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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 23:44

 

 

 

 

J-D-Dengou.jpg

Mercredi, 25 Juillet 2012 14:23

Les conseillers économiques et sociaux de la République Centrafricaine renforcent leurs capacités à Bangui. Ils sont en formation  ce 25 juillet 2012 sur « le principe de fonctionnement d’un conseil économique et social, cas du Conseil Economique et Social de France ».

Ils sont plus de 50 personnes à participer à cette séance d’apprentissage. Le Directeur de Cabinet du Conseil Economique, Social et Environnemental de France, Christian Leroux déclare que la présente formation s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle forme de partenariat entre le Conseil Economique et Social centrafricain et celui de la France.

« C’est une décision de la Direction du conseil Economique et Social de la France qui a décidé de travailler étroitement avec le continent africain pour renforcer ses coopérations bilatérales. Pour cette première expérience, nous avons choisi la République Centrafricaine à la demande du bureau du CES de Centrafrique », explique Christian Leroux.

Le formateur français précise ensuite que ces conseillers vont se familiariser avec « les principes de fonctionnement d’un CES pour la réalisation des rapports des avis et des conseils qui sont à fournir au Gouvernement et au parlement.  Voir aussi comment l’Assemblée peut travailler en même temps sur le dialogue social, le dialogue, culturel, le dialogue sociétal et le dialogue académique ».

Cette formation se déroule su siège du Conseil Economique et Social à Bangui. Elle intervient en prélude à la deuxième session ordinaire du CES qui se tiendra à Bangui du 1er août au 14 septembre 2012.

 

NDLR : Le Conseil Economique et Social de la RCA a fait honte lorsque Bozizé avait donné l’ordre à ses services de sécurité de dépecer son  Vice-président Jean Daniel Dengou gérant d'ADMN qui a dû finalement quitter précipitamment le pays pour se mettre à l’abri en France. Il n’y eut pas de la part du CES centrafricain le moindre communiqué d’indignation et de condamnation de la chasse à l’homme qui fut lancée contre lui jusqu'à ce jour.

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Centrafrique-Presse.com - dans Economie
25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 23:38

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

Bangui : MSF lutte contre le paludisme et autres maladies dans le sud-est

 msf RCA 1

 

Bangui, 25 juillet 2012 (RJDH) – La question du paludisme, des infections respiratoires, de la diarrhée  et la formation des agents de santé communautaires, a été au centre des activités de la mission d’une équipe de l’ONG Médecin Sans Frontière (MSF), basée à Mboki, d’après un communiqué reçu du service de communication de cette organisation.

Cette équipe MSF de Mboki a sillonné la préfecture du Haut- Mbomou (sud-est) pour sensibiliser la population sur ces différentes maladies. Le déplacement a permis également d’assurer la prise en charge des personnes atteintes du paludisme et de chercher à connaitre les causes de cette maladie qui sévit dans le sud-est de la République centrafricaine.

A cet effet, des agents de santé communautaire des communes de Zémio, de Mboki et de Djéma ont été formés à la prise en charge de ces maladies, car ces communes ne disposent pas de structures sanitaires et des personnels soignants.

« Dès notre arrivée à Mboki, nous avons constaté que l’hôpital était presque abandonné. Il n’existait aucune structure sanitaire. Il y a aussi un manque de produits de première nécessité pour les personnes souffrant du paludisme, des infections respiratoires et de la diarrhée », a expliqué Claude Bitaronga, infirmier de MSF de Mboki.

Ces agents de santé communautaire formés par MSF, auront pour tâche de sillonner les quartiers, les villages, les marchés et aussi des églises afin de sensibiliser la population à se faire soigner à l’hôpital en cas de syndrome de cette maladie.

« Nous essayons de sensibiliser les femmes enceintes sur les complications qui peuvent arriver lors des accouchements à la maison, et sur la conduite à tenir pendant la grossesse. Nous sillonnons tous les quartiers de Mboki pour faire la sensibilisation. Parfois nous nous rendons aussi dans des églises  le dimanche pour sensibiliser les gens », a déclaré Paul Nicaise Sadouyo, agent de santé communautaire dans le projet de MSF à Mboki.

Berberati : Le soin des petits en danger à l’hôpital

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Berberati, 25 juillet 2012 (RJDH) – Les agents de santé de l’hôpital préfectoral de Berberati ont refusé de travailler, depuis le  lundi 23 juillet,   pour des raisons de conflit de compétence et d’intérêt ; ce qui joue sur la prise en charge des enfants malades.

« La plupart des infirmités des enfants de la sous-préfecture de Berberati sont liées à des mauvaises ou non-respect des techniques de soin par le personnel. Certains infirmiers ne savent pas faire des injections. Ce qui cause des cas d’infirmité chez les petits enfants », a souligné un infirmier qui a requis l’anonymat.

Pascal Doé, président du conseil de gestion de l’hôpital de Berberati et Rémy Fédangamon, préfet de la Sangha Mbaéré, sont en train de chercher à résoudre le problème, pour que les activités reprennent.

 

Mbaïki : Pénurie de sucre sur le marché

 sucre

 

Mbaïki, 25 juillet 2012 (RJDH) – La pénurie de sucre remarqué à Bangui affecte aussi la ville de Mbaïki (sud), chef-lieu de la préfecture de la Lobaye.

Les informations recueillies par Radio Songo révèlent que les quelques rares boutiques qui en disposent ont augmenté les prix. Sur deux magasins visités,  1 kilogramme de sucre coûte 1200 FCFA au lieu de 800 FCFA.

Un consommateur qui a requis l’anonymat s’est plaint de la hausse du prix et s’est interrogé si le respect de l’arrêté de gel de prix des produits de première nécessité du ministère du commerce.

«Quelle disposition  prendre pour que la mesure prise par le ministère du commerce puisse être appliquée, afin de permettre aux Centrafricains d’avoir des produits de première nécessité à prix abordable ? », s’est-il interrogé.

Bangui : Les correspondants communautaires du RJDH en formation

 un journaliste centrafricain en formation de linstitut pano

 

Bangui, 25 juillet 2012 (RJDH) – Au total 16 correspondants du Réseau des journalistes pour les droits de l’homme (RJDH), venus de l’intérieur du pays prennent part, depuis le lundi 23 juillet, à un atelier de formation sur « le correspondant en état d’alerte ».

Initié  par l’ONG internationale Internews, cet atelier de cinq jours vise à « maintenir en état d’alerte les correspondants du RJDH, afin de  recueillir les informations (humanitaires et des droits de l’homme) pour le réseau », a fait savoir  Roger Clavet, chef du programme d’Internews qui assure la formation.

Selon lui, ces correspondants auront à  aiguiser leurs outils de collecte. Et comme ils sont les yeux et oreilles du RJDH dans leurs localités respectives, « nous pensons qu’une telle formation pourra développer chez eux des réflexes pour sélectionner les éléments d’information les plus signifiants de leurs communautés », a-t-il indiqué.

Evrard Bondadé, secrétaire général de l’Observatoire centrafricain des droits de l’homme (OCDH), invité pour présenter les activités de son organisation en matière de défense et de protection des droits de l’homme a fait savoir que le but de tout ce travail commun est d’améliorer les conditions de vie de la population en luttant contre toutes les formes de violation de  ses droits.

Il a aussi rappelé aux correspondants l’importance de  la neutralité dans leur travail quotidien, la vérification des informations avant la diffusion, mais aussi la rapidité dans la publication de l’information. Car une information qui arrive à temps peut permettre de sauver des vies, a-t-il ajouté.

Il faut signaler que cette formation qui regroupe les correspondants venus des localités où il n’y a pas de radios communautaires, est la deuxième après celle qui a eu lieu d’avril à mai à Bambari.

Rappelons qu’en dehors de onze radios communautaires avec lesquelles il travaille, le RJDH dispose également d’un réseau de correspondants communautaires dans des zones dépourvues de radios communautaires. Ceux-ci contribuent à la recherche des informations humanitaires et des droits de l’homme à travers le pays.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 17:01

 

 

 

 

 

CEMAC chefs

 

APA-Brazzaville (Congo) 2012-07-25 14:29:05 - Le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso a appelé, mercredi à Brazzaville, ses pairs de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC) à mobiliser davantage leurs ‘’énergies’’ et leurs ‘’intelligences’’ dans le but de ‘’propulser plus en avant’’ l’instance sous-régionale ‘’sur la voie de l’intégration et de la prospérité partagée’’.

''L’intégration est le catalyseur de nos opportunités et le levain de notre progrès collectif. Elle est le moyen le plus sûr qui permettra à notre sous –région de s’approprier son destin. La responsabilité nous incombe donc, au cours des présentes assises, de mobiliser davantage nos énergies et nos intelligences pour propulser plus en avant encore notre Communauté sur la voie de l’intégration, la voie de la prospérité partagée’’, a notamment déclaré le Président N’Guesso à l’ouverture de la 11-ème Session ordinaire de la CEMAC.

Denis Sassou N’Guesso a passé en revue les grands axes de débat de cette 11ème Session qui devraient concourir à permettre une intégration effective et rendre les économies de la CEMAC plus performantes.

Parlant à ce propos du passeport biométrique, il a relevé qu’il est ‘’un instrument qui va indubitablement accroitre la mobilité des populations au sein de la Communauté, la nouvelle politique communautaire des transports, la mise en œuvre du Programme économique régional (PER qui va s’étendre jusqu’en 2025) et devrait entrainer une transformation profonde des économies de la sous-région’’.

Pour sa part, le président sortant de la Commission d’organisation de la CEMAC, Antoine Ntsimi s’est réjoui du bilan de son mandat avant de félicité les chefs d’Etat de la CEMAC pour leur engagement pour l’intégration de la sous –région.

 La CEMAC, a été créée en 1994 sur les cendres de l’UDEAC. Six chefs d’Etat ont pris part à l’ouverture de sa 11ème Session ordinaire : François Bozizé de la Centrafrique, Obiang Guéma de la Guinée Equatoriale, Idriss Deby Itno du Tchad ,Paul Biya du Cameroun, Ali Bongo du Gabon et Denis Sassou N’Guesso du Congo.

 

 

Réunion à Brazzaville des chefs d'Etat d'Afrique centrale

http://www.lesechos.fr 25/07 | 18:23

La onzième session de la conférence des chefs d'Etat de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) s'est ouverte mercredi à Brazzaville pour discuter notamment d'un rapprochement boursier et de la création d'une compagnie aérienne régionale.
Les présidents des six pays membres de la communauté créée en 1999 étaient présents: François Bozize de Centrafrique, Ali Bongo Ondimba du Gabon, Paul Biya du Cameroun, Teodoro Obiang Nguema de Guinée équatoriale et Idriss Deby Itno du Tchad, et le Congolais Denis Sassou Nguesso, hôte du sommet.

Selon un membre du comité d'organisation, les Chefs d'Etat devraient débattre du rapprochement entre la Bourse des valeurs mobilières d'Afrique centrale (BVMAC, basée à Libreville) et le Douala Stock Exchange.

Le président congolais a invité ses homologues à "aller plus loin dans le processus de rapprochement des deux places boursières, comme l'exige de nous la Banque africaine de développement (BAD)".

La désignation d'un nouveau président de la Commission de la CEMAC pour remplacer le Camerounais Antoine Nsimi, la mise en place d'un passeport biométrique et la création d'une compagnie aérienne Air CEMAC sont également à l'ordre du jour.

"Les difficultés de transport en zone CEMAC font que le transport aérien occupe une place prépondérante dans les échanges commerciaux et les mouvements des personnes", a souligné Antoine Nsimi, selon qui le capital de cette compagnie "est déjà constitué, le siège est fixé à Brazzaville et la constitution juridique de la compagnie est effective depuis le 19 novembre 2010".

Les ministres des Transports de la sous-région ont désigné la compagnie Air France comme partenaire technique de cette compagnie.

Les six pays de la CEMAC, dont la monnaie commune est le Franc CFA, représentent un marché de plus de 30 millions de consommateurs. Tous ses Etats membres sont producteurs de pétrole à l'exception de la Centrafrique.

Ils font partie du Bassin du Congo, le deuxième massif forestier tropical de la planète après l'Amazonie. Nombre de leurs habitants vivent en dessous du seuil de pauvreté.

 

 

 

 

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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 16:41

 

 

 

 

 

bouchers en grève

Mercredi, 25 Juillet 2012 14:24

Il suffit de faire le tour de certains ménages voire des marchés de Bangui pour se rendre compte d’une crise alimentaire sans précédent. Les plaintes fusent de partout : plus personne, du moins les familles moins nanties ne peuvent plus manger à leur faim.

Une pénurie généralisée de la viande de bœuf constatée sur les marchés banguissois. Une pénurie occasionnée par la grève enclenchée depuis 4 jours par les bouchers de Bangui.

Ces derniers exigent de meilleures conditions de travail, notamment le jumelage des marchés à bétail de PK 45 route de Boali (nord de Bangui) et PK 22 route de Damara (nord de Bangui). Ils dénoncent par la même occasion le racket dont ils font l’objet de la part des forces de défense et de sécurité.« J’ai de la peine à remplir mon panier à cause de cette pénurie de la viande de bœuf qui se répercute sur les autres denrées alimentaires. Si bien que les membres de ma famille ne peuvent plus manger à leur faim », explique ce 24 juillet 2012, à Radio Ndeke Luka, une mère de famille rencontrée au Marché Central de Bangui.

A titre d’exemple, précise-t-elle, « le prix du poisson frais jadis vendu à 5 000 est passé à 7 000 francs CFA. Même les bottes des légumes sont revues ».Justement à propos des légumes, les vendeuses de ces produits issus du maraîchage affirment connaitre une mévente de leurs marchandises. Une situation provoquée par la pénurie de la viande de boeuf. Au marché Combattant situé dans le 8ème arrondissement  de Bangui, ce sont les tas des chenilles qui passent de 100 à 200 ou à 500 francs CFA. Difficile d’ailleurs d’en trouver en quantité suffisante, indique un consommateur. Cette vague de crise alimentaire n’épargne pas aussi le secteur des vendeuses de la viande boucanée. Au Marché PK12 (sortie nord) par exemple, nombreux sont les clients qui se plaignent de la hausse du prix de ces aliments très prisés. Selon les reporters de Radio Ndeke Luka qui sillonnent la ville, même les supers marchés ne disposent plus de stock des poissons de mers. Ces aliments ont  d’ailleurs vu leur prix augmenté.

Entre les bouchers et les autorités, l’heure est aux âpres négociations. Des négociations pour rétablir de l’ordre dans ce secteur. Toutefois, aux dernières nouvelles, les bouchers en colère ont mis ce mercredi de l’eau dans leur vin. Ces derniers ont décidé de reprendre le travail dès 26 juillet 2012.

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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 16:36

 

 

 

 

 

restaurant-universitaire-de-Bangui.jpg

Radio Ndéké Luka Mercredi, 25 Juillet 2012 14:27

Les étudiants de l’Université de Bangui qui déjeunaient ce mercredi matin au restaurant universitaire ont été surpris par une pluie de pierres provenant d’une bande de jeunes non identifiés. L’incident s’est produit  aux environs de 4 heures du matin, indique un élément de la garde présidentielle témoin des faits.

L’accrochage entre les étudiants et leurs agresseurs a duré environ 5 minutes avant que les envahisseurs ne puissent prendre la fuite. L’un des assaillants est blessé à la tête tandis qu’un autre, mineur de 16 ans est sauvé des mains des étudiants après avoir pris refuge chez des éléments de la garde présidentielle (GP) qui jouxtent le campus universitaire.

Les étudiants qui ont repoussé l’attaque surprise de leurs offenseurs grâce à leur effectif, laissent entendre que les agresseurs «  détiennent des armes blanches notamment des frondes, couteaux, flèches et 2 pistolets à feu. Mais les armes n’ont pas été utilisées et ils ont préféré battre en retraite ».

Selon le président  du nouveau bureau exécutif de l’Association Nationale des Etudiants Centrafricains ANECA, Fleury Pabandji, « c’est la coalition perdante de Stéphane Youfeïgan, étudiant à l’Université de Bangui, qui a engagé des jeunes des quartiers Boy Rabe, Combattant et Miskine contre le personnel du restaurant universitaire ».

Le militaire témoin qui a pu ensuite mettre la main sur l’un des agresseurs, explique à Radio Ndeke Luka ce qu’il a pu constater avant les accrochages. « C’est très tôt ce matin quand je me levais pour faire ma prière que, j’ai vu non loin de moi, un premier groupe de jeunes rentré dans la concession de l’Université. Peu après, le dernier groupe est venu.  Etant militaire, je les ai trouvé suspects, je me suis rapproché d’eux pour des vérifications et ceux-ci m’ont fait comprendre qu’ils sont une jeunesse chrétienne dit  des ‘’ flambeaux ‘’. Puisqu’ils ont brandi le nom de Dieu, je leur ai dis de vaquer à leurs occupations mais sous notre contrôle. Moins d’une heure, j’ai écouté des bruits et un jeune homme fuyait dans notre direction», raconte ce porteur de tenue.

Interrogé, le présumé commanditaire, Stéphane Youfeïgan, nie toute implication dans l’incident qui a eu lieu au campus «  j’étais à la place mortuaire ce matin. Je n’ai pas participé à une manifestation quelconque sur le campus. C’est plutôt les étudiants qui se sont autoproclamés membres du bureau actuel qui perturbent la quiétude sur le campus ».

Le jeune Romano récupéré par les GP basés au poste des 14 villas, juste à côté de l’Université, affirme que c’est « Stéphane Youfeïgan qui nous a fait venir pour lancer des pierres sur les étudiants et le restaurant. Nous sommes plus de 50 jeunes.  Il ne m’a pas encore dit combien il va me donner, mais pour les autres c’est 1000 FCFA (soit 1 euro 50)».

Pour que le coup soit parfait, les agresseurs ont dans la nuit du 24 juillet « pris du chanvre indien sur instruction de leur recruteur » ajoute le jeune homme devant une foule d’étudiant et les 3 éléments de la garde présidentielle qui l’ont retenu pour sa sécurité.

Pour le moment, le calme est revenu sur le campus après que les étudiants ont par leurs bravoures mis en débandades les jeunes du quartier engagés pour les attaqués. Le campus est sous control des étudiants » rassure le vice-président de l’ANECA.

Tout porte à croire que c’est la gestion du restaurant universitaire qui se cacherait derrière les motivations associatives de nombreux leaders des étudiants de l’UB. L’incident du jour donne raison à ce que dis Freddy Mapouka, ancien président de l’ANECA, « pour de petites considérations, les étudiants centrafricains deviennent toujours imprévisibles et difficiles à maitriser».

Or, ces troubles interviennent juste au moment que l’Université est paralysée par la grève des enseignants qui se poursuit encore. Perturbée par des problèmes post électorales et autres, ces derniers perdent de vue leurs objectifs qui est de bénéficier d’une formation dans ladite institution afin d’avoir quelques garanties pour leur vie future.

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Centrafrique-Presse.com - dans Société
25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 16:27

 

 

 

 

 

 

hippopotame.jpg

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 25 Juillet 2012 14:26

Des hippopotames ont semé ce 24 juillet 2012 une désolation parmi les agriculteurs de la ville de Bobouin II, village situé à 15 kilomètres de Boali (95 kilomètres nord de Bangui). Il s’agit d’un troupeau d’hippopotames qui a dévasté des champs de : manioc, maïs, courge et arachide.

Selon Simplice-Valère Mbotimalé, chef de cantonnement forestier de la localité qui a confirmé l’information au correspondant de Radio Ndeke Luka, la variation des dégâts causés par ces bêtes est à hauteur de plus d’un hectare. L’ampleur desdits dégâts pourrait réduire le rendement agricole à Bobouin II. Une situation qui contribuerait davantage à une insécurité alimentaire que connait la population.

Les habitants du dit village vivent dans la frayeur ; chacun est terré chez lui de peur d’être agressé. Ils ont d’ailleurs reçu consigne de ne pas s’aventurier dans les zones où circulent ces hippopotames, a indiqué Simplice-Valère Mbotimalé. Face aux plaintes de la population, le cantonnement forestier de Boali a affirmé avoir saisi les autorités concernées pour une conduite à tenir.

C’est à un intervalle régulier que ces hippopotames détruisent des champs dans ces régions. Il y a un, ces animaux aquatiques sauvages avaient dévasté des champs à Lambi (45 kilomètres de Boali).

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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 16:12

 

 

 

 

 entête FARE 2011

 

 

Conférence – Débat du FARE-2011 FRANCE

Situation politique, sociale et économique en République Centrafricaine: que faire ?

Intervention du Professeur Raymond Max SIOPATHIS

15/07/2012

 

Situation sociale et sanitaire en RCA : que faire ?

 

Introduction

 

La République Centrafricaine est un pays enclavé, mais doté de ressources naturelles importantes. Néanmoins elle figure parmi les nations les plus pauvres du monde. Le pays compte officiellement 4,5 million d’habitants. Cette population est inégalement repartie sur une superficie de 63.000 km2, soit l’équivalent de la surface de la France et du Benelux. Son taux de croissance démographique est de 1,9%.

L’indice de développement humain du PNUD place la RCA au 179ème rang sur 187 pays avec 62,8% de sa population vivant en dessous du seuil de pauvreté (1,25 USD par jour).

L’espérance de vie à la naissance se situe parmi les plus faibles d’Afrique subsaharienne, soit 48,4 ans contre une moyenne de 51 ans.

La RCA est en réalité confrontée à une situation de fragilité profonde et durable en raison des conflits récurrents qu’à connu le pays lesquels ont détérioré les conditions de vie de la population, aggravé par la pauvreté et rendu l’accès de la majorité de la population difficile aux service sociaux de base. En plus une forte proportion (56%) de la population n’arrive pas à satisfaire les besoins alimentaires de base.

Toutes ces tendances vont dans le sens opposé à celui souhaité pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) visant à réduire de moitié la proportion des pauvres à l’horizon 2015.

 

Contexte Social

Sur les 4,5 millions d’habitants, que compte le pays, 67% vivent avec moins d’un dollar par jour. Cette pauvreté compromet de façon durable l’accès d’une plus grande proportion de la population aux soins de santé. Le problème d’accessibilité aux services de soins se pose aussi en termes de mauvaise répartition des infrastructures et d’insuffisance des ressources. Même là où les infrastructures existent, le coût d’accès aux soins médicaux, restent prohibitifs eu égard au faible pouvoir d’achat des ménages notamment en milieu rural.

Le taux d’analphabétisme élevé, plus particulièrement en milieu rural constitue un frein à l’accès aux soins.

 

Système de santé en RCA

 

I Organisation

1-Niveau Central

-Administration, gestion centrale

-Ministère de la santé publique, de la population, de la lutte contre le sida.

 

2-Niveau intermédiaire

Comporte :

Des hôpitaux supposés constitués d’au moins les 4 cliniques de base médecine, chirurgie, maternité, pédiatrie éventuellement spécialité, plateau technique (minimum nécessaire).

-7 régions sanitaires avec les hôpitaux des régions

3-Niveau périphérique

-16 préfectures

- 8 circonscriptions sanitaires de Bangui.

- Centre de santé, maison de santé

- Service minimum et antenne de vaccination

II Prestation des services de santé

1 - Disponibilité des services

Le Paquet Minimum d’Activité (PMA) irréalisable faute de moyens (plateau technique conséquent) est une bonne conception qui demeure théorique

2 - Accessibilité aux services.

Il existe encore en RCA des gros problèmes d’accessibilité géographique aux soins de santé. Au moins 25% de la population parcourent plus de 10 Km de distance pour atteindre une formation sanitaire dont la plupart sont dépourvues d’équipements adéquats, de matériels de premiers soins et des ressources humaines.

3 - L’accessibilité financière.

La dégradation des conditions socio-économiques du pays entrainant un faible pouvoir d’achat des ménages ne leur garantit pas un meilleurs accès aux soins de santé. Des dispositions de prise en charges des indigents et des cas d’urgence sontprévues, mais n’ont jamais été appliquées. Il faut souligner ici que les critères d’indigence n’ont jamais été clairement définis.

4 - Financement des soins de santé

Deux sources :

-Financement public

Il s’agit des ressources propres de l’Etat, des collectivités et ressources extérieures de l’aide publique au développement.

-Financement privé (communauté, ONG tant nationales qu’internationales).

La contribution nationale au financement de la santé figure au budget de l’Etat. Sur la période de 2006 à 2009 par exemple, on constate que le budget prévisionnel de la santé représente en moyenne 1,5% du PIB et 8% du budget général de l’Etat.

Le financement des ressources propre de l’Etat.

En l’absence des données précises, on note que sur la totalité des ressources inscrites au budget de l’Etat en faveur de la santé, le taux d’exécution reste dominé par les dépenses des salaires. Pour certaines périodes dont les données sur l’exécution des différentes dépenses sont disponibles, d’importants arriérés de paiement ont été accumulés.

Le financement sur les ressources extérieures.

La RCA bénéficie fortement de l’appui extérieur dans le financement des dépenses d’investissements du secteur de la santé sous forme de subvention et de prêts. La tendance générale de cette aide est à la hausse. Le financement extérieur se situe en moyenne autour de 4 milliards par an.

La participation communautaire.

C’est le moyen de financement approprié pour atteindre les bénéficiaires et ce, sous deux formes

Des coûts : l’achat des médicaments, les consultations, les actes et les hospitalisations. Les tarifs des consultations varient de 500 à 2000 CFA selon les niveaux de la structure et la qualification des praticiens. Tandis que pour les prestations les tarifications varient selon la nature des actes et les habitudes de prescription, ce qui rend difficile l’accès aux soins a une bonne partie de la population.

L’approche participative se mesure par la contribution de la communauté sous forme des travaux manuels, apports de matériaux et contribution financière directe pour les constructions des postes et cases de santé et les pharmacies villageoises dans les communes.

Le financement privé

Il concerne en grande partie les formations sanitaires privées (Cabinets médicaux et Clinique privées).

Nous venons de présenter le paysage sanitaire de la RCA avec l’extrême faiblesse de ses moyens et l’environnement favorable à une crise humanitaire durable. Cela nous permet d’identifier les facteurs qui peuvent influencer positivement ou négativement le développement des RHS (ressources humaines de santé) et des services de santé.

L’état de pauvreté, le taux d’analphabétisme notamment en milieu rural rendent les services des soins difficilement accessibles à la plupart des populations.

Les structures même existantes sont souvent hors de portée de bon nombre de personnes sinon d’un coût prohibitif compte tenue des moyens des individus.

La qualité des soins appelle une réflexion sérieuse car souvent, les moyens font défauts ou sont insuffisants.

Je parlerais enfin du problème de la disponibilité des personnels.

Les personnels de la santé, de toutes catégories formées par la faculté des Sciences de la Santé sont recrutés par le ministre de la fonction public et mis à la disposition du ministère de la santé. Seul le ministre des finances autorise le quota à recruter. Certaines catégories de ces personnels n’acceptent pas l’affectation en province. Il s’agit souvent de médecins spécialistes, de sages-femmes de personnel féminins etc. Il en résulte une relative pléthore dans la capitale et une pénurie criarde en province.

L’exactitude et l’assiduité doit être l’objet de gestion efficace par la DRHS du ministère de la santé. Pour résoudre ce problèmes, les personnels toutes catégories doivent être régulièrement payés afin d’éviter autant que possible les dispersions.

La santé ne peut bien évoluer que dans un environnement sain. L’assainissement des superficies habitable et habité, les eaux stagnantes doivent être évacuées. La désinsectisation doit être une règle. L’eau potable est un élément indispensable pour la vie de l’homme sain.

Enfin le paupérisme a conduit en corollaire à la famine, et par conséquent la malnutrition a vu sa prévalence augmenter. En ce qui concerne sa variante la dénutrition, phénomène plus brutal, le taux amorce depuis quelques temps une courbe ascendante chez les individus de toutes les tranches d’âge.

Cet affaiblissement physique fait le lit de la maladie.

« La santé est un bien-être physique, morale et psychique » «OMS »

La richesse la plus précieuse et qui fait la puissance d’une nation est bien sa population. Elle est le creuset des cerveaux indispensables à l’évolution du pays. Pour bâtir une nation forte et prospère, il faut nécessairement des hommes valides et épanouis. Les plus grandes puissances du monde ne sont-elles pas les plus peuplés ? L’exemple de la Chine, de l’Inde, de la Russie et des Etats Unis édifie à suffisance. Tout près de la RCA on trouve le puissant Nigeria.

Les efforts en direction du secteur de la santé doivent se faire sans compter.

Un économiste à dit : « L’homme est le moteur du développement ».

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Source : Projection RGPH 2003

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 03:14

 

 

 

 

CEMAC-chefs.jpg

RFI 24 Juillet 2012

Les six chefs d'État de la Cemac, la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale, se retrouvent le 25 juillet à Brazzaville pour leur onzième sommet ordinaire.

Un événement en soi, puisque cela fait plus de deux ans que les dirigeants du Cameroun, de la Centrafrique, du Congo, du Gabon, de Guinée équatoriale et du Tchad ne se sont pas retrouvés dans le cadre de la Cémac.

A l'ordre du jour, la désignation d'un nouveau président de la Commission de l'organisation sous-régionale, la gestion du président sortant, le Camerounais Antoine Ntsimi, ayant été largement mise en cause.

Antoine Ntsimi, le très controversé président de la Commission parviendra-t-il à sauver sa tête ? Sa gestion, pour le moins critiquée, à la tête de l'institution et surtout ses rapports exécrables avec le président Bozizé dont le pays abrite le siège de la Cemac ne plaident pas en sa faveur.

Mais si le départ de celui qu'on surnomme «Chicago Boy» est quasiment acté, les chefs d'Etat devront batailler dur pour imposer leur candidat, car chacun en a bien sûr un.

La Centrafrique, dont c'est le tour en fonction du principe de rotation alphabétique, a dans sa besace deux anciens Premiers ministres. Mais d'ores et déjà, le Tchad proteste et estime qu'un même pays ne peut disposer à la fois du siège et de la présidence de la Commission.

Le Congo, quant à lui, garde sous la main une carte en cas de blocage - en l'occurrence, le ministre d'État Pierre Moussa -, alors que le Cameroun attend une « compensation » en échange d'Antoine Ntsimi.

Un vrai casse-tête pour le président en exercice de la Cemac d'autant que le sommet devrait également examiner les dossiers récurrents du passeport commun, de la compagnie Air Cemac et de la BDEAC, Banque de développement des États de l'Afrique centrale, cette banque régionale publique axée sur le financement de projets, et qui affiche des pertes de plus de 5 milliards de FCFA.

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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 02:54

 

 

 

 

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Slate Afrique avec l'AFP 25/07/201

Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius devrait effectuer en fin de semaine une tournée axée sur la crise au Mali dans quatre pays d'Afrique de l'Ouest, a-t-on indiqué mardi au Quai d'Orsay, sans pouvoir détailler à ce stade étapes et dates précises.

Lors d'une audition devant la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, le ministre a seulement indiqué qu'il irait "au Niger à la fin de la semaine", ainsi que "dans quelques autres pays" d'Afrique de l'Ouest.

"Nous voulons une coopération accrue avec ce pays (le Niger) qui est à la fois très très pauvre et en même temps, dont les dirigeants que nous avons reçus à Paris sont apparus vraiment des gens dignes de confiance", a-t-il dit. "Nous ferons tout ce que nous pourrons pour les aider", a insisté le ministre.

Le Sénégal et la Mauritanie devraient aussi être des étapes dans ce voyage, centré sur la crise au Mali et la déstabilisation du Sahel.

Le ministre pourrait être accompagné de son ministre délégué au Développement Pascal Canfin.

La France s'active depuis plusieurs mois afin de sensibiliser ses partenaires européens à des actions humanitaires et de développement dans la région.

"Nous essayons de monter avec l'Union européenne un plan de soutien au Sahel qui ait un côté humanitaire, un côté développement économique et un côté de soutien à la sécurité, tout ça à la fois", a précisé Laurent Fabius.

Le nord du Mali est occupé par des groupes armés proches d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui détient des otages européens dans la région du Sahel.

 

NDLR : Les oreilles de certains dirigeants de pays africains ont dû siffler en entendant ces propos de Laurent Fabius. Il s’agit de ceux qui apparaissent comme visiblement ne méritant pas la confiance des dirigeants français actuels. C'est par exemple le cas de celui de Centrafrique qui a triché aux dernières élections et voudrait encore modifier la constitution pour s’accrocher au pouvoir. Celui-là ne sera pas aidé. Le voilà averti.  

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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 01:55

 

 

 

 

 

 

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 passeport

Radio Ndéké Luka Mardi, 24 Juillet 2012 15:12

Bonne nouvelle pour les Centrafricains de la diaspora européenne ! Ils pourront désormais se faire délivrer leur passeport biométrique en France et en Belgique. Cette annonce est faite ce 24 juillet 2012, par  le ministre de la Sécurité Publique Claude-Richard Gouandja.

La décision de se faire délivrer ces pièces administratives dans ces 2 pays intervient au moment où les intéressés ne cessent de se plaindre quant à ce qui concerne les démarches à suivre.

Selon le ministre Claude-Richard Gouandja, « jadis, ces compatriotes de la diaspora se déplaçaient à grands frais pour entrer en possession de ces passeports biométriques. Par cette innovation, le gouvernement entend rendre la tâche facile à ces centrafricains vivant à l’étranger ».

Dans la pratique, précise le ministre, la même société en charge  de ces passeports traitera sur place les dossiers avec un coût intéressant qui oscille entre 60 000 (92 euros) à  70 000 francs CFA (107 euros).

Les derniers chiffres officiels indiquent qu’environ 25 000 Centrafricains vivent en Europe dont 15 000 en France.

Des sources concordantes affirment que les tracasseries liées à l’obtention de ces passeports sont à l’origine de la perte de l’emploi de certains centrafricains de la diaspora.

 

NDLR : Pour quelles raisons le coût de délivrance de ces passeports à Paris et Bruxelles annoncé par ce ministron doit-il être plus élevé que celui en cours à Bangui ? Comme par hasard, il semble que 10 % seulement des recettes reviennent au gouvernement centrafricain ce qui n’est vraiment pas du tout normal. Où vont les 90 % des recettes ? Ils sont vraisemblablement partagés sans doute selon nos informations, entre Bozizé, ses amis hommes d’affaires propriétaires du kit de matériel à qui le marché a été attribué et son fils Socrate. C’est un vrai scandale ! Et les Centrafricains qui vivent en Amérique du Nord, quel sera leur sort ?

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