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  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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15 septembre 2012 6 15 /09 /septembre /2012 11:38

 

 

 

urgent

 

 


Bangui 15 sept (C.A.P) - Des hommes armés non identifiés ont pris d'assaut depuis 3 h du matin cette nuit avec une étonnante facilité la ville de Damara à 75 km environ de la capitale Bangui.  Ils occupent la brigade de gendarmerie et auraient également chassé les militaires qui gardent la résidence secondaire du premier ministre Faustin Touadéra originaire de la ville. La circulation automobile est interrompue sur cet axe routier vers Bangui ainsi que Sibut.


D'après une source ayant requis l’anonymat, c'est la débandade totale car militaires et civils ont détalé comme des lapins pour gagner la brousse. La ville est effectivement sous contrôle de forces rebelles dont on ne connaît pas encore l'identité. Est-ce certains éléments du Tchadien Baba Laddé qui vient de déposer les armes pour regagner son pays ?


On sait aussi que la signature dernièrement de l’accord de paix par la CPJP d’Abdoulaye Hissène avec le gouvernement n’était pas du goût des éléments de base de ce mouvement restés en brousse. Du côté du ministère de la défense, c'est aussi la panique et silence radio.

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 22:15

 

 

 

 

 

Collectif Touche pas à ma Constitution

 

 

 

 

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 21:56

 

 

 

 

 

Herve-Loungoundji.jpg

 

 

EXCLU365 : CENTRAFRIQUE :  Hervé LOUNGOUNDJI


www.sport365.f 14/09/2012 à 18h50

 

« Marquer un but à Ouaga »


Satisfait d'avoir vu son équipe remporter chez elle la première manche face au Burkina Faso, le sélectionneur de la Centrafrique, Hervé Loungoundji, espère être celui qui conduira les Fauves à leur première CAN. Interview exclusive pour Footafrica365.fr.


Hervé, les Fauves ont battu le Burkina Faso (1-0) en match aller du troisième tour des éliminatoires de la CAN 2013. Regrettez-vous les quelques occasions manquées durant cette rencontre ?


Oui, on les regrette forcément. Mais on doit quand même se montrer satisfait d’avoir réussi à battre cette équipe du Burkina Faso, qui est une grande équipe. A nous maintenant de travailler sur nos différents manquements afin d’être meilleur au match retour.


Votre avant-centre, Hilaire Momi, a été critiqué pour son manque d’efficacité par une partie du public et des médias centrafricains. Comment réagissez-vous à cette situation ? Ne craignez-vous pas que le joueur soit déstabilisé ?


Je ne vois pas de risque de déstabilisation là-dedans. Hilaire Momi n’a pas marqué, c’est vrai, mais il n’a pas raté son match pour autant. Je rappelle que c’est lui qui fait la remise qui amène le but de Vianney Mabidé.


Tout de même, maintenant qu’il évolue au Mans, en Ligue 2 française, Hilaire Momi n’a plus l’habitude de marquer régulièrement comme lorsqu’il jouait à Coton Sport de Garoua. N’est-ce pas un problème ?


En Europe, Hilaire Momi est utilisé comme excentré ou comme neuf et demi, plus comme pur attaquant de pointe. J’espère qu’il retrouvera du temps de jeu dans sa position préférentielle, même s’il est assez polyvalent.

Vous évoquiez des « manquements ». Lesquels avez-vous identifié ?


Il y en a plusieurs. En plus du manque d’efficacité, je trouve que nous avons concédé trop de coups de pied arrêtés. Nous avons aussi eu le tort de laisser trop de liberté aux Etalons quand ils récupéraient le ballon. Cela nous a souvent mis en danger. Voici quelques-unes des choses que nous allons essayer de corriger d’ici le match retour.


A Ouagadougou, vous aurez sans doute des opportunités en contre-attaque. Est-ce un avantage pour votre équipe ?


Cela peut être un atout, oui. Notre objectif est d’arriver à marquer un but là-bas. Cela mettrait encore plus les Etalons dans la difficulté.


Pour cette rencontre, vous disposerez d’une arme offensive supplémentaire en la personne d’Habib Habibou, qui a accepté de rejoindre les Fauves…


C’est une très bonne nouvelle. Habib Habibou a, je pense, bien réfléchi avant de nous rejoindre. Il a pris le temps de bien mûrir sa décision. Il va nous apporter un vrai plus en attaque.

Le match retour est dans un mois. Ce délai constitue-t-il un avantage ?


Oui, dans la mesure où cela va nous permettre de récupérer certains joueurs blessés. J’attends beaucoup du retour d’Eloge Enza Yamissi, qui est notre capitaine et un joueur qui donne beaucoup de bons ballons au milieu de terrain. Je compte énormément sur lui. Que Dieu lui prête les forces !


Que redoutez-vous le plus de ce match retour ?


L’arbitrage. S’il est équitable, je suis certain que l’on se qualifiera.


« Nous sommes fiers de Mapou Yanga-Mbiwa »


Mapou Yanga-Mbiwa est récemment devenu international français. Ne craignez-vous pas que cela détourne certains binationaux des Fauves ?


D’abord, laissez-moi vous dire que nous sommes fiers que Mapou Yanga-Mbiwa soit capitaine de Montpellier, et qu’il ait intégré l’équipe de France A. Son exemple peut inspirer d’autres jeunes joueurs, mais d’un autre côté, si nous qualifions pour la CAN, cela les attirera vers les Fauves.


Sur quels joueurs travaillez-vous ? On pense à Kurt Zouma, de l’AS Saint-Etienne…


Oui, Kurt Zouma fait partie des joueurs qui nous intéressent, comme son frère Lionel, qui joue à Sochaux. On surveille aussi les frères Youga, ainsi qu’Evans Kondogbia, qui est passé de Lens au FC Séville, et dont le frère, Evans, est déjà parmi nous.


Si plusieurs binationaux rejoignaient l’équipe avant la CAN, ne craindriez-vous pas la création de clans dans le vestiaire ?


Non. Il n’y a pas ce risque chez nous. Tous les joueurs comprennent que le but, c’est d’avoir plus de choix, d’asseoir l’équipe sur des sources différentes, un peu comme la Côte d’Ivoire ou le Sénégal ont su le faire. Aujourd’hui, ces pays pourraient aligner deux équipes compétitives, pourquoi la Centrafrique ne ferait pas pareil ?

 

 Votre réservoir reste en grande partie local. Dirigerez-vous vous-même l’équipe A’ qui va disputer les qualifications pour le CHAN ?


Non. Je ne suis pas le seul à pouvoir m’en occuper. Si je le fais, je serais tenté de reconduire des joueurs avec lesquels je travaille déjà en A, alors qu’un autre technicien, et il y en a qui sont aussi bons que moi, fera un travail de prospection, qui sera au final profitable à toutes nos sélections.

Vous avez succédé à Jules Accorsi, dont vous étiez l’adjoint, après que ce dernier ait eu des désaccords avec la tutelle. Quels sont vos rapports avec lui ?


J’ai un rapport très fort avec Jules Accorsi. J’étais son adjoint, c’est vrai, nous avons très bien travaillé tous les deux. Nous avons pris beaucoup de plaisir à nous découvrir mutuellement. Il a été pour moi comme un papa, un instructeur. C’est lui qui a bâti cette équipe très forte, je ne fais que continuer son travail. Il ne se passe pas une semaine sans qu’on s’appelle.

 

En parallèle des qualifications de la CAN, vous êtes engagés dans les éliminatoires de la Coupe du monde 2014. Quel est votre avis sur l’Afrique du Sud, votre prochain adversaire dans ce cadre ?


C’est l’équipe phare, le favori du groupe sur le papier. On les considérait comme les numéros 1 sur le papier, le Botswana, équipe en progrès et qualifiée pour la CAN 2012, étant le numéro 2. Nous, comme l’Ethiopie, arrivions ensuite. Mais nous sommes là pour bousculer cette hiérarchie. On essaye de laisser notre empreinte.

 

Le joueur emblématique de votre équipe, Foxi Kethevoama, joue au FC Astana, au Kazakhstan, après avoir brillé en Hongrie. Il mériterait de jouer dans un plus grand Championnat, non ?


Oui. Son manager doit l’aider à aller plus haut. Si nous nous qualifions, il y arrivera. Cela lui donnera une meilleure exposition. Comme à tous nos joueurs.

 

Propos recueillis par Patrick Juillard (Rédaction Football365/FootSud)


Rédaction Football365.fr / FootSud

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Centrafrique-Presse.com - dans Sports
14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 21:26

 

 

 

 

 

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Paris, 14 sept (C.A.P) - Dès 7h30 ce matin, on enregistrait déjà une grande affluence devant l’ambassade de Centrafrique, rue des Perchamps dans le 16ème arrondissement de Paris. Plusieurs Centrafricains avaient choisi d’être dans la file d’attente mais malheureusement les bureaux ne seront ouverts que vers 9 h.  

 

Ensuite, il leur a été demandé de récupérer les anciens passeports même ceux encore en cours de validité, ce qui pose quelques problèmes de méthode car fallait-t-il déclarer l’ancien perdu afin de le garder sur soi sachant que la période de délivrance n’est pas connue ?

 

Il est à noter que le marché du passeport biométrique a été confié par Bozizé à ses amis Libanais. Ceux-ci obligent les postulants à légaliser sur place, acte de naissance à 20 €, certificat de nationalité à 20 € et le prix du passeport lui-même à 120 €, le tout pour un montant de 160 €.

 

Puis arrivé à Bangui, une enquête de recherche de vérification du certificat de nationalité est lancée, avant l’établissement dudit passeport.  Tout bien réfléchi, est-ce que cela vaut le coup de se précipiter à l’ambassade durant la courte période de la mission Mbosso pour autant de tracasserie ? Finalement beaucoup de bruit pour rien. C’est un piège à cons diront certains compatriotes interrogés sur place par CAP.

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 21:04

 

 

 

 

 

 

360 éléments des FACA déployés à Obo contre la LRA


 

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Radio Ndéké Luka Vendredi, 14 Septembre 2012 14:25


La République Centrafricaine est le premier pays à déployer 360 soldats au nom des forces coalisées de l’Union Africaine (UA) pour lutter contre l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA), une faction rebelle qui sévit dans leMbomou et le Haut Mbomou (est). Le déploiement de ces 3 compagnies a été effectif ce mercredi 12 septembre 2012 à Obo (sud-est).


La République Centrafricaine prouve ainsi son engagement dans la lutte contre la rébellion ougandaise de Joseph Kony, toujours recherchée par la Cour Pénale Internationale. Ces soldats centrafricains sont les premiers à passer sous le commandement militaire de l’Union Africaine. L’armée centrafricaine devra encore ajouter 90 hommes à cette unité.


Les soldats centrafricains, placés sous la bannière de l’Union Africaine, seront pris en charge entièrement par l’Etat centrafricain. Selon Francisco Madeira, représentant spécial du président de la Commission de l’Union Africaine pour la coopération Antiterroriste, « Le bataillon de 450 hommes que la RCA a commencé à mettre en disposition de l’initiative régionale sera supporté, alimenter, renforcer logistiquement et uniformiser par la République Centrafricaine »


L’envoyé spécial de l’UA, Francisco Madeira, affirme que la réussite de cette opération lancée contre la LRA, nécessite une étroite collaboration entre les populations civiles et les unités militaires des quatre pays engagés dans ce combat. «  Il faut renforcer  les services de renseignements en travaillant avec les populations qui subissent ces exactions. Aussi, de leur donner des moyens nécessaires pour qu’ils puissent donner à chaque moment des informations sur les mouvements de la LRA ».


L’Ouganda, pays d’origine de Joseph Kony, s’apprête à mettre à la disposition de l’Union Africaine, 2000 soldats ougandais d’ici le 18 septembre prochain. Le Sud Soudan aussi va déployer 500 hommes le même jour. Le gouvernement soudanais va, dans la semaine prochaine, déployer un contingent composé 1000 soldats pour cette opération contre la LRA.


Cependant, le nombre des soldats de la RDC qui seront déployés dans le cadre de cette force de l’Union Africaine  n’est pas encore fixé par les autorités congolaises. Mais l’on sait déjà que c’est au cours de la semaine prochaine que l’envoyé spécial de l’UA se rendra à Kinshasa relativement à l’ajout des éléments congolais.

 


 

Trois éleveurs libérés par les éléments de Baba Ladé à Ippy


Radio Ndéké Luka Vendredi, 14 Septembre 2012 14:28


Les 3 éleveurs peulh enlevés à Ippy (centre-est) sont libérés sans condition par les rebelles du Front Populaire pour le Redressement(FPR) de Baba Laddé. Ces éleveurs relâchés ont été pris en otage depuis le 6 septembre 2012 par les hommes de Baba Laddé. Cette mise en liberté fait suite à une négociation entamée ce début septembre entre les chefs militaires déployés à Ippy et le colonel du FPR Ali Darrassa.

En remettant les otages à leurs parents, le chef d’état-major du FPR, le Colonel Ali Darrassa a, au nom de ses frères d’armes,  demandé pardon pour toutes les exactions commises par le FPR en RCA pendant plus de 4 années.


Selon un habitant de la ville de Ippy, « les éléments de Baba Laddé viennent par ce geste de démontrer qu’ils sont prêts pour le retour de la paix dans la région ».

Le père des éleveurs enlevés depuis près d’une semaine révèle au correspondant de Radio Ndeke Luka que les rebelles lui auraient exigé 5 million de FCFA pour la libération de ses 3 fils. Exigence qui serait la cause du retard accusé dans la libération de ses enfants.


Or, les chefs des militaires déployés dans la ville supposent que «  c’est la lenteur du chef des rebelles à convaincre ses éléments » qui aurait retardé la libération

 

En marge de cette libération, le député suppléant de Ippy, Alain Junior Ngana, quant à lui, se souci encore du fait que les éléments de Baba Laddé sont toujours dispersés dans la Ouaka et qu’ils agissent aussi en complicité avec certains étrangers et même des centrafricains.

 

Une inquiétude partagée avec la préfète de la Ouaka qui se dit également soucieuse et mécontente vu que les rebelles du FPR continuent de racketter et d’enlever des hommes comme bon leur semble. Pour solution, elle souhaite que les autorités centrafricaines puissent appliquer la loi pour que les éléments crapuleux du FPR puissent être punis par la loi.

 

 

 

 

Cantines scolaires garnies pour les zones de conflits


Vendredi, 14 Septembre 2012 14:27

 

55 000 élèves des zones de conflits en République Centrafricaine bénéficieront bientôt de 1 000 tonnes de riz. Ce don en vivres a été le 13 septembre 2012, l’œuvre du Gouvernement brésilien au Programme Alimentaire Mondial (PAM), ceci en faveur de la RCA. L’opération a eu lieu à 5 jours de la rentrée scolaire 2012-2013.


L’acheminement de ce don en nature a été fait grâce au gouvernement espagnol. La valeur est estimée à 532.000 dollars américains soient environ 270.602.000 francs CFA.

 

Le geste humanitaire du Brésil, destiné aux personnes vulnérables en Centrafrique dont les enfants, s’inscrit le cadre d’un soutien alimentaire dans les régions affectées par les crises militaro-politiques.


Selon Paulo Wolowoski, Ambassadeur du Brésil en mission en RCA interrogé par Radio Ndeke Luka, « c’est justement une réponse à la crise alimentaire qui frappe cette frange d’âge scolarisable. Le Brésil apporte son soutien en fonction des besoins émis par la République Centrafricaine en matière alimentaire ».


Pour Samuel Touaténa, Directeur national du PAM-Centrafrique, « une étude identifiant les bénéficiaires qui sont les personnes vulnérables a été faite au préalable. De ce fait, il n’y a pas de souci à se faire concernant la distribution. Le don servira à fournir des repas scolaires à 55.000 enfants inscrits dans les écoles des 8 préfectures déclarées zones post-conflits, ceci à travers son programme de cantines scolaires d’urgences ».


Il y a 2 semaines, le PAM-Centrafrique avait procédé au largage des vivres aux populations de la préfecture de la Vakaga (nord). L’assistance a été aussi une des réponses aux récurrentes crises alimentaires dans cette région.

 

 

 

NDLR : Les histoires de dons de riz, on se souviendra de l’importante quantité de riz offerte par un pays du golfe à la RCA et qui a été revendue en grande partie par des ministres et dignitaires du régime de Bozizé à Douala sans que cela ait réellement profité à ceux-là-mêmes pour lesquels le riz a été offert. Avec les prédateurs au pouvoir à Bangui, il y a lieu de se méfier de ce genre de don qui généralement et très souvent, est purement et simplement détourné par les dirigeants du pays et ne parvient pas à la population ciblée au départ. 

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Centrafrique-Presse.com - dans Nation
14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 20:52

 

 

 

 

babaladdé

 

 

 

 

 

14/09/2012 à 17h:42 Par Abdel Pitroipa Jeune Afrique


Las de guerroyer, le chef rebelle tchadien a déposé les armes. Et se déclare prêt à négocier.


C'est par une courte missive que Baba Laddé s'est signalé fin août aux autorités centrafricaines. Revenu dans le pays peu avant, le rebelle tchadien a souhaité négocier avec elles les termes d'un désarmement de sa milice. En clair, une reddition pure et simple. Transféré le 2 septembre à Bambari par la Force multinationale en Afrique centrale (Fomac), Baba Laddé est emmené le lendemain à Bangui avant d'être conduit deux jours plus tard à N'Djamena. Clap de fin pour un leader décrit par Roland Marchal, chercheur au CNRS spécialiste du Tchad et du Soudan, comme « une personnalité à part dans l'univers des groupes armés centrafricains ».


Ancien sous-officier de la gendarmerie tchadienne, Abdel Kader Baba Laddé entre en rébellion en 1998 contre le régime d'Idriss Déby Itno et fonde le Front populaire pour le redressement (FPR). De mère peuhle, il dit défendre les intérêts de cette communauté. Bien vite, le charismatique « général », qui fédère Peuhls et musulmans, déplace son groupe armé dans la Centrafrique voisine. Extorsion et pillage assurent son financement.

 

Soupçons


Sa sympathie affichée pour l'internationale rebelle, des Touaregs de l'Azawad aux séparatistes de l'Ogaden éthiopien, lui vaut des soupçons de collusion avec les milieux islamistes. Ce qu'il dément formellement. En mars 2012, une offensive conjointe des forces tchadiennes et centrafricaines le déloge de ses positions dans le Nord centrafricain, le contraignant à s'enfuir au Soudan du Sud. L'opération fait de nombreuses victimes civiles et des déplacés.

 

« Je n'ai aucune revendication politique », a déclaré Baba Laddé, rassuré sur sa sécurité et son sort, à son retour à N'Djamena sous escorte centrafricaine et onusienne. L'y attendait un comité mené par Ahmat Mahamat Bachir, le ministre tchadien de la Sécurité publique, chargé de conduire les négociations avec le repenti. Il s'agit maintenant de s'accorder sur les conditions d'un retour au pays de ses troupes.

 

Dans la lettre annonçant sa reddition, le combattant estime avoir suffisamment souffert dans le maquis centrafricain. Un comble : en pulaar, Baba Laddé signifie « père de la brousse ».

 

 

 

NDLR : Selon nos informations, après la destruction en janvier dernier de ses bases de Ouandago et Gondava, Baba Laddé était très affaibli et surtout, l’appui qu’il escomptait en se rendant au Sud Soudan n’est pas venu. Pire, il s’était retrouvé là-bas comme en prison et avait même été délesté du peu d’argent qu’il avait sur lui (on parle d’une somme de huit millions de F CFA). Désargenté, plusieurs de ses hommes l’avaient aussi quitté et faute d’armements et munitions, il n’avait pas beaucoup de choix que de se rendre purement et simplement. Est-ce peut-être reculer pour mieux sauter ?

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14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 14:40

 

 

 

UDPP logo

 

 

 DECLARATION

 

 


 

L’Union Démocratique du Peuple pour le Progrès (UDPP), parti d’Opposition, suit avec intérêt les travaux du « 3è atelier du Comité de révision du Code électoral ». Le gouvernement de Centrafrique, après avoir épuisé tous les subterfuges visant l’adoption unilatérale d’un code électoral taillé sur mesure dans le but d’accentuer la fraude, organise un forum dont les conclusions sont connues d’avance. Pour ce faire, le Gouvernement choisit ses adversaires pour débattre de la question de la mise en place de l’organe de gestion des élections en Centrafrique et procéder à la révision du code électoral.

 

L’UDPP estime que la concertation sur des questions aussi cruciales que la révision consensuelle du Code électoral doit intéresser toutes les forces vices de la nation et qu’il n’est point dans l’intérêt du Pouvoir d’en exclure un partie des acteurs politiques du pays sous de fallacieux prétextes qu’il y a trop de partis politiques et qu’il fallait inviter des groupements des partis. Pour le gouvernement, tous les partis qui ne font pas partie des « groupements » ne peuvent participer aux concertations sur des affaires de leur pays comme le leur concède la Constitution.

 

L’UDPP profite de l’occasion pour faire observer que l’Opposition démocratique centrafricain ne se résume pas du tout aux seuls FARE- 2011 et l’URD; que ces entités participent à ce forum en leur nom propre et non  en lieu et place de toute l’Opposition. L’UDPP dispose des cadres valables qui ont, pour certains, eu à participer efficacement à la confection des codes électoraux, disposant des expériences certaines en la matière et qui  pourraient apporter leur modeste contribution pour un aboutissement heureux de l’atelier. En choisissant ses partenaires, le Gouvernement veut ainsi éviter d’avoir en face de lui des hommes qui pourraient certainement faire échouer son machiavélique dessein.

 

Après la Baule, notre pays a donné au monde outil essentiel en matière électorale : la CEMI  qui aujourd’hui prend diverses appellations selon les pays. Certains pays l’ont institué au prix du sang alors que notre pays l’avait inventée par consensus. Trop des gesticulations pour ce que la sagesse centrafricaine peut obtenir par consensus. Ceci démontre à suffisance que le régime clanique de Bozizé est tout sauf démocratique.

 

L’UDPP, dénonce fermement les manœuvres machiavéliques d’exclusion du pouvoir et déclare que, ne faisant pas partie de « l’opposition choisie », elle ne saurait offrir au régime en place de réaliser son inique dessein

.

Fait à Bangui le 13 Septembre 2012

 

 

 Dr MAÏTART Djim-Arem

 


                                                                                          Président

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14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 14:37

 

 

 

 

180810logordc

 

 

Contrairement à ce qui a été allégué dans un communiqué de presse du Chargé de mission de la diaspora en date du 28 août dernier faisant état de la présence de toute la délégation du RDC France qui aurait été conduite par moi lors de la rencontre avec le Président BOZIZE le 13 août dernier à Roissy Charles De Gaulle, je tiens à  apporter les précisions suivantes :

1/ C’est  à titre purement individuel que je me suis rendu à cette rencontre pour discuter avec le Président BOZIZE sur un sujet de grande importance concernant ma personne.

2/ Il n’y a jamais eu de délégation constituée du RDC lors de cette rencontre.

Aussi, je tiens à rappeler que le RDC en tant que membre de l’opposition politique centrafricaine et solidaire du FARE 2011, reste attaché  à son  engagement  politique dans la dignité, l’honnêteté et la fidélité. Ainsi, la fédération du RDC France-Europe-Amérique ne saurait entreprendre une quelconque démarche contraire aux principes du bureau politique national.

 

Paris le 14 septembre 2012

 

Professeur Raymond Max SIOPATHIS

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13 septembre 2012 4 13 /09 /septembre /2012 22:33

 

 

 

Théophile GANRO

 

 

 

Contrairement à ce qui a été indiqué sur le programme des obsèques, la veillée du 15 septembre 2012, aura lieu à la salle MAURICE GENEVOIX

 
45, Avenue de la paix en Algérie 45430 Chécy


Prendre la direction Saint Jean de Braye ou Melun Fontainebleau


Suivre direction Chécy, puis prendre la direction centre-ville.


Merci

 

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13 septembre 2012 4 13 /09 /septembre /2012 21:53

 

 

 

Pour les amoureux du ballon rond

 

Allez sur le lien de TELE-MLPC :  www.lemlpc.net


 

 

 

TVMLPC logo

 

 

 

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Le match gagné à Bangui par les Fauves sur les Etalons (1 à 0)

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