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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 23:48

 

 

 

 

 

Bozizé en galante compagnie KNK

 

Si Ndoutingaï et Findiro sont prioritairement dans le collimateur de Bozizé ces derniers jours, il n’en demeure pas moins que compte tenu de la dimension tentaculaire du contrôle et de la mainmise de ces deux sur l’appareil de l’Etat qu’ils ont littéralement noyauté avec leurs hommes de main, plusieurs de leurs complices et sous-fifres bien connus comme insoupçonnables, restent encore  à être découverts.

Bangui grouillent de rumeurs persistantes qui avancent par exemple les noms de certains membres du gouvernement telles que la ministre de l’enseignement secondaire Mme Gisèle Nam identifiée comme une très proche de Firmin Findiro donc aussi de Ndoutingaï, au domicile de laquelle se seraient tenus plusieurs réunions de la conspiration contre Bozizé.

D’autres noms reviennent également souvent comme ceux de la ministre du commerce, Marylin Mouliom Roosalem qui avoue à ses proches qu’elle n’arrive plus à trouver le sommeil depuis que les ennuis de son ami Ndoutingaï ont commencé et de la ministre déléguée à la coopération Mme Dorothée Malenzapa, cités comme étant membres du harem de Ndoutingaï.

On se souviendra que ces deux dernières avaient renoncé à se rendre en mission à Washington en solidarité avec Ndoutingaï qui n’avait pas réussi à obtenir son visa auprès de l’ambassade des USA de Paris en septembre 2011. On prête aussi à Bozizé l’intention de mettre progressivement la main sur sur tout ce beau monde qui avait pendant longtemps, s’est servilement rangé derrière Ndoutingaï et Findiro.  

Mais une conspiration peut en cacher une autre. Selon des informations dignes de foi, un autre dignitaire de la bozizie et non des moindres puisqu’il s’agit d’Anicet Parfait Mbaye alias « l’imparfait », lors d’une de ses nombreuses tournées dans la Lobaye, sa préfecture de juridiction, aurait tenu des propos que des notables cafteurs du coin se sont dépêchés de porter aux oreilles de Bozizé, qui toujours d’après nos informations, aurait pris bonne note de cette déclaration sans ambiguïté de son ancien compagnon de rébellion. Parfait Mbaye aurait dit en substance qu’à présent, on serait déjà dans « l’après Bozizé »… !

Un qui jubile littéralement de la descente aux enfers de son frère ennemi Ndoutingaï, c’est le rejeton Jean Francis Bozizé. Des informations crédibles font état de ce qu’il se soit fait un plaisir de composer personnellement l’escorte spéciale de soldats qui devaient conduire Ndoutingaï il y a quelques 72 heures à la prison spéciale de Bossembélé surnommée « Guantanamo » dont le nouveau et illustre pensionnaire va sans doute déguster les délicieuses conditions de séjour.

Rédaction C.A.P

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 22:19

 

 

 

 

Jean-Pirre-Bemba

18 juillet 2012 - 3:12pm | Par International Justice Tribune

Alors que deux journées d’audience ont été consacrées fin juin à trois victimes non participantes au procès de Jean-Pierre Bemba à la Cour pénale internationale (CPI), trois ans après la confirmation des charges portées contre l’ancien chef milicien congolais, l’action du Fonds au profit des victimes peine à concrétiser son action en République Centrafricaine (RCA).

John Noubarassem, Bangui

Doté dans ce pays d’un mandat non judiciaire en faveur des victimes de violences sexuelles et sexistes, le Fonds n’a lancé qu’en mai 2011 un "manifeste à intérêt général", auprès des ONG locales et internationales. Quatre mois plus tard, des organisations avaient soumis des projets, dont certains ont été retenus.

Victimes non identifiées

Aucune liste n’a été rendue publique. Et un an après le lancement de ce programme, les victimes interrogées ne semblent pas en avoir eu connaissance. Selon des sources proches de la CPI, les victimes devant bénéficier du Fonds n’auraient toujours pas été identifiées. Et au bureau extérieur de la CPI dans la capitale, Bangui, aucun service n’est disponible pour renseigner les victimes.

L’une d’elle, âgée d’environ 36 ans, nous indique, sous couvert de l’anonymat : "La CPI devait me donner de l’argent pour permettre de me soigner puisque je suis malade et atteinte du sida après que sept hommes ont couché avec moi ; mais je ne comprends plus rien jusqu’à présent... " Elle s’exprime en sango, la langue nationale.

Il reste difficile pour les victimes de faire la différence entre le mandat non judiciaire du Fonds au profit des victimes en République Centrafricaine et l’action judiciaire de la CPI. D’autant plus que le seul procès en cours concernant la RCA, mené contre l’ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba, pourrait également donner lieu à indemnisation.

L’annonce de l’arrivée du Fonds au profit des victimes à Bangui, avait aussitôt suscité un espoir au sein des communautés locales. Des milliers de personnes affectées par la guerre y attendent des aides, notamment, des agences du système des Nations unies présentes dans le pays et des ONG humanitaires qui assistent les populations dans les zones post-conflit dans le Nord et le Nord-est de la RCA.

La lenteur, une qualité ?

Dans ces zones, les centres de santé, les hôpitaux ont été détruits par la guerre. Les écoles sont quasi-inexistantes. Edith Douzima, représentante légale des victimes à la CPI, estime que "la lenteur de la justice est sa qualité. [Mais] ce Fonds au profit des victimes, n’a rien à voir avec le procès. Chez nous, c’est l’année dernière seulement que ceux qui s’occupent de ce fonds sont venus en RCA. Pour essayer de voir comment faire pour aider les victimes. Tant celles admises à participer au procès que celles qui ne participent pas."

Un autre avocat, Bruno Hyacinthe Gbiegba, président de l’Action chrétienne pour l’Abolition de la torture et de la peine de mort (ACAT-RCA), s’étonne "du fait qu’il n’y a pas assez d’information qui circule en ce qui concerne le Fonds au profit des victimes en RCA. Je crois qu’il y avait une procédure de sélection. On devrait nous donner cette information. Deuxièmement, est-ce-que les ONG sélectionnées sont en mesure de satisfaire réellement les besoins des victimes ? Parce qu’il ne faudrait pas faire les choses par cooptation. Si c’est le cas, on ne va pas l’accepter. "

Selon Fabienne Chassagneux, coordonnatrice et chargée de communication de la CPI à Bangui, "la procédure est en cours et seuls les experts du Fonds peuvent être en mesure de donner les informations précises sur le niveau d’avancement du programme. "|

Dans le même temps, l’heure était à la célébration des festivités liées au 10e anniversaire de la création de la CPI, à son bureau extérieur de Bangui. Tout porte cependant à croire que l’attente des bénéficiaires des projets du Fonds au profit des victimes n’est pas terminée en RCA.

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Centrafrique-Presse.com - dans Société
18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 22:14

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

Obo : La sécurité s’améliore au tour de rayon de 25 km de la ville d’Obo

 RCA sud Est

Obo, le 18 juillet 2012 (RJDH)- La sécurité autour de la ville semble s’améliorer, si l’on en croit le compte rendu de la réunion de sécurité, ce mercredi 18 juillet, au camp des forces armées américaines basé à Obo. 

« La sécurité est revenue dans les villages. La population peut circuler librement à l’intérieur d’un rayon de 25 kilomètres du centre-ville d’Obo, sans crainte », André Zalongo, doyen des chefs de quartiers et de villages, également chef de groupe du centre-ville.

En tout, 27 chefs de quartiers, de groupes et de villages, ainsi que quelques notables de la ville, ont pris part à la réunion hebdomadaire dirigée par le sergent Josh, des Forces américaines.

Les chefs présents à la réunion soutiennent que la sécurité est revenue  au centre-ville, mais pas au-delà de 50 kilomètres. Le village de Magoussou, situé à 45 kilomètres de la ville, vit encore dans l’insécurité. « Chaque samedi, les éléments de la LRA sortent dans les champs. Il y a un groupe de 7 à 10 personnes qui sillonnent encore les champs », a indiqué le sergent américain.

« Pour que la sécurité revienne définitivement, il faut augmenter le nombre des éléments de la force  armée centrafricaine pour couvrir tous les villages », a souhaité le militaire américain.

Selon lui, l’armée centrafricaine effectue en ce moment des exercices dans la ville d’Obo sur la façon de déceler un adversaire infiltré dans un milieu, sans pour autant faire du mal à la population.

La prochaine réunion de sécurité est prévue pour 1er août.

Obo : Un accident de circulation fait une trentaine de blessés

 

Obo, le 18 juillet 2012 (RJDH)- Un accident de circulation, survenu le mardi 17 juillet au village de Nguili-nguili, à 12 kilomètre de la ville d’Obo (sud-est), a occasionné des blessures à 29 personnes qui se trouvaient à bord d’un véhicule qui s’est renversé.

Les blessés sont actuellement hospitalisés au centre de santé des forces armées ougandaises. Parmi ces blessés, deux personnes sont dans un état critique tandis que deux autres ont subi une fracture aux bras. Les autres occupants du véhicule n’ont subi que des blessures légères.

D’après les informations rapportées par Radio Zéréda, le chauffeur du véhicule voulait prendre un tournant pour aller à la base de Nguili-nguili. Le véhicule aurait basculé, renversant tous ceux qui étaient à l’intérieur.

Le   véhicule appartient aux forces  ougandaises. Il avait quitté Mboki pour revenir à Obo, après avoir  ravitaillé en vivres les éléments basés à Djéma.

Une équipe d’infirmiers militaires de l’armée américaine a été dépêchée  au centre de santé des forces de l’armée ougandaise pour  s’occuper des blessés.

Kabo : L’ONG internationale Solidarité offre un parc à bétail pour les éleveurs

 Carte-Centrafrique-Tchad

Kabo, le 18 juillet 2012 (RJDH) – Un parc à bétail construit par l’ONG internationale Solidarité a été inauguré, le samedi 14 juillet, par les autorités administratives de la sous-préfecture de Kabo (nord).

« C’est la première fois dans l’histoire de la sous-préfecture qu’un parc à bétail est installé. Cela nous permettra de garder et de vendre les bœufs sur place et d’éviter les conflits entre les éleveurs et les cultivateurs », a déclaré Abdel Afis, maire de la ville de Kabo.

Il ajoute que « cela va favoriser le retour des éleveurs qui ont quitté la ville, après les exactions des éléments de la rébellion de Baba Ladé ».

Le maire affirme aussi que « toutes les dispositions seront prises en collaboration avec les agents des forces de  l’ordre pour sécuriser les  éleveurs. Car l’élevage fait partie de l’économie de notre pays ».

Kabo : Un jeune homme tué à coup de machette par son frère ivre

Kabo, le 18 juillet 2012 (RJDH)- Un homme âgé de 35 ans a tué son frère à coup de machette, après avoir bu de l’alcool de traite, le samedi 14 juillet, au quartier Kabo 1 (nord).

L’homme, qui a d’abord semé le désordre autour de lui, s’est ensuite rendu chez lui où il a voulu poignarder sa mère. Témoin de la scène, le petit frère de l’homme, âgé de 25 ans, a voulu s’interposer. L’homme lui aurait porté un coup de machette à la tête. La victime aurait succombé à sa blessure.

Selon plusieurs témoins, l’individu armé en question était dans un état d’ivresse. Il  menaçait tout le monde avec un couteau et une machette sur son passage. Ne  voyant  plus personne devant lui,  il est reparti chez lui. C’est là qu’il aurait tué son petit frère.

Une source qui a requis l’anonymat affirme que  cet homme a l’habitude de menacer les gens avec une arme blanche chaque fois qu’il est ivre.  « Dieu merci, a dit cette source, il est arrêté. Il constituait un danger pour la population ».

Une source proche de la gendarmerie affirme que « la culture de la violence est très élevée dans la sous-préfecture de  Kabo et que l’homme en question est actuellement en garde à vue ».

 

Kaga-Bandoro : Unicef analyse les activités sanitaires à Kaga-Bandoro

 

Kaga-Bandoro, le 18 juillet 2012 (RJDH) – Le chef du sous-bureau de l’UNICEF a organisé, les 17 et 18 juillet, une réunion d’analyse et de synthèse des activités sanitaires pour le personnel de la santé et les autorités de la sous-préfecture de Kaga-Bandoro (centre-nord).

« Nous avons la charge d’offrir des soins de santé primaire pour  mieux déceler les conditions sanitaires que traverse la population. Notre implication dans ce processus de lutte contre les maladies nous permettra de sauver les habitants des deux sous-préfectures, soit celles de Kaga-Bandoro et de Mbré », a indiqué le docteur Emmanuel Titizé, chef du sous-bureau de l’UNICEF de Kaga-Bandoro.

Cette réunion vise à faire le bilan et l’analyse des activités réalisées par 27 formations sanitaires de la préfecture de la Nana- Gribizi, du début de l’année 2011 jusqu’au 1er semestre 2012.

La réunion s’inscrit dans le cadre du projet des stratégies africaines de survie de l’enfant, appuyé par l’UNICEF pour une somme d’environ 32 000 000 FCFA.

Selon les analyses, la préfecture de la Nana-Gribizi (qui comprend les deux sous-préfectures) présente un rapport favorable pour un début de projet.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 15:16

 

 

 

 

 

Zarambaud

 

 

 

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 01:37

 

 

 

 

 

vote ambassade Paris

Selon des informations de sources dignes de foi, c’est finalement le sieur Emmanuel BONGOPASSI que Bozizé aurait choisi de proposer comme ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République centrafricaine en France avec résidence à Paris. Une demande d’accréditation aurait été introduite auprès des autorités françaises compétentes qui n’auraient pas encore donné leur avis. Il y a lieu de rappeler que depuis le départ de Jean Willybiro Sako en novembre 2010, le poste de Paris est demeuré jusqu’à ce jour sans ambassadeur.

Ce choix de Bozizé en faveur d’un pareil individu est franchement très surprenant et inacceptable dans la mesure où tant le passé diplomatique de délinquant de ce bonhomme aussi bien que son déséquilibre mental ne plaident nullement en faveur de sa présence dans une représentation diplomatique comme Paris aujourd’hui.

Qui est Emmanuel Bongopassi ?

S’il est vrai que Bozizé et Bongopassi se connaissent bien pour avoir été tous les deux de fidèles serviteurs de l’ex-empereur Jean Bedel Bokassa 1er à la cour impériale de Bérengo, le premier comme aide de camp de « sa majesté » et le second comme DG du protocole impérial, on a quelque mal à comprendre que le choix de Bozizé puisse porter sur un véritable cas social tel qu’Emmanuel Bongopassi qui vit actuellement comme un bohémien.

Il est un ancien repris de justice déjà du temps même de Bokassa qui l’avait fait condamner par la justice pour détournement des fonds généreusement alloués naguère par le président Omar Bongo du Gabon pour éponger les dettes de l’ambassade de la RCA à Libreville. Il a fui de prison en traversant le fleuve Oubangui via Zongo pour se retrouver à Brazzaville où il s’était constitué en exilé soi-disant politique durant des années. C’est avec l’arrivée de Patassé au pouvoir en 1993 qu’il est revenu à Bangui.

Emmanuel Bongopassi est un cas psychiatrique. Il avait aussi détourné une somme de 60 millions de F CFA représentant les bourses des étudiants centrafricains en Côte d’Ivoire en arguant que le magot aurait également consumé avec l’incendie de la voiture Mercedes de l’ambassadeur. Les enquêtes ont démontré qu’il était lui-même l’auteur de l’incendie criminel de la voiture mais l’argent n’était pas en réalité dans la voiture brûlée.  

Il est vrai que la recherche effrénée par Bozizé d’un profil lisse et d’une personnalité servile et docile ne pouvant pas le déranger politiquement pour en faire un ambassadeur en France l’a conduit depuis si longtemps à écarter plusieurs candidatures crédibles mais cela ne doit pas le conduire à exhumer à présent un fossile bokassiste de la trempe de Bongopassi qui a déjà suffisamment donné les preuves et la mesure de son manque de probité, de son incompétence et de son sens de la prédation dans certaines ambassades de Centrafrique en Afrique dont il n’a pas hésité par le passé à en détourner les maigres deniers. C’est franchement désespérant de constater qu’avec Bozizé il faut être un voleur et un détourneur de deniers publics pour prétendre à une quelconque promotion.

Quelques recherches faites par la rédaction de C.A.P dans les archives du journal officiel de la RCA de l’époque nous édifient sur le personnage d’Emmanuel Bongopassi. Il n’a rien à faire à Paris et Centrafrique-Presse recommande fortement aux autorités françaises d’émettre un avis très défavorable à cette demande d’accréditation car la personnalité de cet individu n’est pas à la hauteur des relations amicales de coopération qui doivent exister entre la France et la RCA. (Lire ci-dessous)

La Rédaction

 

JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

15 novembre 1971

-Ministre Délégué à la Présidence de la République,

Chargé des Transports Fluviaux et des Relations avec le Secteur Privé : M. Jean-Marie WALLOT

-Ministre des Eaux et Forêts et des Mines : M. Christian SOMBODEY

-Ministre de la Justice: M. Louis-Pierre GAMBA

-Ministre du Tourisme : M. Joachim DA SILVA

-Ministre de l'Energie : M. André ZANIFE TOUAMBONA

-Ministre Délégué à la Présidence de la République Chargé des Anciens Combattants et de la Jeunesse Pionnière Nationale :M. Antonio FRANCK

-Secrétaire d'Etat aux Travaux Publics, Chargé des Travaux d'entretien, de bitumage et de voirie de tous les centres urbains de la République :M. Augustin DALLOT-BEFIO

-Secrétaire d'Etat à l'Elevage :M. Fidèle BAKRY

-Secrétaire d'Etat à la Jeunesse et aux Sports M. Gaston BANDA-BAFIOT

-Secrétaire d'Etat et Grand Maître de Cérémonies à la Présidence de la République, Chargé en matière de Protocole d'Etat de la coordination avec tous les Départements Ministériels et de l'organisation des-Services d'Accueil de la République :M. Emmanuel BONGOPASSI

Art. 4. -Le présent décret sera publié au Journal Officiel et communiqué partout où besoin sera.

Général de Division Jean-Bedel BOKASSA

 

Secrétaire d'Etat et Grand Maître de Cérémonies à la Présidence de la République, Chargé en matière de Protocole d'Etat de la coordination avec tous les Départements Ministériels et de l'organisation des-Services d'Accueil de la République: M. Emmanuel BONGOPASSI

Art. 4. -Le présent décret sera publié au Journal Officiel et communiqué partout où besoin sera.

Général de Division Jean-Bedel BOKASSA

 

LE PRESIDENT A VIE DE LA REPUBLIQUE,

PRESIDENT DU GOUVERNEMENT

Par Décret n° 76/091 du 16-2-76, M. Emmanuel BONGOPASSI, Attaché Principal d'Administration de 3e classe 4" éch. est nommé Directeur Général du Protocole d'Etat au Ministère des Affaires Etrangères, en remplacement du Colonel de Police Delphin NGUEMA appelé à d'autres fonctions.

Le présent Décret qui abroge toutes dispositions antérieures contraires prend effet pour compter de la date de sa signature.

Général de Division Jean-Bedel BOKASSA

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Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 00:05

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

Obo : Deux artisans miniers abattus par des militaires ougandais

 patrouille armée ougandaise

Obo, le 17 juillet 2012 (RJDH) – Deux artisans miniers âgés de 28 et 26 ans sont tombés sous les balles des forces ougandaises qui  les ont confondus avec des éléments de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Kony.  Le drame s’est produit le samedi 14 juillet, à 50 kilomètres du village de Dembia (sud-est). 

« C’est un accident qui s’est produit. Les forces ougandaises ont confondu ces artisans miniers avec des éléments de la LRA de Joseph Kony », a déclaré Ismaël Yadakoua, officié de la gendarmerie territoriale de la ville d’Obo.

Selon la même source, les  artisans étaient  au nombre de quatre.  Deux seulement  sont sortis sains et saufs de l’attaque.  Une équipe de la gendarmerie a procédé à l’inhumation des corps de deux autres dans le village  de Dembia.

 

Kaga-Bandoro : Les prisonniers manquent de nourriture

Kaga-Bandoro, le 17 juillet 2012 (RJDH) – Le manque d’accès à la nourriture pour les prisonniers de la maison d’arrêt de la sous-préfecture de Kaga-Bandoro (centre-nord) était au centre d’une réunion qui a regroupé les autorités carcérales, le samedi 16 juillet.

« Cela fait deux semaines aujourd’hui que nous n’avons pas reçu l’argent pour la  nourriture  des prisonniers. Et ceux-ci ont donc du mal à trouver de quoi  manger.  Nous sommes obligés de mettre la main à notre portefeuille pour aider ces  prisonniers », a déclaré Pépin Saint-Cyr Namboua, régisseur  de la maison d’arrêt de Kaga-Bandoro.

Pour le délégué des prisonniers, Bienvenu  Gandogo, « c’est difficile pour nous de trouver à manger. On crève de faim.  Beaucoup d’entre nous ont des problèmes sanitaires,  mais il n’y a pas de soins pour nous. Nous avons aussi le  droit  de vivre comme les autres ».

La maison d’arrêt de Kaga -Bandoro est dotée d’une infirmerie, construite le 27 janvier 2011 en vertu du  projet de renforcement de l’État de droit par le PNUD. L’infirmerie  demeure non opérationnelle.

 

Birao : L’agriculture, un moyen de lutter contre la crise alimentaire

 carte ndele

 

Birao, le 17 juillet 2012 (RJDH) – Les habitants de la sous-préfecture de Birao (nord-est) commencent à reprendre peu à peu les activités  agricoles. Certains font le petit commerce et d’autres se lancent dans la fabrication d’alcool de traite pour subvenir aux besoins de leurs familles.

 « C’est grâce à l’agriculture que j’arrive  en ce moment à nourrir mes enfants. Parfois,  je suis obligée de vendre du bois de chauffe. Pour avoir  un peu d’argent, je vais travailler dans les champs de mes voisins », a confirmé Amgana Bilal, veuve.

Selon Mahamat Nabir,  père de trois enfants,  « l’agriculture est ma principale activité. Entre temps, je produis du sorgho en grande quantité chaque année. Mais c’est l’insécurité qui me cause  du tort.  Nous allons nous remettre au travail », a-t-il affirmé.

Selon lui, le sorgho est la principale nourriture des habitants de la préfecture de la Vakaga.  Mais ce produit est devenu rare,  ces  derniers  temps, sur le marché.

La crise alimentaire dans la Vakaga touche depuis le début de mois de mai près de 45 000 personnes qui,  jusqu’à aujourd’hui, disent n’avoir reçu aucune aide alimentaire de la part des ONG humanitaires et du gouvernement centrafricain.

 

Bouar : Des douaniers saisissent du whisky en sachets en provenance du Cameroun

Bouar, le 17 juillet 2012 (RJDH) – Les  douaniers  de Béloko, dans la sous-préfecture de Baboua,  à la frontière du Cameroun et de la RCA,  ont brûlé, le lundi 16 juillet, deux cartons de sachets de whisky saisis dans le véhicule d’un commerçant  de Bouar (ouest).

 « La consommation de whisky en sachets constitue un danger grave pour la santé de l’homme », a expliqué  Joseph Ganin, technicien supérieur de santé à l’hôpital de Bouar, qui s’appuie sur une étude scientifique.

Selon un consommateur  qui  a requis  l’anonymat, «ce sont les commerçants de la ville de Bouar qui  continuent à vendre en cachette ce whisky. Ils ont l’habitude de dissimuler  les  sachets de whisky  parmi leurs marchandises pour échapper ainsi aux contrôles de la douane ».

Le ministère du Commerce a signé un arrêté en avril, interdisant la vente du whisky en sachets sur toute l’étendue  du territoire national.

 

Bangui : Trois agents de l’ordre meurent après des affrontements

 fomac

Bangui, le 17 juillet 2012 (RJDH) – Des affrontements entre policiers de la FOMAC (Force multinationale de l’Afrique centrale) et la gendarmerie de Bangui ont entraîné la mort de trois agents. Ces accrochages meurtriers sont survenus dans la nuit du 15 au 16 juillet, d’abord à la hauteur du km5 (quartier), puis au stade Vingt-mille places, à Bangui.

Un malentendu entre les agents de la FOMUC et les gendarmes serait à l’origine du premier accrochage. Après mésentente, des coups de feu ont été échangés. Un policier de la FOMUC est mort sur le coup.

Les agents de la FOMUC se seraient alors rendus au stade Vingt-mille places.  Deux gendarmes qui montaient la garde des bus de la Société nationale de transport urbain ont été abattus.

En guise de rappel, les agents de la FOMUC, agressés par un groupe de jeunes au quartier Combattant, dans le 8ème arrondissement de la ville de Bangui, auraient tué, en mars dernier, une femme qu’ils soupçonnaient d’être la mère d’un des jeunes agresseurs.

 

Bangui : Les journalistes en formation

 logo-internews-centrafrique

Bangui, le 17 juillet 2012 (RJDH) – Un atelier de formation regroupant une douzaine de journalistes de Bangui et de l’intérieur du pays propose d’utiliser la population comme source première d’information. Le procédé, appelé « crowdsourcing », ouvre des pistes de couverture intéressantes en République centrafricaine.

C’est du moins l’avis de Jérémie Soupou, coordonnateur-adjoint du Réseau des journalistes pour les Droits de l’Homme, qui co-anime l’atelier.

« À travers ce nouveau type de journalisme, on considère le public comme faisant intégralement partie  de l’information. Le public doit contribuer dans la fabrication  même de l’information », précise Jérémie Soupou.

Le co-animateur de l’atelier explique que   «le souhait est que les membres du Réseau et les radios communautaires s’approprient de tous ces outils pour changer la situation de la population qui vit des moments difficiles. Et notre vision est de rendre plus efficaces nos structures ».

L’atelier de formation, organisé par Internews en partenariat avec le Réseau des journalistes pour les Droits de l’Homme, se poursuit jusqu’au vendredi 20 juillet.

 

Bangui : Le chef de la CPJP dément les rumeurs de renonciation à la paix

 ahissein

Bangui, le 17 juillet 2012 (RJDH) – Le  président du groupe  armé de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) dément, ce mardi 17 juillet 2012, les rumeurs selon lesquelles son groupe serait en train de dénoncer le processus de paix enclenché depuis la fin juin avec les autorités politiques de Bangui.

Brandissant le procès-verbal de la mise en place du bureau politique du mouvement de la CPJP et de son aile armée, en date du 24 février 2010 et signé à Akousroubak (nord-est), Adoulaye Issène se dit l’interlocuteur légitime de son groupe armé avec le gouvernement centrafricain.

« Ce document est une preuve que le mouvement CPJP est unique et s’engage pour la paix en Centrafrique », dit-il.

Abdoulaye Issène, qui refuse de qualifier son mouvement de rébellion, mais qui parle plutôt « de révolution de jeunes désœuvrés », lance le défi à « ceux qui envoient des tracts sur Internet et dans les journaux privés » de « sortir de leur cachette et de présenter un document établissant la crédibilité de leur soit- disant CPJP ».

En ce qui concerne les négociations pour la signature de l’accord de paix, le président de la CPJP affirme que « tout est sur la bonne voie et nous sommes disposés à faire revenir la paix dans notre pays ».

Dans un document dont le RJDH a obtenu un exemplaire, la CPJP présente sa structure composée d’un bureau de plusieurs membres, ainsi que d’une aile armée, composée aussi de plusieurs membres.

Le samedi 7 juillet, lors d’un précédent entretien avec le RJDH, le président du groupe armé de la CPJP affirmait avoir reçu « l’assurance des autorités politiques centrafricaines » pour le processus de paix.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 23:35

 

 

 

Avec le limogeage lundi 16 juillet du second « demi-dieu » de Bangui, Firmin Findiro ministre de la justice chargé de la moralisation et Garde des Sceaux officialisé par un décret lu sur les antennes de Radio Centrafrique, les Centrafricains apprenaient également par la lecture d’un autre décret que le Directeur général de la police, un certain Henri Wanzin Linguissara, était aussi relevé de ses fonctions.

Interrogés par la rédaction de C.A.P, plusieurs banguissois n’ont pas manqué d’exprimer ouvertement leur joie quant au sort fait à ce gendarme devenu DG de la police pour sa servilité à la bozizie. Sieur Linguissara se vantait de n’avoir de compte à rendre qu’à Bozizé seul. Le voilà bien récompensé pour les nombreux services rendus à la mauvaise cause de la bozizie.

Malgré son zèle, selon nos informations, Francis Bozizé imputerait au DG de la police un certain laxisme de la police des frontières à l’aéroport Bangui-Mpoko qui laisserait trop facilement prendre leur avion certaines personnes, surtout ces derniers temps avec l’affaire Ndoutingaï. C’est le cas du commandant Martin Ouanti, frère aîné de Ndoutingaï au domicile duquel Francis Bozizé aurait envoyé des militaires mais pour seulement apprendre que celui-ci venait de partir pour des vacances en France. Son chauffeur fut néanmoins arrêté.

Ceci étant, nous publions ci-dessous les photos du chantier de l’immeuble en construction appartenant au désormais ex-DG de la police, sis en plein quartier Benz-vi à Bangui. Non ! Ce n’est pas une annexe de l’hôtel de pur style hollywoodien du milliardaire de Boy-Rabe. C’est le chantier de la villa d’Henri Wanzin Linguissara. Voilà au moins un à qui le régime Bozizé a rendu service et qui a su en profiter.

A en juger par l’énormité du chantier, il est difficilement concevable que le salaire, fût-il d’un DG de la police à Bangui, ait pu permettre l’édification d’un tel immeuble. Cette construction, on peut l’affirmer sans se tromper, est indiscutablement le fruit de la corruption et des prébendes liées à l’exercice de la fonction de DG de la police en bozizie. Tout Bangui en parle mais ce n’est pas le motif du limogeage de l’intéressé ! C.A.P vous en publie les photos. Un véritable scandale !  Il faut qu’un jour en Centrafrique, ce type d’enrichissement dit « sans cause » prenne fin. L’Etat doit saisir et mettre en vente ce genre de villa.  

La Rédaction de C.A.P

 

 

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17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 23:22

 

 

 

 

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FindiroFeindiro

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 17 Juillet 2012 05:34

Le ministre de la justice, Garde des Sceaux et chargé de la moralisation, Firmin Findiro est limogé de ses fonctionsC’est sur les ondes de la radio nationale que les centrafricains ont été informés lundi 16 juillet 2012 dans la soirée, par la lecture d’un décret présidentiel.

Un second décret lu également concernait le Directeur général de la police. Il s’agit d’Henri Wanzin Linguissara, également relevé de ses fonctions.

Ce n’est pas tout. Lecture a été également faite d’un troisième décret limogeant le chef de cabinet particulier du président François Bozizé. Il s’agit de Joël Sinféi Moidamsé, général de police. Mais pour ce dernier le décret précise qu’il est « admis à faire valoir son droit à la retraite ».

Les observateurs de la vie politique centrafricaine ne seront guère surpris par le limogeage du désormais ex-ministre de la Justice, Firmin Feindiro. L’actualité de ces dernières semaines à Bangui l’a souvent mis en avant, et des postures non avantageuses. Son nom est cité en effet dans un projet de coup d’état qu’aurait initié l’ancien ministre d’Etat aux Finances, Sylvain Ndoutingaï limogé le 1er juin dernier. La rumeur en faisait le décrivait comme partie prenante du projet et même éventuel Premier Ministre du gouvernement qui serait mis en place en cas de succès de l’opération.

L’ex-ministre de la Justice s’est vu refoulé de l’aéroport de Bangui Mpoko le 9 juin alors qu’il devait prendre un vol pour se rendre en France, officiellement pour des raisons de santé. Cette interdiction de sortie du territoire faisait suite à une mesure de la présidence de la république et valable pour tout membre du gouvernement jusqu’à nouvel ordre. Toute exception devait être accompagnée d’une autorisation écrite. Cette autorisation, Firmin Feindiro l’obtiendra quelques jours plus tard et effectuera finalement son voyage.

Mais tout comme pour Sylvain Ndoutingaï, aucune raison officielle n’a été donnée pour le moment pour expliquer le limogeage de l’ancien ministre de la Justice. Son remplaçant à la tête du département n’est pas encore connu.

Le président Bozizé fait tomber un autre membre de son gouvernement

RFI mercredi 18 juillet 2012

En Centrafrique, après Sylvain Ndoutingaï, le ministre des Finances que Bangui avait surnommé le vice-président, le président Bozizé vient de faire tomber un autre pilier de son gouvernement. Lundi 16 juillet un décret du chef de l'Etat rendu public à la radio nationale a mis fin aux fonctions du ministre de la Justice Firmin Findiro. Deux autres proches du chef de l'Etat, le chef de cabinet particulier du président et le directeur général de la police, ont également été limogés

Aucune explication officielle n'est venue justifier ces limogeages. Au Palais, on se limite à la formule obligée : « Cela fait partie des pouvoirs discrétionnaires du président ». Pour autant à Bangui, personne ne se dit surpris par ces nouvelles révocations. Selon plusieurs sources, celles-ci sont la suite logique de la disgrâce de Sylvain Ndoutingaï. « Le président Bozizé est en train de démanteler les réseaux de son ex-ministre des Finances », assurent plusieurs observateurs de la vie politique locale.

L'ancien garde des sceaux Firmin Findiro, considéré comme un très proche de Sylvain Ndoutingaï, se savait par exemple en sursis depuis que le couperet était tombé sur le neveu de François Bozizé. Signe qui ne trompe pas, il y a quelques semaines, il avait été temporairement empêché de sortir du territoire alors qu'il devait se rendre à Paris.

Sans qu'aucune plainte n'ait été déposée, ni aucune accusation officielle portée sur la place publique, Sylvain Ndoutingaï et Firmin Findiro sont depuis la fin avril au cœur de rumeurs les présentant comme les instigateurs d'un coup d'Etat. Fondées ou non, le président Bozizé semble avoir pris suffisamment au sérieux ces allégations pour se débarrasser de ces deux hommes que Bangui avait surnommé « les deux demi dieux ». Le pari n'est pas sans risque. Comme l'explique un bon connaisseur des arcanes du palais, grâce à sa fortune Sylvain Ndoutingaï a toujours ses relais dans l'armée alors que Firmin Findiro, lui, connait tout des affaires judiciaires du pays.

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17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 22:50

 

 

  Bozizé Y

 

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pont de Kouki avant

 

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  Sylvain-Ndoutingai   Feindiro

 

  pont de Sica 3

 

                                          pont effondré de SICA 3 sur l'avenue de France

  

 

Francis Boz  Bozizé 15 mars 2011 

 

  ecole primaire en RCA

 

                              des enfants dans une salle de classe en RCA aujourd'hui

 

 

 

 

 

 Bozizé met les galons de colonel à son fils Francis

Bozizé épinglant les galons de colonel sur les épaules de son rejeton Francis

 

 

chantier Ngouandjika building hôtelier

palace en chantier du ministre Fidèle Gouandjika milliardaire de Boy-Rabe

 

 

 

 

camion rca 3

 

 

Bozizé avec l'émir du Qatar QNA EmirCentAfr191921112011

 

                                 Bozizé en pleine mendicité chez l'émir du Qatar

Bozizé au Qatar

 

 

symbolique de la RCA selon Forbes

 

 

pont provisoire Langbassi

                         Passerelle Langbassi après l'effondrement du pont

 

 

villa de Claude Richard Gouandja au nom de Polagba

                                          Villa Claude Richard Gouandja

 

 

 

Bozizé honoris causa

 

 

Bozizé fait du sport

 

 

Les différents bulletins journalistiques qui nous parviennent de BANGUI n'étonnent plus personne. Des ponts qui s'écroulent dans la capitale et qui ne peuvent pas être réparés, des routes qui ne permettent pas de rejoindre les villes de province dans les conditions les meilleures, des rebelles qui donnent du fil a retordre aux pauvres villageois éloignés de la capitale et qui ne peuvent même pas s'assurer le minimum vital à cause d'une insécurité chronique, des mères qui ne trouvent  un peu d'eau potable qu'au prix de leur sommeil et parfois de l'abandon pendant des heures et des heures de leurs pauvres petits enfants encore mineurs ( restés seuls dans la maison), tout simplement parce qu'elles doivent passer de longues heures dans des files afin de pouvoir se procurer l'indispensable liquide journalier pour leur cuisine et leur consommation, sans parler de toutes les pénuries qui alimentent leur quotidien au niveau sanitaire, alimentaire et éducatif, telles sont les différentes épreuves qui constituent les dures épreuves du parcours du combattant auquel le peuple de cette République de  « CENTRAFRIQUE » est assujetti.

Quand une rumeur de complot politique survient, qui est censé engendrer l'insécurité au niveau du pouvoir établi, les solutions pour éradiquer un tel problème sont vite trouvées : on arrête les comploteurs qu'on enferme dans des geôles blindées, on leur retire le passeport pour qu'ils ne puissent pas sortir du trou centrafricain, on empêche leurs familles de faire le moindre geste. On a tous les moyens pour résoudre le problème posé.

Pauvre peuple centrafricain, pauvre mère centrafricaine, ton fils peut ne pas aller à l'école, personne  n'en sera indigné.

 

Ta petite fille de six ou sept ans peut aller parcourir les rues dangereuses de la ville pour chercher à trouver de l'eau potable, personne ne se souciera de son si jeune âge.

Ton oncle peut trouver la mort à la suite d'une attaque armée, il ne faudra s'attendre à aucune enquête car ceci fait bien partie du lot de chacun.

Tu peux travailler sans percevoir à temps ton salaire, ta pension, ou tout autre fruit de tes efforts qu'importe. La justice n'est pas  faite pour tout le monde.

La REPUBLIQUE existe pourtant, avec un CHEF de L'ETAT, un PREMIER MINISTRE entouré d'un GOUVERNEMENT, une ASSEMBLEE NATIONALE avec des REPRESENTANTS du PEUPLE, une ADMINISTRATION avec des fonctionnaires chargés d'envisager, de planifier et de résoudre tous les problèmes techniques.

Mais pourquoi diantre tout cet appareil ne fonctionne-t-il pas ?

Pourquoi a-t-on un CHEF de l'État et pourquoi un PREMIER MINISTRE, un GOUVERNEMENT et une ASSEMBLEE NATIONALE ?

On fera porter la charge de la défaillance générale sur la CRISE que traversent la plupart des pays du monde, mais il y a des pays qui s'en sortent bien malgré cette CRISE, il y a des pays qui font des efforts pour alléger le poids de la CRISE, on le sait bien.

On dira qu'on n'a pas de pétrole comme certains de ces pays.

Mais se demande-t-on ce qu'on a , que ces pays n'ont pas ? Que faire de notre terre fertile . Que faire de nos rivières, de nos forêts, de notre faune ? Et que faire de notre intelligence ? De notre savoir-faire ? Ne sont-ce pas des ressources aussi exploitables que l'est le pétrole ?

Et un GOUVERNEMENT, c'est fait pour exploiter toutes ces ressources. Une ASSEMBLEE NATIONALE, c'est fait pour contrôler l'exploitation de ces ressources et trouver des règles appropriées pour mieux gérer ces richesses et assurer la sécurité pour tous.

Un CHEF d'État n'es pas forcément le plus instruit ni le plus intelligent de son peuple. UN CHEF est celui qui sait le mieux s'entourer. Et le mieux s'entourer n'est pas l'agglomération de parents proches ni d'amis autour de soi. Un bon entourage ne se vérifie que par la CONFIANCE que celui-ci peut tirer du peuple au bénéfice du pouvoir établi. Cette confiance ne peut venir que de la compétence des uns et des autres, de l'esprit d'équité, de solidarité et de la détermination dont ils sont animés.

Le limogeage de certains barons du pouvoir de BANGUI n'étonne personne. Il était évident que cela devait arriver un jour, et pour ceux qui seraient surpris, il faut bien dire qu'ils ne sont pas encore au bout de leur surprise. Ils auraient même dû se rappeler le proverbe africain qui n'accepte pas « deux crocodiles dans une même rivière ».

Et s'il y a une leçon à tirer du récent limogeage de certains caciques du pouvoir, c'est de se dire qu'une tâche à moitié accomplie n'est pas complètement accomplie.

Il convient maintenant d'aller au fond des choses. L'opposition centrafricaine a fait des revendications qu'il convient d'entendre. Le PREMIER MINISTRE avec son GOUVERNEMENT actuel a fait preuve de trop de laxisme empreint de beaucoup d'incompétence.

C'est dire la nécessité d'un changement radical consensuel, pour trouver assez rapidement les solutions susceptibles d'alléger les souffrances des centrafricains et de donner à notre pays un autre visage, le visage de ces périodes où il était qualifié de SUISSE AFRICAINE, un endroit où il faisait bon vivre.

NOUS NE SOUHAITONS QUE CELA.

 

ZO E YE KODRO TI LO

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17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 22:48

 

 

 

  

législatives à Brazzaville

 

 

Brazzaville (Congo) 2012-07-17 16:45:53 (APA) - Les observateurs électoraux de l’Union africaine (UA) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), ont déclaré mardi à Brazzaville avoir relevé des faiblesses dans l’organisation de ces élections législatives de dimanche dernier.

Ils ont notamment cité comme exemple « l’ouverture tardive des bureaux de vote, le mauvais emplacement des isoloirs dans certains bureaux de vote, qui ne garantit pas le secret du vote, la faible maitrise des procédures de vote et de l’usage du matériel électoral, la confusion sur les pièces d’identification à présenter par les électeurs, ou encore le faible taux de participation … »

Les observateurs ont en outre souligné « le manque de lumière dans certains bureaux de vote lors du dépouillement, l’immixtion de certains délégués des candidats dans le rôle des agents de bureaux de vote, l’insuffisance d’encadrement des électeurs, l’absence de textes sur les mesures d’application du code électorale ».

Au regard de toutes ces remarques, la mission internationale d’observateurs de l’UA et de la CEEAC a recommandé le renforcement de la sensibilisation des populations sur la nécessité de participer au vote. Ils ont également demandé la fiabilisation des listes électorales en y introduisant les données biométriques, de même que le renforcement des missions de la Commission nationale d’organisation des élections (CONEL).

Les observateurs suggèrent aussi le début du vote à sept (7) heures et la clôture avant dix-sept (17) heures pour notamment permettre le dépouillement avant la tombée de la nuit.

Par ailleurs, ces observateurs africains se sont félicité « de la présence discrète et effective des forces de sécurité pendant cette élection, la bonne sécurisation de l’ensemble des opérations de vote et du matériel électoral ».

Ils ont aussi bien apprécié « la bonne ambiance de travail dans les bureaux de vote, le libre choix des électeurs, le bon accueil des missions d’observation électorale, mais aussi la présence d’observateurs nationaux et celle des délégués des candidats… ».

Arrivée le 6 juillet au Congo, la mission dont les membres sont issus de 19 pays africains, avait déployé 20 équipes disséminés dans les départements de Brazzaville, des Plateaux, du Pool, de la Bouenza, de la Cuvette, de la Cuvette-ouest, de la Lékoumou, du Kouilou et du Niari.

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