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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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13 avril 2012 5 13 /04 /avril /2012 14:59

 

 

 

RCA carte-2

 

 

DEPECHE RJDH-RADIOS COMMUNAUTAIRES

Le Réseau des Journalistes pour les Droits de l'Homme en République Centrafricaine Contact: 70 90 92 78/ 75 20 49 36 – internewsrca@gmail.com - http://reseaudesjournalistesrca.wordpress.com

Bangui, 12 Avril 2012

Bria : La CPJP de retour

Les éléments du groupe armé de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) sont retournés ce jeudi vers 13h à Bria, a rapporté cet après-midi notre correspondant.

« Je suis là pour la consolidation pour la paix. Après la caravane de la réconciliation et la paix, j’ai pris l’initiative de revenir aider la population en matière de sécurité parce que nous avons constaté que le gouvernement est attentiste alors que la population souffre », a indiqué le leader de la CPJP, Abdoulaye Hissène, joint par téléphone par le ce soir par le RJDH.

Abdoulaye Hisseine a rejeté l’idée d’une éventuelle intention de violence contre la population et de d’attaque contre le détachement des Forces armées (FACA). « Avant de prendre la décision de revenir dans la ville, j’ai informé par les autorités administratives et locales par 6 correspondances », a-t-il indiqué.

Rappelons qu’en respect des termes des accords qui ont suivi la médiation autour des événements de Bria de septembre 2011, il était tous les groupes armés opérant dans le Nord-est, notamment la CPJP et l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) s’étaient retirés de la ville de Bria pour regagner leurs différentes bases plus loin pour attendre le DDR.

 

Bangui : Blocage des prix des produits de 1ère nécessité par le ministère du commerce

Le ministre du commerce et de l’industrie, Marlyn Mouliom Roosalem a pris un arrêté le 11 avril 2012 portant ‘’blocage’’ des prix de certains produits de 1ère nécessité dans la ville de Bangui, Bégoua et Bimbo, en guise de solution au phénomène de la flambée des prix, a rapporté radio Néhémie à Bangui.

Selon les termes de l’arrêté, ce blocage concerne surtout les prix du savon linge, de l’huile végétale, du kg du sucre, du lait en poudre, de la farine de blé, du riz, du sel de cuisine, des boites de conserve, entre autres, dont les prix grimpent tous les jours à Bangui et dans toutes les provinces du pays.

Le ministère demande aux commerçants de respecter scrupuleusement cet arrêté à compter de la date du 12 avril 2012, tout refus de se soumettre à cette décision devant entrainer des  sanctions à l’endroit de son auteur. Par ailleurs, les services techniques du commerce et les Forces de l’ordre sont chargés de veiller à l’application de cet arrêté.

Selon Marlyn Mouliom Roosalem, le phénomène de la flambée des prix des produits de 1ère nécessité est la conséquence de la crise que traverse actuellement le monde.

 

Berberati : le paludisme tue les enfants

Le paludisme est une maladie qui fait rage dans la sous-préfecture de Berberati, selon un rapport rendu public hier le service de consultation de l’hôpital préfectoral, a rapporté ce matin radio Zoukpana.

D’après les statistiques, cette maladie touche davantage les enfants. « Durant le mois de mars 2012, au total 1700 enfants dont l’âge va de 0 à 14 ans, malades du paludisme ont été enregistré à l’hôpital préfectoral, dont 7 décès, sans compter ceux ou celles qui ont trouvé la mort à la périphérie de la ville», a signalé le major de la pédiatrie, Victor Mbodo.

« Pendant les examens, on remarque une forte présence de la maladie dans le corps des patients », a-t-il expliqué ajoutant que la manifestation de la maladie atteint souvent le point de la convulsion puis de l’anémie chez les enfants.

Victor Mbodo a par ailleurs conseillé à la population d’utiliser les moustiquaires imprégnés afin d’éviter cette maladie qui est l’une des principales cause de la mortalité des enfants en Centrafrique.

 

Bangui : Vers la promotion des droits des enfants de la rue

La Fondation Voix du coeur, une structure de prise en charge des enfants de la rue, a organisé ce jeudi 12 Avril 2012, une journée porte ouverte sur le thème « changeons de regard sur les enfants de la rue », a rapporté radio Notre Dame de Bangui.

Selon les organisateurs de cet événement, cette activité a été initiée pour offrir une plateforme d’expression aux enfants de la rue et sensibiliser le public au respect de leurs droits. « Nous voulons amener le public à regarder ces enfants autrement, parce que ces derniers temps, il y a un conflit ouvert entre la population, les enfants de la rue et les forces de l’ordre », a souligné la présidente de la Fondation, Béatrice Epaye.

« Il faut qu’on distingue Godobé (brigands) et les enfants de la rue qui sont des enfants mineurs et qu’il faut protéger », a-t-elle ajouté.

« La rue est comme la prison, il appartient aux parents de prendre conscience de cette situation et de chercher à ramener leurs enfants à la maison. Les parents doivent tout faire  pour sortir leurs enfants de cette misère », a souligné Victor Yongo, ancien enfant de la rue hébergé par la Fondation Voix du coeur, actuellement étudiant en 4ème année de Lettres anglaises à l’université de Bangui.

A la fin de cette journée porte ouverte, un mémorandum a été adressé au Conseil national de la jeunesse pour solliciter son appui dans la protection de l’enfant centrafricain.

 

Damara : Les tracasseries routières continuent

Au total 7 jeunes passagers en provenance de Bangui à destination de Bambari ont été bloqués par les forces de défense et de sécurité, sur la barrière de Pk 55, à la sortie de la ville de Damara pour avoir refusé de verser la somme de 200 Fcfa qui leur a été exigée, a rapporté radio Linga de Bambari.

D’après le témoignage d’un passager qui a vécu les faits, après avoir procédé au contrôle de routine, les militaires en poste ont demandé à chaque voyageur de verser la somme de 200 Fcfa avant de reprendre sa place dans le véhicule. Devant le refus des 7 jeunes, le véhicule a été immobilisé pendant environ 3 heures avant d’être libéré.

Pour ce témoin, cette attitude compromet la question de libre circulation des personnes et des biens sur le territoire national et dans l’espace de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale.

 

Bangui : Jean Jacques Démafouth en liberté provisoire

« Jean-Jacques Démafouth a été mis en liberté provisoire après plus de trois mois de détention, a déclaré son avocat, Me Mathias Barthélémy Morouba, toutefois « rien n’est encore gagné dans cette affaire, malgré le fait que le ministère public ait accepté la demande de cette mise en liberté provisoire », a-t-il relevé.

« Nous attendons que le tribunal puisse décider définitivement du non-lieu pur et simple, parce que le dossier est vide. Il n’y a aucun élément de preuve à l’encontre des personnalités poursuivies dans cette affaire. Peut-être l’enquête qui suit son cours nous dira le contraire », a souligné Me Morouba.

Par ailleurs il a expliqué que cette liberté provisoire a été obtenue après une demande de mise en liberté formulée par l’ensemble du conseil. « Nous avons apprécié la décision qui a été indépendante dans son appréciation du dossier de mettre nos clients en liberté provisoire », a-t-il dit.

La défense de Demafouth a déclaré que les deux dirigeants de l'UFDR (Union des forces démocratiques pour le rassemblement), Gontran Djono Ahaba et Abder Kader Kalile, sont eux aussi libérés ; mais les autres qui sont à la maison d’arrêt de Bossembélé devraient avoir la notification de leur mise en liberté ce jeudi.

L’ancien ministre de la Défense, Jean Jacques Démafouth a été arrêté le 6 janvier. Il était soupçonné de vouloir prendre la tête d'une coalition de rébellions aux fins de renverser le pouvoir en place. Selon le ministère public, ces personnalités sont accusées d’atteinte à la sureté intérieure et extérieure de l’Etat, association de malfaiteurs et complicité de deux infractions.

 

Bangui : La jeunesse sollicite l’appui du député pour réparer le pont de Kpéténé

Le pont de Kpéténé dans le 6ème arrondissement de Bangui en état de dégradation avancée, a été barricadé hier matin par les jeunes du quartier qui sollicitent une intervention du député Aurélien Simplice Zingas.

Interrogé par le RJDH sur cette sollicitation de la jeunesse, Aurélien Simplice Zingas a relevé qu’il n’appartient pas au député de construire ou de réparer des ponts. « Le rôle d’un député n’est pas de construire ou de réparer des ponts mais de voter des lois », a-t-il répondu.

« La population doit comprendre que le député ne dispose pas d’une ligne budgétaire pour réparer des ponts, c’est le devoir de la mairie », a déclaré le député du 6ème arrondissement.

Selon un jeune du quartier, hier soir, deux motos et quatre personnes ont fait un accident sur le pont. « Nous sommes obligés de barricader le pont pour que le nombre de victimes n’augmente pas », a-t-il déclaré, ajoutant que c’est le passage régulier de gros véhicules qui a causé la dégradation de ce pont a poursuivi la même source. Rappelons que ce pont a été construit par la MISAB (Mission internationale de suivi des accords de Bangui) en 1998.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 23:26

 

 

Joseph Kony et ses lieutenants

Par RFIjeudi 12 avril 2012

L'envoyé spécial de l'Union africaine, Francisco Madeira, était ce 11 avril 2012 à Kinshasa. Le diplomate mozambicain a obtenu du gouvernement l'engagement des forces armées congolaises dans la lutte contre l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Kony. Les armées des pays où la guérilla sévit depuis plus de 20 ans tentent de trouver une nouvelle coordination dans la traque du rebelle ougandais. Une centaine de conseillers militaires américains se sont joints aux opérations depuis six mois.

 

« Il faut traquer M. Kony, savoir où il se trouve dans une brousse très "serrée", avec des fleuves, des montagnes »

Francisco Madeira, envoyé spécial de la lutte contre l'Armée de résistance du Seigneur (LRA)

 

 

NDLR : Les territoires congolais de RDC et centrafricain constituent le sanctuaire et la cachette de ce Joseph Kony depuis maintenant plusieurs années. Pourquoi faudrait-il que ce soit l’UA qui fasse la demande d’une aide militaire à la RDC dont les populations subissent également les méfaits et exactions des hordes de ce criminel ?

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12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 23:23

 

 

 

 

Feindiro

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 12 Avril 2012 13:53

Herbert Gontran Djono Haba, député de Birao II,  plaide ce 12 avril pour une Justice équitable. Il a été libéré la veille avec ses acolytes dont le premier vice-président du programme de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) des ex-combattants, Jean-Jacques Demafouth. Arrêtés en janvier dernier, ils étaient accusés de tentative d’atteinte à la sureté intérieure et extérieure de l’Etat et  association  de malfaiteurs.

Cette mise en liberté provisoire est intervenue à la suite d’une  décision du doyen des  Juges d’Instruction,  du Tribunal de Grande Instance de Bangui après 3 mois de détention.

SelonDjono Haba interrogé par Radio Ndeke Luka, « l’heure n’est pas au commentaire sur cette libération provisoire. Car, je suis est  encore sous contrôle judiciaire et la procédure suit encore son cours. Seulement  je souhaite que la procédure aboutisse à un procès équitable  susceptible d’éclairer la lanterne de la communauté nationale et internationale sur les chefs d’accusations retenus à mon encontre ».

Djono Haba a affirmé par ailleurs que  « 2 autres accusés dans la même  affaire, notamment Mahamath Abrass, député sortant de Birao II et Abdel Kader Khalil de l’Union des Forces Démocratique pour le Rassemblement (UFDR) sont encore  à la prison de Bossembele (plus de 100 kilomètres nord de Bangui). Une mission du ministère de la Justice s’y rendra ce jeudi pour les libérer et leur notifier par la même occasion, l’ordonnance de la mise en liberté provisoire sous contrôle judiciaire ».

En rappel, Herbert Gontran Djono Haba était arrêté sans la levée de son immunité parlementaire. Une action judiciaire qui a suscité une vive réaction de l’Assemblée Nationale.

 

 

NDLR : Le vrai procès équitable qui doit avoir lieu est celui des fiches mensongères de renseignement dont Bozizé a pris l’habitude du temps où il fut aide de camp de Bokassa et qui continuent de le fasciner maintenant qu’il est lui-même à la place où était Bokassa son maître. Le procès qu’attend ce député arrêté arbitrairement sans levée préalable de son immunité n’aura jamais lieu tant le dossier de l’accusation est vide et pour cette raison, le pouvoir fera tout pour ne pas essuyer le ridicule et la honte d’un procès où les graves vices de forme de procédure et autre vacuité du dossier ne manqueront pas d’être soulevés par les avocats de la défense.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 23:16

 

 

 

 

Faustin Touadera

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 12 Avril 2012 13:53

Le programme du Désarmement Démobilisation et Réinsertion des ex-combattants de la République Centrafricaine est très peu financé par la communauté internationale par rapport aux autres pays de la planète. C’est ce qu’a reconnu le 11 avril 2012, le Premier ministre centrafricain Faustin Archange Touadéra. Il l’a dit à son retour de New York où il a participé à la réunion des « amis du pays » sur la recherche du financement pour la relance du processus DDR.

Selon Touadéra interrogé par Radio Ndeke Luka, « les objectifs de la rencontre de New York ont été atteints. Des objectifs en matière de l’information, de la présentation de l’urgence et de l’aboutissement du processus DDR ».

Pour lui, ce qui reste et qui compte, « c’est la réaction des partenaires du pays sur la pertinence de ce processus, gage d’un retour définitif de la paix en Centrafrique, eu égard des objectifs atteints».

Le Premier ministre centrafricain, Faustin Archange Touadéra était accompagné dans sa mission à New York par le ministre délégué à la Défense, Jean-Francis Bozizé et du ministre en charge du DDR, Xavier Sylvestre Yangongo. Etait à leur côté  une équipe du Bureau Intégré des nations Unies pour la consolidation de la Paix en république Centrafricaine (BINUCA).

Le retour du chef du gouvernement centrafricain s’est effectuée la veille de la libération provisoire sous contrôle judiciaire du premier vice-président du DDR Jean-Jacques Demafouth et ses acolytes dont les députés entrant et sortant de Birao II. Ils étaient accusés d’atteinte à la sureté intérieure de l’Etat.

 

 

NDLR : A l’issue de la Table-ronde de Bruxelles un ancien porte-parole et célèbre griot de la bozizie avait annoncé avec fracas que cette réunion avait rapporté plusieurs centaines de milliards à la RCA dont a toujours pas vu jusqu’ici la couleur. On est donc tenté de prendre avec une extrême réserve les déclarations de Touadéra tendant à faire croire que les objectifs de la réunion du groupe des « amis » de la RCA de New York auraient été atteints.

Solliciter le financement du DDR n’est forcément synonyme de l’obtenir. Avant cette réunion, nous savions que les fameux « amis » de la RCA n’étaient pas très chauds pour mettre la main au portefeuille pour aider un régime qui n’en fait qu’à sa tête, gère les fonds du DDR avec une grande opacité, viole allégrement les droits de l’homme, jette arbitrairement en prison ceux-là mêmes qui sont chargés de piloter le programme DDR etc…

Après l’arrestation de Jean Jacques Demafouth et de certains responsables de l’UFDR, Firmin Findiro avait balayé du revers de la main et avec arrogance la question des journalistes qui lui demandaient si cette arrestation n’allait pas compromettre le déroulement du DDR.

Aujourd’hui, on est bien au cœur de cette affaire puisque le pouvoir s’est vu contraint de libérer les personnes arrêtées mais pour ne donner l’impression de  trop perdre la face, on préfère ne parler que de « liberté provisoire ». Peut-être que cette mesure fera reconsidérer leur position aux « amis » de la RCA de qui on attend désespérément qu’ils continuent de financer jusqu’à son achèvement le DDR.

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 23:14

 

 

 

 

Fomac forces 

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 12 Avril 2012 13:51

La question de la sécurité dans la sous-région d’Afrique Centrale constitue l’un des axes prioritaires de ses dirigeants. La Commission Défense et Sécurité du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Afrique Centrale poursuit ce 12 avril 2012, sa 1ère réunion extraordinaire. La rencontre se tient à l’hémicycle de l’Assemblée Nationale à Bangui.

Ils doivent mettre en place des stratégies sécuritaires pour une libre circulation des biens et des personnes. C’est l’un des objectifs fixés par les chefs d’Etat -major, les directeurs généraux de la police et de la gendarmerie, et également les experts de la sous-région en matière de défense et de sécurité.

Au menu de ce rendez-vous de taille, figure la question du retrait, d’ici 2013, de la Mission de la Consolidation de la Paix en Afrique Centrale (MICOPAX) déployée en 2008 en République Centrafricaine. Elle sera remplacée par les Forces Armées Centrafricaines (FACA).

A la veille de cette réunion, la discussion des experts en matière de sécurité de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) sur ce prochain retrait a porté essentiellement sur l’effectif et les moyens logistiques des FACA pour assurer une relève efficace.

Le Général Antonio Egidio Sousa Santos, Chef d’ Etat-major de l’armée Angolaise interrogé par Radio Ndeke Luka a déclaré que  « assurer une sécurité et une stabilité dans la sous-région est l’une des préoccupations de l’heure ».

Pour le Général de Brigade Jean-Pierre Dolowaye, Chef d’Etat-Major adjoint des FACA, « la rencontre de Bangui dresse aussi le bilan de la sécurité dans l’espace de la CEEAC. Au sujet du prochain retrait de la MICOPAX, la RCA devrait rester un Etat souverain et assurer sa propre sécurité ».

A titre de rappel, la MICOPAX a été déployée dans les zones affectées par les crises militaro-politiques en République Centrafricaine. Malgré leur présence, la question sécuritaire reste une épine dans les pieds des autorités du pays.

Outre les rebellions nationales qui, pour la plupart ont signé des accords de paix avec le pouvoir de Bangui, celles dites étrangères continuent de piller, tuer, violer la population civile centrafricaine. Pour preuve, des fréquents cas de tueries et enlèvements enregistrés ces derniers dans le Mbomou et le Haut Mbomou (est),  perpétrés par les rebelles de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA). A cette liste s’ajoutent  des éléments du Général rebelle Baba Ladé dissimulés dans le centre, le nord et le nord-est du pays et qui sévissent en maitres.

 

NDLR : La problématique de la situation centrafricaine actuellement est l’incapacité structurelle des FACA à assurer la défense du territoire centrafricain et la sécurité des citoyens. C’est cette donne qui a entraîné la venue des troupes de la MICOPAX dont la présence ne peut durer ad vitam aeternam. Tant que Bozizé et son fils Francis continueront avec leurs agissements consistant à détourner les PGA des soldats, à faire du commerce et du business avec les moyens de l’armée, à distribuer à tour de bras les galons sur des critères tribalistes et politiques, bref à déstructurer cette armée, elle ne sera jamais à même de défendre le territoire national et ramener la sécurité que le peuple appelle de tous ses vœux. La MICOPAX peut s’en aller mais rien n’empêche Bozizé de sous-traiter comme il l’a fait avec l’Ouganda une partie du territoire à l’armée de ce pays qui en profite pour piller tranquillement nos ressources naturelles (or, diamant, bois) dans le sud-est.

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Centrafrique-Presse.com - dans Nation
12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 23:02

 

 

 

 

Bozizé KNK

 

Bangui, 12 avril (C.A.P) - Selon des informations de source digne de foi, le Conseil Spécial de surveillance aurait ponctionné 4 milliards de F CFA à l'Office National de la Main d’Oeuvre. Evidemment, cela s’est immédiatement répercuté sur les ressources de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) et de l'Agence Centrafricaine pour la Formation Professionnelle et l’Emploi (ACFPE) qui ne vivent que des taxes patronales.

Les comptes de toutes les grosses sociétés qui alimentent la CNSS et l'ACFPE étant mis sous séquestre, du coup les recettes de ces deux entités ont considérablement chuté. Les syndicats des entreprises du secteur privé sont aujourd'hui en réunion à la bourse de travail pour envoyer un préavis de grève.

Le mercredi 11 avril, le fameux Conseil Spécial de surveillance et de prétendu redressement a reçu selon nos informations, tous les Directeurs Généraux pour une communication dont la teneur a porté sur la détermination de ce conseil spécial à ne point bouger de sa ligne de fermeté par rapport aux sociétés dont les comptes ont été placés sous séquestre. Or depuis deux mois maintenant, certaines d’entre elles n’ont pu assurer le versement des salaires du personnel.  

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Centrafrique-Presse.com - dans Economie
12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 22:19

 

 

 

Paris 12 avril 2012 (C.A.P) - De source proche de sa famille, nous apprenons la mort ce 12 avril 2012 à 1 h du matin à l'hôpital parisien TENON des suites de longue maladie de Samuel TOZOUI, Directeur Général de la société Energie Centrafricaine (ENERCA). Selon ses proches, la levée de la dépouille aura liieu le 24 avril pour être rapatriée le 25 avril vers Bangui.

A sa famille et ses proches, la rédaction de Centrafrique-Presse adresse ses condoléances les plus attristées.

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Centrafrique-Presse.com - dans Nécrologie
12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 01:31

 

 

 

CEMAC

 

LIBREVILLE Mercredi 11 avril 2012 23:19 (Xinhua) - Le sommet des chefs d'Etat de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) aura lieu en mai prochain à Brazzaville, capitale de la République du Congo, selon un communiqué officiel publié mercredi à Libreville.

Cette rencontre sera l'occasion de trouver des solutions à la succession du Camerounais, Antoine Ntsimi, à la présidence de la Commission de cette organisation économique sous-régionale, indique le communiqué.

Selon la même source, le sommet sera également axé sur la gestion de l'institution sous-régionale.

Cette rencontre prévoit la présence des six chefs d'Etat de la sous-région, notamment Dénis Sassou Nguesso de la République du Congo, François Bozizé de la République centrafricaine, Téodoro Obiang Nguema de Guinée Equatoriale, Idriss Deby Itno du Tchad et Ali Bongo Ondimba du Gabon.

La CEMAC est une organisation sous-régionale regroupant plusieurs pays d'Afrique centrale, créée pour prendre le relais de l'Union douanière et économique de l'Afrique centrale (UDEAC).

Le traité instituant la CEMAC a été signé le 16 mars 1994 à N'Djamena, capitale du Tchad, et est entré en vigueur en juin 1999. Son siège se trouve à Bangui en République centrafricaine.

La CEMAC, qui regroupe l'Union monétaire de l'Afrique centrale (UMAC) et l'Union économique de l'Afrique centrale (UEAC), est présidée par le Camerounais Antoine Ntsimi depuis le 25 avril 2007.

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Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 01:21

 

 

Teodorin Obiang Nguema

yacht-de-Teodorin-Obinag.jpg

le yacht de Teodorin Obiang

 

ParRFI mercredi 11 avril 2012

Le parquet de Paris a donné son feu vert, mercredi 11 avril 2012 au matin, à la délivrance d'un mandat d'arrêt international contre le fils du président de Guinée équatoriale. Teodorin Obiang est poursuivi pour détournement de fonds publics et blanchiment, dans le cadre de l'affaire des biens mal acquis. Un dossier instruit par les juges Roger Le Loire et René Grouman.

Teodorin Obiang va bientôt avoir à ses trousses les polices du monde entier. Si l'on ignore où il se trouve, le ministre de l'Agriculture de Guinée équatoriale devra rapidement trouver refuge dans son pays s'il veut échapper à Interpol et aux juges d'instruction français.

En février, les juges Le Loire et Grouman ont déjà perquisitionné son hôtel particulier, avenue Foch à Paris, saisissant de nombreuses voitures de luxe et des œuvres d'art, le tout pour une valeur estimée à plusieurs dizaines de millions d'euros.

Ce mandat d'arrêt marque aujourd'hui un développement important dans cette enquête sensible. Si Teodorin Obiang est la première personne poursuivie, d'autres pourraient également connaître le même sort. Les familles d'Ali Bongo et de Denis Sassou Nguesso sont également visées par cette instruction.

Guinée équatoriale, Gabon, Congo-Brazzaville : trois pays riches en pétrole, qui appartiennent tous à la sphère d'influence française, et qui jugent incompréhensible cette affaire des biens mal acquis.

 

Guinée Equatoriale: Mandat d'arrêt contre Teodorin Obiang  le début d'une oeuvre de salubrité ?

Par Boundi Ouoba, 11 Avril 2012 (Le Pays)

La nouvelle est tombée comme un coup de semonce. La justice française vient de délivrer un mandat d'arrêt international contre le fils du président équato-guinéen, Teodoro Obiang N'Guema. Les juges français Roger Le Loire et René Grouman qui avaient déjà ordonné la perquisition du domicile du fils du dictateur africain, ont fini par réclamer sa peau.

Voilà qui prouve à nouveau que la justice française ne sait pas faire dans la discrimination à laquelle on est coutumier en Afrique, et qui renforce le sentiment que selon que l'on est riche ou pauvre, la justice n'est pas la même sous nos tropiques. C'est tout à son honneur. C'est une oeuvre de salubrité qu'elle vient d'entamer. Et elle se doit d'aller jusqu'au bout de sa logique en traquant tous les chefs d'Etat africains ou leurs proches qui sont de près ou de loin mêlés à cette affaire de « biens mal acquis ».

En tout cas, tout ministre de l'Agriculture qu'il est, Téodorin Obiang Nguema doit désormais se terrer dans son pays s'il ne veut pas avoir à ses trousses Interpol qui ne ménagera aucun effort pour lui mettre le grappin dessus une fois en territoire étranger. Il devra vivre la peur au ventre comme le président soudanais Omar El Béchir sur la tête de qui plane un mandat d'arrêt de la cour pénale internationale. Cela tombe d'autant plus mal que le président Obiang Nguema pensait pouvoir redorer son image à travers le prix UNESCO qu'il vient d'obtenir au prix de mille génuflexions. Tout compte fait, ce devrait paraître indécent si, après la perquisition du domicile de Teodorin Obiang, qui a permis de saisir de nombreuses voitures de luxe et des oeuvres d'art à Paris, le tout pour une valeur estimée à plusieurs millions d'euros, la justice française décidait de lui donner un blanc-seing.

Nul ne conteste le droit à un chef d'Etat ou à ses proches de vivre dans l'opulence, pour autant que leurs biens soient légalement acquis. Et de toute façon, Teodorin Obiang se doit de rester serein si tant il est vrai qu'il n'ait rien à se reprocher.

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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 23:00

 

 

 

 

incendie-volontaire-du-supermarche.JPG

 

incendie volntaire du supermarché RAYAN le 9 juin 2010 à Bangui par son propriétaire Ali El Akhrass

 

  incendie-volontaire-du-supermarche-3-.JPG

 

incendie-volontaire-du-supermarche-4-.JPG

 

 

 

 

 

supermarché RAYAN nouveau chantier 3

 

nouvel immeuble en construction d'Ali El Akhrass et ci-dessous un autre immeuble en chantier toujours de El Akhrass pour le supermarché RAYAN , le tout avec une exonération fiscale de cinq ans accordée par Bozizé

 

 

supermarché RAYAN nouveau chantier

 

 

 

 

 ci-dessous des vues des château en construction de Ali El Akhrass à Nabatiyeh au centre du Liban

 

chateau-en-construction-d-Ali-Akhrass-a-Nabatieh.JPG

 

 

 

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