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Mardi, 07 Août 2012 18:19
La situation sécuritaire en République Centrafricaine devient de plus en plus préoccupante ces 2 dernières semaines. Dans l’Ombella M’Poko, précisément à Boali, la situation s’est amplifiée ce mois d’Août 2012.
D’après le correspondant de Radio Ndeke Luka à Boali, un véhicule ayant des passagers à bord a failli tomber dans une nouvelle embuscade aux environs de 20 heures, heure locale (19h GMT) au moment où il amorçait la colline appelée 6 pour 100 non loin de la ville de Boali ce 6 août.
« Le chauffeur du véhicule a aperçu une personne en arme qui a voulu l’arrêter mais le conducteur a refusé d’obtempérer puis il a foncé sur l’homme armé et il a réussi à le heurter au passage. Après avoir renversé le coupeur de route, des coups de feu ont été entendus par les passagers assis dans la cabine de ce véhicule de marque pick-up. Un jeune homme de 30 ans qui se trouvait à l’arrière du véhicule a dans la foulée reçu une balle au niveau du ventre, il a succombé à sa blessure quelques heures dans un hôpital à Bangui », rapporte le correspondant.
Ce nouveau drame fait suite à une embuscade tendue le week-end dernier dont 2 véhicules de marchandises et ses passagers ont été la cible de quelques hommes armés à moins de 15 kilomètres de Boali sur l’axe des crocodiles.
Selon certaines sources, des conducteurs de taxis moto ont été aussi dépouillés de leur argent le même week-end sur la falaise de Kassango, route qui mène à Bangui. La situation prévaut actuellement à Boali et elle alimente toutes les conversations d’où les inquiétudes sont actuellement grandissantes.
Radio Ndéké Luka Mardi, 07 Août 2012 18:13
Mijora Delphine Dengwize, lycéenne âgée de 21 ans, a rendu l’âme ce 7 août 2012 à l’Hôpital communautaire de Bangui suite à une balle reçue dans la tête le 5 août tirée par le Capitaine Eugène Ngaïkoïesse des Forces armées centrafricaines.
L’information est rapportée à Radio Ndeke Luka d’abord, par les parents de Mijora Delphine, ensuite par des témoins rencontrés sur les lieux de l’incident.
Le petit frère de Mijora et témoin des faits raconte les circonstances qui ont précipité le décès de sa grande sœur en ces termes, « c’est lorsque le capitaine a ouvert une rafale, avec son kalachnikov, sur des innocents au PK 12 que ma sœur qui vendait de la bouillie au bord de la route a reçu une balle au milieu du front ».
Selon un autre témoin qui répare des téléphones portables au marché PK12, « Capitaine Ngaïkoïesset ne se comporte pas comme un officier de l’armée centrafricaine ». Ce témoin s’explique tout en revenant sur les circonstances de l’incident « tout a commencé après qu’un jeune homme en provenance de Kaga Bandoro s’est fait volé par des brigands au PK12. Les poursuivant à seul, les malfrats qui se sont retirés dans le noir avec son sac contenant de l’argent ont par la suite frappé le jeune à la nuque l’on poignardé. Au moment où on était arrivé au chevet du jeune homme allongé par terre, c’était trop tard ».
Le réparateur de poursuivre que, « peu après, Capitaine Ngaïkoeïsset de passage, s’est approché de nous, et nous lui avons relaté les faits ainsi que le comportement indifférent des gendarmes. Nous lui avons fait savoir que le corps du jeune homme devrait être acheminé à la morgue mais qu’il se pose un problème de véhicule. Le Capitaine à accepté mais, ayant effectué quelques mètres, il s’est arrêté et il a descendu le corps de son véhicule. Il a fait demi-tour pour faire embarquer deux jeunes innocents sous prétextes qu’ils sont les meurtriers du jeune homme venu de Kaga-Bandoro. Nous lui avons fait signifier que, les jeunes qu’il comptait embarquer sont avec nous et que nous ne pouvons pas les laisser partir avec lui. C’est en ce moment-là que Ngaïkoïesset a commencé à ouvrir le feu rasant les tirs dans tous les sens. Ses minutions étaient fini, il a voulu retiré de force une autre arme entre les mains d’un gendarme mais celui-ci a refusé. Furieux il a d’abord giflé l’élément qui lui a refusé l’arme avant de mettre en débandades les éléments armés de la gendarmerie présents sur les lieux ».
La jeune femme, Mijora Delphine, qui vendait au bord de la route juste en face de l’endroit où se trouvait Ngaïkoesse et le groupe de jeunes, s’est réfugiée dans une cabane de cafeteria par crainte de prendre une balle, n’a finalement pas pu être à l’abri du danger. Une rafale ouverte par le capitaine à hauteur de la cabane, a donc occasionné la mort de Mijora Delphine dont le corps se trouve actuellement à la morgue de l’Hôpital Communautaire.
Les parents de la jeune femme ont laissé entendre qu’ils veulent que « Ngaïkoïesset s’occupe des obsèques de Mijora et que la justice soit faite » pour que de tels actes ne se reproduisent plus à Bangui ni dans les autres villes de ce pays.
Plusieurs appels téléphoniques de Radio Ndeke Luka pour joindre le capitaine Eugène Ngaïkoïesset n’ont pas été décrochés.
Diriger un pays sans le moindre programme et sans la moindre vision est comme conduire à l'aveuglette un troupeau de bœufs à l'abreuvoir, sans savoir de quel côté se trouve la rivière, quel chemin emprunter pour arriver plus vite et pour éviter les occasionnels obstacles.
Quand on fait des élections présidentielles où l'on n'a pas de programme personnel et où l'on se fiche éperdument du programme des uns et des autres parce qu'on sait que ces programmes ne seront jamais compris du peuple et qu'ils ne seront jamais appliqués une fois le pouvoir acquis, on comprend très bien que le seul mode de gouvernance qui reste est celui du pilotage à vue, avec ou sans instruments, mais avec le jeu de circonstances.
Lorsqu'un ministre décide d'organiser un recrutement au sein des forces armées nationales en demandant à chaque postulant la somme de 5000 francs cfa comme frais de participation au concours, l'on a le droit de savoir à quoi sert une ASSEMBLEE NATIONALE, car une telle démarche, vu son montant, doit faire l'objet d'un traitement à la Représentation Nationale. Jusqu'à preuve du contraire, les centrafricains n'ont jamais eu à payer une telle somme pour participer à différents concours. Et si l'on doit changer le mode d'accès aussi bien dans les forces de sécurité que dans les services publics, il faut bien clarifier les choses et ne pas les conduire de cette manière qui n'est que suicidaire, suicidaire non seulement pour leurs auteurs mais aussi pour la cohésion nationale.
Le même problème se pose avec l'incroyable idée de demander 5 000 000 ( millions) de francs cfa à tout candidat à l'intégration dans la nationalité centrafricaine, sauf que cette fois-ci le montant a été multiplié par 1000. L'ironie ne fait pas rire mais fait plutôt couler des larmes.
Ces deux exemples montrent à suffisance et à eux seuls l'amateurisme de ces « parvenus » familiaux ou claniques à qui l'on confie de hautes responsabilités politiques et administratives pour conduire les affaires de ce pays. C'est à croire que le CENTRAFRIQUE souffre d'une anémie de cadres capables de véritables innovations pouvant porter ce pays vers un avenir lumineux. Heureusement que ce n'est pas le cas. Mais ceux qui, aujourd'hui, piétinent le berceau de BOGANDA et son PEUPLE, auront un jour la monnaie de leurs actions car ce pays ne mérite pas d'être saboté, maltraité et malmené de cette manière.
Le problème de nationalité n'est pas un problème de légère importance. Pour ceux aux yeux de qui l'histoire représente une valeur essentielle sinon fondamentale de la culture d'une communauté pour ne pas parler de son identité, les récents événement passés de l'histoire de l'Afrique sont des repères incontournables de sensibilisation à l'appartenance à un pays, une nation.
La COTE D'IVOIRE, pour ne pas dire l'AFRIQUE, a été secouée par des événements douloureux qui sont nés du problème de nationalité, plus précisément de la notion d'IVOIRITE. L'on sait ce que vit le peuple Ivoirien aujourd'hui, avec tous les souhaits qu'on peut exprimer à son encontre, pour le retour d'une cohésion nationale plus que nécessaire au bien-être de tous.
Le problème de la nationalité centrafricaine ne doit pas être une occasion pour s'en mettre plein les poches, comme on pourrait être tenté, par expérience, de le croire. C'est un problème tellement important que ce n'est ni le moment ni la qualité de l'initiateur de cette idée fort inopportune, pour en admettre l'urgence.
C'est un problème qui ne peut se débattre que dans un cadre sain, avec des institutions saines : un gouvernement consensuel, une Assemblée Nationale issue réellement de la volonté du peuple et non imposée de manière arbitraire, après s'être assuré que la sécurité sur toute l'étendue du territoire est effective, réelle.
On ne peut pas s'aventurer à lancer une telle idée quand on sait que n'importe quel millionnaire peut venir de n'importe quel coin du monde et se voir octroyer assez aisément ce document de naturalisation. Et compte tenu du fait que la vie est devenue très chère, on aurait beaucoup de mal à trouver un nombre considérable d'hommes qui refuseraient de succomber à la tentation de se saisir d'une telle manne.
Les premiers candidats à cette naturalisation ne sont pas inséparables des résidents qui sont en CENTRAFRIQUE depuis plus d'une vingtaine d'années et qui y ont déjà pris racine. Il aurait fallu leur présenter déjà des textes et des conditions à leur arrivée , qui les auraient préparés à faire leur choix et permis aux pouvoirs publics de savoir réellement qui, parmi les postulants, aspiraient à devenir centrafricains.
L'intégration dans la nationalité centrafricaine n'est pas une question qui doit être évoquée maintenant. Les centrafricains ont déjà trop de soucis avec le manque d'eau potable, le manque de nourriture saine et suffisante, le manque d'énergie électrique sans parler de tous les accidents dans lesquels ils perdent leurs vies à cause de l'état déplorable des routes et de toutes les attaques de bandits et autres pirates des routes. Calamités devant lesquelles le pouvoir n'a pas de voix, pour ne pas dire continue de jouer au paralytique.
Cette adresse est un cri du cœur à l'égard des PARTIS POLITIQUES, de la JEUNESSE CENTRAFRICAINE et de la REPRESENTATION NATIONALE (même si elle est muette) pour les exhorter à ne pas laisser passer une telle mesure, à ne surtout pas admettre la mise en place à l'heure actuelle d'un code de la Nationalité Centrafricaine, car le moment est vraiment mal choisi.
LE CENTRAFRIQUE DOIT EVITER DE TOMBER DANS LE PIEGE D'UNE NATURALISATION A PROBEMES.
I ZI LE TI I NA AVENIR TI KODRO TI I.
DECLARATION RELATIVE AUX VIOLENTES MANIFESTATIONS DU 02 AOUT 2012
Le jeudi 02 août 2012, les 4ème, 6ème, 7ème et 8èmearrondissements de la ville de Bangui ont été ébranlés par des manifestations spontanées d’une extrême violence montrant ainsi, la profondeur de la colère du PEUPLE. Elles ont surpris plus d’un, mais pas le MDREC. Elles ont mis en péril, le régime despotique du Général président, ministre de la défense, député etc., François BOZIZE.
Le bilan de ces violentes manifestations est très lourd. Les prisonniers de Ngaragba ont été libérés, le pont de Kassaï endommagé, les mairies du 7èmeet 8ème arrondissement ont été pillées et saccagées, le buste du Général BOZIZE a été démonté et enterré, la statue, symbole de la prise du pouvoir de BOZIZE, le 15 mars 2003 désarmée et dépossédée du drapeau centrafricain.
Au lieu de s’en prendre à son éternel bouc émissaire, l’opposition politique : il n’est jamais tard pour mieux faire et sauver ce qui reste du Centrafrique : le spécialiste des rébellions, de putschs, de la manipulation des jeunes, et d’hold-up électoral, François BOZIZE doit s’en prendre qu’à sa propre turpitude et démissionner.
Ces manifestations légitimes des jeunes centrafricains marquent le début de la fin du règne mafieux, clanique et despotique du Général François BOZIZE. Cela doit lui rappeler les nombreux communiqués du MDREC qui n’ont pas cessé de lui dire qu’il sera chassé du pouvoir par des soulèvements populaires.
Le Général François BOZIZE doit comprendre que le pouvoir vient de le quitter définitivement. On ne peut pas être vivant et voir sa statue enterrée.
Le MDREC demande au peuple et très particulièrement à la jeunesse Centrafricaine de cesser de détruire les biens privés et ceux de l’Etat qui sont les fruits de mos durs labeurs. Les pillages et les destructions doivent cesser.
Pour ce qui est du buste, de la statue, symboles du 15 mars 2003 et de la tyrannie du despote François BOZIZE, notre constitution et la Renaissance hymne, nous autorise de les détruire. La liberté ne se donne pas, mais elle s’arrache.
L’opposition politique qui se ressoude timidement doit cesser de louvoyer, car la chute de BOZIZE risque de la surprendre comme cette révolte des jeunes.
La communauté internationale doit cesser d’être la 3ème béquille qui soutient BOZIZE.
Fait à Bangui, le 07 juin 2012
Le Président du MDREC
un ex-demi-dieu en très grande difficulté
Malgré les lourdes accusations de haute trahison et d’atteinte à la sûreté de l’Etat qui pèsent sur lui, Bozizé n’a toujours pas décidé de le faire traduire ni de s’en prendre directement à son désormais ex-ministre d’Etat, grand argentier et bras droit Sylvain Ndoutingaï mais il essaie de faire le vide autour de lui avec l’arrestation de ses chauffeurs et autres mesures de surveillance stricte et d’interdiction de quitter le territoire.
Selon aussi des informations concordantes parvenues à la rédaction de Centrafrique-Presse de sources dignes de foi, Bozizé aurait fait également saisir tous les comptes bancaires ainsi que tous les biens immobiliers lui appartenant se trouvant sur le sol national, y compris la villa où il réside au PK 13. S’agissant des avoirs de Ndoutingaï à l’étranger, on n’en sait encore trop rien mais certaines sources semblent avoir localisé un compte dans une banque en Afrique du Sud, notamment à Cape Town avec un avoir avoisinant 2 millions d’euros soit environ 1 milliard et demi de F CFA ainsi qu’un appartement.
Ndoutingaï aurait également une participation dans certaines sociétés au Botswana avec l’homme d’affaire Congolais Richard Ondoko qui résiderait dans ce pays. On peut ainsi expliquer pourquoi l’homme de main de Ndoutingaï , Firmin Findiro, se serait précipité une fois les pieds posés à Paris, de solliciter l’asile politique non pas à l’ambassade d’Afrique du Sud ou dans celle d’un pays autre que le Botswana.
En ce qui concerne Firmin Findiro, des témoins qui l’auraient aperçu ces derniers jours dans Bangui ont confié à C.A.P leur effarement d’avoir vu un bonhomme amaigri à une vitesse vertigineuse et en si peu de temps. ..
Rédaction C.A.P
Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)
Boali : Une personne tuée par balle par un groupe d’hommes armés non identifiés
Boali, 6 août 2012 (RJDH) – Un apprenti-chauffeur a été tué, dans la nuit du 5 au 6 août, sur la falaise de Kassango, à deux kilomètres de la ville de Boali (ouest), par des hommes armés non identifiés. La victime a été tuée dans un véhicule de type pick-up de transport en commun.
Par ailleurs, le samedi 4 août, un autre véhicule de transport en commun qui revenait, celui-là, d’un marché hebdomadaire au village de Lambi, à 45 kilomètres de la ville de Boali, a été intercepté par des hommes armés non identifiés, sur le pont qui relie Boali-poste au village de Mandjo. « Les passagers ont été blessés après avoir été battus par ces hommes, avant d’être dépouillés de leurs biens matériels et financiers », a témoigné un passager qui était à bord du véhicule.
Dans un autre incident, deux femmes, habitant le même village, ont été kidnappées, le vendredi 3 août, par les mêmes hommes armés alors qu’elles finissaient de faire sécher leur manioc. « Ces agresseurs les ont obligées à transporter le manioc volé sur une distance de 7 kilomètres de Boali jusqu’à leur base, puis les ont relâchées », rapporte Jérémie Ngana, un habitant de Boali-poste.
Selon la même source, un troupeau de bœufs appartenant à un éleveur peulh a également été bloqué par ces assaillants, qui réclament une rançon de 8 millions de FCFA en échange des bœufs. Pris de peur, poursuit la source, le propriétaire des bœufs s’est réfugié au village de Boali-poste.
« Des cultivateurs ont abandonné leur campement pour trouver refuge dans la ville. Certains éleveurs peulhs commencent à quitter la ville de Boali. Nous craignons une crise alimentaire si la situation sécuritaire ne s’améliore pas », a conclu Jérémie Ngana.
La présence de ces hommes armés non identifiés a été signalée depuis plus d’une semaine dans la ville de Boali et les villages environnants.
Mbaïki : 14 personnes mortes dans un accident de la circulation
Mbaïki, 6 août 2012 (RJDH) – Quatorze personnes, dont 12 femmes, sont mortes et plusieurs autres ont été blessées, le dimanche 5 août, dans un accident de la circulation survenu au village de Bolaye, sur le pont Loubé, à 15 kilomètres de la ville de Boda (sud-est).
Il s’agit d’un véhicule à six roues en provenance de la ville de Berberati et à destination de Bangui, transportant des passagers et des planches en surnombre qui s’est renversé.
Selon le président préfectoral de la Croix-Rouge de la Lobaye, Pascal Kiki, « la surcharge et la non-maîtrise du volant seraient à l’origine de l’accident. Le véhicule a fait deux tonneaux avant de se renverser finalement sur le pont».
« Au nombre des 14 personnes mortes, on note la présence de deux femmes enceintes et de quatre enfants », a-t-il ajouté.
Pour l’instant, on ignore le nombre exact de blessés graves. Ces derniers ont été transférés à l’hôpital de Boda pour y recevoir des soins. Le chauffeur et l’apprenti-chauffeur du véhicule s’en sont sortis indemnes.
Berberati : Destruction de produits pharmaceutiques périmés
Berberati, 6 août 2012 (RJDH) – Les autorités de la sous-préfecture de Berberati (ouest) ont procédé à la destruction, le samedi 4 août, d’un stock de produits pharmaceutiques dont la date de consommation était expirée depuis 2010.
« Nous avons procédé à la destruction du stock de ces médicaments, dont la valeur est estimée à 2 341 590 FCFA », a expliqué Rémy Féidangamon, préfet de la Mambéré-KadéÏ.
Ces produits ont été détruits à dix kilomètres de la ville de Berberati pour éviter l’intoxication de la population.
La nationalité centrafricaine à 5.000.000 FCFA pour les étrangers
Radio Ndéké Luka Lundi, 06 Août 2012 14:50
Il faut être multimillionnaire pour être centrafricain. C’est une facilité pour une catégorie de postulants mais une véritable complication pour une certaine autre Les demandeurs de la nationalité centrafricaine doivent désormais verser 5.000.000 de FCFA à l’Etat centrafricain. Cette question de naturalisation a fait l’objet d’un entretien entre le ministre centrafricain de l’Administration du Territoire Josué Binoua et quelques étrangers qui désirent obtenir la nationalité centrafricaine ce 6 août 2012 à Bangui.
Au sortir de cet entretien, l’un des demandeurs, Chouaï Talal, de nationalité libanaise, a déclaré que la condition d’accès à la nationalité centrafricaine est difficile surtout pour des étrangers qui n’ont pas de revenus. « Je suis en République Centrafricaine depuis 1978. Je considère la RCA comme ma seconde patrie. J’ai une femme centrafricaine, des enfants centrafricains et des petits enfants centrafricains. C’est pour cela que je demande la nationalité centrafricaine. C’est vrai que c’est la loi mais vu que je ne travaille pas en ce moment, où vais-je trouver les 5 millions pour verser », s’interroge Chouaï Talal.
Le chef de service des affaires politiques au ministère de l’Administration du Territoire, Christophe Ngakola, explique qu’il est question d’une loi votée par les représentants du peuple à laquelle les demandeurs de naturalisation doivent se conformer. « Les 5 millions de francs cfa demandés représentent les frais de dossiers. Ils ont été débattus à l’Assemblée Nationale et les députés ont accepté que tous les dossiers de naturalisation, en plus des pièces fournies, doivent comporter une quittance du Trésor d’une valeur de 5 millions. C’est au vu de cette quittance là que le département pourra donc préparer un décret accordant donc la nationalité centrafricaine à ces demandeurs ».
Or, pour le cas de la République Centrafricaine, bon nombre de ceux qui sollicitent la nationalité centrafricaine sont des personnes qui ont passé plus de 20 ans dans le pays. La majorité contribuent énormément à la gestion économique nationale comme entre autres les libanais, les maliens, les sénégalais.
Pour ceux qui ne disposent pas d’assez de moyens, il va falloir économiser de l’argent pour s’offrir la nationalité centrafricaine. Avec une telle somme la réponse à une demande de nationalité serait difficilement non.
18 morts dans un accident de circulation dans la Lobaye
l'état des routes en Centrafrique de Bozizé (ici, un ouvrage sur une route vers Bocaranga)
Radio Ndéké Luka Lundi, 06 Août 2012 14:54
Pour une nouvelle fois, la route fait de nombreux malheureux en République Centrafricaine. 18 morts et d’autres corps restés sous le véhicule renversé, c’est le bilan provisoire de l’accident de route qui a eu ce 4 août 2012, sur le tronçon de route Boda-Mambèrè dans le Sud-ouest centrafricain.
Le correspondant de Radio Ndeke Luka indique que l’accident s’est produit précisément sur le pont Lobé situé à 15 kilomètre de la ville de Boda. Il s’agit d’un camion de marque Renauld du type CBH comportant 10 roues en provenance de la commune de Mambèrè pour la capitale Bangui.
Selon les propos recueillis par le correspondant auprès des populations voisines des lieux de la chute du véhicule, « le camion était surchargé ». Un problème technique lié à la direction, « volant » a fait que le chauffeur du camion, ne pouvant plus maîtriser la conduite, « le véhicule s’est orienté lui-même dans la rivière », rapporte d’autres témoins.
Suite à cette plongée, « seulement 4 personnes ont réussi à se sauver dans cet accident. Le chauffeur et d’autres passagers ont rendu l’âme sur le champ. »
Aux dernières nouvelles, quelques corps coincés sous le camion vont être retirés pour être remis à leurs parents.
Depuis le début de l’année 2012, nombreux sont les cas d’accidents qui ont occasionné plusieurs morts en République Centrafricaine. En juin dernier, un autre camion surchargé de marchandises et des passages a coulé dans la rivière Chinko sur l’axe Bangassou-Mboki (Est).
Le dernier accident dont le bilan est assez considérable est celui du mois d’avril dernier toujours dans le Mbomou à Bangassou (Sud-est) sur l’axe Gambo faisant 5 morts et 7 personnes grièvement blessées. Dans la plupart des cas enregistrés il est question de défaillance technique ou du mauvais état des routes. A cela s’ajoute les cas de conduite en état d’ivresse.
CONFERENCE DE PRESSE
Gaston MANDATA NGUÉRÉKATA,
Doyen associé de l’Université Morgan State, Baltimore (USA) et Homme politique centrafricain
le Pr Nguérékata, ici en compagnie du Rév. Jesse Jackson
Toute la presse nationale et internationale accréditée en France est cordialement invitée :
À LA MAISON DE L’AFRIQUE – HARMATTAN LE LUNDI 13 AOÛT 2012 À 16 H
7 Rue des Carmes,
75005 Paris
Métro : Maubert - Mutualité
Merci de confirmer votre présence
Carte de presse en cours de validité et pièce d’identité necessaires.
Gaston MANDATA NGUÉRÉKATA est né en 1953 à Paoua en République Centrafricaine. Homme politique, diplômé en mathématique, il est également doyen associé et professeur à l’Université Morgan State (États unis).
Il a été recteur de l’Université de Bangui, ministre de la recherche scientifique et porte-parole du président André Kolingba pendant plusieurs années.
Il est l’auteur de plus de cent soixante ouvrages scientifiques.
Contacts: Maître Adbou DANGABO MOUSSA : 06.31.56.14.47
Jean-Pierre REDJEKRA : 06.37.75.29.45
COMMUNIQUE DE PRESSE RELATIF AUX TROUBLES DU 02 AOUT 2012 A BANGUI
Le Jeudi 02 Août 2012, des milliers de candidats malheureux aux tests d’entrée dans les Forces Armées Centrafricaines (FACA) s’étaient soulevés et avaient pris d’assaut certains points névralgiques de la Ville de Bangui. Les 4ème, 5ème, 6ème, 7ème et 8ème Arrondissements ont été les principaux théâtres de ces émeutes qui ont occasionné des blessures et d’importants dégâts matériels (destruction de biens meubles et immeubles appartenant à l’Etat dont les Mairies des 7ème et 8ème Arrondissements et une partie du pont de KASSAÏ etc.)
La Maison d’Arrêt de NGARAGBA a été saccagée et environ 750 prisonniers et détenus s’étaient évadés.
Les candidats malheureux dont le nombre avoisine 10.000, reprochent au Ministère de la Défense Nationale d’avoir procédé à un recrutement sur une base clanique d’une part et d’autre part d’avoir indûment encaissé des frais de test d’un montant de 5.000 FCFA par personne et dont ils réclament le remboursement.
Ces violentes manifestations dont la spontanéité avait ébranlé le régime du Général François BOZIZE traduit le rejet par la population d’un pouvoir manifestement incapable de répondre à ses attentes depuis les élections frauduleuses de Janvier 2011 au cours desquelles le KNK lui avait promis monts et merveilles.
Le Gouvernement du Général BOZIZE doit démontrer au peuple centrafricain que le recrutement querellé a été opéré sur une base nationale, statistiques à l’appui. Il doit aussi indiquer l’affectation des fonds versés et prouver qu’ils ont été utilisés dans l’intérêt des candidats.
Au lieu de répondre aux revendications légitimes des manifestants, le Ministre délégué à la Défense Nationale, le Colonel Francis BOZIZE a vite fait de trouver un bouc émissaire en affirmant sans preuve aucune et de manière péremptoire « que ces jeunes ont été manipulés par des politiciens, mais l’opposition devrait comprendre que ces actes les déshonorent, eux ainsi que notre jeunesse ».
Cette jeunesse qui, hier a été l’objet de toutes les convoitises à des fins électoralistes, est aujourd’hui persécutée par le pouvoir KNK.
LE FARE 2011 :
- Rejette avec force l’accusation sans fondement du Ministre Délégué à la défense Nationale.
- Exige la publication des statistiques sur le caractère national du recrutement dans l’Armée.
- Exige la preuve de la transparence dans la gestion des frais versés par les candidats pour les tests d’entrée dans les Forces Armées Centrafricaines (FACA).
- Rend le Gouvernement seul responsable du déclenchement des émeutes du 02 Août 2012.
- Exhorte la population à la vigilance et à ne pas céder aux provocations d’un pouvoir aux abois.
Fait à Bangui, le 06 Août 2012
Le Coordonnateur
Maître Nicolas TIANGAYE