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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 21:39

 

 

 

 

 

arafat-copie-1.jpg

 

Yasser Arafat aurait été empoisonné au polonium, une substance radioactive, selon les conclusions d'analyses effectuées dans un laboratoire lausannois pour Al-Jazira. Mais pour confirmer cette thèse, il faudrait exhumer les restes du dirigeant palestinien décédé en 2004.

Ces analyses ont porté sur des échantillons biologiques prélevés dans les effets personnels du dirigeant palestinien, remis à la veuve du défunt, Souha, par l'hôpital militaire de Percy, au sud de Paris, où M. Arafat est mort.

Niveau "significatif"

"La conclusion, c'est que nous avons trouvé (un niveau) significatif de polonium dans ces échantillons", a déclaré François Bochud, directeur de l'Institut de radiophysique du CHUV dans un documentaire diffusé mardi par Al-Jazira et réalisée après neuf mois d'enquête, selon la chaîne qatariote.

Les échantillons sont constitués de cheveux, brosses à dents, traces d'urine relevées sur des sous-vêtements, et une tâche de sang sur un bonnet médical. "Nous avons trouvé qu'il y avait une concentration de polonium plus élevée que prévu", a encore dit M. Bochud.

Yasser Arafat, tombé malade dans son quartier général à Ramallah, en Cisjordanie, assiégé par l'armée israélienne, est décédé le 11 novembre 2004 à Percy. Sa mort est restée une énigme, les quelque 50 médecins qui se sont relayés à son chevet n'ayant pas précisé la raison exacte de la détérioration rapide de son état. Des Palestiniens ont accusé Israël de l'avoir empoisonné.

Exhumer le corps d'Arafat

Patrice Mangin, directeur du Centre universitaire de médecine légale de Lausanne, s'est dit prudent. "Il serait bien sûr obligatoire d'aller plus loin et de faire une enquête plus approfondie si cela est possible".

Souha Arafat, la veuve de l'ex-président palestinien, a indiqué qu'elle allait demander à l'Autorité palestinienne d'exhumer le corps du défunt, qui se trouve à Ramallah, en Cisjordanie, pour faire toute la lumière sur sa mort.


(ats / 03.07.2012 22h30)

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 21:10

 

 

 

 

 

Bozizé met les galons de colonel à son fils Francis

Radio Ndéké Luka Lundi, 02 Juillet 2012 17:37

Les forces de l’ordre viennent de mettre la main ce 02 juillet sur un homme, d’une quarantaine d’années, qui utilise illégalement le matériel exclusivement réservé à l’armée centrafricaine pour des raisons que l’on ignore encore.

Jean de Dieu Deganaye s’est fait prendre ce lundi matin alors qu’il prenait de la bière traditionnelle dans le 6ème arrondissement de Bangui. Habillé en uniforme militaire avec le galon d’adjudant-chef, l’usurpateur buvait tranquillement sa bière lorsque les forces de l’ordre lui ont mis la main dessus, rapporte l’officier qui a diligenté l’arrestation et qui a requis l’anonymat.

Les traqueurs de Jean de Dieu ont révélé que le dernier se servait de l’uniforme militaire pour influencer les civils et leur prendre de force tout ce qui l’intéresse. Ils ont aussi évoqué que Jean de Dieu Deganaye serait impliqué dans de nombreux braquages dans le 6ème arrondissement de Bangui. Le commandant et les 4 éléments qui ont capturé le faux militaire ont reçu pour instruction de le présenter aux médias afin que le peuple centrafricain sache qu’il existe des civils qui se font passer pour des porteurs de tenus.

Selon les hommes qui ont accompagné le suspect, ce sont ces faux militaires qui sont le plus responsable des vols, viols et braquages à mains armées dans les différents quartiers de la capitale centrafricaine.

Interrogé sur la provenance de la tenue et des galons qu’il porte sur lui, Jean de Dieu révèle que « c’est un ami de l’ancien Régiment Opérationnelle pour la Défense du Territoire (RDOT), actuel Bataillon d’Infanterie Territoriale (BIT) qui me l’avait donné pour me servir de tenue de cultivateur.». Quant aux macarons et le galon d’adjudant-chef qu’il porte, Jean de Dieu déclare que ces objets proviennent de lui-même « je les ai fabriqués de mes propres mains. Je les vends même dans les camps militaires et je fabrique aussi les médailles des chefs de quartiers des 8 arrondissements de Bangui, ils me connaissent  tous ».

Pourtant, en République Centrafricaine, il est strictement interdit aux personnes civiles de porter ou d’utiliser ce qui est destiné aux forces de l’ordre et de sécurité. C’est ce que reconnaît Jean de Dieu : «  je sais qu’il est interdit de porter la tenue militaire, c’est là ma seule faute. Pour les braquages, je n’ai jamais braqué ni volé ».

Pour quelle raison monsieur Deganaye porte-t-il une tenue militaire ? Pourquoi son ami militaire qui connait bien la portée de cette interdiction lui aurait fait don de cette tenue militaire ?

Depuis cet après-midi, Jean de Dieu a été conduit au Commissariat Central de Police  afin de répondre de ses actes. Les autorités entendent ouvrir une enquête car selon elles, Jean de Dieu ferait partie d’un réseau de malfaiteurs.

Pour rappel, en 2011, un mécanicien s’était également fait passer pour un lieutenant de la garde présidentielle mais a été très vite démasqué par la police. Les cas sont multiples en République Centrafricaine, malheureusement pour ces malintentionnés, les vrais porteurs de tenue finissent toujours par les démasquer.

 

NDLR : L’exemple venant toujours d’en haut, il n’y a rien d’étonnant à ce genre d’usurpation et d’imposture. Dès lors où dans une armée, les galons s’octroient sans des critères rigoureux liés au mérite et selon les règles de l’art, plus personne n’est à l’abri des truanderies. Comment Bozizé peut-il justifier par exemple le grade de colonel qu’il a donné à son fils Francis qui est très fier et content de s’en réclamer  On prête même à son père l'intention de faire de lui générl ?

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Société
3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 18:41

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

Bakouma : Les captifs relâchés témoignent

Bakouma sur carte google

 

Bakouma, 3 juillet 2012 (RJDH) – Les personnes prises en otages par la bande armée qui a saccagé, le dimanche 24 juin, les locaux de la société française d’exploitation d’uranium AREVA, et qui ont été relâchées plus tard après avoir transporté le butin des ravisseurs, ont raconté leur vécu.

Un captif relâché, admis à l’hôpital de Bakouma (est), témoigne que depuis son admission dans cette institution sanitaire, il n’a reçu aucun soin. « Nous étions au total 16 détenus. Après notre libération, je suis arrivé dans le village de Léngo, à 20 kilomètres de Bakouma. Mes parents m’ont obligé, parce que je me porte mal, à me rendre au centre de santé. Je n’ai pas de moyens financiers. J’ai eu des enflures partout et personne ne m’est venu en aide », témoigne-t-il.

« Quand les rebelles voulaient nous relâcher, ils nous ont remis une note pour les éléments des Forces armées centrafricaines (FACA). Dans cette note, ils ont écrit qu’ils ne sont pas venus pour faire du mal à la population, ni aux forces de l’ordre. Mais qu’ils sont venus pour le site d’AREVA. Et si les éléments des FACA continuent de les pourchasser, ils vont leur livrer le combat, et c’est la population qui en subira les conséquences», a  fait savoir un autre captif.

« Avant de nous relâcher, poursuit la même victime, les tongotongo(appellation locale de la LRA) nous ont mis en garde de ne pas les combattre. Ils ont dit que nous sommes des civils et qu’il ne faut pas que les autorités locales nous incitent à les combattre. Les rebelles ougandais sont dans la forêt centrafricaine pour préparer le combat  contre le gouvernement ougandais, et non contre les Centrafricains ».

Edouard Kongbaélé, chef du secteur agriculture à l’Agence centrafricaine de développement agricole (ACDA), était aussi au nombre des otages avant de prendre la fuite. Il relate sa mésaventure.  « J’étais de retour d’une tournée dans les villages périphériques, à quelques mètres de Bakouma. J’ai croisé les tongotongo, qui m’ont pris en otage alors qu’ils revenaient du site d’AREVA. Ils portaient la tenue et les bottes que portaient les employés de cette société ».

« J’ai pris la fuite en cours de route, poursuit Edouard Kongbaélé. Ces malfaiteurs ont emporté tous mes bagages. D’après ce que j’ai vécu, ces hommes ne parlaient pas une langue commune à celle de la population. Les autres captifs centrafricains qui étaient avec eux servaient d’interprète ».

Birao : Les marchés connaissent une flambée des prix des aliments de base

produits de première nécessité

 

Birao, 3 juillet 2012 (RJDH) – Le prix du mil et du sorgho, qui constituent les aliments de base de la population, a sensiblement augmenté ces derniers temps. Cette situation vient s’ajouter à la crise alimentaire qui dure depuis plus d’un mois dans la préfecture de la Vakaga (nord-est).

D’après le constat fait, ce mardi 3 juin, sur le marché de Birao, une cuvette de mil et de sorgho qui coûtait 2 000 FCFA se vend actuellement au prix de 6 500 FCFA. De plus, ces produits commencent à être rares sur les marchés.

« La population a de sérieux problèmes à s’approvisionner en produits vivriers », a commenté une mère de famille interrogée au marché de Birao.

Huit personnes sur dix interrogées par le correspondant du RJDH ont fait savoir qu’elles ne mangeaient plus à leur faim. Certains ménages ne  partagent qu’un repas par jour tandis que d’autres peuvent passer toute la journée sans manger.

« On a du mal à trouver à manger, le marché est vide. Le sorgho et le mil ne sont pas sur le marché parce que la population n’a pas bien cultivé l’année dernière face aux multiples troubles militaro-politiques que nous avons connus», a fait valoir une habitante, qui a requis l’anonymat.

Mohamed Issa, habitant de Birao, a pour sa part indiqué que « la vie est très difficile à Birao, et la famine a touché à presque toute la préfecture de la Vakaga. Nous demandons au gouvernement et aux organisations humanitaires de nous venir en aide, car nous souffrons ».

Depuis le début de mois de mai, une évaluation conduite par les ONG humanitaires dans la Vakaga révèle que près de 45 000 personnes sont confrontées à une crise alimentaire.

Bangui : Le directeur général de la Gendarmerie fait le point sur la Sonatu

bus-sonatu.jpg

 

Bangui, 3 juillet 2012 (RJDH) – Avec 43 bus disponibles, la Société de transport urbain (Sonatu) se retrouve présentement   avec  35 ou 38 bus en opération en raison d’un manque de pneus.

C’est la précision qu’a apportée, le mardi 3 juillet, au RJDH le  colonel Pierre Chrysostome Sambia, directeur général de la gendarmerie et chargé de la gestion provisoire de la Sonatu.

« C’est la société Rosamie qui nous livrait les pneus, mais pour le moment, elle n’en dispose plus. J’ai été  obligé de passer une nouvelle commande à un commerçant centrafricain qui se trouve à Douala. Donc, dans peu de temps, nous allons avoir 100 pneus pour les bus », a-t-il expliqué.

Abordant la question  de la gestion des fonds à la Sonatu critiquée par une partie du personnel, le colonel Sambia  a fait savoir que «  la société a mis de l’argent dans une banque de la place et que les dépenses doivent être autorisées par la hiérarchie », a-t-il précisé.

Enfin, Guy Goyaka, délégué du personnel de la Sonatu, souhaite que la direction  associe le responsable du personnel à toutes les décisions qui doivent être prises pour éviter tout dérapage lié à d’éventuelles réductions des employés.

La direction de la Sonatu a déjà laissé savoir qu’elle envisageait des licenciements. Une réunion s’est tenue le mardi 3 juillet sur cette question.

 

Kaga Bandoro : Évasion de personnes détenues à la gendarmerie

Kaga-Bandoro, 3 juillet 2012 (RJDH) – Un jeune homme soupçonné d’avoir tué son rival à coups de poignard le 28 juin dernier s’est évadé, avec quelques autres prisonniers détenus, de la gendarmerie de Kaga-Bandoro, a signalé, le samedi 30 juin, le commandant de brigade, Adoum Josué.

« Ils ont cassé la porte de la geôle et enlevé  les briques de la prison pour leur permettre de s’enfuir, sans être aperçus par les éléments de la sécurité. Jusqu’ici, on ignore encore le nombre d’évadés », a expliqué le commandant de brigade.

Il précise toutefois que la gendarmerie est actuellement à la poursuite de ces détenus et surtout, du présumé tueur, pour les remettre à la disposition de la justice.

Ce dernier aurait surpris sa femme le trompant avec un autre  homme. Il l’aurait alors frappé de coups de poignard. La victime a succombé à ses blessures quelques heures après avoir été évacuée d’urgence à l’hôpital.

 

Bria : Les autorités administratives mettent en garde les fauteurs de trouble

Bria, 3 juillet 2012 (RJDH) – Le préfet intérimaire de la Haute-Kotto, Lin Serge Guiara, a mis en garde les  « fauteurs de trouble », le lundi 2 juillet, au sujet des rumeurs d’une éventuelle attaque de groupes armés.

Dans un communiqué officiel diffusé à longueur de journée sur Radio la Voix de Barandaké (radio communautaire de Bria), Lin Serge Guiara a mis en garde « les  fauteurs de trouble qui veulent remettre en cause le processus de paix enclenché dans la région ».

Il a par ailleurs encouragé la population  de la  localité, bouleversée par cette rumeur,  à vaquer librement ses occupations  quotidiennes afin de relever le niveau de l’économie de la préfecture de la Haute-Kotto.

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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 18:28

 

 

chenilles.jpg

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 03 Juillet 2012 11:28

Les chenilles, source de revenus pour les paysans, notamment les pygmées qui les récoltent d’une part, complément nutritionnel important très prisé d’autre part. Elles ont fait leur apparition sur les marchés de Bangui. Préparées à diverses sauces, elles permettent  un air de fête dans les ménages et brisent pour quelques semaines la grisaille ambiante dans les ménages.

Entre début juillet et fin septembre, la Centrafrique, surtout dans le sud-ouest, vit à l'heure des chenilles. Si ces bestioles dorées, sont considérées comme des vermines par ceux qui n'y ont jamais goûté, pour les habitants des zones de forêt, elles représentent au contraire un véritable trésor. Quand vient la saison, comme en ce moment, une véritable fièvre s'empare des populations de ces régions. La zone de Mbaïki, située à une centaine de kilomètres de Bangui et peuplée d’environ 50 000 âmes, en est un exemple émouvant.

Le correspondant de Radio Ndeke Luka explique que l'engouement des locaux pour les chenilles est si légendaire que certains Centrafricains réfléchissent par deux fois avant de prendre une épouse dans cette région : ils savent que chaque année, leur âme sœur devra impérativement rejoindre ses parents pour participer à la campagne des chenilles.

En effet, explique encore notre correspondant, ce sont des villages entiers qui se vident actuellement de leur population, offrant un spectacle étonnant aux visiteurs venant à passer après le départ pour la forêt des caravanes de récolteurs. Seuls les vieillards, les invalides et les célibataires restent sur place. Le grand départ pour la récolte des chenilles impose à chaque famille une grosse charge de travail. Il faut emporter pour toute la famille des vivres en quantité : des cuvettes de farine de manioc, de l'huile de palme, des épis de maïs, des régimes de bananes. Et ce stock est à renouveler au bout de trois semaines. Car les récolteurs vont vivre pendant plusieurs semaines en pleine forêt dans des campements installés à cet effet. Chacun d'eux accueille habituellement trois ou quatre familles, soit 20 à 30 personnes qui prennent leurs repas en commun.

La récolte des chenilles représente une activité économique non négligeable. Vendues fumées ou à l'état frais, elles rapportent aux parents de quoi préparer la rentrée scolaire de leurs enfants et faire face à bien d'autres dépenses. Dans la sous-préfecture de Mbaïki, où la seule culture de rente est le café, qui ne rapporte plus grand chose, les habitants ne prennent pas à la légère les préparatifs du départ au campement des chenilles. Pour les jeunes hommes candidats au mariage, c'est une période décisive où ils devront faire leurs preuves pour être appréciés et acceptés par leurs futures belles mères.

Les "boyo", qui sont les chenilles les plus succulentes, se trouvent sur les feuilles des « sapelli », grands arbres de forêt dense. On récolte également les chenilles "guéguéré" et "ndoussi". Lorsque les éclaireurs envoyés en forêt constatent que les arbres à chenilles commencent à perdre leurs feuilles, ils courent annoncer la bonne nouvelle. Alors commencent les préparatifs. Une semaine plus tard, tout le monde a déjà gagné les campements.

Le ramassage des chenilles est pourtant un travail pénible. Il se déroule en pleine saison pluvieuse. Pour récolter une espèce particulière qui a la propriété de ne tomber des arbres qu'à cinq heures du matin, il faut sortir sous la pluie avant même le lever du soleil. Le séchage des chenilles, nécessaire pour bien les conserver, oblige également à couper du bois en quantité. Pourtant, les femmes considèrent cette campagne de récolte comme une véritable récréation après les durs travaux champêtres.

C'est aussi l'occasion de se refaire une santé. A cette période, toutes les personnes valides qui participent à la récolte gagnent du poids. Les chenilles en effet ne rapportent pas seulement de l'argent aux paysans. Selon les nutritionnistes, elles représentent pour les paysans un véritable "supercarburant alimentaire", étant donné leur richesse en protéines, vitamines et sels minéraux.

Mais la saison des chenilles ne fait pas que des heureux. Témoins, les bouchers de Mbaïki qui parlent avec amertume de ce qui est pour eux une morte saison. "Pour toute la ville, à cette période, il arrive qu'on n'abatte qu'un seul bœuf à la fois et qu'on ne parvienne même pas à écouler toute la viande." Même son de cloche au marché du Kilomètre 5 à Bangui. Les bouchers se plaignent de l'indifférence que marquent les ménagères pour la viande de bœuf : "Quand viennent les chenilles, elles peuvent se passer de nous."

RNL et Syfia

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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 11:35

 

 

 

 

 UDPP-logo.JPG

 

UNION DEMOCRATIQUE DU PEUPLE POUR LE  PROGRES                                

Unité- Justice-Travail 

 

 BP : 2802/ Poste Centrale

Bangui (Centrafrique)

Tel : 75736278

 

 

                     COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Le Bureau de l’Union Démocratique du Peuple pour le Progrès par la presse l’accord triennal conclu entre le FMI et la République centrafricaine, accord relatif à la facilité élargie de crédit (FEC) d’un montant de soixante trois millions deux cent mille (63,2) dollars US, soit trente un (31) milliards de francs CFA. Il observe avec étonnement l’euphorie et le triomphalisme qui agite le pouvoir depuis l’annonce de cette nouvelle et tient à dire ce qui suit :

 

Ce  n’est pas la première fois que le régime de Monsieur Bozizé va disposer de concours financiers de cette importance. Dès sa prise de pouvoir, le régime de Bozizé avait bénéficié d’appuis financiers substantiels des institutions et des gouvernements de la CEMAC ; en deux ans, il a reçu des aides que Patassé n’avait eues en 9 ans et demi. Tous ces appuis financiers n’ont servi à rien, dans la mesure où la Centrafrique croule sous le poids de la misère jamais atteinte que les autorités feignent d’ignorer. La faim faute de production vivrière suffisante, la mortalité indescriptible faute de couverture sanitaire efficace etc. sont la conséquence d’une gestion calamiteuse et un manque ahurissant de vision économique dont fait montre le régime en place.

 

Les fonctionnaires centrafricains continuent de consentir d’énormes sacrifices depuis le fameux « Sursaut patriotique » du 15 Mars 2003 de Bozizé pour contribuer au redressement des finances publiques. Ils sont victimes d’une ponction salariale de 20 à 25% pour tous les salaires à partir de 200.000 francs. Cette mesure, pourtant ponctuelle, perdure et constitue un manque  à gagner colossal qui se chiffre à des milliards par an depuis plus de 9 ans !

 

Les personnels d’appuis de certains ministères clé accusent des retards tutoyant les 3ans les poussant à observer des grèves sévères pour réclamer le payement intégral de leurs dus. Les hôpitaux manquant cruellement d’équipements, de médicaments et de personnel soignant conscients et compétents deviennent des mouroirs. Les laboratoires n’ont plus des réactifs pour des examens indispensables pour des soins appropriés. Tout ceci contraint les plus fortunés à aller se soigner à l’étranger.

 

L’insécurité endémique, dont le lit a été fait par la rébellion de Bozizé qui avait utilisé des mercenaires pour finalement les abandonner dans la nature, empêche les paysans de vaquer à leurs  travaux champêtres. Conséquence : la production vivrière est presque nulle et la famine s’installe, la pauvreté aussi. Notre pays occupe le 171ème rang sur 177 étant l’un des 6 pays les plus pauvres de la terre ! ET la faute, c’est l’Opposition !

 

Pour couvrir cette situation catastrophique, le régime clanique de Bangui terrorise et muselle l’opposition en interdisant ses réunions publiques et en l’empêchant de s’exprimer sur les antennes des médias publics.

 

Vu la propension morbide à la prédation, trait caractéristique du Pouvoir, il est à craindre que ce pactole, brandit comme le couronnement de la politique menée par le gouvernement, prenne allègrement une autre destination. C’est pour cela que l’UDPP invite instamment  le peuple centrafricain à plus de vigilance quant à l’utilisation de cet argent que nos enfants auront, à terme, à rembourser et demande au gouvernement à informer amplement le peuple sur ce qu’il entend en faire.

     

Fait à Bangui le 3 juillet 2012

 

  

  

Le Président

  

  

  

  

MAITART Djim-Arem

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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 02:20

 

 

 

 

abdou-diouf-5-juillet-2011

 

 

QUEBEC (Canada) AFP / 03 juillet 2012 00h47 - Nous devons être des indignés linguistiques mais sans lancer une déclaration de guerre aux autres langues, a plaidé lundi le secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf à l'ouverture du premier forum mondial sur la langue française à Québec.

Plus de 1.000 conférenciers, artistes, jeunes et autres membres de la société civile se réunissent de lundi à vendredi dans la capitale québécoise pour dessiner un portrait précis de l'état de la langue française parlée par plus de 200 millions de personnes à travers le monde.

Je pourrais vous dire que la langue française se porte bien, qu'elle est parlée et enseignée sur les cinq continents, que son nombre de locuteurs est en progression et qu'elle est promise à un brillant avenir, singulièrement en Afrique qui représentera environ 80% des 700 millions de francophones vers 2050, a déclaré M. Diouf.

Par-delà les chiffres rassurants que nous connaissons, il y a des faits, des pratiques quotidiennes, des évolutions géopolitiques et géoculturelles lourdes, a ajouté M. Diouf.

Nous devons être des indignés linguistiques! Mais entendons-nous bien: nous ne sommes pas là pour lancer une déclaration de guerre, mettre les langues en concurrence ou en compétition, a souligné le secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

Les discussions au forum de Québec pourraient déboucher sur d'éventuelles recommandations pour le Sommet des chefs d'Etats francophones à Kinshasa (RDC), en octobre, afin de renforcer la coopération économique, la publication scientifique dans la langue de Molière et la mobilité entre citoyens des pays ayant le français en partage.

Je le dis fermement: une langue ne peut survivre à l'enfermement, elle ne circule jamais mieux qu'avec ses locuteurs. On ne peut vouloir le rayonnement de la langue française et, dans le même temps, fermer ses frontières à ceux qui parlent français, qui étudient le français, qui créent en français, a lancé M. Diouf, devant les Premiers ministres canadien et québécois, Stephen Harper et Jean Charest, et le maire de Paris, Bertrand Delanoë.

Ce dernier a salué cet appel en faveur de la mobilité des étudiants à travers les pays francophones. Si dans tous nos pays, on n'a pas envie d'accueillir les étudiants des autres pays francophones alors nous nous privons .... de faire vivre ensemble cet espace culturel, cet espace de valeurs qu'est la Francophonie, a déclaré M. Delanoë.

Il faut que le poète africain ait autant d'influence sur notre langue commune que le +slammeur+ du Québec..., a ajouté le maire de Paris, en référence au slam, cet art oratoire alliant musique et poésie.

Le discours de M. Harper sur les vertus de la cohabitation linguistique entre francophones et anglophones au Canada a été interrompu par un protestataire qui a demandé aux citoyens de se rebeller contre lui et le Premier ministre québécois.

 Une centaine de personnes ont aussi manifesté dans le centre-ville de Québec pour réclamer une meilleure protection de la langue française dans la province francophone de huit millions d'habitants, frontalière du géant américain.

S'il ne faut pas dramatiser sur l'état du français à travers le monde, il serait tout aussi erroné de prétendre que sa force d'attraction n'a pas fléchi, a déclaré M. Charest déplorant la place croissante de l'anglais dans les médias et la publicité en Europe et son recul dans des institutions internationales.


(©)

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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 01:54

 

 

 

 

logo FARE 2011

 

 

Le FARE-2011 France organise

 

le 15 Juillet 2012, une

 

Conférence-Débat 

A l’attention des Centrafricains de France, d’Europe et des amis du Centrafrique au

 

CASA Poblano 15, Rue Lavoisier 93100 Montreuil

 

Thème de la rencontre :

 

Situation politique, sociale et économique en R.C.A : que faire  pour sortir de l’impasse ?

 

Programme de la Conférence-débat :

 

Accueil /Repas : 12 h00 à 13h45  ( 8 € pour repas  par participant à payer à l’entrée)

 

1ère Intervention : 14h00 à 14h30

 

Martin Ziguélé, ancien Premier Ministre, Président du MLPC

 

Sujet : Point de vue du FARE 2011 sur les voies de sortie de la crise politique, économique et sociale en  la RCA.

 

2ème Intervention : 14h30 à 15h00

 

Pr Raymond-Max Siopathis,  Pédiatre, Président provisoire de la Fédération France-Europe du RDC

 

Sujet : Analyse du secteur de la médecine, de l’hygiène  et de la santé en RCA

 

PAUSE MUSICALE  15h00 à 15h20     variétés musicales centrafricaines 

 

3ème Intervention : 16h00 à 16h20

 

Dipl. –Ing. Jean-Pierre Mara, Ingénieur en réseau Télécom, ancien candidat de la CRPS à la Députation 

 

Sujet: rôle des infrastructures de base, de l’énergie et des Télécom dans le processus de décollage

 

Synthèse : 16h30 à 17h00

Martin Ziguélé, ancien Premier Ministre, Président du MLPC

 

ORGANISATION

 

Date et Lieu : Samedi 15 Juillet de 12:00 à 17

 

CASA Poblano  au  15, Rue Lavoisier

93100 Montreuil ( 01 55 86 03 71)

 

 

plan-rue-Lavoisier-1.JPG

 

 

Accès en Voiture  à Porte de Montreuil. Au rond-point, prendre la 4e sortie sur Pl. de la Porte de Montreuil, continuer sur N302 puis prendre à droite sur Rue Valette. Ensuite prendre à droite sur Rue Lavoisier

 

Accès RER/Metro : à Ligne 9 Pont de Sèvres- Mairie de Montreuil, Métro Robespierre

 

 

plan-rue-Lavoisier.JPG

 

 

Réservation  obligatoire avant le 10  juillet par mail à : fare2011france@gmail.com

 

Ou par téléphone  au 06 50 64 03 57 ou   06 20 87 29 50

 

Coordination : Jean-Pierre MARA 06 50  64 03 57

 

Modération des débats : Jean-Didier KABRAL 06 20 87 29 50

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 18:54

 

 

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA

Rafaï : Un véhicule transportant des vivres sur un traversier plonge à l’eau

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Rafaï, 2 juillet 2012 (RJDH) – Un véhicule transportant 18 tonnes de vivres de l’ONG Coopi a plongé dans la rivière Chinko, avec sa cargaison de vivres, le dimanche 1er juillet, vers 16 heures, à quatre kilomètres de Rafaï (sud-est), alors qu’il était à bord d’un bateau traversier.

Il s’agit d’un véhicule de marque Renault, immatriculé Dj 217 BG, appartenant à  Maxime Bodjio, le député de Boda. Le camion, en provenance de Bangui et à destination de Mboki, transportait, entre autres produits, de la farine de maïs, du soja,  des haricots, des  bidons d’huile végétale et des sacs de sel.

Baléfio Féïmonazoui, conducteur du véhicule, explique qu’il a stationné le véhicule sur la rive pour  le déchargement d’une partie de sa cargaison. En l’absence du conducteur, l’apprenti chauffeur a pris le véhicule pour le garer sur le bac. Après une mauvaise manœuvre, le camion est allé s’échouer directement au fond de la rivière. Grâce à l’assistance de la population, une partie des vivres ont été repêchées.

Le 18 juin dernier, un autre véhicule a basculé dans la rivière après le renversement du même bateau.  Jusqu’à ici, aucune solution n’a été trouvée pour réparer le bac.

 

Bangui : Le ministre de la Sécurité interpelle la colonie nigériane sur le respect de la loi

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Bangui, 2 juillet 2012 (RJDH) – Le groupe islamique Boko Haram a été pointé du doigt par le ministre de la Sécurité et de l’Ordre public, Claude Richard Ngouandja, le vendredi 29 juin, au cours d’une audience avec le chargé d’affaires de l’ambassade du Nigéria et les représentants de la colonie nigériane  en Centrafrique.

Compte tenu de la montée des violences du groupe Boko Haram, le ministre de la Sécurité et de l’Ordre public a invité les ressortissants nigérians au respect de la loi, en leur demandant de régulariser leurs documents de séjour en République centrafricaine.

« Un Nigérian sur 20 vivant en Centrafrique est en ordre avec la loi », a fait observer le ministre de la Sécurité.  Selon lui, les ressortissants nigérians sont souvent soupçonnés de vente  illicite de produits nocifs à la santé, tels que la cocaïne et le chanvre indien importé du Nigéria.

Le ministre a promis de prendre des mesures qui s’imposent afin de mettre un terme aux commerces illégaux de la drogue sur l’ensemble du territoire centrafricain.

Mohammed Malam Arzika, chargé d’affaires à l’ambassade du Nigéria à Bangui, a plaidé pour que le montant de la carte de séjour (150 000 FCFA par an) soit revu à la baisse pour que tous les Nigérians qui sont dans le pays soient régularisés.

Le chargé d’affaires a profité de cette occasion pour demander l’intervention du ministre pour que soit jugé un Nigérian soupçonné d’avoir vendu de la cocaïne et qui a été arrêté,  il y a un an, et conduit à la maison d’arrêt de Ngaragba.

Cette audience a été sollicitée par la colonie nigériane en Centrafrique pour présenter les contraintes et entraves au commerce et à  la libre-circulation que cette colonie rencontre face à certains agents de l’ordre et de défense.

Le ministère de la Sécurité et de l’ordre public a lancé, dans certains arrondissements de Bangui (3ème et 5ème) et ses environs, une campagne de sensibilisation sur la sécurité publique intitulée « Sécurité pour tous ». Cette campagne concerne tous les habitants de Bangui, étrangers comme nationaux, a fait savoir le ministre.

 

Kaga Bandoro : Revente de produits distribués par les humanitaires

Kaga-Bandoro, 2 juillet 2012 (RJDH) – Albert Kpangba, sous-préfet de Kaga-Bandoro (centre Nord), a  dénoncé, le dimanche 1er juillet, la vente, par la population, de produits qui lui sont distribués par des structures humanitaires et des ONG. Le sous-préfet interpelle les forces de l’ordre et les invite à sévir.

Le préfet a fait cette sortie à l’occasion de la distribution des cadeaux par l’ONG Opération enfant de Noël à 2160 enfants âgés 2 à 14 ans.   

« Les ONG nationales ont apporté beaucoup d’aide à la population de la Nana- Gribizi, en lui donnant des vivres, du matériel, des produits de travaux agricoles et d’élevage. Malheureusement, ces dons sont  souvent  retrouvés sur le marché pour la revente, et c’est déshonorant », a déploré Albert Kpangba.

Il précise cependant que, pour ce cas  précis, « il est hors de question de voir les cadeaux remis aux enfants sur le marché, sinon les auteurs seront punis. Nous faisons appel aux forces de l’ordre afin qu’elles veillent à l’application de cette décision », a-t-il insisté.

 

Boali : Emergence de la fièvre typhoïde dans la région

Boali, 2 juillet 2012 (RJDH) – Au total, 205 examens de sel (tests de dépistage de la parasitose) ont été menés et enregistrés au service de laboratoire du Centre de santé de Boali (sud-ouest), dont 189 se sont révélés positifs. De même sur un échantillon de 10 personnes examinées, 6 à 7 portent le germe de la fièvre typhoïde, surtout chez les enfants, au cours du mois d’avril 2012.

Cette statistique a été rendue publique le dimanche 1er juillet par le responsable du service de laboratoire, Simplice  Pounoumoundjou, lors d’un entretien avec un journaliste de la Radio ICDI.

« Les résultats enregistrés pour ce mois d’avril prouvent que le taux de parasitologie et de la fièvre typhoïde sont sensiblement élevés dans la ville de Boali, à cause de la consommation des eaux de la source de Bangondo », a précisé  le responsable.

Mathieu Sana, responsable du service de l’assainissement et de l’hygiène, a pour sa part constaté que « cette source d’eau est celle consommée par la population. Malheureusement, cette source de clôture. Son environnement est insalubre ».

Toutefois, Mathieu Sana déplore le comportement peu hygiénique de certaines personnes qui viennent se baigner dans cette source pendant la nuit.

La source de Bangondo a été aménagée, à l’époque, par l’ONG Caritas. Elle ne répond plus aujourd’hui aux besoins de la population en matière d’eau potable.

 

Bangui : Une caisse d’épargne pour le développement de la commune de Pissa (sud)

Bangui, 2 juillet 2012 (RJDH) – La Caisse d’épargne et de crédit autogérée (CECA) de Pissa a contribué, en deux ans d’existence à améliorer les conditions de vie de plusieurs habitants de cette commune, a indiqué Pépin-Michel Bango, président du conseil d’administration de cette caisse.

« Le travail que nous avons abattu durant les deux années d’existence de la CECA  a, à mon avis, permis d’améliorer les conditions de vie de quelques habitants de la commune de Pissa qui y ont cru. Mais mon souhait est qu’il y ait encore plus de sociétaires », a lancé Monsieur Bango, dont le mandat a été renouvelé le samedi 30 juin par l’assemblée générale.

La caisse, qui compte 126 adhérents, principalement des particuliers et des associations telles les Eglises, les associations des parents d’élèves et les comités de gestion de points d’eau, a pour slogan ‘’épargner, investir pour mieux vivre’’,

Créée le 23 juillet 2010, avec l’appui de la Fondation italienne Unraggiodiluce, la CECA est une initiative du comité de développement communal de Pissa qui, après une évaluation, avait remarqué que la population avait besoin d’une structure d’épargne et de microcrédit pour accompagner ses activités agricoles.

« La création de cette caisse m’a beaucoup aidé dans mes activités quotidiennes. J’en suis sociétaire depuis 2010. Grâce à cette structure,  j’ai compris comment gérer mes petites ressources. Je ne gaspille plus mon argent comme avant. Et l’épargne que je fais me permet de répondre à des urgences dans ma famille », a témoigne Madeleine Bama, une sociétaire.

Un autre adhérent, Eric, qui pratique des activités génératrices de revenus, est du même avis. « Il n’est point question de nier les avantages liés à l’existence de la CECA de Pissa. Sur le plan personnel, la caisse m’a permis de passer de l’informel au formel », a-t-il témoigné.

Le maire de la commune de Pissa, Roger Okouapénguia, s’est lui aussi réjoui de l’existence d’une telle structure dans sa commune. Mais il a surtout insisté sur le fait que la CECA, avec l’appui de son partenaire, la Fondation Unraggiodiluce, devrait arriver au niveau de l’octroi de petits crédits aux populations pour les aider dans leurs diverses activités de développement.

« Notre souhait est que la CECA de Pissa devienne effectivement autonome et autogérée », a souligné la cheffe de mission de la Fondation Unraggiodiluce, Franca Cattoi, invitant chaque sociétaire à faire « une sensibilisation informelle » pour gagner plus d’adhérents à la caisse.

Créée en 2004 et installée en République centrafricaine depuis 2006, la Fondation a pour mission d’ « œuvrer pour l’amélioration des conditions de vie des collectivités les plus défavorisées, à travers des actions et des aides directes qui répondent de façon  ciblée aux besoins concrets des individus, des familles et des communautés ».

Dans cette optique, elle a réalisé, dans la préfecture de la Lobaye (sud), des activités telles que la réhabilitation de 75 pompes de forage, la dotation des communautés en pièces de rechange, la formation des artisans réparateurs des pompes, la formation des comités de gestion de points d’eau, la construction de latrines dans des écoles, dans les postes et  centres de santé.

« A ce jour, la Fondation Unraggiodiluce est l’unique structure internationale qui finance les initiatives de développement dans la commune de Pissa. A cet effet,  nous demandons aux autres organisations de venir nous aider », a conclu le président du conseil d’administration, Pépin-Michel Bango.

 

Boali : Vers l’amélioration de la prestation du personnel soignant dans les formations sanitaires

Boali, 2 juillet 2012 (RJDH) – Le personnel de la santé a reçu une formation, les 28 et 29 juin, en vue de relever les faiblesses dans le fonctionnement des formations sanitaires.

Il s’agit d’une initiative du  ministère de la Santé publique,  en partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour l’enfance et l’Organisation mondiale de la santé.  L’atelier de formation avait pour objectif de doter le personnel soignant  d’une série de connaissances en vue de relever le niveau de sa prestation auprès de la population.

« Les textes régissant les soins de santé primaire en République centrafricaine ne sont pas respectés,  et l’approvisionnement des médicaments se fait souvent d’une manière illicite, ce qui échappe au contrôle du gouvernement », a déclaré Julienne Nguerenendji, cheffe de la section formation et documentation à la direction de la santé communautaire.

La mise en œuvre des recommandations de cet atelier de formation devrait combler les déficits et améliorer les conditions d’accès de la population à des soins de qualité.

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 18:31

 

 

 

 

 

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Il me parvient que Monsieur Guillaume SORO a fait état sur internet d'une rencontre avec Monsieur Claude BARTOLONE, Président de l'Assemblée Nationale française, qui devrait avoir lieu ce lundi 2 juillet 2012, à 15h, à l’Hôtel de Lassay, à Paris.

Cette audience me paraît, en tant que citoyenne française mère d'un ressortissant français détenu depuis le 11 avril 2011 d'abord à Abidjan, puis à Bouna, choquante et scandaleuse. Elle est en totale contradiction avec le « changement » annoncé par les nouvelles autorités françaises, notamment en ce qui concerne le traitement de la question ivoirienne, et plus largement avec la défense des droits de la personne humaine.

Mon fils, Michel GBAGBO a été enlevé le 11 avril 2011, et détenu illégalement pendant des mois par des hommes sous l'autorité de Monsieur Guillaume SORO. Une plainte avec constitution de partie civile pour enlèvement, séquestration, et traitements inhumains et dégradants, a été déposée le lundi 25 juin 2012 devant le doyen des juges d'instruction du Tribunal de Grande Instance de Paris par Maître Habiba Touré, son avocate, dans le cadre de cette affaire.

Les autorités françaises en sont informées, et ne peuvent ignorer le rôle de Monsieur Guillaume SORO dans les faits criminels qui lui sont reprochés.

J'exhorte donc Monsieur Claude BARTOLONE, Président de l'Assemblée Nationale, à ne pas recevoir le geôlier d'un ressortissant français qui demeure détenu du seul fait de son patronyme.

Il revient au quatrième personnage de l'Etat de protéger et servir les intérêts de ses concitoyens, et certainement pas de recevoir leur tortionnaire.

Fait à Paris, le 2 juillet 2012

Madame Jacqueline CHAMOIS

Mère de Monsieur Michel GBAGBO, Citoyen français prisonnier d'opinion en Côte d'Ivoire

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 17:19

 

 

 

   

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Douala 07-02 2012 12:56:07  APA- (Cameroun) - L’amélioration de la circulation transfrontalière, notamment le transport des marchandises entre le Cameroun d’une part, et la Centrafrique et le Tchad d’autre part, préoccupe les autorités des trois pays qui viennent d'organiser un forum consacré au sujet.

Au chapitre des principales résolutions, les représentants des trois pays membres de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) ont décidé de d’aménager des check-points le long des corridors Douala-Bangui et Douala-Ndjamena afin de réduire les tracasseries policières et douanières.

Ainsi, le coût de l’assurance du Global positioning system (GPS) passe de 20000 francs CFA par voyage à 10000 francs CFA, une réduction décidée par l’administration douanière camerounaise saluée par les parties centrafricaine et tchadienne.

Par ailleurs, les participants ont convenu d’accorder une ristourne de 50 pour cent sur la redevance des marchandises, une réduction de 25 pour cent sur le tarif de la manutention et une remise de 75 pour cent sur les pénalités de stationnement.

Les trois pays ont pris l’engagement de se réunir au moins deux fois par an dans le cadre d’une concertation tripartite, raison pour laquelle les prochaines assises sont prévues en fin d’année à Ndjamena, au Tchad, et en début 2013 à Bangui, en Centrafrique.

Toujours sur le chapitre de la mise en œuvre des recommandations, les participants ont également convenu de poursuivre l’amélioration des infrastructures routières, l’aménagement des check-points pour s’arrimer aux standards internationaux afin d’en optimiser le nombre.

Ces derniers mois, les parties centrafricaines et tchadiennes dont le port d’attache est Douala pour près de 80 pour cent de leurs exportations et importations, avaient dénoncé des tracasseries douanières et policières le long des corridors Douala-Bangui et Douala-Ndjamena.

Il a fallu la tenue de ce forum pour que les choses rentrent dans l’ordre, les uns et les autres étant tombés d’accord sur la limitation des postes de contrôle ainsi que l’assouplissement des conditions de manutention au port de Douala.

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