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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 00:44

 

 

 

 

Entête MLPC

Fédération EUROPE-AMERIQUES-ASIE-MOYEN ORIENT-OCEANIE

 

 

INVITATION

 

 

 

Cher(e) s compatriotes et sympathisants (es) du MLPC !

 

La Fédération EUROPE-AMERIQUES-ASIE-MOYEN ORIENT-OCEANIE du MLPC et les Sections MLPC–MONTPELLIER 1 et 2 ont le plaisir de vous inviter à une rencontre qui se tiendra le SAMEDI 24 MARS 2012 à la salle de conférence de l’Hôtel ibis au 95 Place Vauban 34000 Montpellier à 14 heures 00 précises pour échanger avec Martin ZIGUELE, Président National du MLPC.

 

L’ordre du jour portera sur la situation générale du pays suivi de débat

 

La Fédération EAAMOO du MLPC, les Sections MLPC–MONTPELLIER 1 et 2 et Martin ZIGUELE vous attendent très nombreux pour discuter de la situation de notre beau pays la République Centrafricaine.

 

                                      Recevez nos salutations patriotiques.

 

                                                                           Fait à Paris le 19 Mars 2012

 

Pour le Bureau Fédéral

                                                                 

Le  Secrétaire Général

 

 

           Romuald NGBALE

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23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 00:38

 

 

 

 

whitney_houston.jpg

 

LOS ANGELES AFP / 22 mars 2012 23h40 - La chanteuse américaine Whitney Houston, retrouvée morte en février dans la baignoire de sa chambre d'hôtel, est décédée par noyade accidentelle et des effets de la cocaïne qu'elle avait ingérée, a indiqué le bureau du médecin légiste du comté de Los Angeles jeudi.

L'usage de cocaïne, ainsi que des problèmes cardiaques, ont contribué à la mort par noyade de la star de 48 ans, a souligné le bureau du légiste dans un communiqué, qui décrit cependant la cause du décès comme accidentelle. La célèbre chanteuse était connue pour sa dépendance à la drogue et à l'alcool.

Voilà comment l'accident s'est produit: retrouvée la tête sous l'eau dans une baignoire remplie; consommation de cocaïne, indique le communiqué, ajoutant que le rapport final du médecin légiste sera publié dans les deux semaines.

D'autres drogues et des médicaments ont été découverts dans l'organisme de la star mais n'ont pas contribué à sa mort, dont de la marijuana ou des traces d'Alprazolam (Xanax), de Cyclobenzaprine (Flexiril) et de Diphenhydramine (Benadryl), selon la même source.

Whitney Houston a été retrouvée morte le 11 février dans la baignoire de sa chambre d'hôtel de Beverly Hills, en Californie (ouest des Etats-Unis).

Surnommée La Voix, la star avait dominé la scène musicale de la pop et de la soul dans les années 80 et 90, vendant près de 170 millions de disques.


(©)

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23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 00:13

 

 

 

Catherine Bokassa

 

Après la parution sur C.A.P il y a quelques jours dans la rubrique « Lu pour vous » d’un article intitulé « L’empereur Bokassa, sa femme, VGE : trois possibilités » qui n'émanait pas de la rédaction de C.A.P mais dans lequel il était abondamment question de  Mme Catherine Bokassa, celle-ci s’est adressée à la rédaction de C.A.P pour protester et démentir formellement certaines allégations qui mettent en cause la mère d’enfants qu’elle est et récuser certaines accusations purement fantaisistes insinuées contre elle et qui portent gravement atteinte à son honneur. Tout cela relève à ses yeux, du dénigrement gratuit alors qu’elle dit ne pas faire de politique et vivre tranquillement dans son pays à l’heure actuelle.

S’agissant en effet de cet article, on peut en effet douter de la maîtrise du sujet par l’auteur et se poser la question de la véracité de ces allégations dans la mesure où il prétend que Bokassa aurait été « terrassé par une congestion cérébrale, il meurt dans la misère à Abidjan en 1996 » ce qui est totalement faux. Bokassa s’était éteint à Bangui.

Ressasser indéfiniment les histoires sur Bokassa au moment où la RCA est aujourd’hui en butte à la mauvaise gouvernance de son ancien aide de camp François Bozizé, ne peut nullement faire avancer le schmilblick des Centrafricains confrontés actuellement à des problèmes cruciaux qui ont pour noms pauvreté, misère, famine, insécurité chronique, maladie, manque d’eau potable, de routes carrossables, de ponts en bon état et d’électricité.

Mme Catherine Bokassa souhaite vivement qu’on la laisse vivre en paix.

La Rédaction de C.A.P

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22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 19:47

 

 

 

aspirine.jpg

 

Cancer : l’effet bénéfique de l’aspirine confirmé

Par Martine Lochouarn - le 20/03/2012

Trois études révèlent son intérêt dans la prévention et le traitement des cancers.

Cela apparaît de plus en plus nettement: l'aspirine joue clairement un rôle positif dans la prévention mais aussi dans l'évolution du cancer. Les trois nouvelles études publiées mercredi dans le Lancetet le Lancet Oncology viennent renforcer les résultats déjà obtenus par l'équipe du Pr Peter Rothwell (université d'Oxford). Dès 2007, ses travaux indiquaient une réduction globale par l'aspirine du risque à long terme de décès par cancer. En 2010, il avait démontré cet effet bénéfique d'abord pour le cancer colorectal, puis pour d'autres tumeurs -prostate, estomac, poumons, pancréas… Cette réduction globale de la mortalité par cancer, de 20 à 25% selon les tumeurs, était encore plus élevée (34%) lorsque la durée de la prise quotidienne d'aspirine dépassait cinq ans.

Restait à savoir si le même bénéfice se faisait aussi sentir à plus court terme. C'est ce qu'ont cherché à établir Peter Rothwell et John Radcliffe (hôpital d'Oxford) dans cette nouvelle série de travaux. Pour cela, ils se sont servis comme auparavant des nombreux essais qui ont évalué l'action de l'aspirine, utilisée à dose quotidienne dans la prévention au long cours des accidents cardio-vasculaires pour son effet anti-agrégant plaquettaire et fluidifiant du sang.

Dans la première étude publiée mercredi par le Lancet, l'analyse des dossiers médicaux des 77.549 patients inclus dans 51 essais de prévention cardio-vasculaire montre que l'aspirine diminue globalement de 15% le risque de décès par cancer chez les patients traités par rapport aux témoins. Ce risque est même réduit de 37% si on tient seulement compte des 5 premières années de traitement. De plus, dans 6 essais de prévention primaire des accidents cardio-vasculaires par de faibles doses quotidiennes d'aspirine (soit 35.535 participants), la survenue d'un cancer est réduite d'environ un quart durant les 3 premières années du traitement, de façon presque identique chez les hommes (23%) et les femmes (25%). Le risque de saignements lié à l'utilisation de l'aspirine a tendance à se réduire avec la durée du traitement.

La deuxième étude porte sur la survenue de métastases au cours de cancers diagnostiqués durant 5 essais randomisés de prévention des accidents cardio-vasculaires par de l'aspirine à la dose quotidienne de 75 mg, soit 17.285 personnes. La durée moyenne du suivi a été de 6,5 ans. Ici, le risque de cancer avec métastases à distance a été réduit de 36% dans le groupe traité par aspirine comparé au groupe témoin sous placebo.

Indépendant de l'âge et du sexe

Cette réduction est particulièrement forte (46%) pour les adénocarcinomes, les formes les plus courantes des tumeurs solides (côlon, poumons, prostate… notamment), plus faible pour les autres formes de cancer. Pour ces adénocarcinomes, le risque est réduit de 31% s'il s'agit d'un diagnostic de tumeur métastatique d'emblée, et de 55% lorsqu'il s'agit de métastases apparues secondairement au diagnostic. Cet effet est indépendant de l'âge et du sexe.

La troisième étude, publiée celle-ci par le Lancet Oncology, s'intéresse aussi à l'effet préventif de l'aspirine sur les métastases, mais cette fois en comparant les résultats des essais randomisés avec ceux des études menées selon d'autres méthodologies. Ce travail confirme la réduction des métastases pour plusieurs cancers étudiés (colorectal, œsophage, estomac, sein…).

Pour le Pr François Chast (Hôtel-Dieu, Paris), «après avoir reconnu successivement les vertus de l'aspirine en rhumatologie puis en cardiologie, on se dirige de façon quasiment inéluctable vers la reconnaissance de l'intérêt de l'aspirine dans la prévention des cancers. Les résultats deviennent significatifs à partir de la 3e année à dose élevée, de la 5e année pour les faibles doses, ce qui est assez rapide, et l'étude confirme la nécessité d'une prise quotidienne».

Mais il n'en faut pas moins garder à l'esprit certaines limites de ces études, estime le pharmacologue: «Elles ont été réalisées à partir d'études de prévention cardio-vasculaire, donc pas conçues par des cancérologues, avec tous les critères pertinents pour fournir des résultats en cancérologie.

Par ailleurs, il ne faut pas négliger le risque d'hémorragie digestive avec l'aspirine, même si on peut le réduire significativement en traitant ces patients pour éradiquer la bactérie Helicobacter pylori de leur estomac, ou en ajoutant au traitement un inhibiteur de la pompe à protons pour limiter le risque d'ulcère.» Mais, estime le Pr Chast, «ces résultats sonnent comme le printemps d'une nouvelle approche en cancérologie. Malheureusement l'aspirine est quasiment un médicament orphelin, qui ne bénéficie pas de l'intérêt, du soutien d'un industriel pour faire avancer sa cause auprès des autorités du médicament. C'est peut-être sa principale faiblesse…»

 

ESPOIR :  Des preuves de l’efficacité de l’aspirine contre le cancer

21 mars 2012

L'hebdomadaire médical britannique The Lancet publie aujourd'hui trois études (accès payant) aux conclusions encourageantes pour la lutte contre le cancer. The Guardian les résumeainsi : "prendre tous les jours une légère dose d'aspirine peut réduire l'apparition du cancer et stopper sa propagation. [La substance] pourrait également être utilisée comme traitement de la maladie". 

Les auteurs, John Radcliffe et Peter Rothwell, chercheurs de l'université d'Oxford, avaient déjà montré que le fait de prendre de l'aspirine pendant environ 10 ans réduit le risque de cancer du colon et du rectum (colorectal). Mais certains experts avaient alors fait part de leurs inquiétudes sur les possibles effets secondaires à long terme.

Les études publiées aujourd'hui vont plus loin. Le premier article montre qu’après trois ans de prise quotidienne d'aspirine, le risque de développer un cancer est réduit de près de 25 % chez les femmes et 23 % chez les hommes, par rapport aux membres du groupe qui n'en prenaient pas. Le risque d'en mourir est réduit de 15 % (37 % pour ceux qui en ont pris pendant plus de cinq ans). La seconde étude prouve que l'aspirine empêche la propagation du cancer - des métastases - aux autres organes dans 48 % des cas.

L'aspirine semble particulièrement efficace contre le cancer colorectal mais aussi contre celui de l'œsophage. Mais les experts rappellent cependant que la substance, qui empêche la coagulation sanguine, augmente la probabilité d'hémorragie dans l'estomac, les intestins et le cerveau. Ils mettent en garde contre les prises régulières inadéquates et mal dosées.

L’aspirine est déconseillée chez les personnes atteintes de goutte.

Évitez de prendre ce médicament pendant la semaine qui précède une extraction dentaire, une opération ou lors de règles abondantes : augmentation du risque d’hémorragie. »

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Centrafrique-Presse.com - dans Sciences
22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 19:32

 

 

 

 

Quelques vues affligeantes des rives du fleuve Oubangui au quartier Ouanga à Bangui dans le 7ème arrondissement de la capitale de la République centrafricaine. On a beaucoup de mal, eu égard à l'indigence criante qui transpire de ces photos, à réaliser qu'on est bien dans la capitale d'un des états de l'Afrique centrale dont le président s'appelle François Bozizé.

 

Rédaction C.A.P  

 

 

port-de-Sao-Ouango-Bangui.JPG

 

 

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Société
22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 19:28

 

 

 

Boz garde à vous (2)

 

Les étudiants de l’Université de Bangui et la notion d’Etat de Droit

Radio Ndéké Luka Jeudi, 22 Mars 2012 14:43

Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en partenariat avec Radio Ndeke Luka vient de lancer ce 21 mars 2012, une émission publique sur le programme de Renforcement de l’Etat de droit (PRED).

L’activité a eu lieu à la faculté des droits à l’Université de Bangui. Etudiants, universitaires, partenaires au développement, cadres des ministères de la Justice, de la Défense ainsi que des curieux ont pris part à la rencontre. Le public cible a été bien sûr les étudiants en droit.

L’objectif recherché à travers cette émission publique est de faire connaitre aux centrafricains, le fonctionnement de l’appareil judicaire de leur  pays. Aussi,  impliquer les acteurs concernés dans le strict respect des procédures judiciaires dans un Etat dit démocratique. Il s’agit également de sensibiliser les étudiants de la faculté des sciences juridiques et politiques, les futurs hommes de la loi sur les principes de base de la justice.

Beaucoup d’étudiants ont participé au jeu concours organisé durant la sensibilisation. Les questions ont porté notamment sur le respect de la loi en cas de détention. C’est par exemple, le délai légal de garde à vue, les procédures de recours en cas de détention, la définition d’un Etat de Droit et les actes qui constituent une violation des Droits de l’Homme.

Tous les concurrents ont reçu des prix : un code de procédure pénale, un code de la famille et une loi portant protection de la femme. Ils se disent très satisfaits, car ils ont beaucoup appris à travers l’émission.

PourJean-Jacques  Ninga Wong, expert national au PRED / PNUD interrogé par Radio Ndeke Luka, « l’émission a pour mission d’attirer l’attention des étudiants de droit qui sont les juristes et futurs praticiens de droit sur un certain nombre de principes et pratiques liés à leur formation ».

Pour les étudiants, c’est un moment de joie, de partage d’expérience et de pratique sur les acquis du droit que l’université met à leur disposition.

Signalons qu’il s’agit d’un top qui vient d’être donné. Des séries de formations des acteurs judiciaires de Bangui et des provinces et des sensibilisations sur RNL s’ensuivront pour faire connaître au centrafricain ses droits.

 

NDLR : Cette initiative est une très bonne chose pour les étudiants en droit mais en RCA aujourd’hui, ce sont surtout les plus hautes autorités du pays qui ont besoin d’une formation en matière de respect de l’Etat de droit, à commencer par celles qui la foule systématiquement aux pieds comme Bozizé, Findiro et Ndoutingaï. Leur conception de la justice est si moyenâgeuse qu’on ne saurait parler d’Etat de droit aujourd’hui en Centrafrique devenue une véritable république bananière et la risée du monde entier.

 

 

pompe à eau Obo

 

penurie-eau.jpg 

 

RCA : difficile accès à l’eau potable

Radio Ndéké Luka Jeudi, 22 Mars 2012 14:41

En République Centrafricaine, malgré un important réseau hydrographique, l’accès à l’eau potable reste l’une des principales préoccupations de la population. Le pays ne dispose que d’une seule société d’eau qui est la Société de Distribution d’Eau en Centrafrique (SODECA).

Pour preuve, la répartition de l’eau potable reste inéquitable. Les quartiers du sud, de l’ouest et du nord sont mal desservis. On assiste souvent pour les quelques rares quartiers alimentés, à des coupures intempestives de l’eau. Un quartier peut rester plusieurs jours sans eau.

La population se rue souvent sur l’eau de puits ou encore l’eau de quelques forages construits à la ceinture de la ville. La pénurie d’eau a aussi conduit aux soulèvements populaires. Des soulèvements parfois durement réprimés par la police.

Toutefois, dans sa politique de distribution d’eau à ses habitants, le gouvernement avec l’appui de ses partenaires, tente ces derniers temps de construire surtout des forages dans les provinces du pays.

Le difficile accès à l’eau potable n’est pas toujours l’apanage de la ville de Bangui. Dans la ville de Bozoum, explique le correspondant de Radio Ndeke Luka, « les femmes doivent parcourir des kilomètres pour chercher l’eau de source. Elles se réveillent à l’aube pour s’approvisionner de cette denrée presque malpropre à la consommation humaine. Des maladies liées à la consommation de ces eaux sont fréquentes dans cette ville ».

A Bambari (centre-est), la SODECA n’arrive pas à satisfaire le besoin de la population en eau potable. A cela s’ajoute le nombre insuffisant de forages. La population est obligée de consommer l’eau des puits et des sources avec toutes les conséquences sanitaires possibles. La Croix Rouge Française et l’ONG Triangle Humanitaire souhaitent apporter leur soutien en donnant de l’eau potable.

« Pour la ville de Kaga Bandoro (nord), on compte moins de 20 bornes fontaines. 3 ou 4 quartiers peuvent posséder une seule borne fontaine. Les femmes sont obligées de se ruer sur les sources, l’eau des marigots ou de la rivière avec tous les risques sanitaires », raconte le correspondant de Radio Ndeke Luka.

Trouver de l’eau potable à Bria (nord-est) est aussi un parcours de combattant. La ville ne dispose que de 8 pompes manuelles. Selon les chiffres des services hospitaliers, 0,1% de la population accède à l’eau potable. L’eau courante est inexistante.

Selon les sources de Radio Ndeke Luka, « ce dysfonctionnement vient du fait que lors des affrontements sanglants en septembre 201, entre les principales ethnies de cette région que sont les Ronga et les Goula, plusieurs puits ont été fermés. Certains belligérants ont préféré jeté les cadavres dans les puits pour effacer les traces des crimes commis ».

La planète célèbre ce 22 mars 2012, la  journée mondiale de l’eau sur le thème « Sécurité de l’eau et de l’alimentation ». Cette journée a été recommandée lors de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement en 1992, et exécuté pour la première fois le 22 Mars 1993.

A travers cette journée, les Nations Unies ont voulu attirer l’attention du public ainsi que les dirigeants  sur l’importance de l’eau et soutenir la gestion durable des ressources en eau douce.

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Centrafrique-Presse.com - dans Nation
22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 16:26

 

 

 

 

baba laddé gl

Communiqué de presse du FPR

Tout d'abord je souhaite dire mon indignation après les tueries de Montauban et Toulouse, en France, et toutes mes pensées et condoléances vont aux familles des victimes.

Je souhaite ensuite répondre à l'ancien président burundais Pierre Buyoya, aujourd'hui médiateur de paix au Soudan, au Tchad et en RCA après son affirmation " Quant à Baba Laddé, on sait depuis longtemps que c'est un bandit, un coupeur de route. Je suis surpris de voir qu'il a maintenant des revendications politiques. Est-il manipulé ? Peut-être."

Comment un médiateur de paix peut-il proférer de telles accusations sans apporter de preuves? Monsieur, prouvez que je suis un bandit et coupeur de routes avant d'affirmer de telles insinuations. J'ai moi-même combattu les zaraguinas (coupeurs de routes) dans les zones que je contrôlais. Et si certain de mes hommes ont commis des exactions, ils seront jugé par le mouvement et exclu.

Quelle honte pour Jeune Afrique de publier les mensonges de Buyoya, mais ce journal corrompu, qu'il suffit qu'un dictateur paye pour avoir un article favorable, est habitué du fait, avec notamment des mensonges comme " il appelle à  une grande alliance entre les Touaregs, Aqmi,  les indépendantistes de l’Ogaden, les Sahraouis du Polisario et, bien sûr, les Peuls" ou "Son objectif n’est rien de moins que de renverser le président tchadien Idriss Déby Itno et de fédérer tous les Peuls, de la Mauritanie à la République Démocratique du Congo. Mais pour l’instant, l’autoproclamé général Baba Laddé, 41 ans, se contente de sévir dans le nord de la Centrafrique, multipliant rackets et pillages."

Et quelle insulte pour un Africain de s'entendre dire qu'il est manipulé par l'extérieur s'il a des idées politiques. Un noir, un Africain ne peut donc pas avoir d'idées politiques sans être manipulé par une puissance extérieure?

Ou bien est ce les Tchadiens ou les Peuls qui ne peuvent avoir d'opinion? Ou alors est ce parce que je ne suis pas issu d'un milieu bourgeois et n'ai pas fait d'étude à l'étranger? Et oui un pauvre Peul Tchadien peut avoir une opinion politique.

Et quel est mon discours politique? Réclamer la démocratie au Tchad et en Centrafrique. Réclamer que les Tchadiens et les Nigériens ne subissent pas un génocide au Nigeria sous couvert de lutte contre Boko Haram. Demander que la paix revienne au Mali et que l'armée, le Mouvement National de Libération de l'Azawad, Al Qaida au Maghreb Islamique, Ançar Dine, le MUJAO, le Ganda Iso fassent une trêve. Réclamer justice pour les exactions contre les Peuls en Guinée Conakry. Réclamer l'égalité entre Noirs et Maures en Mauritanie, entre Toubous et Arabes en Libye. Demander le départ de Kadhafi du pouvoir en Libye et de Gbagbo du pouvoir en Côte d'Ivoire. Condamner  les crimes de Bachar el Assad, Vladimir Poutine et Mahmoud Ahmadinejad en Syrie. Demander qu' Israel cesse de bombarder les Palestiniens à Gaza. Vouloir combattre la LRA de Joseph Kony...

Un Africain qui n'est pas issu de l'élite est il incapable d'avoir ces opinions?

Il y a d'autres thèmes que je n'avais pas encore abordé car des puissances africaines colonialistes pourraient m'assassiner pour ça, mais n'ayant pas peur j'aborde ces sujets: Si le peuple Cabindais se prononçait par referendum sur l'autodétermination, je soutiendrais l'indépendance de l'enclave de Cabinda. En plus d'être ethniquement et culturellement différente de l'Angola, Cabinda doit être au regard des règles que s'est fixé l'Union Africaine être indépendante car c'était une colonie portugaise indépendante de la colonie de l'Angola. L'Angola exploite sans vergogne les richesses de ce territoire mais laisse mourir sa population.

Parlons aussi du pillage de la RDC par toutes les puissances qui y sont intervenus pendant la guerre civile, notamment l'Ouganda et le Rwanda. Aucun leader africain n'ose en parler.  Des rapports affirment également que l'armée ougandaise pille les ressources de l'est de la Centrafrique et commet des viols. Récemment sept Peuls MBororos ont été tué par les Ougandais.

Je souhaite collaborer avec les forces de Kampala dans la lutte contre Kony, mais je ne pourrais accepter de telles exactions et je demande aux soldats américains présent à Obo de protéger les civils des agressions venant de qui que ce soit.

On m'accuse d'occuper illégalement la Centrafrique. Mais l'armée tchadienne occupe aussi ce pays depuis presque dix ans, elle est à Bangui pour maintenir Bozizé en place au lieu d'intervenir au Kanem pour apporter des vivres aux populations qui meurent de faim. 

Ce sont des ministres centrafricains qui m'ont demandé d'étendre la zone d'action du FPR vers Kouango et Bambari. Quelques jours avant de nous attaquer de façon lâche le 23 janvier, ce traître de Bozizé m'avait même proposer la nationalité centrafricaine et les émissaires de Déby me proposaient de nouvelles négociations que j'avais acceptées.

Nous pouvons aussi aborder le sujet du procès grotesque contre Jean-Pierre Bemba. On l'accuse de ne pas avoir empêché les exactions de certains de ses hommes à Bangui. Mais va t'on envoyer Obama devant la CPI parce que un de ses GI's à massacrer seize civils Afghans? Et Bush avec les crimes de la prison d'Abu Ghraib en Irak et de Guantanamo?

Le procès de Bemba est une mascarade car beaucoup de puissants savaient que le Mouvement de Libération du Congo pouvait remporter légalement et démocratiquement le pouvoir à Kinshasa.

Voilà ce qu'un simple Africain peut avoir comme opinion.

Monsieur Buyoya devrait se taire car sous son mandat des crimes ethniques ont été commis au Burundi et ce pays a été impliqué dans la guerre en République Démocratique du Congo. Il est aussi soupçonné de l'assassinat de Melchior Ndadaye et de l'archevêque irlandais Michael Courtney.

J'ai beaucoup d'amitié pour le peuple Burundais, mais pensez vous vraiment que cet état intervient en Somalie pour aider le peuple Somalien. Je ne pense pas que le Burundi, tout comme l'Ouganda, le Kenya et l'Ethiopie interviennent en Somalie par pur altruisme envers le peuple, mais bien plus pour des intérêts cachés.

L'Ethiopie qui torture ses propres opposants intérieurs, qui bafoue les minorités Afar, Somali et Oromo sous couvert de lutte contre le terrorisme; est elle vraiment à la tête d'une alliance pour la démocratie contre les Sebabs?

Maintenant on dit que Djibouti enverrait des troupes à Mogadiscio, pourtant cet état n'est pas un model démocratique. L'Union Africaine avait même demandé, il y a 2 ans, à la Guinée du fou Moussa Dadis Camarra d'y envoyer des hommes. L'Union Africaine se ridiculise et est une honte.

Monsieur Buyoya et messieurs les élites africaines, vous devrez rendre des comptes aux Africains. Malgré les menaces, le Front Populaire pour le Redressement et le Parti pour la Justice et le Développement continueront à combattre les dictatures de Déby et Bozizé. Et si vous voulez la paix, vous devrez négocier avec nous le bas-peuple.

Je rappelle que le FPR et le PJD-Farca, sommes toujours prêt à des négociations, à l'étranger et sous l'égide de l'ONU.

Mais, j’exige avant toutes négociations la libération immédiate de toutes les personnes arrêtées et l’arrêt des arrestations des partisans et sympathisants du FPR-PJD-FARCA.

Fait le 21 mars 2012

 

Le Général Baba Laddé.

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22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 16:09

 

 

 

 

ATT.jpg

 

BAMAKO 22.03.2012 15h46 (AP) — Des soldats mutins se livraient jeudi à des pillages dans le palais présidentiel de Bamako, où des tirs résonnaient toujours, quelques heures après l'annonce du renversement d'Amadou Toumani Touré, président de l'une des rares démocraties d'Afrique, un mois avant la fin légale de son mandat.

Dans la capitale Bamako, où de jeunes soldats circulant à moto tiraient en l'air, les magasins restaient fermés et les rues étaient désertes après l'annonce du putsch.

Les informations étaient contradictoires sur la situation du président Touré, depuis l'annonce par les soldats, en tout début de matinée, de la prise du pouvoir sur les ondes de la télévision publique. Un conseiller proche du ministre de l'Intérieur a déclaré que le chef de l'Etat avait été escorté jusqu'à un camp militaire, protégé par des gardes au béret rouge. Un autre a démenti l'information, affirmant qu'il n'était pas sur la base.

Les soldats ont trouvé le palais quasiment vide quand ils l'ont investi.

Devant les caméras, le groupe d'une vingtaine de putschistes en tenue de combat a lu un communiqué annonçant que le Mali était désormais sous contrôle d'un mystérieux Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat, ou CNRDR. Ils ont annoncé la suspension de la Constitution et la dissolution des institutions.

Les mutins ont justifié ce geste par la mauvaise gestion par le gouvernement civil de la rébellion touarègue dans le nord désertique du pays depuis la mi-janvier, dénonçant "l'incapacité du gouvernement à donner aux forces armées les moyens nécessaires de défendre l'intégrité de notre territoire national".

Les Touaregs se révoltent régulièrement contre le pouvoir central au Mali depuis l'indépendance de la France en 1960. Le dernier épisode en date, à la mi-janvier, a provoqué la fuite de dizaines de milliers de personnes vers quatre des pays voisins.

Cette nouvelle insurrection est une conséquence de la crise libyenne: elle a fait suite au retour au Mali de combattants touaregs lourdement armés, après avoir servi dans les troupes d'élite du régime de Moammar Kadhafi.

De nombreux soldats ont été tués dans ce conflit, et le mécontentement grondait dans les rangs de l'armée malienne, les hommes se plaignant de manquer de moyens, d'armes et munitions mais aussi de vivres.

Le bilan militaire des affrontements n'a jamais été publié, mais le mois dernier, les veuves de soldats, furieuses, ont interpellé publiquement le président Touré, alors que les critiques se multipliaient sur la manière dont son gouvernement gère le conflit.

Les soldats mutins ont dit avoir imposé un couvre-feu dans tout le pays, enjoignant à la population d'éviter les rues jusqu'à plus ample informé. L'aéroport a été fermé, poussant à faire demi-tour un avion qui se dirigeait vers Bamako.

Le CNRDR a "décidé d'assumer ses responsabilités et de mettre un terme au régime incompétent et désavoué d'Amadou Toumani Touré", selon le terme de son communiqué. Et d'affirmer que l'objectif n'était pas la confiscation du pouvoir, s'engageant à le remettre aux civils quand "l'intégrité du territoire aura été rétablie".

La déclaration des soldats mutins sur les ondes intervenait quelques heures après un premier démenti du palais présidentiel, qui avait affirmé via Twitter qu'il n'y avait pas de coup d'Etat en cours et qu'il s'agissait d'une simple mutinerie.

Les troubles avaient commencé mercredi, avec des blindés encerclant le siège de la télévision d'Etat dans l'après-midi, tandis qu'en soirée, une garnison se mutinait à Gao, la grande ville du nord, à 3.200 km de Bamako.

Le président Touré, connu sous ses initiales d'ATT, était lui-même arrivé au pouvoir une première fois via un coup d'Etat, en 1991, avant de devenir l'un des rares putschistes à remettre le pouvoir aux civils de son propre chef. Une décennie plus tard, il remportait l'élection démocratique, en 2002. A 63 ans, il devait céder les commandes le mois prochain après deux mandats de cinq ans.

Outre la rébellion touarègue, le nord du Mali est en proie à la menace d'Al-Qaïda, qui se joue des frontières dans cette région du Sahara: des militants proches d'AQMI, la branche maghrébine du mouvement terroriste fondé par Oussama ben Laden, sont très actifs dans le secteur, où ils ont enlevé et détenu de nombreux étrangers.

L'armée américaine notamment participe à des missions de formation à la lutte anti-terroriste auprès de l'armée malienne.

Dans la journée, la France a "décidé de suspendre toutes ses coopérations régaliennes avec le Mali". "Nous maintenons notre aide en faveur de la population, en particulier l'aide alimentaire, et nous poursuivons notre action dans la lutte contre le terrorisme", précise le Quai d'Orsay dans un communiqué.

Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé avait déclaré jeudi matin sur Europe-1 que Paris condamnait "ce coup d'Etat militaire parce que nous sommes attachés au respect des règles démocratiques et constitutionnelles".

"Nous demandons le rétablissement de l'ordre constitutionnel, des élections", qui étaient à l'origine "programmées pour le mois d'avril", a ajouté le chef de la diplomatie française. "Il faut qu'elles aient lieu le plus vite possible pour que le peuple malien puisse s'exprimer".

La Tunisie également s'est dite "préoccupée" par la situation, disant "suivre de près l'évolution des événements dans ce pays frère". AP

 

   

Coup d'Etat militaire au Mali, frontières fermées

Par David Lewis et Tiemoko Diallo| Reuters 

BAMAKO (Reuters) - Les militaires mutinés au Mali ont annoncé jeudi à la télévision nationale qu'ils s'étaient emparés du pouvoir devant l'incapacité du gouvernement d'Amadou Toumani Touré à mater la rébellion touarègue dans le nord du pays.

Les institutions ont été dissoutes, la Constitution suspendue, un couvre-feu décrété et les frontières fermées. Les putschistes, des officiers dont les grades ne dépassent pas celui de capitaine, ont promis de remettre le pouvoir à un nouveau gouvernement démocratiquement élu dès que le pays serait réunifié et que son intégrité ne serait plus menacée.

Par la voix d'Alain Juppé, la France, ex-puissance coloniale, a exprimé sa "très vive préoccupation à la suite du coup d'État qui vient de se produire au Mali" et condamné "avec la plus grande fermeté ce renversement par la force de l'ordre constitutionnel".

Le ministre français des Affaires étrangères a également appelé "au rétablissement de la Constitution et des institutions, au respect des libertés et des droits fondamentaux et tout particulièrement de la personne du président M. Amadou Toumani Touré".

Dans l'intervalle, Paris suspend "toutes ses coopérations régaliennes avec le Mali" mais maintient ses programmes d'aide en faveur de la population et de "lutte contre le terrorisme" - le Mali est situé en pleine "zone grise", cette bande de l'Afrique subsaharienne où opèrent des groupes affiliés à Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).

"METTRE FIN AU RÉGIME INCOMPÉTENT ET DÉSAVOUÉ D''ATT'"

A Bamako, les mutins, regroupés au sein d'un Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat (CNRDR), présidé par le capitaine Amadou Sanogo, ont annoncé la fermeture des frontières terrestres et aériennes du pays.

Flanqué d'une vingtaine de soldats, leur porte-parole, le lieutenant Amadou Konaré, est apparu à la télévision pour expliquer qu'ils avaient "décidé de prendre leurs responsabilités en mettant fin au régime incompétent et désavoué de M. Amadou Toumani Touré", accusé d'impuissance face à la rébellion touarègue.

Ces derniers temps, la colère n'avait cessé d'enfler au sein de l'armée contre le manque de moyens mis à sa disposition pour lutter contre le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA).

Les rebelles touaregs du MNLA, qui revendiquent trois régions septentrionales pour créer une enclave dans le nord du pays, ont engrangé des succès sur le terrain ces dernières semaines, en partie grâce au renfort de combattants de retour de la guerre civile en Libye. Ces combats ont fait des dizaines de morts et 200.000 déplacés.

Les rebelles se sont notamment emparés, ce mois-ci, de la ville de garnison de Tessalit, près de la frontière algérienne.

En dépit du couvre-feu décrété jusqu'à nouvel ordre, automobilistes et motocyclistes continuaient à circuler jeudi dans les rues de la capitale, où des soldats tiraient en l'air par moments, a constaté jeudi un journaliste de Reuters.

L'aéroport de Bamako a été bouclé par des policiers, et non par des militaires, et il est impossible de savoir si les mutins disposent de suffisamment de moyens pour boucler les frontières d'un pays grand comme deux fois la France et qui compte sept Etats voisins.

Dans la nuit précédente, des tirs sporadiques à l'arme lourde et des balles traçantes ont retenti à Bamako, et les mutins ont temporairement contraint la radio-télévision nationale à cesser d'émettre.

Aucun décès n'a été signalé, mais un responsable de l'hôpital Gabriel-Touré de Bamako a indiqué qu'une vingtaine de personnes blessées par balles avaient été admises.

UNE VISITE MINISTÉRIELLE, ÉLÉMENT DÉCLENCHEUR DES ÉVÉNEMENTS

C'est mercredi soir que les soldats mutinés ont attaqué le palais présidentiel, où ils sont entrés dans la nuit.

Parlant alors de "tentative de coup d'Etat", une source au ministère de la Défense a confié que le président Amadou Toumani Touré se trouvait en lieu sûr, sans préciser où.

En février, Bamako avait été brièvement paralysé par des barricades érigées par des centaines de Maliens en colère, qui avaient brûlé des pneus dans les rues en signe de protestation contre l'incapacité des autorités à mater la rébellion.

Selon une source militaire, l'un des déclics des événements de mercredi a été la visite du ministre de la Défense dans une caserne située à Kati, à une vingtaine de kilomètres au nord de Bamako.

Un fonctionnaire du ministère qui était présent lors de la rencontre à Kati a expliqué qu'un soldat l'avait accusé de trahir l'armée en ne lui accordant pas les moyens nécessaires pour combattre les rebelles. Des soldats se sont mis alors à lancer des pierres en direction du ministre avant de prendre des armes à l'armurerie et de tirer en l'air.

Sur le plan international, quelques heures avant l'intervention des mutins à la télévision nationale, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a lancé un appel au calme et demandé que les doléances des révoltés soient évoquées dans un cadre démocratique.

Jean Ping, président de la Commission de l'Union africaine (UA), s'est déclaré, lui, "vivement préoccupé par les actes répréhensibles perpétrés actuellement par certains éléments de l'armée malienne".

Une élection présidentielle était programmée pour le 29 avril. Amadou Toumani Touré ("ATT"), au pouvoir depuis 2002, avait annoncé qu'il ne serait pas candidat.

Avec Adama Diarra à Bamako et Richard Lough à Nairobi; Bertrand Boucey, Eric Faye et Henri-Pierre André pour le service français, édité par Gilles Trequesser et Jean-Philippe Lefief

L’Union africaine condamne fermement le coup d’Etat au Mali

ADDIS ABEBA AFP / 22 mars 2012 15h56 - Le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Jean Ping, a condamné fermement jeudi dans un communiqué le coup d'Etat militaire au Mali et a demandé aux mutins de mettre un terme à leur action.

Le président de la Commission condamne fermement cet acte de rébellion qui porte gravement atteinte à la légalité constitutionnelle et constitue un sérieux recul pour le Mali et pour les processus démocratiques en cours sur le continent, selon un communiqué de l'Union africaine.

M. Ping rappelle la politique de zéro tolérance de l'Afrique pour tout changement anticonstitutionnel et son rejet total de toute prise de pouvoir par la force.

A cet égard, il demande instamment aux éléments mutins de mettre un terme immédiat à leur action et de se soumettre à la légalité constitutionnelle. Il exhorte l'institution militaire à demeurer résolument au service des autorités civiles démocratiquement élues, poursuit le texte.

Le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine devait tenir vendredi une réunion d'urgence, au niveau des ambassadeurs, consacrée à la situation au Mali, a-t-on précisé dans l'entourage de M. Ping.

L'Union africaine était par ailleurs en contact jeudi avec la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), qui a également fermement condamné le coup d'Etat militaire au Mali, et de possibles initiatives conjointes étaient à l'étude pour obtenir un retour à l'ordre constitutionnel au Mali, que les deux institutions réclament, a-t-on appris de source diplomatique.

Des militaires ont annoncé jeudi avoir renversé le pouvoir au Mali après plusieurs heures d'affrontements, l'accusant d'incompétence dans la lutte contre la rébellion touareg et les groupes islamistes dans le nord du pays.

Le Mali est confronté depuis mi-janvier à des attaques du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) et d'autres rebelles touareg - dont des hommes lourdement armés ayant combattu en Libye pour le régime de Mouammar Kadhafi - qui ont pris plusieurs villes du nord du pays.

Le gouvernement malien a accusé Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a des bases dans le nord du Mali d'où elle opère dans plusieurs pays du Sahel, de combattre avec le MNLA.

Selon un militaire loyaliste et un membre de son entourage, le président malien Amadou Toumani Touré est en sécurité entouré de sa garde présidentielle dans un camp militaire de Bamako.

La situation restait floue à Bamako, où des tirs sporadiques étaient entendus.


(©)

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22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 15:54

 

 

 

 

Ntsimi

 

Jeune Afrique 08/03/2012 à 09h:42 Par Jean-Michel Meyer

Le chef de l'État centrafricain François Bozizé a prononcé un réquisitoire contre le président de la Commission de la Communauté économique et monétaire (Cemac) Antoine Ntsimi. Et mène campagne pour qu'il ne soit pas reconduit.

« Dégage ! » Le slogan rageur du Printemps arabe semble avoir trouvé une nouvelle cible en Afrique centrale. Il vise cette fois-ci le président de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cemac) et n'est pas lancé par le peuple mais par des dirigeants en colère. En poste depuis le 14 mai 2007, le Camerounais Antoine Ntsimi doit achever son premier mandat en mai 2012 - et espère rempiler. Mais certains bataillent pour qu'il ne soit pas reconduit, voire pour qu'il disparaisse avant l'échéance programmée.

Très remonté contre Ntsimi, François Bozizé, le chef de l'État centrafricain, mène campagne depuis plusieurs mois pour obtenir son limogeage. « La Cemac fait du surplace depuis deux ans, a jugé Bozizé le 15 février sur la chaîne Voxafrica. Nous accusons le président de la Commission de ne pas respecter les textes, de faire traîner les choses. » Et d'enfoncer le clou : « Il faut qu'un sommet des chefs d'État ait lieu pour prendre enfin de grandes décisions. La Cemac doit fonctionner comme les autres institutions sous-régionales d'Afrique. On tourne en rond. Je dois le dénoncer. » Antoine Ntsimi n'a pas réagi à ce coup de sang présidentiel. « Je ne commente pas les propos des chefs d'État », a-t-il confié à Jeune Afrique.

Rotation

Depuis les deux sommets de 2010, en janvier à Bangui et en juin à Brazzaville, les dirigeants des six pays de la Cemac ne se sont plus réunis, laissant en plan plusieurs grands chantiers : le rapprochement des Bourses de Libreville et de Douala, le passeport biométrique, le lancement de la compagnie sous-régionale Air Cemac...

Pour relancer la machine, François Bozizé rappelle le principe de rotation à la tête des institutions selon l'ordre alphabétique, adopté en janvier 2010 au sommet de Bangui. Il pousse, au poste de président de la Commission, ses poulains, deux anciens Premiers ministres centrafricains: Élie Doté (65 ans) et, surtout, Enoch Dérant-Lakoué (67 ans), l'actuel président du Parti Social Démocrate (PSD). Issu comme François Bozizé de la région de Bossangoa, franc-maçon, ce dernier présente en outre l'avantage d'être un proche de Denis Sassou Nguesso. Le chef de l'État congolais, qui assure actuellement la présidence de la Cemac, soutiendrait ainsi son homologue centrafricain dans sa volonté d'évincer Antoine Ntsimi.

Grand-messe

Encore faut-il qu'un consensus se dessine au plus haut niveau - le Camerounais Paul Biya s'oppose en toute logique au départ de Ntsimi - et qu'un sommet se tienne enfin... Initialement prévu en janvier 2012, il a été repoussé à mars, Coupe d'Afrique des nations oblige (elle s'est tenue du 21 janvier au 12 février au Gabon et en Guinée équatoriale). Puis, il a été à nouveau remis, à fin avril, en raison du départ du président camerounais vers la Suisse. La grand-messe devrait finalement avoir lieu en mai. À ce rythme, Antoine Ntsimi tiendra probablement jusqu'à la fin de son mandat.

 

NDLR : Selon nos informations, à la suite d’ « instructions présidentielles », Antoine Ntsimi a été empêché le mercredi 21 mars par le Commissaire de l’aéroport Bangui-Mpoko de débarquer du vol d’Ethiopian Airlines arrivant de Douala. Il a dû poursuivre involontairement le voyage jusqu’à Addis-Abeba, terminus du vol. Selon des sources bien informées à Bangui, Ntsimi aurait toujours manifesté beaucoup d’arrogance et tenu personnellement Bozizé en mépris en ne répondant jamais aux invitations des autorités généralement honorées par le corps diplomatique de Bangui.

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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 23:55
 
 
 
J Jacques Demafouth
Bangui, 21 (C.A.P) – Selon des informations de sources sûres d’une source crédible ayant requis l’anonymat, l’arrestation le 6 janvier dernier du président de l’APRD et Vice-Président du comité de pilotage du DDR Jean-Jacques Demafouth ainsi que celle du député et ex-député de Birao 2 tous deux proches de Zakaria Damane de l’UFDR, serait due à une fiche mensongère de délation rédigée par un des agents patentés habitué à faire ce genre de sale besogne, et adressée à Bozizé qui a cru directement sur parole le contenu.
 
Toujours d’après notre source, la fiche qui tiendrait sur deux ou trois pages, relaterait un entretien qui aurait eu lieu à la délégation de l’Union Européenne à Bangui entre l’ambassadeur Guy Samzun et Zakaria Damane de l’UFDR flanqué de l’ancien député de Birao 2 Mahamat Abrass au sujet du niveau d’évolution du programme DDR et du cas Baba Laddé mais auquel l’auteur de la fiche n’assistait pourtant pas, ce qui n’a pas empêché d’imaginer le contenu de discussions du diplomate européen avec ses interlocuteurs.
 
Autre surréalisme, c’est l’implication et le lien totalement imaginaires avec Jean-Jacques Demafouth que l’auteur de la fiche insinue affirmant sans ambages et sans la moindre que celui-ci serait le principal conspirateur d’un complot visant à la réalisation d’un coup de force pour renverser Bozizé avec la complicité de l’Union Européenne et surtout de l’attaché défense de l’ambassade de France à Bangui.
 
Bien qu’inculpé après une garde à vue illégale de près d’un mois et placé sous mandat de dépôt, Demafouth est toujours en détention dans les geôles de la Section Recherche et Investigation (SRI), police politique du pouvoir bozizéen, Bozizé n’ayant pas confiance à la sécurité de la maison d’arrêt de Ngaragba. C’est ainsi que certaines personnes, comme le ministre Michel Koyt, récemment arrêtées dans l’affaire des bus de la SONATU, sont mises en détention dans les geôles du camp de Roux.
 
On ne dénoncera jamais assez en Centrafrique les conséquences néfastes des fiches mensongères de prétendus renseignements, odieuse pratique dont les origines remontent à l’ère Bokassa et qui ont la vie dure en Centrafrique. Elles ont par le passé entraîné l’emprisonnement voire la mort de plusieurs compatriotes qui en ont fait arbitrairement les frais durant tant de règne de dirigeants du pays. Ancien aide de camp de Bokassa, Bozizé en a rédigé quelques-unes contre certains fils du pays et qu’il a adressées à son ex-maître avec des conséquences que l’on sait.
 
S’agissant de la procédure judiciaire contre Demafouth, tout indique qu’il s’agit purement et simplement d’un règlement de comptes politiques de Bozizé à son égard. Mais du fait de la mise en cause de l’ambassadeur de l’Union Européenne et de l’attaché défense de l’ambassade de France dans la fiche mensongère, il ne saurait y avoir de procès sans que ces accusés soient entendus or ce sont des diplomates protégés par les dispositions de la Convention de Vienne.
 
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