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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 01:01

 

 

 

 

 

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Après quelques années d’absence, le mensuel panafricain de référence, AFRIQUE NOUVELLE, symbole de la rupture, définitive, avec « l’afropessimisme » de rigueur et expression de l’affranchissement des Africains de la tutelle intellectuelle occidentale à l’origine des discours convenus sur une Afrique en difficulté, fait son retour en kiosque.

Avec au sommaire :

Guinée équatoriale

Un dossier de plusieurs pages sur cet émirat pétrolier d’Afrique centrale qui se développe et dont le Président, Teodoro Obiang Nguema, ne décolère pas contre la cabale montée en France pour déstabiliser son pays.

Centrafrique :
Une interview exclusive du Professeur Gaston Mandata Nguérékata. Entretien convivial au cours duquel ce mathématicien formé au Canada et aux Etats-Unis se livre comme il ne l’a jamais fait auparavant. Une interview à découvrir absolument.   

Guinée Bissau
Les raisons d’un coup d’État.   

C’est à découvrir absolument dans le numéro 003 d’AFRIQUE NOUVELLE en kiosque à partir du 10 mai.  En vente à partir du 2 mai sur www.journaux.fr  

Prix unique : 3,90 euros. Et 2500 en zone CFA. 

AFRIQUE NOUVELLE ou la Renaissance africaine en acte. 

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 00:19

 

 

 

Bamako.jpg

 

BAMAKO AFP / 01 mai 2012 00h35 - Plusieurs personnes ont été tuées lundi au siège de la radio-télévision malienne (ORTM) à Bamako lors d'échanges de tirs entre ex-putschistes et la garde présidentielle fidèle à l'ancien président renversé le 22 mars, Amadou Toumani Touré, a appris l'AFP auprès de salariés de l'ORTM.

Il y a des morts, a dit un salarié sous couvert d'anonymat, confirmé par des collègues qui n'ont toutefois pu préciser combien de personnes avaient été tuées, ni qui elles étaient. L'ORTM était occupée par des putschistes depuis le 22 mars et des éléments de la garde présidentielle ont tenté d'en reprendre le contrôle après avoir fait évacuer es journalistes.

Nous avons demandé aux journalistes de quitter l'ORTM, mais nous ne contrôlons pas encore totalement les lieux, a déclaré à l'AFP un membre de la garde présidentielle interrogé par téléphone.

Plus tôt dans la soirée, l'ambassade américaine à Bamako avait fait état de tirs près du siège de l'ORTM et une journaliste avait également parlé d'échanges de coups de feu.

D'autres échanges de tirs ont été entendus à Bamako ainsi qu'à proximité du camp militaire de Kati, près de la capitale malienne, qui sert de quartier général à la junte dirigée par le capitaine Amadou Haya Sanogo qui avait renversé le président ATT.

Les Bérets rouges de la garde présidentielle se sont opposés à l'arrestation d'Abidine Guindo, ancien chef d'état-major particulier du président ATT.


(©)

 

 

NDLR : Ces putschistes maliens ne sont pas courageux pour un sou. Ils préfèrent plutôt tuer leurs frères de Bamako que d'aller au Nord tenter de reconquérir la partie du térritoire malien occupée par les talibans d'Aqmi et d'Ançardin.

 

 

 

 

 

 

Confrontation entre putschistes et militaires loyalistes à Bamako

 

BAMAKO AFP / 01 mai 2012 01h16 - Des affrontements armés ont opposé lundi soir à Bamako et dans ses alentours d'anciens militaires putschistes et la garde présidentielle, loyale au président renversé, Amadou Toumani Touré (ATT), faisant plusieurs morts, selon des témoins.

Des échanges de tirs nourris ont été entendus pendant plusieurs heures dans le centre-ville et dans d'autres quartiers, et des coups de feu signalés au camp militaire de Kati, quartier général de l'ex-junte au pouvoir près de la capitale.

 

Selon une source diplomatique régionale, l'aéroport de Bamako serait sous contrôle des forces loyalistes, ce qui n'a pu être confirmé sur place.

 

Les tirs à Bamako, qui avaient baissé d'intensité vers 21H30 (locales et GMT), selon un journaliste de l'AFP, ont éclaté après la tentative d'arrestation d'un responsable de la garde présidentielle (Bérets rouges) par d'anciens militaires putschistes ayant renversé le président ATT le 22 mars avant d'accepter de rendre le pouvoir.

 

Les Bérets rouges se sont opposés à l'arrestation d'Abidine Guindo, ancien chef d'état-major particulier du président ATT par des hommes de l'ex-junte dirigée par le capitaine Amadou Haya Sanogo.

 

Selon des témoins, des échanges de tirs nourris ont ensuite été entendus près du siège de l'Office de radio-télévision du Mali (ORTM), occupé par les proches du capitaine Sanogo depuis le coup d'Etat.

 

Les Bérets rouges ont fait évacuer les journalistes qui se trouvaient dans les locaux de l'ORTM, mais l'un d'eux a indiqué qu'il ne contrôlaient pas encore totalement les lieux. Prévu à 20H00 (locales et GMT), le journal télévisé n'a pas été diffusé.

 

Le centre-ville s'est vidé de tous ses habitants, a constaté un journaliste de l'AFP, et peu de militaires y étaient visibles.

 

Dans la ville-garnison proche de Kati, des tirs ont également été entendus, des médias locaux faisant état d'utilisation d'armes lourdes.

 

Je suis sous le feu, a déclaré le capitaine Samba Coulibaly, membre de l'ex-junte interrogé par un journaliste de l'AFP sur la situation à Kati. Une autre source militaire a évoqué des tirs et parlé de civils qui quittaient la ville.

 

Visiblement, il y a un coup d'Etat contre Sanogo tenté par des éléments partisans d'ATT, a déclaré à l'AFP une source gouvernementale d'un pays voisin.

 

Ces incidents surviennent à la veille d'une rencontre prévue à Ouagadougou entre ex-putschistes et le président burkinabé Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne. Elle a été annulée car l'avion dans lequel devait voyager la délégation de la junte n'a pas pu atterrir à Bamako, a indiqué à l'AFP lundi soir une source proche de la médiation.

 

Le capitaine Sanogo, qui avait accepté le 6 avril de rendre le pouvoir en signant un accord avec la Cédéao (Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest), avait finalement rejeté samedi les décisions prises le 26 avril à Abidjan lors d'un sommet des chefs d'Etat ouest-africains, en particulier l'envoi de soldats dans son pays pour sécuriser la transition après le putsch du 22 mars.

 

Il a rejeté aussi la décision de la Cédéao de fixer la période de transition à douze mois, jusqu'à la tenue d'élections présidentielle et législatives.

 

Lundi soir, le président par intérim Dioncounda Traoré, investi le 12 avril, se trouvait en sécurité dans un hôtel de Bamako, selon une source diplomatique occidentale.

 

Selon les analystes, les ex-putschistes refusent de se laisser marginaliser par les organes de la transition, dirigés par Dioncounda Traoré et son Premier ministre, Cheick Modibo Diarra, qui a formé un gouvernement comprenant trois militaires proches de l'ex-junte.

 

Selon le quotidien Journal du Mali, des tensions étaient apparues depuis plusieurs jours au sein de l’armée, les bérets verts du capitaine Sanogo souhaitant garder le pouvoir, voire même présider la transition, alors que d’autres, notamment des officiers supérieurs, avaient opté pour un retrait de l’armée.

 

Le 22 mars, les putschistes avaient justifié leur coup d'Etat par l'incompétence du régime ATT dans la lutte contre les groupes armés touareg, islamistes et criminels dans le nord du Mali.

Ces groupes ont profité du putsch pour renforcer leurs positions dans le Nord qu'ils occupent désormais totalement.

 


(©)

Mali: le chef de l'ex-junte affirme maîtriser la situation


BAMAKO - Le chef de l'ex-junte malienne affirme maîtriser la situation à Bamako, où des affrontements opposent depuis plusieurs heures ses partisans à la garde présidentielle loyale à Amadou Toumani Touré (ATT), renversé le 22 mars, dans un message écrit diffusé par la télévision malienne.

Dans ce message déroulant inscrit au bas de l'écran, le chef de la junte, le capitaine Amadou Haya Sanogo, informe la population malienne que l'aéroport de Bamako, l'ORTM (radio-télévision maliennes), et le camp de Kati sont sous son contrôle et dit maîtriser la situation.


(©AFP / 01 mai 2012 04h53)

 

 

 

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 00:00

 

 

 

 

 

lac-tchad-asseche.JPG

 

N'DJAMENA 30 avril 2012 | 21:32 (Xinhua) - La République centrafricaine soutient le projet de transfert des eaux de l'Oubangui vers le Lac Tchad, mais restera attentive aux répercussions que ce projet induira vis-à-vis des populations locales dans leurs conditions d'existence, a déclaré le président François Bozizé lors de l'ouverture du 14ème sommet des chefs d'État et de gouvernement de la Commission du bassin du Lac Tchad (CBLT), lundi dans la capitale tchadienne.

"A l'analyse du rapport final de l'étude de faisabilité du transfert des eaux de l'Oubangui au Lac Tchad et du choix de l'option retenue à cet effet (le transfert par pompage vers le barrage de Palambo sur l'Oubangui, puis le transfert par gravité vers le conflit de la Bongou), les conclusions dudit rapport précisent que le projet est faisable bien que certains aspects sociaux et environnementaux ne sont pas encore concluants", a ajouté le chef de l'État centrafricain.

Le projet de transfert d'eaux que le président Bozizé estime " ambitieux" concerne deux bassins: l'Oubangui, bassin du Congo, avec une superficie de 643.000 km2 qui est le bassin donneur; et le Lac Tchad, bassin récepteur avec près de 2.500 km2.

Selon le chef de l'État centrafricain, comme retombées socioéconomiques, ce transfert d'eaux devra permettre l'extension du réseau électrique des deux Congo, la construction en République centrafricaine d'un barrage à but multiple, l'augmentation des capacités hydroélectriques, le réglage des problèmes d'étiage de l'Oubangui, ainsi que l'éventualité de la construction d'un port à Garoua (au nord du Cameroun) qui doit relier le port Harcourt au Nigeria.

"Pour la République centrafricaine, notre pays, nous attachons une importance toute particulière à la régulation de la navigation en toute saison sur l'Oubangui-Congo, ainsi qu'à la fourniture d'énergie électrique nécessaire pour la région de Bangui à partir du barrage de Palambo", a-t-il ajouté.

L'enclavement de la République centrafricaine, pays sans littoral, et son faible niveau de développement économique met en exergue son aspiration légitime à disposer d'un réseau de transport de masse fluvial et ferroviaire qui le reliera à l'ensemble des pays frontaliers, renforçant ainsi la cohérence des échanges dans l'espace communautaire", a conclu le président Bozizé.

 

 

NDLR : Lorsque feu le président Ange-Félix Patassé parlait du projet du transfert des eaux de l'Oubangui pour alimenter le lac Tchad, certains lui riaient au nez et le traitaient de fou. Même Bozizé qui ne doit rien comprendre dans ce projet ose glauser là-dessus. Son discours doit faire rire doucement certains et Patassé doit se retourner dans sa tombe, lui qui a été justement renversé par Bozizé alors qu'il revenait du sommet de la CEN-SAD de Niamey où il avait longuement exposé le dossier du transfert des eaux de l'Oubangui devant ses pairs et le colonel Mouammar Kadhafi..

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Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 23:14

 

 

 

 

Mme-Oguere-Ngaikoumon-nee-Souembet-Marie-Claire.jpg

 

Par Thierry Ndong, Integration - 30/04/2012 www.journalducameroun.com

L’épouse de l’ambassadeur de RCA au Cameroun est décédée jeudi le 26 avril 2012 à Yaoundé des suites de maladie

L’ambassade de la République Centrafricaine au Cameroun est endeuillée. L’épouse de l’ambassadeur Louis Oguéré Ngaïkoumon est décédée le 26 avril 2012 dans un hôpital de la capitale camerounaise. Madame Oguéré Ngaïkoumon née Souembet Marie Claire a été emportée par un mal (de nerfs) apparu voici à peine quatre mois. Elle décède après un suivi médical serré, qui devait se poursuivre au Maroc dans les prochains jours. La résidence de l’ambassadeur de la RCA porte le deuil depuis l’annonce de la triste nouvelle. En ce vendredi 27 avril 2012, l’époux éprouvé est assis dans la salle de séjour. Son visage est défait. Sa voix est tremblotante. Il répond très souvent au téléphone. Des appels viennent de Bangui, Paris et partout au Cameroun. En cette fin d’après – midi par exemple, le président de la République Centrafricaine échange au téléphone avec son ambassadeur au Cameroun. Il vient aux nouvelles. François Bozizé s’assure en effet que tout va bien, malgré la douleur de cette disparition subite. Avant lui, l’ambassadeur avait reçu au téléphone le chargé d’affaires du Cameroun en RCA.

La communauté centrafricaine à Yaoundé n’est pas en reste. Elle est aux côtés de la famille Oguéré Ngaïkoumon dans ce moment difficile. Des femmes dorment sur des nattes dans la salle de séjour ; où le ballet de visiteurs se poursuit. Des femmes du Cercle des amis du Cameroun (Cerac) sont là pour présenter les condoléances et surtout s’enquérir du programme. Les jeunes étudiants centrafricains sont aussi là. Les hommes de Dieu prient. Les officiels camerounais et des amis de la RCA appellent au téléphone ou passent à la résidence. Dans la grande cour de la résidence, des chaises et des tentes sont placées. Pour accueillir le tout –venant. Les cadres de l’ambassade centrafricaine sont au four et moulin. Ils travaillent à préparer le rapatriement de la dépouille (de leur collègue) dans de bonnes conditions. Mais, tout dépend de Bangui, qui doit pourvoir les moyens nécessaires. La défunte occupait le poste d’attachée sociale à l’ambassade de la RCA. Elle avait un diplôme de sage femme et un autre de technicienne supérieure de santé, option puériculture. Elle laisse trois enfants et des petits enfants.

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Centrafrique-Presse.com - dans Nécrologie
30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 23:05

 

 

 

safari chasse en RCA

 

 

 

L’affaire Erik MARARV et son safari CAWA qui a défrayé quelques colonnes des journaux ces derniers temps, en appelle à l’intervention des autorités Centrafricaines soucieuses de voir la RCA aller de l’avant. Car au-delà de ce qui se dit, ce qui se fait et ce qui est, le dosage de la mauvaise volonté tend à prendre de l’ampleur. Ce qui est plus qu’inquiétant. A en croire le chanteur Ivoirien Tiken FAKOLY, « ...Les ennemis de l’Afrique, ce sont les Africains... ». Mais qui sont les ennemis de la Centrafrique ?

 

 Ce qui s’est passé…

 

Le mercredi 22 mars 2012, Erik MARARV, le Suédois désormais Centrafricain à cause des années passées en Centrafrique, s’est réveillé avec une stupéfaction sans pareil. Il convient de rappeler qu’il tient dans la zone de Bakouma, au village NGOU NGUINZA, un espace SAFARI qu’il exploite depuis plus de six  ans. Se promenant ce mercredi 22 mars dans la zone, il est arrivé d’après des témoignages, sur des cadavres d’hommes qui seraient tués à coup de machettes, accompagnés de bastonnade. C’était environ treize (13) hommes. Sidéré, il est revenu en faire part aux siens et aux autorités de la ville.

 

Malheureusement, alors que les enquêtes n’avaient pas encore commencé, quelques hommes au sein de la population se mobiliseront pour s’en prendre à Eric MARARV et son SAFARI. C’est ainsi que son camion sera incendié et ses dépôts pillés, sans oublier bien d’autres actes de vandalisme. Pour cette partie de population en furie, Erik MARARV serait le commanditaire de ce meurtre. Mais selon des sources autorisées, le Central African Widlife Adventures (CAWA) que tient Erik MARARV emploie depuis des années, plus de deux cent cinquante personnes.

 

Mais pour des raisons économiques, la société s’est obligée de réduire l’effectif. Aussi pour des raisons qui sont incompatibles aux principes de travail dans une entreprise, certains employés ont été priés de remettre le tablier, sans exclure pour autant, des possibilités de reprise. Ce changement intervenu, n’a pas manqué de provoquer la colère de ceux qui ont perdu leur emploi ou encore ceux qui ne peuvent pas supporter de voir les siens rester à la maison à ne rien faire. Ainsi, était-ce pour eux, une occasion en or de se venger ? Signalons que face aux menaces, Erik MARARV a le courage, sous les consignes des siens, de descendre à Bangui informer les hautes autorités.

 

Malheureusement pour lui, sa bonne volonté a été mal comprise. Il est gardé depuis le dimanche 26 mars 2012, dans les locaux de la Section de Recherche et d’Investigation (SRI) où avec ses proches, ouvriers et autres, il reste respectueux et confiant en la justice de Centrafrique. Mais au moment où Erik MARAAV avait été arrêté, au nombre de son personnel, treize hommes avaient été conduits à Bangassou pour être entendus. Mais après leur audition, le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Bangassou a ordonné que trois d’entre eux recouvrent la liberté et reviennent à Bakouma. Ce qui veut dire que les dix autres devraient être maintenus, en attendant les instructions devant arriver de Bangui. Etant donné que parmi les trois relâchés, il n’y avait pas de chauffeur, ils vont solliciter auprès du procureur l’amabilité de libérer le nommé Ibrahim qui les a conduits jusqu’à Bangui.

 

L’autre face de l’affaire Erik MARAAV…

 

 Au-delà de l’arrestation d’Erik MARAAV, il y a des événements auxquels on doit faire attention. Les sources autorisées font état du fait que le safari CAWA emploie chaque année plus de deux cent cinquante (250) personnes, sans compter les employés temporaires. Quoique la campagne soit encore inachevée, pour cette année, environ cent millions de francs CFA ont été déboursés pour la prise en charge du personnel. Pour l’obtention du permis de conduire, le safari CAWA sort plus de 16 millions. Par rapport à la taxe d’abattage, la société paie 40 millions à la commune de Bakouma et les 25% qui vont sur le compte du Trésor Public sont à la hauteur de 16 millions.

 

La taxe d’annotation quant à elle, fait 22 millions alors que les impôts sont chiffrés à 15 millions. Tout compte fait, la part de contribution du safari CAWA n’est pas à démontrer au jour d’aujourd’hui. Pour dire que la fermeture de CAWA n’est pas sans incidences majeurs sur l’assiette financière de l’Etat Centrafricain. Quant à l’exploitation du diamant par le safari CAWA telle que défrayée partout ce jour, nombre habitants de Bakouma ne semblent pas en être au courant.

 

Ils reconnaissent qu’il y a un avion au service de CAWA, mais c’est un avion de moindre envergure, ne pouvant pas transporter plus de quatre personnes. Toutes les autorités en charge des Transports en Centrafrique le savent. Pour conclure, ils renvoient tous ceux qui soutiennent de telles allégations à se rapprocher des services de l’ASECNA, notamment le contrôle aérien afin de savoir s’il y a des avions qui tombent illégalement à Bakouma et pour quel motif. Si exploitation des ressources naturelles il y a, c’est à la brigade minière de se prononcer et pour le faire, il va falloir disposer des éléments de preuve nécessaires.

 

Par-ailleurs, La zone de Bakouma, comme toutes les autres villes de Mbomou, est depuis quelques années, sous contrôle des hommes de Joseph KONY qui ont opté pour une stratégie de l’économie. Ils se seraient décidés à ne plus gaspiller inutilement leurs minutions. Quel homme aurait-il le courage de tuer à lui seul, plus de treize de ses semblables, à l’aide d’une machette ? Le laisseront-ils faire ? C’est depuis plus de six ans qu’Erik MARARV est à pied d’œuvre à Bakouma. Jamais, on ne l’a accusé de quoi que ce soit. D’ailleurs aujourd’hui, ceux qui ont attaqué CAWA se sont décidés à se faire pardonner.

 

La question de l’heure en République Centrafricaine est celle du développement. Et pourtant, on ne pourrait l’envisager sans la participation des investissements tant nationaux qu’internationaux. Cela est d’autant plus vrai puisque les sources de revenus de la RCA sont uniquement fiscalo-douanières. Avec la crise qui secoue le safari CAWA, il y a des partenaires qui sont gagnés par la peur au point d’attendre de voir comment est-ce que la justice agirait. Ce n’est pas une vérité de dire que l’argent n’aime pas le bruit. Pour dire que les investisseurs et les partenaires au développement sont allergiques aux tracasseries, troubles et soubresauts. En mettant un terme aux activités de Central African Widlife Adventures, la RCA ferme par la même occasion, son premier robinet.

 

Guimarães TOQUERO

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 23:02

 

 

 

 

Kony

 

Le Monde.fr avec AFP | 30.04.2012 à 13h34

Le chef de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), Joseph Kony, opère à la frontière du Soudan et du Soudan du Sud, ainsi qu'en République centrafricaine, affirme le chef d'état-major de l'armée ougandaise.

Joseph Kony recherché par la Cour pénale internationale (CPI), s'est établi aux confins de la République centrafricaine, de l'Etat sud-soudanais de Bahr-el-Ghazal, et de celui, soudanais, du Darfour, affirme Aronda Nyakairima, le chef d'état-major de l'armée ougandaise, lors d'une conférence de presse. La LRA a été créée à la fin des années 1980 en Ouganda. Chassée du pays en 2006, elle opère désormais depuis les autres pays de la région.

L'Ouganda est à la pointe d'une force de l'Union africaine chargée de traquer le chef de la LRA, une guérilla tristement célèbre pour ses enlèvements d'enfants, dont elle fait des esclaves et des soldats, et ses mutilations de civils.

Selon le chef d'état-major ougandais, le régime du président soudanais Omar Al-Bachir, lui-même recherché par la CPI, a commencé à armer et abriter la LRA en 2002. Ce soutien soudanais à la rébellion de Kony est largement perçu comme une mesure de représailles contre Kampala, elle-même accusée d'avoir soutenu des mouvements rebelles contre Khartoum. M. Nyakairima a cependant précisé ne pas avoir de preuves formelles que ce soutien de Khartoum à la LRA se poursuive aujourd'hui.

La mission mise sur pied par l'UA, soutenue par des forces spéciales américaines, a pour mandat de rechercher le fugitif de la CPI en Ouganda, en Centrafrique et au Soudan du Sud. Elle n'a la permission d'opérer ni au Soudan, ni en République démocratique du Congo(RDC), où la LRA est aussi active.

Le Soudan du Sud est indépendant du Soudan depuis juillet 2011, mais la frontière entre les deux pays n'est toujours pas démarquée. Dans cette zone frontalière, sévissent notamment à la fois des rebelles soudanais du Darfour opposés à Khartoum et des milices opérant pour le compte du régime d'Omar Al-Bachir.

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 16:47
 
 
 
 
ITNO-Deby.JPG
Ouverture du 14ème sommet des chefs d’Etat de la CBLT : Sauvegarder le Lac Tchad et sécuriser son bassin
N’djaména 30 avril (Agence Tchadienne de Presse) - Le 14ème sommet des chefs d’Etat de la Commission du Bassin du lac Tchad (CBLT), a ouvert ses travaux ce lundi 30 avril 2012, en présence des présidents Mahamadou Issoufou du Niger, Goodluck Jonathan du Nigéria, François Bozizé de la République centrafricaine et Idriss Deby Itno du Tchad et président en exercice de la Commission. Le Cameroun, la Libye et la République Démocratique du Congo sont représentés au niveau ministériel
Le principal sujet à l’ordre du jour de ce sommet est l’avenir du Lac Tchad qui connait un assèchement croissant et dont la vie des 30 millions des populations riveraines se trouve ainsi hypothéquée. Dans son discours bilan devant les Chefs d’Etat, le Secrétaire Exécutif de la CBLT, le nigérian Sanoussi Imran, a mis l’accent sur les difficultés financières de l’institution dont les arriérés de cotisation des pays membres s’élèvent à près de 4 milliards et demi de FCFA. Parmi les pays membres de la CBLT, seuls le Tchad et le Nigéria sont à jour de cotisation.
Dans son discours d’ouverture de ce 14ème sommet, le Président en exercice, le Tchadien Idriss Deby Itno, a lancé un appel solennel à ses pairs pour une action collective devant sauvegarder le Lac Tchad. « Pour ma part, je suis prêt à prendre toutes les mesures nécessaires allant dans ce sens », a déclaré le Président en exercice de la CBLT. Le Président Deby a également proposé à ses pairs la mise en place d’une force commune pour assurer la sécurité dans le bassin du Lac Tchad. « Nous devons prendre cette décision ici même, aujourd’hui », a-t-il précisé.
Après l’ouverture des travaux dans la matinée, le sommet des chefs d’Etat reprendra dans l’après-midi. Le 14ème sommet des chefs d’Etat de la Commission du Bassin du lac Tchad (CBLT) sera sanctionné par un communiqué final.
Mbairé Bessingar
Idriss Déby veut une force régionale contre Boko Haram
 
30 avril, 2012 - 15:08 GMT
Le président du Tchad a proposé, lundi, la création d’une "force mixte dissuasive" pour contrer la secte nigériane Boko Haram.
Idriss Déby Itno a tenu ces propos lors de l’ouverture, dans la capitale tchadienne, d’un sommet de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT).
"L'heure est désormais à l'action", a indiqué le président tchadien.
Une idée favorablement accueillie par François Bozizé, le président centrafricain, qui a indiqué que son pays est "disposé à renforcer cette force mixte en capacité humaine".
Le 10 avril, lors d’une visite de Mahamadou Issoufou à Ndjamena, le Niger et le Tchad avaient déjà convenu de mutualiser leurs efforts pour faire face à la menace de Boko Haram.
Créée le 22 mai 1964, la Commission du Bassin du Lac Tchad regroupe le Cameroun, le Niger, le Nigeria, le Tchad, la République Centrafricaine et la Libye.
Le Soudan, la république démocratique du Congo, le Congo et l’Egypte sont admis à titre d’observateurs. La CBLT est organisation de coopération dans secteur de l’environnement.

Lac Tchad : Le président Déby appelle à plus de solidarité

N'DJAMENA (Xinhua) - En ouvrant le 14ème sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de la Commission du bassin du Lac Tchad (CBLT) lundi dans la capitale tchadienne, le président Idriss Déby Itno a appelé les pays de la sous-région et la communauté internationale à plus de solidarité, gage incontournable de la réussite du combat pour la sauvegarde du Lac Tchad.

"Si rien n'est fait pour inverser la tendance à la dégradation des eaux et des terres, les conséquences de notre inaction seront certainement irréversibles et très dommageables pour le développement des pays riverains du Lac Tchad et pour l'écosystème mondiale" a déclaré le chef de l'État tchadien. Depuis plusieurs décennies, le bassin du Lac Tchad est entré dans un cycle de déficit pluviométrique au point que la Lac, chaque année de plus en plus atrophiée et desséchée, ne peut plus jouer son rôle de régulation sur le climat ni entretenir des activités économiques essentielles aux 30 millions de personnes vivant dans son espace vital.

Cette situation est due notamment à une accentuation des phénomènes d'érosion, d'ensablement de sécheresse et de désertification. Selon les spécialistes de l'environnement, le lac risquerait de disparaître à moyen terme si des mesures énergiques de protection ne sont pas prises pour inverser la tendance négative observée.

Les six États membres de la CBLT (Cameroun, Centrafrique, Libye, Niger, Nigeria et Tchad) sont, à des degrés divers, touchés par les effets de la variation climatique ajoutée à la pression humaine ayant entraîné une réduction considérable de la superficie du lac (de 25.000 km2 dans les années 60 à environ 2.500 km2 aujourd'hui, soit une diminution d'environ 90% en 45 ans).

En plus du budget de la Commission pour l'exercice 2012-2013, les chefs d'État et de gouvernement de la CBLT doivent réexaminer quatre propositions: inscription du Lac Tchad au patrimoine mondial de l'Humanité, travaux d'aménagement et de désensablement du Lac et de transfèrement des eaux de l'Oubangui, amélioration des conditions socioéconomiques des populations riveraines, et poursuite des travaux de recherches et de développement.

A ces quatre préoccupations vient s'ajouter la question sécuritaire. Le président Déby Itno a convié ses homologues à créer "immédiatement" une force dissuasive pour sécuriser le bassin du Lac Tchad confronté aux menaces terroristes (secte nigériane Boko Haram) et des groupes armés (notamment ceux dirigés par Baba Laddé et Joseph Kony en Centrafrique). "L'heure est plus que jamais à l'action, une action coordonnée à travers des projets réalistes, en commençant par ce que nous pouvons faire dès autour' hui", a-t-il expliqué.

Prennent part au sommet de N'Djaména, les présidents centrafricain François Bozizé, nigérien Mahamadou Issoufou et nigérian Goodluck Ebélé Jonathan. Le Cameroun s'est fait représenter par son président de l'Assemblée nationale, Cavaye Yegué Djibril; et la Libye par son chef de la diplomatie, Dr Ashour Saad Ben Kail. Il y a également une délégation du Conseil militaire suprême d'Egypte, en qualité d'observateur.

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 02:38

 

 

 

 

Hollande c'est maintenant

Paris 29 avril (C.A.P) - « Je veux que le 6 mai soit une bonne nouvelle pour les démocrates et une terrible nouvelle pour les dictateurs » « …Partout dans le monde on nous espère, on nous attend » François Hollande 29 avril 2012 Palais omnisport de Paris - Bercy. Les oreilles des dictateurs surtout ceux d’Afrique centrale et celles de celui qui est actuellement au pouvoir à Bangui, doivent commencer à siffler avec cette déclaration martelée lors de son dernier meeting parisien par François Hollande ce dimanche après-midi.

C’est un sérieux avertissement que le candidat du parti Socialiste français à l’élection présidentielle adresse au syndicat des présidents dictateurs, surtout ceux de l’Afrique centrale qui depuis des lustres, soit par tripatouillages et autre modification anticonstitutionnelle des constitutions ainsi qu’au moyen de grossières fraudes électorales, s’agrippent par la force au pouvoir tout en songeant ou envisageant leur succession par leur progéniture.

Cette volonté politique du très probable futur locataire du palais de l’Elysée sonne comme l’annonce de la fin prochaine de la si décriée « françafrique », avec ces scandaleux et fréquents convoyages de mallettes d’argent vers les présidents français qui garantissaient en retour la longévité au pouvoir des potentats africains qui en profiter pour opprimer leurs peuples.

Le président sortant Nicolas Sarkozy, avant de prendre ses fonctions à l’Elysée en 2007, avait annoncé sa volonté d’opérer une rupture avec la françafrique mais une fois installé au pouvoir n’a pas tenu ses promesses et profondément déçu les démocrates notamment africains. Ceux-ci attendent toujours beaucoup de la mère France, seule puissance occidentale qui dispose des bases militaires sur le continent africain et qui, quoi qu’elle en dise, continue de faire le gendarme pour les chefs d’Etat africains.

Il faut ardemment souhaiter que si François Hollande remporte la présidentielle le 6 mai prochain, qu’il tienne vraiment sa promesse en n’assurant plus une assurance-vie aux dictateurs africains mais qu’il mette fin aux sordides réseaux françafricains qui ont fait tant de mal à l’Afrique en aidant plutôt les démocrates et à l’éclosion de la démocratie réelle dans les pays africains pour l’instauration de véritables relations de coopération mutuellement enrichissante entre la France et les pays africains.    

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 00:19

 

 

 

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                                     Bozizé ici avec Sylvain Ndoutingaï

Bangui, 29 avril (C.A.P) – Ce soir la ville de Bangui est quadrillée de soldats lourdement armés ainsi que toutes les casernes militaires sont consignées mais pas grand-chose ne filtre comme information. Des rumeurs persistantes font état de l’échec il y a 48 heures environs, d’un coup de force visant au renversement du général président François Bozizé dont le « vice-président » comme on le surnomme désormais à Bangui, à savoir le ministre d’Etat chargé des finances Sylvain Ndoutingaï, aurait été le commanditaire. Plusieurs ministres interrogés ont déclarer ne pas être informés de ce qui se passe réellement.

Selon nos informations, Bozizé devait se rendre ce dimanche à N’djaména mais a été finalement contraint d’annuler son déplacement, ce qui accrédite l’idée que ce serait sans doute en raison d’un événement majeur, notamment le coup de force. Toujours selon nos sources, Bozizé aurait annoncé à Sylvain Ndoutingaï son intention de signer à son retour de N’djaména un décret pour le nommer comme ambassadeur en Afrique du Sud et son grand frère le capitaine Martin Wanti comme commandant de la région militaire de Birao.

Cette annonce aurait eu la particularité de déplaire à Sylvain Ndoutingaï qui n’a jamais fait mystère de son refus de ce genre d’éloignement qui constituerait pour lui une mise au placard définitive et lui ferait perdre la bataille sur son rival Francis Bozizé dans leur guerre de succession à Bozizé. Ce serait la cause du déclenchement du coup de force réel ou imaginaire attribué à Ndoutingaï et qui devrait servir de prétexte pour l’écarter du pouvoir.

Une tension était perceptible ces derniers temps dans les cercles du pouvoir à Bangui en raison de la forte probabilité de l’arrivée des socialistes au pouvoir en France le soir du 6 mai prochain et surtout des difficultés financières croissantes du gouvernement  dues au refus quasi systématique du ministre des finances Sylvain Ndoutingaï  qu’on lui reproche, de payer quelques dépenses que ce soient, y compris les frais de mission de certains de ses collègues du gouvernement qui ne cessent de se plaindre de son attitude.

Toujours selon nos informations, la situation serait sous contrôle mais tout cela est à relativiser car un mécontentement réel est perceptible chez plusieurs anciens compagnons de rébellion de Bozizé appelés « libérateurs » qui ne faisaient pas mystère de leur désillusion sur Bozizé qu’ils accusent ouvertement de ne pas penser à eux mais plutôt seulement à sa famille, ses femmes et ses enfants.

La situation de Ndoutingaï à la tête du ministère des finances devenait de plus en plus intenable. Bozizé ne pouvait pas indéfiniment ignorer l’hostilité de Paris, Washington  et des milieux d’affaires du secteur des mines et du pétrole à l’égard de son tout-puissant protégé et argentier. Il n’est pas interdit d’avancer que la dernière mission du FMI à Bangui a dû peut-être sceller le sort de Sylvain Ndoutingaï.   

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 00:10

 

 

 

RADIO ND K LUKA

 

 

La population de Ndele entre famine et insécurité

Radio Ndéké Luka Dimanche, 29 Avril 2012 13:48

Manger à sa faim devient un parcours de combattant pour la population de Ndélé (nord). La principale cause est la montée des prix des denrées alimentaires. Une situation occasionnée par les récentes crises militaro-politiques dans la préfecture de Bamingui Bangoran provoquées par les ex-rebelles de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) et l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR).

Ce constat a été fait le week-end dernier par un envoyé spécial de Radio Ndeke Luka dans cette région. Il avait accompagné une mission d’évaluation de la situation sécuritaire conduite par le Conseil National de Médiation (CNM) et le Bureau Intégré des nations Unies pour la Consolidation de la paix en République Centrafricaine (BINUCA).

Selon certains habitants de cette région interrogés par Radio Ndeke Luka, plus personne ne peut manger à sa faim. Les prix des denrées ont doublé sinon ont triplé. Ces rebelles ne favorisent pas le ravitaillement des marchés en denrées alimentaires. Ils imposent des taxes qui font fuir les commerçants. Depuis plus de 3 ans, Ndélé, une région riche en produits champêtres vit dans une insécurité alimentaire sans précédent.

Même si l’augmentation des prix des denrées alimentaires reste d’actualité dans cette ville, à ce jour, la principale préoccupation de la population, c’est l’aboutissement du processus du Désarment Démobilisation et Réinsertion de ces rebelles. Pour d’autres, ce processus est l’unique voie vers une paix durable.

De l’avis de certains observateurs de la vie sociale de cette localité, la paix semble revenir peu à peu dans la ville de Ndélé. Une situation favorisée par l’accord de cessez-le-feu entre l’UFDR et la CPJP et le passage de la caravane de la paix dans cette localité.

Soulignons que les affrontements entre ces rebelles ont endeuillé plusieurs familles. Des biens matériels y compris des maisons ont été détruits par les évènements.

 

Le versement des frais du studio décrié par les étudiants en journalisme

Dimanche, 29 Avril 2012 13:50

En plus des frais d’inscription qui s’élèvent à 6.500 francs CFA, les étudiants en 1ère année du journalisme doivent verser 25.000 francs CFA pour avoir accès au studio destiné aux travaux pratiques. Cette exigence qui émane des responsables du département de la Science d’Information et de Communication est sans doute décriée par les étudiants.

Sous couvert de l’anonymat, ces étudiants ont déclaré que le droit à l’éducation a toujours été garanti par l’Etat. Exiger une telle somme aux étudiants qui n’ont pas de bourse pose un sérieux problème.

Selon Jean-Claude Rédjémé Chef de ce département interrogé ce 29 avril 2012, « à l’ouverture de cette filière en 2008, une partie des matériels était fournie par l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO). Or, il a été question qu’une autre soit l’affaire de l’Etat centrafricain. Jusqu’à ce jour rien n’est fait. Le département s’est vu obliger d’exiger cette somme aux étudiants de la 1ère année qui doivent la payer durant toute leur formation en licence ».

« Outre le versement de ces frais, le département du journalisme se confronte à d’autres problèmes tels que le manque d’un parc informatique, de salle de cours, obligeant les niveaux de la 1èreet 2ème année à altérer leurs horaires », indique Jean-Claude Rédjémé.

Toutefois, selon toute vraisemblance, l’Institut Panos Paris de Centrafrique avait réhabilité et équipé un studio destiné aux travaux pratiques. Il s’agit d’un projet mis en œuvre en partenariat avec l’Université de Bangui à la faveur des journalistes sensibles aux droits de l’Homme.

Interrogé sur un éventuel versement des frais du studio demandé par l’université, Pascal Chirhalwirwa, Coordonnateur de Panos Paris en Centrafrique, déclare que son institut n’ « est pas informé sur ce sujet. Seule l’Université de Bangui est habilitée à gérer ce studio, même s’il est offert par Panos Paris. L’idée de ce programme a été murie pour permettre aux étudiants de lier la théorie à la pratique ».

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