Si l'on en croit Patrick Agoundou,
l'ancien griot de Bozizé qui a rédigé un pamphlet sur son mur facebook, Sylvain Ndoutingaï se trouverait en France puisqu'il l'a croisé à la gare Montparnasse à Paris. Or la gare Montparnasse est
celle qui conduit à Tours, la ville de refuge de l'autre demi-dieu exilé Firmin Findiro. Ndoutingaï serait arrivé en France en autocar en provenance du Maroc le
14/09/2012 vêtu d'un pantalon kaki et d'un sac à dos, casquette sur la tête comme un bohémien. Il seraitt entré sur le territoire français avec une fausse identité et se trouverait
actuellement à Tours avec son complice Findiro. La maîtresse favorite de Bozizé Renée
Madeleine Bafatoro se trouve également actuellement à Tours où elle possède aussi comme Findiro, un pied à terre. Est-ce que la rencontre de ces derniers peut-elle expliquer les attaques de
Damara et de Sibut ? Thierry Maléyombo, un prédateur célèbre de la bozizie mis en examen mais demeuré impuni vient d'arriver en France où il a été repéré à Montpellier dans
l'Hérault.
La Rédaction a choisi de publier tel quel
le texte de Patrick Agoundou adressé à Ndoutingaï.
La Rédaction CAP
Monsieur Sylvain Ndoutingaï, cher aîné, ancien ministre d’Etat aux Mines, à l’Energies, à l’Urbanisme et
l’Edifices Publiques, aux Finances et aux Budgets, Député de la Nation à Bérbérati I, Directeur National de la Compagne présidentielle du KNK, Colonel de l’Armée centrafricaine et l’ex libérateur
…
C’est avec beaucoup de réflexion et surtout la « CRAINTE de DIEU » que je tiens à écrire ce message sur mon
mur. Excusez moi de me libérer (m’exprimer) de ce poids ou douleur, car j’ai une « haine » incomparable à votre égard, je vous ai porté très mal dans mon cœur, pareillement ma famille, mes
connaissances, les ami(e)s et certains compatriotes centrafricains vous en veulent à tel point que Dieu seul le sait…
J’ai subis d’énormes persécutions de votre part (…), ma tête a été mise à prix par vous et votre
entourage(…), vous avez monté le chef d’Etat François Bozizé qui est votre oncle contre moi (…), vous avez engagé des hommes armés pour mettre fin à ma vie, vous avez engagé certains jeunes pour
nuire à ma vie, j’ai perdu tout ce que j’ai pris des années pour construire (mon enfant, mon entreprise, mon journal, ma maison, ma famille, mes biens immobiliers ou matériels, ma dignité, mes
deux confrères journalistes qui travaillaient dans mon organe sont décédés après moi (…),
mes oncles et mes frères son partie en exile forcé à Congo-Brazzaville à cause de vous ! Bien que, je n’ai
pas commis une atteinte à la souveraineté de l’Etat, ni un crime de guerre contre l’humanité ou un gros détournement des deniers publics, vous avez engagé un mandat d’arrêt international après
moi, surtout pour la première de l’histoire de la Justice centrafricaine ou la presse centrafricaine (…) !
En effet, je vous avais appelé personnellement pour avoir un terrain d’attente (un droit de réponse ou
une interview pour éclairer la lanterne de l’opinion afin de rétablir la vérité), durant ces temps de crises (…), vous avez opté pour une autre solution ou option (…) !
Humblement, j’étais allé voir le Pasteur Féïkéré du Christianisme Céleste le 05/12/12 à 18 heures pour solliciter son intervention en tant que homme de Dieu. Il (Féikéré) vous a appelé plusieurs
fois, vous n’avez pas accepté sa plaidoirie en tant que homme de Dieu et votre Pasteur. J’ai informé à qui de droit (La Présidence, le Binuca, l’Union Européenne, l’Union Africaine, l’Ambassade
de France, le HCC, l’OMCA, l’UJCA) et bien d’autres associations. Malgré tous ces personnalités politiques et diplomatiques ou instances institutionnelles dont je leurs ai mis au courant et
solliciter leurs interventions pour consolider la paix et la liberté de presse ou d’expression en Centrafrique, vous avez juré la main sur le cœur de me tuer !
Je suis un simple journaliste centrafricain, qui a le devoir d’accompagner la plus jeune démocratie
centrafricaine, de soutenir le droit de l’homme et ses actions, de contribuer au développement de mon pays, d’où mon devoir et devise est d’informer sans désinformer. Je vie l’information, je
respire l’information (…), car un journaliste a besoin des informations fiables, crédibles et vérifier pour alimenter ses colonnes ou d’informer l’opinions et ses fidèles lecteurs. Je pourrais
être encore en possession de beaucoup d’éléments ou d’informations dont mes sources (…) ou l’entourage de (…) ont mis à ma disposition… ! Si je suis partie en cavale sans regarder derrière moi,
vous êtes mieux placé pour en savoir et c’est vous le responsable de mon malheur ! Et si je restais en Centrafrique pour participer à ce fameux faux procès, le pays allait être en feu et vous et
votre entourage allaient me tuer…!?
Par ce que, je ne me laisserais pas faire facilement ! J’allais mettre certaines informations capitales, d’extrême sensibilité à la place publique, citer les témoins vivants et accompagner des
preuves de nos publications !
Dans le souci de préserver la paix en Centrafrique et de protéger ma famille, la sagesse de Dieu m’a
saisie pour partir en « exile forcé » afin de protéger ma vie et celle des autres… !
En âme et conscience devant votre Dieu, le Dieu qui vous ait permit d’être encore vie, de bénéficier de son souffle de vie et d’être ce que vous êtes, je vous demande : De demander pardon à tous
ceux dont vous les avez causé des préjudices (le peuple centrafricain, ceux qui sont mort, ceux qui sont encore en prison, ceux qui ont perdu leur travaille ou limogé par vous, ceux qui sont en
cavale et votre oncle le président François Bozizé dont vous avez trahi sa confiance)… !?
Si j’ai pris ce courage devant Dieu et les hommes en lieu public (Internet) pour « PARDONNER » et de vous demander « PARDON », c’est par ce que mon Seigneur et sauveur « Jésus Christ » m’a apprit
à « PARDONNER ». Il (Jésus) a pardonné jusqu’à la croix, bien qu’Il n’a rien fait de mal, Jésus Christ était entrain de mourir mais Il a dit « Père pardonne leur » !
Quand je vous ai aperçu à la gare Montparnass à Paris le 14/09/12 à 19h-11mn, j’avais envie de causer
un crime ou de se venger de tous le mal ou tout ce que vous et votre entourage m’ont fait subir (…).
En outre, je venais d’avoir la nouvelle du décès de mon enfant au pays dont je n’ai pas puis voir la
dépouille, mon cœur était monté dans ma gorge, plus que vous étiez à seul et en face de moi (…) ! Tous les esprits démoniaques étaient près pour rentrer en action (…) ! Mais l’esprit de Dieu m’a
ressaisir… Bien que la souffrance ou le calvaire dont je supporte, « JE VOUS DEMANDE PARDON AU NOM DE JESUS ».
Je sais que vous avez beaucoup d’argent, vous avez des frères et sœurs et certains compatriotes à votre solde
ici en France, Je sais que la famille « Ndoutingaï » est répandue partout dans le monde, je sais que vous vous êtes enraciné dans l’armée centrafricaine (…), je sais que la majorité des
Directeurs généraux d’Etat et Officiers de l’armée centrafricaine vous doivent l’ascenseur … Et par la sagesse et la « CRAINTE DE DIEU », je ne voulais pas causer un conflit générationnel ou
ethnique (…) … ! ?
Mais le dernier mot appartient toujours à Dieu ! Car on ne savait pas qu’on allait se croiser dans des
pareilles circonstances et de surcroît en cavale et à la gare Montparnass à Paris.
Je vous « PARDONNE » sincèrement devant Dieu et les hommes, car la vengeance ou la rancune ne pourraient jamais ramener mon fils en vie ni ceux dont j’ai perdu… Seul l’opinion nationale et
internationale et mon écrit seront mes témoins tôt ou tard de mon sincère « PARDON » si Dieu me prête encore la vie.
Que la paix de Dieu soit avec vous et votre famille, et que Dieu vous donne la force de pardonner ouvertement
un jour aux autres comme votre oncle président vous a pardonné (…) !
Que Dieu veille sur sa parole...
Patrick Agoundou
https://www.facebook.com/execellencepat