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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 01:14

 

 

 

 

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                         étalages vides de viande dans un marché de Bangui

 

 

 

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            le dr Honoris causa et son épouse heureux

 

 

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       Bozizé et son fils Socrate heureux, ici à Gambo 

 

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    Bozizé met les galons de colonel à son fils Francis

 

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une des cinq bétaillères de Bozizé que les bouchers refusent de louer

 

Les banguissois connaissent depuis vendredi dernier une grave pénurie de viande de bœuf due entre autre à une dure grève des bouchers qui exigent des pseudos autorités du pays des réponses claires à leurs revendications à propos du lieu d’implantation d’un marché à bétail  moins éloigné de la capitale. Cette situation qui pénalise en particulier les citoyens musulmans qui viennent de débuter le jeûne du Ramadan, coïncide aussi avec une pénurie artificiellement créée de poisson de mer appelé chinchard qui, préparé avec des feuilles de manioc, constitue un des plats qu’affectionnent faute de mieux, les banguissois.

On se souviendra qu’il y a quelques mois, c’est de façon purement cavalière et sans la moindre concertation avec les opérateurs de cette filière que le ministre délégué à l’élevage, Youssoufa Yérima-Mandjo lui-même à la tête d’un cheptel personnel de près de 5000 boeufs, a délocalisé le marché à bétail du PK 13 pour la localité de Bouboui distante de Bangui de 45 km, ce qui est une réelle difficulté pour les bouchers qu’on oblige par ailleurs à louer obligatoirement des bétaillères achetés par Bozizé à plusieurs centaines de millions pour transporter les animaux destinaux aux abattoirs de la SEGA mais dont personne ne veut.  

On le voit, cette filière viande est tellement juteuse que tout le monde tient à y faire son beurre, à commencer par Bozizé lui-même, ses femmes et surtout son ministre délégué de la défense de fils, Jean Francis, qui non seulement possède aussi un important cheptel constitué de divers rackets d’éleveurs peuhls et qu’il tient à écouler forcément aux bouchers de la capitale mais est aussi lui-même ou par sa femme interposée, le fournisseur en viande des FACA, des hôpitaux, prisons et autres.

D’après nos informations, ce serait aussi Francis Bozizé qui aurait incité discrètement à la création du marché à bétail clandestin de Ndokpan du PK 22 route de Damara, montée de toutes pièces pour contourner celui officiellement décrété du PK 45 route de Boali et qui n’intéresse personne de la filière. Certains bouchers qui souhaitent garder l’anonymat ont affirmé à la rédaction de C.A.P être régulièrement l’objet de menaces de la part de Francis Bozizé s’ils n’achetaient pas ses boeufs à lui.

C’est franchement hallucinant que le fils du président de la République puisse avoir de telles activités tentaculaires mais il n’y a rien d’étonnant en réalité. C’est avec les fruits de leurs activités commerciales réalisées avec les biens et moyens de l’armée nationale que Bozizé a monté sa rébellion de 2001 qui a fini par le conduire au pouvoir en mars 2003. Francis était une pièce maîtresse de ce business. Rien n’est laissé de côté par la famille Bozizé. Cela va de la délivrance de passeports biométriques à la vente de carburant dans les stations essence, du pain, du sucre, de la farine de blé, du ciment, de la viande, de l’huile, du bois de chauffe, etc….

Actuellement, il y a aussi pénurie de sucre à Bangui. Les Bozizé n’y sont sans doute pas pour rien. Monique Bozizé avait obtenu de son mari d’acheter en hors taxes du sucre à SUCAF et de le revendre en TTC aux commerçants libanais de la place tout en empochant au passage plusieurs millions de F CFA au nez et à la barbe du fisc centrafricain, c’est-à-dire à l’Etat.  

S’agissant des passeports biométriques, comment peut-on croire que 10 % seulement des recettes de la délivrance de ces documents reviennent à l’Etat ? Où vont les 90 % des recettes ? C’est que Bozizé, son fils Socrate et leurs amis libanais à qui Bozizé a octroyé le marché des passeports biométriques qui s’en mettent plein les poches. Les Centrafricains ne sont que les vrais dindons de leur farce.

Il est maintenant question de venir plumer ceux de la diaspora en France et en Belgique qui sont dans le besoin pressant d’obtention desdits passeports. Cela les soulagera de ne pas être obligés de descendre obligatoirement au pays pour se les faire délivrer, ce qui revient excessivement cher mais Claude Richard Gouandja annonce déjà des prix exorbitants qui sont différents de ceux pratiqués à Bangui à 50 000 F CFA.

La Rédaction

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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 01:09

 

 

 

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Activités de lancement du projet SIE-RCA : un nouveau défi pour l'intégration énergétique de la CEMAC - Bangui (Centrafrique), 11 juin 2012.

Le projet SIE-RCA, qui vise à mettre en place un Système d'Information Energétique (SIE) en République Centrafricaine, a été officiellement lancé ce lundi 11 juin, à Bangui, sous la présidence de son Excellence, Monsieur Léopold MBOLI FATRAN, Ministre de l'Energie et de l'Hydraulique.

Un SIE (Système d'Information Energétique) est un outil d'aide à la décision. Il est composé de l'ensemble des informations nécessaires à l'élaboration et au suivi d'une politique énergétique performante.

Le projet SIE-RCA, tout comme le projet SIE-Congo, s'inscrit dans une dynamique initiée dans la sous-région avec le SIE-Cameroun (2008-2010). Il contribue au déploiement progressif d'un véritable SIE-régional qui sera une des composantes du pilier énergétique du PER (Programme Economique Régional) de la CEMAC.

A l'issue du projet, ce seront trois des six États membres de la CEMAC qui disposeront d'un SIE fonctionnel. Il s'agit d'un enjeu essentiel dans la mesure où un SIE garantit une plus grande transparence du secteur de l'énergie, condition indispensable à son financement.

La mise en place des SIE-RCA et SIE-Congo (aussi connue sous le nom " SIE-Afrique Phase VI ") est financée par l'Union européenne à travers la Facilité ACP-CE pour l'Énergie (559 030 euros, soit 65 %), par la Commission de la CEMAC (206 411 euros, soit 24 %) et par l'Institut de l'énergie et de l'environnement de la Francophonie, organe subsidiaire de l'Organisation internationale de la Francophonie (94 605 euros, soit 11 %), soit un total d'environ 860 000 euros en coûts éligibles.

Le présent projet fait partie de la 6e phase du SIE-Afrique dont les promoteurs sont l'Institut de l'énergie et de l'environnement de la Francophonie (IEPF), organe subsidiaire de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), et le bureau d'études belge ECONOTEC, son concepteur. Développé depuis 1998, il implique actuellement 10 pays africains : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d'Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, République Démocratique du Congo, Sénégal, Togo auxquels viennent s'ajouter deux nouveaux pays, le Congo et la République Centrafricaine, bénéficiant du soutien de la Commission de la CEMAC.

Véritable partenariat public-privé Nord-Sud, le projet SIE-Afrique s'appuie sur l'approche SIE-Coaching. Cette méthode itérative, développée par ECONOTEC, est basée sur la gestion par performance et le " faire faire " (learning by doing). Elle vise à renforcer de manière durable la capacité des Ministères en charge de l'énergie en créant en leur sein, des équipes capables d'évoluer en totale autonomie.

 

Sources :

Philippe Constant, Coordonnateur du SIE-Afrique,

ECONOTEC,philippe.constant@econotec.be,www.econotec.be.

Ibrahima Dabo, Responsable de projets, OIF/IEPF, ibrahima.dabo@francophonie.org, www.iepf.org.

Pierre Yete, Directeur, Commission de la CEMAC, pierreyete@yahoo.fr, www.cemac.int.

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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 01:06

 

 

 

 

 

Josué Binoua

 

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Radio Ndéké Luka Mardi, 24 Juillet 2012 15:09

Le gouvernement Centrafricain envisage d’organiser dans un avenir proche le 3eatelier de concertation sur la révision du code électoral. C’est une annonce faite par le Pasteur Josué Binoua, ministre de l’Administration du Territoire et président du Comité Transitoire des Elections législatives partielles ce 24 juillet 2012.

Il a fait cette annonce en présence du Chef du Bureau Intégré des  Nations Unies en RCA Margarèthe Vogt et le ministre Conseiller à la Délégation de l’Union Européenne en Centrafrique Bernard Piette.

Selon le pasteur Josué Binoua, c’est sur instruction du président de la République  François Bozizé qu’il s’est entretenu avec les 2 responsables pour communiquer le plan élaboré par le gouvernement en vue de la tenue effective des élections législatives partielles en RCA. « Ce troisième atelier aura pour but de réexpliquer la vision du gouvernement pour que le travail de préparation électorale sur le plan technique reste aux techniciens…que le contrôle politique se fasse par les  partis politiques et la société civile »explique le ministre.

Du côté du Bureau intégré des Nations en Centrafrique, il se dit prêt pour appuyer ce processus qui s’inscrit dans le cadre de leur mission, celle de la consolidation de la paix.

Pour Margaret Vogt « c’est pour nous l’un des plus importants points de la consolidation de la paix. Nous allons une fois de plus financer techniquement et financièrement les travaux de cet atelier de concertation. Aussi, prendre attache avec d’autres partenaires dont la Francophonie et l’Union Européenne pour que tous ensemble, nous nous réunissions derrière le Gouvernement centrafricain pour le bon déroulement de ces discussions».

 

NDLR : Approché par la rédaction, le cabinet du ministre de l’Administration du territoire nous a fait part des précisions suivantes et a tenu à  rappeler que dans un communiqué signé du 30 avril dernier, le Réseau des Organisations Non Gouvernementales de défense des droits de l’homme a  exigé de tous les acteurs un 3ème atelier de concertation sur la révision dudit code électoral.

Deux points ont été inscrits à l'ordre du jour de la rencontre du Ministre de l'Administration du Territoire et de la Décentralisation avec la Représentante du BINUCA.

1/ Informer la Représentante sur l'organisation d'un troisième atelier sur le code électoral, sur instruction du Président de la République

2/ Solliciter à nouveaux le financement de ce troisième atelier par le BINUCA qui avait déjà donné son accord de principe dans le passé.

Le Président de la République a instruit le Ministre de l'Administration du Territoire, de réexpliquer à la classe politique sa vision du code  électoral consistant à laisser aux techniciens de l'Administration le travail quotidien de la préparation matérielle et
technique des élections.

Toujours selon le ministère, le contrôle politique des élections sera l'affaire de la classe politique et de la société civile.

Le mercredi 25 juillet, le Ministre de l'Administration du Territoire rencontrera à nouveau Mme Vogt et le conseiller politique de l'Ambassadeur de l'Union européenne, qu'il a reçu aujourd'hui, successivement l'équipe de Me Henri Pouzère à 09h00, le parti KNK à 10h00 et l'Ambassadeur de la France à 12h00, pour les mêmes objectifs ci-dessus évoqués.

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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 01:04

 

 

 

 

Programme TPC

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 00:51

 

 

 

 

 

 

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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 00:20

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de lhomme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

 

Ndélé : quatre éléments indisciplinés de l’UFDR transférés à Bangui

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Ndélé, 24 juillet 2012 (RJDH) – Quatre éléments du groupe armé de l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), basés dans le village de Léméné (nord-est), qui ont attaqué le lundi 16 juillet, le camp safari de Christophe Lomé à 22 kilomètres de la base militaire de Ndélé, ont été transférés à la section de recherche et d’investigation (SRI) à Bangui.

Ces combattants avaient été attrapés la semaine dernière, alors qu’ils s’étaient livrés à une  opération de braquage au sein de safari de Christophe Lomé. Après environ une semaine de détention à Nadélé, ceux-ci viennent d’être transférés à Bangui où ils devront répondre de leurs actes.

« Les éléments de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), mal  intentionnés doivent eux-aussi répondre de leurs actes devant les autorités compétentes », a indiqué leur leader, Abdoulaye Issène, de retour de Bangui après une mission à Ndélé depuis le samedi 21 juillet.

Pour ce lui, « l’arrestation et le transfert des éléments mal intentionnés de UFDR à Bangui servira de leçon aux autres, car nul n’est au-dessus de la loi. Nous sommes dans un pays de droit et lorsqu’on veut violer la loi, les documents juridiques sont là », a-t-il  conclu.

 

Obo : Evaluation des conseillers militaires américains

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Obo, 24 juillet 2012 (RJDH) – Une équipe des chercheurs culturels américains est  à Obo (nord-est),  depuis la semaine dernière dans le cadre de suivi et évaluation des conseillers américains basés sur place, a annoncé la Radio Zéréda  après une réunion de sécurité tenu le  lundi 23 juillet.

« Cette mission permet de voir la cohabitation des forces des Etats Unis et la population autochtone, en vue d’améliorer les relations entre ces deux groupes », a expliqué  l’envoyé spécial des Etats Unis à  Obo.

Selon lui, « l’équipe d’évaluation ne fait pas partie des forces américaines,  mais  permet d’informer la population sur le travail fait par les  conseillers américains surplace à Obo qui est celui d’encadrer les forces armées centrafricaines et ougandaises dans la lutte contre la LRA de Joseph Kony ».

Lors des dernières réunions de sécurité, « l’on a  constaté l’absence des forces armés centrafricaine (FACA), et celles des forces Ougandaises », a souligné un sous-officier américain.

 

Bangui : Les étudiants réclament la reprise des cours

  Université Bangui amphi Fac des Lettres

 

Bangui, 24 juillet 2012 (RJDH) – Les étudiants de l’Université de Bangui réclament ce 24 juillet 2012, la reprise des cours, suspendus depuis une semaine à cause de la grève des enseignants. Pour eux, la décision des enseignants du supérieur de reconduire leur grève, le jeudi 19 Juillet a une répercussion négative  sur les activités académiques.

Suite à la décision des enseignants du supérieurs, de reconduire la grève qu’ils ont entamée la semaine dernière, pour une durée illimitée, les étudiants de leur côté, revendiquent leur droit à l’éducation et à la formation.

« Nous réclamons seulement notre droit à l’éducation et à la formation. Nous demandons au gouvernement et aux partenaires au développement, de répondre aux revendications des enseignants, afin que les activités reprennent normalement », a expliqué Eric Térékani, étudiant en droit.

Arnaud Yaliki, étudiant en lettres modernes, explique que la grève des enseignants qui revendiquent entre autre le versement de leur frais de vacation et la revalorisation de leur salaire est légitime. Mais ce sont les étudiants qui subissent plus de conséquences. Cette grève intervient au moment où certaines facultés sont en période d’examens, alors que d’autres n’ont pas encore terminé l’année.

Certains étudiants accusent le gouvernement d’être à l’origine de la crise actuelle que traverse l’Université de Bangui, car pour eux le gouvernement n’a pas tenu à sa promesse.

« Pour nous, c’est le gouvernement qui est responsable de cette grève. Nous sommes prêts à sortir sur la route si rien n’est fait, dans les jours à venir. Nous sommes largement en retard sur les autres pays qui nous entourent », a déclaré une étudiante qui a requis l’anonymat.

Les enseignants revendiquent l’application de la grille portant statut particulier des enseignants du supérieur et aussi le paiement de leur frais de vacation.

 

Birao : Un vieillard raconte sa nostalgie de la ville

 

Birao, 24 juillet 2012 (RJDH) – El Had. Abdel Mounine Oumar, un vieillard âgé de 78 ans, a raconté l’historique de la vie dans la  préfecture de la vakaga (nord-est), avant les conflits armés qui ont dévasté cette partie de la République centrafricaine. L’entretien a eu lieu  le mercredi 18 juillet à Birao avec notre envoyé spécial.

Né vers 1934, El Hadj Abdel Mounine Oumar n’a jamais mis pied à l’école moderne. Toutefois, il a fréquenté l’école coranique comme la plupart des ressortissants de la Vakaga qui est un peuple islamisé. Il affirme avoir pratiqué l’agriculture, l’élevage et le commerce avant  d’être rattrapé par l’âge.

A 78 ans, il ne s’occupe maintenant que de petites activités agricoles. Il explique que la préfecture de la Vakaga était une ville touristique. « On trouvait toute sorte d’animaux, la nourriture était en abondance et les gens mangeaient à leur à faim. La cuvette de manioc ou du  sorgho, entre autre se vendait à 1000 FCFA contre 3500 FCFA à ce jour», a-t-il ajouté.

Pour le septuagénaire, la situation actuelle de la préfecture de la Vakaga et celle de la ville de Birao qui connait une crise alimentaire est déplorable, si on se fie à son passé légendaire en matière de nourriture.

El Hadj Abdel Mounine Oumar explique que les conditions de vie de la population se sont dégradées  parce que la région  est devenue « un champ de batail des différents groupes armés. Des hommes en arme circulent librement et commettent des exactions sur la population. Cette insécurité ne permet pas à la population de travailler la terre comme avant ».

En dehors des groupes armés, il évoque le cas des éleveurs soudanais armés, en transhumance, qui détruisent les champs avec leurs bœufs.

« Cette situation ne permet pas à la population de cultiver », constate-t-il. Pour lui, ce sont là les causes de la crise alimentaire qui sévit actuellement dans la Vakaga.

El Hadj. Abdel Mounine Oumar, termine en demandant au gouvernement et aux humanitaires de jeter un coup d’œil sur la population de Birao, et de lutter contre les groupes armés et les éleveurs soudanais en transhumance dans la région.

 

Bangui : Evolution galopante du paludisme

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Bangui, 24 juillet 2012 (RJDH) – Les centres de santé de la ville de Bangui ont constaté l’évolution croissante du paludisme, en 2ème trimestre. Celui de Lakouanga, manque de produits de prise en charge pour les victimes de cette maladie.

« Le stock du coartem est en rupture il y a trois jours. C’est dangereux pour les malades victimes du paludisme. De surcroît, la statistique, prouve que le nombre augmentent de jour en jour », a souligné Aurelie-Nenette Bango sage-femme, major du centre de santé de Lakouanga.

Selon elle, « c’est alarmant. Nous avons enregistré 838 cas chez les enfants de 0 à 5 ans, et 3471 cas chez ceux de 6 ans et plus, ce 2èmetrimestre 2012 », a-t-elle précisé.

La statistique du centre de santé de Mamadou-Mbaïki (km5) est de 466 cas chez la classe de 0 à 5 ans.

« Les cas de victimes du paludisme est en hausse. L’insalubrité et la stagnation des flaques d’eau sur la route, dans les vieilles boites sont les causes de cette progression. Les moustiquaires imprégnées d’insecticide de longue durée étaient distribuées. Mais la plupart a été vendue par le bénéficiaires », a expliqué un responsable du centre de santé de Mamadou-Mbaïki.

Le service de l’assainissement est à pied d’œuvre pour la sensibilisation de la population du 3ème arrondissement.

« Nous avons mené des multiples sensibilisations, passant de ménage en ménage pour leur expliqué le danger du paludisme. Au cours de nos activités, nous avons constaté que les ordures sont tout près des cuisines, des flaques d’eau sont aux alentours des maisons. Les moustiques sont à l’aise », a souligné Gabriel Monséna, chef de service adjoint de l’assainissement au centre de santé de Mamadou-Mbaïki.

Ces centres ont lancé un appel auprès du gouvernement et aux ONG de leur venir en aide pour lutter contre le paludisme, qui évolue progressivement.

 

Bangui : La présence du paludisme en hausse chez les enfants

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Bangui, 23 juillet 2012 (RJDH) – Au total 6550 cas de paludisme ont été enregistrés chez les enfants de zéro à cinq ans, d’avril à juin 2012, soit 44,33% de malades consultés, au centre de santé urbain de Bédé-Combattant dans le 8èmearrondissement de Bangui.

Ces données ont été communiquées ce lundi 23 juillet par le Docteur Jacques Mohénam,  médecin chef du centre de santé urbain de Bédé-Combattant, au cours d’un entretien avec le RJDH.

«Le paludisme gagne du terrain au quartier Combattant. C’est sérieux, cette zone est couverte d’insalubrité, des flaques d’eau sont partout dans les quartiers, des latrines sont en mauvais état, à cela s’ajoute le manque de moustiquaires imprégnées d’insecticide de longue durée, dans la plupart des ménages », a-t-il dit pour justifier la résurgence du paludisme en pleine capitale.

Alors que l’utilisation des moustiquaires imprégnées reste le moyen de prévention du paludisme le plus efficace, il estime que celles qui ont été distribuées en 2011 n’ont pas couvert tous les ménages d’une part ; et les ménages qui en on bénéficié l’ont utilisé à d’autres fins.

Le Docteur Jacques Mohénam, a expliqué que le centre a été obligé d’organiser la prise en charge de certaines familles. D’abord à travers des sensibilisations puis la distribution des médicaments antipaludiques, notamment le coartem.

« Nous lançons un appel au gouvernement, aux ONG œuvrant dans le domaine de lutte contre le paludisme de venir en aide à la population de Combattant afin de lutter contre cette maladie qui affecte surtout les enfants », a conclu le médecin.

 

Boali : Le paludisme, première cause de mortalité infantile et maternelle dans la région sanitaire N°1

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Boali, 24 juillet 2012 (RJDH) – Le paludisme est la première maladie qui affecte les enfants de 0 à 5 ans et les femmes enceintes, d’après le bilan des cadres des districts sanitaires de la région sanitaire N°1, dans leur première réunion tenue du 21 au 22 juillet à Boali (centre-ouest).

Cette réunion est aussi une occasion de ces cadres d’évaluer les activités de coordination de la surveillance des maladies intégrées et des ripostes. « D’après la lecture des  données présentées sur les surveillances dans notre région, le paludisme vient en premier lieu ensuite  la diarrhée et les autres maladies ciblées par le programme élargie de  vaccination (PEV) », a précisé le docteur Donatien Bonizoui, directeur de la région sanitaire n° 1.

Selon lui, il s’agit pour les cadres de la région sanitaire n°1  de faire le bilan des activités en matière de surveillance et le programme élargi de vaccination. Et   par la même occasion examiner  toutes les activités réalisées au début depuis le début d’année en cours.

« Nous devons aussi identifier les problèmes qui a entravé la bonne marche des activités et proposer des mesures dans un plan que nous allons mettre en œuvre pour corriger ou rattraper les indicateurs que nous n’avons pas pu réaliser », a jouté le docteur Donatien Bonizoui.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 18:17

 

 

 

 

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ACCRA (AFP) - 24.07.2012 17:05 - Le président ghanéen John Atta Mills, en poste depuis 2009, est mort brusquement de maladie à l'âge de 68 ans, a annoncé mardi la présidence.

"C'est avec le coeur lourd que nous annonçons la mort brusque et prématurée du président de la République du Ghana", a déclaré la présidence dans un communiqué. Le président Mills était tombé malade quelques heures auparavant

Le communiqué ne donne pas d'autre précision sur les circonstances de la mort du chef de l'Etat.

Mills dirigeait depuis janvier 2009 le Ghana, une ancienne colonie britannique d'Afrique de l'Ouest. Il avait remporté en 2008 la présidentielle d'une courte avance, moins de 1% des suffrages, contre le candidat du parti du président sortant John Kufuor. Ce dernier qui avait exercé deux mandats avait renoncé au pouvoir.

Mills avait été désigné par son parti en juillet de l'an dernier pour être de nouveau candidat à la présidence lors du scrutin prévu en décembre 2012.

© 2012 AFP

 

NDLR : Paix à son âme !  Les hommes sont en réalité très peu de chose sur la terre. Cela devrait inciter certains être malfaisants, surtout en Centrafrique,  qui se prennent pour des "demi-dieux", à réfléchir un peu à leur façon de gérer les affaires du pays et à ne pas faire n'importe quoi comme on le voit.

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 01:39

 

 

 

 

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Au moment où s’ouvre à Brazzaville le sommet des chefs d’Etat de la CEMAC ce mardi 24 juillet 2012, certaines rumeurs qui courent à Bangui prêtent à Bozizé l’intention de proposer la candidature de son actuel premier ministre, l’inodore et tout aussi incolore et sans saveur Faustin Archange Touadéra, pour le poste de président de la Commission qu’est censé avoir libéré depuis le sommet de Bangui, le sulfureux Camerounais Antoine Ntsimi dont les mésaventures avaient récemment défrayé la chronique tant à Bangui que dans son propre pays.

Après l’ancien premier ministre Elie Doté et le président du PSD Enoch Derant Lakoué dont les noms avaient été déjà avancés pour le même poste, voici qu’apparaît un troisième larron en la personne de Touadéra. S’agissant de ce dernier, Bozizé ferait mieux de le laisser reprendre l’enseignement de ses mathématiques que de chercher à lui confier encore une autre fonction éminemment politique car en matière de politique, il n’y voit que du feu.

A quoi sert Faustin Touadéra en réalité ? Après trois mandats comme premier ministre, les Centrafricains ne s’expliquent pas cette exceptionnelle longévité et sont tous au regret de constater que le bilan de tous les cabinets Touadéra est totalement nul. Il n’y a rien à en retenir. Seul Bozizé, et pour cause, qu’il sert avec une déconcertante docilité voire servilité, arrive à trouver chez lui quelques points à mettre à son actif. La particularité de ce monsieur est d’être extrêmement lisse donc  insaisissable.

Si Touadéra devrait mourir étouffé en raison du grand nombre de couleuvres que Bozizé lui a fait avaler, il y a longtemps qu’il ne serait plus de ce monde mais le personnage est là, imperturbable, se contentant de jouir de sa plus que confortable situation matérielle et des juteux fonds  spéciaux mis hebdomadairement à sa disposition qui lui permet d’entretenir lui aussi plusieurs maîtresses dans la ville, comme à l’instar de son président de patron.

Respecté pratiquement par aucun des ministres du gouvernement qu’il a pourtant l’honneur et le privilège de diriger, on se demande bien qu’est-ce qu’il continue de faire à sa tête sinon pour satisfaire son goût pour l’argent et d’être en contrepartie traîné quasi quotidiennement dans la boue. Anicet Parfait Mbaye le traitait de tous les noms. Ndoutingaï et Findiro sont aujourd’hui en disgrâce mais au plus fort moment de leur toute puissance, n’avaient aucune considération quelconque pour lui. L’idée d’une esquisse ou d’un semblant de démission ne lui est jamais venue à l’esprit.

Il est systématiquement écarté par Bozizé et son fils Francis des questions liées à la défense nationale et à l’insécurité dans le pays. Sur les problèmes de finances publiques, il n’a point voix au chapitre. On ne l’a jamais entendu émettre la moindre dénonciation ou même indignation face aux nombreux cas de détournement de deniers publics qui ne cessent de défrayer la chronique et dont certains auteurs se trouvent même dans son propre gouvernement.

Faustin Touadéra sert quand même entre autre à aller représenter Bozizé à certaines réunions au sommet lorsque ce dernier ne veut pas s’y rendre lui-même. Ce fut dernièrement le cas pour le sommet des Nations Unies sur l’environnement de Rio+20. Cela  permet à notre mathématicien d’en profiter pour faire du lèche-vitrines et effectuer ses emplettes à Washington, New York ou Paris. C’est franchement pathétique pour quelqu’un qui se dit intellectuel !

Dès lors on voit très mal comment avec un tel bilan, il pourrait convenir à des fonctions aussi importantes sinon plus encore comme celles de président de la commission de la CEMAC si déjà le bonhomme n’est même pas parvenu à diriger correctement un gouvernement et à laisser en quittant un bon souvenir à ses concitoyens.

Depuis, son gouvernement se réduit chaque jour en peau de chagrin suite à des hémorragies répétées où des ministres s’en sont allés comme le cas de Sylvain Maliko de l’économie et du plan fin décembre 2011, certains mis en examen comme Fidèle Gouandjika alias le milliardaire de Boy-Rabe, d’autres ou carrément placés sous mandat de dépôt comme Michel Koyt et limogés comme Sylvain Ndoutingaï et Firmin Findiro, Touadéra reste de marbre et ne dit toujours rien. Tout passe au-dessus de lui. On connaît à peine le timbre de sa voix et il s’en ira ainsi un jour retrouver peut-être ses chères mathématiques….

La rédaction

 

Quelques nouvelles nationales en bref

Touadéra et Gambi auraient signé secrètement un nouveau prêt indien

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Antoine Gambi

 

Après la disparition mystérieuse du prêt indien de 29,5 $ US secrètement octroyé à Bozizé et ses larrons, pactole pour lequel les ex-ministres Michel Koyt et Abdallah Kadre croupissent actuellement en geôles, Faustin Touadéra et Antoine Gambi seraient retournés récemment en Inde signer encore un autre prêt de 40 milliards de F CFA selon nos informations. Ce second prêt indien devrait servir à acquérir une turbine électrique pour la source d’énergie destinée à aliment la cimenterie dont la construction serait toujours en cours mais où toutes les nuits, des voleurs viendraient chiper les matériaux.

 

Résultats du Bac 2012 : Proclamation retardée à cause de Bozizé

Pr Yangouvonda

 

Selon nos informations, tous les résultats du baccalauréat 2012 seraient déjà prêts depuis quelques jours pour diffusion sur les antennes de Radio Centrafrique mais il a fallu les soumettre à un examen préalable du général président Dr honoris causa Bozizé avant toute diffusion. C’est ce qui ferait retarder la proclamation desdits résultats. Un président qui n’a visiblement rien à faire que de se taper les résultats du bac des jeunes scolaires. Chaque année, on prête à son épouse Monique la saugrenue habitude d’adresser une liste de certains de ses parents qui doivent nécessairement être admis à cet examen. Bozizé veut-il faire de même cette année ?    

 

 

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23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 23:56

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

Bangui : Les bouchers renouvellent leur grève et toujours pas de viande de bœuf sur le marché

 boucherie à Bouboui

 

Bangui, 23 juillet 2012 (RJDH) – Les bouchers de Bangui ont décidé de reconduire la grève qu’ils ont entamée depuis le vendredi 20 juillet, pour exiger du gouvernement ‘’l’unification du marchés à bétail de  Bouboui à 45 kilomètre sur la route de Boali (nord-ouest) avec  celui de Dokpa à 22 kilomètres, sur la route de Damara (nord).

La décision de renouveler le mouvement de grève a été prise ce matin au cours d’une assemblée générale tenue ce lundi 23 juillet au siège de la Fédération nationale des éleveurs de centrafricains (FNEC) à Bangui avec les mêmes revendications, à savoir l’unification des deux marchés à bétail qui complique leur travail, la baisse des taxes et la réglementation des contrôles militaires sur les barrières.

« Si le gouvernement veut qu’on reprennent nos activités, ils faut que nos revendications soient prises en compte. Nous avons trop souffert. Nous allons tout faire pour que nos décisions soient respectées », a expliqué Moïse Edmond Houlzia, secrétaire général de l’association nationale des bouchés centrafricains.

Nestor Ngbambissi, boucher au marché central, explique qu’ils sont souvent victimes de violence de la part des forces de l’ordre en poste sur les barrières. Et Les taxes sont chères.

La grève des vendeurs de viande de bœuf a une répercussion sur l’alimentation de la au sein des ménages. Plusieurs femmes se plaignent de la quasi inexistence de la viande de bœuf sur les marchés de la capitale.

« Ce matin, j’ai parcouru quelques marchés, mais je n’ai pas trouvé la viande de bœuf. Je suis obligée de faire recours aux chenilles. Notre droit à  alimentation est menacée », a  déploré Yvette Ngatoua, une femme rencontrée au marché combattant.

Cependant l’association des bouchers se dit prête à discuter avec le gouvernement pour trouver les possibilités d’une sortie de crise.

Depuis le transfert du marché à bétail de PK 13 de Bangui à 45 kilomètres de Bangui, une sorte de bras-de-fer oppose les marchands de bœuf, les bouchers et le  gouvernement.

 

Bouar : Environ 18 ponts hors d’usage

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Bouar, 23 juillet 2012 (RJDH) – Au total 18 ponts qui relient la préfecture  de la Nana-Mambéré (ouest)  à celle de l’Ouham-Péndé, sur une longueur de 105 kilomètres se sont affaissés en raison des pluies.

La population des villages situés sur ces axes,  en passant par le village de Wantiguéra à 17 kilomètres de Bouar, a des difficultés pour s’approvisionner en produits de première nécessité à cause des transports rendus difficile par l’affaissement de ces ponts.

Les véhicules de transport en commun sont obligés de passer par la sous- préfecture de Bossembélé, situé dans la préfecture de l’Ombella-M’poko avant de rejoindre les grandes villes où se tiennent les marchés hebdomadaires. Certains camions contournent par  Bocaranga (120 kilomètres sortie Nord du), pour arriver à Bozoum.

L’adjoint au maire de la commune de Bival-Bilée, Gaston Namsana, a précisé que ce tronçon a été tracé avant l’indépendance. Depuis lors, Il n’a été réhabilité qu’une seule fois en 1984.

« Les véhicules qui vont au marchés hebdomadaires à 45 kilomètres de la ville de Bouar circulent difficilement. Certains passent même des jours dans la brousse », a-t-il ajouté.

 

Bangui : Le personnel d’Aviation Handling Service demande le départ de son directeur

aeroport Bangui Mpoko

 

Bangui, 23 juillet 2012 (RJDH) – Le personnel de la société Aviation Handling Service qui offre une prestation en matière de fourniture de services, d’assistance en escale aux exploitations et usagers de  transport aérien, à l’aéroport Bangui M’poko, s’est soulevé ce matin contre le directeur général, le sénégalais Adama Mboup, pour ‘’ licenciement abusif’’.

Les employés ont  a observé un sit-in pour exiger le rapatriement d’Adama Mboup, qui selon eux, a déjà licencié en mois d’un an de fonction, cinq personnes sans motif évident. D’après les informations recueillies auprès des manifestants, les directeur général aurait annoncé une deuxième vague de licenciement dans les prochains jours, d’où la colère des employés.

« Nous travaillons dans un secteur très sensible. Avec cette nouvelle révélation du directeur, un employé visé par cette mesure peut bien favoriser le passage de bagage dangereux dans les vols, si on lui propose une petite somme, ce qui est dangereux pour les passagers », a souligné un employé sous couvert de l’anonymat.

Le directeur général de la société, Adama Mboup, indexé par son personnel, n’était pas disponible pour répondre aux questions du RJDH qui voulait avoir sa version des faits.

Ce sont les éléments de la gendarmerie nationale et ceux de la sécurité aéroportuaire qui ont calmé la tension en demandant aux manifestants de trouver un cadre de négociation. Toutefois, le personnel donne une durée de cinq jours au directeur général de la société pour revenir sur sa décision.

Signalons qu’Aviation Handling Service est société de prestation de services à l’aéroport Bangui M’ poko, notamment en matière d’assistance en escale aux exploitants et usagers du transport aérien. Elle s’occupe aussi du transport de passagers sur le tarmac vers le terminal, de la gestion des infrastructures et/ou équipements aéroportuaires, des opérations d’affrètement de marchandises, de manutention, de transport et de représentation.

Mbaïki : Des chefs de villages arrêtés pour justice populaire de leurs administrés

 

Mbaïki, 23 juillet 2012 (RJDH) – Les chefs des trois villages où  une femme accusée de sorcellerie a été victime d’une justice populaire, ont été arrêtés le lundi 23 juillet et gardés à vue à la brigade territoriale de Mbaïki (sud).

Il s’agit des  chefs des villages Bouchia, Ndongo, Boyoba. Ils ont été interpellés suite à une plainte  déposée par une organisation humanitaire.

D’après les informations livrées par le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Mbaïki, Thierry Hilaire Widémona, bien que leur culpabilité ne soit  pas encore prononcée, ces chefs de village ont été arrêtés afin qu’ils dénoncent les vrais incitateurs de cette agression qui a occasionné la mort de la victime.

« Cet acte est le 50ème cas d’agression traité au parquet du tribunal de grande instance de Mbaïki depuis ces deux dernière années », a précisé le procureur Ouidémona.

Une enquête est ouverte et suivie par le Commandant de la brigade de gendarmerie de Mbaïki, l’officier de police judiciaire, Anatole Lambassou.

Une femme âgée dans la soixantaine, accusée de sorcellerie, a été victime d’une agression physique. La femme a été récupérée et  prise en charge par les Sœurs de la  Charité de l’église catholique de Sainte-Jeanne d’Arc de Mbaïki avec l’aide du Conseil danois pour les Réfugiés. La victime a succombée la semaine dernière.

Bambari : La population éprouve un problème sanitaire

 Centrafrique-Bengassou 0

 

Bambari, 23 juillet 2012 (RJDH) – Au total cinquante enfants âgés de 0 à 5 ans sont décédés des suites de diarrhée à cause du  manque de soin. De même et  17 adultes ont trouvé la mort de janvier à juillet au village de Gboyo, situé à 120 kilomètres de la ville de Bambari, (centre), a indiqué Gilbert Yakossé, maire de la commune Haute-Baïdou.

« La population du village de Gboyo est estimée à 14 150 personnes, mais on y trouve aucun centre de santé », a déploré  Gilbert Yakossé qui donne l’exemple des malades de tuberculose et du VIH/Sida qui parcourent entre 60 à 120 kilomètres pour aller chercher les médicaments.

Face à cette situation, pour se faire soigner, poursuit la même source, la population est contrainte soit d’acheter des médicaments vendus sur le marché soit de se référer à la médecine traditionnelle.

Interrogé sur la situation, Chamberlain Bama, médecin chef de l’hôpital préfectoral et universitaire de Bambari, a fait savoir que  le manque financement et du personnel qualifié seraient à l’origine de la non création du centre de santé dans certains  villages.

En dehors des difficultés d’accès aux soins, s’ajoute aussi le problème d’eau potable et d’infrastructures routières. «  Il n’y a aucun point d’eau potable dans le village, les routes qui mènent à Bambari sont en mauvais états »,  a-t-il ajouté.

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23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 16:38

 

 

 

 

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                                             Façade Radio Centrafrique

 

 

 

CENTRAFRIQUE : LIBERTE D'EXPRESSION

 

Dans un pays où le pouvoir de l'État a compris que la meilleure façon de gouverner est de gouverner dans le silence pour être tranquille, il appartient à l'opposition de trouver la parade pour ne pas demeurer muet. Le régime en place à BANGUI a choisi le muselage de l'opposition comme moyen de conduire les affaires publiques en toute opacité, en lui barrant la route à l'information. Ce régime a compris l'importance de la communication dans la gouvernance d'un pays, car c'est le vecteur par lequel le peuple sait ou ne sait pas le genre de sauce qu'on lui administre.

 

Ce n'est donc pas surprenant si le pont de LANGBASSI, en pleine capitale, reste écroulé des mois et des mois, voire certainement des années et des années sans être reconstruit.  C'est tout simplement parce que cette stratégie répond bien à celle que le pouvoir a adoptée pour ne pas vulgariser la communication et pour isoler de fait,  les populations les unes des autres.

 

Les Anglais, en disant au monde entier « No news, good news » en d'autres termes « Pas de nouvelles, bonnes nouvelles », savent bien de quoi ils parlent. En n'informant pas le peuple comme il se doit, en refusant au peuple le droit de dire ce qu'il pense du fond de son cœur, non seulement on le maintient dans l'ignorance, mais aussi on contribue à l'asservir, à l'assujettir et on finit par lui ôter tout esprit de discernement par manque d'éléments d'observation, d'analyse et de comparaison.

 

Q'est-ce qu'une radio nationale sinon une radio d'État ?

Qu'est-ce qu'une télévision nationale sinon une télévision d'État ?

 

Et l'État, n'est-il pas ce gigantesque organe qui coordonne à travers des textes techniques et « consensuels », la bonne administration d'une NATION, un peu comme un cœur alimentant le corps de sang ?

 

Et dans ces textes « consensuels », les partis dits de l'opposition ne sont-ils pas reconnus comme étant partie intégrante de tous ces services qui concourent au bon suivi, au bon accomplissement des choix de gestion et d'administration des biens publics ?

 

Reconnus comme tels, quelle raison avancerait-on pour empêcher les partis ayant des points de vue divergents de ceux du pouvoir, d'avoir le même accès aux médias publics si ce n'est pour adopter une posture dictatoriale ?

 

La dictature, le centrafricain l'a déjà bien expérimentée pour en avoir un souvenir salé. Et à la seule évocation de ce terme,  nous ne ferons pas le pari de trouver une majorité de centrafricains favorables à un tel système. C'est dire que personne n'acceptera de faire un pas en arrière quand tout le monde cherche à avancer, à progresser.

 

Dans une lettre adressée au ministre de la communication en date du 20 Juillet 2012, le FARE 2011 a « demandé l'application sans délai des dispositifs de l'article 12 de l'ordonnance n°05.007 du 2 Juin 2005 relative aux partis politiques et au statut de l'opposition en République Centrafricaine qui énonce que « les partis et groupements politiques jouissent d'un droit d'accès aux médias d'État dans les conditions définies par les lois et règlement en vigueur ».

 

Cette correspondance constitue un exemple d'actions qu'on demande aux partis politiques de l'opposition. Un exemple d'actions qu'il convient de mener, en y impulsant plus de vigueur, à savoir, en exerçant la même pression sur la Représentation nationale, quand bien même cette Représentation serait fantoche, car à force de pressions, elle se trouvera bien ridicule et finira par retrouver le bon sens.

 

Nul n'ignore qu'en CENTRAFRIQUE, un ministre n'est qu'une plume de poule, donc quelque chose pour ne pas dire quelqu'un qui pèse ne rien du tout car noyé dans un système où il n'a de prérogative que le port du titre.

 

C'est dire que les actions du FARE 2011 doivent avoir leur(s) cible(s) et porter la dose de pression nécessaire pour faire bouger les choses.

 

Les médias d'État sont également les médias des partis de l'opposition politique reconnus comme tels. A ce titre, ils y ont le plein droit d'accès, pour jouer le même rôle d'information du public que joue le pouvoir établi. Il n'y a donc aucune raison de les en priver. La seule confrontation des positions ou des thèses défendues publiquement par chacune des deux parties, dans le respect de l'une et de l'autre, sera une bataille noble, qui permettra aux centrafricains de cesser d'être leurrés, pour apprécier et faire le bon choix quand il s'agira de décider de leur quotidien et de leur avenir.

Et ce ne sera possible que lorsqu'ils sauront réellement, parmi leurs hommes politiques, qui est vraiment qui, qui fait vraiment quoi, que les centrafricains pourront envisager d'être sur la voie de la sérénité et de la confiance, gage d'un progrès social global inéluctable.

 

POUR CE COMBAT SI JUSTE, COURAGE ET PERSEVERANCE AU FARE 2011, NOUS VOULONS UN CENTRAFRIQUE SOLIDAIRE, CONFIANT ET HEUREUX.

 

ZO AYE KODRO TI LO

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