Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 03:22

 

 

 

FACA drapeau

 


 

 

Bangui le 18 sept (CAP) - Décidément, le centre de formation militaire de Bouar tend à exterminer les jeunes recrues des forces armées centrafricaines (FACA) en formation depuis plus d’un mois. En effet, de source militaire on apprend qu’il ne se passe pas une seule semaine sans qu’un cadavre d’un jeune soit ramené à Bangui. Selon cette source, les formateurs congolais en auraient même marre des « futurs » militaires d’une nation comme la nôtre qui ignore tout du français et l’on ne pourra parler d’admis de test.

 

Le week-end dernier, les corps de deux autres jeunes ont été ramenés dans des circonstances non élucidées à l’hôpital communautaire de Bangui. L’un était mort depuis Bouar et l’autre souffre de l’appendicite et c’est sur la table de l’opération au bloc dudit centre hospitalier qu’il est décédé. Celui-là se trouvait être le beau-frère de Francis Bozizé, celui-là qui se charge de l’électricité du cabinet de Bozizé fils au camp Béal.

 

Ainsi, selon une autre source, il n’aurait passé ni test ni visite médicale mais son nom figurait sur la liste des « admis ». Or, le pauvre souffre d’une appendicite aigüe et a été dispensé des épreuves sportives ainsi que des dures corvées. C’est alors qu’il aurait reçu un coup de pied au bas ventre, ce qui a causé son décès.

Malheureusement, pour l’autre recru décédé depuis Bouar, son corps a été déposé a même le sol devant la morgue par les militaires qui l’ont amené à bord d’un pick-up armé.


Pis encore, aucun parent n’a le droit de demander des comptes au ministère de la défense sur les causes du décès de leur protégé dans ce camp de formation, mouroir pour ces jeunes. Toujours selon nos sources, d’autres corps sont parfois envoyés vers Bossangoa pour les protéger de Francis et Carnot pour ceux de la 2ème dame Bafatoro. Francis Bozizé doit des explications sur le sens de cette formation et l’hémorragie qu’elle ne cesse d’entraîner semaine après semaine.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Société
19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 03:03

 

 

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

 

Bangui : Insécurité généralisée dans le nord de la RCA

 

 

carte-RCA-zonessecurit2010.jpg

 

 

Bangui, 18 septembre 2012 (RJDH) – L’attaque des villes de Damara (75 kilomètres) et de Sibut (195), de la ville de Bangui, par des dissidents de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), le samedi 15 septembre dernier, est en quelque sorte le couronnement de l’insécurité, avec des multiples attaques et mouvements des hommes armés non identifiés dans le nord.


Depuis plus de trois mois, le nord de la République centrafricaine est le théâtre du mouvement des hommes armés non identifiés. Le 15 juin dernier, plus d’une centaine d’hommes armés ont sillonné les villes de Kabo, Sabo, Maïtikoulou et Markounda.


Le village de Tolé, situé sur l’axe Bozoum-Bocaranga, a été attaqué par ce même groupe le 22 juillet. Plusieurs sources attribuaient cette attaque au Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) d’Abdoulaye Miskine, un proche de l’ancien président Ange Félix Patassé, avec des dissidents de la CPJP et d’autres du Front populaire pour le redressement (FPR) du rebelle tchadien Baba-Laddé.


« Nous avons constaté que des jeunes de la localité de Bozoum s’intéressaient à ce groupe  armé et se font enrôler. Ce sont des candidats malheureux au dernier concours de recrutement au sein de l’armée nationale », a témoigné un habitant de Bozoum qui a requis l’anonymat.


« Nous sommes très marginalisés, qu’il s’agisse de l’éducation ou d’intégration dans la vie active. Les droits de la jeunesse sont bafoués par le régime en place, c’est pourquoi pour sortir de la misère, nous sommes obligés de rejoindre ce groupe armé qui nous tend la main », a expliqué un jeune désœuvré de Bozoum.


Plusieurs personnes habitant le nord du pays et qui ont requis l’anonymat estiment que ce groupe armé serait une initiative des proches de l’ancien président Ange Félix Patassé. Leur présence a été signalée également dans les villages de Koundé, Dougouzou et Alim, situés à environ 200 kilomètres de la ville de Bouar (ouest).


Des éleveurs peulhs ont souvent été victime de rançonnage de ces hommes, selon une source proche de municipalité de Bouar. Cette information est confirmée par une source proche de la gendarmerie de Paoua.

De juillet à août, tout proche de Bangui, dans la région de Bossembélé et Boali, à 90 kilomètres de la capitale (sud-ouest), des hommes armés ont aussi attaqué des villages, pillé des greniers et des boutiques.


Le samedi 15 septembre dernier, les villes de Damara et Sibut ont été attaquées. Ces attaques ont été revendiquées par un groupe d’hommes, se disant de la ‘’CPJP fondamentale’’, soit des dissidents de la CPJP qui affirment ne pas se reconnaître dans l’Accord de paix global de Libreville, signé en août dernier à Bangui, par le leader de ce mouvement, Abdoulaye Issène.

 

 

 

Zacko : Un jeune homme agressé par les forces de défense

 

Zacko, 18 septembre 2012 (RJDH) – Un jeune homme a été agressé par des éléments des Forces armées centrafricaine (FACA), basées à   Zacko (sud-est), le samedi 15 septembre. La population se plaint de cette situation.


« Tout a commencé dans la nuit du vendredi au samedi entre un élément de FACA et un jeune homme  prénommé  Thibaut. Celui-ci était soupçonné d’avoir fait la cour à une femme qui serait amante du soldat. Dans une dispute qui les a opposées, le militaire a voulu faire usage de son arme, mais le jeune homme  a pu le neutraliser. Il a récupéré l’arme qu’il a remis au chef du quartier », a expliqué Thomas Waïma, témoin de l’événement.


Selon la même source, le lendemain  de cette agression, une dizaine  de militaires ont surgi dans la ville et ont  brutalisé tous les jeunes qu’ils rencontraient sur leur passage.


Gildas Fagobé, une des victimes de cette exaction,  affirme qu’il se trouvait dans la boutique de son frère aîné quand les éléments des FACA se sont acharnés sur lui pour le frapper sans motif. «  Ils m’ont blessé à la nuque et au front, et ils ont bastonné également  d’autres jeunes qui font le transfert de crédit téléphonique », a-t-il expliqué.


« Nous sommes mécontents de voir les exactions perpétuelles des militaires sur la population civile de  Zacko. La population ne se sent plus en sécurité, c’est pourquoi nous demandons au gouvernement de relever le contingent pour que la  paix revienne »,  a déclaré l’adjoint au maire de la ville, Adrame Fuzane.

 

 


Bangui : Un malentendu soldé par une bagarre entre enseignant et étudiant à l’Université de Bangui

 

Bangui, 18 septembre 2012 (RJDH) – Une dispute s’est soldée par un échange des coups de poings ce mardi 18 septembre 2012, entre le vice doyen de la faculté des lettres et sciences humaines (FLSH), Dr Jean Kokidé et le président de l’Association des étudiants de la même faculté (ASEL). Les étudiants s’opposent à la décision prise par l’administration fixant l’accès en master par un test de niveau.


« Cette décision est contraire aux règlements de la faculté. C’est une manière pour les responsables de la faculté de rançonner les étudiants,  parce que selon les  textes tout étudiant admis en licence doit passer en année de master. Il est hors de question que les étudiants versent une somme de 11 000 FCFA  qui représente les frais de dossiers, afin de passer le teste », a fait savoir Francis Mongombé, président de l’ASEL.


Interrogé par le RJDH, Dr Jean Kokidé a rejeté l’accusation porté par le représentant des étudiants concernant le rançonnage.


« La décision d’organiser le teste d’entrée en master a été prise lors d’un conseill de la faculté afin de faire le choix des étudiants qui seront à mesure de défendre les diplômes obtenus d’une part, et  de crédibiliser les diplômes délivrés par l’Université de Bangui sur le plan  international, d’autre part », a-t-il précisé.


Le vice doyen de FLSH a annoncé des sanctions disciplinaires selon le règlement intérieur  contre  tout étudiant qui s’opposera à cette décision. De son côté, le président de l’ASEL a fait savoir qu’une assemblée générale des étudiants sera tenue le mercredi, pour discuter également du sujet.

 

 

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 02:46

 

 

 

 

Ziguélé. s'adresse aux militants du quartier Yas-copie-1

 


Radio Ndéké Luka Mardi, 18 Septembre 2012 14:07

 

Le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) vient d’interpeller ce 18 septembre 2012, l’Assemblée Nationale centrafricaine sur les récentes attaques des villes de Sibut et Damara (nord de Bangui). L’interpellation des députés centrafricains par le MLPC fait suite à la réaction lundi de l’Opposition sur ces attaques dont le bilan officiel n’est pas encore connue.

 

Dans une interview accordée ce mardi à Radio Ndeke Luka, Martin Ziguélé, président du MLPC a indiqué qu’ « il est temps que la législature et la médiature et certaines personnes de bonne volonté agissent face à ces attaques perpétrées contre la personne physique du peuple centrafricain ».

 

« L’Assemblée Nationale dispose des moyens légaux pour s’enquérir de la véracité ou non des prétentions qui sont à la base de ces attaques. Au cas contraire, le gouvernement devrait doter ses Forces de moyens de travail adéquats pour déloger ces rebelles qui prennent la population en otage », a précisé Martin Ziguélé.

 

Réagissant à son tour, Mahamat Isseine Abdoulaye, président de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) a martelé que « ces attaques ont été le fruit d’une rébellion tchadienne en gestation et non une branche de la CPJP. Il s’agit d’ailleurs des voleurs qui sont incapables de marcher sur Bangui comme ils entendent le faire. La CPJP reste attachée à la signature, en août dernier, de l’accord paix Globale de Libreville avec le gouvernement ».

 

Toutefois, la CPJP est prête à « apporter son appui en matériels et hommes au gouvernement pour bouter ces forces de mal qui battent en retraite au lieu de progresser ».

Aux dernières nouvelles, ces malfrats se sont retranchés dans les zones de Bouca Batangafo et Kabo (nord). Jusque-là  leur effectif  n’est toujours pas connu.

 

 

 

 

 

Centrafrique : l’ombre de Charles Massi


Meyya Furaha / 18/09/2012 11:26

 

Une annonce faite par le responsable de la Convention des patriotes pour la justice, fait état de 4 militaires tués lors des récents affrontements au nord de Bangui. Les rebelles du CPSK ont signé un accord avec le CPJP et agissent conjointement depuis trois semaines. Le dernier communiqué publié parle d’une opération en 4 étapes sous le commandement des Généraux Nouredine Adam et Dhaffane Mohamed Moussa respectivement de la CPJP et du CPSK. Les attaques menées ont eu lieu à Sibut, Damara, Grimari et Dekoa.


Les assaillants ont vandalisé des bâtiments administratifs, pillé la gendarmerie locale et envahi la prison en libérant les détenus. L’action a été baptisé Charles Massi, en hommage au fondateur de la CPJP. La CPSK-CPJP menace d’entreprendre d’autres actions dans le même sens si Bangui ne réponds pas favorablement à ses attentes.


La principale revendication de la nouvelle coalition reste le départ de l’actuel président, François Bozizé. Les autorités centrafricaines appellent la population à plus de vigilance et assure sa ferme volonté pour la pacification du pays ainsi que la sécurité des citoyens. Bangui affirme que l’armée nationale a mis la CPJP en déroute à Dékoa, les rebelles seraient en direction de Bouca et Batangafo Aussi le ministère de la défense s’indigne de ces exactions étant donné que le CPJP avait ratifié, le moi dernier, l’accord global portant sur le processus de paix.

La faction actuellement en activité a déclaré avoir lancé les dernières opérations pour attester de l’existence du mouvement et affirme ne pas reconnaitre les accords de Libreville. Ils considèrent que ces accords n’engagent qu’Abdoulaye Hissène et le chef de l’Etat.

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Politique
19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 02:41

 

 

 

 

Bangui centre

 

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 18 Septembre 2012 14:03

 

Les braqueurs refont surface ces derniers temps dans la ville de Bangui et ses environs. Ils opèrent  de jour comme de nuit au grand dam de la Police nationale qui semble être totalement indifférente. Plusieurs personnes sont déjà victimes des assassinats et cambriolages. Ce constat a été fait ce 18 septembre 2012, par un reporter de Radio Ndeke Luka qui a sillonné certains quartiers durement touchés.


Il suffit de jeter un regard rétrospectif de 2 mois pour se rendre compte de ce phénomène social jadis maîtrisé par la Police à travers l’Office Central pour la Répression du Banditisme (OCRB).


Le tableau chronologique de ces tristes cas de vol se présente comme suit : fin août dernier, un chauffeur de taxi moto a été froidement abattu par balle dans la localité de Bimbo (sud) et sa moto emportée par ses bourreaux. Les malfrats ont été pourtant retrouvés avec leur butin et arrêtés par la population.

 

Toujours dans la commune de Bimbo précisément au quartier Balapa II, un homme de 26 ans, a été tué par un groupe de bandits de grand chemin, alors qu’il tentait de s’opposer au pillage d’une boutique installée dans la concession familiale. Les malfrats ont réussi à s’enfuir.

 

La criminalité et le vol à mains armées se sont intensités pour la période de ce mois de septembre. Pour la seule semaine du 10 au 16, trois cas de braquages ont été enregistrés dans cette localité. Conséquences, une personne tuée, des biens emportés et des cas de blessés signalés.

 

Un autre cas de braquage a été aussi signalé au quartier Golf à la sortie nord de Bangui. Une fille d’une vingtaine d’années a été assassinée, son téléphone et une importante somme d’argent ont été emportés par les malfrats.

 

L’avant dernier cas a été celui du week-end dernier dans le 8eme arrondissement de Bangui où un cambrioleur a arraché une moto entre les mains d’un autre chauffeur de taxi moto.

 

Dans la localité de Sakaï  I dans la même semaine, toujours dans la commune de Bimbo, un militaire a tenté de braquer un conducteur de taxi moto, mais grâce à l’intervention de la population, son forfait a échoué.

 

Au marché de Mamadou Mbaïki communément appelé KM5, les hors la loi se sont installés progressivement dans chaque périmètre du marché dictant leur loi aux usagers. Des marchandises, des téléphones portables des particuliers des entêtes de taxi et autres objets de valeurs font l’objet de vol de la part des bandits.

 

La liste de ces braquages est longue. Toutefois, les banguissois ne savent plus à quel saint se vouer. Certains ont dénoncé la libération des prisonniers de la maison carcérale de Ngaragba le 2 août dernier par des candidats malheureux au concours d’entrée dans les rangs des Forces Armées Centrafricaines (FACA).

 

D’autres ne passent pas par 4 chemins pour fustiger la Police qui ne fait pas correctement son travail. Dans un passé récent, une brigade mobile a été mise en place et avait freiné le phénomène. Une brigade qui ne fonctionne plus suite au limogeage du Directeur Général de la Police d’alors.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Société
19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 02:23

 

 

 

entête MLPC 2012

 

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

 


 

Le samedi 15 septembre 2012, l’opinion nationale et internationale ont été informées par la presse privée que les villes de Damara, Sibut, Dékoa et Grimari  ont été attaquées l’une après l’autre par des éléments  armées non identifiés.

 

Le lendemain dimanche 16 septembre 2012, veille de la rentrée scolaire, ces attaques dénommées « Opération Charles MASSI » ont été toutes revendiquées par les mêmes canaux par un porte-parole se réclamant de la Convention Patriotique pour la Justice et le Progrès (CPJP)-Fondamentale et imputant au Général François BOZIZE la responsabilité de l’assassinat de son leader (M. Charles MASSI) et de sa promesse non tenue de verser 15 millions Fcfa à chaque libérateur qui l’aura accompagné militairement pour l’installer au pouvoir. Ce qui fut fait le 15 mars 2003.

 

Depuis cette date, le Peuple Centrafricain est devenu l’otage du Général François BOZIZE et des mouvements rebelles dont il a inauguré le phénomène en Centrafrique (2001-2003) et avec lesquels il a signé des pactes.

 

Le Peuple Centrafricain qui ignore tout des tenants et aboutissants de ces promesses faites et de ces pactes signés sur son dos n’a que trop souffert de la pauvreté, de l’insécurité, du vol, des viols, des crimes, des assassinats et des brutalités de tout genre auxquels ces contrats et phénomènes l’exposent depuis 2011.

 

Le MLPC, parti social-démocrate qui a pris fait et cause pour les populations laborieuses aux côtés desquelles il se bat pour leur libération et leur bien-être tient le Général François BOZIZE, son fils Francis et leurs complices pour responsables de la situation sécuritaire qui prévaut actuellement dans le pays ; il ya des limites a tout que le peuple ne saurait endurer perpétuellement.

 

Tout en les exhortant par la même occasion à tout mettre en œuvre, en vertu des pouvoirs d’Etat qui sont les leurs, à restaurer la paix et la sécurité, condition pour le développement de la Centrafrique et l’amélioration des conditions de vie de son peuple.

Le MLPC  interpelle :

 

-          l’Assemblée Nationale à se saisir en urgence de la situation compte tenu de son importance ;

-          le Gouvernement à s’exprimer officiellement sur la question et à donner le bilan des opérations.

 

                                                                                  Fait à Bangui, le 18 septembre 2012

 

signature JGE Koyambounou

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Politique
19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 02:21

 

 

 

UDPP logo

 

 

DECLARATION

 

 

 

Le peuple centrafricain, une fois de plus, a vécu un évènement dramatique la fin de la semaine dernière. En effet, les habitants de la ville de Damara ont vécu un calvaire par l’attaque des éléments dits non identifiés, se réclamant d’une organisation jusque-là inconnue. Cela s’était passé à la porte de Bangui, capitale hébergeant les institutions de la République. Ces hors-la-loi ont opéré en toute quiétude en pillant et en tuant des Centrafricains sans que l’Etat ne puisse intervenir pour les défendre.

 

Le Bureau Exécutif de l’Union Démocratique du Peuple pour la Peuple (UDPP) condamne avec la plus grande fermeté l’attaque de la ville de Damara au cours de laquelle de nombreux Centrafricains ont trouvé la mort et  leurs biens pillés. ;

 

L’UDPP dénonce énergiquement la démission du Pouvoir incapable de remplir sa mission constitutionnelle, celle d’assurer la sécurité de tous les citoyens centrafricains de protéger leurs biens et de garantir l’intégrité territoriale de notre nation. En effet, depuis Le fameux «  sursaut patriotique », le peuple centrafricain vit dans l’insécurité totale par des exactions de toutes sortes, perpétrées par les anciens compagnons de Bozizé, abusivement appelés « libérateurs ».

 

Le gouvernement ne cesse d’endormir le peuple en l’amusant au sujet du DDR qui devient aujourd’hui une source de revenus. Notre Armée si fière et si courageuse est dévoyée et détournée de sa mission. Comment comprendre que des gens malintentionnés  prennent des armes et commettent impunément des forfaits intolérables sous la barbe des forces de sécurité et de défense sans qu’une riposte énergique d’envergure ne soit, à temps ,portée pour défendre notre peuple ?

 

Tout en s’opposant fermement à tous moyens d’accession au Pouvoir autres que les urnes, l’UDPP rend le gouvernement entièrement responsable du climat d’insécurité endémique qui prévaut en Centrafrique depuis près de dix ans.

 

 

Fait à Bangui le 18 Septembre 2012

 

Le Président

 

 

 

 

Dr  MAÏTART Djim-Arem

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Communiqués
19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 02:16

 

 

 

 

 

Gabirault

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

 

 


 

A l’invitation de la communauté Centrafricaine d’ORLEANS, le bureau de l’Association Centrafrique Demain (ACD), conduit par Monsieur Olivier GABIRAULT, tiendra un point de presse le samedi 22 septembre 2012 de 14h00 à 17h00 au centre Œcuménique, situé 28 rue Henry Troyat à ORLEANS LA SOURCE.


Tram : Direction Hôpital de la Source

 

Arrêt : Place de l’Indien


Les Centrafricains des localités environnantes sont invités à participer à ce moment de réflexion sur notre Pays.

 

Pour des renseignements complémentaires, s’adresser au 06 68 54 49 70.

 

Le Secrétaire Général Adjoint de l’ACD

 


 

 

Saturnin NDOMBY

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 01:48

 

 

 

 

Collectif Touche pas à ma Constitution

 

 

manif-Collectif.JPG

 

 

manif-Collectif-2-.JPG

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Le collectif touche  pas ma constitution en collaboration avec l’union des artistes qualifies du 8ème arrondissement vient d’organiser une grande manifestation le samedi 15 septembre 2012 sur le terrain GUIMOWARA dans le 8eme  arrondissement de Bangui.


Le collectif félicite l’engagement  et l’engouement  de la jeunesse Centrafricaine  pour la défense de la constitution et des valeurs constitutionnelles. Le collectif  remercie  tous  les compatriotes qui ont  prient part massivement a cette manifestation pacifique et  tiens aussi a maintenir cette   dynamique unitaire d’actions et de mobilisation qui seras la seule voie pour un changement radical des mentalités. Ce n’est qu’ainsi que nous  pourrons promouvoir la démocratie  en République  Centrafricaine.


                                              Fait à Dakar, le 18 septembre 2012


                                                   Coordonnateur General Adjoint

 


                                                      Kenny  ZOUNGARANI

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 22:33

 

 

 

 

Visiblement, le jour de rentrée scolaire officielle à Bangui a été un franc succès, n'est-ce pas Parfait Anicet Mbay ?

 

 

 

 

Lycee-B-Boganda-Bangui.JPG

 

la cour du Lycée B Boganda de Bangui ce 17 septembre 2012

 

 

 

 

lycee-d-application-ENS.JPG

 

Lycée d'application de l'ENS ce 17 septembre 2012 jour de rentrée scolaire

 

 

 

 

 

lycee-Miskine-cour.JPG

 

Lycée de Miskine ce 17 septembre 2012 théoriquement jour de rentrée scolaire

 

 

 

 

Lycee-des-Martyrs.JPG

 

Lycée des Martyrs ce 17 septembre 2012

 

 

 

Dans le gouvernement de Bozizé - Touadéra, c’est un secret de polichinelle que le ministre spécialisé et chargé de briser les mouvements de grève des syndicats toutes catégories confondues, n’est autre qu’Anicet Parfait Mbay. On dit combattre la corruption mais de bons corrupteurs, il en existe même au sein du gouvernement. Plus d’une fois, des mouvements sociaux au départ très durs des chauffeurs de taxis et mini-bus ont toujours lamentablement échoué ou fini en queue de poisson sans que l’on sache très bien ce qui a pu se passer.


En réalité, c’est que Parfait Mbay était passé par là en graissant la patte des dirigeants de ces corporations syndicales et le tour était joué. La technique était tellement bien rodée que c’est même carrément en conseil de ministre que Parfait réclamait les montants dont il avait besoin pour faire le travail de corruption des dirigeants syndicaux afin que les grèves puissent tourner court.


Parfait Mbayavait tellement exagéré avec ses incessantes demandes d’argent que selon nos informations, son collègue des finances, en l’occurrence Sylvain Ndoutingaï à l’époque, avait commencé à le suspecter de détourner à des fins personnelles une partie de ces enveloppes mises à disposition pour briser les grèves.  Ndoutingaî voulait que Mbay puisse désormais signer des décharges, ce serait un comble, ce que le conseil de ministres aurait désapprouvé.   

  

Deux semaines avant la présente rentrée scolaire, les cinq (5) centrales syndicales de la République centrafricaine ont présenté des revendications à la table du gouvernement, menaçant d’entrer en grève dès la rentrée scolaire si ces revendications ne sont pas prises en compte. Parmi ces revendications, ces fonctionnaires demandent l’augmentation de leurs salaires vu que les prix des denrées alimentaires et de premières nécessités même des produits pétroliers, ont dédoublé.


Réunis lors d’une assemblée générale à la bourse de travail à Bangui, les fonctionnaires étaient sceptiques sur leur position. Or, c’est sans compter avec la tactique de corruption du pseudo-colonel Parfait Anicet Mbay qui se dit président du Cadre permanent de concertation et de négociation (CPCN). Il avait réuni avec la complicité du farfelu ministre de la fonction publique Noël Ramadan, ancien dirigeant syndicaliste qui a trahi sa base pour se faire nommer ministre, des leaders des fédérations syndicales des enseignants aveuglés par l’envie d’être nommés et de se faire payer pour trahir leurs camarades.


A la tête de ces traîtres figuraient un certain Songoli et un autre larron du nom Matchykesse qui ont été convoqués plusieurs fois nuitamment par Parfait Anicet Mbay et son complice, histoire de les payer pour faire naître la scission dans le mouvement que les fonctionnaires ont voulu entreprendre. Cela n’a pas tardé à porter de fruits car Mbay et Ramadan ont obtenu gain de cause et que tous ces traîtres se sont vus offrir de postes.


Cependant, les revendications des fonctionnaires ne sont aucunement prises en compte. Ainsi, on constate en ce jour de rentrée scolaire en Centrafrique, une reprise timide. De nombreux enseignants approchés, disent que la décision de non lieu de la grève ne les concerne en aucun cas. Ils promettent de boycotter la rentrée à progressivement.


Cela ne tarde pas à se faire sentir car, dans les établissements publics ce lundi 17 septembre 2012, seulement un professeur sur dix était présent et les cours de différents établissements scolaires sont quasi déserts. C’est donc le prix à payer pour un gouvernement qui évite d’affronter la vérité et préfère passer par des chemins périlleux pour régler des différends avec les parties prenantes.


Dans les FACA, on a aussi vu que le général Sylvestre Yangongo, sur ordre de Francis Bozizé, avait voulu plaire à Bozizé père en achetant des pseudo-responsables peu crédibles des rébellions. Cette stratégie a connu ses propres limites le week-end dernier avec l’apparition d’une autre faction de la CPJP alors même que l’encre de la signature d’un récent accord avec prétendument la CPJP n’a pas encore séché. Comme si cela ne suffisait pas, Mbay lui, veut tenter sa chance avec le mouvement des enseignants. Bonne chance monsieur le briseur de grève !


Rédaction CAP

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Société
17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 20:17

 

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

 

Bangui : Calme précaire à Damara et Sibut

 

 

Damara station essence

 

 

Bangui, 17 septembre2012  (RJDH) – Les activités ont timidement repris ce lundi 17 septembre dans les villes de Damara et Sibut. Cela, après une attaque revendiquée par l’ex-rébellion de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP).


Il s’agit des éléments de la CPJP qui affirment ne pas se reconnaître dans l’Accord de paix global de Libreville, signé le mois dernier à Bangui entre ce mouvement et le gouvernement centrafricain. Ces hommes se disent appartenir à la ‘’Convention des patriotes pour la justice et la paix fondamentale’’.

 

Mais après deux jours de stupeur, la population commence à vaquer à ses activités habituelles, toutefois, « nous vivons toujours dans la peur malgré la présence renforcée des militaires. Nous ne savons pas à quel moment ces hommes pourraient encore frapper », a témoigné Thibaut Bissaholo, un habitant de Damara, joint par le RJDH ce lundi.

 

A Sibut, les activités ont également repris. « Je suis parti ce matin au champ, mais j’ai constaté que beaucoup de personnes ne se sont pas rendues à leur champ, certes à cause de l’insécurité », a fait savoir Bernard Zandanga, un fonctionnaire admis à faire valoir ces droits à la retraite, résidant à Sibut, contacté par le RJDH.

 

Pendant ce temps à Bangui, le commandement de la CPJP nie toute implication dans cette attaque meurtrière. « Aucun élément de la CPJP était présent parmi les assaillants. Nous nous sommes déjà décidés à faire la paix. Cette rébellion est purement tchadienne, car ce sont des ex-libérateurs qui ont conduit le président Bozizé au pouvoir qui sont en train de se livrer à cette folie au nom de la CPJP», a déclaré Abdoulaye Issène, président de la CPJP joint par le RJDH.

 

Par ailleurs un officier qui s’est déclaré porte-parole du mouvement qui a revendiqué cette attaque, et qui s’est fait appeler Hache Ha, a affirmé que l’attaque était effectivement une action des « ex-libérateurs qui ont amené François Bozizé au pouvoir en 2003. Et Bozizé avait promis de verser 15 millions à chacun. Maintenant, ils revendiquent les 15 millions (…). Mais ils sont au nombre de 60 de la garde du président Bozizé. Ils sont tous avec des bérets verts. Et ce sont eux, en ce moment, qui commandent le terrain », a-t-il confié à des médias nationaux et internationaux, le samedi 17 septembre.

 

Pendant ce temps, dans la Ville de Kaga-Bandoro et de Dékoa (Centre Nord), la population vit également dans la peur.  Des témoins joints surplace affirment que certains commerçants ont vidé leurs magasins pour éviter des scènes de pillage en cas d’une éventuelle attaque.

 

Après l’attaque des deux villes, le porte-parole de ce mouvement affirme que leur objectif est de combattre le régime du président Bozizé. Des sources militaires indiquent que les éléments des Forces armées centrafricaines ont été lancés à la poursuite de ces hommes et que des véhicules emportés à Damara seraient déjà récupérés.

 

 

 

Bangui : Cinq personnes sur dix sont victimes d’arrestation arbitraire

 

Bangui, 17 septembre2012  (RJDH) – Cinq à dix personnes sont victimes d’arrestation arbitraire par semaine dans des brigades de la  gendarmerie et dans des commissariats de police. Le constat a été fait par l’Observatoire centrafricain des droits de l’homme (OCDH), une structure de défense et de promotion des droits de l’homme en Centrafrique.

 

« J’ai souffert pendant quatre jours au commissariat de police du 3ème arrondissement, sans aucune convocation. En effet j’avais  emprunté de l’argent chez mon voisin que j’ai eu des  difficultés à rembourser. C’est pourquoi j’ai été arrêté sans mandat d’arrêt et vécu dans des conditions inhumaines», a témoigné Jean-Paul Ngounza, une victime.

 

Selon la même source, la personne qui l’avait arrêté a utilisé ses relations. « L’agent de police qui m’a arrêté  est le frère de mon voisin chez qui j’ai emprunté l’argent. C’est ainsi qu’il a utilisé cette  relation pour m’arrêter», a-t-il expliqué.

 

« Nous luttons inlassablement contre ces maltraitances. C’est notre devoir de dénoncer ces actes crapuleux de quelques agents des forces de l’ordre qui foulent au pied les textes juridiques.


Ceux-ci ne respectent pas la hiérarchie et agissent d’eux-mêmes. Nous orientons les victimes à la reconnaissance de leur droits et les guidons à la justice », a déclaré Evrard-Armel Bondadé, secrétaire général de l’OCDH.

 

 

 

Grimari : Le COGES de l’hôpital dénonce le mauvais comportement de certains agents de santé

 

Grimari, 17 septembre2012  (RJDH) – Les membres de Comité de gestion (COGES) de l’hôpital de Grimari, ont  dénoncé, le samedi 15 septembre, le mauvais comportement de certains agents de santé. Ceux-ci sont soupçonnés d’augmenter  le prix des produits pharmaceutiques pendant leur période de garde.

 

« Les médicaments  qui sont vendus  aux malades pendant la nuit sont  trois fois plus chers que ce qui se vend le jour à la pharmacie communautaire. Certains agents rançonnent parfois  les malades », a déploré  le président du COGES, Justin Djeki.

 

Il  poursuit  en disant que certains agents de santé de permanence ne s’occupent pas tellement des malades démunis, au profit de ceux qui ont les moyens. Mais les responsables de l’hôpital rejettent ces accusations.

 

Selon Justin Damégaza, chef de service de la maternité, les cas de décès enregistrés sont dus à la négligence des parents qui emmènent les enfants à l’hôpital quand ils sont déjà dans un état critique. Il évoque également le manque de certains matériels appropriés.

 

S’agissant de la vente parallèle des médicaments, Damien Létro, laborantin à l’hôpital de Grimari, souhaite que le comité  de gestion mène des enquêtes pour déceler les acteurs.

Michel Kpéfiona, chef de centre de l’hôpital de Grimari a promis de tout faire pour améliorer la prise en charge des malades.

 

 

 

Kabo : Le prix des denrées alimentaires est en hausse

 

Kabo, 17 septembre2012  (RJDH) – Le prix des denrées alimentaires, notamment le manioc et la viande de bœuf, est en hausse dans la ville de Kabo (nord) et les villages environnants. Cette difficulté est liée à l’insécurité et aux catastrophes naturelles dont la localité a été victime ces trois deux dernier mois.

 

D’après le constat fait  par le correspondant du RJDH sur place, sur les marchés de la Kabo, la cuvette de manioc se vend à 4000 FCFA au lieu de 2000 F CFA. Un morceau de viande de bœuf qui coûtait 200 FCFA se vend actuellement à 750 FCFA.

 

« Le prix de manioc a augmenté parce qu’une partie de la population paysanne qui se trouvait dans les périphéries de la ville de Kabo, a fui les villages pour retourner en ville à cause de l’insécurité.  Ces derniers n’ont pas la possibilité de cultiver c’est pourquoi les rares produits sont devenus chers », a expliqué Romaine Gotoumta, une vendeuse de manioc.

 

Elle poursuit en ajoutant que des pluies diluviennes qui se sont abattues sur la ville de Kabo ont occasionné des inondations de plusieurs hectares de champs. Et cette situation a eu des répercussions négatives sur les récoltes des produits vivriers et le rouissage de manioc.

 

De son côté, Edmond Ngoupéndé, boucher au marché central de Kabo, a précisé que durant le premier trimestre de l’année en cours, un bœuf coûtait 150 000 FCFA. Mais à cause des attaques perpétrées par des hommes armés non identifiés, les éleveurs se sont retirés à 50 kilomètres de la ville, d’où la rareté des bœufs.

 

« Nous ne pouvons pas nous déplacer très loin dans la brousse pour acheter les bœufs, de peur d’être attaqués. En plus, les eaux des cours d’eau ont débordé à cause des pluies à répétition, cela a rendu très difficile  le déplacement des éleveurs avec le bétail», a-t-il ajouté.

 

En vue de trouver une solution à ce problème de cherté de la vie, les autorités communales ont organisé une réunion  de négociation, la semaine dernière, avec les responsables des quartiers, des villages  ainsi que les représentants des commerçants. Mais cette initiative a échoué.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches