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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 17:06

 

 

 

 

Bozizé KNK

 

 

Ce qui se passe en CENTRAFRIQUE se passe de commentaires pour ne pas être inimaginable. En effet, sous une menace exprimée sans la moindre complaisance à l'opposition politique centrafricaine, l'homme actuellement fort à BANGUI s'exprime dans des termes des plus ahurissants, pour ouvrir un dialogue avec ceux qu'il n'a jamais voulu écouter, et qui se trouvent être ses opposants politiques.

Ainsi, sans porter de gants, il déclare : « L'occasion viendra où je vais vous convoquer individuellement ou en groupe pour discuter. Que ça vous plaise ou non, c'est ce ce que j'ai trouvé à vous dire ! C'est aussi cela la démocratie...... Je ne peux pas discuter avec quelqu'un de l'opposition qui ne veut pas dialoguer avec moi. »

A travers cette courte intervention, l'on comprend clairement pourquoi le CENTRAFRIQUE reste empêtré dans ses difficultés, pourquoi rien ne peut avancer dans ce pays. L'on voit clairement que non seulement les propos que l'on tient çà et là, les décisions que l'on prend pour résoudre tel ou tel problème, ne rentrent pas dans leur phase d'application, tout simplement parce que les mots n'ont pas le sens qu'on leur donne. Ils ne sont donc pas compris tel qu'on devrait les comprendre.

Les propos de l'homme fort de Bangui portent en eux toute l'expression de violence et d'arbitraire tout ce qu'il y a de plus antidémocratique et de dictatorial. Ainsi, lorsqu'on veut tendre la main à quelqu'un, pour l'aider ou pour solliciter son concours, on ne le convoque pas, on l'invite ou on le convie. Lui dire que cette convocation doit être reçue et acceptée coûte que coûte « que cela vous plaise ou non » est comme embarquer quelqu'un manu-militari dans une entreprise dans laquelle on décide de l'associer.

Engager un dialogue suppose être disposé à écouter celui avec qui l'on veut converser, être prêt à entendre et à prendre en considération ses propos, qu'ils aillent dans le même sens que les vôtres ou qu'ils soient contradictoires aux vôtres.

Contrairement à ce que pense l'homme fort de Bangui, la démocratie, ce n'est pas imposer ses vues aux autres, pour la simple raison qu'on est plus fort qu'eux.

L'homme fort de Bangui a organisé à sa manière l'élection présidentielle de 2011, suivie d'une mascarade d'élections législatives que ses opposants ont contestées, au point de mettre en place un Front pour l'Annulation et la Reprise de ces Élections.

En dépit de cette organisation qui existe encore aujourd'hui, et qui n'aurait pas dû voir le jour si les adversaires politiques de l'homme fort de Bangui avaient été écoutés à temps opportun, l'on n'a pas manqué de mettre en place une assemblée qui n'a de qualificatif que familiale ou clanique, là où elle devait être nationale.

En plus de ces extravagances, on a l'outrecuidance de parler de démocratie quand on se montre autiste et autocrate.

Le mal dans toute cette tragédie, puisque c'est de tragédie qu'il s'agit, c'est que l'opposition centrafricaine a du mal à se hisser à la hauteur d'une opposition capable d'ébranler le pouvoir excessif de la poignée d'hommes qui entraînent le CENTRAFRIQUE dans la galère.

Le seul fait de voir certains hommes de l'opposition se rendre à une réunion convoquée quelques heures seulement avant sa tenue, sans au préalable disposer de l'ordre du jour de cette rencontre, pour se voir monter les bretelles dans des termes tels que ceux employés par l'homme fort de BANGUUI, montre le degré de maturité politique que l'opposition centrafricaine doit atteindre pour voir murir un jour les fruits de sa lutte.

L'opposition politique centrafricaine existe bien sûr, mais elle doit faire preuve d'une réflexion plus approfondie des problèmes auxquels elle fait face, afin de trouver les attitudes, les parades et les solutions appropriées pour un aboutissement véritable de sa lutte.

Les excès, les exactions et les provocations orchestrées par le pouvoir en place sont des atouts sans pareils que l'opposition doit exploiter pour ébranler la muraille tyranique de BANGUI.

L'heure n'est plus aux convocations de réunions dont les résolutions, bien que souvent empreintes de bon sens et d'espoir, finissent toujours dans les poubelles de l'oubli et de l'histoire.

L'opposition centrafricaine doit savoir où elle va, elle doit savoir ce qu'elle veut vraiment. Le pouvoir de BANGUI ne doit pas lui indiquer son chemin, ni lui imposer ce qu'elle doit accepter.

Le CENTRAFRIQUE a trop souffert et continue de souffrir. C'est pour cela que l'opposition centrafricaine doit renvoyer à son auteur, la réplique de ses propres propos :

« La démocratie et l'alternance politique doivent être inscrites dans l'évolution contemporaine du CENTRAFRIQUE, qu'on le veuille ou non. Le respect de la constitution reste le seul garant de la réalisation de cette démocratie et de cette alternance politique. »

 

Passi ni a lingbi awe

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 03:57

 

 

 

 

 

 

Sarko-au-Maroc.jpg

SlateAfrique 15/05/2012

L’ex-locataire de l’Elysée rejoint le club des VIP français qui se mettent au vert à Marrakech dans leurs demeures de rêve. Nicolas Sarkozy, accompagné de sa femme Carla et de leur petite Giulia, devrait y séjourner quelques mois dans une villa.

La passation de pouvoir achevée entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, les Sarkozy vont d'abord partir en famille se reposer. «Carla et son époux vont souffler un peu, réfléchir à leur avenir mais aussi redécouvrir un autre rythme, sur un autre mode», souligne une source proche de l'ex-première dame de France. Carla Bruni-Sarkozy devrait également profiter de ce repos pour finaliser son prochain album, dont la sortie est annoncée pour l'automne prochain.

«Je vais m’occuper de ma fille», aurait confié l’ex-président à ses intimes. Selon un ami, il va prendre «trois mois de vacances» et préparer sa nouvelle vie professionnelle. Aucun détail officiel n'a filtré quant à la destination - la maison familiale des Bruni au Cap Nègre sur la Côte d'Azur ou l'étranger? Mais déjà, des rumeurs persistantes circulent: l’ex-couple présidentiel et leur petite Giulia devraient se mettre au vert dans leur villa de maître de Marrakech acquise fin 2011.

Un «cadeau» tenu secret

A l’époque, la presse marocaine avait fait état d’une information, sans en livrer la sourcer, qui laissait entendre que Nicolas Sarkozy avait reçu cette maison en cadeau. «Un superbe palais faisant partie du projet immobilier de luxe Amelkis à Marrakech, aurait été offert à un célèbre chef d’Etat européen», rapportait l’hebdomadaire Al Ousboue cité par Biladi. 

Le «cadeau», entouré du plus grand secret, avait ainsi été dévoilé par des anonymes, mettant dans l’embarras de généreux donateurs, affirmait l’hebdomadaire marocain. Al Ousboue indiquait que c’est un riche homme d’affaires des Emirats arabes Unis qui avait offert cette luxueuse demeure à un «chef d’Etat européen à l’occasion de la naissance récente de son bébé».

La villa de près de 700 m2, construite dans une enclave VIP et ouvrant de plein pied sur l’un des plus beaux golfs de la ville, serait similaire à celle que s’étaient fait construire en 2004, sur le même site, Jean-Louis Borloo, ex-ministre de Sarkozy et son épouse, la journaliste de télévision Béatrice Schonberg. Elle fait partie d’un projet du groupe émirati Emaar (un temps associé au roi du Maroc sur le projet) où les demeures de ce standing sont commercialisées à partir de 700.000 euros.

Carla Bruni-Sarkozy l’avait probablement visité en décembre dernier dans la plus grande discrétion lorsqu’elle avait séjourné à Marrakech pour les fêtes de fin d'année.

Bottin mondain

On le sait, depuis quelques années, Marrakech est devenue l’un des lieux de résidence préféré des célébrités françaises. En dresser la liste, c’est retrouver ceux qui font l’actualité politique, la Une des magazines people, trustent les émissions de télévision ou sont au cœur du capitalisme à la française. Sarko, habitué des palaces du roi Certains n’y voyagent qu’en oiseaux migrateurs. Ils prennent à Marrakech leur quartier d’hiver mais n’y possèdent pas de nid. Nicolas Sarkozy fut d’abord l’un d’eux. Lui et ses proches y avaient leur rituel de vacances de la Saint-Sylvestre.

En 2007, pour son premier déplacement au Maroc en tant que président, il avait débarqué à Marrakech. Durant son quinquennat, le roi Mohammed VI mettait souvent à sa disposition le Jnan Kebir (le grand jardin), le dernier né des palais du monarque alaouite, mélange d’architecture mauresque et de décoration africaine. Le couple Sarko-Carla était aussi l’invité de Mohammed VI au Royal Mansour - qui a aussi vu défiler Cécilia et son compagnon Richard Attias ainsi que Jacques et Bernadette Chirac.

Classé en 2011 parmi les hôtels «les plus extraordinaires du monde» par le Conde Nast Traveler, la Bible des voyageurs fortunés, le palace est en passe de détrôner la célébrissime Mamounia. Un concentré de Marrakech-sur-Seine Que vient chercher la tribu gauloise qui hante ces palaces de rêve et achète des riads au cœur de la médina et des villas de maître nichées dans les palmeraies? Un concentré de Marrakech-sur-Seine, autrement dit un club ultra sélect où les élites parisiennes se retrouvent entre elles.

Palais des 1001 ennuis

La tribu a ses pionniers qui ouvrirent la voie il y a vingt ou trente ans. Le couple Yves Saint-Laurent - Pierre Bergé était de ceux-là. Après un premier voyage à Marrakech en 1966, ils firent en 1974, l'acquisition d'une première maison, Dar Essaâda (la maison du bonheur en arabe), réplique en miniature de la célèbre villa TaylorChurchill et Roosevelt avaient scellé le sort de l’Afrique du Nord en pleine Seconde Guerre Mondiale. Ils aimaient passer de longues heures dans les Jardins Majorelle, du nom de ce peintre tombé amoureux des couleurs chatoyantes de la cité.

Et, lorsque au début des années 80 un promoteur immobilier avait menacé de les raser, ils décident de faire oeuvre de sauvegarde, achètent le terrain, l'atelier et la maison du peintre. Rebaptisée Villa Oasis, la propriété est devenue un lieu mythique. C'est dans ses jardins aujourd'hui ouverts au public que les cendres d'YSL ont été dispersées.

Alain Delon et Mireille Darc aussi font figure de précurseurs dans cette «colonisation touristique» qui n’ose pas dire son nom. Avec ses zelliges flamboyants, ses murs intérieurs peints au tadelakt, ses fenêtres voilées par des moucharabiehs, le riad qu’ils s’offrirent était à vrai dire un palais, le palais de la Zahia – la joie de vivre en arabe. Situé à deux pas de la Mamounia, c’est une immense bâtisse que des Occidentaux cousus d’or se repassent lorsque l’ennui menace.

Paul Getty Junior l’homme le plus riche des Etats-Unis, disait-on à la fin de seconde guerre mondiale – l’avait acheté en 1968 et en avait fait un bijou architectural en préservant son style d’origine grâce au concours de l’architecte Bill Willis, qui y ajouta une piscine dans une cour-jardin à l’abri d’un haut mur. Il l'avait ensuite cédé à une comtesse française au sang bleue, née La Rochefoucauld, avant que le couple d’acteurs ne le rachète à son tour.

Un vaudeville très Paris-Marrakech

Puis est arrivé Bernard-Henri Lévy, qui a fait de ce riad, tout proche d’un des palais du roi Mohammed VI, un salon de la vie politique franco-française où se croisent ténors de droite et grandes consciences de gauche.

Les alcôves de son salon marocain et de sa vaste salle à manger, qui forment des niches rectangulaires coiffées de plafonds en cèdre décorés, résonnent encore de l’intrigue amoureuse qui a passionné le Tout-Paris il y a quelques années: c’est là que Carla Bruni, venue en escapade avec l’éditeur Jean-Paul Enthoven, brisa le couple Raphaël Enthoven, le fils de Jean-Paul, et de Justine Lévy, la fille de BHL. Un vaudeville très Paris-Marrakech qui inspira deux romans, ceux de Justine et de Jean-Paul.

Jusqu’à sa chute, Dominique Strauss-Kahn faisait partie du cénacle. Et pour cause: plus personne en France ni dans la médina n’ignore que le désormais paria de la politique française dispose lui aussi d’un riad  à quelques pas de babouches de celui de BHL. Dispose, car il n’est pas le propriétaire de la luxueuse demeure. Elle appartient pour l’essentiel à son épouse, la journaliste Anne Sinclair, qui l’aurait achetée à Laura Gomez, ex-femme de Kyle Eastwood, le fils de Clint – pour près de 500.000 euros.

Kech, hypnotique «base arrière»

Aujourd’hui, et malgré la crise, l’investissement s’est révélé judicieux: la bâtisse, est évaluée au bas mot à 3 millions d’euros par les professionnels. Aujourd’hui, DSK n’est pas le seul à avoir sa «base arrière» à Marrakech. Il a entre autres voisins un éphémère secrétaire d’Etat de l’ère François Mitterrand, Thierry de Beaucé, qui exploite depuis des années, avec son compagnon brésilien, le riad Madani, une ancienne demeure du grand vizir Glaoui, transformée en maison d’hôte de luxe avec jardin de rêve et piscine en terrasse sur plus de trois mille mètres carrés.

Les patrons du CAC 40 ne sont pas en reste. Sans parler des stars du Show-biz comme Jamel Debbouze, heureux propriétaire d’une villa dans le quartier huppé de Targa. Exemple parmi d’autres, Jean-René Fourtou, qui fut le tombeur du «maitre du monde», Jean-Marie Messier, avant de prendre sa place à la tête du groupe Vivendi – lequel contrôle le principal opérateur téléphonique du pays, Maroc Telecom -, a également ses habitudes à Marrakech. Des habitudes d’homme très riche. Il possède depuis plus de dix ans une propriété, Dar El Sadaka (La maison de l’amitié), installée dans une ancienne oliveraie de 13 hectares aux allures de musée fantasmagorique. Fourtou, comme Alain Carignon, l’ancien maire de Grenoble qui réside à Marrakech, sont des proches de Sarkozy. Ils avaient même été pressentis pour jouer les sous-marins pour la campagne de l’ex-président …

C’est un fait : Marrakech hypnotise. La ville attire comme la lumière un papillon. Presque tout le gotha français y possède son palais des mille et une nuits, surtout lorsque les bords de Seine ne sont plus cléments.

Ali Amar

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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 03:03

 

 

 

 

Jean-Marc_Ayrault_-_mars_2012.jpg

 

Voici la liste des membres du gouvernement du premier ministre Jean-Marc Ayrault annoncée ce mercredi 16 mai par le secrétaire général de l'Élysée, Pierre-René Lemas :

MINISTRES

- Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères

- Vincent Peillon, ministre de l'éducation nationale

- Christiane Taubira, garde des Sceaux, ministre de la justice

- Pierre Moscovici, ministre de l'économie, des finances et du commerce extérieur

- Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé

- Cécile Duflot, ministre de l'égalité des territoires et du logement

- Manuel Valls, ministre de l'intérieur

- Nicole Bricq, ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie

- Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif

- Michel Sapin, ministre du travail, de l'emploi et du dialogue social

- Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense

- Aurélie Filippetti, ministre de la culture et de la communication

- Geneviève Fioraso, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche

- Najat Vallaud-Belkacem, ministre des droits des femmes et porte-parole du gouvernement

- Stéphane Le Foll, ministre de l'agriculture et de l'agroalimentaire

- Marylise Lebranchu, ministre de la réforme de l'État, de la décentralisation et de la fonction publique

- Victorin Lurel, ministre des outre-mer

- Valérie Fourneyron, ministre des sports, de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative

 MINISTRES DÉLÉGUÉS

- Jérôme Cahuzac, ministre délégué auprès du ministre de l'économie, des finances et du commerce extérieur, chargé du budget

- George Pau-Langevin, ministre déléguée auprès du ministre de l'éducation nationale, chargée de la réussite éducative

- Alain Vidalies, ministre délégué auprès du premier ministre, chargé des relations avec le parlement

- Delphine Batho, ministre déléguée auprès de la garde des Sceaux, ministre de la justice

- François Lamy, ministre délégué auprès de la ministre de l'égalité des territoires et du logement, chargé de la ville

- Bernard Cazeneuve, ministre délégué auprès du ministre des affaires étrangères, chargé des affaires européennes

- Michèle Delaunay, ministre déléguée auprès de la ministre des affaires sociales et de la santé, chargée des personnes âgées et de la dépendance

- Sylvia Pinel, ministre déléguée auprès du ministre du redressement productif, chargée de l'artisanat, du commerce et du tourisme

- Benoît Hamon, ministre délégué auprès du ministre de l'économie, des finances et du commerce extérieur, chargé de l'économie sociale et solidaire

- Dominique Bertinotti, ministre déléguée auprès de la ministre des affaires sociales et de la santé, chargée de la famille

- Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée auprès de la ministre des affaires sociales et de la santé, chargée des personnes handicapées

- Pascal Canfin, ministre délégué auprès du ministre des affaires étrangères, chargé du développement

- Yamina Benguigui, ministre déléguée auprès du ministre des affaires étrangères, chargée des Français de l'étranger et de la francophonie

- Frédéric Cuvillier, ministre délégué auprès de la ministre de l'écologie et du développement durable, chargé des transports et de l'économie maritime

- Fleur Pellerin, ministre déléguée auprès du ministre du redressement productif, chargée des PME, de l'innovation et de l'économie numérique

- Kader Arif, ministre délégué auprès du ministre de la défense, chargé des anciens combattants.

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Centrafrique-Presse.com - dans FRANCE
17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 02:30

 

 

 

 

 

TGV.jpg

BBC Afrique 15 mai, 2012 - 14:50 GMT

L'investisseur français Vincent Bolloré a annoncé la construction bientôt au Cameroun d'une ligne TGV qui reliera deux grandes villes du pays.

Peu de détails ont été livrés, lors de l'annonce, mais Vincent Bolloré, après un entretien avec le président Paul Biya, a fait savoir que son groupe allait consacrer près de 100 millions de dollars au chantier.

La ligne ferroviaire reliera Yaoundé à la capitale économique Douala.

Vincent Bolloré a précisé que le projet de train serait lancé dans 12 mois.

Il a également évoqué des projets d'extension du réseau ferroviaire camerounais aux pays voisins.

Bolloré est déjà l'opérateur du réseau ferroviaire national au Cameroun, depuis la privatisation de 1999.

Il détient aussi la concession du terminal portuaire de Douala.

Le groupe de logistique a une forte implantation africaine - avec des activités portuaires à Abidjan, Lomé, Cotonou, Port Gentil, ou encore à Pointe Noire.

L'entreprise poursuit son expansion sur le continent, l'annonce faite à Yaoundé lundi a propos du projet de train n'est sans doute pas dénuée d'arrière-pensées.

Le groupe Bolloré est, en effet, l'un des prétendants à la concession portuaire du futur port en eau profonde de Kribi, un vaste chantier dont la construction est assurée essentiellement par des entreprises chinoises, et qui devrait être achevé en 2014.

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 01:50

 

 

 

 

Djanayang Godfroy

 

C’est l’un des grands auteurs Français en la personne de Jean -Jacques Rousseau qui établit qu’une organisation sociale "juste" repose sur un pacte garantissant l’égalité et la liberté entre tous les citoyens. Ce pacte est contracté entre tous les participants, c’est-à-dire l’ensemble exhaustif des citoyens.

Dans le pacte social, chacun renonce à sa liberté naturelle pour gagner une liberté civile. La souverainetépopulaire est le principe fondamental du contrat social. L’indivisibilité de cette souveraineté est un autre principe fondamental, par lequel il faut comprendre que le pouvoir du Souverain ne saurait être divisé. Rousseau emploie ce terme pour désigner le peuple souverain et il ne peut s’en séparer par intérêt particulier, car l’intérêt particulier est contraire à la recherche de l’intérêt général, seul objectif du contrat social.

Ce contrat social, Rousseau le voit comme faisant suite à l’état de nature dans lequel règne la loi du plus fort. Pour lui, la loi du plus fort ne peut être un principe directeur d’une société car il est incompatible avec l’intérêt général, et donc avec le contrat social : « Le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître, s’il ne transforme sa force en droit et l’obéissance en devoir. »

La dissolution du contrat social, c’est le retour à l’état de nature, primitif, présocial, « tyrannique et vain ». Une société qui rompt son contrat social ne serait plus une société.  Soumettre la puissance au droit et faire que la justice soit forte implique une démystification de l’expression mal formée « droit du plus fort » qui aligne deux ordres hétérogènes : celui de la réalité physique et celui de la moralité. Pour Rousseau, nul n’est vraiment maître en raison de la réalité physique, on doit s’appuyer sur la réalité morale : « transformer la force en droit » et « l’obéissance en devoir ».

La date du 27 décembre 2004,  a été une marque de l’histoire de la politique centrafricaine elle a permis au peuple centrafricain de prendre un engagement devant le monde entier et  aussi devant sa propre nation en adoptant un pacte social dénommé la « Constitution Centrafricaine ». L’engagement pris par le peuple Centrafricain à la date mentionnée ci-haut  s’associe  conjointement  avec le principe de « pacte suns verda » qui veut dire que l’engagement de la parole donnée s’impose aux citoyens Centrafricains  comme  un  principe juridique et exécutoire sans dérogation.

Mais depuis les grandes révolutions qui ont secoué le Moyen  Orient et le Sénégal, les tributaires de pouvoir public en Centrafrique semblent contourner la législation  par la mise en place  des stratégies politiquement lourdes permettant de mettre en rupture l’engagement du peuple en lui proposant une loi portant sur le projet de la modification du code électoral. L’intention manifeste qui caractérise ce projet de  loi a pour seul but de renoncer à un pacte social sans avoir véritablement l’autorisation du peuple centrafricain.

Bien que ce projet de loi émane du pouvoir exécutif malheureusement, à ce jour le gouvernement centrafricain souffre d’une crise liée à sa crédibilité et surtout sa légitimité du fait que lors des deux scrutins groupés dernièrement en République centrafricaine, les différents résultats qui sont issus de ces scrutins ont été contestés par les forces d’opposition et par la communauté internationale notamment l’Union Européenne et la Francophonie. Dans le contexte actuel, l’Assemblée Nationale ne dispose pas de la  légitimité suffisante pour la validation d’une telle reforme. Les députés qui se prononceront favorablement sur ce projet de loi trahiront les valeurs de la république et porteront la responsabilité d’instabilité et de la misère du peuple centrafricain. Face à ce climat d’instabilité politique que le pays traverse actuellement, il sera judicieux de laisser le peuple  se prononcer en toute liberté.

Si les ONG qui sont les défendeurs des droits de l’homme et les différentes classes politiques en République centrafricaine ont rebondi pour condamner avec dernière énergie cette intention de modification du code électoral, sans doute cela invite certainement chaque citoyen centrafricain à se demander pour quelles raisons veut-t- on au grand jour apporter une modification sur le code électoral ? 

Pour prendre le sujet au vif, le projet de ce coup d’état contre les valeurs constitutionnelles ne se limite pas au projet des réformes à faire concernant le code électoral mais c’est une première tentative de coup de force qui préparera effectivement le terrain à la modification de la constitution sur le sujet du mandat présidentiel. Et pourtant le peuple centrafricain à pris un engagement a travers le « pacte social qui est la constitution du 27 décembre 2004 dans son article 24 dispose que la limite de la durée du mandat de président de la république est de cinq (5) ans. Le mandat est renouvelable une seule fois.»

Malgré toutes les contestations  du régime de président François BOZIZE,celui-ci s’est maintenu au pouvoir et se trouve à son deuxième mandat. Certainement que l’héritage politique et démocratique qu’attend le peuple centrafricain ne se confrontera pas au diable de la modification de la constitution.

Sans doute que l’exemple d’ABDOULAYE WADE servira comme leçon comprise.

«La constitution centrafricaine est un pacte social pour chaque citoyen, nul ne viendra remettre en cause sa valeur républicaine »

Godfroy-Luther GONDJE- DJANAYANG

Expert – Analyste en Gestion des crises politico- militaires.

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 01:41

 

 

 

 

 

Fomac forces

 

Libreville, 15 mai 2012 18:54 (GABONEWS) – Sur interpellation des députés à l’Assemblée Nationale sur la nécessité de rapatrier les soldats gabonais présents en Centrafrique depuis plus de 10 ans, dans le cadre de l’opération de maintien de paix dans ce pays de la sous-région, le Ministre de la Défense nationale, Pacôme Rufin Ondzounga a déclaré ce mardi devant l’hémicycle de la maison du peuple que: « le pourvoir exécutif s’accorde avec la préoccupation du pouvoir législatif et entend dans les prochains mois, procéder au rapatriement des soldats gabonais en poste en Centrafrique ».

Dans son exposé le Ministre a souligné que lors des nombreuses missions de maintien de paix auxquelles le Gabon a participé en Centrafrique en 10 ans, le pays n’a perdu que 3 de ces dignes soldats.

« Aujourd’hui, il est en effet, temps que les soldats gabonais encore présents sur le sol Centrafricain, regagnent leur pays, le Gabon », a-t-il souligné sans toutefois, donner une date précise.

Rappelons que la Force multinationale en Centrafrique, (FOMUC) issue de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) et dans laquelle font partie les soldats gabonais est en poste en Centrafrique depuis janvier 2003 et ce jusqu’à ce jour. Cette mission compte actuellement un peu plus de 380 soldats et a pour mission d’assurer la sécurité, de restructurer l'armée centrafricaine et de combattre les rebelles du nord-est du pays.


GABON : Les ministres Blaise Louembé et Rufin Pacôme Ondzounga s’expliquent devant l’Assemblée Nationale

GABON - LIBREVILLE LE 16 MAI 2012 - KOACINAUTE - Les Ministres gabonais en charge de la Communication, Blaise Louembé et celui de la Défense Nationale, Rufin Pacôme Ondzounga, ont été appelés à s’expliquer mardi devant les députés sur l’accès universel aux services de communication et d’information de base et sur la présence des troupes gabonaises en République Centrafricaine.

Demande d’explication adressée au Gouvernement de la République par un parlementaire ou un groupe parlementaire sur sa politique générale ou sur une question déterminée, l’interpellation est l’un des modes utilisés par le Parlement pour contrôler l’action du Gouvernement. Ces interpellations, mentionnées dans la constitution en son article 61 et, conformes à l’article 109 du règlement de l’Assemblée nationale, émanent respectivement du député du siège unique du département de la Doutsila, Emmanuel Idoundou et celui du 1er siège du département de l’Ogooué et des Lacs, Emmanuel Lathé.

Devant les députés, le ministre de l’Economie numérique, de la Communication et de la Poste, s’est expliqué sur la mise en œuvre de service universel de communication de l’information. Il s’agissait pour Blaise Louembé d’indiquer à la représentation nationale, l’opérateur des télécommunications qui a obtenu le mandat de mettre en service cette dynamique, le mécanisme de financement et le calendrier de mise en œuvre. De plus, le ministre de l’Economie numérique s’est également expliqué sur l’obligation de la migration de la télévision terrestre analogique vers la télévision numérique terrestre au Gabon, étant donné que la date butoir est fixée au 15 juin 2015.

De son côté, le ministre de la Défense nationale, Rufin Pacôme Ondzounga a éclairé la lanterne sur la présence des troupes gabonaises en République Centrafricaine. Des troupes qui ont été envoyées à Bangui sur instruction du défunt Président Omar Bongo Ondimba depuis dix ans, pour contribuer à la sécurisation de ce pays membre de la CEMAC confronté jadis aux tensions internes.

Pour les élus du peuple, la présence des troupes gabonaises sur un terrain étranger fut-elle pour des raisons humanitaires doit obéir aux dispositions de l’article 22 L.047/2010 du 12 janvier 2011 de la constitution qui stipule en son alinéa 1er que le président de la République, certes Chef suprême des Armées et à qui incombe l’utilisation de ses Forces, aurait dû saisir le parlement pour le vote d’une loi autorisant l’envoi des troupes à l’extérieur. Or, pour les députés, la procédure n’aurait pas été respectée et pour ce faire, ils estiment simplement qu’après 10 ans passés en terre Centrafricaine, les troupes devraient regagner le bercail.

En retour à cette interpellation, le ministre de la Défense Nationale a situé le contexte dans lequel s’était déroulé cet envoi. Il a déclaré que feu le président Omar Bongo Ondimba, usant de la sagesse africaine qui le caractérisait, avait en son temps, pour des raisons humanitaires et à titre préventif, anticipé sur une éventuelle propagation des troubles en Centrafrique en y envoyant les troupes gabonaises. Aussi, compte tenu de leur engagement et après avoir contribué au rétablissement de la paix dans ce pays, leur présence avait été jugée nécessaire.

Rufin Pacôme Ondzounga a cependant expliqué aux élus du peuple que le retrait des troupes gabonaises de la RCA était à l’ordre du jour du programme du gouvernement et qu’un chronogramme y afférent avait d’ores et déjà été arrêté. Il sera bouclé en fin 2013. Les députés ont estimé la réponse du membre du gouvernement convaincante tout en préconisant de suivre le processus jusqu’au bout.

Outre les deux membres du Gouvernement précités, le ministre en charge de l’Economie, Luc Oyoubi, devra lui aussi s’expliquer prochainement sur la cherté de la vie, notamment les produits de première nécessité qui connaissent une flambée de prix au fil des jours.

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Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 01:36

 

 

 

medicaments.jpg

 

 

Un traitement ciblé élimine le cancer de la prostate chez certains hommes

WASHINGTON AFP / 17 mai 2012 00h00 - Le traitement d'un laboratoire américain a permis d'éliminer totalement ou en grande partie la tumeur cancéreuse chez certains hommes atteints d'une forme de cancer de la prostate à haut-risque de s'étendre, selon un essai clinique publié mercredi.

Le Zytiga, du laboratoire Johnson & Johnson, qui bloque la production de l'hormone mâle testostérone, était déjà utilisé pour traiter des cancers avancés de la prostate. C'est la première fois qu'il est testé pour des tumeurs de cette glande aux premiers stades de développement, souligne le Dr Mary-Ellen Taplin de la faculté de médecine de Harvard, principal auteur de cette étude clinique publiée par l'American Society of Clinical Oncology.

Ce type de cancer de la prostate localisé est caractéristique d'hommes dont la tumeur a envahi complètement la glande.

Ces malades voient souvent leur tumeur se propager à d'autres organes malgré des traitements agressifs laissant comme seule option une ablation chirurgicale de la prostate.

Dans cet essai clinique, les chercheurs ont traité pendant 24 semaines 29 hommes atteints d'un tel cancer avec du Zytiga combiné à du leuprolide qui réduit la production de testostérone via un mécanisme différent.

Le testostérone stimule la croissance de la tumeur.

Une second groupe témoin de 27 hommes avait pris seulement du leuprolide pendant trois mois, puis du Zytiga et du leuprolide pendant les douze dernières semaines de l'étude.

A la fin de l'essai clinique les hommes des deux groupes ont subi une prostatectomie et les tissus ont été analysés pour déterminer l'étendue du cancer.

Dans le premier groupe, la tumeur cancéreuse avait disparu ou quasiment chez 34% des hommes contre 15% dans le groupe témoin.

Pour ces patients à haut-risque c'est spectaculaire d'avoir très peu ou pas de cancer détectable dans leur prostate après six mois de traitement avec le Zytiga, a jugé le Dr Taplin.

Elle a aussi jugé lors d'une téléconférence que le Zytiga pourrait éventuellement éviter à certains hommes une opération de la prostate qui peut avoir des effets indésirables comme l'incontinence et des problèmes d'érection.

Mais avant cela, il faut mener des essais cliniques plus étendus, a jugé ce médecin.

Le coût actuel du Zytiga est de 5.000 dollars par mois, a-t-elle dit.

Environ 241.000 nouveaux cancers de la prostate seront diagnostiqués aux Etats-Unis en 2012 et 28.000 hommes en décéderont, selon l'American Cancer Society.

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Boire trois tasses de café par jour diminuerait les risques de décès

cafe

 

WASHINGTON AFP / 16 mai 2012 23h00 - Les adultes de 50 à 71 ans qui boivent au moins trois tasses de café par jour pourraient voir leur risque de décès diminuer de 10% par rapport à ceux qui n'en consomment pas, selon une étude de l'Institut national américain du cancer (NCI) publiée mercredi.

Cette recherche a été menée à partir d'un questionnaire soumis à un groupe de 400.000 personnes de cette classe d'âge, de 1995 à 1996. Les participants ont été suivis jusqu'au 31 décembre 2008.

Les résultats, parus dans la revue médicale New England Journal of Medicine (NEJM) datée du 17 mai, montrent ainsi que les personnes consommant en moyenne trois tasses de café par jour, normal ou décaféiné, présentent moins de risques de décéder de maladies cardio-vasculaires et respiratoires, d'attaques cérébrales, de blessures, d'accidents, de diabète ou d'infection, que celles qui n'en boivent pas.

Les chercheurs ont toutefois noté un très léger accroissement du risque de cancer chez les hommes gros consommateurs de café. En revanche, chez les femmes, ils n'ont constaté aucun lien direct entre le fait de boire du café et les décès dus au cancer.

Pour ne pas avoir de résultats faussés, les auteurs de cette étude ont également pris en compte d'autres facteurs de mortalité, comme le tabagisme ou une consommation excessive d'alcool.

Ces chercheurs mettent cependant en garde contre le fait qu'ils ne peuvent pas être certains, scientifiquement parlant, que la consommation de café prolonge la vie.

Le café est la boisson la plus consommée en Amérique mais le lien entre sa consommation et le risque de décès n'est pas clair, souligne le Dr Neal Freedman, de la division d'épidémiologie du cancer et de génétique à l'Institut national américain du Cancer, et principal auteur de cette recherche.

Nous avons découvert que la consommation de café était liée à un risque moindre de mortalité en général, ajoute-t-il.

Bien que nous ne puissions pas conclure à l'existence d'une relation de cause à effet entre le fait de boire du café et un risque plus faible de mortalité, nous pensons que ces résultats donnent certaines assurances sur le fait que cette boisson n'est pas néfaste pour la santé, relève encore le Dr Freedman.

Ces chercheurs soulignent aussi que les habitudes de consommation de café chez les participants ont été estimées à partir d'un questionnaire sur une certaine période mais ne reflètent pas les habitudes sur le long terme.

Ils précisent également ne pas avoir eu d'informations sur la manière dont le café était préparé (expresso, filtre, etc.), et donc sur les niveaux des ingrédients ayant des effets protecteurs.

Le mécanisme par lequel le café réduirait la mortalité n'est pas clair car cette boisson contient plus de mille substances différentes pouvant potentiellement affecter la santé, explique le Dr Freedman.

De ces substances, la caféine est la plus étudiée mais dans cette étude les effets protecteurs ont été les mêmes chez les buveurs de café décaféiné, relève-t-il.


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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 01:34

 

 

 

 

Eric Mararv

RFI mercredi 16 mai 2012

À Bangui, la justice poursuit son enquête sur l'assassinat de treize chercheurs d'or fin mars dans la région de Bakouma, dans l'est du pays. Un suédois, Eric Mararv, propriétaire d'un safari dans la zone, arrêté il y a deux mois, vient d'être inculpé pour meurtre. Sa famille s'inquiète de la situation, son avocat Me Morouba dénonce une justice à deux vitesses. Mais au ministère de la Justice, on estime que la procédure est tout à fait normale.

Huit semaines après son interpellation, Eric Mararv est désormais sous mandat de dépôt à la prison d'arrêt centrale de Bangui, inculpé pour meurtre avec quatorze de ses employés. Mais pour son avocat, maître Mathias Barthélémy Morouba, les enquêteurs se trompent de piste et devraient chercher du côté de la LRA, l'Armée de la résistance du Seigneur.

« C’est la méthode de la LRA. On a des éléments. Ils les ont battus, non pas avec des armes, ils sont pris une machette et ils ont tranché leurs têtes. C'est un dossier qui va encore accoucher d'une souris ».

La femme d'Eric Mararv, repartie en Suède suite à cette affaire, s'inquiète du manque d'informations transmises par la justice centrafricaine.

« La procédure est un peu difficile à suivre. Et pour nous, c'est un peu ça le problème. Bien sûr, lui aussi, il aimerait bien savoir quand est-ce qu’il va pouvoir revoir sa famille, surtout ça ».

Malgré ce manque d'informations et la longueur inhabituelle de la procédure, le ministre de la justice, Firmin Feindiro, estime que l'enquête est tout à fait est claire.

« Nous avons fait une enquête approfondie, avec des recoupements, qui ont révélé des charges contre les personnes qui ont été poursuivies. Si la procédure est bâclée, je considère cela comme étant une injure à la mémoire des personnes décédées ».

Alors que le juge d'instruction poursuit l'instruction du dossier pour décider si un procès doit se tenir, l'avocat d'Eric Mararv compte demander rapidement la remise en liberté de son client.

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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 01:31

 

 

 

 

Johnnie_Carson-St-affaires-afr-US.jpg

 

RFI  jeudi 17 mai 2012

Le secrétaire d'Etat adjoint américain chargé de l'Afrique, Johnnie Carson, ne mâche pas ses mots envers les militaires maliens. Ils leur demande de se retirer totalement du jeu politique. Selon lui, l'aventurisme du capitaine Sanogo et de ses hommes est sans lendemain.

Les Américains n'apprécient pas beaucoup le capitaine Sanogo et le CNRDRE, le Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat. Il ne se passe pas une semaine sans que le département d'Etat critique l'action de l'ex-junte.

Ce mercredi 16 mai 2012, Johnnie Carson, le secrétaire d'Etat adjoint chargé de l'Afrique, y est allé de ses commentaires virulents au cours d'une conférence de presse retransmise dans plusieurs pays africains. Selon lui, « les quelques mutins qui ont balayé 21 ans de démocratie au Mali sont davantage préoccupés par leur bien-être personnel que par celui des Maliens. Leur action a mis en péril non seulement l'intégrité territoriale du Mali, permettant aux rebelles du nord de prendre la moitié du pays, mais a mis aussi en danger le développement économique du pays. »

Selon le secrétaire d'Etat américain adjoint chargé de l'Afrique, les militaires putschistes doivent se retirer totalement : « Ceux qui ont pris le pouvoir de façon illégale n'ont pas le droit d'y rester » dit-il, avant d'ajouter que les militaires n'ont aucune autorité pour répondre aux défis sécuritaires et humanitaires auxquels doit faire face le Mali.

Washington appuie sans réserve les actions de la Cédéao, précise le secrétaire d'Etat adjoint américain. Les Etats-Unis sont prêt à apporter une aide logistique et en matière de planification à la Cédéao pour la constitution d'une force pour le Mali. Mais avant cela, précise Johnnie Carson, l'Afrique de l'Ouest devra avoir défini clairement les missions et les objectifs de cette force.

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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 00:44

 

 

 

 

 

Obo 1

OUGANDA-LRA-ACHELLAM

KAMPALA 15 mai (AFP)  La capture d'un des plus hauts gradés de la sinistre rébellion de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) porte un coup important à ce groupe réputé pour sa cruauté et pourrait constituer un atout crucial dans la traque de son chef Joseph Kony, estiment les analystes.

Caesar Acellam est le plus haut hiérarque de la LRA - dont il est considéré comme le n°4 - tombé aux mains de l'armée ougandaise, qui l'a qualifié de "gros poisson".

Selon les analystes, Acellam pourrait livrer - en échange de garanties sur son avenir et une possible amnistie - des informations de haute valeur, notamment la possible cache de Kony et sa stratégie pour échapper aux armées régionales qui le pourchassent.

"C'est un atout majeur à avoir dans sa manche",a estimé Angelo Izama, analyste politique au centre de recherche Fanaka Kwawote, basé à Kampala.

Pour ceux qui traquent la LRA, "c'est un peu comme marcher dans une maison dont les lumières étaient éteintes et sont désormais allumées. Avec Acellam, ils vont bien mieux voir où ils vont", a-t-il ajouté.

L'Union africaine (UA) met actuellement sur pied une force régionale, qui regroupera 5.000 soldats ougandais, congolais (RDC), centrafricains, et sud-soudanais qui pistent déjà la LRA sur leurs territoires respectifs, et coordonnera leurs actions.

Une centaine de membres des forces spéciales américaines les épaulent depuis la fin 2011, surtout en matière de renseignement et de soutien logistique.

Aucune information n'a pu être obtenue sur le rôle qu'elles ont joué dans la capture d'Acellam, mais le groupe du chef rebelle avait été repéré en République démocratique du Congo (RDC), où l'armée ougandaise, qui l'a fait prisonnier, n'a pas l'autorisation d'intervenir.

Cette capture "est une chance énorme et je pense que ça pourrait être le coup décisif", estime de son côté Sunday Okello, de l'Institut d'Etudes de Sécurité (ISS), basé à Addis Abeba, car "on ne savait pas grand-chose sur la structure de la LRA, leur mode opératoire, ce qu'ils font réellement".

Acellam, arabophone, est en outre soupçonné d'être l'agent de liaison entre la LRA et le gouvernement soudanais, suspecté de l'avoir soutenu dans les années 2000 et de continuer à le faire. C'est "une prise importante, particulièrement parce qu'il peut décrire la relation actuelle avec les Soudanais", estime Ledio Cakaj, chercheur indépendant, spécialiste de LRA.

Selon les analystes, Acellam, qui a rejoint la LRA en 1988 quand il était étudiant, est brouillé avec Joseph Kony depuis plusieurs années, alors que le mouvement était agité par un conflit interne sur des négociations de paix, et a été sur le point de faire défection à plusieurs reprises.

Lui-même assure qu'il a été capturé alors qu'il avait quitté son groupe d'une trentaine de personnes, et qu'il avait pour projet de se rendre. "Ma réédition va inciter les gens encore dans le maquis à en sortir et va permettre de mettre fin à la guerre bientôt", a-t-il assuré aux journalistes qui l'ont rencontré dimanche sur une base de l'armée ougandaise en Centrafrique, sur le territoire de laquelle il a été arrêté.

Tim Allen, professeur à la London School of Economics et auteur d'un livre sur la LRA, confirme que cette capture pourrait encourager une partie des rebelles à se rendre, "s'il est publiquement annoncé qu'il (Acellam) bénéficie d'une amnistie" et "s'ils sont sûrs qu'ils ne seront pas tués par l'armée ougandaise".

Une éventualité peu probable pour le trio de tête de la LRA - Joseph Kony, Okot Odhiambo et Dominique Ongwen -, recherché par la Cour pénale internationale pour crimes contre l'humanité.

Kony a pris la tête de la LRA à la fin des années 80. Celle-ci opérait alors dans le nord de l'Ouganda, où elle a multiplié les exactions - enlèvements d'enfants transformés en soldats et en esclaves et mutilations de civils - avant d'en être chassée en 2006 par l'armée ougandaise et de s'éparpiller dans des denses forêts équatoriales des pays alentours.

La capture d'Acellam est un signe que les efforts accrus entrepris récemment pour anéantir la LRA commencent à payer, estime Angelo Izama: "La pression sur la LRA est importante et cette pression a contribué à ce qui vient de se passer".

Mais cette pression accrue sur le groupe pourrait aussi déclencher une riposte ultime d'un groupe sanguinaire. "Une des principales menaces que peut encore représenter la LRA, c'est qu'ils se rendent compte qu'ils sont acculés et qu'ils réagissent en tuant et violant", a estimé Sunday Okello.

Copyright © 2012 AFP. Tous droits réservés

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