Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

7 août 2012 2 07 /08 /août /2012 00:08

 

 

 

 entête FARE 2011

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE RELATIF A LA RENCONTRE AVEC LE MINISTRE  DE LA COMMUNICATION

 

       Le Vendredi 03 Août 2012, une délégation du FARE 2011 conduite par son Coordonnateur Maître Nicolas  TIANGAYE avait été reçue à sa demande par  le Ministre de la Communication, de la Culture Démocratique et Civique, Monsieur Alfred POLOKO, entouré des membres de son Cabinet et de ses proches collaborateurs.

 

       L’objet de cette rencontre portait sur l’accès des partis politiques de l’opposition aux médias d’Etat.

 

       Il résulte des échanges une convergence de vues sur les points suivants :

 

       1)-  L’accès des partis politiques de l’opposition aux médias d’Etat est   désormais autorisé par le Gouvernement.

 

       2)-   Les invectives, les attaques personnelles, les propos agressifs et discourtois sont prohibés.

 

      3)- L’animation des débats sera assurée par des journalistes dont le   professionnalisme est reconnu.

 

      4)-  Des rencontres techniques auront lieu ultérieurement pour les modalités pratiques de l’accès des partis politiques de l’opposition à la Radio Centrafrique et à la télévision Centrafricaine.

 

       Le FARE 2011  avait remercié et félicité le Ministre de la Communication et le Gouvernement pour la décision de la mise en œuvre quoique tardive de l’Ordonnance N° 005.007 du 02 Juin 2005  relative aux partis politiques et au statut de l’opposition et dont l’article 12 dispose : « les partis et groupements politiques jouissent d’un droit d’accès équitable aux médias d’Etat dans les conditions définies par les lois et règlements en vigueur ».

 

       La mise en œuvre effective de cette disposition constituera indéniablement une avancée significative pour la démocratie en Centrafrique

 

 

                                                                       Fait à Bangui, le 06 Août 2012

 

                                                                                  Le Coordonnateur

 

 Tiangaye.jpg

 

                                                        Maître Nicolas TIANGAYE

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Politique
6 août 2012 1 06 /08 /août /2012 23:56
 
 
 
Gabirault
 
 
5, square Jacques Amyot RNA :W 771009635 du 06/06/12 77100 Meaux
 
Journal Officiel 01524 du 16/06/12 Tél : 09 51 27 50 98 SIREN 752 933 390 du 24/07/12
 
Courriel: interocher@yahoo.fr SIRET 752 390 00011 du 24/07/12
 
 
 
                                                                 COMMUNIQUE DE PRESSE 03/ACD/12
                                                   ---------------------------------------------
 
  
Réunie en Assemblée Générale le samedi 04 Août 2012 à l’Hôtel NOVOTEL (Bagnolet) à Paris, l’Association Centrafrique Demain (A.C.D) a mis en place son bureau définitif qui se compose comme suit :
 
Président : Emmanuel Olivier GABIRAULT ;
 
Vice-président : Roger ANDJALANDJI ;
 
Secrétaire Général : François NDECKERE-ZIANGBA ;
 
Secrétaire général Adjoint : Saturnin NDOMBY ;
 
Trésorier Général : Médard POLISSE-BEBE.
 
Un programme de tournées et de conférences de presse pour présenter l’A.C.D et ses objectifs sera communiqué ultérieurement.
 
Paris le 05 Août 2012
 
                                                                    Pour le Bureau de l’A.C.D,
 
                                                                          Le Président
 
                                                                   Emmanuel Olivier GABIRAULT
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
6 août 2012 1 06 /08 /août /2012 23:38

 

 

 

 

Francis Boz

 

Les incidents graves qui s’étaient déroulés à Bangui le 02/08/2012 suite à la proclamation du concours d’incorporation dans l’Armée en république centrafricaine ne peuvent laisser indifférent, tant les conséquences sur le plan politique et social sont déplorables et exigent que les responsabilités soient établies au niveau de ceux dont les manœuvres d’escroquerie ont conduit à cette situation qui a failli basculer le pays dans le drame.

En effet, il est choquant de constater qu’au sommet de l’Etat un mécanisme d’escroquerie soit ainsi soigneusement mis en place pour « extorquer » de l’argent aux pauvres gens, en particulier les jeunes dont le taux de chômage devient endémique ces dernières années.  Comment peut-on admettre que, pour seulement sept cent (700) places prévues à l’issue des épreuves, le ministère de la défense puisse accepter plus de dix mil dossiers de candidature ?

Il va sans dire que derrière « ce coup de Trafalgar », il y a une velléité économique qui mérite d’être dénoncée et sanctionnée ; plus de 50 millions de francs cfa encaissés dans ces conditions est non seulement inadmissible, mais scandaleux. Qui peut réellement admettre que, dans un pays comme la république centrafricaine où le pouvoir est défaillant dans les résorptions du chômage, de l’insécurité, de la crise de l’électricité, de l’eau, de la santé, de l’éducation, des denrées alimentaires, etc., un Ministre délégué à la Défense puisse se livrer indécemment à un acte aussi rébarbatif et moralement répréhensible qu’une manœuvre d’extorsion de l’argent à une partie de la population désœuvrée qui n’aspire qu’à servir sa patrie ? Et comment un tel acte peut être posé par un Ministre délégué à la Défense sans l’aval  du Ministre de la Défense lui-même qui, de surcroît, est le Président de la république François Bozizé ?

Toutes ces interrogations nécessitent des explications qui ne peuvent rester sans conséquence si la république centrafricaine était un Etat de Droit à proprement parler. Autrement dit, dans un pays réellement démocratique, le Ministre délégué aurait pu, devant la gravité de tels faits, soit démissionner ou, le cas échéant, être démis de ses fonctions. Malheureusement, tout ce que le Ministre délégué trouve comme échappatoire à cette situation grave, c’est de se défausser sur l’opposition qu’il accuse injustement de manipulation sans avoir la moindre clairvoyance d’entrevoir dans la cause de ces événements sa propre responsabilité. Quelle cécité ? (sauf si c’est un cynisme effréné auquel ce régime a habitué les centrafricains depuis bientôt une décennie).

On se souvient par exemple qu’en France, au nom du principe de la république irréprochable, des Ministres ont pu démissionner ou été démis de leurs fonctions pour des actes moralement répréhensibles ou délictueux tels que les vacances offertes par des tiers, les cadeaux offerts en contrepartie d’un service, les soupçons de tentatives d’escroquerie, de corruption ou de détournement…

Au nom de ce principe :

-       Je demande au Ministre délégué à la Défense de démissionner sans délai de ses fonctions pour abus de confiance, abus social et tentative d’escroquerie.

-       J’invite par conséquent le Président de la république François Bozizé a annulé immédiatement cette mascarade de concours qui a abouti aux résultats éhontés que l’on sait ;

-       J’exige le remboursement des sommes indument encaissées par le ministère de la Défense au titre des droits de dépôt des dossiers de candidature à ce concours bidon ;

-       Je demande l’ouverture d’une enquête pour déterminer les responsabilités et sanctionner les auteurs de ce mécanisme d’escroquerie ;

-       J’exhorte le Président Bozizé à prendre les mesures qui s’imposent pour mettre en place une armée véritablement républicaine dénuée de tout relent tribaliste et partisan, capable de faire face au problème récurrent de l’insécurité chronique qui règne dans le pays.  

Je profite de l’occasion pour rendre un hommage mérité aux jeunes compatriotes qui ont bravé par leur courage la peur, l’intimidation et la terreur infligées par le régime autocratique actuel qui se croit tout permis, et qui plus prend la patience du peuple centrafricain pour de la soumission. Cela dit, l’avenir de la république centrafricaine dépend en toute circonstance de la force et de la détermination de sa jeunesse, car « un peuple sans jeunesse est un peuple sans avenir » disait quelqu’un. Et l’histoire de notre pays est pleine d’exemple que tous les régimes qui se sont montrés antidémocratiques ou dictatoriaux ont fini par succomber à l’instinct de résistance de la jeunesse dynamique de Centrafrique.

Ainsi donc, devant la tergiversation, le laxisme et l’impuissance des partis politiques face aux dérives dictatoriales du régime en place, il appartient à la jeunesse centrafricaine de prendre toutes ses responsabilités pour faire barrage à l’oppression, à la confiscation des libertés et à la prise en otage de l’avenir du pays. Il est de son devoir de se montrer intraitable et infaillible dans la lutte pour la sauvegarde et la consolidation des valeurs démocratiques chèrement acquises par le peuple centrafricain.

Par ailleurs, je réitère à l’endroit du Président Bozizé mon appel à la responsabilité afin d’éviter au pays des lendemains difficiles en plus de la situation catastrophique actuelle. Dans un pays en proie à tous les vices et à la déchéance, seul un Président responsable peut, par sa sagesse, épargner son peuple de la déliquescence en associant toutes les bonnes volontés ainsi que toutes les compétences à la gestion publique. « La république centrafricaine est le patrimoine commun de tous les centrafricains » : disais-je; il n’appartient pas à la famille et au clan du Chef de l’Etat. Il n’est pas acceptable qu’au 21è siècle un pays puisse disposer d’un gouvernement majoritairement familial, d’une Assemblée « nationale » majoritairement familiale et d’une Armée majoritairement familiale…

Le Président Bozizé doit enfin sortir de son dogmatisme politique pour se mettre au service des centrafricains, et particulièrement de la jeunesse centrafricaine, au lieu de se mettre au service de sa famille.

 

A Paris, le 05/08/2012

Médard Polisse Bébé

 

Médard POLISSE BEBE

 

 

 

 

 

 

                                                                        

 

            

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
6 août 2012 1 06 /08 /août /2012 23:33

 

 

 

 

 

logo mlpc

COMMUNIQUÉ

                   M.L.P.C            

  Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain

                              Justice – Liberté – Travail

Membre de l’Internationale Socialiste

                                                             BUREAU SOUS FEDERAL DU SENEGAL

 

Le Bureau Sous Fédéral MLPC du Sénégal, a le regret et la profonde douleur de vous faire part du décès de Monsieur REMY  NDOYO dit « GOGO », Grand frère de Monsieur Thierry Ndoyo, ancien Président du bureau sous fédéral MLPC du Sénégal, décès survenu le samedi, le 04 aout 2012 à Paris par suite d’une courte maladie.

En cette douloureuse circonstance, les membres du bureau, membres du parti et sympathisants présentent leurs condoléances  à la famille NDOYO et ses proches.

Le bureau en profite pour informer les camarades, sympathisants, amis de lutte  qu’une veillée mortuaire sera organisée à la mémoire de l’illustre disparu le Mercredi, 8 Aout 2012 de 20h à l’aube au domicile de Kenny Zoungarani à Liberté 6 Extension sise derrière QG de Macky Sall.

                                                                                                                   Fait à Dakar, le 06 Aout 2012

 

                                         LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL                                                                                              

 

                                                                                                                                                                                                                                                                        

 

                                   APPOLLIN MEDARD YAPENDE  

 

Entête Collectif T

 

 

 

COMMUNIQUE NECROLOGIQUE

 

Le bureau de coordination du collectif touche pas à ma constitution à la profonde douleur d’annoncer aux amis, connaissances, combattants, les conseiller et les représentants du collectif le décès de Monsieur Rémy NDOYO grand frère de Monsieur Thierry NDOYO, Coordonnateur et membre fondateur du collectif.
Décès survenu le samedi, le 04 aout 2012 à Paris par suite d’une courte maladie. Une veillée mortuaire sera organisée le mercredi, le 08 Aout 2012 de 22h à l’aube chez  le coordonnateur Adjoint Kenny ZOUNGARANI derrière le QG de Macky SALL à Scap Urban.

 

                                                                          Fait à Dakar, le  07  Aout 2012

 

Le Coordonnateur Adjoint

 

Kenny ZOUNGARANI

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Nécrologie
6 août 2012 1 06 /08 /août /2012 00:34

 

 

 

 

TVMLPC-logo.JPG

 

 

 

anneaux-olympiques

 

Pour les fans de sport et patriote centrafricains, des images vidéo de l'athlète centrafricain Aymard Berenger Bosse qui a participé à l’épreuve de 100 m en athlétisme des JO de Londres 2012 peuvent être visionnées sur TELE MLPC. Ce compatriote a fait deux courses, ce qui est pas mal vu les conditions d'entrainement qui ont été les siennes.

 

Aymard-Berenger-Bosse.JPG

 

lien : www.lemlpc.net   

 

 

delegation-centrafricaine-a-Londres-2012.jpg

 

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Sports
6 août 2012 1 06 /08 /août /2012 00:31

 

 

 

 

Ndoutingai-copie-1

 

Feindiro

Alors que le frère aîné de Firmin Findiro, Laurent Findiro, sous-préfet de Bakouma est arrivé à Bangui avec l’équipe qui était partie le cueillir. D’autres révélations sur ce dernier continuent de voir jour. Ces révélations incriminent Sylvain Ndoutingaï, Firmin Findiro et Laurent Findiro et le Commandant de Brigade de la gendarmerie de Bakouma dans les attaques du site d’AREVA à Bakouma imputée aux bandits criminels de la LRA.

Selon nos informations, Bakouma était l’une des villes minières qui rapportaient beaucoup d’argent au clan Ndoutingaï et Findiro avec leurs bras droits sur place qui régnaient en maître. Ainsi, depuis la tombée en disgrâce de ces deux ex-« demi-dieu », ils auraient décidé d’effacer toutes traces pouvant conduire à eux mais les services secrets de Bozizé se seraient saisis du dossier de l’attaque du site d’AREVA et auraient constaté leur probable implication.

Toujours d’après nos sources, tout se serait déroulé grâce à Laurent Findiro et le Commandant de Brigade de la gendarmerie de Bakouma déjà appelé à prendre sa retraite mais qui refuse de libérer son poste malgré l’arrivée déjà à Bakouma de son remplaçant. On comprend alors pourquoi les autorités de Bakouma notamment le sous-préfet et le CB de la gendarmerie, avec la bénédiction du ministre de la justice Firmin Findiro, voulaient vaille que vaille faire inculper le suédois Mararv et l’anglais Simpson dans le meurtre des treize jeunes qui travaillaient illégalement pour eux, probablement tués par la LRA.

Ainsi, aujourd’hui on voit qu’ils s’agitent pour faire traîner les choses. Le ministre intérimaire de la justice qui cumule ce poste avec celui de la fonction publique, a donc un grand rôle à jouer. Firmin Findiro on le sait, était en même temps ministre, juge et procureur dans cette affaire où il aurait promis au patron de CAWA Safari de le libérer en contrepartie du versement d’une somme de 20 millions de F CFA.

Une autre source proche du dossier précise que ce dernier aurait aussi perçu de l’argent provenant d’une autorité depuis Bakouma consistant en la remise de trois chèques sous les numéros 618260 au montant de 500.000 F CFA, 618264 au montant de 500.000 F CFA et 618278 pour un montant de 250.000 F CFA. Ces chèques auraient effectivement été touchés par le bénéficiaire Findiro à trois reprises à la Banque Populaire Maroco-Centrafricaine (BPMC). On ignore cependant à quoi devrait servir tout cet argent.

Selon les versions de notre source, le ministre à travers cette affaire, voudrait protéger son grand frère et sous préfet de Bakouma Laurent Findiro avec qui ils employaient des jeunes dans l’exploitation des mines, notamment les treize qui s’étaient fait massacrer dans la zone de Cawa Safari. Etant donné que des accusations sont portées contre une société exerçant dans la région, les Findiro en ont profité pour faire révolter contre la société, les parents des victimes de cette barbarie, histoire de montrer qu’ils ne seraient en rien concernés par cette dramatique affaire.

Par ailleurs, le sous-préfet Findiro a aussi peur de se voir poursuivi par CAWA Safari pour escroquerie, faux et usage de faux étant donné que ce dernier se présentait systématiquement chaque fois au patron de CAWA Safari pour demander le versement d’une soi-disant cotisation pour l’organisation de fête à Bakouma, brandissant une fausse note du ministère de l’administration du territoire. Ainsi, on lui remettait toujours contre décharge dont CAP publie ci-dessous un fac-simile, une somme de 100.000 F CFA qu’il partageait aussitôt avec son complice, le CB de gendarmerie de Bakouma.

En attendant, Laurent Findiro sous-préfet de Bakouma, l’ex-ministre des mines Sylvain Ndoutingaï qui avait une mainmise totale sur les mines d’uranium du site de Bakouma et son compère l’ex-ministre de la justice et ex-procureur Firmin Findiro, ainsi que le CB de gendarmerie de Bakouma, seront vraisemblablement auditionnés au sujet de la récente attaque du site d’AREVA.

La Rédaction

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
6 août 2012 1 06 /08 /août /2012 00:23

 

 

 

 

 

 

avenir-radieux.JPGavenir-radieux.-2-JPG.JPGavenir-radieux.-3-JPG.JPG

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
6 août 2012 1 06 /08 /août /2012 00:20

 

 

 

 

 

 

Godfroy Djanayang Gondjé

 

 Si le modèle de la révolution en  moyen orient  est un exemple  qui veut atteindre finalement l’Afrique Subsaharienne, l'expression de « Printemps arabe » fait référence au « Printemps des peuples » de 1848 auquel il a été comparé. Ces mouvements révolutionnaires nationaux sont aussi qualifiés de révolutions arabes, de révoltes arabes ou encore de « réveil arabe ».

Ces évènements ont commencé le 17 décembre 2010 dans la ville de Sidi Bouzid par la révolution en Tunisie qui a conduit Zine el-Abidine Ben Ali à quitter le pouvoir. D’autres peuples reprennent à leur tour le slogan « Dégage ! » (Ou Erhal ! en arabe) devenu le symbole de ces révolutions.

Outre le départ des dictateurs et l’instauration d’une démocratie, les manifestants exigent un partage des richesses qui leur assure de meilleures conditions de vie, des emplois, et la dignité (« karama » en arabe).

Alors que la révolution égyptienne provoque le départ d’Hosni Moubarak et une transition démocratique, tant dis que les conséquences  en Libye se sont soldées par la guerre civile entre les forces fidèles au régime de la Jamahiriya de Mouammar Kadhafi et les insurgés, soutenus par une intervention étrangère sous mandat de l'ONU.

Au Bahreïn, la solidarité contre révolutionnaire des monarchies du Golfe fait échec au mouvement de contestation mais elle reprend à partir de juin 2011 ; au Yémen, le dictateur Saleh qui réprime la révolte louvoie entre exigences de l’opposition et le soutien international à une transition pacifique et démissionne le 27 février, et en Syrie, la répression exercée par le régime de Bachar el-Assad cause des milliers de morts.

Après une organisation de recrutement dans les Forces Armées en République Centrafricaine, les résultats émanant de ce concours ont invité les différents  candidats  malheureux à une révolution sous la forme «d’été de la révolution Centrafricaine » la question de savoir d’où  vient cet été de la révolution centrafricaine ? À quoi reconnaît-on l’injustice d’une société ?

Depuis le début des années 1980, un pan important de la recherche contemporaine et une part non moins significative des discours relayés ou construits par la littérature, l’art et les médias ont répondu à cette question essentiellement à travers le prisme de la misère et de l’exclusion. Tout en s’inscrivant dans la continuité de cette préoccupation éthique et politique, qui est souvent à l’origine de l’injustice.

Par contre, la seule catégorie de l’exclusion, c’est la notion d’inégalité qui nous permettra d’interroger le caractère juste ou injuste de l’ordre social pris dans son ensemble.

Plutôt que la figuration de l’opprimé en tant qu’exclu du champ social, ce sont les représentations de l’écart, de la cohabitation, des « misères de position » qui se trouveront au centre de la réflexion.

L’ambition sera ici de saisir et de questionner, dans l’écriture et la forme elles-mêmes, telle que celles-ci se déploient en philosophie, en littérature, en art et dans le champ des sciences sociales, la diction de l’inégalité et le répertoire des perceptions, émotions, sentiments, représentations et idéaux à travers lequel elle se constitue comme injustice et comme violence.

Après cette démonstration sociologique fondée sur l’inégalité sociale, mon expertise sur la crise du 02 Août 2012 en RCA révèle en terme de bilan que l’organisation du dernier concours de recrutement dans les Forces Armées en RCA souffrait d’un « mal de privilège ethnique et d’une injustice sociale » provocant une vive réaction populaire de la part des futurs engagés, la  libération par violence des détenus à la prison Centrale de NGARAGBA, et la démolition de certains monuments qui sont les symboles de pouvoir actuel, sont sans doute la preuve matérielle d’une injustice sociale.

Certainement que «  l’été de la révolution centrafricaine » invite les autorités politiques de l’heure a un sens de responsabilité égalitaire de tous  les Citoyens devant les charges publiques.

 Afin de garantir le climat de  la justice sociale et promouvoir la paix et la  sécurité  en Républicaine Centrafricaine je suggère :

-l’invalidation  de l’ensemble des résultats du concours ;

-l’ouverture d’une enquête judicaire sur  l’organisation du concours ;

-la mise en place d’une commission chargée de la réorganisation du concours ;

-l’informatisation et la grande transparence dans le processus du concours jusqu'à la publication officielle des résultats.

« Le mal de privilège ethnique et l’injustice sociale sont souvent à l’origine de la fin anticipée de plusieurs régimes dans le monde ».

 

GONDJE- DJANAYANG Godfroy- Luther

Expert – Analyste en gestion des Crises politico- militaires.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
5 août 2012 7 05 /08 /août /2012 01:31

 

 

 

 

 

DECLARATION DU BUREAU POLITIQUE DU RASSEMBLEMENT

 

DU PEUPLE DE COTE D’IVOIRE (RPCI)

 

SUR LA SITUATION SOCIOPOLITIQUE NATIONALE

 

 

 

D’avril 1990 à Juillet  2012, soit environ  22 ans après la proclamation formelle du retour au multipartisme, la Côte d’Ivoire peine toujours à retrouver la voie de la démocratie et de l’Etat de droit, gage d’une paix durable.

 

Au cours de cette période, le refus de l’alternance démocratique par les différents régimes qui se sont succédé au pouvoir dans notre pays a engendré de nombreux remous sociopolitiques, voire des  conflits armés dont la dernière crise post électorale, la plus meurtrière, a ruiné l’économie de notre pays, mis à mal l’unité nationale et profondément fragilisé le tissu social.

 

Aujourd’hui, un an après l’investiture du nouveau Président de la République et malgré la volonté affichée du gouvernement d’aller de l’avant, force est de reconnaitre que l’enthousiasme et l’espoir légitimes suscités par ce changement sont loin de trouver un début de justification.

 

A l’occasion de ce petit déjeuner de presse, notre Parti, le RPCI, dont la raison d’être est de réconcilier le citoyen avec lui-même et avec la République, c’est-à- dire avec les principes universels d’égalité, de liberté, de solidarité, entend donner son appréciation de la situation nationale et faire des propositions.

 

 

 

I-                   Contexte national et notre analyse

 

La crise postélectorale  a impacté très négativement sur les principaux  leviers de notre pays, notamment la sécurité, l’économie, l’emploi, le foncier rural, la justice, l’école, la santé, la cohésion sociale…

 

1.       La question de la sécurité.

 

Les attaques à mains armées, les braquages, les pillages de domiciles, les incursions des mercenaires et autres miliciens, notamment à l’ouest du pays, sont autant de menaces graves contre le processus démocratique  et la quiétude des populations.

 

Le programme Démobilisation-Réinsertion des anciens ex-combattants semble avoir échoué. A preuve, nombre de ces ex-combattants détiennent encore des armes de guerre avec lesquelles ils terrorisent et rackettent les populations.

 

2.       Au plan économique

 

 Si, selon les spécialistes, la relance économique semble être amorcée grâce aux réformes engagées et au  retour annoncé des bailleurs de fonds, le coût de la vie reste insupportable pour les Ivoiriens : en effet, les produits de première nécessité et de grande consommation comme le riz, le lait, le sucre, la viande etc. sont hors de portée de l’écrasante majorité des Ivoiriens.

 

Les marchés sont mal approvisionnés pour plusieurs raisons : l’insécurité sur les routes, le cout excessif du transport, les rackets. En outre, ces marchés se caractérisent par le désordre et l’indiscipline des acteurs du secteur qui échappent totalement au contrôle des services de l’Etat. Les monopoles et les quotas gangrènent le milieu et ont une répercussion désastreuse sur le consommateur.

 

Aussi faut-il le rappeler, les salaires des fonctionnaires sont bloqués depuis plus de 20 ans ; en conséquence, les salaires de base sont devenus dérisoires et le pouvoir d’achat complètement étriqué. Or, à cause du chômage et de la paupérisation généralisée des populations, tout travailleur ivoirien, du privé comme du public, a à sa charge plus de 20 personnes.

 

Par ailleurs, au plan macroéconomique, la Côte d’Ivoire serait à une croissance de 8%.

 

Le RPCI constate que les effets conjugués de ces équilibres macroéconomiques tardent à se faire sentir sur le marché.

 

 

 

3.       La question du  foncier rural

 

Les problèmes liés au foncier rural ne datent pas d’aujourd’hui. Ils se posaient déjà sur l’ensemble du territoire national ; ce qui a motivé la loi de 1998.

 

Toutefois, on doit reconnaitre qu’après la crise, des paramètres nouveaux s’y sont ajoutés, le désordre a prospéré et les problèmes se sont exacerbés. Dans l’Ouest du pays, les conflits se trouvent aggravés du fait de l’occupation abusive des terres par des ex-combattants étrangers qui se payent ainsi leur participation à la guerre. De même, dans d’autres régions, et particulièrement dans le Sud-ouest et dans le Nord, des ressortissants de pays voisins, profitant du désordre, vont jusqu’à éliminer physiquement des paysans ivoiriens pour s’approprier leurs exploitations. 

 

A tout cela s’ajoute le délicat problème de la vente illicite des terres à des tiers par des autochtones ; ce qui complique davantage la gestion de la question du foncier rural.

 

 

 

4.           La réconciliation nationale,

 

La réconciliation des Ivoiriens est une question essentielle pour le devenir  de la Côte d’ivoire. C’est pourquoi la mise en place de la  Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation(CDVR) a suscité beaucoup d’espoir. Malheureusement,  cette réconciliation tarde à venir parce que la Commission piétine faute de méthode appropriée pendant que le Gouvernement tergiverse.

 

Et pourtant les velléités de belligérance persistent et les discours guerriers, de part et d’autre, refont surface.      

 

                                 

 

5.       La justice et l’impunité

 

L’institution judiciaire en Côte d’ivoire n’inspire confiance ni aux populations, ni aux investisseurs. Notre justice est taxée de corrompue et d’inique. Elle doit être un instrument de la réconciliation nationale que tous les Ivoiriens appellent de leurs vœux. Pour ce faire, il est impérieux qu’elle opère sa mue et fasse de la lutte contre l’impunité, son cheval de bataille.

 

Or, la réforme annoncée de cette  justice tarde à se faire.

 

 

 

6.       L’enracinement de la démocratie

 

Il faut consolider les acquis démocratiques et les renforcer ; cela passe par :

 

·         La révision de la constitution qui contient des éléments confligènes ;

 

·         Un découpage électoral consensuel ;

 

·         La recomposition de la Commission Electorale Indépendante pour tenir compte du nouveau contexte ;

 

·         La définition d’un statut de l’opposition ;

 

·         Le financement des partis politiques sur la base des critères consensuellement arrêtés

 

Tous ces problèmes bien qu’abordés par le Conclave de Grand Bassam, restent encore au stade de projet. 

 

Comme nous le constatons, les problèmes sont nombreux qui assaillent les Ivoiriens au quotidien. Ils ne sont pas insurmontables. Le RPCI considère qu’avec une réelle volonté politique, ces problèmes peuvent se résoudre ; dans cette perspective, voici quelques propositions du RPCI pour aider au retour définitif de la paix afin d’entamer  la reconstruction du pays.

 

 

 

II-                  Nos propositions

 

1.      Sur  la sécurité.

 

Pour le RPCI, l’armée nationale doit:

 

·         Etre un facteur et un élément de la cohésion nationale ;

 

·         se muer en une véritable armée républicaine qui protège toutes les populations sur l’ensemble du territoire national  et en qui tous les citoyens, sans exclusive, doivent se reconnaitre.

 

C’est pourquoi, le gouvernement devra s’atteler à:

 

·          Instaurer la discipline au sein de nos forces armées ;

 

·         former urgemment  nos forces de défense et de sécurité afin d’y annihiler toute mentalité ethnocentrique ou régionaliste ;

 

·         Les doter de moyens logistiques modernes pouvant permettre de détecter tout danger et d’intervenir, en cas de nécessité, en tout temps et en tout lieu.

 

·          Améliorer et amplifier l’opération DDR pour encaserner tous les ex-combattants et les employer aux tâches du service civique tel qu’il existait auparavant, notamment en recréant les camps de jeunesse pour leur donner une formation adéquate ;

 

·         Appliquer des critères objectifs pour la promotion au sein de l’armée ;

 

·         Opérer une réelle intégration au sein de nos forces de défenses et de sécurité. Le dédoublement dans les hiérarchies au niveau du commandement n’est pas de nature à favoriser cette intégration ;

 

·         Revenir à l’ancienne dénomination FANCI car l’appellation FRCI est trop connotée.

 

Par ailleurs, indépendante depuis plus de cinquante (50) ans, la Côte d’Ivoire doit désormais assumer sa pleine souveraineté et doit être sécurisée par son armée ainsi reformée et non par une armée étrangère. C’est pourquoi le RPCI estime que la question de la présence des bases militaires dans notre pays, notamment la Licorne et le 43e BIMA, mérite d’être élucidée et reconsidérée.

 

Pour nous, les missions assignées à ces armées étrangères sont à circonscrire dans le temps et à être spécifiquement orientées vers la formation de nos forces de défenses et de sécurité, seules, gage de la sécurité de notre nation.

 

2.      Sur la question de la cherté de la vie

 

Le Gouvernement devra impérativement :

 

 

 

·         Encourager la consommation en organisant le marché ;

 

 

 

·         Briser tout système de monopoles, de quotas qui entoure les produits de grande consommation comme le riz, le sucre, le poisson, le bétail, la volaille, le lait, etc. ;

 

 

 

·         Briser également le monopole sur tous les matériaux qui rentrent dans la construction immobilière : sable, bois, tôle, ciment, fer ;

 

 

 

·         Revoir à la baisse les prix des produits énergétiques : pétrole, gaz, carburants…

 

 

 

·         Prendre une loi contre l’enrichissement illicite ;

 

 

 

·         Engager rapidement une véritable politique d’autosuffisance alimentaire ;

 

 

 

·         Combattre la fraude en renforçant les capacités de  contrôle de la douane afin d’éviter de déverser sur notre territoire des produits avariés, prohibés et de contrebande ;

 

 

 

·         Combattre vigoureusement la corruption et le racket à tous les niveaux ;

 

 

 

·         Procéder enfin au  déblocage et à la revalorisation des salaires : ceci aura l’avantage de booster la consommation.

 

 

 

 

 

3.      Concernant le foncier rural

 

Le RPCI considère qu’il faut :

 

·         Appliquer la loi de 1998 dans sa lettre et son esprit ;

 

·         Expulser tous les clandestins qui se sont installés dans les forets classées, parcs et réserves ;

 

·         Restituer à leurs véritables propriétaires, les exploitations et les terres dont ils ont été dépossédé.

 

Le RPCI se félicite de l’engagement du gouvernement à prendre à bras le corps le problème du foncier et espère que cette question trouvera urgemment une solution définitive.

 

 

 

4.      Sur la réconciliation nationale

 

Le RPCI pense que le Gouvernement doit :

 

·         Mettre fin à la présence anarchique et gênante des dozos et autres ex-combattants disséminés sur toute l’étendue du territoire car cela ne contribue pas à la réconciliation nationale ;

 

·         Instaurer un dialogue social avec toutes les couches socio-professionnelles ;

 

·         Mettre en place un véritable code de la laïcité pour régir, de manière stricte et transparente, la problématique de la laïcité dans notre pays ;

 

·         Gérer les affaires de l’Etat avec impartialité, justice et équité en évitant toute tendance au népotisme, au régionalisme et tout chauvinisme de parti ;

 

 

 

·         Lutter contre l’impunité ;

 

 

 

·         Promouvoir une politique de l’auto-emploi des jeunes en créant des fonds de garantie logés dans des banques afin de leurs permettre de bénéficier de prêts ;

 

 

 

·         Rendre opérationnelles les structures d’encadrement existant pour accompagner les jeunes dans la gestion de leurs projets.

 

 

 

Le RPCI se félicite de la création d’une Commission Dialogue, Vérité et réconciliation(CDVR). Toutefois, il regrette que la CDVR ne communique pas assez au point de donner l’impression qu’elle piétine.

 

 

 

5.      La question de l’impunité

 

Elle est antinomique à la culture de la démocratie, notamment les droits de l’homme et la bonne gouvernance. Or, depuis plus de dix(10) ans, l’impunité reste de mise dans notre pays.

 

Il faut absolument y mettre fin  tant à l’aide d’une justice nationale qu’internationale (La CPI), mais impartiale et équitable.

 

Pour nous, tous les auteurs de crimes de sang ou de crimes économiques commis de part et d’autre doivent être jugés quel que soit le camp des présumes coupables et quelle que  soit leur position dans la hiérarchie sociale, militaire, administrative et politique.

 

Ce combat contre l’impunité doit prendre en compte toute la période allant du 19 septembre 2002 au 11 avril 2011.

 

6.      L’école et la santé

 

L’école ivoirienne est en faillite depuis longtemps. Sa revalorisation s’impose aujourd’hui avec acuité : c’est pourquoi, l’on doit procéder, avec célérité, à une reforme profonde de notre système éducatif pour redonner à l’école ivoirienne toutes ses lettres de noblesse.

 

De même, il est impérieux de revoir de fond en comble notre système de santé pour le rendre plus performant. Dans cette optique, la question centrale du financement de la santé est à régler une bonne fois pour toute.

 

 

7.      De la démocratisation véritable de notre pays

 

Sortis très divisés de la longue crise sociopolitique notamment la dernière crise postélectorale, les  Ivoiriens, estime le RPCI, doivent être de nouveau rassemblés sur la base des valeurs de justice, de démocratie, d’égalité et de solidarité sans autre considération régionaliste, communautaire ou ethnocentrique .

 

C’est pourquoi, au moment où notre pays amorce une nouvelle phase de sa vie politique, il faut :

 

·         Redonner droit au débat démocratique sur la base des sensibilités politiques et idéologiques ;

 

·         renforcer non seulement les acquis démocratiques, mais aussi, consolider et enraciner la culture démocratique  en Côte d’Ivoire afin de mettre définitivement fin à la situation de belligérance vécue par notre pays ces dix dernières années.

 

Cela passe d’abord par :

 

1)       L’organisation d’élections libres, transparentes, ouvertes à tous et sans conflits

 

2)       La moralisation de la vie publique et la bonne gouvernance : la gestion de la chose publique et du patrimoine de l’Etat doit requérir toute la rigueur nécessaire et une transparence absolue. Cela nécessite non seulement la réalisation effective et la publication  des audits promis et diligentés par le Gouvernement mais également  de la transparence dans l’octroi des marchés publics.

 

3)       L’adoption d’une nouvelle constitution : le caractère confligène de certains articles de la constitution du 01 Aout 2000 est pour partie à la base de la crise que notre pays a connue. Il y a donc nécessité de rédiger et adopter une nouvelle constitution dans laquelle tous les citoyens doivent se reconnaitre égaux en droits et en devoirs.

 

4)       Le code électoral : Il constitue l’un des acquis démocratiques majeur de notre pays. Cependant, après la crise que la Côte d’Ivoire vient de traverser, il nous semble opportun d’en revisiter le contenu en vue d’améliorations nécessaires face aux enjeux actuels afin d’obtenir un consensus sur les règles du jeu démocratique.

 

5)       La révision de la composition de la Commission Electorale Indépendante  pour l’adapter au nouveau contexte.

 

6)       Le découpage électoral : Pour le RPCI, découpage administratif n’est pas synonyme de découpage électoral qui est plutôt relatif à la cartographie électorale de notre pays. Cette cartographie qui doit être réalisée sur des bases objectives, rationnelles et non partisanes, mérite d’être révisée pour être en adéquation avec l’évolution démographique de notre pays.

 

Par ailleurs, la proximité entre les élus et la population est considérée en principe comme un critère de bonne démocratie : il est donc souhaitable d’aller vers la suppression du scrutin de listes pour les élections législatives et le concept d’arrondissements pour les grandes métropoles comme Abidjan, Bouaké, Daloa etc.

 

7)       Le financement des partis politiques : Ce financement, conformément à la loi en vigueur, doit être réalisé en toute transparence et avec rigueur. Il ne doit aucunement apparaitre comme une faveur du gouvernement quel qu’il soit.

 

Notre Parti propose à cet effet une réécriture de la loi portant financement des partis politiques, en vue de l’adapter au contexte actuel.

 

8)       Le financement de l’élection présidentielle : Cette question est primordiale pour une démocratie véritable. Le principe de base est de donner une égalité de chance à tous les candidats retenus par le conseil constitutionnel. Ce financement doit être strictement réglementé pour éviter notamment l’utilisation des moyens de l’Etat par tout candidat. C’est tout le sens du suffrage universel direct qui ne doit en aucun cas se transformer en un suffrage censitaire.

 

9)       L’utilisation des medias d’Etat et de service publics : elle doit être démocratiquement organisée dans le souci d’un égal accès. A cet égard le RPCI propose la règle des trois tiers :

 

·         un tiers de temps consacré aux activités gouvernementales ;

 

·         un tiers de temps consacré à la majorité présidentielle ;

 

·         un tiers de temps consacré à l’opposition.

 

10)   La réaffirmation de la liberté de la presse et la responsabilisation des journalistes : à cet effet, il convient de mettre en place un fonds de soutien pour la formation des journalistes.

 

 

Le RPCI reste convaincu que les problèmes que connaît notre pays ne sont pas sans solutions et qu’avec une volonté politique soutenue, des réponses appropriées peuvent y être apportées.

 

 

 

                                    Fait à Abidjan, le 31 Juillet 2012

 

                       Pour le RPCI                                                                                                      

 

 Le PRESIDENT

 

 

 

Pr-Bamba-Mori-Fere.JPG

 

                                                            Professeur BAMBA MORIFERE

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
5 août 2012 7 05 /08 /août /2012 01:29

 

 

 

 

Jean-Yves-Le-Drian.jpg

05/08/2012 (AFP)

La France soutiendra une intervention armée de forces africaines au Mali mais elle n'en prendra pas l'initiative, a affirmé samedi à Lorient le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, qui juge l'intervention "inéluctable".

"La France n'a pas à prendre une initiative militaire au Mali", dont le nord est aux mains des islamistes armés, a déclaré à quelques journalistes M. Le Drian, en marge d'une visite au festival interceltique de Lorient. "Elle souhaite que ce soient les forces africaines, en particulier celles de la Cédéao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest ndlr) et éventuellement de l'Union africaine, qui prennent l'initiative, c'est le sens de la résolution qui a été votée par le Conseil de sécurité".

Une intervention militaire africaine est "souhaitable et inéluctable", a-t-il insisté. "La France la soutiendra et je l'espère, l'Union européenne aussi".

Il s'agit pour les pays africains "d'assurer la stabilité politique à Bamako, qui n'est pas encore assurée même si le président (par intérim Dioncounda) Traoré est revenu de Paris à Bamako cette semaine, d'assurer un gouvernement d'union nationale, lui donner la souveraineté nécessaire et étendre cette souveraineté au Nord-Mali avec inévitablement une intervention armée que la France pourra soutenir mais dont elle ne prendra pas l'initiative".

La situation dans le nord du Mali est "très préoccupante", a jugé M. Le Drian. "Il faut éviter par tous les moyens que cette partie du Mali devienne un +Sahélistan+, et les ingrédients sont en train de se rassembler pour qu'elle le devienne", a-t-il dit, faisant un parallèle avec l'évolution de l'Afghanistan.

Le ministre a ajouté que la question du Mali serait abordée lors d'un entretien qu'il aura avec son homologue espagnol Pedro Morenes, à l'occasion de quelques jours de vacances privées dans un village près de Madrid vers la mi-août.

Deux Espagnols membres d'organisations caritatives ont été libérés le 18 juillet au Mali, après avoir été enlevés en Algérie par un groupe se présentant comme une ramification d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).

Tombé fin mars aux mains de groupes armés, le nord du Mali est désormais contrôlé par des mouvements islamistes armés alliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Le président François Hollande avait estimé le 14 juillet qu'il revenait aux Africains de "déterminer" quand et comment intervenir militairement dans le nord du Mali, tout en promettant la "solidarité" aux pays concernés.

La Cédéao est disposée à envoyer une force de quelque 3.300 soldats pour aider l'armée malienne à reconquérir le Nord. Mais elle attend un mandat du Conseil de sécurité de l'ONU et demande un appui logistique notamment à la France et aux Etats-Unis.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans FRANCE