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Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)
Boali : Des hommes armés non identifiés ont attaqué un village
Boali, 9 août 2012 (RJDH) – Un groupe d’hommes armés non identifiés dont la présence a été signalée depuis quelques semaines dans la sous-préfecture de Boali, a attaqué ce matin un village situé à environ sept kilomètres de la ville de Bossembélé. Des dégâts matériels ont été enregistrés.
D’après des sources dignes de foi contactées par Radio ICDI de Boali, ces hommes auraient attaqué le village aux premières heures de la matinée de jeudi. Ils auraient brûlé des maisons et pillé les biens de la population. Toutefois, aucune perte en vies humaines n’a été déplorée.
Cette attaque intervient au moment où le calme semble revenir dans la ville de Boali, quelques jours après une tuerie attribuée à ces hommes, commise sur la falaise de Kassango.
D’autres personnes signalent la présence de ces hommes dans la région de Yaloké où ils auraient également attaqué un village, capturé et fait deux otages dans un chantier de diamant. A Boali, la population témoigne entendre presque toutes les nuits des coups de feu.
Ndélé/Grimari : cinq enfants meurent de paludisme par semaine
Ndélé, 9 août 2012 (RJDH) – Au moins cinq cas de décès des enfants dont l’âge varie de six mois à cinq ans, sont enregistrés chaque semaine à l’hôpital préfectoral de Ndélé (nord-est), à cause du paludisme associé à l’anémie sévère. C’est la même situation dans la sous-préfecture de Grimari (centre-est).
Ce constat a été fait par le responsable de cet hôpital. « Les cas de paludisme se sont multipliés depuis le début du mois de juillet. L’hôpital reçoit quatre à cinq enfants qui en souffrent chaque jour. Mais il y a rupture des médicaments antipaludiques depuis deux semaines », a-t-il précisé.
Ce dernier a déploré le comportement des parents qui trainent à la maison avant d’amener les enfants à l’hôpital. « Cette attitude serait à l’ origine de l’augmentation du risque de décès des enfants », a-t-il supposé.
Dans la sous-préfecture de Grimari (centre-est), les enfants de la même tranche d’âge souffrent également de paludisme. « La plupart des personnes consultées à l’hôpital, en particulier les enfants de zéro à cinq ans, souffrent de cette maladie », a déclaré au correspondant du RJDH, le chef de centre de santé de la ville, Michel Féizounam.
Selon la même source, cette situation est due à la mauvaise utilisation par la population des moustiquaires imprégnées, mais aussi à l’insalubrité dans la localité. Par ailleurs le chef de centre déplore l’insuffisance des médicaments antipaludiques pour la prise en charge des malades.
Kabo : Des plantations inondées par des pluies diluviennes
Kabo, 9 août 2012 (RJDH) – Plusieurs champs comportant des produits vivriers, pouvant couvrir un espace de 70 hectares, sont inondés à cause des pluies diluviennes qui se sont abattues entre les 7 et 9 août sur la ville de Kabo (nord). L’information a été livrée par la croix rouge locale qui a fait l’état des lieux.
« Le cours d’eau Bouka, qui a débordé, a englouti plus de 70 hectares de plantations avec plusieurs produits vivriers entre autres, le maïs, le manioc, l’arachide», a indiqué Elie Maroudé, responsable des catastrophes de la Croix-Rouge de Kabo.
« J’ai perdu six hectares de produits vivriers. Je suis chef d’une famille de 22 personnes. Je me demande comment ma famille va survivre, car tout ce qui se trouve dans le champ va pourrir », a témoigné Jean-Marie Koétiga, un des propriétaires des champs inondés.
Les victimes se sont mobilisées pour plaider auprès des autorités locales afin qu’une solution leur soit trouvée.
D’après les informations recueillies auprès de la population, des cas semblables s’étaient produit en 2002 et avaient occasionné des problèmes alimentaires dans la sous-préfecture de Kabo.
Mboki : Le maire appelle à la réparation d’un pont affaissé
Mboki, 9 août 2012 (RJDH) – Le maire de la ville de Mboki appelle à la réparation du pont qui relie les sous-préfectures de Rafaï et Obo, à 20 kilomètres de sa localité, affaissé depuis un mois et créant des difficultés de circulation pour la population.
« L’évacuation des malades d’urgence, par exemple les complications d’accouchement, d’une ville vers une autre, va poser des problèmes si le pont n’est par réparé, surtout que nous sommes en pleine saison des pluies. Le mouvement des forces armées de lutte contre la LRA de Joseph Kony seront également affectés», s’est inquiété Anguéron Mokpédié, premier adjoint au maire de la commune de Mboki.
Pour ce dernier, la réparation de ce pont est une urgence parce qu’il constitue un moyen de communication pour toutes les grandes villes de la région du Sud-est.
« Je ne peux pas prendre des risques pour mettre mon véhicule en circulation. Le pont est cassé et le passage est difficile. Avec la saison des pluies, les eaux ont débordé. C’est inquiétant pour la population, puisque son approvisionnement en produits de première nécessité est compromis », a souligné Jean-Jacques Maloba, transporteur à Mboki.
Les autorités locales et la population lancent un appel au gouvernement pour que ce pont soit réparé. Pour ceux-ci, la dégradation de ce pont peut avoir des répercussions sur la sécurité, la santé et l’alimentation de la population.
Berberati : La population rurale impliquée dans lutte contre la déforestation
Berberati, 9 août 2012 (RJDH) – Une équipe de la société civile pour la gestion durable des ressources naturelles et de l’environnement sillonne la préfecture de la Mambéré-Kadéi (ouest), depuis le 6 août pour identifier dans les différents villages, des communes et des ONG locales, des personnes qui seront formées sur les conséquences de la déforestation et de la dégradation des forêts.
« Nous avons constaté que la population ignore les conséquences de la déforestation. D’où nécessité d’organiser cette campagne afin de l’informer sur le danger que cela représente », a déclaré Bienvenu Florentin Kémandayango, chef de la mission.
Après la phase d’identification des participants potentiels, la formation aura lieu au mois de septembre à Berberati.
Cette activité se situe dans le cadre du projet de réduction de la déforestation et de la dégradation des forêts du bassin du Congo.
République Centrafricaine
Unité – Dignité – Travail
Charge de Mission de la Diaspora
Tel : 00 33 6 6940 45 81
Mail : ouambodjento@yahoo.fr
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Le Chargé de Mission de la Diaspora a le réel plaisir d’informer toute la communauté centrafricaine vivant en France que son Excellence Monsieur le Président de la République Chef de l’État viendra en France pour célébrer le 52eanniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale.
Par cette présence qui nous honore tous, le Chef de l’État souhaite réaffirmer l’attachement de la République centrafricaine à ses enfants vivant hors de son territoire et salue par la même occasion leur engagement ainsi que leur dévouement pour le développement du pays.
Ce déplacement historique du Président de la République à Paris, s’inscrit dans le droit fil de sa politique du dialogue direct avec les filles et fils du pays après avoir célébré les précédents anniversaires de la fête d’indépendance dans différentes villes de la République Centrafricaine notamment à Bossangoa, Bambari, Kaga-Bandoro etc.
Le Chargé de Mission de la Diaspora invite tous les Centrafricains vivant en France à se mobiliser pour l’accueil du Président de la République dans l’unité, la dignité et la joie d’appartenir à un peuple débout et fier.
Une réunion publique, à laquelle toute la communauté centrafricaine est conviée et un banquet seront organises à hôtel Hilton de Roissy Charles de gaule le lundi 13 AOUT 2012 à partir de 16 heures. Cette réunion ainsi que le banquet seront placée sous le très haut patronage de son excellence monsieur le Président de la République, chef de l’Etat. Des précisions complémentaires vont être données ultérieurement par mail et texto.
Le Chargé de Mission de la Diaspora
Maurice OUAMBO Djento
Association Centrafrique Demain
5, square Jacques Amyot 77100 Meaux
Courriel: interocher@yahoo.fr
Tél : 09 51 27 50 98
RNA : W 771009635 du 06/06/12
Journal Officiel 01524 du 16/06/12
SIREN 752 933 390 du 24/07/12
SIRET 752 390 00011 du 24/07/12
COMMUNIQUE DE PRESSSE 04/ACD/12
Compte tenu de nombreuses et incessantes interrogations que suscite l’ACD depuis sa création, les précisions ci-après sont nécessaires en attendant les tournées, conférences de presse prévues à cet effet.
1° L’ACD est une Organisation Non Gouvernementale à caractère transversal, n’ayant nullement vocation à conquérir le pouvoir politique pour l’exercer, contrairement à un parti politique qui recherche quant à lui cet objectif ;
2° La composition de l’ACD le prouve car ayant en son sein non seulement des Centrafricains appartenant à différents partis politiques, des personnes neutres, mais également comme membres d’honneur, de hautes personnalités étrangères attachées à la République Centrafricaine et désirant fermement sa reconstruction ;
3°La situation actuelle de la République Centrafricaine ne peut attendre les interminables luttes politiques pour le pouvoir, avec des conséquences visiblement dramatiques avant de trouver un éventuel début de solution aux souffrances quotidiennes de la population. Il convient d’ailleurs de rappeler que c’est l’intervention dynamique de nombreuses ONG sur le terrain qui atténue ces souffrances en suppléant les pouvoirs publics dans leurs carences dans différents domaines.
C’est précisément dans ce cadre que se situe le rôle de l’ACD. Elle estime que les partis politiques se battent certes pour se maintenir ou accéder au pouvoir, mais ont en face d’eux un obstacle majeur qui conditionne tout, qu’ils ne semblent pas prendre en compte, l’ayant eux-mêmes volontairement ou involontairement créé, à savoir l’absence cruelle de civisme en Centrafrique. La manifestation de la perversité de cet état d’esprit est quotidienne, à tous les niveaux, comme le montre d’ailleurs le déroulement de l’actualité dans notre pays. En effet, sans le CIVISME, c'est-à-dire le sentiment d’appartenir à une nation, ce qui implique non seulement des droits, mais bien évidemment des devoirs envers elle, aucun Etat ne peut s’épanouir. La preuve la plus simple de toute l’importance attachée à l’esprit citoyen, républicain se traduit par les grands efforts de sensibilisation, d’encouragement d’actions dans ce domaine que déploient les pays, pourtant de vieille démocratie.
L’Association Centrafrique Demain, comme son nom l’indique, se fixe dans l’un de ses principaux objectifs, la lutte contre ce dangereux fléau par le biais de
l’éducation civique en République Centrafricaine partant du fait que si la mentalité actuelle persiste sans aucun effort pour commencer à la corriger même progressivement, elle aboutirait très clairement pour conséquence dans un avenir proche à une autodestruction nationale.
Le rassemblement de Centrafricains de différentes appartenances politiques est un symbole d’unité recherchée d’une part, de la prise de conscience ainsi que de la lutte commune face à un fléau reconnu par tous comme la principale cause du retard de notre pays d’autre part.
Cependant, si la liberté d’opinions en dehors de l’ACD est admise, ses membres s’abstiendront bien évidemment de prises de position contraires aux objectifs d’unité, de cohésion, de paix ou dépourvues d’esprit républicain.
Paris le 08 août 2012
Le Président de l’ACD
Emmanuel Olivier GABIRAULT
Joseph Bozizé alias Djodjo
La prétendue « élection » de Joseph Bozizé à la présidence de la Fédération centrafricaine de basket-ball par des délégués qui avaient tous le couteau sous la gorge – contre un adversaire de taille comme l’ancien international Jean de Dieu Mageot – a été la première surprise qui a fait couler de l’encre mais surtout de la salive dans le milieu sportif centrafricain en général, celui du basket-ball en particulier.
Après l’OPA de Patrice Edouard Ngaïssona sur la Fédération centrafricaine de football, celle de Joseph Bozizé sur le basket-ball centrafricain a étalé sur la place publique la volonté d’un pouvoir à la dérive de se racheter aux yeux de la jeunesse centrafricaine à travers les structures sportives draineuses de foules et des actions supposées « lumineuses ».
Interrogé à plusieurs reprises sur son programme et sa vision du basket-ball centrafricain, la réponse de Joseph Bozizé a toujours été « attendez, vous allez voir….moi je suis un homme pragmatique…je n’aime pas beaucoup parler mais je dois d’abord faire les états financiers ».
Depuis, plus rien. Et brusquement, la désignation de la Centrafrique par FIBA-AFRIQUE pour abriter les éliminatoires de la Zone IV a donné comme un coup d’accélérateur à une structure en léthargie mais qui en réalité ne sait où aller.
Dans quelle salle se joueront ces éliminatoires puisque le gymnase Martin Ngoko n’est plus aux normes ?
C’est là que Joseph Bozizé « Djodjo National » dont la démesure n’est pas la moindre des défauts va jeter son dévolue sur la salle omnisport à l’abandon parce que pillée au renversement de l’Empereur Bokassa en septembre 1979 – pour faire de sa réhabilitation tout un programme de développement du basket et un objectif à atteindre en un mois. Excusez du peu ! Coût de l’opération plus de 400 millions de FCFA.
Sachant que la fédération dont il a hérité ne croule pas sous une fortune particulière bien au contraire ses caisses sont vides, où diantre allait-il trouver cette somme astronomique pour la réalisation de son dessein ? La campagne de levée de fonds sans originalité lancée auprès des Centrafricains empêtrés dans une pauvreté sans nom a donné les résultats que l’on sait, c’est à dire pas grand chose.
Malgré tout, la réhabilitation a commencé par la toiture et on entend beaucoup le fils Djodjo parler de son père qui a déjà acheté les matériaux d’un ouvrage titanesque dont la durée des travaux a été certainement sous-estimée par un excès de simplicité et d’optimisme.
Conséquence logique, on parle de plus en plus de report de ce tournoi.
Beaucoup de questions préoccupantes demeurent cependant sans réponse. Où Djodjo a-t-il trouvé ces 400 millions de F CFA? Si c’est son père qui les lui a donnés, où lui-même les a piochés ? Pourquoi continuer la campagne de levée de fonds si le financement des travaux est bouclé ? Quelle est l’entreprise qui est chargée de cette réhabilitation ? Quand, où et dans quelles conditions ce marché public lui a-t-il été attribué ? Pourquoi c’est seulement maintenant que son rejeton a ravi la présidence de la fédération que le père a décidé d’injecter d’importants fonds dans la réhabilitation de ce gymnase qui chaque fin d’année, est réquisitionné d’autorité par ledit rejeton pour organiser pendant deux à trois mois sa kermesse.
Bien malin sera celui qui dira ce qu’il en fera à la fin des travaux. Les mauvaises langues racontent à Bangui qu’il y a aménagé une geôle privée où il séquestre les infortunés qu’il croise sur son chemin. Qu’attendent les structures de contrôle de l’Etat pour se saisir de ce dossier aux relents mafieux ?
Radio Ndéké Luka Jeudi, 09 Août 2012 13:58
Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) et le gouvernement de la République centrafricaine (RCA) ont signé, le 7 août 2012 à Tunis, un accord de don de 16 millions d’unités de compte, soit environ 24 millions de dollars, pour le financement du programme d’appui aux réformes économiques. Cet appui budgétaire en soutien aux réformes, le troisième du genre, vise à consolider et améliorer les réformes et la gouvernance dans les secteurs public et privé conformément à la stratégie en cours de la BAD en RCA.
A travers son partenariat stratégique avec la RCA, la Banque africaine de développement soutient la mise en œuvre de son programme de développement économique du Gouvernement centrafricain, visant en particulier à améliorer les conditions de vie des populations centrafricaines ainsi qu’à lutter contre le chômage et la pauvreté dans le pays.
Actuellement, l’intervention de la Banque dans le pays porte sur 5 opérations nationales et une opération multinationale pour un montant total de 58,74 millions d’UC (soit environ 44 milliards de FCFA). La Banque prévoit aussi de financer 2 opérations nationales, 2 opérations multinationales et un Appui budgétaire d’ici la fin de 2012, objet de la présente cérémonie.
Au cours de la cérémonie, Lobe Ndoumbe, vice-président par intérim chargé des opérations (OSVP), a d’abord expliqué la stratégie de la BAD en matière d’appui aux réformes économiques qui a pour but, selon lui, d’aider les pays membres régionaux à utiliser rationnellement les financements afin de promouvoir la croissance inclusive, avant d’ajouter que «le financement à la RCA contribuera à doper la croissance économique et promouvoir la bonne gouvernance.»
Le ministre d’Etat, et gouverneur à la BAD au titre de la RCA, Abdou Karim Meckassoua s’est, quant à lui, félicité des bonnes relations entre son pays et la BAD, qui se sont traduites récemment par l’ouverture d’un bureau en république centrafricaine.
«Cet accord de financement constitue un signal fort du soutien du Groupe de la BAD, après la récente visite du président Donald Kaberuka en République centrafricaine. L’ouverture d’un bureau de la BAD en RCA contribuera au renforcement du dialogue avec le gouvernement, » a conclut le ministre d’état centrafricain.
Depuis le début de ses interventions en RCA en 1972, le Groupe de la Banque africaine de développement a financé 39 opérations totalisant un volume d’engagements nets de plus de 143 milliards de FCFA, sous forme de prêts et de dons.
Paris 9 août (C.A.P) – Le « député » KNK de Nana-bakassa et sulfureux président de la Fédération centrafricaine de football, Patrice Edouard Ngaissona a été brièvement interpellé le mercredi matin 8 août par les douaniers de l’aéroport Charles de Gaulle de Roissy. Monsieur été arrivé en provenance de Bangui via Douala avec son épouse et se enfants pour gagner leur propriété dans l’Essonne.
Avec l’incertitude de la situation politique en RCA et du climat délétère de fin de règne que vit en ce moment le régime de Bozizé, tous les dignitaires du pouvoir choisissent d’installer leurs familles à l’étranger. C’est notamment le cas de Ndoutingaï dont les enfants se trouvent dans sa propriété de Ouaga 2000 au Burkina Faso. C’est aussi celui de ce Ngaissona qui avait été prévoyant en achetant déjà voici plusieurs années, un pavillon en région parisienne où vit sa famille.
En procédant à la fouille de ses bagages, les douaniers ont constaté que le montant des espèces sonnantes et trébuchantes que le voyageur transportait ne correspondait pas à celui qu’il leur avait déclaré. Cela a suffi pour que Ngaissona soit brièvement placé sous bonne garde durant quelques heures et son magot confisqué.
Il s’agirait selon nos informations, d’une somme de plus de 20.000 euros. Ngaissona aime bien prendre l'avion avec beaucoup de cash sur lui. Il avait voulu acheter sa maison de l'Essonne avec des espèces ce que la société immobilière avait refusé à l'époque le contraignant à des transactions bancaires.
CENTRE A FRIC : un pays qui n'a de chef que le nom, un pays où celui qui est censé protéger son peuple de toutes les attaques ne voit rien de ces attaques, un pays où le peuple manque de tout pendant que le chef et certains de ses acolytes font la fête, à domicile ou à l'étranger.
Qu'il pleuve et que les eaux détruisent les ponts partout, qu'importe : le chef et ses acolytes auront toujours des avions et des hélicoptères pour les sortir de leur isolement.
Qu'une épidémie de n'importe quelle nature s'abatte sur le misérable pays, qu'importe, le chef et ses acolytes auront toujours des places de première classe dans les avions de ligne pour les porter en Europe, en Amérique ou en Asie, partout dans le monde afin de les éloigner de la calamité dévastatrice.
Qu'il y ait des pénuries de denrées de première nécessité sur toute l'étendue du CENTRE A FRIC, de grâce, les nababs de ce pauvre CENTRE A FRIC se ficheront toujours éperdument de ce qui arrive aux pauvres SANS FRIC. Le magot public est à leur disposition pour leur épargner la misère des SANS FRIC.
Dans ce pays, les nids de poule ne sont plus des nids de poule. Ce sont de véritables cratères qu'auraient creusés les impacts d'obus en temps de guerre. Mais qu'importe ! Quand on a des véhicules tout terrain du dernier cri, ces cratères ne provoquent que de petites secousses sous les roues de ces véhicules blindés, pendant que le peuple doit passer une bonne partie de son temps, à faire de longs détours pour contourner ce qui est pour lui, de véritables obstacles. Et la nuit, quand il tombe dans ces obstacles et perd sa vie, peu importe. Cette vie ne vaut pas mieux que les milliards extirpés et épargnés à l'étranger.
Et dans ce CENTRE A FRIC, on a l'impression que le monde a perdu toute conscience.
Il semblerait que le 13 AOUT « était » la date commémorative de l'indépendance de ce pays.
Aux dernières nouvelles, on apprend que l'homme fort de ce CENTRE A FRIC s'apprêterait à aller célébrer cette « illustre » date en FRANCE, avec la diaspora centrafricaine.
On peut traiter son peuple comme un imbécile, mais on ne peut pas le traiter PARTOUT comme un imbécile, tout comme on ne peut pas le traiter TOUT LE TEMPS comme un imbécile.
Des ministres ont été démis de leurs fonctions sans être remplacés au pied lever. Un pays ne se gouverne pas longtemps avec des intérimaires.
Aller en FRANCE rencontrer la diaspora de cette partie du monde pour célébrer le 13 AOUT est une trouvaille qui ne peut laisser personne dupe. Et qui pourrait être dupe d'une telle démarche ? N'est-ce pas là une occasion que l'homme fort de BANGUI très bientôt Président pêcheur se donne pour tenter de dénicher quelques brebis galeuses susceptibles de se laisser prendre à son hameçon, en mordant à l'appât de la proposition d'un poste ministériel qu'il leur ferait ?
Que les CENTRAFRICAINS, mais pas les CENTRE A FRICAINS ne s'y trompent pas. Aujourd'hui, leur cher pays offre au monde les photos d'identité d'un pays misérable. Misérable à cause de ceux-là mêmes qui ont décidé de le mettre à bas.
Quel pouvoir CENTRAFRICAIN a bénéficié et continue de bénéficier des largesses financières internationales plus que le pouvoir actuel ? Et qu'a-t-il fait et que fait-il de toute cette manne ?
En rapport avec les sommes cumulées reçues sans compter le fait qu'il n'a plus de dettes à rembourser car épongées par les institutions internationales, comment peut-on se contenter de reconnaître que les salaires sont payés et que le pouvoir en place fait son devoir quand on sait qu'avec de telles sommes, il aurait pu faire pas mal de choses, en plus de payer les salaires ?
La question qu'il convient de se poser est de savoir si dans ce pays, on est condamné à toujours accepter l'inacceptable.
Des palaces sont construits à BANGUI, des LIMOUSINES sont achetées dans cette même ville, on se passera de la liste, avec bien évidemment l'argent du peuple CENTRAFRICAIN. Toutes ces extravagances sont normales. Le peuple n'a pas encore compris que si les rues sont délabrées, si les hôpitaux manquent de médicaments, si les routes sont gorgées de bandits de grand chemin, c'est à cause de cet argent qui est dilapidé et qui aurait dû servir à offrir « un service public » efficace aux CENTRAFRICAINS, une police, une armée et une gendarmerie à la hauteur de leurs tâches. L'on pense naïvement que le peuple n'a pas encore compris ou ne comprend rien.
Aller célébrer le 13 AOUT à PARIS est une insulte supplémentaire adressée au peuple CENTRAFRICAIN dans son ensemble. Espérons que ce n'est qu'une rumeur qui ne se concrétisera pas.
Dans toutes les situations ubuesques, l'on dit toujours qu'il y a une goutte d'eau qui fait déborder le vase.
Le vase de misère du peuple CENTRAFRICAIN est déjà trop plein, ce n'est pas à la diaspora centrafricaine, sur qui repose une grande partie de l'espoir de ce peuple, que reviendra la sale besogne de remplir ce vase.
Il faut en finir avec les manœuvres politiques néfastes. Le CENTRAFRIQUE a plus que jamais besoin d'un consensus national, pour un vrai réveil démocratique, clé d'un espoir de développement.
ALA BA NGA MAWA TI KODRO SO MAHAAAAAAAA!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Radio Ndéké Luka Jeudi, 09 Août 2012 13:48
Le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies, par ailleurs Coordonnateur résident et humanitaire du Système des Nations Unies et Représentant résident du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Modibo Ibrahim Touré, a reçu le 08 août 2012 au siège du BINUCA, à Bangui, l’ex-président burundais, Pierre Buyoya, en sa qualité de médiateur de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) en RCA.
A la tête d’une délégation, celui-ci est venu s’enquérir de l’évolution de la situation politique et sécuritaire en République Centrafricaine.
La visite de l’ex-président s’inscrit dans « le suivi des efforts précédemment entrepris par l’OIF pour promouvoir le dialogue politique». « Nous sommes venus encourager le processus », a souligné Pierre Buyoya, qui a aussi fait valoir « la nécessité de concertation au niveau international ».
Modibo Ibrahim Touré, après avoir souhaité la bienvenue à son hôte, a souligné que la présente visite intervient à un moment opportun. En effet, le Représentant spécial adjoint parachève, au nom de la chef du BINUCA, Mme Margaret Vogt, une série de consultations avec des représentants de la communauté internationale, des acteurs de la classe politique et des membres de la société civile.
Dans une interview accordée ce 9 août à Radio Ndeke Luka, au sortir d’une audience avec le ministre en charge de l’Administration du Territoire, l’ancien président burundais a indiqué que l’ « OIF est aussi venue soutenir les efforts du gouvernement dans le cadre de la révision du code électoral. Il s’agit des appuis concrets notamment des suggestions, propositions, la mise à disposition des experts et des matériels ».
Pour lui, « il est souhaitable que le dialogue politique ait lieu et débouche sur la mise en confiance de tous acteurs de politiques. Une voie qui mettrait un terme aux querelles politiques et permettrait à tout un chacun de s’occuper des questions qui engagent la vie d’une nation notamment le développement».
Suite à l’arrachage du buste de Bozizé au Jardin du Cinquantenaire par les jeunes émeutiers du 2 août dernier, la Mairie de Bangui, sans doute sur les instructions de l’illustre victime, a dû procéder à la fermeture momentanée du site afin d’effectuer des travaux. Bozizé a eu le culot de se pointer il y a quelques jours sur ce site afin de constater par lui-même la disparition de son précieux buste.
L’image du Jardin du Cinquantenaire avec les autres bustes des anciens présidents de la République centrafricaine sans François Bozizé donne une drôle d’impression. Bozizé est pourtant encore au pouvoir mais son buste est déjà déboulonné. Du jamais vu mais une telle situation est la preuve de son impopularité et du véritable phénomène de rejet dont il est aujourd’hui l’objet de la part de ses compatriotes.
Une chose est sûre, compte tenu du fait que l’ancien buste de Bozizé est désormais introuvable puisque les insurgés l’auraient enterré, il va falloir en réaliser un autre, ce qui risque de prendre quelque temps avant que la Jardin du Cinquantenaire ne soit à nouveau ouvert au public avec un nouveau buste de Bozizé pour on ne sait, combien de temps encore. Bozizé ne va tout de même pas pousser le bouchon et le ridicule jusqu’à faire monter la garde par ses GP sur ce site ainsi que sur celui de la fameuse place du « libérateur ». C’est un vrai bras de fer qu’il engage avec les jeunes centrafricains.
La Rédaction C.A.P