Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 03:12

 

 

 

 

Christine-Vandromme.jpg

 

 


http://www.lavoixdunord.fr  24/09/2012


PAR STÉPHANIE FASQUELLE


lille@lavoixdunord.fr  

 

LE VISAGE DE L'ACTUALITÉ | Christine Vandromme est la nouvelle directrice de l'école Brunschvicg-Rousseau, à

Saint-Maurice-Pellevoisin. Le jour de la rentrée, son esprit était ici... et en Afrique. L'enseignante a travaillé cinq ans au lycée français de Bangui, en Centrafrique, ainsi que dans plusieurs écoles primaires locales. Expérience inoubliable, achevée en juillet dernier, et qui lui fait à présent porter un regard différent sur les écoles d'ici.

 

Dans la salle de classe transformée en bureau de la directrice et en salle des professeurs, Christine Vandromme déambule avec aisance entre la machine à café, le téléphone, le tableau d'emploi du temps et... la photocopieuse en panne. « Ils viennent réparer cet après-midi ! 

 

», lance-t-elle à une collègue dépitée. À l'heure de la récréation, les enseignantes viennent la voir pour un élève impoli, pour un autre qui devra partir plus tôt, pour lui piquer aussi le morceau de chocolat qu'elle avait l'intention de déguster avec son café.

 

Dans cette ambiance douce et rieuse, Christine Vandromme ne cache pas avoir toujours en elle, quelque part, les écoles de Bangui. Elle vient de passer cinq ans dans la capitale centrafricaine, dans la classe de CM2 du lycée français Charles-de-Gaulle. Son ordre de mission indiquant l'aide aux écoles locales, elle s'est aussi retrouvée dans une dizaine d'entre elles, à former les enseignants. Là-bas, rien à voir avec la confortable école de Pellevoisin. «  Ils sont 100-150 par classe. Quand j'ai vu ça... » Sa voix claire se pose. «... J'ai eu l'impression d'un grand rien. Juste un entassement d'élèves, à six ou sept derrière des pupitres prévus pour deux. Et puis pas de matériel... » Il en fallait plus pour déstabiliser l'enseignante. Il faut dire que dans son parcours atypique, le mot « difficultés » a du sens. Celles des migrants, à qui elle a donné des cours d'alphabétisation à Malo-les-Bains, puis à Turin en Italie ; celles des jeunes de la Mission locale, où elle a été formatrice, du côté de Dunkerque ; celles des collégiens de la SEGPA dont la jeune professeur a eu à s'occuper, avant d'être titularisée dans une école de Grande-Synthe.

 

Il y a eu ses difficultés à elle aussi, en classe de CP, qu'elle a doublée. « J'étais un cancre !, confesse-t-elle en roulant des yeux de maîtresse pas contente. Je passais toujours de justesse. Difficultés de lecture, pas matheuse. Je n'ai aimé l'école qu'au CM2, grâce à mon maître. » De ces années de primaire, elle a retenu une chose : « J'arrive mieux que d'autres à me mettre à la place d'un élève en difficulté... » Ce qui lui sert aussi auprès des futurs enseignants. La directrice d'école est également formatrice IUFM.

 

Christine Vandromme aime décidément les défis. En 1998, partir à Mayotte, petite île de 375 km², pour coordonner la formation initiale des enseignants , l'a enthousiasmée. « C'était ma demande, j'avais envie d'aller voir ailleurs comment ça se passait. » Elle a découvert dans ce département d'outre-mer un niveau très bas, dû à une mauvaise maîtrise du français. Revenue en 2002 à Lille, à la tête de l'école Madame-Roland, elle a eu à nouveau envie de partir en 2007. L'envie d'explorer d'autres horizons scolaires était encore là. Elle avait postulé pour le Japon. Mari et enfants étaient partants. Mais le ministère l'a recalée pour son niveau d'anglais insuffisant. Ce soir-là, le téléphone a quand même sonné... mais pour la Centrafrique. « J'ai eu deux jours pour me décider ! » Sous la frange, le regard s'éclaire. « Petit conciliabule en famille. Et on s'est dit : on y va ! » Aucun regret. Là-bas, si la première impression a d'abord été « On est vraiment à l'étranger », le reste de l'aventure allait s'écrire sous des accents heureux. D'un côté des élèves binationaux, fils et filles de l'élite centrafricaine, des terminales à 12 élèves par classe. De l'autre, ces écoles de quartier modestes et attachantes.

 

Capter l'attention

 

« On a monté un projet d'écriture avec les écoliers africains, raconte-t-elle. C'était impossible de faire écrire tout le monde, mais sous la forme d'une dictée à l'adulte, des histoires sont nées. » Alors que dans ces classes surchargées, «  on ne peut pas, comme ici, imaginer un individu dans un collectif », l'expérience a capté l'attention des enfants. «  On a fait des livrets de lecture, je filmais beaucoup. C'est un travail impossible à évaluer, mais il a donné aux enfants envie de prendre la parole, ils ont appris à énoncer correctement des pensées. » Un vieux tableau, peu de craies, beaucoup d'enthousiasme. « Ici, c'est un peu du luxe », glisse-t-elle en regardant la pile de manuels sur la table. Toujours en elle, l'expérience l'a changée. Elle pourrait la rendre plus sévère avec les chanceux élèves français. Au contraire. « Si je veux qu'ils modifient leur vision du monde, ça doit venir doucement. Moi qui ai toujours été une enseignante sévère, je me sens à présent moins autoritaire. » Affirmation qu'elle résume dans un sourire. •

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 01:55

 

 

 

 

 

Gabirault

 

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

 

------------------------------------- 

 

 

 

Le Bureau de l’ACD remercie chaleureusement les Centrafricains d’Orléans pour l’accueil réservé à sa délégation, et l’organisation de la conférence du samedi 22 septembre dans leur localité.

 

Il remercie également les compatriotes qui ont eu à se déplacer d’autres villes de France jusqu’à Orléans pour cette réunion, malgré la distance et leur calendrier.

 

L’ACD se réjouit par ailleurs de la pertinence, de la franchise des échanges au cours de cette conférence, ainsi que de la prise de conscience des compatriotes y ayant pris part, quant aux actions nécessaires des associations apolitiques centrafricaines au développement de notre pays.

 

Fait à Paris le 23 septembres 2012 

 

 

Le Président de l’ACD

 

Olivier Gabirault

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 01:12

 

 

 

 

 

Nzapalainga-et-Benoit-XVI.JPG


Mgr Nzapalainga avec Benoît XVI en présence du Cardinal Fernando Filoni


 

 

Paris 23 sept (C.A.P) - Le 22 juillet 2012 l’envoyé du Pape Benoît XVI avait procédé à l’ordination épiscopale comme évêques de quatre prêtres pour l'archidiocèse de Bangui et les diocèses de Bossangoa, Berbérati et Alindao. Le cardinal Fernando Filoni, préfet de la congrégation pour l'Evangélisation des peuples, venu de Rome pour une visite pastorale à cet effet, a présidé ces ordinations. Il était assisté du Président de la Conférence Episcopale et de Mgr le Nonce Apostolique.

 

Après ces ordinations, le Nonce Apostolique en Centrafrique et au Tchad Mgr Judes Tadeus Okolo, a installé officiellement quelques jours plus tard le nouvel Archevêque de Bangui Mgr Dieudonné Nzapalainga dans sa cathèdre. La cérémonie de l’intronisation de l’Archevêque de Bangui ainsi que des trois autres Evêques s’est déroulée en la cathédrale Notre Dame de l’Immaculée conception de Bangui.

 

Avant de prendre efficacement leurs fonctions, du 2 au 15 septembre 2012, les quatre nouveaux Evêques ont été conviés au Vatican ainsi que plusieurs autres évêques d’Afrique, d’Amérique et d’Asie, à prendre part à un séminaire de formation pour mieux exercer leurs charges d’évêques. Ils ont ainsi pu, outre les questions liées à la dimension spirituelle de leur ministère et la gestion des fidèles de leurs diocèses, être initiés à la pratique des relations qu’ils doivent entretenir avec l’Etat de leur pays respectif, avec les congrégations et autres institutions et structures sociales, sur la nécessité d’établir un climat de confiance entre les divers acteurs pastoraux : prêtres- laïcs- religieux- religieuses etc…


Leur présence au Vatican leur a également permis d’être reçus en audience par sa Sainteté le Pape Benoît XVI à sa résidence d’été de Castel Gandolfo  le 7 septembre dernier à 14 heures comme le montre la photo ci-dessus. Sur le chemin de son retour à Bangui, Mgr Nzapalainga a été fraternellement honoré par plusieurs compatriotes autour d’un repas convivial offert par Me Jean Chrysostome Sando Wang-You à son domicile parisien  

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 01:00

 

 

 

 

CPI-siege.jpg

 

 


Paris 23 sept (C.A.P) – Du 14 au 18 septembre dernier, le procès en cours du président du MLC Jean-Pierre Bemba devant la Cour Pénale Internationale de La Haye (Pays-Bas) a enregistré l’audition d’un témoin assez particulier à savoir Prosper N’douba, ancien conseiller spécial et porte-parole de feu le président Ange-Félix Patassé au moment de l’entrée des rebelles du général François Bozizé dans Bangui le 25 octobre 2002 où il a été fait prisonnier et séquestré durant trente-huit jours entre leurs mains.

 

De cette mésaventure, Prosper N’douba en a écrit un livre « L’otage du général centrafricain François Bozizé » – Journal d’un captif des « libérateurs » publié en janvier 2006 aux éditions L’Harmattan à Paris. La victime tout autant que l’auteur, y relate les exactions, les tortures, les pillages et les crimes de guerre commis par les hordes de rebelles et autres mercenaires tchadiens zakawa de Bozizé dont il a été lui-même témoin lors de leur attaque surprise du 25 octobre 2002 qui leur permis de prendre le contrôle des presque tous les quartiers nord de Bangui depuis Bégoua, PK 12 jusqu’au croisement du 4ème arrondissement notamment.

 

Est-ce l’ironie du sort ou le pur hasard mais on note néanmoins que c’est pendant que  Prosper N’douba se trouvait devant la CPI à La Haye qu’une rébellion composée notamment d’anciens mercenaires recrutés par Bozizé en 2001 – 2002 à qui il n’a pas fini de payer ce qu’il leur a promis, est encore venu jusqu’aux portes de Bangui faire de nouveau le coup de feu le week-end du 15 au 16 septembre  à Damara, Sibut et Dékoa avant de se retirer.

 

On le voit, Bozizé est rattrapé par cette même rébellion qu’il a pris la lourde responsabilité de lever en recrutant des mercenaires à qui il a promis monts et merveilles pour satisfaire ses ambitions personnelles de prise de pouvoir en renversant un régime démocratiquement élu. Dix années après, la RCA n’en a toujours pas fini avec les démons de la rébellion et de la tentation de conquête du pouvoir par des moyens antidémocratiques et la violence.

 

Au cours de son témoignage, Prosper N’douba a beaucoup insisté sur la nécessité que Bozizé réponde de ses responsabilités devant la Cour Pénale Internationale car il n’y a qu’ainsi que la vérité fera jour dans le procès actuel contre Jean-Pierre Bemba. Le président Patassé qui a fait appel aux troupes du MLPC n’étant plus de ce monde, Bozizé par qui la crise politico-militaire a vu le jour doit aussi aller témoigner sur ses responsabilités et la part de crimes de guerre qui lui revient car le processus de sa prise de pouvoir a également occasionné beaucoup de victimes.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 00:09

 

 

 

 

Bangui vers Bimbo

 

 

 

Radio Ndéké Luka Dimanche, 23 Septembre 2012 12:57


Environ 26 ménages se sont retrouvés ce 22 septembre 2012 dans la rue suite à un déguerpissement effectué vendredi dernier par des éléments de l’Office Central de Répression du Banditisme (OCRB) de Centre-ville. Il s’agit des occupants traditionnels du village Laurent-Bois sis à N’Zila au PK10 route de M’Baïki (sud), mis en cause dans une affaire d’occupation de parcelles appartenant au « colonel » Amadou Yalo Danzoumi.

 

Ce déguerpissement le 2ème du genre a fait couler de l’encre et de la salive : les occupants, en colère ont dénoncé un abus d’autorité de la part de cet officier des Forces Armées Centrafricaines (FACA).


L’affaire remonte en 2009  lorsque le « colonel » Danzoumi a acquis ces parcelles auprès des Ndayen Fils. Les victimes qui se réclament des occupants traditionnels du site ont estimé que c’est de manière illégale qu’ils ont été expulsés.


SelonPierre Mayoka, une des victimes interrogée par Radio Ndeke Luka, « ce déguerpissement a été une surprise. Toute sa famille a été mise à la belle étoile par la Police, bien qu’elle ait occupé ce site depuis plusieurs années. Le Colonel n’a pas obtempéré à la décision de la Justice. Car, l’affaire y suit encore son cours ».


Interrogé sur l’affaire, le Conseil des victimes, Maitre Hyacinthe Gbiégba a attesté qu’ « une demande en annulation partielle de l’Arrêté d’affectation du lot a été introduite auprès du Tribunal Administratif qui n’a pas encore rendu son jugement. Et donc, l’affaire suit son cours au niveau de la Justice ».


Quant à l’Acquéreur du site le Colonel Danzoumi, il dit n’ « appliquer que la décision de la Justice. Selon lui, c’est à l’issue d’une audience civile et commerciale en juin 2011 qu’il a été validé par la Cour d’Appel de Bangui comme l’acquéreur légal de cette propriété. Une 1ère assignation en référé notifiée en mars 2009 aux victimes pour déguerpir les lieux, n’a pas été respectée. C’est ainsi que suite à une seconde plainte,  l’Agent d’exécution a donc décidé de les faire expulser par la police en date du 21 septembre 2012. Ce qui a été fait ».


Toutefois, contrairement aux occupants traditionnels, l’acquéreur a, en sa possession, tous les documents domaniaux y afférents.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 00:06

 

 

 

 

dans l jungle

 

 

Radio Ndéké Luka Dimanche, 23 Septembre 2012 13:01


Un véritable calvaire pour les usagers de l’axe Yamando-Nola (ouest) long de 50 kms. Plus de 40 véhicules dont les gros porteurs sont bloqués depuis une semaine à côté du pont Mangala à Yamando.


Et pour cause ? Un trou d’une profondeur de 2 mètres et demi de long et 2 mètres de large a sectionné la voie en 2. Il s’agit d’une dégradation causée par une forte érosion provoquée par les dernières pluies abattues dans la zone. Du coup, aucun véhicule ou encore des personnes ne peuvent circuler librement.


Le correspondant de Radio Ndeke Luka a indiqué ce 23 septembre 2012, que seuls les conducteurs des taxis motos assurent la navette pour soulager la population. Les plaintes fusent de partout. Les habitants redoutent déjà d’une montée des prix de produits de première nécessité.


Pour Aboulaye Mahamath, responsable des transporteurs de Nola, « cette situation a porté un coup dur au secteur économique. D’ailleurs, toutes les informations fournies aux autorités centrafricaines relatives à la dégradation de ce tronçon sont restées lettres mortes ».


Par ailleurs, les riverains de l’axe Kaga Bandoro - Sibut (nord) ont été recrutés dans le projet de réhabilitation manuelle de cette voie très dégradée. C’est un projet lancé le 10 septembre dernier par l’Office National des Matériels (ONM) sous l’égide du projet du Pôle de développement. Les activités ont consisté à dégager les chaussées, évacuer les caniveaux, boucher les nids de poule et couper les arbustes.


Les ouvriers travaillent 7 jours et perçoivent un salaire de 27 000 francs CFA. Une somme de 4 000 F représentant une prime de rendement leur est aussi octroyée en fonction des tâches accomplies, a expliqué le  correspondant de Radio Nadeke Luka.


Toutefois, les travailleurs ont dénoncé un recrutement sans contrat ni formation et un manque criard de matériels de travail.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 00:01

 

 

 

 

 

vote à Mala

 

 


Bangui le 23 Septembre 2012- Dans le cadre du processus de révision du Code Electoral, le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, avec l’appui technique et logistique de la communauté internationale, y compris le Bureau Intégré des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix en Centrafrique (BINUCA) et l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), organise, du 24 au 27 septembre 2012 à Bangui, le 4ème atelier du Comité de concertation sur la révision du Code Electoral.


Ce 4ème atelier a pour objectif d’examiner, Article par Article, le Code Electoral centrafricain, à la lumière des conclusions des précédents, notamment le 1er, en novembre 2011, le 2e en janvier 2012, et le 3e en septembre 2012.


 En prélude à ces 4e assises, le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Josué Binoua, avait remis, le 19 septembre dans les locaux de la Primature, le compte-rendu des travaux du comité préparatoire et l’agenda dudit atelier aux principaux acteurs du processus électoral, dont des représentants des partis politiques -opposition et majorité présidentielle-, des confessions religieuses et de la société civile.


Selon Josué Binoua, durant les 4 jours des travaux préparatoires, « le groupe avait procédé à l’insertion des résultats des travaux du 3ème atelier, et ce travail a entrainé des propositions de reformulation de plusieurs articles ». Occasion pour le ministre Binoua de plaider en faveur d’un esprit patriotique durant le 4ème atelier.


La remise du compte-rendu des travaux du comité préparatoire a eu lieu en présence de la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en Centrafrique et Chef du BINUCA, Mme Margaret Vogt, du Représentant spécial Adjoint du Secrétaire général des Nations Unies et Coordonnateur résident et humanitaire, Modibo Touré, de la Représentante spéciale de la Présidente de la Commission de l’Union Africaine en Centrafrique, Mme Hawa Hamed Youssouf, de l’Ambassadeur des Etats-Unis, Lawrence Wholers, du Conseiller politique de la Délégation de l’Union Européenne en Centrafrique, Bernard Piette, et du représentant de  l’Ambassadeur de la France.


   La Représentante spéciale du Secrétaire général s’est réjouie des conclusions du 3ème atelier et de l’esprit de consensus et d’ouverture démontré à cette occasion, espérant que « ce 4ème atelier sera conduit avec le même esprit de consensus et de collaboration ». Elle a aussi renouvelé l’engagement des Nations Unies et de la communauté internationale à soutenir les efforts nationaux en la matière.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Politique
23 septembre 2012 7 23 /09 /septembre /2012 11:54

 

 

 

 

logo FARE 2011

 

 

 

DECLARATION RELATIVE AU RAPATRIEMENT DE BABA LADDE

 

 


 

Après s’être accommodé pendant plus de quatre (04) années de BABA LADDE, Président du Front Populaire pour la République (FPR), rébellion tchadienne qui a occupé et écumé pendant toute cette période différentes régions de la République Centrafricaine où il a semé la désolation parmi les populations, le régime du Général François BOZIZE a enfin décidé de s’en séparer en catastrophe le 5 septembre 2012 en le rapatriant chez lui au Tchad.


Toutefois, il y a lieu de rappeler que ce surprenant épilogue a été précédé de la signature avec le gouvernement centrafricain de deux Accords (2008, 2010) et d’une guerre sans succès contre sa base à Gondava (Nana Gribizi) par les forces coalisées tchadiennes et centrafricaines le 23 janvier 2012.


Lassé par cette vie d’errance où sur tout son parcours il a fait subir d’une part aux populations civiles centrafricaines vols, viols, pillages, exécutions sommaires, destructions de biens et d’autre part aux Forces Armées Centrafricaines (FACA) des attaques répétées entrainant de nombreuses pertes en vies humaines, BABA LADDE avait pris la décision de se rendre sans condition le 3 septembre 2012 aux autorités centrafricaines à Ippy (Nord Est).


Cette reddition qui s’apparente à bien des égards à une humiliation pour les Forces Armées et l’Etat centrafricains qui ont tout tenté pour venir à bout de l’occupation de la RCA par la rébellion d’un chef de guerre qui a choisi de mener sa révolte dans un autre pays que le sien, n’a pas ému outre mesure le Gouvernement et le Conseil National de la Médiation qui ont choisi de passer par pertes et profits toutes les victimes centrafricaines et étrangères, en s’empressant de raccompagner chez lui l’ennemi public numéro un.


La soustraction de BABA LADDE à la Justice centrafricaine par le Gouvernement est un manquement grave aux devoirs  de celui-ci et pour le Général François BOZIZE une violation de son serment qui le rend coupable de haute trahison vis-à-vis du Peuple centrafricain.


Le FARE-2011 mettra tout en œuvre et entreprendra toutes les actions pouvant concourir  à faire rendre compte par le criminel BABA LADDE, ses coauteurs et complices à leurs victimes et au Peuple Centrafricain devant les juridictions compétentes nationales ou internationales.

 

                                                                            Fait à Bangui, le 14 septembre 2012

                                                                      

                                                                                  Le Coordonnateur

 

 

 

                                                                         Maître Nicolas TIANGAYE

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Politique
22 septembre 2012 6 22 /09 /septembre /2012 17:58

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

 


 

Boali : Vers une sensibilisation de la population sur le VIH/sida

 

 

une-seance-de-sensibilisation-au-Vih-Sida.jpg

 

 

Boali, 22 septembre 2012 (RJDH) – La sensibilisation de la population sur l’intérêt du dépistage au VIH/sida et la prévention de la transmission des parents aux enfants(PTPE), a été au centre d’une réunion, le jeudi 20 septembre, au centre de santé de Boali (sud-ouest), à l’initiative du  groupe de soutien aux personnes vivant avec le VIH/sida.


Angéline Yabéngué, sage-femme et responsable du programme PTPE au centre de santé de Boali, explique que le rôle de ce groupe de soutien est de sensibiliser la population sur le bien -fondé de ce programme et de convaincre les femmes enceintes à se faire dépister pour faciliter une meilleure prise en charge,  si le résultat  le résultat des examens était positif.

 

Le programme implique les paires-éducateurs du projet Ester Aid de Boali,  dans le cadre du suivi et  de la prise en charge  des malades du sida qui sont sous traitements antirétroviraux.

 

Le groupe de soutien PTPE est composé essentiellement des personnes vivant avec le VIH/sida.

 

 

 

Ndélé : Des commerçants se plaignent de la dégradation de la route

 

 

 

routes cenntrafricaines en saison des pluies. 3 JPG

 

 

 

Ndélé, 22 septembre 2012 (RJDH) – La population de la ville de Ndélé (Nord est) connaît une flambée de prix des produits de première nécessité.  Cette difficulté est liée au mauvais état des routes et à l’inondation qui entravent le trafic dans cette partie du pays.


Selon Abakar Djibril, vendeur détaillant au quartier Ngandja à Ndélé, une  boîte de sardine  qui se vendait  à 400 coûte actuellement 600 F CFA ; le prix du sac de sel de 18 kilogrammes  est passé de 5000 FCFA à 6000 FCFA.

 

 « Le pont  de la rivière Bamingui est inondé suite à des pluies diluviennes, une dizaine de  véhicules en provenance de Bangui chargés de marchandises ont été  bloqués», a fait savoir, Haroun Tigana, un transporteur qui affirme avoir passé deux semaines en route avant d’atteindre la sous-préfecture de Bamingui, à 120 Kilomètres  de la ville de  Ndélé.

 

La même source a  ajouté que certains  transporteurs ne pouvant patienter, sont obligés de décharger les marchandises et retourner à Bangui, d’autres ont loué  des véhicules à Ndélé pour aller récupérer leurs marchandises.


Cette situation a des conséquences négatives sur le ravitaillement de la population en produits de première nécessité. Les commerçants lancent un appel au ministère des travaux  publics pour  réhabiliter l’axe de Kaga-Bandoro - Ndélé.

 

 

 

Grimari : Les prisonniers reçoivent une assistance de l’ONG Mercy Corps

 

Grimari, 22 septembre 2012 (RJDH) – Les détenus de la  maison d’arrêt de Grimari (centre), ont reçu, le mercredi 19 septembre, une assistance  de la part du sous-bureau de l’ONG Mercy Corps de Bambari.


L’assistance est composée entre autres de viande boucanée, de céréale, d’arachides et des tomates. « Ceci entre dans notre programme de soutien aux personnes en situation difficile », a fait savoir Lydie Wiwili, responsable  du sous-bureau de Mercy corps de Bambari.

 

Elle a par la même occasion annoncé la ténue d’une réunion avec les autorités locales, dans le but de sensibiliser la population au respect de la dignité humaine et la loi.

 

« Après le don aux prisonniers, nous avons organisé une réunion avec les autorités locales, pour leur parler de la dignité humaine, du respect de la loi, qui sont toutes les fois négligés par certains citoyens », a-t-elle ajouté.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Société
22 septembre 2012 6 22 /09 /septembre /2012 15:26

 

 

 

 

RADIO ND K LUKA

 

 

Les victimes de la LRA dépourvues de tout à Bangassou et appel à l’aide


Radio Ndéké Luka Samedi, 22 Septembre 2012 14:02

 

1751 personnes déplacées de Bangassou (est), victimes des exactions de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA), vivent ces derniers temps dans des conditions précaires. Basées à leur site de Nguinda Gbagui situé dans le 3ème arrondissement de la ville, elles sont dépourvues de tout : eau potable, vivres voire médicaments.

 

L’unique point d’eau qui se trouve sur le site n’est pas entretenu. Ce aggrave les risques de contractions des maladies liées à la consommation de l’eau, a expliqué ce 22 septembre le correspondant de Radio Ndeke Luka qui a relayé l’information.

 

A cette situation s’ajoutent le manque des infrastructures sanitaires et scolaires et du personnel qualifié en la matière. Pour preuve, 6 enfants de 0 à 5 ans ont trouvé la mort en l’espace de 2 mois. Le manque de produits sanguins en a été la principale cause, a indiqué le correspondant.

 

Ces victimes ne savent plus à quel saint se vouer. Elles se disent totalement abandonner par les autorités du pays et lancent à cet effet un vibrant appel à l’aide.

 

Seule l’ONG Merlin leur est venue en aide avec quelques morceaux de savon et du sel.


A ce jour, outre ces déplacées en détresse, personne ne peut plus effectuer un mouvement au-delà de 5 kilomètres de la ville de Bangassou pour vaquer à ses occupations dont les travaux champêtres. Tous les habitants redoutent d’éventuelles exactions de la part de la LRA de Joseph Kony.

 

Conséquence, les prix des denrées alimentaires et produits de première nécessité grimpent de manière vertigineuse. On assiste de ce fait à une crise alimentaire sans précédente dans la ville.


L’insécurité se dégrade de plus en plus dans cette localité malgré la présence des forces Armées de l’Ouganda, de la République Centrafricaine et des Etats Unis.

 

En moins de semaine, la RCA et le Sud Soudan ont respectivement déployé 460 et 1005 soldats sous la bannière de l’Union Africaine pour la lutte contre cette force la LRA.

 

 

 

Une plate forme pour une réponse à la paupérisation à Bambari

 

Radio Ndéké Luka Samedi, 22 Septembre 2012 14:03

 

Les membres des organisations paysannes de la ville de Bambari (centre-est) s’organisent désormais pour riposter contre la pauvreté et améliorer les conditions de leur vie. Ils ont à cet effet mis en place le 19 septembre 2012, une plateforme dénommée « Concertation Nationale des Organisations Paysannes de Centrafrique ».

 

L’objectif de cette association à but non lucratif est de permettre aux paysans, d’harmoniser leurs stratégies et actions de concertation entre eux et promouvoir le dialogue avec les partenaires au développement. Une manière d’accéder aux marchés.


Le correspondant de Radio Ndeke Luka a déclaré ce 22 septembre 2012 que la création de cette entité a été la réponse à une insécurité alimentaire accrue et la montée des prix de produits de première nécessité.


Depuis 4 ans, les productions agricoles ne cessent de baisser à cause de la pluviométrie et l’insécurité grandissante dans cette région. Ce rendement décroissant s’explique aussi par le manque d’encadrement technique des paysans, a mentionné le correspondant.


La région de la Ouaka est à ce jour victime des exactions des coupeurs de route et des éléments du Général tchadien Baba Ladé. Ces malfrats continuent de piller, violer et tuer les paisibles populations.

 

Elles exigent réparations


Radio Ndéké Luka Vendredi, 21 Septembre 2012 15:28

 

Les victimes des affrontements meurtriers à Bria (nord-est) en 2011 entre les ex-rebelles de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) et ceux de l’Union des Forces Démocratiques pour la Rassemblement (UFDR) continuent d’exiger de réparations. Un homme a comparu le 20 septembre 2012 devant le Tribunal de Grande Instance de Bambari (centre-est) pour abus de confiance.

 

Le procès a eu lieu après que le présumé coupable ait interjeté appel devant les instances juridiciaires de la ville de Bria. Il a été d’ailleurs condamné et déclaré coupable des faits qui lui ont été reprochés.

 

En toile de fond, a expliqué le correspondant de Radio Ndeke Luka, un commerçant fuyant les hostilités interethniques depuis le chantier du diamant Aïgbando (nord-est), lui avait confié des marchandises d’un montant de 12 000 000 de francs CFA. Des articles pour être conservés contre les ravisseurs.

 

Lors des attaques, les marchandises en question ont été ravies du dépôt de ce présumé coupable alors en fuite. Une fois la paix rétablie à Bria, le propriétaire a exigé le remboursement intégral de ses biens, a indiqué le correspondant.


Toutefois, après l’analyse du dossier le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Bria, a proposé à la Cour d’Appel de sursoir audit dossier.

 

Car d’après lui, « suite à l’accord de paix signé entre les parties en conflits, une instruction ministérielle a stipulé que toutes procédures relevant des conséquences des attaques de Bria doivent être transmis au ministère de la Justice pour réparations ».


Les conflits entre les ethnies Rounga et Goula issues de la préfecture de la Vakaga (nord) sur fond de répartition des ressources minières avaient fait plus de 45 morts, des maisons incendiées et biens d’autres biens détruits. Ils avaient plus de 5 000 déplacés cers les villes de Ippy et Bambari (centre-est).

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches