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17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 16:55

 

 

 

 

Bozizé met les galons de colonel à son fils Francis

 

 

BANGUI AFP / 17 septembre 2012 16h31 - Quatre militaires sont morts dans les attaques menées samedi par une faction rebelle dans deux villes au nord de Bangui et les combats qui ont suivi, a affirmé lundi un responsable de cette faction.

 

Les autorités n'ont pour l'heure pas donné de bilan des attaques, mais le ministre de la Défense, Jean-Francis Bozizé, le fils du président François Bozizé, a promis lundi dans un communiqué de ne pas rester les bras croisés.


L'attaque de Damara (sous-préfecture à 75 km nord de Bangui) a fait deux morts -- un gendarme et un militaire, a déclaré à l'AFP un responsable de la CPJP fondamentale, faction rebelle de la Convention des patriotes pour la Justice (CPJP), qui a intégré les accords de paix de Libreville.

 

Les éléments des FACA (Forces armées centrafricaines) nous ont poursuivis et nous ont attaqués à Dékoa (200 km au nord de Bangui). Nous avons riposté faisant deux morts, a-t-il ajouté.

Une source militaire centrafricaine jointe lundi à Dékoa par l'AFP a fait état de deux morts: Nous (FACA) avons pris en chasse les assaillants jusqu'à Dékoa. Il y a eu des accrochages avant l'entrée à Dékoa, et deux de nos hommes ont été fauchés. Cette source n'était pas en mesure de donner le bilan à Damara.

 

Une source militaire jointe à Sibut, chef-lieu de préfecture à 110 km de Bangui, attaqué quelques heures après Damara, a déclaré lundi que outre le pillage de la gendarmerie, les assaillants (...) ont cassé des bureaux administratifs et les portes de la prison de Sibut libérant ainsi tous les prisonniers.


La CPJP fondamentale a revendiqué dimanche auprès de l'AFP les attaques et menacé de conduire de nouvelles opérations.

 

Le ministère de la Défense appelle la population à la vigilance, et réaffirme la ferme détermination de l'armée centrafricaine à garantir la sécurité des personnes et des biens. Les forces armées centrafricaines ne resteront pas les bras croisés, a affirmé le ministre de la Défense dans un communiqué lu à la radio nationale.

 

Le 26 août, la CPJP a adhéré au processus de paix en cours, en signant l'accord global de paix en présence des représentants de la Communauté internationale. C'est avec regret et chagrin que le ministère de la Défense nationale constate qu'un groupe d'hommes armés en mal d'aventure a attaqué samedi les villes de Damara et Sibut, a-t-il déploré, sans citer de bilan.

La CPJP - fondée par Charles Massi plusieurs fois ministre sous les présidents Ange-Felix Patassé et François Bozizé avant de prendre les armes en 2008 et d'être donné pour mort en 2010 - était la dernière grande rébellion active en Centrafrique.

 

Elle a signé le 26 août l'accord global de paix de Libreville et intégré le processus de paix en Centrafrique, sous la direction de son chef Abdoulaye Hissène. Toutefois, le représentant de la CPJP fondamentale affirme ne pas se reconnaître dans les accords signés par Abdoulaye Hissène et le pouvoir.


Ce que nous voulons c'est le changement, le départ du président Bozizé, a-t-il déclaré dimanche à l'AFP.


(©)

 

 

 

 

NDLR : Le rôle de poursuite des assaillants que se donnent souvent les FACA est assez peu glorieux. Une armée digne de ce nom doit empêcher à l'avance des assaillants d'attaquer. Qu'est ce Jean Francis Bozizé entend par "ne pas rester les bras croisés" alors que les assaillants eux ont déjà donné le bilan de l'"opération Charles Massi" selon eux ?  Il y a-t-il vraiment une armée dans ce pays ?

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 16:26

 

 

 

 

Armoiries de la RCA

 

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

 


Depuis le 13 Septembre 2012, séjourne à Paris une mission d'identification biométrique des Centrafricains de l'Etranger de la Zone d'Europe. La mission, conduite par le ministre Jacques M'BOSSO en sa qualité de Président du Comité de Contrôle et de vérification des dossiers de demande de passeports biométriques centrafricains comprend les membres ci-après:


- Un Représentant du Ministère en charge des Centrafricains de l'Etranger: Cyprien KOBA;

- Un Représentant du Ministère en charge de l'Emigration / Immigration et de l'Ordre Public: Sylvain BOROBONA;


- Un Représentant de la Société AFRICAD-CO, concessionnaire de l'Etat Centrafricain pour la fabrication des passeports biométriques: Matar CHARBEL;


La mission est chargée non seulement d'évaluer les besoins et de procéder aux premières opérations d'identification de nos concitoyens mais aussi d'examiner les possibilités d'installation dans les meilleurs délais dans notre Chancellerie d'un dispositif technique pouvant permettre de poursuivre l'opération d'identification biométrique au cas où la demande serait forte. C'est à cela que s'emploie la Mission depuis son arrivée.


Ce faisant, la Mission traduit dans les faits l'engagement solennel de Son Excellence, Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat François BOZIZE et celui du Gouvernement à rendre possible l'acquisition des passeports biométriques par nos compatriotes de l'étranger comme c'est le cas depuis trois (3) ans dans notre Chancellerie à Paris.

La présence massive de nos compatriotes à ces premières opérations, ajoutée au fait que chaque jour les cas de toutes les personnes présentes sont traitées, atteste du succès desdites opérations tout comme elle témoigne de l'attachement des uns et des autres, en dehors de toute autre considération, au pays où nous sommes nés et qui est le bien de nos racines à savoir la République Centrafricaine une et indivisible.


C'est donc le lieu de saluer cet attachement de nos compatriotes à l'un des symboles forts de notre pays, le passeport biométrique centrafricain, l'un des premiers de notre Sous-région d'Afrique Centrale à être parfaitement conforme aux nouveaux standards internationaux en la matière.

Enfin, eu égard à l'affluence constatée durant ces premiers jours, la Mission poursuivra les opérations d'identification biométrique au-delà du 19 Septembre 2012 pendant au moins une semaine.


Fait à Paris le 17 Septembre 2012


Le Président du Comité de Contrôle et de Vérification des Dossiers de Passeports Biométriques Centrafricains.


Dr Jacques M'BOSSO

 


 

 

 

NDLR : Ce que le chef de la mission refuse d’évoquer, sans doute par une pudeur bien compréhensible, est que cette mission a dû engranger beaucoup d’argent résultant, outre les frais exigés pour le passeport de 120 euros, du droit excessivement abusif et qui s’apparente à du racket, de légalisation par la même délégation, du moindre document à verser obligatoirement dans le dossier exigé. Les laborieuses tentatives de justification des possibilités d’installation dans les meilleurs délais de matériel de délivrance de passeport biométrique au sein de notre Chancellerie de Paris ne peuvent convaincre. Les autorités de Bangi sont censées connaître grosso modo le nombre de Centrafricains vivant en France et susceptibles d’avoir besoin de passeports biométriques.  Le ministre Mbosso aurait été plus convaincant s’il avait communiqué par exemple le montant des recettes que sa mission a réalisées depuis le 14 septembre jusqu’à maintenant et qui pourrait justifier la prolongation de sa mission.

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 16:22

 

 

 

ecolerca.jpg

 

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 17 Septembre 2012 14:39

 

Les élèves de la République Centrafricaine reprennent ce 17 septembre 2012 le chemin de l’école pour la rentrée académique 2012-2013. Cette rentrée scolaire s’annonce déjà sous le signe du manque de matériels didactiques dont les tables bancs dans certains établissements.

 

A Bangui capitale du pays, la reprise a été effective d’après le constat des reporters de Radio Ndeke Luka qui ont sillonné certains lycées et écoles. Du côté du Lycée Marie Jeanne Caron, tout est au beau fixe : listes et emplois du temps affichés. Les élèves des classes de la 3ème et terminale débutent quant à eux les cours dès le 18 septembre 2012, ont indiqué ces reporters.

 

Même décor au Lycée Barthélémy Boganda avec la levée des couleurs. D’ailleurs, l’Association des Parents d’Elèves continue de procéder au nettoyage de certaines salles de classe.

Certains élèves ont même affirmé que « finies les vacances et l’heure est venue de se mettre au travail pour une réussite scolaire. D’autres ont appelé leurs camarades qui trainent les pas de vite les rejoindre».

 

A Mbaïki (sud), c’est une grande première : les élèves de la localité peuvent désormais accéder à la série B. Toutefois, les tables bancs manquent cruellement dans cette région d’où le bois est exporté vers les marchés internationaux. A cela s’ajoute l’un des bâtiments en état de délabrement avancé.

 

Dans le Bamingui Bangoran (nord), cette rentrée scolaire est loin d’être une réalité : les salles sont restées fermées, les hautes herbes envahissent encore les concessions à l’indifférence des parents d’élèves et enseignants, a expliqué le correspondant de Radio Ndeke Luka. Pourtant, les résultats du baccalauréat et du concours d’entrée en 6ème ont été satisfaisants, a remarqué le correspondant.

 

A Boali (95 kilomètres de Bangui), c’est la passation de service entre les responsables académiques. Une poignée d’élèves viennent vérifier leurs noms et les parents d’élèves nettoient les cours du lycée et école d cette région. La ville n’est pas aussi épargnée du problème des tables bancs.


Il faut dire que cette rentrée scolaire a été évitée de justesse. Le week-end dernier, les 5 centrales syndicales ont affiché leur volonté de rependre les cours en dépit d’un préavis de grève qu’ils ont déposé sur la table du gouvernement. Ils ont déclaré avoir ainsi donner l’occasion au processus des discussions entamées dans le cadre permanent de concertation et de négociation avec les autorités centrafricaines.

 

Ces syndicalistes avaient exigé le payement des arriérés de salaire des régimes des défunts président André Kolingba et Ange-Félix Patassé. Aussi, l’augmentation de salaire, la signature du décret d’application du statut général de la Fonction Publique, le rétablissement du Conseil d’Administration de l’Agence Centrafricaine pour la Formation Professionnelle et de l’Emploi (ACFPE), et de celui de la Caisse nationale de Sécurité Sociale (CNSS).

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Centrafrique-Presse.com - dans Société
17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 16:13

 

 

 

 

rebelles

 

 

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 17 Septembre 2012 14:43

 

L’Opposition Démocratique centrafricaine se dit farouchement opposée à toute  prise  du pouvoir par les armes. Cette prise de position faite suite à la déclaration du colonel rebelle nommé HA, qui a laissé entendre, ce 16 septembre, que lui et ses éléments renverseront, manu-militari,  le régime centrafricain en place dans quelques jours.


Ces rebelles regroupés sous le nom de Convention des Patriotes pour la Justice et le Redressement Fondamentale (CPJPF), se sont dits responsables des troubles causés dans les villes de Damara, Sibut et Dékoua (centre-sud)

 

Ils ont aussi annoncé qu’ils renverseront le régime du Président François Bozizé dans les jours qui suivent. Un coup d’Etat qui sera dédié à la mémoire de leur défunt leader Charles Massi, selon eux, « lâchement assassiné par le président Bozizé » en 2012.

 

Ce 17 septembre, l’opposition politique  qualifie « d’anti-démocratique » les intentions de la CPJPF.


Dans une interview accordée à Radio Ndeke Luka ce 17 septembre, le coordonnateur du Front pour l’Annulation et la Reprise des Elections 2011 (FARE 2011), Nicolas Tiangaye précise que l’Opposition Centrafricaine est « démocratique » et qu’elle ne cautionne plus la prise du pouvoir «  par les urnes mais dans le respect de la volonté du peuple centrafricain».

 

Selon les bilans des attaques de Damara et Sibut données par le ministère de la défense centrafricaine et la CPJPF à la presse, il y a eu 4 pertes de vies de part et d’autres.

 

Dans un micro ballade organisée par Radio Ndeke Luka, la plupart des Centrafricains de Bangui se disent contre la déclaration du colonel HA ses éléments.

 

Dans une interview accordée toujours à Radio Ndeke Luka, ce matin, l’ancien chef rebelle de la CPJP, Hissein Mahamat Abdoulaye, déclare qu’il ne connaît pas ce  colonel dit HA et sa CPJPF. Il poursuit également qu’il « n’y a pas un seul élément de CPJP parmi eux, même pas un seul responsable de CPJP avec eux ».

 

Pour l’heure, le calme est revenu dans les villes attaquées mais les banguissois et les populations environnantes sont sur le qui-vive et espèrent que le Gouvernement mettra tout en œuvre pour empêcher une éventuelle attaque rebelle.

 

D’après les dernières informations parvenues à la rédaction de RNL, le colonel HA et sa bande se seraient refugiés actuellement dans la ville de Kabo (Nord).

 

 

 

 


NDLR : Cette prise de position de l’opposition est sans ambiguïté et le mérite de la clarté car le régime de Bozizé a toujours pour habitude d’accuser sans fondement l’opposition d’être derrière certaines rébellions.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 15:52

 

 

 

 

Bangui--ville.JPG

 

 

RFI lundi 17 septembre 2012


Une faction dissidente de la CPJP a revendiqué les attaques du samedi 16 septembre sur les localités de Sibut et Damara, au nord de Bangui. La CPJP (Convention des patriotes pour la justice) qui était la dernière grande rébellion active dans le pays, a intégré les accords de paix de Libreville le mois dernier. Mais cette faction dissidente, qui se fait appeler « CPJP fondamentale », affirme qu'elle ne souscrit pas aux accords signés. Toutefois, selon nos informations, ces attaques auraient surtout été menées par des « Libérateurs » qui ont porté le président Bozizé au pouvoir en 2003 et ont récemment déserté.


Si ces dissidents de la CPJP revendiquent les attaques en invoquant des motifs politiques, ils reconnaissent ce que soulignent des sources bien informées, à savoir que les attaques de samedi dans ces localités au nord de Bangui sont surtout le fait de « Libérateurs » qui ont récemment déserté, comme l'explique le colonel Ha, porte-parole de la CPJP fondamentale.

 

« Ce sont les ex-libérateurs qui ont amené Monsieur Bozizé au pouvoir. Et Bozizé a promis de verser 15 millions à chacun. Maintenant, ils revendiquent les 15 millions (…). Mais ils sont au nombre de 60 de la garde du président Bozizé. Ils sont tous avec des bérets verts. Et ce sont eux, en ce moment, qui commandent le terrain ».

 

Des hommes dont les moyens semblent pour l'instant réduits. Selon les témoins, ils sont arrivés à pied à Damara, et pour rejoindre Sibut, plus au nord, ils se sont emparés entre autres de l'unique ambulance de la ville. « L’unique ambulance de la ville, nous l’avons emportée, effectivement, confirme le colonel Ha qui ajoute : Nous avons des véhicules, mais qui ne sont pas prêts ».

 

« Cette rébellion est purement tchadienne… »

De sources militaires, et selon des témoins, ces hommes armés ont pillé une petite société bancaire, saccagé une gendarmerie et une station-service, entre autres, dans ces deux localités. Josué Binoua, ministre de l’Administration du territoire, signale aussi la mort d'un auxiliaire de la gendarmerie à Damara et déplore ces attaques.

 

« La situation est maîtrisée, mais ce sont des situations qui nous tirent vers le bas à un moment où nous voulons dialoguer avec l’opposition démocratique pour porter le développement du pays ».

L’armée centrafricaine avait repris, dimanche 16 septembre, le contrôle des villes de Sibut et Damara. Mais la direction de la CPJP qui a signé la paix avec le gouvernement centrafricain, nie toute implication et affirme que cette dissidence n'existe pas, comme l’exprime Abdoulaye Hissène, le commandant de la CPJP.

 

« Il n’y a pas un seul élément de la CPJP parmi eux. Il n’y a pas un seul responsable de la CPJP parmi eux ! Je dis non et non à ça ! La CPJP a dit oui à la paix, on va vers la paix ! Je ne vais pas attaquer ! (…). Cette rébellion pour moi est purement tchadienne ! Il n’y a pas un seul Centrafricain parmi eux ! Il ne faut pas que les gens mentent ! Il ne faut pas que les gens disent n’importe quoi ! Il ne faut pas que les gens mélangent les choses ! C’est purement et simplement tchadien. La CPJP dit non à ceux-là. La CPJP est prête à les combattre ! », a-t-il affirmé.

 

 

 

 

NDLR : Au point où nous en sommes, seul Bozizé qui a été le premier à introduire en RCA des mercenaires tchadiens zakawa pour s’emparer du pouvoir en 2003, saura dire qui est Tchadien et qui ne l’est pas puisqu’on parle à nouveau de ceux là-mêmes qui l’avaient conduit au pouvoir et à qui il aurait tourné le dos et qui aurait déserté. L’arrestation ce jour même au PK 12 d’après nos informations d’un élément armé qui dit être de la CPJP et qui a même tiré sur la population avant d'être maîtrisé par les militaires en patrouille dans la zone, est révélatrice de la gravité de la situation. Le rebelle armé aurait déclaré : «Dans quelques heures ou quelques jours nous allons marcher sur Bangui. Nous sommes accompagnés par les ex -libérateurs qui ont conduit le Général Bozizé en 2003 au pouvoir et à qui  Bozizé a tourné le dos. Ils sont opérationnels, ils se trouvent sur toute l’étendue du territoire et même sur les collines de Bas-Oubangui ».  

 

Selon plusieurs témoignages de banguissois parvenus à la rédaction, Bangui est devenu vraiment triste depuis ce week-end ; pas de circulation ; les gens sont tétanisés par les évènements de Damara et autres localités.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 00:55

 

 

 

 

rebelles

 

 


Source : AFP 16 sep. 2012

 

Une faction du groupe rebelle de la Convention des patriotes pour la Justice (CPJP) a revendiqué aujourd’hui des attaques perpétrées hier sur les localités de Damara et Sibut, au nord de Bangui. Cette faction, baptisée CPJP fondamentale, rejette l’accord global de paix de Libreville signé entre le chef de la CPJP, Abdoulaye Hissène, et les autorités centrafricaines le 26 août dernier.

 

« Nous avons décidé de mener cette opération pour prouver aux autorités de Bangui que notre mouvement existe, que nous ne nous reconnaissons pas dans les accords signés par Abdoulaye Hissène et le pouvoir, mais que nous reconnaissons comme dirigeant Nouredine Adam. Nous allons très bientôt nous réorganiser pour attaquer de nouvelles cibles », a affirmé un responsable du groupe à l’AFP, expliquant : « ce que nous voulons c'est le changement, le départ du président Bozizé ». Aucun bilan officiel n’est encore disponible concernant les attaques d’hier.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
16 septembre 2012 7 16 /09 /septembre /2012 22:35

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

 

Bangui : Un gendarme tué dans l’attaque de la ville de Damara

 

 

rebelles.jpg

 

 

 

Bangui, 16 sept (RJDH)–Un gendarme a été tué dans l’attaque de la ville de Damara, à 75 kilomètre de la ville de Bangui,  perpétrée le samedi par un groupe d’hommes armés non identifiés. De même, trois véhicules dont  un de la gendarmerie, une ambulance de l’hôpital de la localité et un appartenant à un particulier ont été emportés.


Après l’attaque de Damara, les assaillants se sont rendus à Sibut où ils ont tiré en l’air, cassé et pillé un établissement d’épargne et de crédit. Ils ont afin pris la direction de Kaga-Bandoro  (centre-nord).

 

Pour le moment, la majeure partie des habitants des deux villes attaquées ont trouvé refuge dans la brousse.

D’après les informations, ces hommes ont profité de l’absence des forces de l’ordre, basées à Damara, qui seraient en patrouille pour investir la ville. Ils ont également coupé la ligne du réseau de téléphonie mobile de la ville.


Une source militaire a annoncé qu’un détachement a été déjà déployé sur place  pour sécuriser la zone.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
16 septembre 2012 7 16 /09 /septembre /2012 22:22

 

 

 

 

logo cpjp

 

 


Radio Ndéké Luka Dimanche, 16 Septembre 2012 18:02

 

« Effectivement on a attaqué Damara et il y a eu au moins 4 morts et 2 blessés. Nous nous sommes organisés depuis longtemps et nous sommes prêts à marcher sur Bangui pour renverser le pouvoir de François Bozizé ». C’est ce qu’a déclaré le porte-parole de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix fondamentale le colonel Hache Ha à Radio Ndeke Luka ce 16 septembre.

 

Les commanditaires de ces attaques les baptisent « Opération Charles Massi » car selon le colonel HA, « nous le faisons en la mémoire de Charles Massi qui a été lâchement assassiné par le Général François Bozizé ».


Par ailleurs, ce colonel rebelle révèle que «  dans quelques heures ou quelques jours nous allons marcher sur Bangui. Nous sommes accompagnés par les ex libérateurs qui ont conduit le Général Bozizé en 2003 au pouvoir et à qui  Bozizé a tourné le dos. Ils sont opérationnels, ils se trouvent sur toute l’étendue du territoire et même sur les collines de Bas-Oubangui »


Par ces propos, le colonel HA de la CPJP, dite fondamentale, revendique les attaques des villes de Damara, Sibut et Dékoa (Centre sud). Il explique également, qu’ils ont attaqué Damara puis ils ont progressé vers Sibut jusqu’à Dékoua. Il reconnait que c’est à Dékoa que les Forces Armées centrafricaines les ont attaqués mais qu’ils ont réussi à mettre en débandade les FACA.

 

La CPJP fondamentale affirme avoir rompu avec l’ex chef rebelle Abdoulaye Hissen qui vient au nom de cette rébellion signer un accord de paix avec le Gouvernement centrafricain en juillet dernier. Pour ces derniers, Abdoulaye Hissen a voulu tirer la plus grosse part du gâteau  mais ils ont choisi de leur côté de rester la CPJP fondamentale.


Joint au téléphone par RNL, le ministre délégué à la défense Jean-Françis Bozizé, regrette le fait que la CPJP, par le biais d’Abdoulaye Hissen vient de signer l’accord de Paix Global de Libreville mais voilà que d’autres personnes se lèvent pour détruire cette dynamique.

 

Jean-Francis Bozizé laisse entendre qu’il prend  acte de leur marche sur Bangui et que les forces régulières ne se laisseront pas faire. Il confirme aussi qu’il y’a eu des échanges de tirs dans la poursuite des rebelles par les éléments des FACA et qu’il y’a eu des blessés de part et d’autre.


Le ministre délégué à la défense conclut que les rebelles ont été chassés de Dékoa par les FACA et qu’ils sont en fuite vers Bouca et Batangafo.

 


 

NDLR : Et Bouca et Batangafo ne font-elles pas partie de la RCA ? A Damara, les assaillants ont saccagé la gendarmerie, la résidence du sous-préfet, les antennes des sociétés Orange et Télécel coupant ainsi toute communication avec la localité de Damara, quelques magasins dont l’agence de Sofia-crédit où ils ont emporté la caisse principale.


A l'arrivée des renforts des FACA de Bangui, dans leur retrait, les assaillants ont abattu un auxiliaire de la gendarmerie et pris deux (2) véhicules dont une ambulance et une pickup des gendarmes. A 20 km environs sur la route de Sibut, ils ont croisé le général Sérégaza revenant de son village (Libii). Ils l'ont arrêté et récupéré son véhicule pick-up et l'ont laissé partir avec le 3ème véhicule d'un autre usager de la route qu'ils ont également récupéré et qui ne fonctionnait pas bien.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
16 septembre 2012 7 16 /09 /septembre /2012 18:02

 

 

 

MASSI

 

 

 

 

BANGUI 16/09/12 14:49 (AFP)  - Des scènes de pillages et des vols ont eu lieu lors de l'attaque samedi de deux villes au nord de Bangui, a affirmé une source militaire centrafricaine à Sibut l'une des villes attaquées, soulignant que les deux villes étaient dimanche "sous contrôle de l'armée".

 

"L'attaque de Damara (sous-préfecture à 75 km nord de la capitale) a entraîné le pillage d'une mutuelle de crédit par les assaillants. Ceux-ci ont aussi endommagé l'antenne de l'opérateur de téléphonie mobile Télécel qui a annoncé à sa clientèle qu'elle ne pouvait pas joindre Damara", a affirmé dimanche cette source militaire à Sibut, chef-lieu de préfecture à 110 km au nord de Bangui.

 

"Les assaillants se sont aussi emparés de l'unique ambulance de la ville de Damara. Véhicule qui leur a servi de moyen de transport pour aller à Sibut où selon les premières informations, ils ont saccagé la compagnie de gendarmerie à la recherche d'armes et munitions de guerre. Mais le matériel avait été évacué la veille (vendredi) par les responsables qui auraient eu vent de l'attaque", a ajouté cette source.

 

"Les deux villes sont sous contrôle de l'armée (centrafricaine). Les assaillants sont partis", a conclu cette source.

 

Une faction rebelle de la Convention des patriotes pour la Justice (CPJP), qui a intégré les accords de paix de Libreville, a revendiqué dimanche les attaques tout en menaçant de conduire de nouvelles opérations.

 

La CPJP - fondée par Charles Massi plusieurs fois ministre sous les présidents Ange-Felix Patassé et François Bozizé avant de prendre les armes en 2008 et d'être donné pour mort en 2010 - était la dernière grande rébellion active en Centrafrique.

 

Elle a signé le 26 août l'accord global de paix de Libreville et intégré le processus de paix en Centrafrique, sous la direction de son chef Abdoulaye Hissène. Mais, la faction affirme ne pas se reconnaître dans ces accords et demande "le départ du président Bozizé".

 

A Damara, l'attaque s'est produite vers 03h00 du matin (02h00 GMT) et "les échanges de tirs (avec l'armée) ont duré plus de quatre heures", selon une source militaire jointe par téléphone à Sibut.

 

Aucune déclaration ni bilan officiel n'ont été communiqués depuis samedi.

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16 septembre 2012 7 16 /09 /septembre /2012 15:10

 

 

 

logo cpjp

 

 

                    COMMUNIQUE DE PRESSE de l'alliance CPSK-CPJP                                                                             

 

 Relatif aux différentes attaques des villes de Damara, Sibut, Grimari et Dékoa

 

Dans le cadre de la mise en œuvre du Protocole d'Accord du 25 août 2012, le Haut Commandement mixte CPSK-CPJP, sous la présidence du Général Noureldine Adam, Président de la CPJP, et du Général Dhaffane Mohamed Moussa, Président de la CPSK, porte à la connaissance du public qu'il a procédé à des opérations furtives et tactiques en vue de déboucher sur un dialogue non exclusif et transparent avec le gouvernement pour ramener la paix définitivement sur toute l'étendue du Territoire national. Tout le monde a besoin de la paix.


Ainsi, sous le commandement du Colonel Alkassim, sans intention de garder les villes tombées, les opérations se sont déroulées comme suit.


1.       Prise de la ville de Damara à 2 heures de la nuit. Bilan : 2 morts parmi les FACA, récupération d'1 véhicule de transport de troupes, 1 véhicule 404, 1 véhicule ambulance, plusieurs armes lourdes et légères, des roquettes et des munitions.


2.       Prise de la ville de Sibut à 10 heures 30 du matin. Bilan : récupération d'1 véhicule militaire au niveau du poste avancé, 1 véhicule militaire en ville et 4 morts parmi les FACA.


3.       Prise de la ville de Grimari à 15 heures. Bilan : Néant.


4.       Prise de la ville de Dékoa à 17 heures. Bilan : récupération de 2 téléphones satellitaires THURAYA, 2 pistolets d'officiers, 2 morts parmi les FACA.

5.       Les opérations sont en cours...


Il est à noter que le bataillon qui a mené ces opérations a dû faire face à quelques ripostes de moindre résistance de la part des FACA. L'Alliance CPSK-CPJP n'a enregistré aucune perte ni humaine ni matérielle. Toutes les forces gouvernementales ont été mises en débandade. Aussi, nos différentes unités positionnées à des points jugés stratégiques pour nos opérations sont bien vigilantes.


Enfin, nous lançons un appel aux partenaires de notre pays, à toutes les Forces vives de la Nation et à aux populations civiles que seul le gouvernement sera tenu pour RESPONSABLE de tout ce qui adviendra : Nous avons sollicité le dialogue et il nous a été servi un plat de mépris et d'exclusion. Nos revendications devront être prises en compte.


Fait le 15 septembre 2012

 

Pour le Haut Commandement Militaire Mixte CPSK-CPJP

                                                       

Le Colonel ALKASSIM

 

 

 


Centrafrique: une faction rebelle revendique des attaques au nord de Bangui


BANGUI AFP / 16 septembre 2012 16h19- Une faction rebelle de la Convention des patriotes pour la Justice (CPJP), qui a intégré les accords de paix de Libreville, a revendiqué dimanche les attaques menées la veille à Damara et Sibut, au nord de Bangui, et menacé de conduire de nouvelles opérations.

 

Lors de ces attaques à Sibut, chef-lieu de préfecture à 110 km au nord de Bangui, et à Damara, sous-préfecture à 75 km nord de la capitale, les rebelles ont pillé et volé, selon une source militaire dimanche.


Les attaques qui ont eu lieu samedi ont été lancées par la +CPJP fondamentale+, a déclaré le responsable de cette faction qui a joint l'AFP par téléphone.

 

La CPJP - fondée par Charles Massi, plusieurs fois ministre sous les présidents Ange-Felix Patassé et François Bozizé avant de prendre les armes en 2008 et d'être donné pour mort en 2010 - était la dernière grande rébellion active en Centrafrique.


Elle a signé le 26 août l'accord global de paix de Libreville et intégré le processus de paix en Centrafrique, sous la direction de son chef Abdoulaye Hissène.


Nous avons décidé de mener cette opération pour prouver aux autorités de Bangui que notre mouvement existe, que nous ne nous reconnaissons pas dans les accords signés par Abdoulaye Hissène et le pouvoir, mais que nous reconnaissons comme dirigeant Nouredine Adam, a affirmé le responsable de la CPJP fondamentale.


Nous allons très bientôt nous réorganiser pour attaquer de nouvelles cibles, a-t-il ajouté, précisant que les attaques de samedi avaient été baptisées opération Charles Massi, en hommage au fondateur de la CPJP.

Ce que nous voulons, c'est le changement, le départ du président Bozizé, a a-t-il dit.

L'attaque de Damara, qui s'est produite en premier, vers 03h00 du matin (02h00 GMT) samedi, a entraîné le pillage d'une mutuelle de crédit par les assaillants. Ceux-ci ont aussi endommagé l'antenne de l'opérateur de téléphonie mobile, coupant les communications sur ce réseau, a affirmé dimanche une source militaire à Sibut.


Les assaillants se sont aussi emparés de l'unique ambulance de la ville de Damara. Véhicule qui leur a servi de moyen de transport pour aller à Sibut où selon les premières informations, ils ont saccagé la compagnie de gendarmerie à la recherche d'armes et munitions de guerre. Mais le matériel avait été évacué la veille (vendredi) par les responsables qui auraient eu vent de l'attaque, a ajouté cette source.


Les deux villes sont sous contrôle de l'armée (centrafricaine). Les assaillants sont partis, a conclu cette source.

Aucune déclaration ni bilan officiel n'ont été communiqués depuis samedi.


En décembre 2011, trois personnes avaient été tuées lors de l'attaque d'un convoi entre Damara et Sibut. Il s'agissait de la première attaque de ce genre entre les deux villes considérées jusque-là comme épargnées par les actes des coupeurs de route et situées près de Bangui, sur un des axes importants du pays.


L'attaque avait alors été attribuée à des hommes de l'ex-chef rebelle tchadien Abdel Kader Baba Laddé, qui avait démenti. Celui-ci s'est rendu le 2 septembre et a promis que ses hommes rentreraient au Tchad dans un délai d'un mois.


La Centrafrique est engagée depuis 2008 dans un processus de paix après des années d'instabilité marquées par des rébellions et des coups d'Etat ou tentatives de coups d'Etat qui ont ravagé son tissu économique et social.


Elle reste toutefois la proie de nombreuses attaques de bandes armés, de coupeurs de routes ainsi que de rébellions externes comme la rébellion ougandaise de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Kony.


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