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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 23:06

 

 

 

 

 

 

Visite surprise et insolite de Bozizé au Trésor


Bangui ville

 

 

La caissière principale du Trésor de Bangui qui est une parente de Bozizé aurait perdu les clés de sa caisse. il y a à peine trois jours. On a dû faire aux armureries Rolland pour parvenir à ouvrir la caisse. Le lendemain de cet incident, c’est Bozizé en personne qui a débarqué au Trésor pour s’enquérir de la situation de la caisse…A croire qu'il n'a vraiment rien à faire....!

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 21:16

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

 

 

 

Kabo : Les sinistrés demandent une assistance imminente de la Croix-Rouge locale

 

 

 

 

Kabo, 20 septembre 2012 (RJDH) – Plus de 1000 victimes des dégâts provoqués par les pluies diluviennes et les inondations survenues au mois d’août dans la ville de à Kabo (nord), sollicitent une assistance de la Croix-Rouge locale, la structure qui les avait  recensées après la catastrophe. Elles se sont mobilisées le mercredi 19 septembre.


« La pluie avait détruit nos maisons et les volontaires de la Croix-Rouge locale ont sillonné les quartiers pour nous dénombrer ; nous espérions une assistance immédiate, mais depuis plus d’un mois déjà, nous n’avons rien reçu ; nos conditions de vie se dégradent de jour en jour», a précisé Robert Yanguia, une des victimes.


La même source évoque le cas des champs qui ont été engloutis par les eaux de pluies, détruisant tous les produits agricoles, juste au moment des récoltes.  « Nous n’avons rien à manger, nos maisons ont été écroulées, nous vivons chez des voisins ; c’est pourquoi nous nous sommes mobilisés pour aller voir les responsables de la Croix-Rouge qui étaient passés nous recenser », a-t-il expliqué.


Samuel Namguida, président de la Croix-Rouge locale de Kabo a pour part sa fait savoir que le rapport de la situation a été envoyé à la direction nationale à Bangui, au Comité international de le Croix-Rouge et à d’autres structures humanitaires présentes dans la localité pour leur permettre d’avoir une idée sur les besoins des personnes affectées par cette catastrophe.


« Nous demandons aux sinistrés de patienter, car nous n’avons pas encore reçu une suite favorable de la part de nos partenaires », a-t-il dit.


Du  11 au 13 août, une pluie diluvienne s’est abattue sur la ville de Kabo et les villages environnants, la Croix-Rouge locale a fait état de 500 personnes sans-abri, une centaine de maisons détruites et  environ 90 hectares de champs de produits vivriers  inondés.

 


 

Bangui : Risque de rupture de réactifs d’analyse de CD4 des malades du sida à l’IPB

 

 

VIRUS DU VIH 1

 

 

Bangui, 20 septembre 2012 (RJDH) – Dans les différentes structures de suivi des personnes vivant avec le VIH/sida de Bangui, les réactifs manquent pour les testes de CD4, une analyse censée permettre aux médecins de  mettre les patients sous traitement antirétroviraux ou non.


C’est le cas de l’Institut Pasteur de Bangui (IPB) qui ne peut plus accueillir autant de malades, obligé de gérer son stock, à cause du retard de payement des frais de prestation de service par le Comité national de lutte contre le sida (CNLS) qui éprouve des problèmes de financement.


« Le CNLS nous doit plus de 50 millions FCFA parce que depuis le mois de janvier, il n’a pas payé ses factures. Pour cela, nous sommes obligés de gérer notre stock en limitant nos services. Nous recevons désormais 150 patients tous les lundis et jeudis. Nous ne pouvons  pas faire plus. Parce que si nous le faisons, il n’y aura plus de réactifs d’ici la fin de ce mois », a expliqué le directeur administratif de l’Institut Pasteur, Ronan Bidault dans un entretien avec le RJDH, le mercredi à Bangui.


Il a fait savoir que le CNLS éprouve des difficultés à payer les factures de la prestation de service de l’IPB, parce que le Fonds mondial (FM) qui est son principal bailleur a suspendu le financement des réactifs, depuis le début de l’année 2012. « Ce qu’on attend est que le FM reprenne le financement des réactifs et que le CNLS paye les factures pour nous permettre d’avancer », a-t-il indiqué.


De toutes les structures qui font les analyses des malades, entre autres le laboratoire national, le Centre de traitement ambulatoire de l’hôpital communautaire, le centre des infections sexuellement transmissibles, seul l’Institut Pasteur continue la prestation de service, les autres étant en rupture de réactifs à cause de manque de financement.


Interrogé par le RJDH sur les raisons de la suspension de financement du FM, et des retards de paiement dus à l’IPB, le Dr Séraphin Ndanga expert chargé des programmes VIH au CNLS a reconnu les faits avant d’annoncer que le Fonds mondial vient de reprendre le financement des activités du CNLS et que ces arriérés seront apurés dans les prochains jours.


« Ces dettes seront payées bientôt, le virement est déjà fait, maintenant il suffit de faire les démarches au niveau de la banque », a-t-il déclaré. D’après le Dr Ndanga, le FM avait suspendu le financement de l’achat des réactifs à cause des problèmes de gestion constaté au sein du CNLS, mais aussi de la non présentation de rapport devant permettre d’évaluer l’impact des financements. « C’est pourquoi on a procédé  au changement de l’équipe du CNLS.


Il a fait remarquer qu’avant, le nombre de malades pris en charge n’était pas connu, c’est pourquoi le FM avait interrompu son appui, parce qu’il voulait avoir une idée précise du nombre de bénéficiaires de ses activités.


Le chargé des programmes VIH a fait savoir que pour le moment, le CNLS assure le suivi de 10 600 malades. Ils ont été enregistrés dans les différents hôpitaux de Bangui, après une formation spécifique en la matière, ce qui n’était pas le cas avant, si bien que l’on ne pouvait pas avoir un chiffre exact des malades. « Le personnel soignant des hôpitaux de province suivront prochainement la même formation pour nous permettre d’avoir un chiffre national des malades».


D’après les explications des médecins, le contrôle du CD4 des personnes vivant avec le VIH/sida est une phase essentielle du suivi des malades. C’est pourquoi la rupture ou la pénurie de réactifs qui permettent de faire cette analyse est un danger pour les malades.

 


 

Bangui : Les hommes de Baba-Laddé doivent se regrouper au plus tard le 27 septembre

 

 

babaladdé

 

 

 

Bangui, 20 septembre 2012 (RJDH) – Les éléments du chef rebelle tchadien, Baba-Laddé, doivent se regrouper d’ici le 27 septembre afin de permettre leur rapatriement dans leur pays le Tchad. La nouvelle est révélée ce 20 septembre par le comité chargé des opérations de rapatriement, de retour d’une mission à Ippy (centre-est), la région où Baba-Laddé s’est rendu aux forces multinationales.


« Deux sites ont été choisis pour le cantonnement de ces hommes. Le premier est à Ippy et le second à Sido (nord). Ils sont tenus d’être sur le site dans le délai prévu, car ils sont déjà informés depuis le rapatriement de leur chef », a affirmé Ferreira Firmhino, directeur de cabinet du médiateur de la République, président de ce comité de rapatriement.


« Tout est en œuvre et nous osons croire que le délai sera respecté », a-t-il ajouté, indiquant que la mission a séjourné de lundi à jeudi dans la ville d’Ippy et s’est entretenue avec les  autorités politico, administratives, militaires de même que le commandant du Front populaire pour le redressement (FPR) présents dans la région.


Depuis le rapatriement du général Baba-Laddé au Tchad le 5 septembre dernier, un comité a été mis en place pour conduire les opérations devant aboutir au rapatriement de ses éléments. Le comité est présidé par le médiateur de la République, Mgr Paulin Pomodimo, appuyés par le Bureau intégré des Nations Unies en Centrafrique, le Haut-commissariat des Nations-Unies  aux réfugiés (HCR) et du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). La force multinationale de la CEMAC est chargée de son aspect pratique.

 


 

Mbaïki : Bientôt de la nourriture pour des enfants malnutris

 

Mbaïki, 20 septembre 2012 (RJDH) – Une campagne de distribution de la nourriture au profit des enfants de six semaines à trois mois, souffrant de malnutrition se déroulera  du 24 au 25 septembre, dans les sous-préfectures de Mbaïki et de Mongoumba (sud).


A ce propos, le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’ONG Cordaid qui vont fournir les vivres ont entamé l’encadrement de 125 personnes qui vont assurer la distribution.

 

 « Nous sommes en train d’initier les directeurs des établissements scolaires, les chefs de centre de santé et les agents communautaires, à la distribution des vivres aux enfants de six semaines à trois mois. Ce programme entre dans le processus de lutte contre la sous-alimentation dans la préfecture de la Lobaye », a fait savoir le docteur Kamalo de l’ONG Cordaid.

 

Ce projet se situe dans le cadre de la lutte contre la malnutrition des enfants dans le pays.

 


 

Bria : Des déplacés reçoivent une assistance alimentaire de Coopi

 

Bria, 20 septembre 2012 (RJDH) – Plus de 7000 déplacés internes ont bénéficié de vivres distribués par l’ONG internationale Coopi, le mercredi 19 septembre, à Bria (centre nord). Il s’agit des personnes affectées par le conflit interethnique qui a opposé les communautés Runga et Goula en septembre 2011.


Selon le responsable psycho-social de Coopi, 7005 personnes ont reçu cette assistance alimentaire qui devrait les aider pour une période de deux mois. Chaque personne a reçu un sac de 25 kilogrammes de la farine de maïs, deux litres d’huile, 12 kilogrammes de haricot et un kilogramme de sel.

 

Mahamat Sani et Joseph Masséngué, tous des déplacés habitant le quartier Issa-Ndélé ont exprimé leur satisfaction pour cet appui. Cette distribution fait suite à celle du mois de juin dernier.

 

 

 

Bangui : Un centre d’assistance juridique pour les victimes de violation des droits de l’homme

 

Bangui, 20 septembre 2012 (RJDH) – Un centre d’écoute et d’assistance juridique des personnes victimes de violation des droits de l’homme, a ouvert ses portes, ce jeudi, dans le 4ème arrondissement, à l’initiative du  Réseau national des ONG de jeunesse en droits de l’homme (RNOJDH).


Selon Fernand Sylvio Mandé Djapou, coordonnateur  du RNOJDH,  ce centre est d’une part, un cadre qui va permettre de former, éduquer et sensibiliser les jeunes sur  le respect des droits de l’homme. D’autre part, il sert de soutien et de conseil aux victimes des différentes formes de violation en mettant à leur disposition des avocats pour leur défense.


« Le centre d’écoute travaillera avec  toutes les associations de la jeunesse qui militent dans le domaine des droits de l’homme. C’est aussi un lieu d’écoute et d’accompagnement des  personnes victimes pour que leurs droits soient respectés», a-t-il expliqué.


Le centre sera tenu par des animateurs ayant des connaissances de base en Droit. Ce sont eux qui assisteront les personnes qui se sentiraient lésées et leur donneront des conseils, si elles souhaitaient engager une poursuite judiciaire contre leur présumé agresseurs.


Le RNJODH  a été créé le 13 octobre 2009, il regroupe une cinquantaine d’association qui œuvrent pour la promotion des droits de l’homme.

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 20:56

 

 

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

 


 

Bangui : L’Ouganda et le Sud-Soudan déploient des éléments pour traquer la LRA

 

 

les-soldats-de-lunion-africaine.jpg

 

 

Bangui, 19 septembre 2012 (RJDH) – Au total 2000 hommes de l’armée ougandaise et 500 autres du Sud-Soudan ont été mis à la disposition de l’Union africaine, le mardi pour traquer la rébellion de l’Armée de résistance du seigneur (LRA) de Joseph Kony. L’information est donnée dans un communiqué de presse du bureau desNations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), datant du 18 septembre. L’événement s’est déroulé à la base de Yambio au  Soudan du Sud.


A cette occasion, le chef de l’UNOCA, Abou Moussa, qui s’est réjoui de la constitution de cette force régionale de lutte contre la LRA, a indiqué que « ce moment important marque l’aboutissement de nos efforts collectifs visant à mettre définitivement fin aux activités de la LRA, mouvement tristement célèbre, à l’origine des exactions insupportables contre les populations des pays affectés ».


Il a aussi rendu hommage aux pays qui ont accepté d’envoyer des hommes pour  faciliter la mise en œuvre de la stratégie régionale de lutte contre la LRA adoptée par le Conseil de sécurité le 29 juin 2012.

 

Le chef du bureau de l’ONU pour l’Afrique centrale a par ailleurs plaidé pour un renforcement de la coordination entre la force régionale d’intervention de l’UA et toutes les parties prenantes, y compris les missions et représentations des nations Unies concernées. « Ensemble, nous réussirons », a-t-il déclaré en réitérant ces initiatives qui visent à protéger les populations civiles et de contribuer au développement des régions affectées.

 

Tout en remerciant l’ONU, l’Union européenne les Etats-Unis et les autres partenaires pour leur soutien, l’envoyé spécial de l’UA pour la question de la LRA, José Francisco Madeira, a attiré l’attention de toutes les parties prenantes sur les défis qui restent à relever. Il a souligné entre autres l’urgence de mobiliser davantage des moyens logistiques, matériels et financiers pour faciliter les opérations.

 

La cérémonie de Yambio intervient après celle qui a eu lieu le 12 septembre dernier   à Obo (est de la République centrafricaine) où 360 militaires centrafricains ont été mis à la disposition de l’UA. La République démocratique du Congo a annoncé également le déploiement de ses troupes, mais la date n’est pas encore déterminée.


Dans la perspective de la neutralisation de cette rébellion ougandaise, l’UA préconise de mettre en place une force régionale constituées de 5000 hommes. Avec les 2000 soldats ougandais, 500 soldats sud-soudanais et 360 hommes de l’armée centrafricaine, il reste encore environ 2000 personnes pour atteindre les objectifs de l’UA   

 

 

         .

Boali : Des femmes victimes de viol abandonnées à elles-mêmes

 

Boali, 19 septembre 2012 (RJDH) – Sept  femmes victimes de viol,  perpétré par deshommes armés non identifiés, le 8 septembre au village de Malenguinza, situé à 67 kilomètres  de la ville de  Bangui, n’ont jusqu’ici bénéficié d’aucune assistance morale ou médicale, a fait savoir Aimé Déwa, conseiller municipal du secteur Kouzindoro, dans la commune de Boali (sud-ouest). 


Selon lui, ces femmes font l’objet de stigmatisation et de discrimination par la population locale. Certaines subissent des menaces de divorce parce que leurs  époux s’inquiètent de leur état sérologique après le forfait.

 

Ernest  Malenguinza, infirmier secouriste au village de Kouzindoro explique que trois de ces femmes sont traumatisées et sollicitent un dépistage volontaire du VIH/sida ;  mais le poste de santé ne dispose de moyens et de matériel appropriés pour ce travail.

 

Le sous-préfet de Boali, Mathurin Marengo, déplore le manque de structure humanitaire en matière de droits de la femme dans sa zone pour assister des femmes victimes de violence ou de viol. Il  a précisé  que Boali est l’une des sous-préfectures de l’Ombella Mpoko  où les droits de la femme ne sont pas respectés.

 

Ces femmes ont été violées, le samedi 8 septembre dernier,  par une bande armée qui a investi le village de Malénguinza, un chantier d’extraction d’or, situé à 67 kilomètres  de Bangui.

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 20:51

 

 

 

 

 

Anicet-Georges-Dologuele.jpg

 

 

 

20/09/2012 à 14h:00 Par Jeune Afrique

 

Anicet Georges Dologuélé, ancien premier ministre centrafricain, est de retour à Bangui pour s'occuper de sa nouvelle association "Espoir et avenir".


Premier ministre de 1990 à 2001 (sous le régime de Patassé) et ancien président de la Banque de développement des États de l'Afrique centralejusqu'en février 2011, le Centrafricain Anicet Georges Dologuélé, 55 ans, est de retour à Bangui depuis le 1er septembre. Tout en conservant ses activités au sein du cabinet parisien AfriPartners international Consulting, qu'il a fondé, il vient de créer une association baptisée Espoir et avenir, dont le but est de venir en aide aux plus démunis dans les domaines de la santé et de l'éducation.

 

« Je souhaite désormais partager le quotidien de mes compatriotes », explique-t-il. Une manière aussi de se réimplanter, après plus de onze ans d'éloignement. Pour bien signifier le caractère définitif de son come-back, Dologuélé a emménagé dans l'une de ses résidences banguissoises avec sa famille au complet. 

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 13:01

 

 

 

 

drapeau-Nigeria.png

 

 

Afrik.com jeudi 20 septembre 2012/ par Fred Krock

 

Roland Ozawumi Omow est le nouvel ambassadeur nigérian accrédité auprès de la République centrafricaine. Il a présenté ses lettres de créance au président François Bozizé Yangouvonda, dans le Palais de la Renaissance, en présence des autres ambassadeurs accrédités en République centrafricaine.

(De notre correspondant)


Le Nigeria a nommé son nouvel ambassadeur en République centrafricaine, Roland Ozawumi Omow. Ce dernier est le nouveau chef de la diplomatie nigérienne dans le pays. Il a présenté ses lettres de créance au président François Bozizé Yangouvonda, dans le Palais de la Renaissance, en présence des autres ambassadeurs accrédités en République centrafricaine.

 

Selon les termes de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, tous les ambassadeurs ayant mandat de représenter leur pays dans un autre pays, doivent présenter officiellement leurs lettres de créance au président ou au ministre des Affaires étrangères du pays hôte.

 

L’ambassadeur Roland Ozawumi Omow, en présentant au président Bozizé ce document officiel, confirme la volonté des deux chefs d’Etats, nigérian et centrafricain d’entretenir une bonne collaboration. La République centrafricaine qui, de plus en plus, se confronte à des difficultés de tout genre, ne doit ménager aucun effort pour préserver ses relations avec les pays amis, à travers une action diplomatique véritablement dynamique.

 

Lors de la réception, organisée par Mme et M. Roland Ozawumi Omow à l’ambassade du Nigeria à Bangui, presque tous les diplomates accrédités en Centrafrique avaient répondu présents. Cette occasion a permis au nouveau représentant du Nigeria dans le pays de s’entretenir et d’échanger avec ses homologues.

Il a profité pour réitérer les engagements de son pays auprès de la République centrafricaine et a souhaité une « bonne coopération entre les pays amis ».

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 12:42

 

 

 

 

 

 

soldatsrca.jpg

 


http://www.slateafrique.com 20/09/2012

 

Un programme de démobilisation des groupes rebelles est en cours en République centrafricaine. Mais le pouvoir doit, de son côté, faire preuve d'une meilleure volonté pour mettre un terme à plusieurs années d'instabilité.

 

Le «dernier groupe rebelle de République centrafricaine désarme», titraient de nombreux journaux, en date des 25 et 26 août 2012.

 

La Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) venait en effet de signer un accord avec le pouvoir de Bangui, la capitale du pays, afin de rejoindre le processus Désarmement, Démobilisation et Réintégration (DDR) (concernant les ex-combattants du pays) et de se transformer en parti politique.

 

Au même moment, Baba Ladé (chef rebelle tchadien, général autoproclamé) annonçait le retour de son Front populaire pour le redressement (FPR) en Centrafrique pour négocier avec les autorités de Bangui (et de N’Djamena), et se rendait effectivement à la Force multinationale de l’Afrique Centrale (Fomac) quelques jours plus tard.

 

L’abandon des armes par les deux principaux groupes rebelles à avoir déstabilisé le pays au cours des derniers mois ouvre une fenêtre d’opportunité importante pour la stabilisation du pays.

 

Mais l’accalmie ainsi créée ne doit pas se transformer en une illusion sécuritaire qui conforterait le régime dans son inaction sur le plan des réformes.

 

Certes, il s'agit d'une bonne nouvelle pour les populations civiles vivant sous la menace du CPJP depuis sa création en 2008. Mais le désarmement du groupe rebelle, fut-il le dernier actif à ce jour, ne permettra néanmoins pas de pacifier définitivement la République Centrafricaine.

 

Sans une stratégie globale de réformes exhaustives adressant les causes profondes de l'insécurité, le processus de DDR en lui-même ne saurait constituer à lui seul un processus de paix efficace sur le long terme, comme nous le rappelle les cas de la République démocratique du Congo ou du delta du Niger.

 

La République Centrafricaine avait pourtant adopté un tel programme de réformes en profondeur de ses institutions à la suite de l'accord désigné sous le vocable Dialogue politique inclusif, de décembre 2008.

 

La pression internationale s'est cependant évanouie au lendemain de la signature de l'accord, permettant au président  

François Bozizé de renier un certain nombre de ses engagements, notamment ceux liés à la reconfiguration de la Commission électorale indépendante (CEI).

 

Des accords de paix, mais le feu couve encore

 

A la suite de sa réélection en 2011, ponctuée de fraudes et de nombreuses irrégularités, Bozizé abandonna purement et simplement toute réforme prévue par l'accord.

 

Le gouvernement adopta plutôt une stratégie de négociations bilatérales avec les principaux groupes rebelles.

L'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) et l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD, principale rébellion centrafricaine auto-dissoute en mai 2012) acceptèrent tour à tour de joindre le processus DDR, relancé depuis peu sous l’égide du Bureau des Nations unies pour l'Afrique centrale (UNOCA) et du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) après des années de blocages.

 

Mais le désarmement des principaux groupes rebelles connus jusqu’ici ne saurait suffire à assurer la stabilité et la sécurisation du pays.

 

D’une part le banditisme continue de sévir jusqu’aux portes de Bangui et les attaques contre les populations civiles sont nombreuses —certaines étant même attribuées à d’anciens groupes rebelles pourtant enrôlés dans le DDR.

Sans compter les activités de la LRA dans l’est qui, malgré quelques succès obtenus par les forces armées ougandaises (UPDF), semblent se faire un nid juste à l’ouest de la zone d’opération militaire autorisée par Bangui.

 

Le départ annoncé de la Micopax (Mission de stabilisation de la paix en Centrafrique, constituée de soldats de dix pays de la sous-région d'Afrique centrale) ne fait qu'accentuer la nécessité de s'attaquer rapidement aux racines de l'instabilité.

 

Mais surtout, bien que le désarmement, la démobilisation et la réintégration des éléments armés demeurent des éléments centraux de tout processus de paix en République centrafricaine, le DDR sans processus de paix risque de renforcer plusieurs risques politiques majeurs en voie de devenir systémiques en Centrafrique.

 

En finir avec l'impunité

 

En effet, les accords bilatéraux signés successivement avec les différents groupes rebelles, dans le cadre d'un système politique complètement fermé, érigent la rébellion armée et la violence contre les civils comme principal, voire unique, canal de revendication politique.

 

Les exactions contre la population civile deviennent non seulement un moyen d'enrichissement et d’accès aux ressources, mais un vecteur de positionnement politique.

 

L’entente cédant le contrôle sécuritaire des préfectures de Vakaga et de la Haute-Kotto dans le nord-est —et de facto de leurs ressources— à l’UFDR ne fait qu’accentuer le phénomène.

 

L'amnistie générale offerte à l'ensemble des rebelles dans le cadre des ententes bilatérales, y compris pour les atrocités commises contre des civils, renforce le sentiment d'impunité.

De ce fait, le risque et le coût de la rébellion s'en trouve grandement diminué, renforçant les conditions d'émergence de futurs mouvements rebelles.

 

Aussi longtemps que les causes structurelles ayant favorisé l'émergence des rébellions ne seront pas attaquées de front, la République centrafricaine sera condamnée à voir se perpétuer les cycles de rébellion et d'insécurité, suivant dans sa triste voie sa voisine la RDC.

 

Les réformes nécessaires et incontournables

 

La construction d'une paix durable passe donc nécessairement par une série de réformes majeures des institutions centrafricaines:

 

Une démocratisation du système politique, notamment la mise sur pied d'une commission électorale impartiale et indépendante et la tenue d'élections libre

 

Une gouvernance économique plus équitable et transparente, notamment en ce qui concerne la gestion des ressources naturelles

 

La mise en place effective de la Stratégie de réduction de la pauvreté incluse dans l'accord sur le Dialogue politique inclusif, notamment dans l’optique de mettre fin à la marginalisation des régions périphériques

 

Le développement du contrôle étatique, et notamment du monopole de l’usage de la force, sur l'ensemble du territoire

Une meilleure gouvernance politique, notamment par l'attribution des postes décisionnels sur la base de la compétence plutôt que sur l'ethnicité, les liens familiaux ou la fidélité au chef de l'Etat

 

Une réforme en profondeur de l'armée, un des rares vecteurs de promotion sociale pour la jeunesse déshéritée centrafricaine, dont le phénomène d'ethnicisation est notoirement connu

Le développement d'un Etat de droit et d’une justice digne de ce nom.

 

La mise en œuvre de l'accord issu du Dialogue politique inclusif constitue sans aucun doute le meilleur moyen pour y parvenir, jouissant d'une forte légitimité et adressant la majorité de ces questions.

 

Compter uniquement sur la bonne foi du président Bozizé serait cependant naïf. Celui-ci s'étant en revanche montré sensible aux pressions de la communauté internationale par le passé, celle-ci devrait conditionner son aide à l'application de l'accord et veiller à maintenir la pression sur le régime. Sans quoi le «dernier groupe rebelle» risque fort de ne pas être le dernier.

 

Jean-Simon Rioux (chercheur en résolutions des conflits, spécialiste de l'Afrique centrale)

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 00:48

 

 

 

 

 

Eugene-Ngaikoisset.JPG

 

 

 

Bangui 19 sept (CAP) – Suite à une opération coup de poing des services fiscaux sur les taxis dans la ville de Bangui, plusieurs taxis du tristement capitaine Eugène Ngaikoisset alias « le boucher de Paoua » ont été arraisonnés et conduits à la Section Recherche et Investigation (SRI) de la gendarmerie nationale.

 

Informé, le célèbre capitaine débarque le mardi dernier dans les locaux de  la SRI en tirant en l’air plusieurs coups de feu qui ont ainsi fait fuir les gendarmes présents sur les lieux, ce qui a permis à Ngaikoisset de récupérer tout simplement ses taxis en toute tranquillité avant de s’en aller.

 

Il y a quelques mois déjà, le « boucher de Paoua » avait procédé au même manège pour récupérer également plusieurs de ses bidons d’huile que de jeunes Tchadiens revendaient pour son compte à des prix exorbitants ne respectant nullement les dispositions de l’arrêté de la ministre du commerce Mme Maryline Roosalem.


Les bidons d’huile avaient été confisqués par des contrôleurs de prix du ministère du commerce que Ngaikoisset n’avait pas hésité à menacer de tuer. On est en pleine jungle avec ce régime de Bozizé et ses tueurs… Un tueur comme Ngaikoisset qui possède des taxis, fait des affaires en revendant des bidons d’huile… On aura tout vu avec ce pouvoir….

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 00:25

 

 

 

 

basketball-fauves.jpg

 

 

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 19 Septembre 2012 15:01

 

6 Fauves du basketball centrafricain de la diaspora française sont arrivés  ce 19 septembre 2012 à Bangui, ceci dans le cadre des préparatifs du Tournoi de la Zone IV prévu du 30 au 11 septembre 2012.


Il s’agit de : Ludovic-Alban Moundji (ailier), Hervé Ngoko (pivot), Joseph Kalambani, (meneur), tous évoluant à la Nationale III. A cette liste s’ajoutent  les 2 meneurs de la Nationale II : Martial Gotagni et Fabrice Mokotemapa. Riba M’Baïkoua, un des meneurs en Pro A a bouclé la marche.


Sont attendus vendredi prochain à Bangui, le pivot Maixant Mombelet et l’ailier Max Kouguéré tous de la France. Les grands absents de cette campagne de taille sont les Fauves de la diaspora américaine.

 

On notera également l’absence de plusieurs autres talentueux tels que Michael Mokongo, Jimmy Djimrambaye, Destin Damachoua, Guy Kodjio, Lionel Bomayako, Junior Péhoua, Regis Koundja, William Kossangué, Yanick Zachée, et Maxime Zanveni. Les raisons de ce disfonctionnement dans la tanière des Fauves ne sont pas encore rendues publiques par la Fédération Centrafricaine du Basketball.

 

Au plan local, les Fauves de Bas-Oubangui s’entrainent 2 fois par jour : de 6 heures (7HTU) 30 minutes à 8 heures (9HTU) et  de 17heures (18HTU) à 19 heures (20HTU) au Centre National de Basketball Martin N’Goko.

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 00:06

 

 

 

 

Bozizé Y

 

 

NDLR : Tout cela n’est que de la poudre aux yeux. Le pouvoir de Bozizé est congénitalement corrompu jusqu’à la moelle. Ce n’est pas en cherchant à prendre modèle sur des pays qui, contrairement à ce qu’aime dire Bozizé, sont eux-mêmes en butte à ce fléau que le problème sera résolu en Centrafrique. Ce n’est parce que les gouroux de la secte de Bozizé sont des Béninois que ce pays doit servir de modèle. Que Bozizé commence par laisser la justice faire librement son travail sans entraves.

 

Pourquoi certains dignitaires de son régime comme le milliardaire de Boy-Rabe et autre Thierry Maléyombo qui sont mis en examen sont toujours en liberté et continuent de narguer les Centrafricains.

 

Pourquoi leur procès n’a toujours pas lieu ?

 

Pourquoi cherche-t-on à copier le Bénin alors que des personnes comme Jean Barkès Ngombé-Ketté, Guillaume Lapo pour ne citer que ces deux, pourtant convaincus de conflits d’intérêts et de détournement de deniers publics demeurent impunis ?

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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 23:59

 

 

 

 

hôtel 300 chambres Bangui

 

 

Afrik.com  mercredi 19 septembre 2012 / par Fred Krock


Le président de la République, François Bozizé Yangouvonda a coupé le ruban symbolique de l’hôtel Ledger Plaza Bangui, le 15 septembre 2012. L’inauguration a eu lieu en présence des hauts représentants de la Lybie en Centrafrique et des autorités centrafricaines dont le ministre du Développement du tourisme, Mme Sylvie Annick Mazoungou.


(De notre correspondant)

 

Tous les qualificatifs désignant le prestige ont été à ce rendez-vous du tourisme. « Un bijou » pour le président de la délégation spéciale de la ville de Bangui, M. Nazaire Yalanga ; « un joyau » pour le Directeur général de l’hôtel, M. Steven Hameeuw ; « un hôtel haut standing » pour le ministre du tourisme, Mme Sylvie Annick Mazoungou. Il s’agit en fait du premier hôtel en son genre, car étant d’un standing digne d’un « hôtel 5 étoiles » selon une mission de contrôle international qui a validé 800 points conformes aux normes internationales. C’est un hôtel de 160 chambres dont le coût est évalué à 30 millions d’euros.

 

Ces dernières années, la République centrafricaine cherche des voies et moyens pour son développement en dépit d’un environnement socio-économique et sécuritaire précaire. L’une des voies identifiée à cet effet est le développement du tourisme qui devrait vendre l’image de la RCA à l’extérieur et drainer des investisseurs.

 

Evidemment sur ce label, plusieurs actions planifiées dans le Plan directeur du développement du tourisme sont menées pour redynamiser le secteur. Entre autres, le renforcement des capacités techniques et institutionnelles du département et des élèves de l’école d’hôtellerie et du tourisme de la CEMAC de NGaoundéré au Cameroun ; la création d’un environnement favorable au développement du secteur privé et des investissements dans le secteur touristique ; et la valorisation des sites touristiques notamment à travers la promotion d’un tourisme de proximité autour de Bangui.

 

Le secteur touristique centrafricain, un secteur en plein essor


A ce jour, le nombre de chambres des établissements hôteliers est passé de 241 en 2005 à 547 en 2011, soit une augmentation de 126,79 % ; de 78 en 2005 à 714 en 2011 dans la para hôtellerie à Bangui et à l’intérieur du pays. Le taux d’occupation annuel moyen des établissements hôtelier de Bangui est passé de 41% en 2005 à 62,40% en 2010, soit une augmentation de 24,4 points. L’augmentation du nombre de touristes internationaux passant de 19 001 en 2005 à 108 148 en 2010, soit une croissance de 469,17%.

 

Selon le ministre libyen des Affaires étrangères, son pays qui vient à peine d’accéder à la gestion démocratique de la chose publique, continuera à appuyer d’autres initiatives du genre en République centrafricaine comme dans les autres pays coopérant avec la Libye.

 

Quant à Mme Sylvie Annick Mazoungou, l’inauguration de l’hôtel Ledeger Plaza Bangui est venue « consolider les efforts consentis par son département pour l’émergence d’un secteur touristique fort ». Elle a ajouté que d’ici peu, le vétuste hôtel Oubangui (Sofitel Hôtel) qui faisait l’honneur du pays sera réhabilité.

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