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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 18:17

 

 

 

 

 

Amadou Toumani

 

PARIS AFP / 18 avril 2012 18h03- L'ancien président malien Amadou Toumani Touré (ATT), renversé par un putsch le 22 mars et qui a officiellement démissionné le 8 avril, se trouve à la résidence du Sénégal à Bamako, a annoncé mercredi le président sénégalais Macky Sall, en visite à Paris.

Le président Amadou Toumani Touré (se trouve) lui-même en ce moment sur le territoire de la résidence de l'ambassade du Sénégal à Bamako, a déclaré Macky Sall au cours d'une conférence de presse.

Amadou Toumani Touré avait déclaré le 28 mars à l'AFP qu'il se trouvait à cette date à Bamako et n'était pas prisonnier. Son lieu de résidence était tenu secret depuis le putsch des militaires le 22 mars.

Le nouveau chef de l'Etat sénégalais a aussi déploré les arrestations ces derniers jours par des hommes armés de l'ex-junte au pouvoir de responsables et militaires au Mali parmi lesquels Modibo Sidibé, ex-Premier ministre et Soumaïla Cissé, ancien ministre.

Les efforts diplomatiques de la Cédéao appuyé par nos amis européens, dont la France, ont permis de revenir à une vie constitutionnelle normale (...), malheureusement il y a eu hier soir (mardi) de nouveaux développements avec l'arrestation de certains dignitaires (...) et d'autres qui ont été arrêtés dont nous souhaitons la libération immédiate, a-t-il regretté.

La junte, qui avait accepté de se retirer au profit des civils deux semaines après le putsch mais qui n'entend pas être écartée des affaires, n'a pas précisé les raisons de cette série d'arrestations, qui ont débuté lundi soir.

C'est une situation assez trouble, donc nous essayons avec le président de la Cédéao, le président (ivoirien Alassane) Ouattara, avec le médiateur le président (burkinabé) Blaise Compaoré et les autres collègues africains de trouver une issue rapide et pacifique d'abord sur le plan intérieur pour que la normalité constitutionnelle revienne et après qu'on s'occupe de la partition du Mali, a poursuivi Macky Sall.

ATT avait fait une réapparition publique le 8 avril, pour remettre sa lettre de démission aux médiateurs de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cédéao).

Le 6 avril, un accord sur le retour à l'ordre constitutionnel au Mali avait été arraché à la junte par les médiateurs.

Depuis, l'ex-président de l'Assemblée nationale Dioncounda Traoré a été investi chef de l'Etat par intérim, et Cheick Modibo Diarra désigné Premier ministre.

Mais les institutions de la transition en place pour une période indéterminée jusqu'à des élections n'ont pas encore commencé à vraiment travailler.

Depuis le coup d'Etat, des rebelles touareg, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), des mouvements islamistes et divers groupes criminels occupent la moitié nord du Mali.


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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 00:37

 

 

 

 

Lamine-Cisse.jpg

 

SENEGAL-PRESIDENTIELLE-REACTION

17/04/2012 22:22 GMT

Dakar, 17 avr (APS) - Témoin privilégié de l’alternance du 19 mars 2000 au Sénégal, l’ancien ministre de l’Intérieur, le général Lamine Cissé, s’est réjoui de la répétition de cette passation pacifique du pouvoir en mars dernier, tout en saluant, à l’occasion, la posture des forces de défense et de sécurité de son pays.

‘’Comme en 2000, le vaincu s’est aligné, avec panache et honneur à la volonté du peuple, et le vainqueur savoure d’une manière simple, sa victoire bien méritée, avec humilité et sérénité. C’est la fanfare légitime du pouvoir’’, a-t-il dit dans le numéro d’avril du magazine Afrique Démocratie.

‘’Douze ans après, bien que l’environnement du processus électoral soit différent, avec une multiplication des organismes de contrôle et de gestion et des différents acteurs politiques, le Sénégal a pu maintenir sa place au premier rang, malgré des frayeurs et des inquiétudes qui se justifiaient’’, a noté le général Cissé.

L’ex-ministre de l’Intérieur, qui a organisé la présidentielle de février-mars 2000, a qualifié de ’’prouesse’’ l’élection, le 25 mars dernier, de Macky Sall, dont la victoire a été reconnue très tôt par le président sortant Abdoulaye Wade. Celui-ci a félicité son challenger dès l’annonce des tendances de sa défaite.

Douze ans auparavant, Me Wade bénéficiait autant de la part de l’ancien président socialiste Abdou Diouf. La répétition de l’histoire a suscité l’enthousiasme du général à la retraite. ‘’Cette prouesse du Sénégal renforce la démocratie chez nous’’, a-t-il relevé.

Élu en mars 2000 et réélu en février 2007, l’ancien avocat Abdoulaye Wade (86 ans) a perdu le pouvoir au second tour de l’élection présidentielle du 25 mars dernier, au profit de son ancien Premier ministre Macky Sall qui a remporté le scrutin avec 65,8% des voix.

‘’Cependant, il faut une veille permanente sur ces acquis afin que cette fleur, qu’il faut toujours arroser, ne se fane’’, a averti le général Cissé qui s’est félicité du rôle joué par les militaires et paramilitaires sénégalais.

‘’A ce stade, a-t-il ajouté, je voudrais dire que les forces de défense et de sécurité méritent de la part de toute la nation sénégalaise, hommage et gratitude, de manière solennelle.’’

Lamine Cissé, cadre de réserve des armées sénégalaises, capitalise une expérience rare dans les réformes du secteur de la sécurité en Afrique, en Centrafrique avec les Nations unies et en Guinée, sous le mandat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

 

NDLR : Pour quelles raisons la répétition de l’alternance démocratique serait-elle une bonne chose seulement pour le Sénégal et pas pour la République centrafricaine où ce général sénégalais fut représentant spécial du Secrétaire Général des Nations durant des années. Les Centrafricains gardent de lui le souvenir très amer de celui qui n’a rien fait pour  empêcher le coup d’Etat d’un certain François Bozizé mais aussi et surtout de s’être servilement mis à son service et d’empêcher l’alternance démocratique de s’effectuer en Centrafrique. La réaction de ce général n’est autre que du pur chauvinisme sénégalais.

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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 00:00

 

 

 

 

 

Carlos Gomes Junior

 

BISSAU AFP / 17 avril 2012 22h29- L'ancien Premier ministre de Guinée-Bissau Carlos Gomes Junior et le président intérimaire Raimundo Pereira seront libérés quand les conditions de sécurité seront réunies, a affirmé mardi le porte-parole de la junte qui a pris le pouvoir à Bissau à des journalistes de l'AFP et Radio France Internationale (RFI).

Ils seront libérés quand les conditions de sécurité seront réunies, a déclaré sans plus de précision Daba Na Walna, porte-parole de l'armée et de la junte en Guinée-Bissau.

Mais, a-t-il prévenu, il n'est pas question que Carlos Gomes Junior participe à une élection présidentielle en Guinée-Bissau.

MM. Gomes Junior et Pereira ont été arrêtés lors du coup d'Etat du 12 avril, à un peu plus de deux semaines du deuxième tour de la présidentielle dont M. Gomes Junior, candidat du parti au pouvoir, était le favori.

Ils sont détenus avec d'autres ministres du gouvernement déchu.

Daba Na Walna a une nouvelle fois accusé M. Gomes Junior d'avoir remis aux autorités angolaises une lettre secrète dans laquelle il demanderait (au secrétaire général de l'Onu) Ban Ki-moon d'envoyer une force militaire en Guinée-Bissau alors que notre pays n'est pas en guerre.

Selon lui, la décision d'envoyer cette force en Guinée-Bissau n'a pas été discutée en conseil des ministres et n'a pas ratifiée par l'Assemblée nationale.

Le porte-parole de la junte a accusé l'Angola d'être un pays expansionniste qui est intervenu en Côte d'Ivoire, au Congo pour remplacer (l'ancien président) Pascal Lissouba et un peu partout en Afrique centrale.

L'Angola veut transformer la Guinée-Bissau en une province, en une colonie angolaise. Elle est en train de trop étendre son influence, a-t-il martelé.

Les putschistes avaient déjà justifié le coup en dénonçant un accord secret passé, selon eux, entre la hiérarchie militaire, l'exécutif et l'Angola en vue de faire éliminer l'armée par les soldats angolais présents en Guinée-Bissau.

Nous n'avons aucune ambition pour le pouvoir, a affirmé le porte-parole des putschistes. Notre action visait juste à prévenir une agression extérieure contre les forces armées de la Guinée-Bissau.

Evoquant la récente mission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cédéao) à Bissau, Daba Na Walna a indiqué que la junte lui a réitéré comme au premier jour que nous n'avions pas l'intention de s’emparer du pouvoir.

Cela n'a pas été difficile d'avoir un accord avec la Cédéao. Nous avons convenu qu'elle doit envoyer une équipe technique pour venir nous aider à trouver une solution en passant par le respect de la Constitution afin de sortir de cette crise, a-t-il affirmé.

La Cédéao a exigé mardi le rétablissement de l'ordre constitutionnel, faisant de la libération des dirigeants arrêtés la condition sine qua non d'une normalisation.

Pour sa part, l'Union africaine a suspendu la Guinée-Bissau de toutes ses instances et menacé les putschistes de sanctions. En expliquant ce qui s'est passé, les gens pourront mieux nous comprendre et je suis certain que l'Union africaine pourra revenir sur sa décision, a dit M. Da Walna.


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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 23:56

 

 

 

 

 

ultrasons.jpg

 

PARIS AFP / 17 avril 2012 18h41- Le traitement par ultrasons de certains cancers localisés de la prostate s'avère efficace et avec peu d'effets secondaires sur la sexualité des patients, contrairement aux traitements courants par chirurgie et radiothérapie, selon une étude britannique publiée mardi.

Ce traitement dit par ultrasons focalisés de haute intensité a pour but de détruire localement par la chaleur la tumeur et s'adresse depuis quelques années aux malades qui souffrent d'un cancer localisé et généralement peu agressif.

Un faisceau d'ultrasons focalisés sur la prostate provoquent une élévation brutale de la température, qui produit la destruction des tissus visés. Cette nouvelle technique fait actuellement l'objet d'évaluations.

L'étude conduite par des médecins londoniens d'University College London, a porté sur un nombre limité de 41 patients, âgés de 45 à 80 ans et suivis sur 12 mois après leur traitement par ultrasons. Un an après ces soins, 39 sur 41 ne montraient aucun signe de la maladie.

Sur le plan des effets secondaires indésirables, l'effet de ce traitement peut être considéré comme nul sur l'incontinence urinaire, d'après cette étude parue dans la publication médicale britannique The Lancet.

Concernant les troubles de l'érection, seulement 10% des patients font état de problèmes persistants 12 mois après leur traitement.

Nos résultats sont très encourageants, souligne dans un communiqué le Dr Hashim Ahmed d'University College London, qui a dirigé cette étude.

Nous pensons que les hommes avec un cancer de la prostate pourront bénéficier de ce traitement (...) qui entraîne très peu d'effets secondaires, ce qui signifie une amélioration notable pour leur qualité de vie, explique le Dr Ahmed.

Ce type de traitement reste en cours d'évaluation en France, selon l'Institut national du cancer (Inca), alors que la chirurgie, la radiothérapie avec sa variante curiethérapie qui consiste à placer des sources radioactives à l'intérieur de la prostate, ainsi que l'hormonothérapie sont les méthodes les plus utilisées.

Les deux thérapies les plus courantes, chirurgie et radiothérapie, ont d'importants effets secondaires sur la vie sexuelle. Les troubles de l'érection sont fréquents après une intervention chirurgicale tandis qu'un traitement par radiothérapie externe occasionne à terme ce type de troubles chez 50 à 70% des patients, selon l'Inca.

En France, le cancer de la prostate, qui se situe au premier rang des cancers par fréquence dans la population générale (71.000 cas estimés en 2011), représente la 4e cause de décès par tumeurs malignes (8.700 décès).

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 21:57

 

 

 

produits de première nécessité

 

 

DEPECHE RJDH-RADIOS COMMUNAUTAIRES

Réseau des Journalistes pour les Droits de l'Homme en République Centrafricaine

Contact: 00 236 70909278 – rjdh.car@gmail.com

 http://reseaudesjournalistesrca.wordpress.com

 

Bangui, 17 Avril 2012

Bangui : Le gel des prix des produits de 1ère nécessité n’est pas respecté

L’arrêté du ministère du commerce du 11 avril 2012 portant gel des prix de certains produits de 1ère nécessité, entré en vigueur le 12 avril, n’est pas encore respecté par les opérateurs économiques, notamment les grossistes et les demi-grossistes, a constaté ce mardi le RJDH.

« Les prix ne sont pas gelés jusqu’à présent. Je viens d’acheter le morceau du savon de 200 gramme à 225 Fcfa au lieu de 125 Fcfa comme prévoit le texte. Je ne comprends rien de ce qui se passe entre le ministère du commerce et les opérateurs économiques », a déploré Gertrude Yassiozo, ménagère habitant le quartier Lakouanga (2ème arrondissement).

« Si le ministre a signé un arrêté en faveur de la population, il faut que les commerçants le respectent. Je souhaite qu’il y ait une sanction disciplinaire à l’encontre des personnes qui refusent d’appliquer ce document », a-t-elle ajouté.

Bonaventure Lanzi, délégué des vendeurs détaillants au marché km5, a expliqué que les prix ne diminuent pas à cause des grossistes. « Ce sont les grossistes qui font la tête. Le prix du carton du savon de 200 gramme est fixé à 3 200 Fcfa, mais ils le vendent toujours à 5000 Fcfa. Donc nous ne pouvons pas réduire les prix à notre niveau. Nous sommes dans un pays de droit, le ministère du commerce doit prendre ses responsabilités », a-t-il relevé.

D’après une information livrée par un cadre du ministère du commerce, la loi prévoit une amende de 1 à 100 millions Fcfa et le retrait de l’agrément aux commerçants réfractaires.

 

Bangui : Au total 1579 sans-abris à Boda selon la Croix rouge centrafricaine

 

« Nous avons enregistré plus de 287 familles touchées, avec 1579 personnes sans-abris », a expliqué ce mardi le secrétaire général de la Croix rouge centrafricaine (CRCA), Albert Yomba-Eyamo, à l’issue de la mission effectuée conjointement avec la Fédération internationale de la croix rouge (FICR) du 13 au 14 avril pour évaluer les dégâts de la pluie du 9 au 10 avril.

Ce bilan a été fait au cours d’un entretien avec le RJDH. D’après la CRCA, on compte parmi les victimes 272 hommes âgés de plus de 15 ans, 315 femmes de la même tranche d’âge. Les enfants et les jeunes de 0 à 14 ans sont au nombre de 295, garçons et filles confondus.

Interrogé sur les possibilités de secours en faveur des sinistrés, Albert Yomba-Eyamo a souligné que la CRCA ne dispose pas de moyens propres pour porter assistance aux victimes. « Pour l’instant nous n’avons pas encore les moyens d’assister ces sinistrés. Ce que nous avons fait, c’est que nous nous sommes déportés sur le terrain pour identifier et recenser les sinistrés pour porter à la connaissance de tous l’ampleur des dégâts », a-t-il fait remarquer.

Rappelons qu’une pluie diluvienne qui s’est abattue sur la ville de Boda (Sud) dans la nuit du 9 au 10 avril a détruit des maisons. Certains bâtiments publics ont été également touchés par cette catastrophe.

 

Bangui : Difficile de s’informer sur les présumés coupables de détournement à la SONATU

Il est difficile d’avoir des informations sur l’évolution de la situation les personnalités interpellées par la justice pour détournement d’environ 2,5 milliards Fcfa de la Société nationale de transport urbain (SONATU), a constaté le RJDH.

Le Procureur de la République sollicité par le RJDH à ce sujet a indiqué que le dossier a été confié au doyen des juges. Mais ce dernier a indiqué à son tour qu’il n’était pas habilité à faire des déclarations sur cette affaire.

« Tout dossier en instruction est secret et la justice ne peut pas se prononcer tant que le jugement n’est pas encore fait. Selon la loi, seul le procureur de la République est habileté, pour le moment, à faire des déclarations concernant ce dossier», a-t-il expliqué.

 

Il faut rappeler que l’ancien ministre chargé du secrétariat général du gouvernement, président du conseil d’administration de la SONATU, Michel Koyt et Abdallah Kadre, ministre délégué, conseiller à la bonne gouvernance auprès du premier ministre, ont été arrêtés et relevés de leurs fonctions en février dernier. Ils sont accusés de détournement d’environ 2,5 milliards Fcfa de la société. Depuis lors, l’on ne dispose d’aucune information sur l’évolution de la procédure judiciaire.

 

Boali : Les jeunes invités à se faire dépister contre le VIH-Sida

Des centaines d’élèves, garçons et filles, du Collège d’enseignement général (CEG) de Boali ont été invités à se faire dépister pour leur permettre de connaitre leur statut sérologique, et mieux lutter contre le VIH sida, a rapporté ce matin radio ICDI.

C’était au cours d’une sensibilisation de masse initiée par l’ONG américaine International community development integrated (ICDI), visant à pousser les jeunes à prendre conscience de l’impact du VIH sida sur leur santé et sur le développement. Deux points ont été débattus au cours de cette rencontre, à savoir le facteur multiplicateur du VIH/Sida en milieu jeune et le choix des partenaires.

« La multiplication des partenaires est un facteur de contraction du VIH/Sida et c’est un comportement à risque, d’où nécessité que les jeunes soient sensibilisés à une sexualité responsable», a rappelé l’Assistant du programme VIH de l’ICDI, Alphonse Minémon.

M. Bertrand Changement, professeur de biologie au CEG de Boali s’est félicité de cette initiative et a fait remarquer que les informations reçues viennent appuyer les enseignements sur les infections sexuellement transmissibles (IST) et favoriser le renforcement des capacités des élèves pour leurs permettre d’avoir un comportement sexuel responsable. D’après les informations, la tranche d’âge la plus vulnérable à Boali se situe entre 12 ans chez les filles et 15 ans chez les garçons.

 

Obo : Le CICR relance la prise en charge à domicile du paludisme 

 

Au total 10 jeunes volontaires ont été mobilisés ce mardi par le Comité international de la croix rouge (CICR) pour distribuer les médicaments antipaludiques aux habitants des 28 quartiers et villages d’Obo, a rapporté ce matin radio Zéréda.

Ces jeunes ont été identifiés par les chefs de quartiers et les chefs de villages et proposés au CICR dans le cadre de la relance des activités du projet de prise en charge à domicile du paludisme (PECADOM).

Selon le responsable du PECADOM, Aristide Mokongaina, sur 3000 personnes enregistrées en 2011, environ 2000 personnes ont le microbe du paludisme. Par ailleurs, 224 nouveaux cas ont été signalés sur les 419 personnes consultées entre janvier à avril 2012.

« Le paludisme ne finira que si la population du Haut-Mbomou commencera à lutter contre l’insalubrité dans la ville », a relevé le Dr Pandi Takombo.

 

 

Berberati : Pas d’acte de naissance pour les enfants

Les parents de Berberati craignent de faire délivrer à leurs enfants un jugement supplétif, à défaut d’acte de naissance, a rapporté ce matin radio Zoukpana.

En effet, depuis plus d’un mois, les activités de la Mairie de Berberati sont paralysées par la grève du personnel qui demandait le versement de 31 mois de retard de salaire. Depuis lors, les nouveau-nés déclarés ne peuvent bénéficier d’acte de naissance.

Le samedi 14 avril, tous les cadres de la Mairie sont eux-aussi entrés en grève pour contester la décision du préfet intérimaire de la Mambéré Kadéï, Bernard Mokom, abrogeant les textes de remaniement du personnel signé par le maire. Ils trouvent la position du préfet comme étant « un abus d’autorité ».

A cause de la crise qui secoue la mairie, Bernard Mokom vient de mettre en place un comité ad hoc chargé de la gestion des ressources financières de la commune de Berberati. Le comité est placé sous la supervision du Directeur général du trésor public de Berberati, Joseph Feiganazoui. Sa mission est de faire la balance des recettes communales, car des cas de malversations ont été soulignés par le personnel.

 

Mbaïki : Les étudiants de l’ISDR en grève

 

Les étudiants de l’institut supérieur de développement rural (ISDR) de Mbaïki ont manifesté hier pour demander que soit levée la sanction infligée à certains de leurs condisciples par l’administration, a rapporté ce matin radio Songo.

Un représentant de l’association des étudiants de l’ISDR interrogé par radio Songo et qui a requis l’anonymat a déclaré que les étudiants demandaient la « levée de la sanction de 8 jours de mise à pieds, le départ inconditionnée des étudiants qui n’ont pas passé le concours d’entrée à l’ISDR, mais s’y retrouvent ».

Selon le chef de département d’élevage de l’ISDR, les revendications des étudiants ne sont pas fondées. Selon lui, « il s’agit des étudiants sanctionnés conformément à l’article 8 du règlement intérieur, pour avoir perturbé toute une nuit la tranquillité des étudiants nouvellement inscrits à l’ISDR, cassant les portes et les fenêtres des chambres ».

Dans la manifestation, les étudiants ont barricadé l’entrée de l’institut pour empêcher aux enseignants d’accéder aux salles de cours. Jusqu’à ce matin, la situation n’a pas changé, une bonne partie des étudiants se trouve au quartier.

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 18:45

 

 

 

 

 

 

annadif-mahamat-salleh.jpg

 

N'DJAMENA AFP / 17 avril 2012 19h32- Le secrétaire général de la présidence du Tchad, Mahamat Saleh Annadif, a été arrêté mardi pour complicité de détournement de fonds publics, a confié à l'AFP une source du ministère de la Justice sous couvert de l'anonymat.

Le secrétaire général de la présidence de la République a été inculpé mardi et placé sous mandat de dépôt. Il est poursuivi pour complicité de détournement de fonds publics appartenant à la Direction Générale des Grands Travaux Présidentiels, selon cette source.

+C'est une cabale qui continue contre moi+, a affirmé le secrétaire général, selon un de ses proches, sous couvert de l'anonymat, qui a pu lui parler au téléphone avant qu'il ne soit écroué. Selon cette source, M. Annadif a assuré être innocent et a précisé avoir déjà été entendu il y a deux semaines avant de poursuivre des soins médicaux en France et de revenir au Tchad.

Deux autres personnalités du monde économique ont également été inculpées mais pas écrouées, selon la source au ministère de la Justice: le directeur général adjoint de la banque Société Générale Tchad (SGT), Moussa Dana Atim, et le directeur général adjoint de la Banque Commerciale du Chari (BCC), Abakar Moussa Haroun Tirgo.

Début février, le directeur général des Grands Travaux Présidentiels, Mahamat Zene Bada, avait pour sa part été accusé d'avoir détourné plus d'un milliard de francs CFA (1,5 million d'euros), et avait été écroué.

Maire de N'Djamena de 2007 à 2010, M. Zene Bada avait été écroué en janvier 2010 pour des détournements de fonds dans le cadre de sa gestion de la capitale tchadienne. Il avait ensuite bénéficié d'un régime de semi-liberté avant d'être nommé directeur général des Grands Travaux Présidentiels en septembre 2011.

Des affaires de corruption concernant des personnalités du régime éclatent régulièrement dans ce pays classé 168e sur 182 pays dans l'indice 2011 de perception de la corruption de Transparency International.

En Afrique, seuls la Somalie (182e), le Soudan (177e) et la Guinée équatoriale (172e) sont plus mal classés.


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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 17:51

 

 

 

 

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Radio Ndéké Luka Mardi, 17 Avril 2012 13:30

Les cours sont perturbés ce 17 avril 2012, dans les lycées de Bangui, par une grève d’avertissement de 3 jours des enseignants contractuels. Ils réclament le versement des reliquats des frais de vacation de l’année académique 2009-2010. Le montant s’élève à 101.088.000 francs CFA.

Cette décision d’entrer en grève a été prise le samedi dernier par ces professeurs vacataires. Toutefois, les mécontents n’ont pas mis des piquets de grève dans les établissements scolaires.

« Nous sommes déterminés à obtenir l’entière satisfaction de la part du gouvernement. Seulement, nous restons ouverts pour un éventuel dialogue », déclare sur les ondes de Radio Ndeke Luka, Stapin Bengué président du collectif de ces enseignants vacataires.

Même son de cloche à Bozoum (nord-ouest) où les enseignants contractuels des écoles primaires refusent de reprendre le chemin des classes ce mardi. Ils entament une grève illimitée à compter de ce mardi. Des élèves en classe d’examen s’inquiètent face à cette situation.

Interrogé par le correspondant de Radio Ndeke Luka, un des mécontents affirment que « le coût de la vie est très élevé à Bozoum. Avec leur famille, ces enseignants ne savent plus à quel sain se vouer. Nous exigeons le payement intégral de nos frais de vacation ».

A Nola (ouest) par contre, le lycée fait face à une carence de professeurs titulaires. Du coup les élèves en classe d’examen sont en perte de vitesse. Les responsables de cet établissement scolaire lancent un cri de détresse à l’endroit des autorités concernée pour une réponse d’urgence.

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 17:47

 

 

 

 

 

produits-de-premiere-necessite.jpg

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 17 Avril 2012 13:29

S’assurer plus de 3 repas par jour ou s’acheter au quotidien les produits de premières nécessités devient un parcours du combattant pour la population de Bangui. La montée vertigineuse du prix de ces produits en est la principale cause. Consommateurs et commerçants s’en plaignent.

Il suffit de faire le tour des marchés, des ménages et certains cafés de Bangui pour se rendre compte de la cherté de la vie. Les familles mangent à peine à leur faim et ne peuvent parfois pas s’offrir les produits de premières nécessités.

« Nous ne mangeons qu’une seule fois par jour. C’est la souffrance totale. Les salaires n’ont jamais été augmentés depuis des décennies, mais les prix grimpent toujours. Chaque commerçant fait à sa tête, même le savon de 125 francs CFA et passé à 200 francs. Pour les légumes n’en parlant pas. Nous ne pouvons plus manger la viande de bœuf. C’est la faute du gouvernement qui ne contrôle rien sur les marchés », ont affirmé certains consommateurs interrogés dans l’émission « A vous la Parole » de Radio Ndeke Luka.

De leur côté, les commerçants ont indiqué que « nous-mêmes sommes victimes de cette montée des prix auprès des grossistes. Pour nous en sortir, sommes obligés de faire de la spéculation ».

Pour les grossistes, ce sont « les tracasseries routières  qui sont en partie, la cause de cette hausse des prix. Car, les marchandises achetés leurs reviennent chers. La RCA est un pays enclavé où tous ses produits sont importés ».

Interrogée sur cette montée anarchique des prix des denrées alimentaires et des produits de première nécessité, la ministre du commerce Marlyn Mouliom Roosalem a déclaré que « son département surveille de près cette situation. Le pays s’est inscrit dans une dynamique mondiale où les prix sont désormais libéralisés. A cet effet, le gouvernement ne fait que la surveillance des prix et non son contrôle. Le département est encore en phase de sensibilisation avant celle dite de répression ».

Le ministère du commerce a pris le 11 avril 2012, un arrêté sur le blocage des prix des produits sur les marchés du pays. Mais, l’application n’est pas encore effective ; même si la Police et la Gendarmerie sont chargées du suivi.

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 17:36
 
 
 
Banque-mondiale.JPG
 
Communiqué de presse Banque Mondiale

2012/011/AFR

La République centrafricaine perd 13,2 milliards Fcfa chaque année à cause d’un mauvais assainissement

BANGUI, 17 avril 2012 - Un rapport publié par le Programme eau et assainissement (PEA) de la Banque mondiale annonce que l'économie de la République centrafricaine affiche une perte de 13,2 milliards de francs CFA chaque année (USD 26 millions, soit 1,2 % du PIB) en raison des mauvaises conditions de l'assainissement.
L'étude sur documents Economic Impacts of Poor Sanitation in Africa - Central African Republic (Impacts économiques d’un mauvais assainissement en Afrique - La République centrafricaine) a constaté que la majorité (80,8 %) de ces coûts provient de la mort prématurée de 3 400 Centrafricains due à des maladies diarrhéiques, dont 2 400 enfants de moins de 5 ans, avec près de 90 % de ces décès directement imputables aux conditions médiocres relatives à l'eau, l'assainissement et l'hygiène.
 Les coûts de santé représentent environ 8,8 % du total des coûts économiques, tandis que les temps d'accès et les pertes de productivité représentent près de 10,2 %.
« Nous étions déjà conscients depuis un certain temps de l'impact de la médiocrité de l'assainissement sur la santé, mais il s'agit là d'une des premières études permettant de quantifier les coûts annuels en résultant. » a déclaré Yolande Coombes, Spécialiste principale eau et assainissement du PEA.
« La République centrafricaine ne pourra atteindre une croissance durable sans résoudre le problème de ces coûts. »
L'étude a également démontré que 2,2 millions de Centrafricains utilisent des latrines insalubres ou partagées tandis que 1 millions n'ont accès à aucune latrine et défèquent à ciel ouvert et le quintile le plus pauvre a 100 fois plus de chances de pratiquer la défection en plein air que les plus riches.
Contacts :
À Washington : Christopher Walsh, (202) 473-4594, cwalsh@worldbank.org
À Nairobi : Toni Sittoni,  tsittoni@worldbank.org , +254 722 914 967
Pour les demandes de diffusion : Natalia Cieslik, (202) 458-9369, ncieslik@worldbank.org
 
 
La défécation en plein air coûte plus qu’une toilette fixe
En coûts quantifiés par l’étude, la défécation en plein air coûte plus par personne que tout autre type d’assainissement non amélioré; les coûts supplémentaires étant principalement dus au temps passé à trouver un endroit sûr, privé pour déféquer.
Les coûts associés à l’assainissement partagé peuvent être plus élevés que ceux mentionnés si le temps passé à aller jusqu’aux latrines publiques, à y faire la queue ainsi que les frais d’utilisation étaient ajoutés. Ces coûts ne sont pas inclus comme il n’est pas possible d’estimer la proportion d’utilisateurs de latrines publiques dans la catégorie des latrines partagées.
Les coûts en termes de santé ne peuvent pas être facilement assignés par catégories de latrines. L’assainissement, ou son absence, est un problème de santé publique: les gens sont affectés par leurs voisins et l’état de l’assainissement des communautés ainsi que leur propre hygiène, et les coûts de défécation en plein air sont ressentis à travers toute la communauté.
La défécation en plein air comporte aussi des coûts sociaux importants. La perte de dignité et d’intimité ou le risque d’attaque physique et de violence sexuelle ne peuvent pas être facilement évalués en unités monétaires, mais ces questions deviennent une réalité lorsque les installations sanitaires ne sont pas disponibles.
Les coûts d’un mauvais assainissement sont inéquitablement distribués, le fardeau économique le plus lourd pesant disproportionnellement sur les plus pauvres. Le coût moyen associé à un mauvais assainissement constitue une proportion beaucoup plus grande du revenu d’une personne pauvre que celle d’une personne plus riche.
Même l’accès à l’assainissement démontre des inégalités du fait que les plus pauvres qui représentent 20% de la population sont plus de 100 fois plus susceptibles de pratiquer la défécation en plein air que les 40% des plus riches de la population.
Par conséquent, la pauvreté est pour les plus pauvres un couteau à double tranchant, car non seulement ils sont plus susceptibles d’avoir un mauvais assainissement, mais ils doivent aussi payer proportionnellement plus pour ses effets néfastes.
EQUITÉ Graphique : Coût par habitant dû à un assainissement non amélioré en fonction du % des revenus selon les quintiles
Graphique: Coût par habitant selon différents types d’assainissement non amélioré
 
 
 eau-en-RCA.jpg
 
Le poids économique d’un mauvais assainissement pèse plus sur les pauvres
Les coûts d’un mauvais assainissement sont inéquitablement distribués, le fardeau économique le plus lourd pesant disproportionnellement sur les plus pauvres. Le coût moyen associé à un mauvais assainissement constitue une proportion beaucoup plus grande du revenu d’une personne pauvre que celle d’une personne plus riche.
Même l’accès à l’assainissement démontre des inégalités du fait que les plus pauvres qui représentent 20% de la population sont plus de 100 fois plus susceptibles de pratiquer la défécation en plein air que les 40% des plus riches de la population.
Par conséquent, la pauvreté est pour les plus pauvres un couteau à double tranchant, car non seulement ils sont plus susceptibles d’avoir un mauvais assainissement, mais ils doivent aussi payer proportionnellement plus pour ses effets néfastes.
Perte de 21 millions $EU chaque année à cause de mort prématurée:
Environ 3.400 Centrafricains, dont 2.400 enfants âgés de moins de 5 ans, meurent chaque année de diarrhée : près de 90% de ces décès sont directement imputables à la mauvaise qualité de l’eau, à un piètre assainissement et au manque d’hygiène (WASH).b En outre, le mauvais assainissement est un facteur aggravant, de par son incidence sur les taux de malnutrition, des autres causes principales de la mortalité infantile, notamment le paludisme, les infections respiratoires graves et la rougeole.
 
Perte de 2,5 millions $EU chaque année en temps d’accès:
Chaque personne pratiquant la défécation en plein air passe annuellement près de 2,5 jours à chercher un endroit sûr pour la défécation, ce qui entraîne d’énormes pertes économiques. Ce coût pèse disproportionnellement sur les femmes qui sont pourvoyeuses de soins et qui peuvent passer plus de temps à s’occuper de jeunes enfants, des parents malades ou des personnes âgées. Ce coût est probablement sous-estimé d’autant plus que ceux qui n’ont pas de toilettes, particulièrement les femmes, seront aussi obligés de trouver un endroit privé pour uriner.
 
2,3 millions $EU sont dépensés chaque année en soins de santé:
Directement, et indirectement par la malnutrition (et ses conséquences liées à d’autres maladies telles que les infections respiratoires et le paludisme), toutes les maladies diarrhéiques constituent la cause principale de morbidité. Les coûts associés à la recherche de soins de santé incluent la consultation, les médicaments, le transport et, dans certains cas, l’hospitalisation; ce qui est un fardeau sur les dépenses des ménages et du gouvernement.
 
Perte de 153.000 $EU chaque année à cause des pertes de productivité pendant la maladie ou l’accès aux soins de santé:
Il s’agit ici des absences au travail ou à l’école causées par la diarrhée, du temps passé à se faire soigner aux centres de santé ou hôpitaux, et celui passé à s’occuper des enfants de moins de 5 ans souffrant de la diarrhée ou d’autres maladies attribuables à un mauvais assainissement.
 
La RCA perd 13,2 milliards de FCFA par an faute d’assainissement
 
Radio Ndéké Luka Mardi, 17 Avril 2012 13:26
 
L'économie de la République Centrafricaine affiche une perte de 13,2 milliards de francs CFA chaque année (USD 26 millions, soit 1,2 % du Programme Intérieur Brut PIB). Les raisons évoquées sont liées aux mauvaises conditions de l'assainissement. Ce chiffre vient d’être annoncé dans un rapport rendu public par le Programme eau et assainissement (PEA) de la Banque mondiale.
 
L'étude sur les documents « Impacts économiques d’un mauvais assainissement en Afrique - La République centrafricaine » a constaté que la majorité (80,8 %) de ces coûts provient de la mort prématurée de 3 400 Centrafricains due à des maladies diarrhéiques, dont 2 400 enfants de moins de 5 ans, avec près de 90 % de ces décès directement imputables aux conditions médiocres relatives à l'eau, l'assainissement et l'hygiène.
 
Les coûts de santé représentent environ 8,8 % du total des coûts économiques, tandis que les temps d'accès et les pertes de productivité représentent près de 10,2 %.
 
La spécialiste principale eau et assainissement du PEA déclare que « le programme était déjà conscient depuis un certain temps de l’impact de la médiocrité de l’assainissement sur la santé ; mais il s’agit là d’une des premières études permettant de quantifier les coûts annuels en résultant. EIle ajoute que la RCA ne pourra atteindre une croissance durable sans résoudre le problème de ces coûts ».
 
L'étude a également démontré que « 2,2 millions de Centrafricains utilisent des latrines insalubres ou partagées tandis qu’1 million n'ont accès à aucune latrine et défèquent à ciel ouvert et le quintile le plus pauvre a 100 fois plus de chances de pratiquer la défection en plein air que les plus riches ».
 
 
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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 17:21

 

 

 

 

 

Bendounga blessé

Bangui, le 16 avril 2012

 

Au

 

Général Antoine GAMBI

Ministre des Affaires Etrangères et des Centrafricains de l’Etranger

Bangui.

 Objet : Le renouvellement de mon

            passeport diplomatique.

            

Monsieur le Ministre,

 

Le 31 mars 2012,  j’ai déposé auprès du service des passeports diplomatiques au Ministère Affaires Etrangères, la demande de renouvellement de mon passeport diplomatique numéro 06FB02179, délivré le 06 avril 2007 et qui expirera le 05 avril 2012.

 

Le 12 avril 2012, la demande de renouvellement de mon passeport diplomatique m’a été restituée pour défaut de qualité parce que le MDREC ne siège pas à l’Assemblée Nationale.

 

Par la présente, j’ai l’honneur de venir respectueusement auprès de votre haute personnalité solliciter le renouvellement de mon passeport diplomatique.

 

La délivrance sélective des passeports diplomatiques aux leaders des partis politiques reconnus, fondée sur la représentativité parlementaire relève de la pure démagogie, de la discrimination et de l’escroquerie politique.

 

Elle viole l’esprit et la lettre de la constitution du 27 décembre 2004 ainsi que de l’ordonnance 05.007 du 02 juillet 2005, relative aux partis politiques et au statut de l’opposition en République Centrafricaine.

 

Vous trouverez joints à ma requête : mon ancien passeport diplomatique, mon extrait d’acte de naissance, 2 photos d’identité et le reçu de versement de 50.000F à la BPMC pour le compte du trésor public.

 

Dans l’attente d’une suite favorable, veuillez agréer Monsieur le Ministre, l’expression de ma haute et sincère considération.

 

 Ampliation : - Le Général président François BOZIZE,

                       -Le P.M Faustin Archange TOUADERA,

                       -Le Ministre Josué BINOUA, les Partis Politiques,

                       -Les Ambassades et la Presse.           

 

Le Président du MDREC

 

Démocrate Joseph BENDOUNGA

 

 

 

NDLR : Bendounga n'a que raison. On ne peut qu'être révolté de ce que ce régime qui n'a eu de cesse de distribuer les passeports diplomatiques  centrafricains à des gens très peu recommandables et des malfrats comme Saifee DURBAR et d'autres truands libanais, taiwanais et autres  de par le monde, puisse refuser d'en délivrer à un fils du pays.  

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