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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 23:16

 

 

 

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A la suite d’une récente parution dans nos colonnes au sujet du dernier rang qu’occupe la RCA en Afrique centrale quant à la desserte des vols d’Air France, la rédaction a reçu une réaction très intéressante d’un fidèle lecteur qu’elle publie ci-dessous pour alimenter le débat. Notre fidèle lecteur aborde également la récente mise en place à Bangui d’un Haut Conseil chargé de la lutte contre la corruption.

La Rédaction

 

Air France a décidé de desservir Bangui une fois par semaine tout simplement pour des raisons de sécurité. Les vols du soir ont été ramenés  au matin parce qu'en plus de la question de la sécurité de leurs appareils et du personnel, les balises des pistes qui facilitent l'atterrissage et le décollage en cas d'obscurité ne peuvent fonctionner. Les fils et les ampoules sont régulièrement dérobés et l'ASECNA ne peut rien faire contre ces actes de vandalisme. Il faut aussi savoir que la RCA est classée zone d'insécurité n°1 aux USA. La destination de la RCA est fortement déconseillée aux Américains.

La compagnie Ethiopian a failli aussi rompre son contrat avec la RCA du fait du mauvais comportement des autorités centrafricaines qui prennent du plaisir à retarder par caprice les vols de cette compagnie. Le demi-dieu Findiro s'est permis un jour d'envoyer ses « doungourous » pour faire les formalités de son voyage alors que celui-ci se trouvait chez une de ses maitresses. Cet acte a fait bondir les responsables de cette compagnie puisqu'elle payait des pénalités de retard du fait des centrafricains. Parfait Mbaye était obligé de faire le déplacement au siège de la compagnie pour les supplier à reprendre les vols. La compagnie en a profité pour négocier à la baisse les taxes aéroportuaires. dues à la RCA. Un document publié par "Doing Business" classe la RCA avant dernière en terme d'insécurité ne pouvant faciliter la réalisation des affaires donc en un mot la RCA n'attire pas les investisseurs.

Le comité national de lutte contre la corruption mis en place par le Général n'est qu'un leurre car c'est lui-même le premier corrompu. C'est connu de tous et particulièrement des agents du Trésor. Bozizé s'est adressé un jour à un de ses protégés qu'il a nommé au Trésor 6 mois avant, si depuis la nomination de ce dernier il a entrepris de construire sa maison. Comment un président peut demander à un agent qui gagne moins de 200 000 CFA par mois de construire une villa en 6 mois. Gaombalet peut aussi rêver de devenir président puisqu'il a amassé suffisamment de magot depuis son poste de PM, pactole qu'il cache chez lui. Il a fait installer le coffre-fort de l'Assemblée Nationale chez lui tout en confiant une des clefs à un de ses neveux, un rejeton d'Eloi Anguimaté qu'il fait nommer gestionnaire à l'AN. Celui-ci en a profité pour détourner une bonne partie de ce qui lui a permis de s'offrir quelques villas dans Bangui et un mariage somptueux. Parler de la lutte contre la corruption cela fait rigoler tous les gbayas boys des finances.


Un fidèle lecteur de CAP (Bangui)

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Centrafrique-Presse.com - dans Société
26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 22:51

 

 

 

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Cameroun: Les rebelles promettent revenir dans trois jours

SOURCE: LE MESSAGER MERCREDI, 26 SEPTEMBRE 2012 07:36   

Après l’attaque meurtrière perpétrée dans la nuit du dimanche 23 au lundi 24 septembre 2012 au poste de péage de Garoua Boulaï, les rebelles annoncent une autre expédition punitive, au cas où leurs deux camarades détenus ne sont pas libérés.

La dépouille du jeune Jean Paul Alim, âgé de 32 ans a été portée en terre hier, mardi 25 septembre 2012 au quartier Nganko, située à quelques mètres du centre ville de Garoua Boulaï. Il a été fauché par une balle tirée par des rebelles aux origines encore inconnues. Dans la nuit du dimanche 23 au lundi 24 septembre, le pauvre Alim

gagnait régulièrement son pain quotidien à ce poste de péage, en tenant une herse, grâce à laquelle, il empêchait aux véhicules de contourner le versement des frais de péage. Emmanuel Mandjomi Moloh lui, sera inhumé ultérieurement. Sa dépouille a été transférée à Bertoua et sera conduite plus tard à son village natal. Comme Jean Paul, il a aussi été tué par ces rebelles sans cœur. Agent des impôts, la quarantaine bien sonnée, Emmanuel était chef d’équipe « A » du péage de Garoua Boulaï.

Le plus chanceux de la bande est l’élève gendarme Deli Nguema qui s’en est tiré avec une balle dans le bras gauche, alors qu’il tentait de voler au secours de ses compatriotes. C’est le sombre bilan de l’attaque armée perpétrée par des rebelles dans cette ville frontalière de la République centrafricaine. « Nous étions assis dans une tente aménagée non loin du péage. Et subitement vers 22 heures, quelqu’un a crié « haut les mains » en ouvrant les rideaux qui tiennent lieu de porte. Lorsque j’ai lancé un coup d’œil dehors, je me suis rendu compte qu’il y avait d’autres personnes dans une camionnette qui attendait sur la chaussée », raconte un gardien de la paix principal de police ayant vécu la scène. Et de poursuivre : « Lorsque le rebelle qui a crié est ressorti, ses propres camarades l’ont abattu croyant que c’était un gendarme camerounais. Ils sont descendus du camion. Nous avons pris la fuite, parce que n’étant pas préparé à une telle attaque. C’est comme cela qu’ils ont ramassé nos badges professionnels, nos manteaux et des képis. Par la suite, ils ont emporté la dépouille de leur camarade qu’ils ont abattu ».

Tensions

Aussitôt informés, les éléments du Bataillon d’intervention rapide (Bir) se lancent à leur poursuite. Une chasse infructueuse car, ils ne réussiront pas à mettre la main sur ces agresseurs d’un autre genre. « Ils ont juste réussi à localiser le lieu où ils ont inhumé leur camarade tué », lance le commandant de brigade de gendarmerie de Garoua Boulaï. Hier, mardi 25 septembre 2012, la tension était encore perceptible dans cette ville frontalière. Bien que les éléments du Bir ne soient pas visibles au centre ville, des indiscrétions révèlent qu’ils sont installés en brousse, sur des pistes stratégiques que pourraient emprunter ces hors-la-loi. « Ils continuent d’envoyer des messages indiquant qu’ils reviendront dans trois jours si leurs deux camarades ne sont pas libérés. Ces derniers ont été interpellés par les éléments du Bir il y a quelques jours, après qu’ils aient été dénoncés par des riverains comme étant des rebelles. Leur exploitation suit encore son cours en lieu sûr », rassure un adjudant chef de gendarmerie rencontré à la brigade de Garoua Boualaï.

A la frontière, la tension est très vive. Côté centrafricain, des militaires en tenue et en armes veillent au grain. Une lance roquette orientée vers le Cameroun est positionnée sur un Pick-Up. « Nous ne comprenons pas que les Centrafricains se comportent toujours comme s’ils étaient en guerre avec le Cameroun. Nous avons à faire cette fois à des rebelles. Mais en face, c’est l’armée régulière qui se dresse comme pour riposter à une éventuelle attaque. C’est une attitude qui est à craindre car cela laisse croire que ces rebelles ont eu l’onction de l’armée de Bozizé », analyse un jeune commerçant camerounais installé à Garoua Boulaï depuis près de 20 ans. En attendant que ces assassins soient mis hors d’état de nuire, la situation reste conflictuelle à la frontière. Rappelons que ce n’est pas la première fois que la situation se dégrade le long de cette frontière. En 2011 déjà, des militaires centrafricains en tenue et en armes s’étaient introduits de force à Garoua Boulaï, déchirant le drapeau du Cameroun, brûlant les effigies du chef de l’Etat et vandalisant les édifices publics.

 

 

Centrafrique : Trois morts dans une attaque à la frontière camerounaise

Par journaldebangui.com - 26/09/2012

Les rebelles assaillants ont pris d’assaut le poste de péage dans la ville frontière de Garoua-Boulaï

 

Selon Reuters qui cite la télévision nationale camerounaise, ce sont des rebelles centrafricains qui ont attaqué le poste de péage de Garoua-Boulaï entre la République Centrafricaine et le Cameroun. Dans l’accrochage qui a eu lieu avec les agents postés à cet endroit, trois personnes auraient été tués. Un jeune homme et un agent des impôts camerounais et un rebelle centrafricain, tué par ses propres camarades. Les informations disponibles font état de ce que les rebelles qui ont attaqué le bâtiment camerounais venaient libérer deux de leurs camarades détenus dans les geôles camerounaises. Ils avaient été arrêtés quelques jours plus tôt et sont en exploitation auprès des forces spéciales camerounaise. Un rebelle a ouvert le feu après qu’un agent ait tenté de les arrêter. Ce dernier est mort, ainsi qu’un autre jeune homme qui travaillait à côté de ce poste frontière dans Garoua-Boulai, une ville située à environ 600 km à l'est de la capitale Yaoundé.

Avertis, les éléments du Bataillon d’intervention rapide (Bir) du Cameroun se sont lancés à la poursuite des assaillants, mais n’ont pas réussi pas à mettre la main sur ces agresseurs d’un autre genre. «Ils ont juste réussi à localiser le lieu où ils ont inhumé leur camarade tué», lance le commandant de brigade de gendarmerie de Garoua Boulaï. Hier, mardi 25 septembre 2012, la tension était encore perceptible dans cette ville frontalière. Bien que les éléments du Bir ne soient pas visibles au centre-ville, des indiscrétions révèlent qu’ils sont installés en brousse, sur des pistes stratégiques que pourraient emprunter ces hors-la-loi. «[i Ils continuent d’envoyer des messages indiquant qu’ils reviendront dans trois jours si leurs deux camarades ne sont pas libérés.

 C’est la première fois que des rebelles centrafricains lancent une attaque d’envergure lors d’une de leur incursion en territoire Camerounais. Or, ce pays voisin a réussi jusqu’à présent à éviter les conflits avec la République Centrafricaine minée par les conflits armés et les fréquentes attaques de rebelles à l’intérieur de son territoire. Lesquels menacent continuellement le pouvoir du président François Bozize, arrivé au pouvoir dans un coup d'État en 2003 et qui fait face aux insurrections depuis 2005. Cependant, le gouvernement de Bangui a signé un accord de paix avec un des derniers groupes rebelles en août 2012. Il espère maintenant concentrer ses efforts pour combattre la rébellion ougandaise de la LRA (Lords Resistance Army), menée par un soi-disant prophète mystique Joseph Kony, qui a effectué plusieurs attaques en République centrafricaine ces derniers mois.

A la frontière avec le Cameroun, la tension est très vive. Côté centrafricain, des militaires en tenue et en armes veillent au grain. Une lance-roquette orientée vers le Cameroun est positionnée sur un Pick-Up. «Nous ne comprenons pas que les Centrafricains se comportent toujours comme s’ils étaient en guerre avec le Cameroun. Nous avons à faire cette fois à des rebelles. Mais en face, c’est l’armée régulière qui se dresse comme pour riposter à une éventuelle attaque. C’est une attitude qui est à craindre car cela laisse croire que ces rebelles ont eu l’onction de l’armée de Bozizé», analyse un jeune commerçant camerounais installé à Garoua Boulaï depuis près de 20 ans. En attendant que ces assassins soient mis hors d’état de nuire, la situation reste conflictuelle à la frontière. Rappelons que ce n’est pas la première fois que la situation se dégrade le long de cette frontière. En 2011 déjà, des militaires centrafricains en tenue et en armes s’étaient introduits de force à Garoua Boulaï, déchirant le drapeau du Cameroun, brûlant les effigies du chef de l’Etat et vandalisant les édifices publics.

 

EST: DES ASSAILLANTS CENTRAFRICAINS TUENT 2 CAMEROUNAIS

http://www.lanouvelleexpression.info  Mercredi, 26 Septembre 2012 15:55 par Benjamin Essam   

L’objectif des insurgés était de libérer leurs collègues  arrêtés à Garoua Boulaï par les éléments du BIR et gardés à la base de MOMBAL.

Cet autre incident a permis au Gouverneur de l’Est de rassurer les populations sur la sécurité des personnes et des biens dans cette ville frontalière. La scène se déroule dans la nuit du 23 au 24 septembre 2012 au lieu-dit Nganko, à six kilomètres de Garoua Boulai, dans le département du Lom et Djerem. Selon de témoins, c’est à 22 heures qu’un camion benne s’arrête devant le poste de contrôle mixte .A bord, une dizaine d’hommes en treillis, l’air grave. Intiment  l’ordre aux agents du poste et aux gendarmes en faction de libérer la voie .Le Chef de poste et le jeune agent n’auront pas eu le temps de poser la moindre question aux inconnus qu’ils s’écroulent sur la chaussée atteints par les balles. L’échange de coups de feu avec la gendarmerie laissera l’un des leurs sur le carreau. Bilan, trois morts : deux camerounais et un insurgé.

Un témoin embusqué raconte que «leur tenue ne ressemblait ni à celle de l’armée centrafricaine encore moins à celle de l’armée camerounaise ».Et de poursuivre, «j’ai informé la gendarmerie qu’il y avait des tirs au poste avec des morts». Entre temps, les insurgés vont poursuivre la route mais seront vite rattrapés au lieu dit Babiola par les forces camerounaises (Birs, Esirs, gendarmerie, armée de terre).Le  camion benne à bord duquel ces hors la loi se trouvaient était très connu dans la ville pour le transport du sable et appartenant à un particulier aurait été arraché à son propriétaire par les insurgés.

Depuis quelques semaines la ville de Garoua Boulai est hantée par la présence des assaillants dans les périphéries. Ils ont même bastonné sur la population ce qui a permis de renforcer la sécurité dans la ville. Selon d’autres sources, cette  attaque visait à libérer les deux insurgés arrêtés par le BIR et gardé dans leur base de Mombal. Informé de la situation, le Gouverneur de la région de l’Est s’est immédiatement rendu à Garoua Boulai. Samuel Dieudonné Ivaha Diboua a tenu une réunion de sécurité avant de rassurer les populations sur les mesures de sécurités prises par les pouvoirs publics. Aussi est-il allé rencontrer à la frontière les  forces armées centrafricaines .Les deux parties se sont accordées à livrer une chasse sans merci à ces bandes armées qualifiées de «rebelles centrafricains en déroute».

Ce genre d’incident n’est pas nouveau à la frontière Cameroun-Centrafrique à Garoua Boulai. Une vigilance accrue de nos forces de défense s’impose.

 

CAMEROUN - RCA: DES REBELLES ATTAQUENT LE CAMEROUN À L’EST

 

Cette bande armée voulait libérer leurs camarades capturés en terre camerounaise et gardés par le Bataillon d’intervention rapide (Bir) depuis 4 jours à Garoua Boulaï. Trois morts sur le carreau, dont le chef de poste frontière et un adolescent, côté camerounais ; un rebelle tué et deux autres interpellés, côté assaillants. Le gouverneur de la région de l’Est, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua et le préfet du Lom et Djerem, Peter Mbu, sont précipitamment descendus dans la ville de Garoua Boulaï hier, lundi 24 septembre 2012. Les «chefs de terre» sont venus prendre le pouls de la situation conflictuelle qui prévaut dans cette localité frontalière. Nos sources sur place révèlent que dans la nuit du dimanche 23 au lundi 24 septembre 2012, des rebelles apparemment d’origine centrafricaine munis d’armes d’assauts lourds sont entrés de force en territoire camerounais, avant d’abattre deux de nos compatriotes au niveau du poste de péage.

« Leur intention était de libérer deux de leurs camarades interpellés et gardés à Bertoua par les éléments du bataillon d’intervention rapide [Bir, Ndlr] quatre jours plus tôt. Mais, une fois au niveau du poste de péage, ils ont été bloqués par le chef de poste qui ne comprenait pas que cette patrouille traverse la ville sans la présence des forces camerounaises. C’est comme cela que ce chef de poste a été abattu. Le jeune garçon dont le rôle était de tirer la herse a aussi été fusillé», rapporte notre source. La même qui rapporte que l’attaque s’est produite au moment où passait une troupe de la Garde présidentielle en provenance du Grand Nord poussant les riverains à croire à une rixe entre celle-ci et l’armée régulière centrafricaine.

Par contre, l’intervention musclée du Bir, bien que tardive, a produit des fruits. Pendant sa contre-attaque, ce corps d’élite de l’armée camerounaise tue un rebelle et capture deux autres qui sont aussitôt faits prisonniers. Notre source rapporte qu’hier lundi encore, la dépouille criblée de balles de cet assaillant restait exposée à la brigade de gendarmerie de la ville de Garoua-Boulaï. Hier soir, des sources officielles au gouvernorat de l’Est ont confirmé au Messager, cette attaque ainsi que le bilan de deux morts côté camerounais. Mais elles restent prudentes sur la prétendue nationalité centrafricaine des assaillants qui ont sauté sur le poste frontière camerounais.

« Nous ne savons pas si c’était des Centrafricains. Nous savons juste que des troupes armées s’en sont pris au poste frontière, faisant deux victimes camerounaises tuées par balles », affirme cet officiel. Au ministère des Relations extérieures (Minrex) des diplomates en poste confirment l’attaque du poste frontière de Garoua-Boulaï par des inconnus apparemment d’origines centrafricaines. Mais ces diplomates taxent cette attaque et les échauffourées qui s’en sont suivies d’ «incident sans grande portée».

En outre, plusieurs riverains du poste frontière de Garoua-Boulaï soulignent que l’origine de ce conflit ouvert entre l’armée camerounaise et ces rebelles remonterait à deux semaines. « C’est depuis près de 14 jours que la situation est confuse. Les rebelles ont repoussé l’armée régulière et ont pris possession de la ville centrafricaine frontalière avec Garoua-Boulaï. Et comme de temps à autres ils entrent de force au Cameroun, le Bir s’est déployé dans toute la ville pour sécuriser les populations. Y étant, il a interpellé et transféré à Bertoua deux rebelles qui tentaient d’opérer au Cameroun. Voilà pourquoi ces rebelles s’infiltrent à tout moment, pour tenter de libérer leurs frères », justifie au téléphone, une source sur place. Jusqu’ici, aucune déclaration officielle en provenance de Bangui pour condamner ces attaques n’a encore été entendue. Nos sources rapportent néanmoins que lundi, lors de la visite du gouverneur de la région de l’Est à Garoua Boulaï, Jean Sosthène Dengbe, le préfet de Bouar (le département dans lequel est situé le village Cantonner, frontalier avec Garoua Boulaï) ne s’est pas associé à la délégation.

Joseph Flavien KANKEU et Rodrigue N. TONGUE

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 18:14

 

 

 

RÉSEAU DES JOURNALISTES POUR LES DROITS DE L’HOMME EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (RJDH-RCA)

 

 

OBO : UNE CAMPAGNE DE COMMUNICATION ANTI-KONY

 

Kony en brousse avec ses hommes


Obo, 26 septembre 2012 (RJDH) – Les conseillers militaires américains en poste à Obo (sud-est) ont conçu une nouvelle stratégie de lutte contre la LRA. Depuis lundi, des numéros de téléphones et des affiches comportant la photo de Joseph Kony et de ses lieutenants, Dominic Ongwen et Okot Odhiambo, sont publiées dans les principales villes de la région, afin de permettre à la population de les identifier.

L’idée consiste, selon les initiateurs de cette stratégie, d’impliquer la population dans la traque à Joseph Kony  en matière d’information et de renseignements.

Sur des panneaux publicitaires hauts de plus de 2 mètres, les images de ces trois hommes sont affichées. Les images sont accompagnées de neuf numéros de téléphone qui permet à la population d’alerter les contingents ougandais ou centrafricains basé dans la région, si elle venait à constater un mouvement de Joseph Kony et ses lieutenants dans la zone.

D’après les informations, cette stratégie enthousiasme la population qui se réjouit de se faire une idée d’hommes qui sont à l’origine de sa souffrance.

Cette stratégie basée sur la communication intervient après une semaine de la mise en place de la force de l’Union africaine de lutte contre la LRA.

 

BOZOUM : LES VICTIMES D’INONDATION APPELLENT À L’AIDE

Bozoum, 26 septembre 2012 (RJDH) – Plus d’une  centaine de personnes victimes des pluies diluviennes qui se sont abattues du 11 au 12 septembre dernier sur la ville de Bozoum (nord), sont sans assistance et  lancent un appel à l’aide, à l’endroit des structures humanitaires et du gouvernement.

 

Il s’agit des personnes dont les maisons ont été détruites par la pluie et leurs champs inondés. Elles affirment éprouver des difficultés  d’abri et de nourriture. « Mon champ a été inondé et tous les produits agricoles sont détruits,  jusque à ce jour nous n’avons reçu aucune assistance », se plaint Bernard Abba une victime.

Sabine Dazou, mère de cinq enfants, demande une assistance alimentaire et sanitaire au gouvernement et aux structures humanitaires « parce que notre situation est très inquiétante », a-t-elle ajoutée.

Du 11 au 12 septembre une pluie diluvienne s’est abattue sur la ville de Bozoum. Des champs ont été inondés et des maisons détruites.


 BOALI : DES TABLES-BANCS ET DES MATÉRIELS DE CONSTRUCTION REMIS AU COLLÈGE DE BOALI

 

ecolerca

 

Boali, 26 septembre 2012 (RJDH) – Un don de 150 tables-bancs a été fait, le lundi 25 septembre, par le député  Bertin Béa,  au collège d’enseignement général de Boali (sud-ouest). Du matériel de construction a été également donné pour réhabiliter la toiture d’un bâtiment détruit par le vent l’année passée. Cette aide fait suite à la demande des responsables  de cet établissement.

« Nous allons procéder très rapidement à la réfection de la toiture du bâtiment afin de permettre aux élèves d’étudier dans de bonnes  conditions cette année », a fait savoir  Bertin Béa.

André Nguérékane, directeur du collège de Boali, a indiqué que cette aide va permettre à l’administration de respecter l’emploi du temps et d’épuiser dans la norme, les volumes horaires. « Le collège compte 600 élèves pour trois salles de classes. Cela a entraîné le disfonctionnement dans les heures de cours l’année précédente. Avec les 150 tables-bancs, nous pouvons utiliser les cinq salles de classes et épuiser les volumes horaires », a-t-il dit.

Toutefois, le directeur du collège déplore le comportement des parents d’élèves qui retiennent encore leurs enfants à la maison, malgré les multiples appels du bureau de l’Association des parents d’élèves.

 

BANGUI: UN AFFRONTEMENT INTERETHNIQUE FAIT UNE BLESSÉE À BATAYANGA

Bangui, 26 septembre 2012 (RJDH) – Une femme a été poignardée, le mardi 25 septembre, dans un affrontement entre les ressortissants des groupes ethniques, les Gbaya et les Dangba, au village de Batanyanga,  situé à 40 kilomètres  de la ville de Bangui.

 

D’après Blanc Mamadou, agent de la police municipal à la mairie de Bégoua, la cause de cet affrontement est un malentendu relatif à une portion de terre que chacun des groupes considère comme son patrimoine.

Dans la bagarre, plusieurs personnes ont reçu des blessures, mais le cas de la femme évoqué plus haut est le plus grave. Elle a été transférée à Bangui pour des soins.

Le maire de la commune de Bégoua, Odette Dombolo, a fait savoir que la gendarmerie de Pk 12 a été informée de la situation. Lucien Conférence Drapeau, commandant de Brigade de la gendarmerie de PK12 a annoncé qu’une mission se rendra sur les lieux pour constater les faits et chercher des solutions à cette dispute.

 

BANGUI : BIENTÔT UNE CAMPAGNE DE VACCINATION CONTRE LA POLIOMYÉLITE

 

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Bangui, 26 septembre 2012 (RJDH) – Une campagne de vaccination contre la poliomyélite se déroulera du 28 au 30 septembre, en faveur  des enfants de zéro  à cinq ans. L’objectif est d’arrêter la circulation du poliovirus sauvage qui continue d’affecter la santé physique des enfants en République centrafricaine.

Selon le docteur Thomas D’Aquin Koyazégbé, directeur du programme élargi de vaccination(PEV), « cette campagne de vaccination vise à réduire le taux de polio et d’éradiquer le poliovirus sauvage sur toute l’étendue du territoire. Notamment dans les zones de conflit, les campements et les zones  dont la précédente campagne n’a pas eu de succès ».

Il a par ailleurs indiqué que quatre cas de poliovirus sauvage ont été enregistrés, au premier trimestre 2012, dans les villes de Batangafo et de Kabo (nord), suite à une importation à partir du sud du Tchad.

Le Dr Koyazégbé souligne que, de 2007 à 2012, 29 campagnes de vaccination ont été menées contre la polio. Mais le résultat révèle  que deux enfants sur quatre  des préfectures de l’Ouham et de l’Ouham-Péndé (nord)  ont échappé à ces vaccinations.

D’après lui, plusieurs enfants n’ont pas bénéficié de ces campagnes « à cause de la réticence des parents qui ne veulent pas que leurs enfants soient vaccinés ». Il a, par la même occasion, évoqué le cas de certains centres de santé de l’intérieur du pays, qui ne sont pas fonctionnels. Aussi l’insuffisance des séances de vaccination dans certaines zones du pays où l’accès est difficile, et l’insuffisance de la communication de proximité afin de sensibiliser les parents à faire vacciner leurs enfants.

Le Dr Koyazégbé estime que toutes ces difficultés constituent des contraintes qui entravent la réussite des multiples campagnes de vaccination visant à éradiquer le poliovirus sauve en République centrafricaine.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 17:57

 

 

 

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APA -Brazzaville (Congo) 2012-09-26 13:15:31 Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso, a remanié mardi soir à Brazzaville l’équipe gouvernementale congolaise marqué surtout par le départ du ministre délégué à la défense Zacharie Bowao.

Ce dernier n’était plus dans les bonnes grâces de la population après le drame de Mpila survenu le 4 mars dernier à cause de ses déclarations visant à minimiser l’ampleur de la catastrophe. 

Le drame de Mpila survenu le 4 mars dernier a fait, selon un bilan toujours provisoire, 292 morts, près de 14. 000 familles sans-abris et plus de 2500 blessés.

La spécificité de cette nouvelle équipe gouvernementale lu à la Télévision par le directeur de cabinet à la présidence, Firmin Ayessa, est l’entrée de près de huit (8) nouveaux ministres et la sortie de près de 7(sept) anciens dont Zacharie Bowao.

Dans cette équipe, qui est dominée par des membres du PCT (parti congolais du travail) majoritaire à l’assemblée après les dernières élections législatives de 2012, Denis Sassou N’Guesso, a maintenu le même nombre de ministres d’Etat qui reste à cinq(5).

Le nombre de femmes au sein de ce nouveau gouvernement est de quatre (4). L’allié du PCT le Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral(MCDDI) est bien servi avec trois ministres.

 Voici la nouvelle équipe gouvernementale du Congo.

1- Ministre d’Etat, ministre du développement industriel et de la promotion du secteur privé : Isidore Mvouba (changement de portefeuille)

 2 - Ministre d’Etat, garde des sceaux, ministre de la justice et des droits humains : Aimé Emmanuel Yoka (sans changement)

 3 - Ministre d’Etat, ministre des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande : Rodolphe Adada (changement de portefeuille)

 4 - Ministre d’Etat, ministre du travail et de la sécurité sociale : Florent Ntsiba (sans changement) 

5 - Ministre d’Etat, ministre de l’économie, des finances, du plan, du portefeuille public et de l’intégration : Gilbert Ondongo (sans changement)

6 - Ministre des Affaires étrangères et de la coopération : Basile Ikouebe (sans changement) 

7 - Ministre de l’intérieur et de la décentralisation : Raymond Zéphyrin Mboulou (sans changement) 

8 - Ministre des mines et de la géologie : Pierre Oba (sans changement) 

9 - Ministre de l’Economie forestière et du développement durable : Henri Djombo (sans changement) 

10 - Ministre de la fonction publique et de la réforme de l’Etat : Guy Brice Parfait Kolelas (sans changement)

 11 - Ministre de la construction, de l’urbanisme et de l’habitat : Claude Alphonse Nsilou (sans changement)

 12 - Ministre de l’agriculture et de l’élevage : Rigobert Maboundou (sans changement) 

13 - Ministre de l’énergie et de l’hydraulique : Henri Ossebi (sans changement) 

14 - Ministre de l’équipement et des travaux publics : Emile Ouosso (sans changement) 

15 - Ministre de la santé et de la population : François Ibovi (nouveau) 

16 - Ministre des petites, moyennes entreprises et de l’artisanat : Adelaïde Yvonne Mougany (sans changement)

 17 - Ministre à la présidence de la République chargé de l’aménagement du territoire et de la délégation générale aux grands travaux : Jean Jacques Bouya (nouveau) 

18 - Ministre de la recherche scientifique et de l’innovation technologique : Bruno Jean Richard Itoua (sans changement)

 19 - Ministre à la présidence de la République chargé de la défense nationale : Charles Richard Mondjo (nouveau)

 20 - Ministre des hydrocarbures : André Raphaël Loemba (sans changement) 

21 - Ministre de la culture et des arts : Jean Claude Gakosso (sans changement) 

22 - Ministre du commerce et des approvisionnements : Claudine Munari (sans changement) 

23 - Ministre des postes et télécommunications : Thierry Moungalla (sans changement) 

24 - Ministre des Affaires sociales, de l’action humanitaire et de la solidarité : Emilienne Raoul (sans changement) 

25 - Ministre de l’enseignement supérieur : Georges Moyen (changement de portefeuille) 

26 - Ministre de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation : Hellot Matson Mampouya (changement de portefeuille)

 27 - Ministre à la présidence de la République chargé des zones économiques spéciales : Alain Akouala Atipault (sans changement)

 28 - Ministre de la communication et des relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement : Bienvenu Okiemy (sans changement)

 29 - Ministre des affaires foncières et du domaine public : Pierre Mabiala (sans changement) 

30 - Ministre des sports et de l’éducation physique : Léon Alfred Opimbat (sans changement) 

31 - Ministre de la pêche et de l’aquaculture : Bernard Tchibambelela (nouveau) 

32 - Ministre de l’enseignement technique, professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi : Serge Blaise Zoniaba (nouveau)

 33 - Ministre du tourisme et de l’environnement : Josué Rodrigue Ngouonimba (changement de portefeuille)

 34 - Ministre de la jeunesse et de l’éducation civique : Anatole Collinet Makosso (sans changement) 

35 - Ministre de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement (nouvelle) 

36 - Ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, chargé de la marine marchande : Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou (sans changement) 

37 - Ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, chargé des voies navigables et de l’économie fluviale : Gilbert Mokoki (nouveau) 

38 - Ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre de l’économie, des finances, du plan, du portefeuille public et de l’intégration, chargé du plan et de l’intégration : Raphaël Mokoko 

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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 01:50

 

 

KNK en fête. 8 JPG

 

 

Un qui ne voit pas d’un bon oeil les intentions de Bozizé jusqu’ici non encore révélées, de modifier l’actuelle constitution de la République centrafricaine pour se représenter encore à la présidentielle de 2016 voire au-delà, est l’actuel président de l’assemblée nationale, l’ineffable Célestin Leroy Gaombalet, alias « Gaou la fumée ».

Dans le plus grand secret et sans laisser transpirer quoi que ce soit de ses ambitions, ce dernier pose ses pions, s’organise, choisit et nomme des proches collaborateurs. C’est ainsi que certains observateurs à Bangui interprètent l’entrée dans son cabinet de la présidence de l’assemblée nationale, d’anciens parlementaires comme Pierre Sélessoui (ex-député MLPC de Bogangolo) ou encore Félicien Boussola (ancien député suppléant de Karim Meckassoua), actuel conseiller spécial comme visant à étayer la probable future équipe de campagne du tout aussi probable candidat au fauteuil présidentiel, Célestin Gaombalet.

Certaines informations avaient fait entre temps état des initiatives de Sylvain Ndoutingaï qui avait approché discrètement certains députés de l’actuelle assemblée nationale dont ce n’est un secret pour personne qu’ils sont presque tous KNK, pour leur demander de voter le cas échéant contre tout projet de modification constitutionnelle visant à sauter le verrou du nombre de mandat du président de la République.

Le ministre de la justice et demi-dieu d’alors, Firmin Findiro, qui avait assuré  un moment l’intérim du ministre chargé du Secrétariat général du gouvernement et des relations avec le parlement, aurait déjà transmis au président de l’assemblée nationale un projet de loi portant modification de la constitution mais le document comporterait plusieurs anomalies d’où son renvoi au gouvernement pour un toilettage avant un prochain retour à l’assemblée nationale.  

Depuis, Ndoutingaï et Findiro ont été limogés du gouvernement et le second est désormais en cavale mais son successeur, Jacques Mbosso, venu faire un tour à Paris pour s’occuper de la délivrance des passeports biométriques, ne devrait certainement pas tarder à prendre le relai dans la gestion de ce dossier de modification constitutionnelle qui semble beaucoup tenir à cœur Bozizé qui pour l’instant, fait le zouave et entretient le flou et le mystère sur la réalité de ses intentions. Voir ses propos et passe d’armes du 13 août dernier au Hilton de Roissy avec le représentant en France du Collectif « Touche pas à ma constitution » qui l’avait surpris et déstabilisé avec une très embarrassante question  sur l’affaire.

Lassé par les sempiternelles et byzantines querelles fratricides entre Ndoutingaï et Francis Bozizé, le camp présidentiel où Gaombalet est vice-président du KNK,  voit apparaître un troisième larron pour mettre tout le monde d’accord. Que cela soit ou non du goût de Bozizé, on ne tardera pas à le savoir dans les prochains jours. On se souvient que Bozizé avait tout fait pour imposer Gaombalet à la tête de l’assemblée nationale contre les velléités d’un Elie Doté et les ambitions très vite réprimées d’un Thierry Maléyombo qui a dû regretter sa décision de briguer le perchoir.

L’histoire de Célestin Leroy Gaombalet est celle d’un ancien banquier retraité qui n’en demandait pas tant et que Bozizé est allé chercher chez lui au quartier pour en faire d’abord un premier ministre puis président de l’assemblée nationale, simplement parce que n’affectionnant que les béni oui oui et les gens sans personnalité pour les assujettir à sa volonté, Bozizé a trouvé en Gaombalet le profil idéal pour ses projets politiques. Mais l’appétit venant en mangeant, Gaombalet se voit maintenant à même d’être lui aussi calife à la place du calife. Qui vivra verra…. !


Rédaction CAP 

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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 00:38

 

 

 

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Libreville (Gabon) 2012-09-25 18:42:21 (APA) Des experts de huit pays de l'Afrique centrale (le Gabon, le Burundi, la Centrafrique, la République démocratique du Congo, le Congo Brazzaville, la Guinée Equatoriale, le Cameroun et le Tchad), ont entamé mardi à Libreville, une réflexion sur la gestion et le contrôle fiscal des entreprises du secteur des ressources naturelles.

Sous la supervision d’AFRITAC centre et la Direction générale des impôts (DGI) du Gabon, ces experts tenteront d’apporter une lisibilité des recettes tirées des ressources naturelles dont regorgent ces pays membres de la région. 

Cette session a pour objectif de mettre en place une base de données fiable et intervient après celle de Kinshasa (RDC), où avait été créé un groupe de travail sur l’amélioration significative de la mobilisation des recettes fiscales des ressources naturelles.

Il s’agit en fait, pour ces différents experts d’échanger entre eux des expériences de leurs pays respectifs en matière de fiscalité appliquée dans le secteur des ressources naturelles.

Selon le président du groupe de travail de cet atelier et chef de la délégation de la RDC, Joachim Mayenda Makola, il se passe une sorte de confrontation entre l’Etat et l’investisseur dans le domaine des ressources naturelles.

’’Certains analystes estiment que l’investisseur tire un peu plus de son côté et ne laisse presque rien à l’Etat. C’est pourquoi, nous pensons qu’il doit avoir un outil d’analyse suffisamment objectif pour permettre de faire la part des choses, de voir quelle est la part que tire l’Etat dans ce domaine et quelle est celle que tire l’investisseur de l’exploitation de ces ressources’’, a-t-il expliqué.

Pour lui, les pays de l’Afrique centrale comptent beaucoup sur les recettes provenant des ressources naturelles (mines, pétrole et les produits de la forêt).

De ce fait, a-t-il estimé, « il est bon que nous puissions constituer une matrice qui nous permet d’avoir des données à chaque pays de manière à les comparer et éventuellement procéder à des ajustements pour rendre un peu plus lisible la contribution de ce secteur dans le développement de nos pays ».

Prévu pour s’achever jeudi prochain, cet atelier est la suite d’un séminaire qui s’est tenu en mars dernier à Kinshasa (RDC).

L’AFRITAC qui pilote cette série de rencontre, est un organe du Fonds monétaire international (FMI).

 Elle contribue au renforcement des capacités industrielles, techniques et humaines des pays et des institutions régionales en collaboration avec les autres partenaires au développement.

Cet outil mis en place par le FMI, aide les gouvernements des pays membres de l’AFRITAC à mieux réaliser leurs objectifs en matière de politique économique et financière.

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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 21:51

 

 

Mali-carte-nord-occupe.jpg

 

 

NEW YORK (Nations Unies) AFP / 25 septembre 2012 21h40- Le président français François Hollande a estimé mardi que chercher à libérer les otages français retenus au Mali ne signifiait pas renoncer à restaurer l'intégrité territoriale de ce pays, dont le nord est occupé par des islamistes.

La nécessité de libérer nos otages ne doit pas passer par un renoncement à assurer l'intégrité du Mali, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à l'ONU, alors que six otages français sont retenus, certains depuis plus de deux ans, au Sahel.

Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a menacé la semaine dernière de tuer les otages français en cas d'intervention dans le nord du Mali.

Les otages hélas sont retenus depuis plus de deux ans, avant même qu'il y ait eu l'occupation par des forces terroristes du nord-Mali, a fait valoir M. Hollande. Nous assurons nos obligations internationales de lutte contre le terrorisme, a-t-il souligné.

Un peu plus tôt dans son allocution devant l'Assemblée générale de l'ONU, le président français avait dénoncé avec force la situation au nord du Mali, insupportable, inadmissible, inacceptable. Et il avait réaffirmé la disponibilité de Paris à soutenir les initiatives que prendront les Africains.

Le Mali a officiellement saisi le secrétaire général de l'ONU d'une demande d'intervention militaire internationale pour reconquérir le nord du pays.

Paris ne souhaite pas intervenir directement mais a promis à plusieurs reprises son soutien logistique à une éventuelle force ouest-africaine.

Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a menacé la semaine dernière de tuer les otages français en cas d'intervention dans le nord du Mali.


(©) 

 

 

 

Mali : le COS est bien présent au Sahel... contrairement à ce que dit Laurent Fabius

Il s'agit de l'opération Sabre

par Jean-Dominique Merchet le Mardi 25 Septembre 2012 à 08:47

L'affaire du Mali est au centre des préoccupations de la diplomatie française, comme l'expliquera aujourd'hui le président de la République devant l'Assemblée générale des Nations Unies. A la veille de cette session annuelle - et ce n'est pas un hasard de calendrier - on apprenait que le gouvernement malien se prononçait en faveur d'une intervention militaire internationale pour l'aider à reprendre la contrôle de la partie nord du pays, aujourd'hui livrée à plusieurs groupes islamistes radicaux (Aqmi, Mujao, Ansar Dine).

Quel rôle la France va-t-elle jouer dans son ancienne colonie ? Celui de "facilitateur" selon le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius qui exclut que la France soit "en première ligne". "On n'ira qu'en soutien" ajoute de son côté le ministre de la Défense Jean-yves Le Drian. Au plan militaire, l'affaire pourrait prendre, au mieux, plusieurs semaines, voire quelques mois... Il s'agit de faire intervenir une force armée africaine, issue des pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), avant le soutien de quelques grands cousins... dont la France.

D'une manière très étrange, Laurent Fabius a démenti hier la présence de forces spéciales françaises dans la région. C'est absurde, car cette présence, discrète, est publique ! N'a-t-on pas vu les hommes du COS intervenir depuis Ouagadougou, en janvier 2011, pour tenter de libérer deux Français enlevés à Niamey ?

La présence du COS dans la région du Sahel porte le nom d'opération Sabre. Elle se fait avec l'accord explicite des autorités de ces pays. La capitale du Burkina (Ouagadougou) est le centre de cette opération. Pour la petite histoire, l'ambassadeur de France dans ce pays est le général Emmanuel Beth, frère du général Frédéric Beth, ancien patron du COS et actuel numéro deux de la DGSE. Et pour la plus petite histoire encore, l'ambassadeur s'est récemment cassé le pied en sautant en parachute avec les forces spéciales françaises... Le commandement des opérations spéciales - avec ses avions et hélicoptères - est également présent en Mauritanie, et de manière plus faible, au Niger et sans doute au Mali.

Quel rôle pour l'armée française ? De la formation et du soutien. Si une force d'intervention africaine voit le jour, il faudra l'entrainer et, en partie, l'équiper. Puis la soutenir, en la transportant et en la renseignant. Des moyens de renseignements sont - ou seront prochainement- déployés dans la région, notamment des avions de patrouille maritime Atlantique 2 à Niamey (Niger). D'autres moyens aériens sont à l'étude. Récemment la presse algérienne a fait état de la présence de militaires français dans le sud de la Libye : il s'agit d'une équipe de l'armée de l'air et du génie de l'air, chargée d'une mission d'évaluation de la dépollution des pistes d'aviation bombardées durant Harmattan...

La France joue une partie délicate, car les islamistes radicaux détiennent six otages français et ils menacent de les exécuter en cas d'intervention française. Autre épine dans le pied : l'Algérie, le grand voisin des Etats de la région, qui ne regarde pas la France avec des yeux de Chimène et qui pourrait lui réserver quelques coups tordus. Dans le même temps, la communauté internationale comprend bien qu'il n'est pas acceptable qu'une zone hors contrôle, comme l'Afghanistan des talibans ou la Somalie d'aujourd'hui, s'installe durablement au coeur de l'Afrique...

Y-a-t-il d'autres opérations françaises en cours ? C'est probable, mais celles-ci relèvent de la DGSE et sont donc clandestines. Rien à voir avec celles du COS, qui sont, elles, des opérations militaires discrètes, revendiquées par les autorités politiques, même si elles ne les commentent pas. C'est toute la différence, de nature, entre le COS et la DGSE

Source: http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/

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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 21:35

 

 

 

 

 

RÉSEAU DES JOURNALISTES POUR LES DROITS DE L’HOMME EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (RJDH-RCA


DOSSIER SPECIAL : LE DDR RÉUSSIRAIT-IL SANS L’IMPLICATION DES NATIONS-UNIES ? 

 

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Bangui, 25 sept (RJDH) –Frappée par des conflits fratricides depuis plus d’une décennie, la République centrafricaine ne saurait retrouver la stabilité et la sécurité sans la réussite du programme de Désarmement, démobilisation et réinsertion  (DDR) des combattants des ex-groupes rebelles. Dans ce processus, le Bureau intégré des Nations Unies  en Centrafrique (BINUCA) joue un rôle important.

« Le BINUCA a joué un rôle important pendant la crise et au moment des négociations. J’ose croire qu’il nous accompagnera jusqu’à la réintégration de notre dernier élément dans sa communauté ». Ainsi parlait Abdoulaye Issène,  le 27 août, le chef de la rébellion de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), au sortir de la signature de  l’Accord global de paix de Libreville (2008) à Bangui.

Ce document qui fédère les accords séparés liant le gouvernement aux différents groupes armés, marque l’adhésion de la CPJP au processus de paix et au programme DDR. C’est une étape importante du processus de paix dans laquelle le BINUCA joue un rôle clé parce que c’est la Représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies en Centrafrique, Margaret Vogt, qui en préside le comité de pilotage.

Mais bien avant l’adhésion de ce dernier groupe armé, l’apport de l’ONU a permis de désarmer et de démobiliser environ 5 000 ex-combattants du principal groupe armé du pays, l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) et de l’Union des forces de la résistance (UFR). Les 17 et 18 mai 2012, la dissolution de l’APRD et de l’UFR basées dans le Nord-ouest et le Centre-ouest est proclamée par leur leader respectif, Jean Jacques Démafouth et Florian Ndjadder.

La population civile soulagée

« Avec la dissolution de l’APRD, nous sommes plus en sécurité, les gens ne se promènent plus avec des armes dans la ville comme avant », affirment plusieurs habitants de Kaga-Bandoro (Nord-ouest), où régnaient en maître ce désormais ex-groupe armé. Dans cette partie du pays, les exactions de cette rébellion avaient provoqué des dizaines de milliers de déplacés, compromettant l’éducation des enfants et créant l’insécurité alimentaire, entre autres.

Toutefois, le processus semble être mal apprécié par certains éléments  de l’APRD qui estiment que la phase de réintégration devrait suivre immédiatement la démobilisation. George Samba Tami, ex-commissaire de ce groupe armé « la somme de  119 300 FCFA (monnaie utilisée en Centrafrique soit environ 200 dollars) qui nous a été donnée pour nous installer ne nous permet pas de répondre à nos multiples besoins après sept années de rébellion ». Pour lui, l’appui en formation en matériel promis par le comité de pilotage du DDR devrait intervenir le plus rapidement possible pour parachever le programme.

Le rôle du BINUCA

« Le mérite du BINUCA est d’avoir réussi, avec le gouvernement, à organiser le 5 avril 2012, la rencontre des ‘’amis de la République centrafricaine’’ à New York », estime le lieutenant-colonel Junior de Fabribeckers, chef de l’unité des institutions de sécurité au BINUCA, expert Réforme du secteur de la sécurité, dans un entretien, le 10 septembre à Bangui. Pour lui, ce rendez-vous a permis de ‘’débloquer’’ beaucoup de choses. Non seulement il a donné l’occasion aux autorités centrafricaines de réitérer leur engagement en faveur du DDR, mais aussi de faire le point sur la situation politique du pays.

Au cours de cette rencontre, des partenaires ont annoncé un appui au DDR en Centrafrique. Il s’agit de l’Union européenne, de la Banque mondiale, de l’Australie, du Luxembourg, du BINUCA et du Programme alimentaire mondiale (PAM). D’après le lieutenant-colonel Junior de Fabribeckers, certains de ces partenaires ont déjà versé leur contribution. Cela va servir au démarrage du programme dans le Nord-est, en faveur des groupes rebelles tels que l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), le Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ) qui attendent ce programme depuis quatre années,  ainsi que la CPJP qui vient d’adhérer au processus ; soit plus de 5 000 combattants à démobiliser.

Pour ces opérations, le BINUCA apporte son expertise. En dehors de la présidence du groupe technique de travail du DDR, il s’occupe des contacts avec les parties prenantes et l’analyse du contexte politique et sécuritaire. Le bureau encourage également les autres agences du système des Nations Unies à intervenir en faveur du DDR. C’est le cas du PAM qui s’est engagé à fournir de la nourriture aux ex-combattants du Nord-ouest et du Centre-ouest pour une durée de six mois, en attendant la phase de réintégration. De même, l’Unicef a négocié et obtenu la libération d’une quarantaine d’enfants soldats qui étaient dans les rangs de la CPJP. Mais l’Etat centrafricain doit aussi prendre ses responsabilités, afin de motiver les bailleurs de fonds à appuyer le programme.

Les responsabilités du gouvernement centrafricain

D’après le lieutenant-colonel De Fabribeckers, au-delà de l’implication du BINUCA, il est nécessaire « qu’il y ait une vision nationale claire sur le DDR ». Cela signifie selon lui que les  autorités politiques devraient être pragmatiques dans leurs engagements, en mettant les moyens qu’il faut, aussi petits soient-ils, dans la mise en œuvre du DDR. « Le gouvernement doit mettre des moyens financiers réels dans le DDR et non des moyens fantômes », souligne-t-il, évoquant certaines promesses financières de l’Etat centrafricain qui n’ont jamais été réalisées. Du côté du gouvernement l’on affirme tout de même avoir décaissé 404 000 dollars américains pour la reprise du désarmement et de la démobilisation dans le centre-nord, en mai 2011.

Le défi du gouvernement centrafricain est d’arriver à convaincre les bailleurs de fonds à financer le programme, car, comme l’on a coutume de le dire, la République centrafricaine ne fait pas partie des priorités de la communauté internationale. Pour attirer le regard des bailleurs sur la RCA, le lieutenant-colonel De Fabribeckers  estime que l’Etat centrafricain devrait faire preuve de bonne gouvernance, de lutte franche contre la corruption, de respect des droits de l’homme et de la liberté de la presse.

Si le programme était totalement financé (20 millions de dollars américains), le DDR profiterait à environ 10 000 personnes, faciliterait le retour à une paix durable, à la stabilité et à la sécurité, et permettrait de mettre fin au calvaire de la population civile qui est souvent la première victime des conflits.

Jérémie Soupou

 

OBO : DEUX ÉLÉMENTS DE LA LRA APPRÉHENDÉS PAR DES MILITAIRES

 

joseph-kony

 

Obo, 25 septembre 2012 (RJDH) – Deux éléments de la rébellion de  l’Armée de résistance du seigneur (LRA) de Joseph Kony, ont été attrapés, les 13 et 14 septembre, par une patrouille de l’armée ougandaise  dans la région d’Obo (sud-est). L’information a été livrée par le colonel ougandais Milton Katarinyébwa au cours de la réunion hebdomadaire de la sécurité, ce lundi.

« Il s’agit d’un sergent nommé Odokonyro, appréhendé alors qu’il voulait se rendre dans le village de Kamango, à  55 kilomètres  de la ville d’Obo  sur l’axe  de Mboki. L’autre est le caporal Olanya, surpris aux environs du village karmadar », a expliqué l’officier ougandais.

Il est ressorti au cours de la réunion de sécurité que des éléments de la LRA continuent à commettre des exactions sur la population civile dans le sud-est de la République centrafricaine. Il a été signalé à cet effet que deux hommes qui voyageaient à moto, en  provenance de la ville de Bangassou ont  été attaqués et pillés, le 23 septembre, à sept kilomètres de village de Démbia.

Le colonel Milton a fait savoir que deux panneaux de contact seront installés dans les prochains jours par des conseillers militaires américains, afin de faciliter la rapidité dans les échanges d’informations sur les mouvements et les positions des éléments de la LRA. Ces panneaux seront installés à Obo et à Mboki.

 

 

KABO : UN HOMME BLESSÉ PAR BALLE PAR DES HOMMES ARMÉS NON IDENTIFIÉS

 

Kabo, 25 septembre 2012 (RJDH) – Un homme âgé  d’une cinquantaine, a été blessé par balle, dans la nuit de lundi à mardi 25 septembre, par des hommes non identifiés, au village de Békondjo, à 125 kilomètres  de la ville de Kabo (nord), axe Tchad-Centrafrique.

«J’avais quitté le village de Békondjo pour me rendre à Kabo.  Quand ils m’ont aperçu, ils ont commencé à me tirer dessus.  J’ai reçu une balle dans la  jambe gauche, mais j’ai réussi à m’enfuir dans la brousse. Ces hommes possèdent des armes de guerre et s’expriment en arabe », a témoigné  la victime.

Jean-Michel Dimanche, chef du village le plus proche de là où l’incident s’est produit, a fait savoir que les parents de la victime l’ont transféré au Tchad pour des soins.

Par ailleurs, le maire de la ville de Kabo, Abdel Latif, qui a été mis au courant de l’incident,  a alerté le détachement des forces armées centrafricaines. Des militaires se sont rendus sur les lieux pour constater les faits.

Toutefois le trafic sur le tronçon Tchad-Centrafrique est perturbé à cause de la présence de ces des hommes armés non identifiés.

 

KABO : PRÈS DE 4000 PERSONNES DÉPLACÉES TRANSFÉRÉES SUR UN NOUVEAU SITE

 

Kabo, 25 septembre 2012 (RJDH) –  Près de 4000 personnes déplacées, habitant le site B, aux villages de  Bengué 1 et Békondjo  à  300 mètres de la ville  Kabo (nord),  ont été transférés sur un nouveau site, le samedi 23 septembre dernier, parce que le lieu où elles habitaient était menacé par  l’inondation. C’est une initiative de la municipalité de Kabo.

« Par mesure de sécurité,  nous avons transféré ces sinistrés  sur un autre site », a expliqué  le maire de la ville de Kabo Abdel Latif, qui s’est rendu sur le lieu. Toutefois, il se dit aussi inquiet de l’intensité de la pluie qui continue à s’abattre sur la ville et qui risquerait d’atteindre encore le nouveau site.

Dans ses explications, le maire a fait savoir  que  des latrines ont été dégradées  et des points d’eau souillées par les eaux de pluie, ce qui n’était pas bien pour la santé des déplacés.

Par ailleurs, Abdel  Latif a déploré  la non-assistance aux victimes d’inondation dans sa commune. « Depuis qu’il y a eu inondation dans la ville de Kabo, les sinistrés du site A qui sont au nombre de 389  et ceux du site B au nombre de 3969, n’ont reçu aucune aide de la part du gouvernement, ni des partenaires au développement », a-t-il regretté.

Du vendredi 23 au samedi 24 septembre, une pluie diluvienne s’est abattue sur la ville de Kabo et les villages environnants. Ces précipitations ont occasionné l’inondation du site B des déplacés. Il s’agit des personnes qui avaient fui leurs villages à cause de l’insécurité créée par des hommes du groupe armé du Front démocratique du peuple centrafricain  et des éléments du chef rebelle tchadien Baba-Laddé.

 

MBAÏKI : UN JEUNE AGRESSÉ PAR DEUX GENDARMES

 

Mbaïki, 25 septembre 2012 (RJDH) – Un jeune homme âgé de 26 ans vit dans un état d’inconscience depuis le 23 septembre, à l’hôpital de Mbaïki, après avoir été battu  par deux agents de la gendarmerie en poste auprès de la Société centrafricaine du déroulage (SCAD),  à 25 kilomètres de la ville de Mbaïki (sud). 

« Le jeune homme a eu une discussion avec l’épouse d’un des deux  gendarmes. C’est pourquoi les deux hommes l’ont battu jusqu’à ce qu’il perde la conscient »,a témoigné Gérardine Abakar, habitant à la SCAD.

La prise en charge de la victime est assurée par le sous-bureau du Conseil danois pour les réfugiés (DRC) à Mbaïki. Les parents du jeune homme envisagent de porter plainte contre les deux gendarmes.

 

BOALI/BERBERATI : REPRISE DIFFICILE DES ACTIVITÉS SCOLAIRES

 

ecole en RCA

 

Bangui, 25 septembre 2012 (RJDH) – Après dix jours de la rentrée officielle des classes, les enseignements tardent à reprendre  dans plusieurs circonscriptions scolaires du pays, dont Boali et Berberati. Les salles de classe sont vides et les concessions des établissements  demeurent envahies par des  herbes.

D’après un reportage de Radio ICDI de Boali, (sud-ouest), les portes des  écoles primaires  ont été ouvertes, mais il n’y a encore ni élèves ni enseignants. Les  parents viennent  rarement inscrire de nouveaux élèves.  C’est le même constat pour le collège de Boali.

La plupart des élèves sont encore retenus par leurs parents dans des colonies de pêche ou de chasse. Les parents ont eux-mêmes fixés la date de la rentrée scolaire au 1er octobre prochain, soit deux semaines après la rentrée officielle.

« Des annonces ont été faites pour que les parents viennent nettoyer la cour des écoles, mais le lundi, aucun parent ne s’est présenté », a déploré André Goutain, président de l’Association des parents d’élèves (APE) de Boali.

C’est la même situation dans la ville de Berberati où depuis la rentrée scolaire, le 17 septembre, aucune activité pédagogique n’a commencé. L’on note l’absence des enseignants et des élèves. Les concessions scolaires ne sont aussi pas nettoyées.

Elie Nalimon, vice-président de l’APE  de Berberati, a condamné la non-mobilisation des parents d’élèves et de certains enseignants pour  la rentrée scolaire 2012-2013.

Certains parents interrogés par Radio Zoukpana disent ne pas s’intéresser au nettoyage des concessions, à cause des malentendus qui existent, chaque année, entre les chefs d’établissement et le bureau de l’APE, dans la gestion des ressources financières générées par l’inscription de nouveaux élèves ou les redevances scolaires.

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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 21:24

 

 

 

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Afrik.com mardi 25 septembre 2012 / de notre correspondant  Fred Krock

Le président de la République de Centrafrique, François Bozizé a ouvert les travaux de la validation du document stratégique national de lutte contre la corruption, dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale. C’était le 19 septembre 2012 en présence des hautes autorités du pays dont le Premier ministre, Faustin Archange Touadéra, le président de l’Assemblée nationale Célestin Leroy Gaombalet, les membres du gouvernement et le président du comité national de contre la corruption, M. Fidèle Ogbami.

Le comité national de lutte contre la corruption est une émanation de la volonté du gouvernent centrafricain dans le cadre de l’assainissement des finances publiques. Institué par le décret 08.133 du 31 mars 2008, il a pour mission d’élaborer et mettre en œuvre la stratégie de lutte contre la corruption et d’assurer sa distribution auprès des acteurs publics et privés ; Coordonner, superviser et aider à la formulation des différentes actions relatives à la lutte contre la corruption. Ceci dans le but d’engager résolument la République centrafricaine sur la voie de la transparence et de la bonne gouvernance.

La RCA doit en effet, dans une certaine mesure, son sous-développement à ce phénomène de corruption. La quasi-totalité des secteurs de la vie socio-économique et politique est engluée dans la pratique : la douane, la justice, l’éducation, la santé sont les plus affectés, ayant des graves conséquences sur l’économie nationale.

Les assises du 19 au 20 septembre sont consacrées à la validation du document de stratégie de lutte contre la corruption. Les travaux se sont déroulés dans trois groupes thématiques, à savoir le projet de mise en place d’une nouvelle structure nationale de lutte contre la corruption ; mise à jour du corpus législatif adapté aux normes internationales ; comment promouvoir la bonne gouvernance dans les institutions et rendre efficace la prestation des services ; renforcement de la qualité et de la capacité des ressources humaines dans les services publics ; et enfin, développement de la prévention de la corruption dans le secteur privé.

Le document validé par les 14 membres du comité représentant toutes les forces vives de la nation dont les acteurs publics, privés, et ceux de la société civile, a été réalisé avec l’appui des partenaires au développement, notamment l’Union européenne, le Programme des Nations unies pour le développement, l’ambassade de France, la BDEAC.

Ces travaux n’ont pas accouché d’une souris étant donné qu’onze recommandations ont été formulées. Il s’agit de : la mise en place d’une institution indépendante de lutte contre la corruption dénommée Haute Autorité Nationale de Lutte Contre la Corruption (HANLCC), placée sous l’autorité directe du président de la République, chef de l’Etat ; l’adoption par l’Assemblée nationale lors de sa prochaine session d’une loi d’habilitation permettant au président de la République, chef de l’Etat de procéder à la création de la HANLCC par voie d’ordonnance ; la dotation de la nouvelle Haute Autorité à composition tripartite regroupant les personnes issues de l’administration publique, secteur privé et de la société civile, d’un personnel intègre et compétent jouissant d’une bonne moralité des ressources financières, naturelles et logistiques garantissant son indépendance ; la création d’une ligne budgétaire au titre de l’année 2013 pour assurer le démarrage des activités de la HANLCC ;

la prise d’un décret fixant le statut particulier et la grille salariale du personnel de la Haute Autorité de Lutte Contre la Corruption ;

l’amélioration et la mise en conformité des textes nationaux aux normes internationales en matière de lutte contre la corruption ;

la formation et le renforcement des capacités des agents de poursuite et de répression de la corruption ;

la mise en place de points focaux par secteurs et par régions afin d’accompagner les entreprises et les organisations de la société civile dans l’élaboration de leurs systèmes de contrôle interne ;

l’élaboration de codes de déontologie et de charte par secteurs d’activités ou d’entreprises et des organisations de la société civile ; l’élaboration d’un plan de communication dans le secteur cadre de la prévention auprès des entreprises et des organisations de la société civile ;

 la mise en place d’action de communication spécifique pour la prévention de la cybercriminalité.

 

 

NDLR : Compte tenu de la triste réalité que tous les Centrafricains connaissent de la corruption du régime prédateur de Bozizé à savoir que c’est bien autour de Bozizé lui-même, sa famille et son parti que se trouvent les plus grands corrompus de ce pays, toutes ces gesticulations ne sont que brassage de vent destiné à amuser la galerie et à tromper la communauté internationale même si celle-ci n’est pas dupe de ce qui se passe en République centrafricaine à présent.  

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Centrafrique-Presse.com - dans Société
25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 14:42

 

 

 

 

A l'heure où l'état des rues, avenues et ponts dans Bangui préoccupe au plus haut point la population, tout ce que le gouvernement, à travers le ministère des transports trouve de plus urgent à faire c'est de tracer les passages piétons - voir photo – marqués à la peinture à huile blanche sur ces avenues. Encore une opération tape à l'oeil qui va certainement permettre à ceux qui prétendent s'engager désormais à lutter contre la corruption en mettant en place un Haut Conseil de la Lutte contre Corruption (HCLC), à s'en mettre plein les poches! On trouve toujours une astuce pour contourner la réglementation.

 

Rédaction CAP

 

 

 

passage-pietons.JPG

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