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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 01:48

 

 

 

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                   le "capitaine" Rodrigue Bozizé

 

 

  Ange Maxime Kazagui et Sylvain%20Ndoutingaï en peleringae

 

Maxime Kazagui et Sylvain Ndoutingaï (ici avec casquette) en Israël

 

Pour quelle raison Rodrigue Bozizé, capitaine de la gendarmerie et fils du président François Bozizé, a-t-il été récemment interrogé durant plus d’une demi-journée à l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv ?

 

Lettre du Continent n° 634 du 3 mai 2012

 

 

 

NDLR : Les accointances de de la bozizie avec Israël ne datent pas d’aujourd’hui. Bozizé s’est par le passé adressé à des sociétés israéliennes de sécurité et de matériels d’écoutes téléphoniques. Il n’y a pas longtemps, le vice-président Sylvain Ndoutingaï s’est aussi rendu en Israël en compagnie de Maxime Kazagui. Centrafrique-Presse avait même parlé de la visite, photo à l’appui dans une de ces parutions. Que va chercher tout ce beau monde dans ce pays ?

 Avec Francis, Rodrigue Bozizé est un des enfants de Bozizé qui s’est fait beaucoup d’argent en soustrayant impunément aux services des douanes les marchandises importées par certains opérateurs économiques véreux moyennant gros bakchich. C’est de notoriété publique à Bangui. Comme pour le galon de colonel de Francis Bozizé, Rodrigue Bozizé porte aussi le galon de capitaine de gendarmerie par la seule volonté de leur présidentiel de père sans réunir les critères. Sans grand niveau scolaire, Rodrigue a toujours bénéficié des stages de formation en Chine et un peu partout dans le monde sans que cela soit vraiment concluant. S’il a fait l’objet en Israël d’un interrogatoire aussi long c’est que sa présence dans ce pays devait être suspecte sans doute en raison de son but inavouable. (achat d’armes, diamant et autre trafic peu licite).

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 01:44

 

 

 

jean_pierre_bemba.jpg

BBC Afrique 2 mai, 2012 - 10:36 GMT

Le procès de Jean-Pierre Bemba a repris devant la Cour pénale internationale avec l’audition de témoins appelés par les représentants des victimes. En procès depuis novembre 2010, le président du Mouvement pour la Libération du Congo (MLC) répond de crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis en 2002 et 2003 en Centrafrique. Le témoin V1 a raconté avoir été violé à plusieurs reprises par les miliciens de l’accusé.

Le témoin V1 a souhaité témoigner à visage découvert face aux juges de la CPI. « J’ai accepté de témoigné publiquement, Dieu est mon témoin » a-t-elle dit aux juges.

« Avant ces événements, j’étais une femme digne, je pouvais avoir une famille digne, mais j’ai perdu ma dignité. C’est pourquoi je veux témoigner publiquement ».

C’est avec une grande dignité que V1 a raconté, pendant plus de trois heures, les viols commis par les soldats du MLC.

A deux reprises, début 2002, elle a été piégée par les miliciens armés. Violée pendant plusieurs heures, par douze hommes en uniforme qui parlaient le lingala.

La première fois, c’est à un officier qu’elle doit d’avoir échappé à ses bourreaux. Prétendant avoir besoin de la jeune femme pour aller piller des biens dans la ville de Mugumba, il lui permet de s’enfuir. « C’est Dieu qui l’a guidé » a affirmé le témoin aux juges.

Appelée à déposer par les avocats des 2700 victimes représentées dans le procès, le témoignage de V1 est le premier des quatre auditions prévues dans les prochains jours.

Ces dépositions marquent un nouveau tournant dans le procès du sénateur congolais, débuté en novembre 2010. Depuis, le procureur a appelé 40 témoins à la barre et bouclé, fin février, la présentation de ses preuves.

Après l’audition des cinq victimes, ce sera au tour de la défense de présenter ses propres témoins. Les avocats ont proposé à la chambre de commencer leur audition début aout. Ils estiment en outre que la totalité de la défense devrait durer deux ans.

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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 19:56

 

 

 

carte centrafrique new200

 

DEPECHE RJDH-RADIOS COMMUNAUTAIRES

Bangui, 02 Mai 2012

 

Bangui : Carence de poisson de mer sur le marché, les grossistes pointés du doigt.

Depuis plusieurs jours, les femmes vendeuses de poisson de mer  se plaignent de la rareté de ce produit sur le marché, a constaté le RJDH.

« Il n’y a pas assez du poisson sur le marché ; j’ai cherché pendant longtemps pour avoir ce que vous voyez. J’ai demandé à connaitre les raisons de cette pénurie auprès de mon client et il m’a dit que ce sont les grossistes qui refusent de leur livrer les produits», a indiqué Fortune Malet vendeuse de poissons au marché  Miskine à Bangui.

« Si vous voyez qu’il n’y a pas de poisson sur le marché, c’est que les Libanais ont refusé de les livrer. Ce sont eux qui nous livrent le plus souvent les produits de 1ère nécessité en Centrafrique. C’est une manipulation pour contraindre le ministère du commerce à revenir sur ses décisions de blocage des prix»,  a relevé un responsable du ministère du commerce qui a requis l’anonymat au terme d’un entretien avec le RJDH.

 

Le responsable du supermarché Rayan, un des fournisseurs de poisson installé au centre-ville à Bangui, rencontré ce mercredi, n’a pas accepté de répondre  aux questions du RJDH au sujet d’une éventuelle dissimulation de stock de sa part. Le supermarché Le Corail lui aussi s’est réservé de donner une réponse à cette question.

  Selon le cadre du ministère du commerce cité ci-haut, ce sont les commerçants récalcitrants qui refusent de vendre les produits afin d’inciter la population à la révolte, en enfreignant à l’Arrêté du ministère du commerce du 11 avril portant gel des prix de certains produits de première nécessité.

Il faut rappeler que depuis le 11 avril, la ministre du commerce a pris un arrêté portant gel des prix de certains produits de 1ère nécessité à Bangui, Bimbo et Bégoua. Mais nombreux sont les commerçants qui ne respectent pas encore ce texte. Lors d’un point de presse la semaine dernière, la ministre avait promis des sanctions contre les ‘’commerçants et importateurs récalcitrants’’ qui continueraient de résister à la décision du gouvernement.

 

Bouar : Difficile d’avoir de l’eau potable 

Les habitants de la ville de Bouar éprouvent des difficultés à avoir de l’eau potable ces derniers jours, malgré quelques forages réalisés et réhabilités par l’ONG Mercy Corps, a rapporté ce matin radio Maïgaro.

«Chaque jour au bord des points d’eau, on assiste à de longues files d’attente ; les femmes  se bousculent, querellent et se disputent parfois. Souvent elles quittent la maison à des heures tardives de la nuit pour aller chercher de l’eau », indiqué radio Maïgaro.

Dans son volet eau et assainissement, l’ONG Mercy Corps a construit, réhabilité et aménagé environ 80  forages et sources en quatre ans de présence à Bouar. A ce jour, 21 sont fonctionnels et 59 sont en panne en cours de réparation, d’après Charlie Yambindi, Facilitateur, officier du programme Mercy Corps à Bouar.

Joseph Gualaï, technicien de santé à l’hôpital de Bouar a fait remarquer que si cette difficulté d’accès à l’eau potable continue, la population sera exposée à des maladies telles que la fièvre typhoïde, la dysenterie intestinale, entre autres.

Il convient de signaler que l’antenne de la Société de distribution d’eau en Centrafrique (SODECA) de Bouar n’est pas fonctionnelle depuis plus de 5 ans, de sorte que la population estimée à environ 28 580 habitants  a souvent des éprouve des difficultés à avoir de l’eau potable.

 

Boali : Les cadres de santé initiés à la collecte des données

Les cadres de la région sanitaire n° 1 ont été initiés aux techniques de collecte des données en santé du 25 au 30 avril dernier à Boali, dans le cadre d’un projet du 9ème FED (Fonds européenne de développement), a rapporté radio ICDI.

Le Dr Charles Sammy, assistant technique en appui au ministère de la santé publique, a fait savoir qu’il s’agit d’une approche novatrice basée sur la performance, afin de permettre au bailleur, qui est  l’Union européenne, de continuer à appuyer les projets de redynamisation du système dans les régions sanitaires bénéficiaires du programme.

Il a fait remarquer que cette formation a été initiée pour donner l’occasion aux participants de savoir comment présenter leurs rapports d’activités, parce que les évaluations faites à l’issues des activités de 2009, ont révélé des insuffisances dans les rapports et des retards dans l’acheminement des documents, obligeant les responsables du projet à mettre en place un système parallèle.

Cette rencontre a regroupé  une vingtaine de participants venus de toute la région sanitaire N°1 qui comporte deux préfectures, à savoir l’Ombella M’Poko et la Lobaye. 

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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 19:08

 

 

 

RADIO ND K LUKA

 

 

A Bria, les rebelles de la CPJP et de l’UFDR font déserter les villages

Radio Ndéké Luka Mercredi, 02 Mai 2012 13:44

La situation sociale dans la préfecture de la Haute Kotto (nord-est) s’est fortement dégradée ces derniers temps. L’insécurité grandissante provoquée par les ex-rebelles de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) et ceux de  l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR) en est la principale cause.

Les principaux villages occupés par ces rebelles sont désertés par leurs habitants. Ce qui constitue à l’heure actuelle un blocage pour les activités agro-pastorales.  Conséquences : la hausse des prix et la pénurie des denrées alimentaires.

Interrogés par un envoyé spécial de Radio Ndeke Luka de retour à Bangui leweek-end dernier, certains habitants ont affirmé que « nous avons beaucoup de difficultés. Les arachides, le manioc,  le savon, tout est devenu cher. Les gens ne mangent plus à leur faim.

Même dans les magasins, les prix du savon, du sucre voire les habits des femmes ont augmenté. Nous sommes dans la souffrance et la misère totale. On ne mange plus à notre faim, un seul repas par jour. Tout simplement parce que nous n’avons pas de moyens ».

De son côté, Assadi Kader, un des éléments de l’UFDR pense que le racket de la population se traduit simplement par la recherche de la nourriture. Pour lui, « ce qui fait que nous ne pouvons pas libérer ces zones, c’est le manque de moyen ».

« Il y a belle lurette que nous avions signé l’accord de paix avec le gouvernement. De nos jours, aucun geste allant dans le respect des clauses de cet accord n’a été engagé. Il ne nous a rien fait pour nous calmer », a-t-il précisé.

« Cette situation a fait que nous allons partout dans ces chantiers de diamant pour chercher des moyens de vivre. Si la population se plaint aujourd’hui, c’est parce que nous leur demandons de nous donner 100 ou 500 francs CFA », a conclu Assadi Kader.

Il est à noter que la majorité des villages de  la Haute Kotto sont sous contrôle des ces mouvements rebelles. Les opérateurs économiques payent directement les taxes et impôts à ces rebelles. Conséquence directe : l’assiette financière de la préfecture est du coup fragilisée.

Signalons que les violents affrontements perpétrés en 2011 dans cette région avaient fait plus de 45 morts, des blessés, d’importants dégâts matériels dont plusieurs maisons incendiées ou détruites.

 

Les élèves de Bozoum absorbés par les activités minières

Radio Ndéké Luka Mercredi, 02 Mai 2012 13:43

Les établissements scolaires de la ville de Bozoum (nord-ouest) tournent au ralenti : absentéisme chronique, beaucoup de cas d’abandon de la part des élèves.  Ces derniers sont davantage attirés par les activités diamantifères et orifère.

Cette information est confirmée ce 2 mai 2012, par un correspondant de Radio Ndeke Luka. Face à la situation qui tend à devenir inquiétante, la direction régionale des mines du Nord-Ouest a lancé mardi dernier une vaste campagne de sensibilisation à l’endroit des artisans miniers et les parents d’élèves de Bozoum.

Une opération lancée conjointement avec l’Inspection Académique du Nord dans l’Ouham-pende. L’objectif est de maintenir les élèves à l’école et non les retrouver dans ces chantiers.

A titre d’exemple a indiqué le correspondant, « dans certaines écoles de la préfecture, les enseignants se présentent souvent sur le lieu de leur travail, mais ne retrouvent qu’un effectif dérisoire. Les localités telles que Garo, Moundji et Maïkolo (nord-ouest) sont durement affectées par ce phénomène ».

 

Réconciliés à jamais, la CPJP et l’UFDR n’attendent que le DDR

Radio Ndék Luka Mardi, 01 Mai 2012 13:55

La collaboration entre la Convention pour la Justice et la Paix (CPJP) et l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR) est désormais au beau fixe. Ces deux groupes armés ont renforcé leurs liens après les violents affrontements qui les ont opposés en septembre dernier à Bria, des affrontements soldés par la signature d’un accord de cessez-le-feu en octobre 2011.

Ce constat a été fait le week-end dernier par un envoyé spécial de Radio Ndeke Luka à Ndele, lors d’une mission d’évaluation de la situation sécuritaire. Une mission conduite par le Conseil National de Médiation (CNM) et le Bureau Intégré des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix en République Centrafricaine (BINUCA).

A ce jour, ces deux mouvements rebelles, issus des principales ethnies du nord-est, ont une préoccupation commune : l’aboutissement du processus du Désarmement Démobilisation et Réinsertion (DDR).

Dans toutes les régions de Centrafrique où se trouvent leurs bases, ils travaillent ensemble, mangent ensemble et boivent ensemble.

« Depuis que le Général  Damane Zakaria et Abdoulaye Hissen respectivement, leaders de l’UFDR et de la CPJP se sont réconciliés, il n’ya plus de problème entre nous. La CPJP mange ensemble avec l’UFDR, l’UFDR va ensemble au champ avec la CPJP. Après cette réconciliation,  nous sommes désormais de bons amis  et nous marchons comme des enfants d’un même père et d’une même mère », a affirmé un élément de la CPJP.

Pour un soldat de l’UFDR, « autrefois, on se battait, mais à présent nous ne pouvons plus nous battre. Nous avons tout effacé. Je pense qu’après cette réconciliation, nous travaillons ensemble. Parfois on se partage nos nourritures. Il n’ya plus de problème entre nous ».

Toutefois, a indiqué Abdoulaye Hissein, « si l’UFDR et la CPJP s’entendent très bien, ce n’est pas souvent le cas avec les Forces Armées Centrafricaines aussi alliées des rebelles. Nous ne cessons pas d’enregistrer quelques écarts de langage, des frottements qui sont souvent aussitôt réglés ».

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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 19:00

 

 

 

 

Bozize-a-la-CBLT.png

 

14ème Sommet CBLT : Déclaration de François Bozizé

Source : http://www.infotchad.com

Depuis plusieurs décennies, le bassin du Lac Tchad est entré dans un cercle de déficit pluviométrique au point que chaque année, le lac Tchad se rétrécit.

Cette situation est due notamment à une accentuation des phénomènes d’érosion, d’ensablement, de sécheresse. Selon les spécialistes de l’environnement, le lac risque de disparaître à moyen terme si des mesures énergétiques de protection ne sont pas prises pour inverser la tendance négative observée. La superficie du Lac Tchad passée de 25.000 km carrés dans les années 1960 et actuellement, elle est de 2500 km carrés soit une diminution d’environ de 90% en 45 ans.

Devant cette situation alarmante, il est nécessaire et urgent de rechercher les solutions appropriées pour inverser la tendance d’où la décision des Chefs d’État dont le projet d’étude et de faisabilité du transfert des eaux de l’Oubangui vers le Lac Tchad, la question de sécurité dans la zone du bassin et la redynamisation de la force mixte multinationale de sécurité dans l’ensemble du bassin du Lac Tchad.

Il s’agit pour l’étude de faisabilité de transfert des eaux de l’Oubangui vers le Lac Tchad, un projet ambitieux qui vise le ralentissement des processus de l’assèchement du lac et sa réalimentation à partir du transfert des eaux de l’Oubangui partant de la RCA. Le projet de transfert d’eau concerne deux bassins ; l’Oubangui (Congo) avec une superficie de 643.000 km carrés et le Lac Tchad comme bassin récepteur. Comme retombée socioéconomique, ce transfert d’eau devra permettre l’extension du réseau électrique de deux Congo, la construction en RCA d’un barrage, l’augmentation de capacité hydroélectrique et le réglage des problèmes de l’Oubangui.

Les conclusions de l’analyse du rapport final de l’étude du projet de transfert des eaux de l’Oubangui vers le Lac Tchad précisent que le projet est faisable bien que certains détails sociaux et environnementaux ne sont pas encore concluants. C’est pourquoi, la RCA réitère son engagement à soutenir ce projet mais restera attentif aux répercussions que ce projet induira vis-à-vis à la population locale dans leurs conditions d’existence.

Nous saluons les efforts consentis par le Président Idriss Deby Itno qui a pris activement le problème du bassin du Lac Tchad par sa participation en décembre 2011 à Durban en Afrique du Sud pour promouvoir ce dossier à la 16ème conférence sur le changement climatique.

Déclaration du Président François Bozizé au 14ème sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CBLT

N’Djaména 30 avril 2012

La menace catastrophique qui pèse sur le lac Tchad berceau de l’humanité. Le lac Tchad est menacé de disparition. Nous nous retrouvons une fois plus de encore pour non seulement constater la gravité du phénomène dont l’avènement qui se produit sera une catastrophe écologique, social, économique, environnemental, sécuritaire et humanitaire non seulement pour les pays riverains du lac Tchad encore moins pour l’Afrique mais pour le monde tout entier. Mais aussi de prendre des mesures concrètes, audacieuses à l’image de qui a été intitulé lors du 6ème forum mondial de Marseille. Nous espérons croire que cette rencontre fondamentale vise à aboutir à des solutions durables, définitives pour la sauvegarde du lac Tchad. La menace de la disparition du lac Tchad nous interpelle tous.

C’est dans cette perspective que la communauté internationale et particulièrement l’Afrique va se mobiliser pour relever le défis en luttant contre les effets climatiques qui ont des incidences sur tous les aspects de la vie. L’assèchement du lac Tchad constitue une véritable catastrophique et un drame humain sans précèdent. Ce qui combien ce patrimoine mondial et vitale exige de la communauté internationale, et surtout les pays membres de la Commission du Bassin du Lac Tchad de se mobiliser de façon rapide.

L’assèchement du lac Tchad constitue une préoccupation des plus hautes autorités des pays membres au premier rang desquels le Président de la République du Tchad Son Excellence Idriss Deby Itno qui en a fait son credo ces dernières années et a porté le flambeau de la cause du lac Tchad partout dans le monde. Aujourd’hui, le lac Tchad est connu, son danger est aussi connu et apprécié. Jamais, il ne se passe aucune rencontre unilatérale, bilatérale et sous régionale sans que le Tchad n’évoque la tragédie du point d’éclosion.

Les défenseurs infatigables de la cause du lac Tchad Idriss Deby ITNO arpente les tribunes et autres podium pour exprimer ses inquiétudes au nom de tous en vue de susciter les réactions de la communautés internationales, ses plaidoyer en 2009 au sommet de Rome et à la conférence des parties sur le changement climatique à Copenhague en 2010, au sommet d’Afrique France en Nice en France et enfin en 2012 en Marseille en France lors du 6ème forum mondial de l’eau en marge duquel, le Chef de l’Etat Idriss Deby Itno a animé un atelier de sensibilisation des donateurs afin de mobiliser les financements pour la sauvegarde du lac Tchad.

Il faut rappeler qu’au cours de cet atelier, une trentaine des projets ont été présentés et obtenus l’adhésion et la compréhension des bailleurs de fonds. Tous ces rappels pour vous dire l’importance que le Président Idriss Deby Itno accorde à son combat. Ces multiples démarches sont à la hauteur de ses engagements. Ainsi donc, 30.000.000 millions de personnes qui vivent autour du lac Tchad nous regardent et nous attendent.

Agissons.

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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 01:55

 

 

 

 

Antoine Ntsimi

 

Un mois après avoir fait l'objet d'une humiliante interdiction de mettre pied à Bangui sur ordre de Bozizé, le président de la Commission de la CEMAC a finalement regagné Bangui  voilà une semaine sans que ce retour ait fait le moindre bruit, comme si rien ne s'était passé. On sait seulement qu'entre -temps, le président en exercice d ela CEMAC avait dépêché un émissaire auprès de Paul Biya et de Bozizé lequel a aussi envoyé le très lisse Albert Besse avec un message dont on ne connaît pas le contenu au président camerounais. A sa sortie de l'audience avec Paul Biya, Besse s'est simplement contenté de déclarer à la presse camerounaise qu'il avait appris le refoulement de Ntsimi par la presse! Moyennant quoi, le sulfureux Ntsimi a tranquillement regagné Bangui sans doute afin de préparer le prochain sommet des chefs d'Etat de la CEMAC à Brazzaville en juin où son cas devrait être réglé.

Rédaction C.A.P 

 

 

Cemac : Antoine Ntsimi regagne enfin Bangui

Le Messager 02/05/2012 00:43:04

Le président de la commission de  la Communauté économique de l’Afrique centrale (Cemac) est retourné mercredi, 25 avril 2012 en Centrafrique où il avait été refoulé violemment le 21 mars 2012.

Beaucoup moins que son expulsion de l’aéroport de Bangui-Mpoko, le retour d’Antoine Ntsimi n’a pas fait de vagues. Pas de communiqué [jusqu’à hier, 1er mai 2012 à 14 heures] du ministre camerounais des Relations extérieures (Minrex) comme ce fut le cas le 23 mars 2012, juste au lendemain de l’agression de Chicago boy. Pas de buzz dans la presse nationale.

Pourtant celui qui se veut menhir d’Ezezang a bien regagné la capitale centrafricaine, siège de la Cemac à bord d’un vol commercial d’Ethiopia Airways mercredi 25 avril 2012 à 14 heures, d’après des officiels centrafricains. Ce que confirment, sous anonymat, quelques personnels  des services de presse du Minrex. Le directeur de publication du mensuel Intégration, spécialisé dans les questions sous régionales l’assume pour sa part. Tout comme Messanga Nyamding, enseignant à l’institut des relations internationales du Cameroun (Iric), Thierry Ndong souligne également  que le patron administratif de la Cemac a été reçu dans son pays d’accueil par un « dispositif léger constitué uniquement de cadres  de la Cemac ».

Aussitôt retourné en Centrafrique Antoine Ntsimi s’est remis au travail, selon d’autres sources. Le dossier le plus chaud étant la préparation du sommet des chefs d’Etat de la sous-région Cemac prévu en ce mois de mai et dont l’ancrage est la désignation  du président de la Commission. Les mêmes sources révèlent qu’un peu émoussé par l’humiliation des évènements du 21 mars 2011 qui l’ont obligé à vivre presque en reclus dans sa résidence de Yaoundé, « Chicago Boy » envisagerait de ne pas briguer un autre mandat puisqu’il «ne sait comment collaborer avec des autorités centrafricaines aussi violentes». Mais rien n’est décidé. Pour l’instant, le président de la Commission de Cemac n’aurait remarqué aucune répulsion quelques jours après son retour à son poste. C’est ce qu’il aurait laissé croire au téléphone deux jours après son retour à Bangui  à Pierre Moukoko Mbonjo, le Minrex.

Dessous 

En outre, à Bangui comme à Yaoundé, toutes les sources diplomatiques confirment que le retour d’Antoine Ntsimi est consécutif à un gentleman agreement entre les chefs d’Etat de la sous-région. Le Congolais  Sassou Nguésso, président en exercice et  le Tchadien Idriss Deby auraient définitivement convaincu le Centrafricain François Bozizé de permettre formellement le 19 avril 2012 que le président de la Commission regagne son poste de travail en le reconnaissant désormais « persona grata ». L’autre lame de fond des dessous de cette affaire, réside dans l’idée  d’une éventuelle  délocalisation  du siège de la Cemac qui a fait florès dans les milieux de la diplomatie sous-régionale. C’était en tout cas, la posture choisie par Yaoundé au cas où, in fine, Bangui n’aurait pas autorisé le retour d’Antoine Ntsimi.

Heureusement, on n’a pas dû faire recours à cet excès. Bozizé ayant obtenu de ses pairs que la question de « l’arrogance impétueuse » d’Antoine Ntsimi soit réglée dans d’autres instances… mais toujours par des voies diplomatiques qui font la part-belle à l’élégance. Laquelle élégance justifie l’absence de communiqué des officiels camerounais qui souhaiteraient éviter tout triomphalisme pouvant  être appréhendé à Bangui comme une humiliation de plus après que François Bozizé ait été obligé de faire un retro pédalage… Pas sûr donc qu’on soit sorti de l’auberge.

Rodrigue N. TONGUE

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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 01:08

 

 

 

 

Obo-1.JPG

un instructeur des forces spéciales américaines à Obo avec ici des soldats centrafricains(bérets rouges) et ougandais

(bérets verts)

 

armee-ougandaise-a-Obo.JPG

                                          armée ougandaise à Obo (RCA) 

    Par Henri Lahera - 01/05/2012

    source : http://www.jolpress.com

 

 

La traque du chef de guerre Joseph Kony prend un nouveau tournant. Des troupes américaines aident actuellement l’armée ougandaise à retrouver le leader de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA).

La recherche de l’ancien leader de la LRA, Joseph Kony s’intensifie. L’armée ougandaise a envoyé plusieurs dizaines d’unités en Centrafrique, où il se cacherait depuis un certain temps. Des forces armées qui seront soutenues par l’envoi de plus d’une centaine de membres des forces spéciales américaines.

Un soutien massif

Un appui américain du président Barack Obama, qui estime que cela faisait partie de la stratégie régionale des États-Unis. Ce dernier a d’ailleurs demandé au Conseil de Sécurité Nationale d’effectuer un examen des progrès après 150 jours (les forces spéciales sont arrivées en octobre 2011). « Aujourd’hui, je peux annoncer que nos conseillers continueront leurs efforts pour traîner Joseph Kony en justice et sauver des vies » avait-il déclaré.

Créée vers la fin des années 80, la LRA est accusée de nombreuses exactions et viols dans la région. L’organisation de Joseph Kony aurait également recruté entre 60 000 à 100 000 enfants, volés à leurs familles pour en faire des soldats. Il est d’ailleurs poursuivi par la Cour Pénale Internationale pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Les Nations Unies et l’Union Africaine ont signalé qu’elles étaient prêtent à aider les forces en présence.

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 17:05

 

 

 

 

Bemba-Gombo.jpg

 

(Belga) mardi 1 mai 2012 à 12h53

Une Centrafricaine de 30 ans, premier témoin des représentants légaux des victimes dans le procès pour crimes contre l'humanité de l'ancien vice-président de RDC Jean-Pierre Bemba, a raconté mardi devant la Cour pénale internationale (CPI) comment sa ville, Mogumba, avait été prise par des soldats congolais.

Le témoin, qui a survécu à "l'invasion" de sa ville, a décrit mardi comment "des militaires venus de l'autre côté" du fleuve Oubangui, soit de République démocratique du Congo (RDC), étaient arrivés à Mongoumba avec l'ordre de "tirer sur tout le monde en n'épargnant personne". Les représentants des victimes ont l'intention d'appeler, au total, deux personnes à la barre pour témoigner des viols, pillages et meurtres que la milice du Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba, 49 ans, aurait commis entre octobre 2002 et mars 2003 en Centrafrique.

2287 victimes autorisées à participer à la procédure

La milice du MLC était venue en République centrafricaine pour soutenir les troupes du président Ange-Félix Patassé, en butte à une rébellion menée par le général François Bozizé. La CPI a autorisé 2287 victimes à participer à la procédure contre M. Bemba, un chiffre record. Cent vingt-neuf victimes avaient été autorisées à participer à la procédure contre l'ancien chef de milice congolais Thomas Lubanga, reconnu coupable de crimes de guerre le 14 mars dans le premier jugement émis par la CPI. L'accusation avait terminé le 21 mars la présentation de ses éléments de preuve contre M. Bemba, dont le procès s'était ouvert le 22 novembre 2010.

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 16:23

 

 

 

Il y a quelques jours, la chasse à l’éléphant du roi Juan Carlos d’Espagne dans un pays africain en l’occurrence le Botswana a défrayé la chronique obligeant le souverain à présenter même ses plates excuses et sa promesse de ne plus recommencer au peuple espagnol. Comme le Botswana, la République centrafricaine, dans sa partie septentrionale, regorge aussi d’une abondante variété d’espèces animalières très prisées des amateurs de safari chasse telles que les buffles, les bubales, élans de Derby, éléphants, les lions, les hippopotames et autres.

Faut-il rappeler les parties de chasse qui conduisirent naguère le président Valéry Giscard d’Estaing à effectuer de fréquents séjours en Centrafrique ? Le récit qui suit raconte une partie de chasse au lion très mouvementée en Centrafrique comme en témoignent les photos qui l’accompagnent. Blessé par un premier tir, il a fallu traquer plusieurs jours durant le fauve avant de le retrouver et lui donner le coup de grâce.

Malheureusement, les autorités actuelles de Bangui ne font rien pour que ces potentialités que recèle le pays ne puissent lui profiter véritablement.

Rédaction C.A.P     

 

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Source : http://www.africahunting.com/content/2-turbulent-lion-hunt-central-african-republic-344/

C'est mon cinquième safari de la saison et mon chasseur, un américain Hamp W., arrive à Sangba sur notre territoire de chasse en fin de matinée par l'avion charter. Le camp n'étant qu'à 12 kilomètres de la piste d'aviation, il est vite installé dans son boukarou. Nous faisons connaissance et il me confirme l'objectif essentiel de son safari: approcher et tirer un lion, malgré des difficultés pour marcher (il boîte après une opération du genou). Nous avons 18 jours de chasse devant nous.

Son séjour était prévu dans la zone nord (zone cynégétique de Bahr Aouk-Ouandja-Vakaga) où la densité des lions est forte. Les évènements et l'insécurité de la région nous imposent de chasser sur la zone du centre (zone cynégétique d'Idongo-Ba-Bangoran) riche en buffles, élands de Derby, bongos, mais où la population des lions semblait assez faible. Mais nous sommes confiants car durant la saison j'ai relevé plusieurs indices de présence et quelques jours avant l'arrivée de Hamp, un beau lion a été rencontré par un autre guide et son chasseur. Le challenge est donc intéressant, le moral au beau fixe et cette chasse me fascine particulièrement.

Les méthodes de chasse sont classiques : à la rencontre, à l'affût sur des appâts, au pistage et à l'appel, les pisteurs centrafricains étant très forts dans cette dernière technique (ils amplifient les sons à l'aide d'une "corne métallique").

Après le déjeuner et la sieste de rigueur, nous allons vérifier le réglage de sa carabine sur cible et faire un tour dans la plaine sur les bords de la rivière Bangoran, histoire de se mettre dans "l'ambiance de la brousse", de se familiariser avec les paysages et la végétation, d'approcher les premiers animaux (Hamp tire un beau phacochère), mais déjà le chant des oiseaux, les bruits de la brousse s'atténuent, le crépuscule n'est pas loin, il est temps de faire le premier appel (des sons gutturaux, tout en nuances qui simulent le rugissement du lion partant en chasse) mais, le roi des animaux n'est pas au rendez-vous ce jour-là.

Les jours suivants, Hamp va tirer un vieux buffle solitaire, un bubale et une superbe antilope roanne. Je constate que mon chasseur tire bien, il est rapide et précis et toute l'équipe à confiance en lui. Ceci est important mais il devra aussi contrôler ses émotions au moment du contact avec son premier lion. Nous en parlons calmement. L'expérience me prouve que sans cela l'animal n'est souvent que blessé. Mais la recherche des lions reste sans succès, les affûts sur les carcasses du buffle et du phacochère, le pistage d'une trace fraîche, les appels ne donnent rien… Pourtant, la 4ème nuit les pisteurs nous réveillent "Patron les lions sont là…", leur rugissement dans la nuit est impressionnant. L'espoir renaît. Le lendemain matin, les pisteurs retrouvent la carcasse d'un potamochère fraîchement tué, mais l'affût et les appels de mon pisteur Démé sont encore sans succès, les félins ne viendront pas. Le doute recommence à s'installer.

Ce n'est que quelques jours plus tard que nous allons voir nos premiers lions, une femelle et son jeune sur la grande plaine de Ndiri, puis deux superbes lionnes, approchées à 35 mètres, sur un appât. Elles nous sentent et disparaissent silencieusement dans les pailles. Un pistage à partir de traces repérées sur une piste nous permet, une heure plus tard, dans des pailles, de tomber brusquement sur une femelle et son petit. La charge d'intimidation de la mère nous fait reculer avec beaucoup de précautions, le cœur battant la chamade. Et puis, la pluie par tornades se met de la partie. Les appâts pourrissent, les animaux se cachent, même les hyènes ne rodent plus et nous ne trouvons plus d'indices. Il semble que la brousse se soit vidée. Ce sont les aléas de la chasse. Il faut pourtant garder espoir.

Le quatorzième jour, tôt le matin, nous sommes sur la plaine de Ndiri. Un vol de plusieurs dizaines de vautours tourne et attire notre attention. Nous décidons d'effectuer l'approche. Les carabines sont chargées. Démé est au côté de Hamp avec la canne de tir, Hassan, et son coup d'œil exceptionnel, est à mes côtés. Nous nous déplaçons lentement, scrutant les pailles et les buissons, l'oreille aux aguets. Mais, déjà, les vautours se sont posés et s'agitent sur une carcasse toute fraîche. Il s'agit d'une hyène tuée en fin de nuit par les lions, près d'une mare. L'animal a été vidé de ses viscères. Les traces indiquent une femelle et un gros mâle (sa trace mesure 17 cm de long). L'émotion est forte car ils ne sont sans doute pas très loin. Ont-ils été dérangés dans leur festin ? Reviendront-ils plus tard?

Après discussion, nous décidons de ne pas suivre les traces mais de mettre en appât la chèvre vivante que nous transportons et de monter un affût sommaire à environ 50 mètres. Nous nous retirons silencieusement et, à 16 heures 30, nous sommes de retour dans l'affût, tous plein d'espoir et très concentrés. Une heure passe et soudainement je vois la chèvre immobile, tendue et nerveuse regardant dans la direction opposée à l’affût. Dans un nuage de poussière, sans aucun bruit, en un clin d’œil la lionne saute sur la chèvre la tuant sur le coup, la traîne dans les pailles quelques mètres plus loin et tranquillement, sans s'occuper de nous, se met à table. Quel spectacle ! Mais déjà, le jour décroît et le lion n'est toujours pas sorti, pourtant, nous savons qu'il est là, pas loin... La femelle s'est éclipsée. Je demande à Démé de faire l'appel, pour une dernière chance avant la tombée de la nuit. Et, soudain, il est là, je l'entends boire. Je me lève pour mieux observer. Il lape, allongé sur le sol, les épaules ressorties, fauve dans les derniers rayons du jour. La tête, énorme, se relève, les yeux en direction de l'affût. Hamp épaule mais ne peut viser correctement car les pailles le gênent. Nous sortons de l'affût, le lion s'est relevé et se déplace de quelques mètres rejoints par la femelle. Le mâle s'arrête en "plein travers", majestueux, énorme, il semble nous regarder fixement. Hamp tire à bras franc, le lion fait un bond énorme en se pliant en deux et en rugissant, il disparaît dans la paille, la femelle a suivi. Il est touché mais la balle est-elle bonne ? Hamp a-t-il subi l'extraordinaire tension qui s'insinue dans le chasseur au moment du tir de son premier fauve ? Immédiatement nous trouvons le sang mais les pailles sont très serrées et maintenant il fait déjà sombre, le pistage est trop dangereux.

Le cœur encore emballé nous devons rentrer au camp avec l'amertume du travail inachevé. Après le récit de la chasse Matthieu, le directeur du campement, réussit à nous convaincre d'y retourner en pleine nuit avec un projecteur, car un animal blessé est très dangereux mais par contre s'il meurt dans la nuit, les hyènes risquent de le dévorer. Notre expédition nocturne, en se donnant du courage, va rester infructueuse et le reste de la nuit, allongé sur le lit de camp, le sommeil est agité, mille questions se bousculent dans ma tête et l'une revient sans cesse: est-il bien touché et va-t-on le retrouver?

Le lendemain matin, très tôt, avec Matthieu et toute l'équipe nous revenons au point de tir et nous suivons facilement la piste de sang du grand mâle jusqu'à l'endroit où il s'est couché pendant la nuit et où la femelle l'a rejoint. Le lion n'est que blessé et la trace de sa patte avant gauche qui traîne au sol, montre qu'elle est cassée, mais progressivement les gouttes de sang s'espacent et finissent par disparaître. Notre tâche de recherche s'annonce difficile: une traque de deux longues journées venait de commencer! Les pisteurs font un travail remarquable et nous suivons le couple jusqu'à un bako (forêt galerie très dense) où ils se sont réfugiés. Nous nous séparons pour remonter le bako par les côtés et difficilement je fraie mon chemin au centre. Il est 10 heures du matin et depuis plusieurs heures nous progressons lentement mais la trace est perdue...! Pourtant, nous insistons encore et l'un des pisteurs la retrouve, les lions sont sortis du bako en déjouant notre vigilance. Nous reprenons la formation de pistage et au bout de 2 kilomètres environ ils rentrent dans un autre bako. Nous savons qu'ils sont dedans et nous approchons lentement, scrutant le moindre mouvement, écoutant le moindre bruit. A dix mètres de la lisère ils sont là, grognent, rugissent mais impossible de distinguer le blessé. Je me déplace pour trouver un angle qui me permettrait de mieux voir, rien n'y fait ils se sont enfoncés dans la végétation, comme des ombres. Nous essayons plusieurs manoeuvres autour du bako qui fait 1 kilomètre 500 de long sur 300 mètres de large, sans succès. Je tente de reprendre les traces avec mon pisteur mais les feuilles mortes les masquent et font beaucoup trop de bruit.

Je sais que tant que nous serons là ils resteront tapis dans ce bako impénétrable, le blessé ne peut pas aller loin, sa patte le fait souffrir, il s'est arrêté très souvent et la fièvre l'oblige à rester près de l'eau, la femelle le guide et le soutient sans doute. Je pense qu'il faut que je rentre dans ce bako pour refaire le contact car de toute façon il ne peut plus s'alimenter et bientôt la femelle va l'abandonner, il est condamné. Nous rentrons au camp en fin d'après-midi épuisés et déçus et personne ne parle. Quand la pluie se met à tomber, un grand désespoir s'empare de toute l'équipe. Tout le monde pense "c'est fini". Après le dîner plus calme que d'habitude Hamp me dit: "que fait-on demain, nous n'avons plus aucune chance". J'ai répondu "on verra demain". Ces deux mots "aucune chance" m'ont interpelé tellement fort que j'ai réfléchi toute la nuit, essayant de trouver les ressources mentales pour comprendre le comportement de l'animal blessé tout en gardant ma concentration et ma lucidité. La nuit a été très courte, 2 heures de sommeil seulement car les nerfs sont à vifs.

Je réveille Hamp de bonne heure et lui dit simplement: "allons-y, on va le trouver ton lion". Nous rejoignons le bord du bako et marchons plusieurs heures sur la terre encore humide de la pluie tombée la veille, mais vierge de toute trace. Je mène la traque suivant mon but, vérifiant chaque buisson et tentant de recouper les traces. Brusquement Hassan qui ferme la marche m'appelle "Patron, le lion"! C'est la trace de la femelle. A partir de ce moment-là j'ai la ferme intuition que nous allons retrouver le blessé. Nous suivons la trace de la lionne, elle rejoint celle du mâle, c'est bien lui ! Il s'arrête sur une mare formée par la pluie, il a bu et s'est couché à l'ombre, puis il est reparti en direction du grand bako. Les traces sont maintenant faciles à suivre, elles pénètrent dans un gros buisson dont je fais le tour. Il est là et démarre devant moi à une quinzaine de mètres et disparaît de nouveau sans que je puisse tirer. Il est rentré dans le bako, je le suis et perd la trace. Hamp avec les pisteurs marchent sur la lisière. 40 minutes à le suivre et je ne vois plus rien, le feuillage, les lianes, les troncs, le bois mort limitent mon champ de vision qui ne dépasse pas 5 à 6 mètres. Epuisé je fais demi-tour quand, par hasard, je le relève mais il disparaît de nouveau comme un véritable fantôme.

A ce moment-là "je sais" qu'il ne m'attaquera pas mais je comprends aussi que seul dans le bako ma mission est vouée à l'échec. Nous décidons d'aller chercher de l'aide. Matthieu et son équipe, François, nous donnerons main forte. Matthieu avec ses deux pisteurs suivent la trace, Hamp accompagné de Démé se place le long du bako et François du côté opposé. Je rentre dans le bako avec Hassan pour rejoindre Matthieu. La progression est lente et difficile, je suis souvent accroupi ou à quatre pattes, la visibilité presque nulle mais une intime conviction m'habite. C'est Matthieu qui m'appelle, il a entendu un léger bruit, notre communion est totale. C'est bien notre fantôme, je ne vais plus le lâcher. J'établis un premier contact à 6 mètres environ mais le coup de ma 458 Lott est stoppé par un arbuste. Je reprends ma progression, le deuxième contact est identique au premier, je sens ses mouvements et je me rapproche encore. Trois heures déjà que nous évoluons dans ce bako. Les crampes me gênent, les mellipones tournent autour de ma tête et envahissent mes yeux à chaque arrêt, je transpire à grosses gouttes. Il s'est encore défilé. Au troisième contact ma balle est encore bloquée par la végétation mais le lion sort du bako en rugissant sans que personne ne puisse l'atteindre et s'enfonce dans les pailles. Mais l'animal est fatigué, peut-être résigné, et s'arrête rapidement au bout de 200 mètres. Je devine sa silhouette dans la végétation, sur mon coup de carabine il tombe, roule mais s'enfonce à nouveau dans les pailles en rugissant. J'essaie de le contourner pas la gauche pensant qu'il ferait face aux autres chasseurs mais il m'attend les yeux dans les yeux, je fais quelques pas pour assurer mon tir et à 15 mètres environ la mire de mon arme est entre ses yeux jaunes qui me fixent une dernière fois. Le grand lion tombe et ne se relèvera plus. « Bamara akwe awe patron ». « le lion est déjà mort patron » Une longue traque pleine de suspens et d'émotions venait de s'achever. Elle a resserré les liens de notre équipe.

Hamp et Démé arrivent tout sourire. Accroupi près de son lion, la main sur sa tête Hamp s'exclame "oh my God", qu'il est beau (3 mètres pour 200 kilogrammes), il remercie chaleureusement toute l'équipe dans un silence religieux.

Sur le chemin du retour nous rencontrons trois troupeaux de buffles dans la plaine de Ndiri, ils resteront sans bouger, comme pour saluer une dernière fois le Maître de la plaine.

 

 

Photos de quelques espèces présentes de la faune centrafricaine.

 Source :  www.marceltiran-ph.com/centrafrique.html

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 03:30

 

 

 

 

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             un membre des forces spéciales américaines ici avec des soldats centrafricains et ougandais à Obo

 

 

Après le reportage audio de Carine Frenk de Radio France Internationale à Obo, voici l'édifiant récit d'un journaliste du New York Times qui vient d'effectuer un fabuleux reportage, comme seuls les anglo-saxons savent en faire, sur les forces spéciales de l'armée américaine envoyées par Barack Obama et basées à Obo dans l'extrême Sud-Est de la RCA il y a déjà quelques mois pour aider à capturer le criminel et illuminé ougandais Joseph Kony qui continue de semer la désolation et la mort sur son passage dans cette zone. C'est une opération qui revient à chercher une aiguille dans une botte de foin dans la vaste forêt de la zone des trois frontières RCA-RDC-SUD SOUDAN.

 

Rédaction C.A.P

 

 

 

 

Par JEFFREY Gettleman  Source: http://www.nytimes.com

 

OBO, 29 avril 2012 – (République centrafricaine) – C’est en train d’être l'un des matchs les plus étranges dans l'histoire militaire des États-Unis.

Une centaine des  troupes d'élite des opérations spéciales de l’armée américaine, aidé par des moyens de vision nocturne et de l'imagerie par satellite, sont en train d'aider les forces africaines à trouver un commandant rebelle fugitif revêtant une vieille tignasse et parlant un charabia du nom de Joseph Kony qui est caché dans la jungle depuis des années avec une bande d'enfants soldats et un harem de plusieurs dizaines de jeunes épouses.

Personne ne sait exactement où est M. Kony, mais ici à Obo, à un poste d'opération avancé en République centrafricaine, bérets verts, des pores sur les cartes et entretien avec les villageois, dans l'espoir d’un indice.

Leur plus grand défi, disent-ils, est le secteur de brousse de M. Kony, une vaste étendue de la taille de la Californie au milieu de l'Afrique qui est si robuste qu'il rend une grande partie de l'Amérique gadgets inutiles. Arbres géants, Épongez-le soleil, les miles sans fin de l'herbe à éléphant, et tourbillonnantes, rivières brunes que la bobine comme les intestins et sont infestés de crocodiles, l'un d'entre eux a récemment dévoré un membre ougandais de la force.
 
"Cela ne va pas être un travail de titan facile", a déclaré Ken Wright, un capitaine de la marine SEAL et le commandant du détachement du détachement américain aidant à la traque de Kony.

Pourtant, dans les derniers mois depuis leur arrivée, les Américains disent que l’armée de M. Kony de près de 300 combattants se fissure. M. Kony n'est plus en mesure de diriger les massacres qu'il a dirigées il y a quelques années quand ses combattants pillaient des villes entières et enlevaient et tuaient des centaines de personnes. Ses acolytes armés se sont scindés en petits groupes de désespérés, disent les responsables américains, et pour la première fois qu'ils sont dos à la plupart des femmes et des enfants qu'ils avaient enlevés qui ne peuvent pas les suivre lorsqu’ils sont obligés de fuir plus profondément dans la brousse.

Les Américains soulignent qu'ils n'ont aucun intérêt à participer dans les combats - «Leur rôle est strictement de conseiller et d'aider," a déclaré le capitaine Wright, destiné à renforcer les capacités des troupes africaines. Leur déploiement est emblématique de la nouvelle stratégie militaire pour l'Afrique du Pentagone, mise en place plus tôt cette année, dans laquelle les responsables du Pentagone disent qu'ils vont développer des "approches novatrices et à faible coût et de faible encombrement pour atteindre nos objectifs de sécurité sur le continent africain."

Déjà, les Américains payent des entrepreneurs et des agents du renseignement qui travaillent tranquillement en Somalie. Et de petits groupes de conseillers américains ont formé des armées africaines depuis des années, même si elle n'est pas toujours clair dans quelle mesure cela s'avère. il y a juste quelques semaines, le gouvernement démocratique du Mali a été renversé par un coup d'Etat dirigé par un capitaine formé par l'armée américain.

Pourtant, aucun autre projet militaire américain en Afrique sub-saharienne n’a attiré autant l'attention - et les attentes sont élevées - que la poursuite de M. Kony, en partie grâce à une vidéo très populaire sur le caractère insaisissable notoire et la brutalité de M. Kony, "Kony 2012," cet ensemble de dossiers  sur YouTube avec des dizaines de millions de visites en quelques jours. Le Gl Carter F. Ham, le commandant général des forces américaines en Afrique, a une affiche "Kony 2012» plaquée à la porte de son bureau. Comme un responsable américain a dit: "Soyons honnêtes, il y avait une certaine pression évidente ici. « Kony 2012 » avait-il quelque chose à voir avec ça? Absolument. "

M. Kony a commencé dans un village du nord de l'Ouganda il y a plus de 25 ans comme un enfant de chœur catholique qui parlait en langues. On dit qu'il était un prophète. Il a ensuite formé une force rebelle, l'Armée de résistance du Seigneur, et envisagé de renverser le gouvernement ougandais et de gouverner le pays avec les Dix Commandements. Assez vite, cependant, M. Kony a rompu avec tout le monde.

Ses combattants ont fondu sur les villageois appauvris, sectionné des lèvres, et enlevé des milliers d'enfants, effectué des lavages de cerveau pour une utilisation comme de minuscules machines à tuer. M. Kony a souvent revêtu des perruques et des costumes en disant qu'il était possédé par des esprits dont un nommé «Qui êtes-vous?". En 2006, les troupes ougandaises ont poussé M. Kony de l'Ouganda vers les régions frontalières de non-droit de la République démocratique du Congo, la République centrafricaine et ce qui est maintenant le Sud-Soudan.

En Décembre 2008, le nouveau commandement militaire américain pour l'Afrique, connu sous le sigle Africom, a aidé à planifier une attaque sur le camp de M. Kony au Congo, par l'envoi d'une équipe de conseillers militaires en Ouganda. Mais M. Kony s’est enfui avant que les hélicoptères de combat ougandais n’aient décollé - apparemment, il avait été averti. Pire encore, son armée a massacré des centaines de villageois des environs pour se venger, laissant derrière lui des huttes brûlées et des crânes écrasés.

Le gouvernement américain a continué à oeuvrer et mis en place une opération de logistique de renseignement pour étendre la portée de l'armée ougandaise pour qu'elle puisse chasser M. Kony dans la région. Les Etats-Unis ont également pompé dans plus de 500 millions de dollars d'aide au développement dans le nord de l'Ouganda, en transformant un ancien champ de bataille en un morceau dynamique de l'économie ougandaise avec de nouvelles banques et des hôtels.

Mais de nombreux Américains, y compris les enfants du groupe de plaidoyer invisibles, qui a produit la vidéo, les Kony2012 voulaient plus. Ils ont fait pression au Congrès pour qu’il d'adopte en 2010 la loi pour désarmer l’Armée de résistance du Seigneur au nord de l'Ouganda qui a ouvert la voie pour que le président Obama puisse envoyer des forces spéciales à la fin de l'année dernière.

Un officier des bérets verts sur la base d’Obo - Capitaine Greg, qui en vertu des règles de fonctionnement établis avec les journalistes en visite n'a pas donné son nom - a dit dimanche qu'il avait passé la majeure partie de son temps à l'examen des rapports de renseignement avec ses homologues africains ougandais et centrafricains dans une ancienne maison en brique appelée le centre de brassage.

"Différentes choses apparaissent tout le temps", a-t-il dit. "Cela va des gens qui nous demandent d’arranger leur réfrigérateur cassé à quelqu'un qui nous parle d'une attaque qui finit par ne pas être la LRA ou même une attaque. "

Les responsables américains croient que M. Kony se cache dans un coin en particulier à distance de la République centrafricaine, bien que certains responsables ougandais ont déclaré qu'il s'était déplacé vers le Soudan, avec la bénédiction du gouvernement soudanais.
La République centrafricaine serait un excellent endroit pour disparaître. Son armée nationale est la plus petite et la plus faible de la région. Son terrain est très dense. Et son infrastructure est chaotique.

Parce qu'il y a si peu de routes et des téléphones, il faut souvent des semaines pour que les nouvelles de l'attaque atteignent le centre de fusion. Au moment où les bérets verts tamisent l'information et aident à expédier les escadrons de chasse ougandais, M. Kony a disparu. Les Américains disent qu'ils ne vont jamais effectuer les patrouilles eux-mêmes.

Les fonctionnaires des Nations Unies disent que les forces de M. Kony ont intensifié leurs attaques depuis l'arrivée des Américains, avec plus de 130 cette année, même si les attaques ont lieu souvent sans mort.

Il y a une semaine, les combattants de M.Kony ont frappé un village en République centrafricaine et se sont enfui avec de quoi appuyer leur mouvement, à savoir plusieurs enfants enlevés.

Kony a souvent dit que tout ce qu'il a besoin de se régénérer est de 10 hommes.
La semaine dernière, Betty Bigombe, une ministre ougandaise, a révélé qu'elle avait travaillé et était près d’un accord en 2006 avec M. Kony, qui est recherché par la Cour pénale internationale pour crimes contre l'humanité, pour qu’il soit exilé en Libye - le colonel libyen Mouammar -Kadhafi avait accepté de le prendre. Mais à la fin, Mme Bigombe a déclaré que M. Kony a changé d’avis en disant qu'il n'avait pas confiance aux Arabes.

Comme un responsable américain a dit: "Il n'y a qu'une seule façon d’en finir, et c'est avec de la grenaille dans le dos de Kony, la dernière course de sa vie, au fond de la forêt."
 
Traduit de l’anglais par la rédaction de C.A.P

 

Centrafrique/Soudan/Soudan du Sud/Ouganda

 

La LRA opère en Centrafrique, au Darfour et au Soudan du Sud

 

(Source : AFP) 30 avr. 2012

 

Le chef d’état-major de l’armée ougandaise, Aronda Nyakairima, affirme aujourd’hui que le chef de la LRA, Joseph Kony, opère actuellement en Centrafrique, dans l’État sud-soudanais de Bahr El-Gazal et dans l’État soudanais du Darfour. L’Ouganda est à la tête de la mission africaine chargée de mettre un terme aux exactions commises par le groupe rebelle, l'ICR/LRA. Elle ne peut toutefois pas exercer ses activités en territoire soudanais

 

 

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