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30 juillet 2012 1 30 /07 /juillet /2012 00:25

 

 

 

Diarra-et-Dioncounda.jpg

 

BAMAKO (Mali) AFP / 30 juillet 2012 01h43- Le président intérimaire du Mali Dioncounda Traoré a de fait écarté le Premier ministre Cheick Modibo Diarra dans la gestion de la transition en réduisant ses attributions et en créant de nouveaux organes pour gérer la crise dans le nord du pays occupé par les islamistes, dans un discours dimanche.

Dioncounda Traoré a annoncé la mise en place d'un Haut conseil d'Etat (HCE) dirigé par le président intérimaire, la formation d'un gouvernement d'union nationale avec des consultations qu'il va lui-même mener et d'une commission aux négociations avec les islamistes qui contrôlent depuis quatre mois le nord, dans ce discours retransmis sur la télévision publique malienne.

Le HCE est destiné à compléter l'architecture institutionnelle du pays.

Il sera composé du président intérimaire qui sera assisté de deux vice-présidents dont l'un sera chargé des questions de défense et de sécurité et de la gestion de la crise dans le nord.

L'autre vice-président va représenter les composantes des forces vives du Mali.

Il a également annoncé un gouvernement d'union pour la formation duquel les consultations seront menées par le président de la République lui-même et non par le Premier ministre Diarra, en poste depuis le 17 avril et de plus en plus contesté par notamment un large front de partis politiques et syndicats qui lui reprochent de n'avoir aucune stratégie pour libérer le nord.

Un gouvernement d'union nationale est une exigence des voisins ouest-africains qui avaient donné le 31 juillet comme délai pour le former.

Il est reproché à M. Diarra, astrophyscien de renommée mondiale, qui a affirmé samedi soir qu'il ne démissionnerait pas, de n'avoir rien fait pour le mettre sur pied.

Ce gouvernement d'union doit avoir la légitimité suffisante pour pouvoir lancer, avec le soutien de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), une contre-offensive dans le nord du pays occupé par les islamistes liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

La Cédéao se tient prête à envoyer une force régionale pour aider l'armée malienne à reconquérir le Nord mais attend un mandat de l'ONU et une aide extérieure.

Jusque-là, le Conseil de sécurité s'est abstenu de donner un mandat à une telle force attendant plus de précisions sur ses contours et sa mission.

M. Traoré a aussi évoqué la mise en place d'une commission nationale aux négociations chargée d'engager des pourparlers de paix afin de rechercher par le dialogue des solutions négociées à la crise dans le nord.

Un conseil national de transition (CNT) ayant une compétence consultative et regroupant les représentants des partis politiques présents ou non à l'Assemblée nationale fait partie des organes annoncés par M. Traoré.

Le président intérimaire malien est rentré vendredi soir à Bamako après une convalescence de deux mois à Paris à la suite d'une agression le 21 mai dans le capitale malienne par une foule hostile.

Il a réaffirmé son entière confiance aux services de sécurité et à l'armée malienne pour assurer la sécurité malgré l'agression dont il a été victime et le coup d'Etat militaire du 22 mars contre le président Amadou Toumani Touré qui a précipité la chute du Nord aux mains des islamistes.

Les militaires ont remis le pouvoir aux civils mais des hommes armés présumés proches de l'ex-junte militaire continuent de semer la terreur à Bamako.

M. Traoré a outre indiqué que ni le président, ni le Premier ministre, ni les ministres ne pourront se présenter à la prochaine élection présidentielle au terme de la transition.

Le Mali ne s'effrondrera pas, a-t-il plusieurs fois martelé.


(©)

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Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
30 juillet 2012 1 30 /07 /juillet /2012 00:23

 

 

 

 

 

Boz honoris causa

 

L'allégresse du peuple centrafricain à l'annonce du feu vert du FMI pour une aide de 63,2 millions de dollars US est à la mesure des souffrances vécues quotidiennement. Les hôpitaux et les centres de santé manquent cruellement de médicaments, les infrastructures de base sont détruites : la quasi-totalité des oeuvres d'art ou ponts sont cassés, les routes sont toutes défoncées, l'eau potable et l'électricité sont des biens devenus rares, les retraités ne perçoivent pas leurs pensions, les étudiants leurs bourses et la pauvreté s'est généralisée.

La faute aux caisses de l'Etat qui sont vides en raison des bailleurs de fonds qui ont tourné le dos au pays, disait-on. Très surprenant, j'avoue être consterné par votre "une" où vous nous annonciez  que "Faustin Touadéra et Antoine Gambi seraient retournés en Inde signer encore un autre prêt indien de 40 milliards de F CFA.

« Ce 2ème prêt indien devrait servir à acquérir une turbine électrique pour la source d'énergie destinée à alimenter la cimenterie dont la construction serait toujours en cours...". J'apprécie votre vigilance et vous avez parfaitement raison de continuer de dénoncer les "pratiques douteuses et mafieuses" d'un régime qui non seulement, méprise son propre peuple mais également, excelle dans la dissimulation et l'art de rouler dans la farine la communauté internationale avec la complicité passive des représentants de ces institutions sur place à Bangui.

Je ne comprends pas et les Centrafricains ne comprennent pas que le premier ministre en personne, flanqué du Ministre des affaires étrangères, Antoine Gambi, un autre tartufe et courtisan de la bozizie, soient allés contracter en catimini un autre prêt de 40 milliards de F CFA  comme s'ils sont guidés par leur instinct de prédation. Et ils sont revenus à Bangui sur la pointe des pieds.  "Chassez le naturel et il revient au galop".

Peut-on vraiment faire confiance à ce régime qui, à plusieurs occasions, piétine ses propres engagements?  En concluant cet accord, le régime n'a-t-il pas pris des engagements? Ne doit-il pas entre autres, contracter que des prêts à des taux concessionnels? Ne savent-ils pas que tout nouveau prêt doit être rendu public? Et les conditions de ces prêts doivent être les suivantes: le taux d'intérêt bas (inférieur à 1,5%), la durée de remboursement longue (Plus de 25 ans) et un délai de grâce d'au moins 7 ans. Quelles sont donc les conditions de ce prêt si c'est avéré vrai ? 

Autre engagement, le respect de l'orthodoxie financière, la transparence et la bonne gouvernance. Un autre point obscur, courant Avril, une mission d'évaluation des besoins du pays, composée de la Banque Mondiale, du FMI, de la BAD et de l'UE, principaux bailleurs de fonds s'est rendue à Bangui. Vu cette démarche, cela veut dire que le volet "énergie" n'est pas pris en compte dans l'évaluation? Les Centrafricains voudraient bien être informés de l'état d'avancement des travaux à réaliser par les Chinois. Pourquoi encore un financement indien pour le même secteur?

Il est du devoir du FMI de demander des explications au gouvernement. D'ailleurs, la cimenterie de Bozizé a déjà mobilisé plus de 14 milliards de F CFA de prêt et si on ajoute le présent prêt on aura plus de 55 milliards de F CFA pour une simple cimenterie. Imaginons que le financement soit mis en place en 2013, et comme il faut 4 à 5 ans pour qu'une turbine soit opérationnelle, notre fameuse cimenterie produira le premier sac de ciment en 2017/2018. A quel prix sera vendu le sac de ciment pour qu'il y ait un retour d'investissement? Comment seront remboursés les intérêts qui commenceront à courir dès les premiers décaissements? Je suis de plus en plus enclin à croire à une opération de "blanchiment d'argent". 

Le FMI doit exiger du régime de Bozizé des réponses claires sur ce prêt. Et si le  gouvernement ne le faisait pas, il doit prendre ses responsabilités et le suspendre. Cette propension à l'autoflagellation reste pour moi un mystère. Peut-être pas un. Bozizé compte secrètement sur  son conseiller mercenaire,  le Béninois Abdoulaye Bio Tchané et le soutien aveugle de la communauté internationale. N'est-ce pas Bio Tchané qui a utilisé son carnet d'adresse au FMI pour lui débloquer cet accord comme l'ont affirmé les barons du régime au lendemain dudit accord? 

 

Frédéric Ngaté

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
29 juillet 2012 7 29 /07 /juillet /2012 20:46

 

 

 

 

 

Mgr Dieudonné Nzapalaïnga intronisé

Nzapalainga-Dieudonne.jpg

 

Radio Ndéké Luka Dimanche, 29 Juillet 2012 12:38

Le Nouvel Archevêque de Bangui, Monseigneur Dieudonné Nzapalaïnga a été intronisée à son poste dans la matinée de dimanche 29 juillet 2012. C’est au cours d’une messe célébrée en la Cathédrale Notre Dame de l’Immaculée Conception de Bangui que la prise des commandes à la tête de l’archevêché de Bangui a eu lieu.

La cérémonie de l’intronisation s’est déroulée en présence du Nonce Apostolique en République Centrafricaine et au Tchad, Monseigneur Jude Okolo et du président centrafricain François Bozizé.

L’intronisation du Mgr Dieudonné Nazapalaïnga est intervenue suite à son ordination avec 3 autres prélats dimanche dernier par le Cardinal Fernando Filoni venu de Rome en Italie.

Selon le Nouvel Archevêque de Bangui, sa première mission est « axée sur l’évangélisation et l’unité des chrétiens. Car à travers l’évangile, l’homme pourrait contribuer au développement de sa société vire consolider la paix ».

Mgr Dieudonné Nzapalaïnga est le 4ème Archevêque de Bangui après Joseph Cucherousset 1955-1970, Joachim N’Dayen 1970-2003 et Paulin Pomodimo 2003-2009 contraint à la démission par le Vatican.

 

 

RCA vers l’indemnisation des 6 000 victimes des mutineries de 96/97

Radio Ndéké Luka Dimanche, 29 Juillet 2012 12:40

Bonne nouvelle pour les 6 000 victimes des mutineries des années 1996 et 1997 en République Centrafricaine. Le Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme, vient de leur exiger la reconstitution de leurs dossiers pour finaliser le processus de leur indemnisation.

En effet ces victimes ont été secouées par les crises militaro-politiques des années 96/97 occasionnant d’énormes pertes en matérielles voire en vies humaines.

A l’annonce de cette nouvelle par le Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme, les membres de l’Association des Victimes des mutineries des années 96-97 reprennent leurs activités après 15 ans de léthargie.

Selon le Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme,  « ces victimes disposent d’un bref délai pour reconstituer et acheminer leurs dossiers. Des dossiers qui seront soumis à une expertise afin de finaliser le processus d’indemnisation ».

 

La nationale II très dégradée, multiplie les risques d’accidents de circulation

pont ur la route de Sibut Damara

 

Radio Ndéké Luka Dimanche, 29 Juillet 2012 12:39

 « Les transporteurs et les voyageurs qui empruntent la route nationale numéro II, reliant Bangui à Bambari (centre-est), peinent pour arriver à destination. Ces derniers courent de grands risques d’accidents de circulation. L’état de dégradation avancé de la chaussée est un obstacle majeur à la fluidité du transport sur cet axe ». Ce constat a été fait le week-end dernier par un reporter de Radio Ndeke Luka de retour d’une mission sur ce tronçon.

Dans un carnet de route diffusé ce 29 juillet 2012, le reporter indique que, le calvaire des usagers qui quittent Bangui pour Bambari, commence à un kilomètre avant le pont Ombella dans la zone de Sibut (186 kilomètres nord de Bangui).

Une partie de la chaussée goudronnée est totalement dégradée, laissant voir de grands trous et une quantité importante de boue. C’est dans cette situation pénible que les véhicules de transport de marchandises, sur lesquels sont perchés les voyageurs, mais également les bus destinés au transport de personnes doivent aborder le pont, précise-t-il.

Sur l’axe Bangui-Sibut, mentionne le reporter, « 3 postes de péage sont fonctionnels. Une somme de 500 francs CFA est versée par traversée pour les petits véhicules et 1000 francs CFA pour les gros véhicules. Seulement, les usagers s’interrogent sur la destination et l’utilisation de ces frais perçus par les agents du Fonds Routier ».

Le voyage change d’allure dès que le véhicule aborde la voix en latérite. Les passagers sont obligés de descendre et de marcher à pied afin de permettre au conducteur de franchir les obstacles. Les distances à parcourir varient d’un kilomètre et plus. Plusieurs épreuves de ce type jonchent l’itinéraire.

Pour illustration, un camion de transport de marchandises en provenance de Bangui pour Bangassou (est), sur lequel on retrouve des personnes, s’est retrouvé au sol entre Sibut et Grimari, ajoute le reporter.

Il est à noter que la route nationale numéro II a été réhabilitée en 2010 pour faciliter la liaison Bangui-Obo à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Alimentation.

Pour Théodore Mokotémapa nouveau président de cette association, « l’heure est à l’identification des victimes proprement dites. Toutefois certains responsables sortants ne jouent pas franc jeu pour faciliter ce travail ».

Soulignons que les mutineries avaient éclaté sous le régime du défunt président Ange-Félix Patassé. Il s’agissait des soldats qui ont réclamé de meilleures conditions de travail notamment la révision de leur grille salariale et la Prime Globale d’Alimentation (PGA).

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28 juillet 2012 6 28 /07 /juillet /2012 18:38

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

Obo : Des médicaments pour l’hôpital préfectoral

Obo, 28 juillet 2012 (RJDH) – L’ONG Merlin a donné une quantité importante de produits pharmaceutiques à l’hôpital préfectoral de la ville d’Obo, le vendredi 27 juillet.

Le médecin chef de l’hôpital préfectoral d’Obo, le docteur Romaric Zarambaud, a expliqué que ces produits vont renforcer la prise en charge médicale de la communauté, surtout en matière d’accès aux soins.

Par ailleurs le docteur Zarambaud s’est dit inquiet de l’augmentation des cas de paludisme dans la ville, depuis le mois de juin,  malgré la distribution des produits antipaludiques.

D’après les informations recueillies, les zones les plus touchées sont le quartier Gbambito, les quartiers situés sur l’axe Obo-Mboki, et la cité des personnes déplacées.

Une vaste campagne de lutte contre l’insalubrité sera lancée dans la ville, a annoncé le jeudi 26 juillet dernier, le maire d’Obo, Joseph Kpéssikani, lors d’une réunion avec les notables et les chefs de quartiers et villages, afin de réduire les cas de paludisme.

 

Bangui : Des dons pour des enfants en difficultés

Bangui, 28 juillet 2012 (RJDH) – L’association  ‘’Vivre en société’’ a fait un don de matériel aux associations et centres de prise en charge des enfants en situation difficile,  le vendredi 27 juillet.

Ce don est composé entre autres d’ordinateurs, de médicaments, de lits, de matelas et des vêtements.  Les structures bénéficiaires de ce don sont le complexe pédiatrique de Bangui, le centre de la mère et de l’enfant, le centre de l’enfant HDP Joseph Gody, l’ONG Action pour la compassion en Centrafrique et l’orphelinat des sœurs oblates de Saint Charles.

Le directeur du complexe pédiatrique de Bangui, le docteur Jean Chrysostome Gody s’est réjoui de ce don qui va, selon lui, soulagé son service qui a des problèmes de lit.

L’association Vivre en famille est une structure qui intervient dans la prise en charge des enfants vulnérables, notamment en matière d’adoption des enfants orphelins et handicapés et le parrainage des actions humanitaires.

Bambari : Pas de ration alimentaire pour les prisonniers depuis un mois

Bambari, 28 juillet 2012 (RJDH) – Les prisonniers de la ville de Bambari (centre-est) ne reçoivent pas leur ration alimentaire depuis un mois, de sorte qu’ils se livrent au vol pour survivre.

« Nous avons constaté avec regret que les multiples cas de vol enregistrés dans la ville proviennent des prisonniers. Ils sortent la nuit en complicité avec les gardiens de la maison d’arrêt pour aller voler la population », a déploré Jean-Claude Zoupana, commissaire de la police de la sous-préfecture de Bambari, qui confirme la rupture de la prise en charge des détenus depuis plus d’un mois.

D’après les informations recueillies par Radio Linga, les détenus sont privés de ration parce que la direction de la prison n’a pas reçu le crédit d’alimentation de la part du ministère de la justice Un gardien de prison qui a requis l’anonymat a expliqué que les prisonniers se retrouvent dans les quartiers pour voler parce que les portes de la geôle sont en mauvais états.

 

Bouar : L’explosion d’une grenade fait un blessé grave

 localisation-de-la-ville-de-bouar.jpg

 

Bouar, 27 juillet 2012 (RJDH) – Un jeune homme âgé de 17 ans a été grièvement blessé à la suite de l’explosion d’une grenade, le jeudi 26 juillet, au camp militaire Leclerc de Bouar (ouest).

Selon la mère de la victime, épouse d’un militaire habitant ce camp, le jeune homme s’amusait avec ses frères dans une maison inhabitée lorsque l’incident s’est produit. « J’ai entendu une détonation  dans la maison, je suis courue pour voir ce qui s’est passé,  et j’ai retrouvé mon fils allongé au sol, couvert de sang », a-t-elle expliqué.

Dans cet incident la victime a perdu son testicule droit ainsi que son pouce de la main droite et des blessures graves au niveau du visage.  La grenade dont il s’agit se trouverait dans la maison abandonnée.

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28 juillet 2012 6 28 /07 /juillet /2012 17:52

 

 

 

 

Centrafrique-Bengassou 0

Radio Ndéké Luka Samedi, 28 Juillet 2012 13:46

Le calme revient progressivement dans la ville de Bocaranga 5 jours après l’offensive des Forces Armées Centrafricaines contre une bande d’éléments incontrôlés installés à plus de 50 kilomètres de cette ville. Il y’a environ une semaine, le sous préfet de Bocaranga a précisé qu’ « il est difficile pour la population de Bocaranga de se rendre à Bozoum (nord) et vice versa »

L’actualité à Bocaranga n’est plus l’insécurité qui tendait à s’installer confortablement sur cet axe mais la joie des populations qui peuvent maintenant circuler entre les deux villes.

Le correspondant de Radio Ndeke Luka rapporte ce 28 juillet que cette liaison est rendue possible grâce aux efforts fournis par « les forces armées centrafricaines qui ont réussi à mettre en débandade ces éléments incontrôlés qui pillent les populations et rackettent les usagers sur le tronçon de route qui relie Bouca à Bocaranga ».

Radio Ndeke Luka rassure que « les véhicules peuvent maintenant empruntés l’axe Bocaranga –Bozoum ».  Les propos du correspondant sont appuyés par ceux d’un chauffeur de transport commun qui confirme ce jour qu’il a effectué un voyage aller-retour sur cet axe dangereux il y a à peine quelques jours.

Le sous-préfet de Bocaranga a indiqué ce 22 juillet que ces hommes«  opèrent de manière irrégulière » emportant des portables et tous ce qu’ils trouvent sur ceux qui empruntent la trajectoire.

Le correspondant rappel de même que, ces éléments ont investie la région et ils ont installé leurs bases arrière au village Toleoro à environ 55 Kilomètre de Bozoum ou ils se sont lancé à des actes de pillages et des rackettes sur des populations civiles

Les hommes armés sont repoussés mais les inquiétudes continuent de planer  au sein de la population qui ignore la suite des mouvements et les objectifs de ces hommes armés malintentionnés.

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28 juillet 2012 6 28 /07 /juillet /2012 17:37

 

 

 

 

 

Bozizé et Monique en pleine prière

 

Radio Ndéké Luka Samedi, 28 Juillet 2012 13:47

« Les barrières illégales seront bientôt démantelées sur l’ensemble du territoire centrafricain » rassure le général Guillaume Lapo, Coordonnateur du Comité de la mise en application du décret présidentiel fixant les barrières en République Centrafricaine.

Le Coordonnateur a tenu ce propos lors d’une interview accordée à Radio Ndeke Luka ce 27 juillet 2012 tout en précisant que « l’objectif consiste à réduire, à 93 au lieu de 192, le nombre global des barrières sur l’étendue du territoire centrafricain ».

Le Générale Lapo a par ailleurs indiqué que l’une des véritables raisons qui ont motivé la décision du Chef de l’Etat de réduire les barrières, c’est la destination inconnue des sommes d’argent versées aux agents sur les différentes barrières. « Quand j’étais encore Directeur Général du Trésor,  je n’ai pas enregistré des recettes provenant des barrières,  J’ai donc dis que l’Etat met des dispositions en place dont il ne profite point. Donc, à quoi bon mettre des barrières qui ne profitent qu’aux petits salopards qui s’en mettent plein les poches !» a martelé le général Guillaume Lapo.

Guillaume Lapo a toutefois souligné que l’équipe du Comité de Démantèlement de ces barrières est prête pour mener des missions sur les différents tronçons du pays afin de mettre un terme à l’existence des barrières illégales qui bloquent en partie la croissance économique du pays.

S’il y a lieu de rappeler une chose, c’est certainement la date  du décret présidentiel qui remonte  au 29 Juin dernier et qui consiste à favoriser la circulation des biens et des personnes sur le territoire centrafricain. Initiative qui, selon le président François Bozizé, est l’un des facteurs de développement  de la RCA.

Or, cette initiative semble souffrir encore sur l’axe Bangui-Bambari. Selon le rapport qui a été fait par une mission de Radio Ndeke Luka ce 27 juillet, les usagers ont du mal à  voyager dans le temps sur cette route qui totalise exactement 10 barrières érigées le long de la trajectoire.

 

NDLR : Le fait que l’application du décret de Bozizé sur les barrières illégales soit difficile à mettre en œuvre et que Bozizé puisse nommer son ami le chef d’Etat-major des Faca comme coordonnateur du comité de démantèlement de ces barrières en dit long sur la difficulté qu’il y a, même pour les pseudos autorités du pays, à se faire respecter et a fortiori à faire respecter les textes qu’elles prennent. L’exploitation de ces barrières illégales est si juteuse pour ceux qui les implantent qu’ils ne vont certainement pas accepter de gaité de cœur qu’on les prive du jour au lendemain de leur joujou.

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28 juillet 2012 6 28 /07 /juillet /2012 17:33

 

 

 

 

Kony chef LRA

 

 

Source : http://french.cri.cn

2012-07-28 09:15:20  (xinhua) Une force de l'Union africaine (UA) composée de troupes de quatre pays est réunie pour traquer le chef de guerre ougandais en fuite Joseph Kony, dont les combattants se cacheraient dit-on dans les jungles à la frontière entre la République démocratique du Congo (RDC) et la République centrafricaine.

M. Kony dirige l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), un mouvement rebelle, et il est recherché par la Cour pénale internationale qui l'accuse de crimes de guerre et de crimes contre l'Humanité commis dans le nord de l'Ouganda avant la fuite du mouvement vers le Sud-Soudan puis la RDC.

L'envoyé spécial de l'UA sur la LRA, Francisco Madeira, a déclaré vendredi à la presse qu'une force de 5 000 hommes serait nécessaire, mais qu'ils lanceraient néanmoins des assauts avec les forces limitées rassemblées par l'Ouganda, la Centrafrique, la RDC et le Soudan du Sud.

Le Soudan du Sud et la RDC ont fourni un bataillon, la République centrafricaine 150 soldats, tandis que l'Ouganda avait déjà déployé des forces pour traquer ce groupe, qui se terre dans une zone réputée aussi étendue que la France.

« Nous nous déplaçons et nous obtiendrons assurément des résultats, et M. Kony, malheureusement pour lui, devra se rendre, sans quoi nous craignons bien que nous mettrons la main sur lui cette fois-ci », a-t-il déclaré à la presse peu après la conclusion d'une réunion de l'ONU à Nairobi visant à neutraliser la LRA.

Même si les troupes ont un grand besoin de soutien logistique, elles seront envoyées dans la jungle pour s'adapter aux conditions difficiles qui y règnent afin de pouvoir combattre efficacement la LRA.

« L'idée est d'adopter la tactique de la guérilla, et de ne pas s'éloigner des villages mais de travailler, principalement par le renseignement, pour localiser ces personnes, savoir où elles se cachent et les poursuivre, et c'est ainsi que nous comptons procéder », a-t-il dit.

Cette force était censée démarrer la traque en mars mais elle a été retardée, principalement du fait de l'étendue des troupes, du matériel et des financements nécessaires.

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28 juillet 2012 6 28 /07 /juillet /2012 17:30

 

 

 

 

godillots-gabonais.jpg

http://gabonreview.com  par Désiré-Clitandre Dzonteu 27 juillet 2012 1 h 38 min

Lors d’une rencontre le 25 juillet dernier avec le ministre gabonais de la Défense nationale, Pacôme Ruffin Ondzounga, le Secrétaire général de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, le Tchadien Nassour Guelengdouksia Ouaidou, a confirmé le retrait des militaires Gabonais en poste à Bangui depuis plus de dix ans dans le cadre d’une mission de paix et de sécurité.

Interrogé déjà par les députés gabonais au sujet de la présence des soldats gabonais en Centrafrique dans le cadre de la Mission interafricaine de surveillance des Accords de Bangui (Misab), le ministre Pacôme Rufin Ondzounga, avait estimé, en mai dernier, qu’il était désormais nécessaire de rapatrier ces hommes vers leur pays. C’est en ce sens qu’il avait indiqué que «le pourvoir exécutif s’accorde avec la préoccupation du pouvoir législatif et entend dans les prochains mois, procéder au rapatriement des soldats gabonais en poste en Centrafrique».

Le Secrétaire général de la CEEAC qui recevait le ministre gabonais a déclaré: «Nous avons en programme de faire remplacer les troupes présentes et de faire en sorte que les troupes centrafricaines assurent, à partir de fin 2013, la sécurité de l’Etat centrafricain».

Des militaires gabonais avaient en effet été déployés en Centrafrique pour cette mission créée le 31 janvier 1997 par une coalition de pays africains (Gabon, Burkina Faso, Mali et Tchad). Autorisée le 6 août de la même année par la résolution 1125 du Conseil de sécurité de l’ONU, le mandat de la Misab avait pris fin le 15 avril 1998. Ceci après que la France lui ait retiré son soutien logistique et financier. Elle a donc aussitôt été remplacée par la Minurca (Mission des Nations unies en République centrafricaine).

Dans un contexte marqué par l’apaisement signalée par de nombreux centrafricains, il y a désormais nécessité de rapatrier les militaires gabonais dans leur pays. Surtout que des grincements de dents quant à leur poids sur le budget se font entendre. Les hommes de troupe Gabonais ont perdu, durant cette mission de plus de dix ans, trois de leurs membres.

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28 juillet 2012 6 28 /07 /juillet /2012 17:27

 

 

 

Djanayang-Godfroy.jpg

 


La question des populations civiles dans la guerre est vaste, et peut recouvrir de nombreux sujets. Soit elle est souvent à la source d’ingérence ou bien c’est un moyen qui permet généralement d’atteindre le but poursuivi par  la politique internationale.

 

Le rôle de l’opinion publique dans la justification et la conduite d’une guerre, l’importance des civils dans l’effort de guerre d’un pays et sa puissance militaire, la protection des civils en temps de guerre, les massacres délibérés de populations civiles, la question des réfugiés, sont  souvent  à l’origine des opinions controversées.

 

La « population civile » est un enjeu dans la mesure où son caractère plus ou moins restrictif donne plus ou moins de marge de manœuvre aux belligérants dans leurs pratiques légitimes envers les civils. Dire que la charpente humaine est sacrée selon la Déclaration universelle des Droits de l’homme de 1948, sans faute de nos jours massacrer un peuple pour des multiples intérêts devient de plus en plus la nouvelle formule d’orientation de la politique internationale.

 

Si la pratique du clientélisme international qui n’a aucun respect vis-à-vis de la charpente humaine ne s’impose comme nouvelle règle, c’est certainement parce que la société internationale exige que désormais les « Etats faibles au monde doivent servir ceux qui sont plus forts, comme vache à lait ».  Le commerce du bouclier humain prend une autre forme dans  cette société internationale et contemporaine. Pour plus de prudence dans cette expertise complexe de la Crise syrienne, ma réflexion aura comme repère les analyses poussées du Professeur Maurice ABOUR qui  se demande alors pourquoi il n’y a pas encore eu une intervention en Syrie, au nom justement du devoir international de protection. La réponse globale est qu’il n’existe pas encore de volonté générale à cet effet. Elle se trouve aussi en partie  du moins, dans les règles de fonctionnement  du Conseil de sécurité de l’ONU (CDS) et concerne le droit de veto qui est accordé à chacun de ces cinq membres permanents que sont la Chine, les États-Unis d’Amérique, la France, le Royaume-Uni et la Russie.

 

Chinois et Russes se souviennent  de l’expérience libyenne où le concept de la zone d’exclusion aérienne a servi de porte d’entrée aux pays de l’Otan pour se défaire du régime de Kadhafi. Pour ces deux pays, la résolution du 17 mars 2011 sur la Libye n’autorisait pas formellement le renversement du colonel Kadhafi; elle autorisait seulement les États membres à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les populations civiles menacées d’attaques par les forces gouvernementales.

 

Cette interprétation est rigoureusement exacte. Sur papier, on peut être capable, en effet, de tracer une ligne rouge  entre la protection de la population civile d’une part et le soutien actif à une rébellion armée d’autre part.

 

 Historiquement parlant, la crise en Syrie est l’œuvre du grand printemps arabe qui a secoué le moyen orient où la majorité  du peuple  de ce continent voulait  la liberté démocratique qui a été obtenue par les autres peuples au prix des sacrifices immenses.

 

 Si la résolution 1973 permettant l’intervention de la force de coalition en Lybie a été l’origine la grande destruction de ce pays, il est évident que  de ce jour,  avant d’avaliser une résolution assimilable à celle de 1973, il faut se remettre en cause. Telle est la portée du message de la Chine et la Russie qui ne fait que soutenir le régime de Bachar EL ASSAD.

 

La tendance actuelle de la France et des Etats Unies semble très favorable à une intervention militaire en Syrie, mais pour quelles raisons exactement ? Israël, le fils héritier des Américains sera épargné de telle initiative en termes de protection de son territoire ? La Turquie qui rêvait depuis longtemps de faire son entrée dans l’Union Européenne doit  maintenant soutenir sans cesse les actions des rebelles, afin de lui permettre d’intégrer ladite institution ?

 

Pour une meilleure politique  faut-il retirer le droit de véto aux supers puissances afin de parler un jour de la justice internationale ?

 « Je massacre  tout  un peuple pour mes intérêts au nom du principe de la démocratie des armes"

 

GONDJE- DJANAYANG Godfroy- Luther

 

Expert - Analyste  en Gestion des crises politico- militaires.

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
28 juillet 2012 6 28 /07 /juillet /2012 17:24

 

 

 

 

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akar (Sénégal) 2012-07-28 12:38:51 APA - L’erreur que la France devrait éviter en Afrique c’est de limiter ses relations avec les milieux officiels du continent, a laissé entendre le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, en visite à Dakar où il a réaffirmé l’engagement des nouvelles autorités de son pays à «ouvrir une nouvelle page» de ses relations avec le Sénégal.

Laurent Fabius est arrivé vendredi à Dakar, dans le cadre d’une tournée africaine centrée sur le Mali qu’il devrait poursuivre par le Tchad après le Burkina Faso et le Sénégal où il a rencontré le mouvement citoyen Y’en a marre au premier jour de sa visite, avant de remettre des décorations à différentes personnalités sénégalaises des arts et de la culture.

«Par expérience, il y a des fautes à ne pas commettre», a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, lors de son déplacement au quartier général du mouvement Y’en a marre, composé notamment de jeunes rappeurs à la pointe de la contestation visant à empêcher l’ancien président sénégalais Abdoulaye de briguer un troisième mandant à la tête du Sénégal.

Le mouvement Y’en a marre veut également promouvoir une nouvelle citoyenneté plus responsable à travers son concept Nouveau type de Sénégalais (NTS).

«La faute à éviter c’est de rester enfermés dans les palais officiels, coupés de la population. Il existe des gouvernements qui commencent de façon excellente et brillante, mais au fur et à mesure, ils sont coupés des populations», a-t-il ajouté dans des propos rapportés par
les médias locaux, en expliquant le sens de sa visite au QG de Y’en a marre.

«Nous n’avons pas la vérité révélée. Nous ne sommes pas plus intelligents que les autres. Pour cela, il faut aller au contact de la population. Ici, au QG de Y’en a marre, j’ai le sentiment que c’est le cœur du Sénégal qui bat. J’ai eu envie, avec les amis, de venir écouter le cœur du Sénégal battre», a expliqué Laurent Fabius.

Il a ensuite décoré plus tard, vendredi soir, différentes personnalités sénégalaises : l’écrivain Mariétou Mbaye alias Ken Bougoul (Officier des arts et lettres), Amady Bocoum, directeur du patrimoine (Chevalier des arts et lettres) et Oumar Sankharé, premier Sénégalais double agrégé de lettres classiques et de grammaire de l’université française (Commandeur des palmes académiques).

Les trois récipiendaires ont remercié les autorités françaises pour leur décoration en présence des ministres (Alioune Badara Cissé, Youssou Ndour et Ali Haïdar), d’universitaires (Saliou Ndiaye, Ibrahima Thioub) et d’artistes (Ousmane Sow) et d’hommes politiques
dont Ousmane Tanor Dieng, secrétaire général du Parti socialiste (PS) sénégalais.

«Entre la France et le Sénégal, c’est une longue histoire. Nous sommes résolus, ensemble, à ouvrir une belle et nouvelle page de notre histoire», a déclaré à cette occasion le patron de la diplomatie sénégalaise.

«Nous Français, nous aimons le Sénégal et les Sénégalais. Nous voulons ouvrir une nouvelle page de notre histoire avec le Sénégal», a-t-il ajouté.

Accompagné du ministre français en charge du Développement, Pascal Canfin, et du député socialiste François Lang, Laurent Fabius a eu samedi matin une séance de travail avec son homologue sénégalais Alioune Badara Cissé, au ministère des Affaires étrangères.

«Le Sénégal est la porte d'entrée de la France en Afrique sub-saharienne», a déclaré le ministre sénégalais des Affaires étrangères en accueillant son homologue français avec qui il s’est ensuite entretenu à huis clos.

«C’est une nouvelle et belle page d’histoire qui s’ouvre», selon Me Alioune Badara Cissé, invitant les deux pays à travailler ensemble face à la menace terroriste.

 Dakar et Paris doivent «construire quelque chose d’utile pour nos deux peuples et la région», a répondu Laurent Fabius. «Nous devons travailler épaules contre épaules», a-t-il ajouté.

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