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20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 15:23

 

 

 

 

 

Ndoutingaï S

L'ancien ministre en disgrâce a déclaré à la VOA ne pas savoir qu'il est en résidence surveillée

Par Voix de l’Amérique (VOA) Washington, DC Jeudi, 19 Juillet 2012

Le colonel Sylvain Ndoutingaï, qu’on croyait avoir pris la fuite de sa résidence surveillée, est sorti de son silence jeudi pour apporter un démenti formel, non seulement aux rumeurs d’évasion, mais au fait même qu’il serait assigné à résidence à Bangui.

Rappelons que l’ancien ministre centrafricain des Finances et du Budget avait été démis de ses fonctions sans aucune explication officielle, le 1er juin dernier.

Dans un entretien exclusif avec le service francophone de la VOA, M. Ndoutingaï a aussi rejeté toute implication dans un présumé complot de coup d’Etat qui aurait été à la base de sa disgrâce.

Sylvain Ndoutingaï au micro de Chérubin Dorcil

http://www.voanews.com/french/news/rca-ndoutingai-interview-163114596.html

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Centrafrique-Presse.com - dans Interview
20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 04:51

 

 

 

 

Bozizé ailleurs

 

 

Si les Centrafricains et certains observateurs de la vie politique centrafricaine s’étaient beaucoup interrogés sur les raisons pour lesquelles après avoir fait tomber Sylvain Ndoutingaï son tout-puissant ministre d’Etat aux finances surnommé « demi-dieu » par les banguissois, Bozizé vient encore de limoger il y a quelques jours à peine, non seulement le second « demi-dieu » de son gouvernement et son conseiller juridique occulte, en l’occurrence Firmin Findiro, mais aussi le DG de la police et surtout son incontournable et tout aussi puissant et très proche chef de cabinet particulier, le général de police Joël Sinféi Moidamsé, l’homme de l’ombre et centralisateur des fiches de renseignement de son pouvoir brutalement mis à la retraite.

 Ces limogeages ont beaucoup surpris le tout Bangui surtout que comme d’habitude, le pouvoir en place ne fournit jamais les raisons qui justifient ou expliquent que tel ou tel personnage politique ait été remercié ou brusquement admis à faire valoir ses droits à la retraite. Cependant on commence à voir un peu plus clair dans le pourquoi de ces purges intervenues dans la bozizie.

S’agissant du ministre de la justice et de la moralisation, Garde des Sceaux, Firmin Findiro, dès lors que son compère Sylvain Ndoutingaï a commencé à avoir de graves ennuis avec Bozizé qui ne s’est pas caché de confier à son entourage et ses proches que Ndoutingaï  a fait preuve à son égard de « haute trahison criminelle» alors qu’il lui avait jusqu’ici une grande confiance, il fallait s’attendre aussi à ce que Findiro ne connaisse pas un autre sort. Après avoir été refoulé une première fois de l’aéroport Bangui-M’poko lui le « demi-dieu » de Bangui, alors qu’il avait tenté de se rendre en France pour soi-disant des raisons médicales, Findiro, selon nos informations, a dû passer par le biais du médecin personnel de Bozizé, Dr Féikoumon pour que celui-ci puisse convaincre par des raisons médicales à l’appui Bozizé de l’autoriser à aller en France pour ses soins médicaux.

Bozizé s’est laissé effectivement convaincre mais par l’argumentaire de son médecin mais quelques jours après, il devait apprendre qu’une fois à Paris, Findiro a déposé une demande d’asile politique auprès de l’ambassade du Botswana. Bozizé qui s’interroge sur la naïveté de son médecin personnel lui fait part de ses doutes au sujet de Findiro qui s’en trouve confus et très embêté. C’est donc malgré lui et parce qu’il a été fortement conseillé de rentrer que Findiro a fini par renoncer à sa demande d’asile pour regagner le bercail. On connaît maintenant la suite mais à juste raison, Bozizé peut être fondé légitimement à se poser des questions sur son médecin personnel. N’est-il pas lui aussi un complice de la bande de Ndoutingaï et Findiro ?

En choisissant de ne s’entourer que des hommes de son clan familial de Bézambé et des Gagas, les « hautes trahisons criminelles » dont Bozizé dit être victime à présent ne pouvaient provenir que de ces propres soi-disant parents dudit clan, situation très pénible pour lui à encaisser mais il l’aura voulu ainsi. Ce n’est pas par le plus grand des hasards que Findiro ait choisi le Botswana comme pays d’asile. Sans nul doute, lui et Ndoutingaï doivent posséder des comptes bancaires bien garnis dans ce pays diamantifère de l’Afrique australe. Etre proche de ces comptes bancaires est une bonne idée étant entendu que leur situation, Ndoutingaï et lui, commence à tourner en eau de boudin à Bangui.

Pour ce qui concerne le limogeage du DG de la police et la brutale mise à la retraite du général Joël Sinféi Moidamsé, la responsabilité de ces deux personnages a due vraisemblablement être retenue dans les départs successifs en France du frère aîné de Ndoutingaï, le commandant Martin Ouanti qui a refusé sa mutation disciplinaire à Birao et de Findiro qui ont déplu à Bozizé et ses rejetons, en l’occurrence Francis, AImé Vincent alias Papy et autre Socrate.

Etant donné que le commissaire de police de l’aéroport international de Bangui-M’poko est le frère cadet du général Sinféi, ceci pourrait expliquer cela. Comme tenu des rapports très étroits entre le général Sinféi et le médecin personnel de Bozizé, de là à voir une relation entre la ruse de Findiro pour réussir à quitter le pays pour Paris avec la complicité du Dr Feikoumon, du général Sinféi via son frère cadet de l’aéroport ainsi que celle du DG de la police alors qu’il était blacklisté, un pas a dû sans doute être vite franchi par Bozizé qui s’est retrouvé devant un véritable sac de nœuds à défaire.

On le voit, il paraît désormais seul face à un clan familial sur lequel il s’est longtemps reposé pour sa gouvernance mais qui lui fait maintenant manifestement défaut suite à ces « trahisons » inattendues ainsi que ces purges successives. Outre le gouvernement qui se réduit chaque jour en une peau de chagrin comme l’a écrit Me Zarambaud Assingambi, son entourage clanique aussi se vide progressivement. Son seul refuge est maintenant constitué de ses gourous béninois de sa secte de l’église du christianisme céleste qui le sucent pourtant financièrement comme de véritables sangsues. Ils se succèdent assez régulièrement à Bangui avec leur curieuse habitude de marcher pieds nus et repartent souvent au Bénin avec des valises remplies d’espèces sonnantes et trébuchantes.

C’est aussi cela la gouvernance Bozizé. Selon nos informations, un prétendu homme d’affaires béninois l’aurait escroqué entre temps d’une somme de plus d’un milliard cinq cent millions de F CFA pour monter une entreprise de BTP mais l’individu aurait disparu de la circulation. Saisi par Bozizé pour tenter de récupérer son magot, l’actuel président béninois a même dû faire spécialement le déplacement de Bangui pour conseiller à Bozizé de saisir la justice. En attendant qu’il le fasse, le pactole est toujours dans la nature….

La Rédaction

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 02:54

 

 

 

 

 

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                   Jean Serge Bokassa ministre des Sports de Bozizé

 

 

 

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                          Jacob Gbéti président inamovible du CNOSCA

 

Bangui, 19 juil (C.A.P) – Selon nos informations, le ministre des Sports Serge Bokassa et le président du comité national olympique centrafricain (CNOSCA) Jacob Gbéti, ont été empêchés par la police des frontières de l’aéroport Bangui-M’poko d’embarquer le jeudi matin 19 juillet 2012 sur le vol régulier d’Air France qui devait les acheminer à Paris pour se rendre à Londres pour participer aux jeux olympiques. Seul Gilbert Grézenguet, secrétaire général du CNOSCA a pu arriver à Paris pour pouvoir se rendre dans la capitale britannique.

Toujours d’après des témoins présents à l’aéroport Bangui-M’poko au moment du départ du vol d’Air France, non seulement le ministre des Sports et le président du CNOSCA ont été empêchés de prendre leur vol mais ils auraient également et surtout été humiliés par les autorités policières de l’aéroport. On  ignore les raisons pour lesquelles ces deux personnalités ont été refoulés d’autant plus que le premier est un membre du gouvernement en place et le second est un ministre conseiller à la présidence de la République. C’est à ne rien y comprendre selon des témoins.

Le climat délétère qui prévaut actuellement à Bangui depuis le déclenchement de l’affaire Ndoutingaï et Findiro qui apparaît de plus en plus comme une grosse affaire d’Etat suffit-elle à expliquer ces mesures de raidissement du pouvoir en place à l’endroit y compris des tenants du régime ?  Bozizé est visiblement devenu extrêmement méfiant à l’égard de son entourage y compris de tous les dignitaires du régime, surtout depuis la découverte de la demande d’exil au Botswana du désormais ex-ministre de la justice et de la moralisation Firmin Findiro pendant son récent séjour en France. Findiro vient justement d’être brutalement limogé par Bozizé après son retour de Paris et il est fort à parier qu’il suivra sans doute Ndoutingaï à la prison spéciale de Bozizé de Bossémbélé dénommée « Guantanamo ».   

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 01:55

 

 

 

 

 

programe-obseques-Victor-Sokambi-1.JPGprograme-obseques-Victor-Sokambi-2.JPG

 

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Nécrologie
20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 01:53

 

 

 

 

 

carte ndele

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 19 Juillet 2012 05:36

Quatre 4 individus malveillants qui ont réussi à infiltrer dans la zone de réserve du safari Ngoumberiou dans le Bamingui Bangoran ont été arrêtés à la brigade de gendarmerie de la ville de Ndélé ce 14juillet. Selon les propos recueillis par Radio Ndeke Luka auprès des sources dignes de foi, lesdits cambrioleurs ont pillé le safari et ont réussi à emporter des armes de combat et des armes de chasse.

Le correspondant de Radio Ndeke Luka dans la région rapporte ce 18 juillet quil s’agit précisément des nommés Taho Sabou, ancien élément du mouvement rebelle UFDR qui vient de créer sa rébellion dans le Bamingui Bangoran, accompagné d’Abakar Algesh, de Nangess Sabounda Cédric et d’Abder Karim Koutou qui se sont introduits dans le safari Ngoumberiou. Le correspondant poursuit en indiquant que ces derniers ont incendié samedi 14 juillet, 3 maisons et ont emporté 12 pointes d’ivoire, des armes dont un AK 47 et 2 Mas 36 puis 1 calibre 12 à 5 coups, et 2 armes artisanales.

Informé de l’intrusion et des actes commis par ces malfrats, une mission mixte composée des éléments des forces armées centrafricaines et de la gendarmerie basées dans la ville de Ndélé, s’est déportée sur les lieux sous le commandement de Popidou Maxime, commandant des forces armées centrafricaines du détachement deNdélé, pour mettre la main sur ces derniers.

Selon le correspondant de Radio Ndeke Luka à Ndélé, les 4 quatre hommes sont actuellement arrêtés à la gendarmerie de la ville de Ndélé pour nécessité d’enquête.

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Centrafrique-Presse.com - dans Nation
20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 01:51

 

 

 

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Radio Ndéké Luka Jeudi, 19 Juillet 2012 05:34

 

La Banque Mondiale envisage désormais d’améliorer ses investissements en République Centrafricaine. L’information fait suite à un entretien qui s’est tenu du 17 au 18 juillet 2012 entre les autorités centrafricaines et celles de ladite institution au siège de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) à Bangui.

L’institution monétaire mondiale en partenariat avec le ministère centrafricain du plan et de l’Economie, a organisé en prélude une revue de la performance des Projets qu’elle finance en RCA ce 17 juillet à Bangui.

L’activité vise essentiellement à renforcer la performance et  à  augmenter l’impact du développement de la RCA. Une autre lancée du panel consiste à corriger les faiblesses constatées dans la mise en œuvre des projets en vue d’améliorer l’exécution des opérations déjà en cours.

Selon ce qui ressort de l’entretien, le portefeuille de la Banque Mondiale en République Centrafricaine compte actuellement 16 projets dont certains sont présentement en  phase d’exécution. Il s’agit en outre, de la facilitation des Transports et Transit dans la zone CEMAC avec la construction du corridor Bangui-Douala.

Le représentant résident de la Banque Mondiale en Centrafrique, Ibrahim Midou, s’est  réjoui de ces assises, en indiquant que ce portefeuille s’articule autour de trois groupes d’opération.

Des avancées significatives ont été relevées. Toutefois, le gouvernement et ses partenaires doivent capitaliser leurs forces et corriger les faiblesses pour la mise en œuvre de la stratégie 2013-2016, indique le représentant de la Banque Mondiale Ibrahim Midou.

Les travaux regroupent à cet effet les partenaires au développement ainsi que la société civile.

Cet entretien serait une approche de solution aux constats faits par l’institution bancaire mondiale l’an dernier. Ladite institution a fait état d’une faille économique estimée à plus de 13,2 milliards de francs CFA de perte annuelle en République Centrafricaine, soit  26 millions de dollars ou encore 1,2 % du Programme Intérieur Brut national.  Les raisons évoquées sont liées aux mauvaises conditions de l'assainissement. Ce chiffre vient d’être annoncé dans un rapport rendu public par le Programme eau et assainissement (PEA) de la Banque mondiale en Avril dernier.

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Centrafrique-Presse.com - dans Economie
20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 01:39

 

 

 

 

cathédrale Bangui

archevêque Dieudonné Nzapalainga

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 18 Juillet 2012 05:03

Les quatre nouveaux Evêques de Centrafrique nommés le 14 mai dernier seront ordonnés le dimanche 22 juillet prochain à la Cathédrale Notre Dame de l’Immaculée Conception de Bangui par le représentant du Pape Benoit XVI, venu de Rome pour la Circonstance.

Il s’agit du Nouvel Archevêque de Bangui, Père Dieudonné NZAPALAINGA, précédemment Administrateur Apostolique de l’Archidiocèse de Bangui depuis 2009. Il est le 4è Archevêque de Bangui après Joseph Cuchérusset, Joachim N’dayen et Paulin POMODIMO.

Monseigneur Dieudonné NZAPAPALAINGA, de la Congrégation des Pères du Saint-Esprit est né le 14 mars 1967 à Bangassou, à l’Est de la République Centrafricaine. Il a fait ses études primaires à Bangassou et entré au petit Séminaire Saint Louis de cette localité. Il poursuit ses études au Cameroun et au Gabon. Le père NZAPALAINGA a fait ses premiers vœux chez les Pères Spiritains en 1993 et les Vœux définitifs en 1997. Il a été ordonné le 9 aout 1998. Une semaine après son ordination en tant qu’Evêque, Monseigneur Dieudonné NZAPALAINGA sera intronisé le 29 juillet prochain à son poste de l’Archevêque de Bangui.

Trois autres Evêques nouveaux, les pères Dennis AGBENYADZI KOFFI comme Evêque de Berberati, à l’Ouest du Pays, CYR-Nestor YAPAUPA, évêque Co-Adducteur d’Alindao, à l’Est de la République Centrafricaine et Nestor-Désiré NONGO-AZIAGBIA comme évêque de Bossangoa, au Nord- Ouest.

 

 

VATICAN – S. Em. le Cardinal Filoni, Préfet du Dicastère missionnaire, en visite pastorale en République Centrafricaine où il ordonnera quatre…

Agenzia Fides , le 18 juillet 2012 à 12:45  

Cité du Vatican (Agence Fides) – S. Em. le Cardinal Filoni, Préfet de la Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples, arrivera cet après-midi en République Centrafricaine pour une visite pastorale d’une semaine. Le moment le plus solennel sera caractérisé, Dimanche 22 juillet, par l’Ordination épiscopale de quatre Evêques, présidée par le Préfet du Dicastère missionnaire : les Evêques élus, nommés par le Saint-Père Benoît XVI le 14 mai 2012, sont S. Exc. Mgr Dieudonné Nzapalainga (Archevêque de Bangui), S. Exc. Mgr Nestor-Désiré Nongo Aziabgia (Evêque de Bossangoa), S. Exc. Mgr Dennis Abgenyadzi (Evêque de Berbérati) et S. Exc. Mgr Cyr-Nestor Yapaupa (Evêque coadjuteur d’Alindao).

Au programme de la visite du Cardinal Filoni figurent différentes rencontres : avec les Evêques et les Vicaires généraux, avec les prêtres, avec les religieux et les religieuses, avec les formateurs des séminaires, avec les délégués des laïcs. Le 20 juillet, le Préfet du Dicastère missionnaire sera reçu par le Chef de l’Etat. En outre, le Cardinal visitera des orphelinats et des Paroisses de Bangui. Le retour du Cardinal à Rome est prévu pour le 26 juillet.

Selon les données du dernier Annuaire statistique de l’Eglise, la République Centrafricaine a une superficie de 622.984 Km2, une population de 4.298.000 habitants dont 1.282.000 catholiques. Les circonscriptions ecclésiastiques sont au nombre de 9, les Paroisses 116, les stations missionnaires disposant de prêtre résident sont au nombre de 10 et celles sans prêtre fixe 1.615.

Les Evêques sont au nombre de11, les prêtres diocésains de 192 et les prêtres religieux de 125, les religieux non prêtres 23, les religieuses 354, les membres des instituts séculiers féminins 13, les missionnaires laïcs 26, les catéchistes 4.199. Les petits séminaristes diocésains sont 222 et ceux dépendant de congrégations religieuses 124. Les grands séminaristes diocésains sont 156 et ceux dépendant de congrégations religieuses 62. L’Eglise gère 106 écoles maternelles, 148 écoles primaires et 23 collèges en sus de 114 instituts de bienfaisance et d’assistance dont 12 hôpitaux, 35 dispensaires, 8 centres pour personnes âgées et handicapés, 4 orphelinats et 23 centres de rééducation.

Aperçus concernant l’histoire de l’Evangélisation : En 1846, le territoire de l’actuelle République Centrafricaine est intégré au Vicariat apostolique d’Afrique centrale, confié jusqu’en 1878 au Père Daniel Comboni et à ses missionnaires. La première mission catholique a été fondée dans l’Oubangui-Chari par les Missionnaires spiritains en 1894, envoyés par le Préfet apostolique de Brazzaville. En 1909, est érigée la Préfecture apostolique de l’Oubangui-Chari. En 1929, arrivèrent les premières religieuses, les Sœurs Missionnaires de l’Esprit Saint. En 1937, la Préfecture apostolique de l’Oubangui-Chari devient Vicariat apostolique et en 1940 change de nom pour prendre celui de Bangui. En 1938 est ordonné le premier prêtre indigène. Le 14 septembre 1955, est instituée la Hiérarchie locale et Bangui élevé au rang d’Archidiocèse métropolitain. (SL)

(Agence Fides 18/07/2012)

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Centrafrique-Presse.com - dans Société
20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 01:36

 

 

 

 

PYGMEE-centro.jpg

pygmees-RCA.jpg

 

 

Envoyé spécial: Sur France 2 à 20h35.

Partir en vacances dans le plus grand inconfort, chez des Pygmées, au coeur d’une forêt de Centrafrique, est une de cette nouvelle forme de voyage nommée ethno-tourisme. Un choix fait par Marie-Hélène, commerciale, Patrice, postier, son épouse, Agnès, aide-soignante, et Christophe et Marie-Claude, dont on saura juste qu’ils vivent à l’orée d’une forêt en Alsace. Ces cinq touristes ont chacun déboursé 2 800 euros pour manger des chenilles, se faire mordre par des fourmis géantes et dormir sous une tente minuscule. Agnès reconnaît qu’il faut être un peu fou pour payer autant si peu de prestations. Mais, lance-t-elle : « C’est une aventure tellement humaine ! »

En échappée belle pour deux semaines, le groupe est guidé par Olivier Courtemanche, un Français qui, depuis vingt ans, entraîne de petits groupes de touristes, au sud de la République centrafricaine, sur les traces des Pygmées akas. Dans le bateau qui les mène, via le fleuve Oubangui, à destination, Olivier explique comment distinguer les Pygmées des Bantous, l’ethnie majoritaire. Il ne dit pas que les premiers sont bien plus petits que les seconds. Il parle de leurs yeux : « Ils ont un regard très tendre, très doux. » Et les décrit comme étant « farouches, craintifs, apeurés parfois ».

L’arrivée des Français dans un village, où les attendent quelques Pygmées chargés de transporter leurs bagages jusqu’à un campement aka, jette un froid parmi les touristes. Jaloux que des hommes de la population qu’il juge inférieure fassent l’objet de tant d’attentions de la part d’étrangers, un Bantou s’en prend à un Aka qu’il aurait frappé si Marie-Hélène, la commerciale, ne s’était pas interposée. Des jeunes raillent les petits hommes. « Les parents se moquent des Pygmées, donc les enfants font pareil », commente Olivier. « On sent de la haine », remarque, glacée, Agnès, l’aide-soignante.

Puis, c’est l’entrée dans la forêt équatoriale, ses arbres gigantesques, sa végétation omniprésente, la mère nourricière d’un peuple de cueilleurs-chasseurs qui trouvent encore en elle tout ce dont ils ont besoin, ou presque. En trois coups de machette, des feuilles servent, une fois tressées en sac à dos, à porter les valises. Quelqu’un a soif ? Il suffit de couper une liane et de boire l’eau qu’elle contient. Quelqu’un a envie de miel ? Un porteur grimpe dans un arbre pour récupérer le nectar d’une ruche sauvage. « On a tout ce qu’il nous faut autour de nous, dans notre forêt, affirme un Pygmée. Ce qui nous manque, ce sont surtout les vêtements et le tabac. C’est pour cela que nous sommes obligés d’aller travailler en ville pour gagner de l’argent. »

Agnès avait prévenu qu’elle ne voulait pas « paraître comme une personne qui vient voir des bêtes curieuses ». Mais c’est elle et ses compagnons qui sont regardés comme telles à leur arrivée au campement. Le dernier passage d’un Blanc, un missionnaire, remonte à plus de dix ans. Une jeune fille a l’air totalement affolée. Par superstition, elle est persuadée que les Blancs sont des fantômes. Mais après une soirée de chants et de danses, deux univers, l’un contemporain, l’autre millénaire, se rapprochent. Les touristes deviennent complices des Pygmées au point, ensuite, de se faire leurs porte-parole. Marie -Hélène aborde, par exemple, le sujet de l’esclavagisme ancestral des Bantous à l’égard des Pygmées avec un de ceux qui les exploitent. L’homme lui répond que les Pygmées considèrent les Bantous comme leurs chefs : « Ca ne peut pas changer parce que le Pygmée est trop obéissant. C’est dans le sang. » Interrogé à son tour, Django, un des rares Akas à avoir fréquenté l’école primaire, répond : « On a peur d’eux. Ils sont plus grands et plus forts que nous. » Olivier, le guide, a prévu la visite d’une scierie. Et, là encore, Marie-Hélène pose des questions qui dérangent au directeur français de cette usine qui exporte pour 3 millions d’euros de bois exotique prélevé dans la forêt. Elle veut savoir s’il replante et respecte le territoire des Pygmées. Silence embarrassé du directeur qui botte en touche en indiquant qu’il paie une taxe de reboisement.

Durant tout le séjour, la petite troupe n’a cessé de se demander si sa présence chez les Pygmées ne leur était pas plus préjudiciable que bénéfique, notamment dans leurs rapports avec les Bantous. Le jour du départ, Agnès ne peut retenir ses larmes. Elle sait que 6 % du prix de son voyage sera reversé à des projets d’aide aux Pygmées. Mais elle sait aussi que ces derniers n’ont que deux choix. Rester dans une forêt menacée ou la quitter pour mieux la défendre. Comme le promettent des jeunes rencontrés à Bangui, la capitale de la République centrafricaine, dans une ONG qui leur permet de poursuivre des études de professorat, de médecine ou de droit.

Sylvie Véran

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 01:24

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

Obo : Des éleveurs centrafricains expulsés à nouveau du Congo Démocratique

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Obo, le 19 juillet 2012 (RJDH) – Les autorités de la commune de Banda, en République démocratique du Congo (RDC), ont une fois encore chassé de leur territoire des éleveurs centrafricains, le lundi 9 juillet. 

« C’est la 3ème fois que nous sommes chassés de la République démocratique du Congo. Les autorités de Banda, au sud-est de la RDC, nous ont traités de pisteurs et de rebelles de Joseph Kony. Ils ont menacé de nous attaquer si nous insistions pour rester », a déploré Hardo Tchukao Ibro, chef des éleveurs.

Selon lui, « les autorités de la RDC nous ont déclaré qu’elles peuvent nous recevoir dès que la LRA n’existera plus »

Pour l’instant, ces éleveurs se sont regroupés dans le village de Bazigbiri, à 65 kilomètres de la ville d’Obo (est), sur les rives du fleuve Mbomou, a précisé le chef des éleveurs.

Bambari : La commission épiscopale dénonce les exactions sur la population

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Bambari, le 19 juillet 2012 (RJDH) – La commission épiscopale Justice et paix a dénoncé, le mardi 19 juillet, la recrudescence des exactions par les forces de l’ordre aux barrières et aux postes de contrôles dans la préfecture de l’Ouaka (centre-est).

Dans une lettre adressée aux autorités militaires et administratives, la commission note et déplore une augmentation du rançonnage de la population par les forces de l’ordre dans les cinq sous-préfectures du territoire.

Par ailleurs, la commission souligne que la protection des citoyens a cédé la place à la violation des droits de l’homme et de la libre circulation des personnes et des biens.

Selon cette commission, sur les cinq barrières que compte la sous-préfecture de Bambari, tous les conducteurs de véhicules et de motocyclettes,  de même que les piétons, ont l’obligation de payer un droit de passage dont le montant varie selon la tête du passager.

Les paysans qui rentrent des champs, ajoute la commission, ont l’obligation de déposer du bois de chauffe à chaque barrière, ce qui correspond à une somme de 100 FCFA

Au village de Ndassima, une zone minière, les contreventions se payent, par ailleurs, avec des grammes d’or. La qualité et les quantités de ces pierres précieuses, exigées par des agents des forces de l’ordre, varient selon la gravité des infractions.

La commission Justice et paix demande aux forces de l’ordre de cesser les exactions sur la population et de consolider la paix, la justice et les droits humains.

 

Mbaïki : OCDH lance un appel pour bannir la justice populaire

Mbaïki, le 19 juillet 2012 (RJDH) – Le président de la sous-section de l’Observatoire Centrafricain des droits de l’homme (OCDH) de la préfecture de la Lobaye (centre-sud), réagissant à la mort, le mercredi 18 juillet, d’une  femme soupçonnée de sorcellerie, lance un appel à la mobilisation pour le respect des droits de l’homme.

« Nous lançons  un appel aux partenaires au développement d’appuyer les associations œuvrant pour la défense des droits de l’homme », a souhaité Bruno Ndongo.

Cette aide va nous permettre de bien mener notre mission pour la restauration des droits de l’homme et pour bannir la justice populaire.  Une large campagne de sensibilisation  à l’endroit de la population sur le respect des droits de l’homme serait nécessaire, selon lui.

Nola : La population prête à contribuer pour lutter contre le choléra

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Nola, le 19 juillet 2012 (RJDH) – La population du quartier Alombé3, à Nola, s’engage à lutter contre le choléra. Pour ce faire, elle entend traiter les eaux de sources et se dit prête à verser une contribution par ménage. C’est l’engagement pris au sortir d’une rencontre du chef du quartier et des habitants, le 18 juillet, au domicile du chef.

 « Pour lutter contre cette maladie, chaque ménage devra cotiser 4000 FCFA. Cet argent sera versé aux ONG locales, comme ICDI et Action contre la faim (ACF), pour la  réhabilitation des points d’eau malpropres », a expliqué Jean-Noël Ndoumbé-Mélé, chef du quartier Alombé3.

L’occasion a aussi permis au chef du quartier de faire la restitution d’une réunion tenue plus tôt avec le docteur Patrick Gamba sur la prévention et la lutte contre le choléra.

«  Les ONG de la localité doivent soutenir la population de la sous-préfecture de Nola, en général, et celle du quartier Alombé3, en particulier », de conclure le chef du quartier.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 01:07

 

 

 

Port-de-Douala.jpg

 

Douala (Cameroun) 2012-07-19 12:21:44 (APA) - La Centrafrique et le Tchad ont donné leur accord pour la mise en place d’un système de géo-localisation dans le transport des marchandises à partir du port de Douala à destination de ces deux pays voisins dépourvus de façade maritime et dont 80 pour cent du volume des marchandises transitent par le Cameroun.

Les administrations douanières des trois pays ont pris cette décision au terme d’une concertation tripartite à Douala portant sur la sécurisation du transit dans les corridors Douala-Bangui et Douala-Ndjamena.

Le système devrait être opérationnel dès le mois prochain, ‘’le temps pour nous d’accorder des habilitations à ces administrations sœurs’’, a déclaré le directeur général de douanes du Cameroun, Minette Libom li Likeng,

 Dénommé NEXUS+, ce système de sécurisation et de suivi des marchandises en direction des deux pays voisins a pour finalité de mettre en place une stratégie commune d’intervention dans le domaine de la sécurisation du transit intra frontalier entre les trois pays.

''Nous avons été séduits et convaincus par le système NEXUS+, un outil qui a fait ses preuves. Raison pour laquelle nous avons pris l’option d’échanger pour profiter des bonnes pratiques qui ont fait leurs preuves ailleurs’’, a déclaré Alain Fred Pépin Bonezoui, le directeur général de douanes de la Centrafrique.

Une position partagée par le Tchad à travers le conseiller du directeur général de douane de ce pays qui souligne que cela est de l’intérêt du Tchad dont près de 90 pour cent des marchandises transitent par le Cameroun.

Le système NEXUS+ qui est opérationnel au Cameroun depuis 2009 aurait permis à la douane d’améliorer ses recettes, l’objectif fixé cette année étant de dépasser le seuil de 550 milliards de francs CFA.

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Centrafrique-Presse.com - dans Economie