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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 22:50

 

 

 

Boziz--et-Ndoutinga-.jpg

                       Bozizé et et son argentier le "vice-président" Sylvain Ndoutinaï

 

CENTRAFRIQUE

(Africa Energy Intelligence) N° 673 du 11/04/2012

Sylvain Ndoutingaï

Selon nos sources, le ministre centrafricain des finances Sylvain Ndoutingaï a finalisé la semaine dernière les discussions avec la patronne de DIG Oil (auparavant Divine Inspiration), Andrea Brown, pour l'attribution du bloc C (AEI nº672).

Ndoutingaï, qui est également le neveu du président François Bozizé, occupait jusqu'en 2011 le portefeuille des mines et de l'énergie. Il semble qu'il ait toujours la haute main sur le secteur extractif alors qu'un ministre rattaché à la présidence, Obed Namsio, est censé s'en occuper. Sur ce bloc situé à une centaine de kilomètres à l'ouest de Bangui, DIG Oil doit mener une campagne sismique 2D durant la première période de 3 ans. En cas de renouvellement, une campagne 3D et un forage devront être effectués.

 

 

Centrafrique  (Africa Energy Intelligence) n°672  du 28/03/2012


Dig Oil s'empare d'un bloc au sud


Après son acquisition sur le bloc 3 au Congo-K, la société sud-africaine Dig Oil devrait bientôt obtenir, dans une extrême discrétion, un permis à une centaine de kilomètres de Bangui.

C'est peu dire que l'exploration pétrolière en République centrafricaine se fait sans la moindre publicité, voire en catimini. Après la reprise il y a quelques semaines des travaux des Chinois de la CNPC dans le Sud du pays, un an après avoir obtenu un contrat jamais annoncé publiquement (AEI nº670), le président centrafricain François Bozizé s'apprête, selon des sources à la présidence, à attribuer le bloc C (frontalier avec le Cameroun et le Congo-B) aux Sud-Africains de Dig Oil (autrefois appelé Divine Inspiration). Dig Oil négocie pour ce permis depuis la fin 2011.

Sa PDG, la femme d'affaires sud-africaine Andrea Brown, a fait connaissance avec Bozizé avant qu'il ne devienne président. Elle a donc pu bénéficier d'un accès direct au chef de l'Etat pour faire avancer ses projets. Les discussions entre Brown, le président et l'un de ses avocats se sont déroulées jusqu'à la mi-mars à la présidence à Bangui. Le ministre délégué en charge des mines Obed Namsio, qui est rattaché à la présidence, n'aurait apparemment pas assisté à toutes les négociations.

L'acquisition de ce permis en Centrafrique représente seulement le premier pas vers la diversification des actifs de Dig Oil. Cette compagnie peut se permettre ses nouveaux investissements suite à l'entrée de Total sur le bloc 3 au Congo-K. La major française va prendre en charge la totalité des frais de la campagne sismique, qui devrait débuter cette année. 

 

 

NDLR : Comme le prouvent ces deux édifiants articles de notre confrère AEI, l’activisme effréné de Bozizé et Ndoutingaï  pour faire jaillir le pétrole dont regorge aussi sans doute le sous-sol centrafricain, se déroule dans l’opacité et le plus grand secret comme naguère pour les mines d’uranium de Bakouma qui les déjà énormément enrichis. Après avoir déjà attribué la zone pétrolifère du Nord-Est centrafricain (entre Ndélé et Birao) aux Chinois, on découvre maintenant que le Sud-Ouest du territoire national frontalier avec le Congo Brazzaville et le Cameroun pourrait aussi contenir du pétrole qui intéresse la société sud-africaine de Mme Andrea Brown. Tout cela se passe comme si ces ressources minières étaient la propriété exclusive et personnelle de Bozizié et Ndoutingaï.

On note en passant que même le prétendu ministre délégué à la présidence chargé des mines, le figurant Obed Namsio, qui n’est autre que l’ex-directeur de cabinet de Ndoutingaï lorsqu’il fut officiellement ministre des mines, est soigneusement tenu à l’écart des affaires de pétrole qui se gèrent directement et uniquement par Bozizé et Ndoutingaï.

Cela ne les arrange pas du tout quand certaines informations concernant les affaires de pétrole arrivent à fuiter. Il est évident que les permis d’exploration et de recherche qu’ils octroient confidentiellement ici et là à tour de bras doivent donner lieu dans le plus grand secret à des dessous de table conséquents qui ne prennent jamais le chemin des caisses du trésor national et qu’ils tiennent de toute façon à dissimuler absolument aux Centrafricains.

On voit clairement quelles sont les réelles préoccupations de Ndoutingaï et Bozizé. Tout faire pour mettre en valeur le sous-sol du pays afin de s’en mettre plein les poches en garnissant leurs comptes bancaires à l’étranger. Le sort quotidien des Centrafricains qui à l’heure actuelle, meurent de faim, manquent d’eau potable et d’électricité, de médicaments, vivent dans l’insécurité, leurs enfants ne vont pas à l’école, les ponts sur les principaux axes routiers même dans la capitale, s’effondrent les uns après les autres dans la plus grande indifférence du gouvernement  etc…n’est guère leur souci. Une telle situation qui ne peut inspirer que de la révolte ne doit plus durer… ! Bozizé dégage !!!

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Centrafrique-Presse.com - dans Economie
11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 22:31

 

 

 

 Olivier Gabirault au DPI

 

Aujourd’hui, beaucoup de Centrafricains parmi lesquels des cadres de qualité, formés, dynamiques et pleins d’initiatives pour la construction du pays sont soit à l’Extérieur, soit sur le point de le quitter, ou encore bien que sur place, démotivés,  intellectuellement en retrait par pure déception.  Non seulement des cadres quittent le pays, mais ceux qui sont à l’Etranger ayant fini leurs formations n’y reviennent pas, par manque de programme  attractif et rassurant de retour. Certains Centrafricains, pour de malheureuses expériences vécues au pays, donc de mauvais souvenirs, ne veulent même plus entendre parler de leur patrie et préfèrent se taire dans un grand silence, signe de déception, mais aussi de désintéressement à son égard. D’autres vont même jusqu’à déclarer qu’ils regrettent d’être nés Centrafricains, dépassés certainement par l’ampleur de leur déception.                      Par ailleurs, la gestion du pays, sa situation et son image de plus en plus répulsives  à l’extérieur alimentent ce sentiment. Or rien n’est plus dangereux pour une jeune nation que la déception, le découragement collectif des cadres qu’elle a mis du temps et des moyens pour former en vue de son développement.                                                                                                                                 Le pouvoir ne semble pas s’en inquiéter, préoccupé uniquement par son enrichissement tous azimuts avec les yeux  fixés seulement sur le présent.                                                                                                                                                      Nous ne devons pas regarder la République Centrafricaine par rapport au présent, mais au contraire par rapport à ce qu’elle doit représenter demain, ce qui nécessite bien évidemment les actions de l’ensemble de ses enfants pour préparer cet avenir.                                                                                                                                                                  Ceux qui pensent tirer profit de leur quelconque position pour s’enrichir, avoir les poches, les comptes personnels plus garnis que la caisse du trésor public, au détriment du peuple centrafricain se trompent naïvement et aveuglément. Ils ignorent ou oublient que chaque fois qu’on utilise le pouvoir au détriment du peuple qu’on est censé servir, on s’attire inévitablement le courroux de Dieu. Le pouvoir ne doit pas être conçu comme une occasion pour s’enrichir, se venger, faire gratuitement du mal, parfois par plaisir, mais au contraire comme un sacrifice personnel en efforts  à tous égards pour rechercher  le bien-être de l’ensemble de ses compatriotes.

 En effet, Dieu n’est pas injuste et lorsqu’Il permet même à un vil d’accéder au pouvoir, c’est pour que ce vil se souvienne non seulement de l’Eternel en faisant ce qui est conforme à Sa parole, mais également de là où il a été tiré pour être élevé. En se souvenant de Dieu, il doit agir à la fois selon Sa volonté, mais aussi par reconnaissance. En se souvenant de là où Dieu l’a pris, c'est-à-dire de ses propres conditions du passé, il n’y a pas meilleure expérience que ses souvenirs pour comprendre la situation de misère de la majorité de ses compatriotes et agir en leur faveur. Tous ceux qui comprennent le sens de leur élévation, de leur mission à la tête de la nation n’ont généralement pas de problème à l’issue de celle-ci et sont au contraire bénis par Dieu pour service bien accompli. Par contre ceux qui oublient les conditions desquelles Dieu les a tirés pour les élever souverainement mais qui s’attachent aux honneurs, aux facilités de la fonction, aux richesses du pays pour leurs seuls intérêts, se perdent inévitablement.  Il suffit simplement de regarder les exemples du passé dans notre pays, tout autour de nous et dans le monde pour percevoir cette imparable réalité.                                                                                                                                                             L’honnêteté de certains dirigeants, leur esprit de justice, le rejet de la haine de leur cœur et surtout leur amour pour leur nation, y ont produit des effets positifs et grandi historiquement leurs noms. En voici deux exemples parmi tant d’autres :                               Nelson Mandela a passé une grande partie de sa vie en prison et une fois devenu Président de l’Afrique du Sud, ne s’est pas vengé pour quoi que ce soit. La coupe du Monde de Football a été organisée pour la première fois en Afrique, précisément en Afrique du Sud. Qui peut y voir un hasard ? La stabilité de l’Afrique Sud, son expansion économique, diplomatique, la considération qu’elle jouit dans le monde résultent d’un geste de cœur, c'est-à-dire l’amour de Nelson Mandela pour son pays, la tolérance dont il a historiquement fait preuve pour l’intérêt de sa nation.                                                                                                                                     Le deuxième exemple d’amour est celui pratiqué par Martin Luther King dans le cadre de la lutte pour l’égalité des droits aux Etats Unis d’Amérique, acte ayant produit des résultats extraordinaires, même bien longtemps après sa mort,  sur les libertés, les droits, l’épanouissement  des Noirs et surtout l’ élévation de l’un d’eux à la haute magistrature de ce pays. En effet, face à la crise raciale qui a sévi aux Etats Unis d’Amérique pendant plus de trois siècles, et au cours de laquelle les Noirs américains ont souffert de l’oppression, de la discrimination et de la frustration,  Martin Luther King et ses amis ont  opposé  l’amour à la haine afin de gagner à la fois la liberté et leurs oppresseurs.

Martin Luther King a enduré toutes sortes de souffrances au cours de cette lutte pourtant non violente, toutes sortes de souffrances injustes. Il savait  mieux que personne ce que c’est que souffrir. Sa maison a été endommagée par une bombe. Il a vécu jour après jour pendant 13 ans, sous des menaces de mort. Ses adversaires l’ont accusé par méchanceté de communiste, de n’être pas sincère et de se mettre en avant pour sa propre gloire. Il a été poignardé par un membre de sa propre race, assommé dans le hall d’un hôtel, mis en prison vingt fois, blessé profondément parfois par la trahison d’amis. Malgré tout cela, il n’avait aucune amertume au cœur, aucune rancœur en son âme. Martin Luther King a parcouru ce monde en tous sens pour prêcher la non-violence et le pouvoir rédempteur de l’amour. L’une de ses prédications les plus touchantes était basée sur le texte du sermon sur la montagne (Mt.5 : 43-45).                     Rédigée dans une prison de Georgie, il l’avait intitulée : « Aimez vos ennemis ».

Après avoir montré pourquoi et comment nous sommes appelés à aimer, il décrit comment « la haine multiplie la haine en une spirale descendante de destruction et affirme qu’elle est tout aussi néfaste à la personne qui hait qu’à sa victime. Selon Martin Luther King, « l’amour est la seule force  capable de transformer un ennemi en ami » par  sa puissance rédemptrice.

A l’opposé de  ces grands hommes, tous ceux qui ont toujours  voulu considérer le pouvoir comme une occasion de s’amasser abondamment et rapidement des richesses de manière à devenir subitement les plus riches du pays, les plus en vue, les seuls en place en faisant disparaître socialement, économiquement, politiquement, physiquement leurs compatriotes dans ce seul but, se sont toujours gravement trompés.                           Généralement après leur chute, ces colossales richesses acquises malhonnêtement ne profitent ni à eux-mêmes, ni à leurs enfants dont la plupart se retrouvent dans des conditions misérables. Ils oublient que c’est Dieu qui leur a donné le pouvoir pour le bien de leurs peuples respectifs et que rien ne Lui échappe, même pas la profondeur du cœur.                                                                                                                                   En ce qui concerne les Centrafricains qui affirment même que  leur pays serait maudit, certainement déçus de sa gestion et des souffrances qu’elle engendre, ils doivent comprendre que la langue a un pouvoir soit positif, soit négatif selon qu’on l’utilise dans un sens ou dans un autre. En effet, Dieu a tout créé par la parole, et l’homme à Son image. Etant créé à l’image de Dieu, l’homme peut également tout créer par la parole.                                                                                    La parole est donc une semence. Si elle est semée positivement, elle produit de bons résultats ; mais si elle est semée négativement, les résultats seront évidemment négatifs. Ce double aspect de la parole est parfaitement résumé et confirmé dans Proverbes 18 :20-21 qui  déclare que la mort et la vie sont au pouvoir de la langue. Cela signifie que la même langue peut prononcer une parole de vie et une parole de mort, autrement dit une parole positive et une parole négative. Retenons que Dieu nous a donné une parole de vie. Cependant, le diable nous met aussi des pensées négatives pour nous amener à prononcer une parole de mort. Dieu est fidèle à Sa parole, mais Il a des principes que nous devons observer.  En effet, nous avons tendance face aux problèmes de la République Centrafricaine, à oublier la parole de Dieu, à commencer à désespérer, à nous plaindre en disant par exemple : «  Notre pays est maudit ». Lorsque nous tenons un tel propos et prions pour le pays, Dieu ne peut pas le bénir, parce que les paroles positives et négatives se neutralisent, s’annulent.                                                                                                                  La République Centrafricaine est notre patrie et nous devons l’aimer au lieu de la maudire, parfois sans le savoir. Nous devons par ailleurs tout faire pour mettre  son amour dans les cœurs de nos enfants. En effet comme nous-mêmes, ils sont appelés à la servir et on ne sert mieux que ce que l’on aime. Il est vrai qu’elle connait un véritable problème de gestion qu’il est normal de dénoncer, de condamner car le mal ne doit pas être cautionné. Cependant, nous devons nous rappeler ou savoir que les crises raciales en Afrique du Sud et aux Etats Unis d’Amérique étaient plus difficiles à surmonter que le seul problème de gestion que connaît  la République Centrafricaine. Or elles ont été effacées par l’amour et non par la haine, la rancune, de nature bien au contraire à hypothéquer l’avenir de notre  très chère patrie.

 

Paris, 9 avril 2012

                                                                                                                                              

Emmanuel Olivier GABIRAULT

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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 22:09

 

 

 

bouar

 

 

DEPECHE RJDH-RADIOS COMMUNAUTAIRES

 

Le Réseau des Journalistes pour les Droits de l'Homme en République Centrafricaine

Contact: 70 90 92 78/ 75 20 49 36 – internewsrca@gmail.com

 http://reseaudesjournalistesrca.wordpress.com

 

Bangui, 11Avril 2012

Boda : Environ 500 sans-abris après une grande pluie

Environ 500 personnes sont sans-abris depuis deux jours à Boda, suite à une pluie diluvienne qui s’est abattue sur la ville dans la nuit du 9 au 10 avril 2012, a rapporté ce matin radio Songo.

D’après les chiffres donnés par la Croix rouge locale de Boda, rapportés par radio Songo de Mbaïki, 122 familles ont été touchées par cette catastrophe. Parmi les sinistrés on dénombre 325 enfants dont l’âge varie de 2 à 18 ans et 28 femmes enceintes, soit environ 500 victimes.

Le président préfectoral de la Croix-Rouge de Mbaïki, Pascal Kiki a lancé un appel aux personnes de bonne volonté pour venir en aide aux sinistrés.

 

Bambari : Un bilan mitigé de la situation sanitaire dans la Ouaka en 2011

280 personnes sur les 40128 malades admis dans les différents centres de santé et les hôpitaux de la préfecture de la Ouaka, en 2011 ont trouvé la mort, d’après les données du bilan annuel présenté par le Dr Ernest Kalton, chef de la préfecture sanitaire de la Ouaka, a rapporté ce mercredi radio Béoko.

Selon Dr Ernest Kalton, sur ces 280 décès enregistrés en 2011, la majorité est infantile. Les principales maladies à l’origine de ces décès chez les enfants sont surtout le paludisme, l’anémie et la diarrhée.

Les autres causes sont également le sous-équipement qui ne permet pas au personnel soignant de faire des interventions d’urgence. « le manque de moyens roulants et de communication, le retard dans la riposte, l’insuffisance de personnel qualifié, l’absence des kits pour faire face aux urgences au moment des accouchements, la dégradation des routes, des ponts et des bacs sont les principales difficultés qu’a rencontré le centre hospitalier de Bambari», a ajouté le chef de la préfecture sanitaire de la Ouaka.

Il a également noté la faible participation des femmes (50%) aux consultations prénatales et sont exposées à un accouchement à risque. En matière de lutte contre le VIH-Sida le Dr Ernest Kalton a souligné les difficultés de fonctionnement du centre de dépistage volontaire, notamment le manque de motivation du personnel, les ruptures à répétition des produits réactifs pour le dépistage volontaire du VIH et de la tuberculose.

Boali : Des cas d’anémie sévère constatés

D’après un reportage de radio ICDI, la crise de paludisme, la malnutrition et la parasitose intestinale sont à l’origine des multiples cas d’anémie sévère chez les enfants de moins de 5 ans à Boali.

D‘après les responsables du centre de santé de Boali contactés par radio ICDI, entre le 1er et le 11 avril 2012, 24 cas d’anémies qui ont nécessité une transfusion sanguine ont été enregistrés, soit une moyenne de 4 à 5 cas par jours.

Par ailleurs, le personnel soignant regrette le comportement des parents. « Ils attendent toujours longtemps à la maison avant de se décider et souvent, lorsqu’ils arrivent à l’hôpital, l’enfant est presqu’à l’agonie, et il devient très difficile de faire les prélèvements », a déploré Simplice Pounoumoudjou, technicien supérieur de laboratoire au centre de santé de Boali.

 

Berberati : La crise continue à la Mairie

 

Le sous-préfet intérimaire de Berberati, Bernard Mokom, a abrogé mardi 10 avril, la décision communale qui relève de leurs fonctions certains employés, après la dernière grève du personnel, a rapporté ce matin radio Zoukpana.

Cette décision a été prise au cours d’un conseil municipal extraordinaire tenu la semaine dernière. Pour les employés, il s’agit d’un règlement de compte des autorités municipales contre ceux qu’elles qualifient d’« instigateurs » de la dernière manifestation. La décision a suscité un soulèvement du personnel. C’est ainsi que le sous-préfet a décidé d’annuler cet acte.

Il faut rappeler que le personnel de la Mairie de Berberati, qui affirme accuser un arriéré de salaire de 31 mois, avait observé un arrêt de travail. Le 31 mars, un salaire d’un mois leur a été versé.

Signalons que dans ce mouvement du personnel décidé par la Mairie, certains employés ont été mis d’office à la retraite et d’autres relevés de leurs fonctions. La crise qui secoue la Mairie de Berberati se poursuit encore.

 

Bangui : Le DG de la gendarmerie annonce une conférence de presse sur l’affaire SONATU

La direction générale de la gendarmerie chargée de la gestion provisoire des affaires de la Société nationale de transport urbain (SONATU), a annoncé ce matin l’organisation, le samedi prochain, d’une conférence de presse pour « faire la lumière » sur le dossier.

L’annonce a été faite par le Directeur général de la gendarmerie, le colonel Pierre Chrysostome Sambia, au cours d’une rencontre avec le RJDH qui allait chercher à savoir pourquoi les élèves gendarmes ont été consignés depuis le week-end à la place des receveurs et des hôtesses.

Le colonel s’est réservé de répondre à cette question mais a promis d’organiser une rencontre avec la presse. « Cette conférence de presse sera pour moi l’occasion de tirer au clair toutes les informations sur la société et pourquoi la SONATU allait tomber en faillite », a-t-il précisé.

D’après lui, durant les quelques jours de prestation des élèves-gendarmes, une amélioration a été constatée dans les recettes journalière de la société.

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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 21:58

 

 

 

J Jacques Demafouth

 

 

 BANGUI AFP / 11 avril 2012 22h49 - L'opposant et chef de la principale ex-rébellion centrafricaine Jean-Jacques Demafouth, ainsi que deux leaders d'une autre ex-rébellion, tous trois arrêtés début janvier, ont été libérés mercredi soir, a appris l'AFP auprès de M. Demafouth et de son avocat.

« Je viens de sortir de la SRI (Section de recherches de la gendarmerie). Je suis content de retrouver ma famille. Je ne souhaite pas faire d'autre commentaire parce que l'affaire suit son cours », a affirmé à l'AFP M. Demafouth.

Son avocat Me Mathias Barthélémy Morouba a précisé que les deux dirigeants de l'UFDR (Union des forces démocratiques pour le rassemblement) l'ancien ministre et actuel député Gontran Djono Ahaba et Abder Kader Kalile ont aussi été libérés.

Nous avions formulé une demande de mise en liberté et le juge a pris la décision de mettre mon client en liberté provisoire. Nous attendons la décision définitive: un non-lieu pur et simple mais le fait qu'il soit sorti est déjà une victoire partielle, a déclaré Me Morouba.

Il y a encore quelques restrictions parce qu'il (M. Demafouth) doit se présenter de temps en temps à la justice mais ils (les trois) sont libres, a-t-il ajouté.

Ancien ministre de la Défense et deux fois candidat à la présidentielle, Demafouth avait accepté de prendre en 2008 la tête de l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) au cours du processus de paix qui a conduit à la signature d'un accord entre la plupart de mouvements rebelles et le pouvoir.

Egalement président du parti Nouvelle Alliance pour le Progrès (NAP) M. Demafouth avait terminé cinquième (2,79% des voix) de la présidentielle de 2011 dont il avait contesté les résultats.

Il avait été arrêté le le 6 janvier, accusé de déstabilisation du pays en prenant contact avec d'autres mouvements rebelles, ce qu'il nie. Son avocat avait annoncé en février qu'il avait été inculpé d'atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat.

Selon ce qui m'est parvenu, Demafouth cherchait à déstabiliser le pays. Pour une personne de son rang, vouloir couper l'ensemble des forces politico-militaires pour reprendre la lutte - au nom de quoi, je ne sais - c'est méchant, avait déclaré fin janvier le président centrafricain François Bozizé.

On m'accuse de vouloir prendre la tête d'une fusion de trois autres rébellions: la CPJP (Convention des patriotes pour la justice et la paix), l'UFDR (Union des forces démocratiques pour le rassemblement) et le MLCJ (Mouvement des libérateurs centrafricains pour la Justice), mais je n'ai rien à voir avec ça, avait déclaré lors de sa détention à l'AFP M. Demafouth, par ailleurs vice-président du Comité de pilotage du programme de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) en tant que représentant de l'APRD.

Fin janvier, le Comité de pilotage du processus de DDR se montrait inquiet de voir compromettre le processus de paix en cours après ces arrestations.

L'APRD, le MLCJ et l'UFDR avaient adhéré à l'accord de paix de Libreville en 2008. La CPJP avait signé un cessez-le-feu avec les autorités de Bangui en juin, sans pour autant intégrer l'accord global de paix de Libreville de 2008. Ces mouvements participent depuis au DDR dans le cadre des accords signés lors du Dialogue politique inclusif (DPI), forum entre pouvoir, rebelles, opposition et société civile en décembre


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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 21:44

 

 

 

Fomac forces

 

Bangui, 11 avril (C.A.P) C’est Radio Ndéké Luka qui l’a annoncé sur son site mais on l’apprend aussi à Bangui d’apprend d’autres sources en effet que les FACA remplaceront progressivement la MICOPAX. Les experts en sécurité de la CEMAC sont en réflexion ce 10 avril à Bangui à sur ce sujet.

Effectivement selon nos informations, la présence sur le sol centrafricain des contingents de certains pays de l’Afrique centrale pour la sécurisation du régime de Bozizé est devenue de plus en plus insupportable pour les autorités de ces pays, celles du Gabon en tête qui semble reprocher à Bozizé un manque de loyauté et à ses promesses.

Bref, pour diverses raisons, tous les contingents ont hâte de rentrer au bercail. Certains y sont depuis près de dix années déjà et on plein les bottes. Même la France qui assure la logistique des forces de la MICOPAX sur le terrain qui revient dit-on à environ plus de 20 millions d’euros par an, piaffe également d’impatience depuis un moment pour mettre fin à ce que Bozizé croît être une assurance vie pour son régime.  Il pense que la présence de cette force multinationale africaine le dispense de faire des efforts pour structurer son armée nationale afin de lui permettre de faire face aux nombreux et récurrents problèmes de sécurité.

Les incidents survenus récemment au quartier Combattants de Bangui proche de la base de Mpoko de la MICOPAX ayant impliqué un officier supérieur du contingent congolais qui a été grièvement blessé par arme blanche, est venu rappeler la problématique du départ ou du maintien et pour combien de temps encore, de cette force de maintien de la paix de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC).

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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 21:03

 

 

 

Ntsimi 2012

 

 

Accablé Antoine Ntsimi

Quotidienlejour.com Mercredi, 11 Avril 2012 11:09  Beaugas-Orain Djoyum

 

Cémac. Refoulé de Bangui, le président de la Commission est devenu la cible d’accusations de gabegie. Le diplomate camerounais se terre à sa résidence dans son village. Son silence nourrit davantage les soupçons.

 

Chicago boy, California boy, 7ème président de la Cémac, père de la Cémac, etc., bien nombreux sont les qualificatifs pour désigner le président de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac). 

Mais le très bouillonnant Antoine Ntsimi ne dit plus rien. Rien aussi au sujet de la campagne qu’il avait récemment lancée sur son site web pour sa reconduction à la tête de la Cémac en 2012 pour un nouveau mandat de cinq ans. Terré dans sa luxueuse demeure au village Ezezang, à 10 km de Yaoundé, Antoine Ntsimi se repose. C’est de là qu’il lit, depuis le 22 mars 2012, au lendemain de son refoulement au Cameroun, les articles de la presse nationale et internationale au sujet de l’affaire qui, désormais, porte son nom. Le 7ème président de la Cémac, comme l’aurait appelé Paul Biya au cours d’une cérémonie officielle, est dans de beaux draps. Chez lui, il ne reçoit que sur rendez-vous. Surtout pas de journalistes. 

 

Retraite

Inutile d’insister auprès du militaire armé qui ouvre le portail de la clôture en béton armé, d’environ 3,5m de hauteur et parée de fils barbelés qui empêchent de contempler le luxe de la résidence. Les articles et les révélations que les journalistes ont écrits au sujet de cette affaire y sont pour quelque chose. Les médias n’ont pas été tendres envers lui. Notamment Jeune Afrique. Même la presse nationale ne lui a pas fait de cadeau. « Comment Le Jour peut-il relayer les fausses informations que donne Jeune Afrique ? », s’interroge un proche d’Antoine Ntsimi. « Nous voulons donner la bonne information en sollicitant un démenti de sa part. Un rendez-vous pour une interview sur les révélations de Jeune Afrique et sur sa version des faits concernant son refoulement de la République centrafricaine ne serait pas plus mal », répond le journaliste à ce proche. « Il ne parle pas. Actuellement, il est muet comme une tombe », rétorque notre interlocuteur.

 

Tout commence le 21 mars 2012 à l’aéroport de Bangui-Mpoko. Alors que l’homme fort de la Cémac débarque à peine du vol d’Ethiopian Airlines en provenance de Douala, le commissaire de l’aéroport lui indique que, sur hautes instructions du président de la Rca, François Bozizé, il lui est demandé de ne plus fouler le sol centrafricain où se trouve le siège de la Cémac. Cinq jours plus tard, le ministre des Affaires étrangères de la Rca publie un communiqué le déclarant persona non grata en Rca, " afin de préserver les bons rapports entre l'Etat de siège (la Centrafrique) et la Commission de la Cémac, et d'assurer le maintien des relations fraternelles et cordiales entre la République centrafricaine et les autres Etats membres de la Communauté ". C’est ainsi qu’éclate au grand jour la guerre ouverte entre Antoine Ntsimi et le président François Bozizé, qui accusait déjà le Camerounais, sur les antennes de la télévision Vox Africa, « de ne pas respecter les textes et de faire traîner les choses ». 

 

Méprise 

Si l’acte de François Bozizé est diversement apprécié par les Camerounais, un bon nombre désapprouve les comportements prêtés à leur compatriote de diplomate qui a été, de 1990 à 1995, le ministre des Finances du Cameroun. D’abord, son attitude à l’endroit du président de la République centrafricaine. « Il n’a aucun respect pour le chef de l’Etat centrafricain », affirme Mathurin Momet, le directeur de publication du Confident, un journal centrafricain. Joint au téléphone, ce patron de presse ajoute qu’Antoine Ntsimi n’a jamais répondu aux invitations de François Bozizé. « Antoine Ntsimi n’a jamais rencontré le ministre des Affaires étrangères de la Rca. Or, tout diplomate qui arrive à Bangui rencontre ce ministre. Idem pour le président de la République qu’il refuse de rencontrer ». En effet, explique le journaliste, le mis en cause refuse de venir au palais présidentiel quand Bozizé l’invite. « Ils se rencontrent seulement lors des cérémonies officielles comme ce fut le cas lors du dernier sommet de la Cémac à Bangui », indique Mathurin Momet. Une attitude que le président centrafricain considère comme méprisante, d’après notre interlocuteur. Et ce mépris commence à la veille du sommet de Bangui, apprend-on. L’arrogance de l’ancien député de la Lékié est également décriée par des Camerounais résidant à Bangui. Dans une tribune publiée au Journal du Cameroun, Georges Njamkepo, sans précisions aucune, affirme que « dès les premiers jours de son magistère à Bangui en 2008, il s’est permis d’insulter copieusement, consciencieusement et avec une fréquence de métronome, le président Bozizé, chef d’un Etat frère ».

 

Autre accusation portée par les Centrafricains à l’encontre d’Antoine Ntsimi, son manque d’estime à l’égard du peuple centrafricain. « Pour Antoine Ntsimi, il n’y a pas d’intellectuels en Rca. Or, nous avons des hauts cadres qui occupent des fonctions importantes dans les organisations internationales », note le directeur de publication du Citoyen. D’après lui, Antoine Ntsimi justifie son attitude par deux arguments : « La Rca n’est pas à jour de ses cotisations à la Cémac et il n’y a aucun intellectuel centrafricain pour le remplacer à la tête de la Communauté ».

Les histoires concernant l’arrogance d’Antoine Ntsimi au Cameroun ont refleuri dans la presse camerounaise au lendemain de son refoulement de Bangui. Ainsi donc, rapporte le Messager, l’ancien député de la Lékié, au lendemain de son élection à l’Assemblée nationale, aurait jeté un journal à la figure de son directeur de la publication. Celui-ci venait fièrement lui montrer son tabloïd dans lequel le nouveau député figurait à la une. Mais Antoine Ntsimi n’a pas apprécié que figure sur la même une le Dg d’une société en charge de la production de l’eau. «Qui t’a dit que quand on parle de moi, on parle de celui-là ?», aurait-il lancé au journaliste ébahi.

 

Dépensier

Autre fait caractérisant Antoine Ntsimi, son goût prononcé pour le luxe. Une qualité qu’on peut lui reconnaître. « Ce qu’on peut retenir d’Antoine Ntsimi, c’est qu’il est arrogant et qu’il vit dans un luxe insolent. D’après lui, la maison dans laquelle il habite n’est pas digne d’être celle d’un président de la Cémac. Or, tous les Camerounais qui ont dirigé la Cémac ou l’Udéac ont vécu dans cette maison sans problème. C’est aussi l’une des raisons pour lesquelles il est toujours entre deux avions », affirme le journaliste Mathurin Momet. Le luxe, c’est aussi dans ses déplacements en jet privé et ses déjeuners princiers. Jeune Afrique (n°2673) a récemment exposé quelques reliefs. D’après ce magazine, Antoine Ntsimi aurait présenté à la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Béac) une facture faramineuse de 19.940 euros (13.079.782 F.Cfa) qui aurait servi à payer, au restaurant l’Orénac de l’hôtel Méridien Etoile à Paris, « une réception donnée le 14 février 2012 par le président de la Commission de la Cémac en l’honneur au directeur général de l’Agence française de développement, Dov Zerah, à l’occasion de la signature d’une convention budgétaire globale Afd-Cémac ». Réception dont Dov Zerah ne se souvient pas d’ailleurs. Pour ses déplacements privés, pour le seul mois de février 2012, il aurait ordonné le décaissement dans le compte de la Cémac à la Béac de la somme de 322 millions F.Cfa.

 

Mutisme

A toutes ces accusations et révélations, Antoine Ntsimi ne souhaite pas réagir. Samedi dernier, 07 avril 2012, après avoir emprunté une motocyclette au lieu-dit « Olembe dispensaire » à Yaoundé, l’on arrive, au bout de dix minutes de route environ, à son domicile au village Ezezang. Le militaire qui nous reçoit affirme qu’il est incompétent pour satisfaire notre demande. Il fait venir un gendarme qui explique au reporter du Jour que « Antoine Ntsimi ne reçoit que sur rendez-vous. Surtout pas les journalistes. Il a décidé de ne pas parler de la Cémac. Il y aura un temps pour cela. Il ne peut donc vous recevoir ». Un silence diversement interprété.

 

Dévaluation 

Mis de côté ses dépenses faramineuses et son comportement décrié, Antoine Ntsimi reste un diplomate dont les actions au Cameroun restent palpables et bénéfiques pour les finances nationales. Formé à la prestigieuse Chicago Booth School of Business, d’où il obtient un Mba en Finance, il a été, de 1990 à 1995, ministre des Finances du Cameroun. C’est à cette période qu’il s’illustre. Nommé dans un contexte de crise économique, il a pour mission de redresser l’économie camerounaise. On lui doit ainsi la restructuration du système bancaire camerounais au début des années 1990 après la faillite en cascade de plusieurs banques locales, l’instauration de la taxe sur la valeur ajoutée(Tva) en lieu et place d’une kyrielle de taxes, la réduction de la masse salariale des fonctionnaires et agents de l’Etat, l’instauration du système de péage routier et de la taxe à l’exportation des grumes, qui continuent de rapporter d’importantes recettes à l’Etat. Le succès de ces mesures crédibilise davantage le Cameroun auprès des bailleurs de fonds.

 

C’est également Antoine Ntsimi qui, le 14 janvier 1994, à Dakar au Sénégal, assis aux côtés des chefs d’Etat africains, annonce la dévaluation du FCfa. Deux ans après son limogeage du gouvernement, il est élu député de la Lékié. Il occupera le poste de vice-président de l’Assemblée nationale. Le 5 avril 2005, il est nommé, par la conférence des chefs d’Etat et de gouvernements de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cééac), secrétaire général adjoint chargé du département de l’Intégration physique, économique et monétaire. En avril 2007, Antoine Ntsimi  devient le premier président de la Commission de la Cémac à la suite de la réforme communautaire. 

 

Aujourd’hui âgé de 57 ans, il veut briguer un second mandat de cinq ans. Il brandit pour cela le Programme économique régional (Per). Il a récemment signé une convention d’aide globale avec l’Agence française de développement d’un montant d’environ 13,5 milliards F.Cfa pour le financement du Per. Son challenge ne sera pas évident dans la mesure où les présidents Bozizé de la Rca, Ali Bongo du Gabon militent depuis plusieurs années pour son éviction. Qu’importe ! Il s’est déjà assuré un parachute doré. Une indemnité pour services rendus à la Cémac d’un montant équivalent à 52 mois du dernier salaire brut. Soit environ un milliard de  F.Cfa. Qui dit mieux ? 

 

Beaugas-Orain Djoyum

 

 

Afrique Centrale : Sortir la CEMAC de l’impasse

 

Meyya Furaha/ 11/04/2012 2:11

 

La Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) serait dans l’impasse avec un statuquo inquiétant, d’après des sources proches du président de la commission Antoine Ntsimi qui a été interdit de séjour en Centrafrique, pays de siège.  Mais aujourd’hui  en plus d’avoir un président errant, le bilan des activités de la CEMAC est loin d’être satisfaisant. En effet  les grands chantiers annoncés depuis plus de deux ans n’ont guère avancé et ne semblent même pas l’être dans un futur proche. On en veut pour preuve, la compagnie régionale Air Cemac qui selon les prévisions devrait décoller avant l’été 2010, avec l’appui technique de South African Airways (SAA).

 

Pour le moment dans les ciels de l’Afrique centrale, toujours pas de traces d’avions. De plus l’organisation régionale a rompu son contrat avec la SAA mais l’optimisme semble toujours de mise au sein de la CEMAC puisque le vice-président se veut rassurant en déclarant : « Une solution alternative  est en négociation ».  Ajouté à tout ceci un projet qui sommeil depuis près de dix ans dans les placards est celui du passeport unique. Il devait être progressivement adopté à partir du 1er avril 2010. Mais ce n’est qu’en juillet 2011 que les derniers détails ont été arrêtés (armoiries, codes couleurs, passeports diplomatiques…), et des spécimens seraient disponibles au Cameroun, au Gabon et en Guinée équatoriale uniquement.

 

Par ailleurs l’ambitieux projet du rapprochement des Bourses de Libreville et de Douala, qui devait être réalisé début 2011, stagne aussi. Pour booster le dossier la Banque africaine de développement (BAD) a d’ailleurs décaissé 1,5 million d’euros. Et enfin, le programme « CEMAC 2025 : vers une économie régionale intégrée et émergente », a encore du mal à émerger.

 

 

 

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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 18:03

 

 

 

 

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Jean-Jacques Demafouth ici à droite avec Socrate Bozizé lors de l'investiture de Bozizé ldu 15 mars 2011

 

Bangui, 11 avril (C.A.P) – Le président de l’APRD et vice-président du Comité de pilotage du DDR, Jean Jacques Demafouth vient d’être mis en liberté provisoire par le doyen des juges d’instruction apprend on auprès d’une source proche de l’intéressé.

Après avoir fait l’objet d’une arrestation rocambolesque dans le cabinet même du ministre de la justice, le demi-dieu Firmin Findiro qui l’y avait convoqué le 6 janvier dernier, Jean Jacques Demafouth a toujours clamé son innocence et était détenu jusque-là dans les geôles de la Section Recherche et Investigation (SRI), police politique du pouvoir bozizéen.

C’est plus d’un mois seulement après son arrestation qu’il a été inculpé d’ « atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat » mais ses avocats, Me Nicolas Tiangaye et Mathias Morouba souvent empêchés de rendre visite à leur client, n’ont cessé de dire que son dossier d’accusation était totalement vide.

Selon nos informations, le seul élément de ce dossier tenait à une fiche d’environ deux à trois pages qu’un des spécialistes des fiches mensongères de la bozizie a rédigée contre Demafouth, prenant prétexte sur un entretien qui aurait eu lieu entre le chef rebelle de l’UFDR Zakaria Damane et le délégué de l’Union Européenne à Bangui Guy Samzun qui aurait porté uniquement sur les questions de DDR.

La mise en liberté  de Jean-Jacques Demafouth qui aujourd’hui après une aussi grave accusation et toutes les pressions tant nationales qu’internationales de toute nature, est bien la preuve que son affaire était bel et  bien un pur montage politique de toute pièce en dépit des rodomontades des grossières accusations sans la moindre preuve de Bozizé et Findiro dont la seule préoccupation était de régler de vieux comptes avec lui.

Autre point qui atteste de ce que cette affaire n’en était vraiment pas une, toujours d’après nos informations, c’est carrément le doyen des juges d’instruction qui a pris les devants en demandant aux conseils de Demafouth de déposer une demande de mise en liberté provisoire pour leur client, ce qui est franchement le comble du ridicule dans cette affaire digne de l’arbitraire et de la dictature si courants en bozizie.  L'ancien et le nouveau député de Birao 2 arrêtés en même temps que Demafouth,  déportés et détenus eux à la prison spéciale et personnelle de Bozizé de Bossembélé appelée "Guantanomo", ont également bénéficié de la mesure de mise en liberté provisoire.

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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 02:41

 

 

 

 

 

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avec l'exonération fiscale que Bozizé lui a accordée, Ali El AKHRASS construit deux immeubles à la fois en plus de l'immeuble qu'il a prétendu avoir acheté avec la complicité du demi-dieu  Findiro

 

 

 

supermarche-RAYAN-nouveau-chantier.JPG

 

L’incendie le 9 juin 2010 du supermarché RAYAN à Bangui dont l’auteur comme l’ont montré les conclusions de l’enquête de gendarmerie qui été diligentée, n’est autre que le propriétaire libanais Ali AKRASS lui-même, a donné l’occasion à ce dernier qui est par ailleurs et comme par hasard, membre du comité des sages du KNK et ami personnel de Firmin FINDIRO et BOZIZE, l’occasion d’obtenir de ses amis au pouvoir, une exonération fiscale pendant cinq (5) ans pour l’importation des matériaux de construction pour réhabiliter son supermarché et aussi pour les marchandises à y entreposer. Selon nos informations, d’autres commerçants libanais de la place profitent maintenant de cette exonération fiscale pour importer gratuitement leurs marchandises.

Au vu des photos ci-dessous, en moins de deux ans, ce pyromane a pratiquement déjà fini l’édification de deux immeubles jouxtant celui qui a été ravagé par l’incendie du 9 juin 2010 qui a servi de prétexte à BOZIZE de réclamer à ses services de sécurité le « dépeçage » de ceux-là mêmes, Jean Daniel DENGOU et l’ex-bâtonnier Symphorien BALEMBY qu’il a désignés d’office sans la moindre preuve comme les auteurs de l’incendie et ainsi contrait depuis lors à quitter précipitamment le pays pour s’exiler en France.

A ce jour, les personnes arbitrairement arrêtées dans la foulée de cet incendie dont Mme BALEMBY et des collaborateurs de son mari ainsi que ceux de Jean Daniel DENGOU et ses parents, déportées et détenues plus d’une année dans un premier temps à la prison de Bossembélé et ramenées dans les prisons de Bangui après moult pressions, continuent de croupir toujours dans les geôles en dépit de l’ordonnance de mise en liberté de la chambre d’accusation de la cour d’Appel.

La détention de ces personnes jusqu’à présent ne s’explique que par la seule volonté et le droit divin de FINDIRO et BOZIZE. C’est un véritable scandale, un déni de justice et une grave violation des droits de l’homme mais ces demi-dieux n’en rien à foutre tandis que leurs victimes continuent de souffrir pour rien en prison. C’est tout aussi scandaleux et insupportable de voir l’auteur de l’incendie de son propre supermarché bénéficier de toutes les facilités fiscales du pouvoir et faire étalage de sa fortune pour narguer les Centrafricains de la sorte. 

Faut-il rappeler que ce monsieur a fait un don d’une enveloppe de 600 millions de F CFA au KNK comme contribution à la campagne électorale de BOZIZE de 2010 -2011. Certaines informations à Bangui font état de ce que BOZIZE serait personnellement actionnaire, ce qui ne serait pas très étonnant compte tenu de la propension maladive de ce dernier à être systématiquement actionnaire dans tout ce qui bouge dans le monde des affaires et des entreprises de ce pays, dans le business de Ali AKHRASS.

Rédaction C.A.P

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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 02:38

 

 

 

 

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Radio Ndéké Luka Mardi, 10 Avril 2012 15:16

Les habitants du village Libi, localité située à 125 kilomètres au nord de Bangui ont barricadé la route nationale numéro II pour attirer  l’attention des autorités civiles et militaires de Bangui sur l’insécurité persistante dans cette région. Cette insécurité est provoquée par des éléments du général rebelle tchadien Baba Ladé.

Des témoins ont indiqué que l’origine de cette grogne de la population,  c’est l’invasion   du village Bossélé le vendredi dernier à 14 heures, par des éléments habillés en tenues militaires, portant des bérets rouges,  dont on ne connait pas encore  l’appartenance. Ces éléments ont été assimilés aux rebelles de Baba Ladé.

Ces bandits  ont de ce fait, arrêté trois véhicules  dans lesquels se trouvaient des passagers. Ils les ont dépouillés de tous les biens qu’ils avaient sur eux, argents et d’autres  objets de valeur, avant de se retirer dans la forêt, leur lieu de refuge.

Mais puisqu’il n’a jamais un sans deux, dans la nuit de dimanche 08 avril, les mêmes rebelles ont réinvesti le village Bossélé. Cette fois-ci, ils ont fait des fouilles minutieuses dans chaque. Des magasins du village ont été cassés, de la  farine a été emportée ainsi qu’une somme d’argent dont le montant avoisine 300 000 francs CFA.

Face à cette situation, les jeunes et les notables de la localité ont envoyé un mémorandum aux autorités de Bangui pour les supplier de mettre sur pied une base militaire dans leur village pour assurer leur sécurité. Seulement, aucune réponse favorable n’a été donné à ces habitants.

Mécontente des forfaits répétés et au mutisme du gouvernement centrafricain, une partie des habitants du village s’est organisée en autodéfense, et s’est mise à la poursuite des assaillants.. Malheureusement un des jeunes du village qui fait partie du groupe d’autodéfense constituée pour le besoin de la cause,  a pris une balle des rebelles. La victime a succombé de ses blessures.

D’autres sources proches des manifestants ont affirmé ce mardi que la population qui était en effervescence lundi a démantelé provisoirement  les barricades érigées. Elle entend la réponse des autorités de Bangui,  sur les points de revendications contenus dans leur mémorandum. Ils ont déclaré qu’au  cas où la réponse des autorités de Bangui ne leur donne pas satisfaction, ils envisagent d’ores et déjà  d’autres actions tendant à perturber la libre circulation  des personnes et des biens sur le trajet Bangui-sibut-Sibut-Bangui.

A titre de rappel il y’a quelques jours, le village Kassia situé sur l’axe Ndjoukou-Galafondo dans la préfecture de Kémo a fait l’objet de l’invasion des rebelles non identifiés. Ces rebelles auraient  dépouillé des voyageurs de tous leurs biens, avant de les libérer.

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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 02:27

 

 

 

 

 

Patrice Edouard Ngaissona

 

Bangui, 4 mars. (ACAP) - Le Président de la Fédération Centrafricaine de Football (FCF), Patrice Edouard Ngaïssona, a demandé au ministre de la Jeunesse, des Sports, des Arts et de la Culture Jean Serge Bokassa, de revenir sur sa décision visant à mettre en place une structure dont la mission est de contrôler la bonne utilisation des fonds alloués à la Fédération Centrafricaine de Football, au cours d’un point de presse, mardi 3 avril 2012, à Bangui.

La réaction du Président Patrice Edouard Ngaïssona fait suite à une décision du Ministre de la Jeunesse visant à contrôler la gestion des subventions de l’Etat et de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) allouées à la Fédération Centrafricaine de Football.
 
Dans son analyse, Patrice Edouard Ngaïssona considère que le gouvernement est en train de s’immiscer dans les affaires de l’organisation footballistique  et  cela a  pour conséquence la menace de suspension de l’équipe nationale de football des prochaines compétitions de la FIFA.
 
Pour Patrice Edouard Ngaïssona, cette décision du gouvernement est de nature à entraver la bonne marche du développement du football centrafricain.

Le Président de la Fédération Centrafricaine de Football a saisi l’opportunité pour annoncer la rencontre qui mettra aux prises les Fauves juniors de la République Centrafricaine aux Léopards de la République Démocratique du Congo en match aller des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations le 22 avril prochain.

 

NDLR : C’est à la faveur du coup d’Etat de son parent Bozizé de mars 2003 que ce Patrice Edouard Ngaissona a retrouvé la liberté alors qu’il dormait en prison à Ngaragba. S’il a tout fait pour s’imposer à la tête de la Fédération centrafricaine de Football, ce n’était pas pour rien. S'il n'a rien à se reprocher pourquoi craindrait-il le contrôle des subventions de l'Etat à la fédération de football ? De quoi a-t-il peur ? Ce monsieur est une véritable sangsue pour l’Etat centrafricain. Toute sa prétendue fortune a été bâtie sur le dos du trésor national.

Le ministre des sports Jean Serge Bokassa perd son temps sachant que ce Ngaissona bénéficie du parapluie de son parent Bozizé pour procéder à la succion du sang de l’Etat. Pour avoir la chance de se faire payer le moindre OP, il faut passer par le canal de Ngaissona qui te prendra sa commission au passage.

Tous les DAF et autres chefs de service financier des ministères sont ses obligés pour l’obtention de la moindre rame de papier et autres fournitures de bureau pour le fonctionnement de l’administration. Tout Bangui le sait mais Ngaissona est toujours là. C’est un fournisseur de motocyclettes pour les agents de l’Etat, motos qu’il fait venir de Douala sans acquitter la moindre taxe douanière. Bozizé lui-même sait que c’est un escroc notoire, un voleur tout en étant aussi un "député" de la bozizie. C’est tout cela à la fois, patrice Edouard Ngaissona.  

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