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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 17:53

 

 

 

 

 

 

note de service DG Douanes  note-de-service-DG-Douanes-2.JPG

 

 

 

 

agence DHL Centrafrique Bangui

 

note DG DHLnote DG DHL 2

Comme on peut le lire sur cette note du DG de DHL, c'est bien la SODIF qui est derrière cette fermeture de l'agence, ce qui absout le DG de tout ce dont on l'accuse 

 

 

 

Comme CAP s’en doutait et l’avait insinué à la fin de son article sur l’affaire DHL /SODIF et le ministre des finances, après investigation approfondie, il s’agit bel et bien d’un dossier monté de toute pièces par le mercenaire et ami de Bozizé Armand Ianarelli qui dirige un service de douane privé et parallèle et le ministre des finances Albert Besse pour se faire mousser auprès de leur patron Bozizé.

Les méthodes de la SODIF à l’égard des opérateurs économiques ayant pion sur rue à Bangui sont inadmissibles car faites de menaces et intimidations mais personne n’est à même de lui faire entendre raison à commencer par l’ectoplasme de premier ministre Faustin Touadéra qui est incapable de prendre ses responsabilités dans cette affaire où il a été saisi vainement par écrit à plusieurs reprises par les deux syndicats du patronat centrafricain que sont le GICA et l’UNPC. 

Les méthodes d’intimidation et de menaces sur personnes de la SODIF de Ianarelli ne sont pas de nature à instaurer un climat serein des affaires dans ce pays qui en a tant besoin. Cela fait plusieurs années consécutivement que la RCA est en queue de peloton dans le classement DOING BUSINESS de la Banque Mondiale pour le climat des affaires. Le comportement de ce voyou de mercenaire et ancien légionnaire d’Armand Ianarelli introduit dans le pays par Bozizé pour que les deux s’en mettent plein les poches est inacceptable.

Est-ce par hasard si la convention entre la SODIF et le gouvernement centrafricain signé secrètement par le beau-frère de Bozizé, Emmanuel Bizot, ministre des finances à l’époque, prévoit des honoraires de 33 %  pour la SODIF sur chaque contentieux douanier ou droits compromis. La douane est une structure de souveraineté d’un Etat digne de ce nom. Comment peut-on accepter qu’en RCA Bozizé et son ami Armand Ianarelli puisse disposer parallèlement à la douane nationale, un autre service douanier privé en propre. C’est un scandale.

Aujourd’hui, une boîte aussi importante que DHL qui contribue dans une certaine mesure au désenclavement de Bangui en matière de messagerie, (il n’y a plus de courrier postal dans le pays le service postal étant mort), est fermée d’autorité par la volonté arbitraire d’Armand Ianarelli et Albert Besse qui font croire que Ndoutingaï y serait pour quelque chose. Faux !

Les deux syndicats du patronat centrafricain ont pratiquement épuisé les différents recours qu’ils n’ont eu de cesse de solliciter auprès des plus hautes pseudos autorités du pays. Bozizé et son premier ministre demeurent imperturbablement sourds à leurs sollicitations. Le DG de DHL est obligé de vivre quasiment en clandestinité devant les menaces répétées sur sa personne de la part du voyou de Ianarelli.

Dans quel pays se trouve-t-on ? Le DG de DHL a bon dos. C’est depuis 2010 que le contentieux qui oppose sa société et SODIF et la douane officielle est sur la table et en dépit de tous les arrangements amiables proposés par DHL et le patronat Ianarelli ne veut rien savoir. Où vont les recettes que fait la SODIF ? A qui cela profite ? Jusqu’à quand ce mercenaire va-t-il continuer à foutre la merde dans le pays ? Il faudrait bien répondre à toutes ces questions afin que les opérateurs économiques retrouvent leur sérénité.

Rédaction CAP

 

 

 

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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 17:46

 

 

 

 

 

 

ceeac 200 200

 

 

cemac-27-juillet-2012

 

 

 

 

 Lettre du Continent N° 640 du 26 juillet 2012

Dynasties d’Afrique centrale

Sous l'influence de son épouse Constancia, Teodoro Obiang Nguema a scellé la relève en Guinée équatoriale en désignant fin mai Teodorin comme second vice-président, poste non prévu par la Constitution. 

Le statut accordé par l’émir de Malabo à ce fils imprévisible s’explique par sa capacité à maintenir le pays dans le giron du "clan de Mongomo". 

Au Congo Brazzaville,  le fils cadet de Denis Sassou Nguesso, Denis Christel, dit "Kiki", responsable du trading au sein de la SNPC, se pousse du col. 

Il vient de remporter les législatives du 15 juillet à Oyo, fief familial. Carton plein : 100% des suffrages exprimés ! Son entrée à l'Assemblée nationale va-t-elle alimenter son ambition de suivre les traces de papa ? 

Pour sa part, Idriss Deby Itno, inconsolable depuis la mort de l'héritier Brahim en 2007 en France, ne jure plus que par Zacharia. 

Le 9 mai, ce dernier a été propulsé directeur de cabinet civil adjoint à la présidence, fonction qu'occupait son défunt frère. Il continue parallèlement de diriger d'une poigne de fer Toumaï Air-Tchad. Au palais de N'Djamena, le lieutenant-colonel Nassour Idriss Deby est le chef d’état-major particulier adjoint de son père, Daoussa Idriss Deby s'occupe des projets présidentiels, tandis qu'Adam Idriss Deby gère l’intendance. Quant à leur sœur Amira Idriss Deby, elle est chargée des approvisionnements ! 

En Centrafrique, Jean-Francis Bozizé, ministre délégué à la présidence chargé de la défense, se verrait bien enfiler les bottes de chef d'Etat. D’autant que la disgrâce que connaît le colonel Sylvain Ndoutingaï, neveu de François Bozizé, ouvre des perspectives.


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Les filles aux affaires

Souvent moins initiées au bois sacré du pouvoir, les filles profitent néanmoins du statut paternel pour faire fructifier leurs affaires. A Luanda, Isabel dos Santos, fille unique d’Eduardo dos Santos issue d'un premier mariage avec l'Azérie Tatiana Kukanova, multiplie les prises de participation dans les entreprises des secteurs diamantifère, bancaire et des télécoms (Unitel, MStar SA, Banco Internacional de Credito…). Et pas seulement en Angola ! 

A Brazzaville, Claudia Sassou Nguesso, dite "Coco", responsable de la communication de son père, vient d'être élue députée. 

Autre fille de Sassou, Ninelle Nguesso, l'épouse du maire de Brazzaville Hugues Ngouélondélé, est à la tête de sa société spécialisée dans l’événementiel. 

Patronne de CSN, Cendrine demeure la "madame tourisme et restauration" du palais de Brazzaville. Autre fille de choc, Julienne Johnson, dit "Joujou", dirige son entreprise de location d’avions dont l'unique client est… la présidence congolaise.

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Les Sassou sur orbite parlementaire

Grand vainqueur des législatives du 15 juillet 2012, Denis Christel Sassou Nguesso, le fils cadet du président congolais, devrait profiter de sa victoire pour renforcer son emprise au sein de l'appareil politique.

Sans aucune surprise, le Parti congolais du travail (PCT) de Denis Sassou Nguesso devrait remporter une très large majorité de sièges à l’Assemblée nationale après les législatives du 15 juillet 2012, caractérisées par "un taux d’abstention très élevé, des fraudes et manipulations diverses" selon les ONG (Observatoire congolais des droits de l’homme, Organisation pour le développement et les droits humains au Congo…) qui avaient déployé des observateurs sur le terrain. 
Grand vainqueur du scrutin : Denis Christel Sassou Nguesso, dit " ", fils cadet du chef de l’Etat et membre du bureau politique du PCT, a été élu à Oyo, fief natal de son père, avec un score de 100% ! Qui dit mieux ? 

Par ailleurs, Kiki devrait voir la plupart de ses proches accéder au Parlement. 
Président du Parti social-démocrate congolais (PSDC), Clément Mierassa a ainsi été battu à Moungali 2, dans le 4e arrondissement de Brazzaville, par le "Kiki boy" Hidevert Moigny. 
Le vice-président de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), Dominique Nimi Madingou, a été éliminé à Makabana, dans le Niari, par Pierre Mabiala, ami du fiston et actuel ministre de la réforme foncière. 

Patron de l'UDR-Mwinda, Guy Romain Kinfoussia a également mordu la poussière, dans le Pool, face à un fidèle de Kiki. 

Quant à l'opposant Mathias Dzon, qui dirige l'Alliance pour la république et la démocratie (ARD), il a perdu à Gamboma, dans le département des Plateaux (Nord), à un autre membre de la famille présidentielle, Hugues Ngouélondélé. Maire de Brazzaville, ce dernier est marié à Ninelle Sassou, fille cadette du chef de l'Etat. 

Rare membre du clan familial à être autorisé à créer son propre courant au sein du PCT, Denis Christel dispose également de nombreux soutiens au sein du parti au pouvoir pour asseoir son autorité, tels le tout-puissant délégué aux grands travaux Jean-Jacques Bouya, élu à Tchikapika, près d’Oyo, ou encore le député de Boundji (nord), Denis Gokana, président de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC). 

Dans le Sud-Ouest du pays, ancien fief de l’ex-président Pascal Lissouba, Kiki compte sur Thierry Moungalla, ministre des télécoms, qui devrait être élu à Sibiti lors du second tour le 5 août 2012.

 L’ancien ministre de l’industrie, Emile Mabondzot, élu à Nkayi, devrait être son "représentant" dans la région de la Bouenza, ancien fief des "lissoubistes". 
Elue à Talangaï (nord de Brazzaville), Claudia Sassou Nguesso, dite Coco, autre fille cadette du chef de l'Etat, a eu maille à partir face à Serge Blanchard Oba. Ses demi-sœurs Julienne Johnson et Ninelle Ngouélondélé avaient pris fait et cause pour le leader du Mouvement pour la solidarité et le développement (MSD, allié au PCT), qui fut proche de l'ancienne première dame décédée en 2009, Edith Sassou Bongo

Gendre de Sassou, Jean de Dieu Kourissa, époux de Lydie Nguesso, a réussi à s’imposer à Poto-Poto (Brazzaville).

Oncle de Sassou et ministre de la justice, Aimé Emmanuel Yoka, qui se présentait le 22 juillet à Vindza contre un proche de l’ancien chef rebelle Frédéric Ntumi, doit batailler au second tour. Sa candidature dans le Pool (sud), département réputé hostile au pouvoir, dévoile l’ambition du régime de vouloir neutraliser l'ensemble des forces de l’opposition.

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Le duo Ibovi-Nonault visé en France

François Ibovi, vice-président de l'Assemblée nationale, et Arlette Soudan-Nonault, conseillère du secrétaire général du Parti congolais du travail (PCT), font l'objet d'une plainte, à Paris, pour escroquerie en bande organisée.

La plainte a été déposée, le 4 juillet 2012, auprès du procureur de la République du tribunal de grande instance de Paris (TGI) par l'avocat Norbert Tricaud, au nom de sa cliente Zahabu Lydie Massudi. 

Les faits incriminés remontent à 2006. Cette ressortissante française d'origine congolaise (RDC) affirme avoir été recrutée, cette année-là, par Arlette Soudan-Nonault, ex-journaliste, petite-nièce du président Denis Sassou Nguesso et directrice de l'Institut Saint-François d'Assise (ISFA), à Brazzaville, dans le but de gérer l'hôtel Abo Palace, propriété de son "oncle", François Ibovi. Après avoir accepté la proposition, Mme Massudi, diplômée du Centre européen de management hôtelier international (CMH), s'est envolée en mission de reconnaissance pour le Congo Brazzaville et a signé un contrat à durée indéterminée le 25 août 2006. 

Très vite, les désillusions s'accumulent. Dès sa prise de fonction, la nouvelle patronne de l'hôtel situé à Abo, près d'Oyo (nord), veut mettre en place des procédures rationnelles de management : création d'une société de gestion de l'établissement, paiement des arriérés de salaires, inscription des employés au régime d'assurance sociale. Lydie Massudi affirme avoir été immédiatement freinée dans ses démarches par Arlette Soudan-Nonault, au motif que cela aurait obligé son oncle à payer "trop d'impôts et de charges". 

S'en serait suivi une nette dégradation des conditions de travail, avec une multiplication de mesures vexatoires. 

Outre un salaire non versé, Mme Massudi accuse François Ibovi de l'avoir sexuellement harcelée. 
En septembre 2007, elle s'est décidée à rentrer en France, tentant vainement de négocier le versement de ses émoluments à l'amiable. 

Me Tricaud justifie la plainte par le caractère intentionnel des délits perpétrés en bande organisée. En outre, "Arlette Soudan-Nonault a joué un rôle actif pour maintenir les affaires de son oncle dans la clandestinité". 

Aucune rupture du contrat de travail n'ayant été entérinée, sa cliente réclame plus de 200 000 € d'indemnités et de dommages et intérêts. A suivre…

NDLR : Arlette Soudan-Nonault est également l’épouse de François Soudan, journaliste á l’hebdomadaire JeuneAfrique.

 

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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 17:19

 

 

 

 

 

 les-manifestants-du-4e-arrondissement-de-bangui-photo-rjdh

 

 

Calme précaire à Bangui après les manifestations du 2 Août

 

Radio Ndéké Luka Vendredi, 03 Août 2012 14:52

Le calme est revenu dans la capitale centrafricaine après les différentes manifestions dans plus de 3 arrondissements de Bangui ce 3 août 2012. C’est le constat fait par Radio Ndeke Luka après avoir fait un tour dans quelques arrondissements et le centre-ville de la capitale centrafricaine. Toutefois, des militaires sont placés à certains endroits stratégiques pour renforcer la sécurité dans la ville.

Hier, les candidats malheureux au concours de recrutement dans les rangs des forces armées centrafricaines ont contesté les résultats arrêtés par le ministère de la défense nationale. Jugeant que le dénouement du concours a fait l’objet d’une injustice et d’un favoritisme, les candidats malheureux en colère ont violemment manifesté, d’abord dans le 4ème arrondissement dans la matinée du 2 août ensuite dans le 7ème arrondissement et enfin légèrement dans le 5ème arrondissement en début de soirée.

Routes barricadées, pneus incendiés en pleine avenues, jets de pierre sur les forces de l’ordre, destructions de quelques édifices publics dont l’effigie du Président François Bozizé à la place du cinquantenaire et le pont de Kassaï. L’arme du que portait le militaire sculpté tenant le drapeau national, symbole du monument des libérateurs à l’intercession du 4èmearrondissement, a été enlevée de son dos par les manifestants dans l’après-midi.

L’incident qui a couronné la journée du 2 août a été la libération de tous les prisonniers de la prison centrale Ngaragba dans le 7ème arrondissement.

Dans la soirée, le Ministre délégué à la défense nationale, Francis Bozizé, dont le passage dans le 7ème arrondissement a suscité la colère des habitants, s’est adressé à la population sur les incidents de la journée. Le ministre délégué à la défense a, dans sa déclaration, déploré ce qui s’est produit à la maison d’arrêt Ngaragba et il a aussi indiqué que les candidats retenus seront encore filtrés afin que les meilleurs poursuivent leur formation à Bouar avec ceux du Congo et du Gabon.

Il a appelé les manifestants à se ressaisir même s’ils ont été les malheureux ou sujets de manipulations quelconques, « vous avez déjà vos noms dans notre base de donnés », les a-t-il rassuré. Des inquiétudes ont continué à planer sur les banguissois relatives à une intensification des manifestations dans la nuit obscure de la capitale. Mais  aucun incident majeure n’a été signalé ou ne s’est produit.

Toutefois, quelques échanges de tirs entre des personnes civiles et les porteurs de tenues d’environ 5 minutes ont eu lieu dans le 4ème arrondissement vers la tombée de la nuit du 2 août.

 

Les détenus de Ngaragba libérés par des manifestants en colère

maison d'arrêt de NgaragbaR

 

Radio Ndéké Luka Vendredi, 03 Août 2012 15:00

Les prisonniers qui occupaient la maison carcérale de Ngaragba dans le 7èmearrondissement de Bangui ont recouvré la liberté ce 2 août dans l’après-midi. Radio Ndeke Luka s’est rendue sur les lieux et confirme cette information.

Les candidats déchus du test d’entrée dans l’Armée nationale du 7eArrondissement de la ville de Bangui qui contestent la publication des résultats, se sont attaqués en début d’après-midi, à la prison centrale de NGARAGBA où ils ont cassé toutes les portes de cette principale maison carcérale, permettant ainsi aux prisonniers de s’évaporer librement dans la nature.  « Ce sont les candidats malheureux du 7èmearrondissement pris de colère qui ont libéré les prisonniers », explique un jeune d’environ 15 ans à RNL. Les reporters de RNL rapportent que toutes les chambres sont vides du côté de la cellule dite ‘’Maison Blanche ‘’. Seuls quelques expatriés blancs qui ne savaient où aller sont restés à Ngaragba.

Ou étaient les forces de l’ordre au moment que la prison se vidait de ses occupants ? «  Ils étaient là mais ils n’ont pu rien faire devant la masse des manifestants », explique un autre jeune homme d’environ 17 ans, témoin de l’évènement. Le tout dernier prisonnier à quitter la prison est un vieil homme condamné depuis plus de 20 ans, qui a fait ses adieux à Ngaragba en présence des militaires bien armés venus assez tard renforcer la sécurité autour et dans la prison vidée.

Selon les reporters de RNL, quelques coups de feu se sont fait entendre à l’approche de la prison. Après avoir libéré les détenus, les manifestants ont barricadé la route avec des cabanes renversées, des branches d’arbres, des ferrailles et ont aussi brulé des pneus au niveau du rond-point de Ouango-Kassaï.

Insatisfaits, les mécontents sont partis faire un trou sur le pont qui mène à la caserne militaire du camp Kassaï empêchant ainsi toute circulation de véhicules et engins à 4 roues dans cette destination. Interrogé sur le sabotage de cet ouvrage d’art, quelques femmes dont les noms de leurs enfants ne figurent pas dans la liste des admis au concours répondent presque en chœur que « c’est parce que le ministre délégué à la défense, Francis Bozizé, responsable de ces recrutements truqués passe par là que nous avons creusé un trou dans le pont pour qu’il ne puisse plus repasser par ici ».

Les candidats déchus et leurs parents se disent tous déçus « c’est très injuste le fait qu’ils ramassent nos 5000 FCFA pour former avec leurs amis et parents ». « Rien ne vaut les 5 000 FCAF rassemblés par la sueur et les sacrifices faits », poursuivent-ils.

Un candidat malheureux qui n’a pas pris part aux manifestations explique à Radio Ndeke Luka que « bon nombre de ces gens ont vendu leurs téléphones portables, et bien d’autres objets personnels pour payer les droits de ce concours et puisque les résultats sont insatisfaisants, ils n’ont pas d’autre choix que de descendre dans la rue ».

Des coups de feu ont retenti de nouveau dans le 4ème arrondissement en début de soirée.

Aux dernières nouvelles, le Ministre délégué à la défense a lancé un appel au calme à l’endroit des manifestants. Il a rassuré les banguissois d’un renforcement des dispositifs sécuritaires. Il a aussi invité les jeunes à ne pas être sujets à des manipulations, car selon lui, rien n’est encore totalement perdu.

 

Des assaillants prennent d’assaut les habitants de Boali Poste

 

Radio Ndéké Luka Vendredi, 03 Août 2012 12:38

Les attaques et les présences d’hommes armés non identifiés se font enregistrer de plus en plus dans la région de l’Ombella M’Poko ces derniers temps.

Une nouvelle visite furtive des hommes armés non identifiés a été signalée dans la nuit du 1er au 2 août à Boali Poste  à moins de 5 kilomètres de Boali (95 kilomètres nord de Bangui) centre.

Selon les habitants de ces villages interrogés par le correspondant de Radio Ndeke Luka à  Boali, « ces hommes seraient au nombre de 25. Ils sont munis d’armes lourdes et des fusils d’assauts. Ils ont investi dans un premier temps un campement d’éleveurs, là ils ont abattu un bœuf et ont contraint les bergers à le charcuter et boucaner. »

Les habitants paniqués par cette brusque visite accompagnée de bastonnades et de forcing, ont raconté qu’ « au village Mandjio, ils ont arrêté un conducteur de moto, ils l’ont dépouillé de toute sa charge et l’ont ligoté avant de le passer à tabac. Les hommes armés lui ont aussi pris de l’argent. Ils ont par la même occasion, dépouillé un commerçant de la place de toutes ses marchandises. »

La population raconte qu’ « ils passent de porte à porte à la recherche du manioc. » Dans leur quête,  ils sont tombés sur un homme et son petit-frère à leur domicile, qu’ils ont contraints à moudre le manioc pris de force sur les villageois.

Un habitant du village confie à Radio Ndeke Luka, « les ravisseurs, avant de partir, ont crié gare à tous ceux qui vont trahir leur position ». Suite à cette menace ainsi que les actes infligés à quelques habitants de Boali-Poste, la peur gagne actuellement les habitants de cette localité.

Il y a environ un mois, des inconnus lourdement armés répartis en huit groupes, ont eu un accrochage avec les forces armées centrafricaines dans un campement à une vingtaine de kilomètres de Boali.

 

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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 16:56

 

 

 

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Toute la planète du sport est émerveillée par le carton des USA contre le Nigeria, présentant cela comme le plus grand écart mis par une équipe en compétition officielle internationale. Or en 1989 à Luanda en Angola pour l'Afrobasket Hommes, les fauves du Bas-Oubangui de Basket avaient mis un sacré paquet (148 à 47) à la Zambie, soit 101 points d'écart. Le match d'hier opposant les USA au Nigeria s'est soldé par le score de 156 à 73  soit 83 points d'écart c’est-à-dire, 8 points de moins que le record établi en Afrobasket par la RCA en décembre 1989 en Angola.

La majorité des joueurs de la Team 89 qui était essentiellement construite autour de celle de 87 sont encore de ce monde. Que ceux-ci réagissent ou fassent réagir la FIBA Afrique ou le CNOSCA, voire la FCBB, pour que cette omission et ce mépris soit corrigés. Même si les nouvelles from Bangui sont  presque toutes mauvaises ou faites que records négatifs, qu'on nous laisse notre mémoire en paix.

Vive le Basket et vive ceux qui ont écrit les plus belles pages de l'histoire du Bakset Centrafricain en particulier les Team de la Can 87 et 89 et celle des JO de Séoul 88.

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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 16:39

 

 

 

 maison d'arrêt de Ngaragba

 

buste manquant de Bozizé place du Cinquantenaire

 

les-manifestants-du-4e-arrondissement-de-bangui-photo-rjdh

 

 JF Boz

     

 

 

 

L'histoire ne fait pas les hommes, ce sont les hommes qui font l'histoire. Et de cette histoire, naissent les grands hommes. Le CENTRAFRIQUE est un pays dont le passé historique n'a pas été matérialisé par des érections de monuments en tous genres pour marquer les faits saillants de son histoire.

 

 

Depuis sa naissance en tant que pays indépendant en 1960, le CENTRAFRIQUE n'a érigé pour son histoire récente que le monument représentant son père fondateur, le PRESIDENT B. BOGANDA. Cette manifestation de la reconnaissance du peuple centrafricain à l'égard de celui qui a versé son sang pour le défendre au plus profond de sa chair, trouve sa justification authentique et méritée.

 

Dans les pays dont l'histoire et la culture sont souvent représentées à travers la construction de moments symboliques, aucun personnage important de ces pays n'a vu son monument érigé de son vivant. Nous en avons au passage les exemples de DE GAULLE, CHURCHILL, KENNEDY, et autres GANDHI, MARTIN LUTHER KING.

 

C'est dire que la vraie reconnaissance de l'importance d'un homme pour l'œuvre qu'il a accomplie pour son peuple ne peut venir que du peuple lui-même, reconnaissance qu'il ne peut manifester qu'après la disparition de son héros.

 

Déboulonner le monument d'un personnage quelconque est la preuve de la haine et de la non reconnaissance qu'on peut porter à l'égard de ce personnage. Déboulonner le buste du Président de la République et le traîner à terre, c'est signifier à ce Président le manque de considération et de confiance qu'on a pour lui, en quelque sorte lui faire savoir qu'il ne mérite pas d'être là où il se trouve. L'on se souvient de cette fameuse phrase au sortir de la colonisation, à l'adresse des colons et résumée presque dans ces termes :

 

 « Qu'ils partent, et nos femmes et nos enfants jetteront derrière eux le tison ardent de la « haine ».

 

La gouvernance de la République CENTRAFRICAINE laisse tant à désirer et il est invraisemblable que cela se passe dans ce pays qui a une avenue baptisée « AVENUE DES MARTYRS », exactement aux noms de tous ces enfants qui ont perdu leurs vies à cause d'une mesure injuste qu'ils n'ont jamais voulu subir, à savoir le refus d'acheter des tenues, tout simplement parce que leurs parents n'avaient pas perçu leurs salaires pour leur permettre de se procurer ces tenues imposées par le pouvoir de l'époque. Et comme ce sont les hommes qui font l'histoire, l'histoire demeure têtue.

 

 On avait demandé aux « futurs »martyrs de payer des tenues, ils ont refusé et ils avaient raison. Et pour avoir eu raison, ils ont aussi eu raison du pouvoir : l'empire s'était effondré.

 

Aujourd'hui, on demande encore aux jeunes centrafricains de payer des droits pour pouvoir se mettre au service de leur pays. Mais dans quel pays sommes-nous ? Des bandes rebelles étrangères sillonnent le CENTRAFRIQUE en semant l'insécurité, la panique et la misère au sein des populations, le pouvoir en place n'est pas capable de sécuriser les régions touchées par les actions rebelles.

 

Les jeunes centrafricains acceptent de se  mettre au service de leur pays pour le défendre, on leur demande de payer pour cela, on prend leur argent, on ne les recrute pas mais on se contente de listes « bidon » pour faire croire que ce sont les résultats du concours qu'ils ont subi. Ceux qui sont au pouvoir aujourd'hui ont été à l'école et ont passé tous leurs examens sans payer des frais du genre qu'on demande aujourd'hui aux candidats au recrutement dans l'armée.

 

Comment peuvent-ils justifier le fait de faire subir à leurs frères si ce ne sont leurs fils, un sort qu'eux-mêmes n'ont jamais subi et qu'ils n'accepteront certainement pas de faire subir à leurs propres rejetons ?

 

Quels diplômes et quels concours ont eus et subis les fils du Président aujourd'hui pour occuper les postes et les fonctions qui sont les leurs ?

 

Aucun des Présidents que le CENTRAFRIQUE a eus avant celui qui aujourd'hui se fiche éperdument de ce pays,  n'a eu l'outrecuidance d'insulter ainsi le pays et son peuple. Insulter le pays et son peuple, c'est insulter l'avenir,  c'est cracher sur la jeunesse.

 

La jeunesse de 1979, parmi laquelle les martyrs, n'était pas divisée. La jeunesse d'aujourd'hui doit comprendre que la division les mènera à la ruine. Ceux parmi ces jeunes qui pensent bénéficier de quelques miettes du pouvoir actuel, en oubliant leurs camarades qui souffrent et ont du mal à trouver deux bouchées de manioc par jour, doivent s'interroger et se mettre à la place de ceux-là qui tirent le diable par la queue. Le CENTRAFRIQUE est riche et chacun y a sa place. Une place où il peut manger à sa faim pour peu qu'il y ait de la justice pour tous.

 

LE COMBAT POUR LA JUSTICE EST UN COMBAT NOBLE. JEUNESSE CENTRAFRICAINE, NE BAISSE PAS LES BRAS.

 

KODRO SO AYEKE TI I KOUE.

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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 16:15

 

 

 

 

 

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                              les  jeunes manifestants devant le Lycée Boganda

 

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un des centres de recrutement, la mairie du 8ème dont on voit ici les archives saccagées

 

 

3 Août 2012    Hippolyte  Donossio 

Jet de pierre, incendie de pneus, route barricadée, destruction des édifices publiques, tire d’AK 47, de grenade lacrymogène, bref, voilà le spectacle qu’a livré le 2 août 2012 les malheureux du concours d’entrée dans les rangs des Forces Armées centrafricaines (FACA), dans plusieurs quartiers de la ville de Bangui. La ville a vécu par-là, un moment similaire à celui qui a marqué l’apogée du régime de l’ancien président, feu Ange Félix Patassé, et qui a vu l’arrivée au pouvoir par coup de force, de l’actuel président François Bozizé.

Plusieurs milliers de jeunes centrafricains désœuvrés sont descendus dans la rue pour dire non à la manière dont le recrutement a été organisé. Les manifestations se sont déroulées dans plusieurs arrondissements de la capitale centrafricaine.

Ces jeunes ont procédé à la destruction de plusieurs biens publics, dont la prison centrale de Ngaragba, laissant évader plusieurs centaines de prisonniers, dont des criminels. Les jeunes manifestants sont allés au-delà de leur folie jusqu’à casser le buste du président Bozizé qui se trouve au Jardin du Cinquantenaire parmi ceux des 5 anciens présidents qui ont dirigé la Centrafrique.

Bozizé, le retour à la case et départ ?

Si l’on fait une comparaison entre ce qui se passe en ce moment à celui de 2001, qui a occasionné la chute de Patassé en 2003, on peut dire qu’il y a de la tempête dans l’air pour celui qui a été appelé « Libérateur et Sauveur des Centrafricains », François Bozizé.

Bozizé est en ce moment rejeté par son propre camp. Pourquoi ? Parce que c’est dans ce même Boy Rabe qui casse le buste de Bozizé aujourd’hui que sa rébellion a été préparée, a été née et a pris le pouvoir. Ce même Boy Rabe est entrain de crier, « Nous ne voulons plus Bozizé ».

Qu’a fait Bozizé pour être si vite vomis par son propre camp en 9 ans seulement de pouvoir, alors que le Quartier Ouango par exemple, continue de pleurer l’ancien président Koligba, 31 ans après son règne ? La mentalité des centrafricains a-t-elle changé, ou bien Bozizé a fait preuve de l’amateurisme dans la gestion de la cité ?

En tout cas, ce qui se passe en ce moment est bien plus profond que sa simple perception. Comment peut-on imaginer que pour seulement 650 places, l’Etat-major de l’armée peut accepter d’enregistrer jusqu’à 10.000 dossiers de candidature ? Le calcul est simple, pour 5000 FCFA par dossier, on peut arriver jusqu’à 50 000 000 FCFA. Alors, si c’est le million qui préoccupait l’Etat-major, qu’on sorte cette somme non remboursée aux intéressés, pour réparer ces édifices détruits.

Les régimes se suivent et se ressemblent

Si Bozizé reprochaient à Patassé de ne pas bien prendre soin des centrafricains, notamment des jeunes, eh bien le bâton est entrain de retourner vers l’envoyeur. Tout le monde, du moins la majorité de tous sait que le camp Bozizé est divisé en ce moment. Et ce qui se passe, montre ce qui pourrait être qualifié de la gestion vaine de cette division interboziziste.

Qui pourrait croire hier que les jeunes de Boy Rabe peuvent crier aujourd’hui « Bozizé Dégage », comme ils l’ont fait à Patassé ? Visiblement, les régimes se suivent et se ressemblent en République centrafricaine, pays du panafricaniste Barthélemy Boganda.

Tout compte fait, un vent est entrain de souffler en ce moment sur l’Afrique. Le régime actuel est averti. Il faut juste éviter une sortie catastrophique et honteuse.

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 01:28

 

 

 

 

 

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Chronique people des fils à papa

Alors qu’une écrasante majorité de Centrafricains, particulièrement les banguissois, souffrent actuellement des fâcheuses conséquences de la mauvaise gouvernance de leur père, faites de délestages chroniques de courant, de manque d’eau potable et autres pénuries en chaîne de médicaments, de viande, de sucre bref, de la plupart des produits de première nécessité dont les prix ont terriblement augmenté, les rejetons de Bozizé continuent de vivre dans une absolue insouciance.

Les  photos qui suivent relatent le dernier évènement qui a réuni tous les amis et compères de Socrate Bozizé il y a quelques jours à son domicile de la cité UAP, située juste à côté du ministère des affaires étrangères à Bangui. C’était suite à la cérémonie de remise de prix du fameux « trophée Bamara » de Mobili Gnawa Cyrille à Socrate pour sa fondation « Espoir ». Le champagne a visiblement coulé. Si ce n’était pas en Centrafrique, on aurait dit que c’est une série comique des Ivoiriens ou Nigerians ou autres Burkinabés mais on est bien à Bangui.

Même si les enfants ne ressemblent pas obligatoirement à leurs géniteurs, ce qui est écœurant ici, c’est de voir Arsène Boro se ridiculiser de la sorte. Lui, fils du grand Commandant de gendarmerie Boro, un homme de valeur et de principe.Un des anciens collègues d’Arsène au séminaire de Yaloké durant deux années a confié à la rédaction de CAP ne pas s’expliquer toute cette déviance de ce garçon.

Rédaction C.A.P

 

 

 

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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 00:02

 

 

 

 

 

les-manifestants-du-4e-arrondissement-de-bangui-photo-rjdh

buste manquant de Bozizé

maison-d-arret-de-Ngaragba.jpg

 

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Bangui, 2 août 2012 C.A.P) – Suite aux troubles dont plusieurs quartiers et points sensibles de Bangui ont été l’objet depuis ce matin, et après avoir été exfiltré du 6ème arrondissement où il était bloqué en trouvant refuge chez des religieux, le ministre délégué à défense, Francis Bozizé a convoqué de toute urgence au camp Béal où se trouve son cabinet et le ministère de la défense ainsi que le siège de l’état-major des Faca une conférence de presse afin de « lancer un appel au calme ».

Alors que les jeunes non retenus réclamaient la restitution de leur 5.000 F CFA de frais de dossier de candidature, le ministre Francis Bozizé a osé demander aux parents des jeunes manifestants de les maintenir chez eux pendant que les manifestants continuaient toujours dans la soirée, de dresser des barricades sur les principaux axes routiers du quatrième arrondissement, d’avoir recours aux cailloux et autres armes blanches contre les éléments de la garde présidentielle et de brûler des pneus et autres vieux objets. Dans la nuit c'est-à-dire quelques minutes après la rencontre de Francis avec la presse, on entendait encore plusieurs signe d’un probable affrontement entre les jeunes et ces éléments de la garde prétorienne de Bozizé.

En moins d’un mois, sur le dos des pauvres jeunes désœuvrés, Francis et son ministère ont récolté plus de 50 millions de F CFA sans compter  les sommes d’argent récoltées ici et là pour soi-disant faire enregistrer quelques noms. On dit Bozizé très furieux de la méthode employée par son fils pour « arranger » les choses. Ainsi, pendant que Francis tentait de se justifier devant les journalistes dont certains étaient déjà échaudés, au quartier Fouh dans le 4ème arrondissement, une source précisait que des gendarmes blessés probablement par les manifestants avaient été conduits à l’hôpital communautaire de Bangui.

 Naturellement, cette manifestation a fait trembler la bozizie d’où cette communication à la hâte de Francis Bozizé, alors que les manifestants disent vouloir entendre Bozizé lui-même avant de décider quoi faire ensuite. Les manifestants ayant ciblé clairement pour les détruire certains symboles de la bozizie comme le buste de Bozizé à la place du Cinquantenaire et la statuette du « libérateur », cela est très lourd de signification et traduit l’impopularité et le rejet massif dont le régime bozizéen fait actuellement l’objet. Bozizé est encore au pouvoir et son buste est déboulonné publiquement. C’est grave pour lui. Que nous réserve les prochains jours…. ?

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
2 août 2012 4 02 /08 /août /2012 20:56

 

 

 

 

 

OUGANDA-LRA-ACHELLAM

 

 

RDCongo/Ouganda/Centrafrique/Burundi/ONU

2 août 2012 - L’ONU indique dans un communiqué de presse publié aujourd’hui que l’ex-commandant et numéro 4 de la LRA, Caesar Acellam Otto, s’est confié le 27 juillet au Représentant spécial du Secrétaire général et chef  du BINUCA, Abou Moussa, ainsi qu’à l’Envoyé spécial de l’UA pour la question de la LRA, Francisco Madeira.

Après avoir exprimé son souhait de contribuer efficacement à la lutte contre la LRA, M. Otto a notamment expliqué les motivations actuelles des exactions de la LRA, le mode opératoire de ses membres, les conditions de vie dans les villages ou dans les brousses où ils opèrent, les sources de financement du groupe armé ainsi que la localisation de Joseph Kony. M. Otto, âgé de 49 ans, a passé plus de 24 années dans les rangs du groupe rebelle. Arrêté le 12 mai en République centrafricaine, il est actuellement détenu à Kampala.

(Source: ONU)

 

 

NDLR : Si avec ces informations qu'a fournies cet ancien proche compagnon de Kony on n'arrive pas encore à le capturer, ce serait à désespérer de tous ceux qui sont soi-disant en train de le traquer.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
2 août 2012 4 02 /08 /août /2012 20:35

 

 

 

 

 

 

Près de 3000 banguissois, majoritairement de Boy-rabe ont pris d'assaut la ville de Bangui suite à la diffusion hier par radio Centrafrique de la liste des nouvelles recrues des FACA. Ils ont cassé Ngaragba et les prisonniers sont dans la rue. L'école de Gendarmerie de Kolongo  est assiégée et le ministre délégué à la défense Francis Bozizé a dû être exfiltré de là-bas en zodiaque par le fleuve. Il a convoqué une conférence de presse au camp Béal, sans doute pour donner sa version des choses. (à suivre)

La circulation interrompue sur l'avenue des martyrs ainsi que celle de l’indépendance ou le buste du général Bozizé en face du Lycée Boganda sur la place du Cinquantenaire au carrefour du quatrième arrondissement, a été brisé et arraché par les manifestants. Il ne reste plus que ceux de ses prédécesseurs. Voir photo ci-dessous.

Rédaction C.A.P

 

 

 

 

 

buste manquant de Bozizé

 

buste manquant de Bozizé, ici tout à fait à droite sur la photo, arraché par les manifestants

 

 

 

statue du libérateur 

 

cette statue du "libérateur", symbole de la bozizie, située au carrefour du 4ème arrondissement a été aussi détruite

 

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