, avec le retour de la paix induisant un climat politique apaisé ; l’environnement fiscal allégé et l’assainissement du milieu judicaire, nous pouvons de nouveau attirer des capitaux étrangers pour la relance de notre économie.

Votre dernier mot

C’est une satisfaction pour nous d’avoir répondu à vos questions. Cela nous a permis de lever pas mal d’équivoque et je vous en remercie sincèrement.


Propos recueillis à Bangui par notre envoyé spécial Edgard Kaho

 

NDLR : A propos de corruption, que pense Ndoutingaï du truand Libanais Ali Fawaz dont Ecobank a fait saisir les biens par la justice et qui prétend le représenter et fait des dons de pots de peinture et autre en son nom dans les tribunaux ?  

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Centrafrique-Presse.com - dans Interview
28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 22:45

 

 

 

 

DEPECHE RJDH-RADIOS COMMUNAUTAIRES

Le Réseau des Journalistes pour les Droits de l'Homme en République Centrafricaine

Contact: 70 90 92 78/ 75 20 49 36 – internewsrca@gmail.com - http://reseaudesjournalistesrca.wordpress.com

 

Bangui, 28 Février 2012

Rafai : La population en fuite à cause d’une attaque de la LRA à 4 km

Joseph Kony LRA Lord Army 21oct10

La population de la ville de Rafai est en fuite ce mardi depuis 15 heures du soir pour échapper aux exactions de l’Armée de résistance du seigneur (LRA) dont la présence a été signalée au village Agoumar à 4 Km, a annoncé notre correspondant sur place.

D’après les informations, 5 personnes ont été enlevées par la LRA de Joseph Kony le lundi 27 février 2012 à Agoumar, un village situé à 4 km de Rafai. L’événement s’est produit hier autour de 13 heures. Parmi les 5 personnes enlevées, il y a une femme.

Par ailleurs, à 1 km à la sortie du village Agoumar, ces rebelles ont tiré sur un homme qui roulait à moto. Ce dernier s’est enfuis et les rebelles ont récupéré la batterie de l’engin et abandonné la coque de la moto.

A cause de cet événement, la population cherche à trouver refuge hors de la ville. Seuls quelques éléments de la Gendarmerie et les Forces Armées Centrafricaines font des patrouilles dans la ville de Rafaï en ce moment, a signalé notre correspondant.

Radio Zéréda d’Obo contactée par le RJDH a affirmé avoir été alertée de cette attaque.

Bouar : Un diagnostic des problèmes sociaux dans la commune de à Nième-Yéléwa

Une mission préfectorale destinée à faire le diagnostic et à évaluer les différents problèmes sociaux de la communauté est arrivée hier à Nième-Yéléwa, localité situé à 65 Km de la ville de Bouar, a rapporté Radio Maïgaro.

Cette mission préfectorale été organisée pour permettre aux autorités et aux partenaires de cerner les difficultés que rencontre la population de cette commune, afin de chercher des solutions appropriées. Car le constat est que les problèmes de communication entravent les initiatives devant permettre d’assister la population et réaliser des projets pour son développement.

Les problèmes essentiels relevés par les membres de la mission sont entre autres la dégradation des routes, le non accès à l’eau potable, la méconnaissance des droits de la femme par les femmes elles-mêmes et par la population en général, le manque d’école et centre de santé étatique qui ne permet pas à la population démunie d’avoir accès aux soins et à l'éducation.

Il a été aussi déploré le manque cruel de structures de prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA et des personnes de troisième âge.

La délégation était conduite par le directeur régional du Plan Germais Kanguité, assisté du directeur de l’hydraulique Constant Nganouwa et du chef de centre de dépistage volontaire de la ville Bouar, Marie Laure Balu.

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 22:42

 

 

 

RADIO ND K LUKA

 

La CIPRES vers une sécurité sociale garantie

Radio Ndéké Luka Mardi, 28 Février 2012 17:01

« Comment suivre et garantir des actions déjà menés dans le contexte de la sécurité sociale » ?  C’est autour de ce thème que 15 ministres des Etats membres de la Conférence Interministérielle de la Prévoyance Sociale (CIPRES) et quelques experts sont présents à Bangui.

Ils prennent part ce 28 février à la 17ème session ordinaire de la CIPRES. Ces délégués doivent rechercher des solutions durables permettant d’améliorer les conditions de vie des retraités centrafricains.

Selon Richard Koamboukouda, président du comité d’organisation interrogé par Radio Ndeke Luka, « la rencontre de Bangui permet de mesurer les indicateurs de gestion des caisses de sécurité sociale des Etat concernés. Elle intègre les axes de bonne gouvernance. C’est aussi un signal fort au niveau de management de ces caisses désormais régies par les droits privés ».

Pour lui, « la Sécurité Sociale est un facteur de développement des Etats en général, son essor implique une sécurisation de ses ressources pour garantir de meilleurs conditions de vie aux contribuables ».

Cette Conférence intervient après la 15ème et 16ème tenue en 2010 au Congo et au Gabon. Les travaux de cette rencontre dureront deux jours.

La Caisse Nationale de Sécurité Sociale CNSS de la République Centrafricaine ex- Office Centrafricain de Sécurité Sociale (OCSS) avait subi de reformes profondes.

Avec la dissolution des Conseils d’Administration des entreprises publiques, cette structure connait des disfonctionnements. Depuis quelques jours, les retraités de la CNSS avaient protesté contre la suspension du paiement de leur pension. Une suspension liée à l’entrée en vigueur de ce décret présidentiel paralysant plusieurs autres sociétés et offices publics.

 

Cinq centrafricains kidnappés par la LRA à Rafaï

Mardi, 28 Février 2012 17:03

Les exactions des rebelles de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) de l’ougandais Joseph Kony reprennent de plus belle dans le Haut Mbomou (extrême-est). 5 personnes dont 2 femmes ont été kidnappées le week-end dernier au village Aganaï (7 kilomètres de Rafaï (est), par ces rebelles.

L’information est confirmée ce 28 février par le correspondant de Radio Ndeke Luka dans cette région. Des sources concordantes ont « affirmé que contrairement à leurs représailles où ils raclaient tout sur leur passage, ces rebelles n’ont ni incendié, ni violé, ni pillé la population au cours de cette attaque. Ils ont d’ailleurs pris en otage leurs victimes dans leurs champs ».

Selon ces mêmes sources, « les Forces Armées Centrafricaines (FACA) appuyées par leurs frères d’armes des Etats Unis présentes dans la ville de Rafaï se sont lancées à la trousse des malfrats ».

Une centaine de soldats américains ont été déployés dans cette région pour prêter mains fortes aux autres troupes des Etats affectés par la présence de la LRA.

Bien que ces soldats soient présents dans le Haut Mbomou, la population éprouve toujours des difficultés à vaquer à ses occupations. Elle ne peut franchir 5 kilomètres  pour vaquer aux travaux champêtres de peur d’être kidnappée.

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