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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 18:58

 

 

 

debytenue combat 1

 

20 décembre, 2012 - 15:40 GMT

 

"Des négociations sont prévues. Nous avons été sollicités par les belligérants pour jouer les facilitateurs", a déclaré Hassan Sylla Bakari, le ministre tchadien de l'Information et de la Communication.

Le président centrafricain François Bozizé devrait se rendre au Tchad jeudi en vue de ces discussions.

Le Tchad, qui suit de près l'avancée des rebelles de la coalition Séléka en Centrafrique, y a envoyé des soldats pour épauler l'armée centrafricaine.

En l'espace de deux semaines, les rebelles, qui gagnent du terrain, ont pris plusieurs villes dans le centre et le nord du pays.

La localité de Batangafo, dans le nord, non loin de la frontière tchadienne, est passée sous leur contrôle jeudi.

Le ministre centrafricain de la Défense, Francis Bozizé, a toutefois affirmé que les troupes gouvernementales mettraient tout en oeuvre pour vaincre la rébellion.

La coalition Séléka est composée de factions dissidentes des mouvements rebelles qui avaient conclu des accords de paix avec le gouvernement en 2007.

Les rebelles qui, dans un premier temps, réclamaient la renégociation de ces accords - non appliqués, selon eux - menacent désormais de renverser le président François Bozizé.

Le Tchad avait aidé l'ex-chef rebelle François Bozizé à s'emparer du pouvoir en 2003.

 

 

NDLR : Selon nos informations, un pont aérien Bangui Birao est actuellement en cours pour acheminer des armes destinées à déclencher une opération militaire pour prendre à revers les hommes de SELEKA et tenter de les déloger des villes de la Vakaga, la Haute-Kotto et le Bamingui-Bangoran qu’ils ont déjà conquises . Ce qui signifie clairement que Bozizé et son fils n’ont encore rien compris de ce qui se passe et sont convaincus que la solution de cette crise est seulement militaire comme l’affirme Francis dans les propos rapportés ici par BBC Afrique.  

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 18:12

 

 

 

RCA carte MAE France

 

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 20 Décembre 2012 14:06


Encore une ville tombée entre les mains des rebelles du Séléka. Les insurgés ont  conquis la ville de Batangafo située dans le nord centrafricain. L’on en compte actuellement sept. L’information a été confirmée, ce 20 décembre, à Radio Ndeke Luka par un habitant de la ville. Or, Séléka a publié quelques heures plus tôt, un communiqué de cessation des combats  après la prise de Kabo (nord). De son côté, le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) de Centrafrique se plaint de la situation humanitaire dans les zones de conflits.


La rédaction de Radio Ndeke Luka a accusé, ce matin, la réception d’un mail signéSéléka. Dans le communiqué, le trio rebelle s’est dit résolu à sursoir les combats et la conquête des villes pour entrer en négociation avec le gouvernement centrafricain. Sitôt l’interview avec le porte-parole de l’UFDRterminée, les rebelles sont entrés dans la ville de Batangafo. La nouvelle a été donnée par un habitant de la ville et confirmée par plusieurs autres.

 

Plusieurs interrogations sont posées quant à la crédibilité de la coalition Séléka.

 

La source a expliqué que les rebelles ont fait leur entrée dans la ville, à bord d’un véhicule, des motos et sans bruit d’armes. C’est quand toutes les forces de défense et de sécurité de la ville se sont repliées à Bossangoa (nord) pour des raisons que la population ignore, qu’ils ont investi la ville. Seul un Policier faisait office de porteur de tenue à Batangafo depuis environ 48 heures, a-t-il ajouté.

 

Hormis le retrait des Forces Armées Centrafricaines (FACA) dans la ville, le bloc administratif de la ville de Batangafo s’est vidé, depuis près de deux jours, de son personnel. Seuls le Sous-préfet et le Maire y sont restés. Les portes du lycée et des écoles sont toutes fermées. Certaines boutiques ont également fermé leurs portes pour des raisons de sécurité, a poursuivi la source.

 

De ce fait,  Batangafo est devenue la septième ville conquise par les rebelles du Séléka après les villes de NdéléSam-OuandjaOuaddaBaminguiBria et Kabo.

 

Jusqu’ici, RNL n’a encore pas connaissance des interventions menées par les troupes tchadiennes aux côtés des forces loyalistes centrafricaines pour contrer l’avancée rebelle.

 

Par ailleurs, la prise de ces villes a fait des milliers de déplacés dans le centre et le nord de la RCA. C’est ce qu’a rapporté le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) dans un Communiqué de presse rendu public ce 20 décembre.

 

D’après le CICR, les combats  rendent impossibles l’accès aux nécessiteux. Il exige qu’ « en dépit de tout, les habitants des régions en proie à la violence et aux tensions doivent être respectés et protégés. Leurs biens doivent être épargnés et ne doivent pas faire l’objet de pillages ou de destructions ».

 

Il conclut en indiquant que ses équipes sont à pied d’œuvre pour venir en aide aux personnes touchées par les violences, précisément les déplacés et les blessés des combats.

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Centrafrique-Presse.com - dans Nation
20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 18:10

 

 

 

general-francois Yangouvonda Bozizé

 

 

jeudi, 20 décembre 2012

 

 

Les rebelles de la coalition Séléka menacent de renverser le président François Bozizé, en exigeant le respect des accords de paix signés en 2007. Après avoir fait tombé les villes de Ndélé, Bria et Kabo, les rebelles sont maintenant à 450 km de la capitale. La rébellion affirme être en mesure de prendre Bangui et demande au président tchadien, venu à la rescousse de François Bozizé, de "revenir à la raison" et de servir de médiateur. Afrikarabia a interviewé Jean-Paul Bagaza, porte-parole de la coalition en France.

- Afrikarabia : Quelles sont les revendications de votre coalition ?


- Jean-Paul Bagaza : Nous souhaitons simplement que le président Bozizé respecte les accords signés à Libreville en 2007. Il y avait deux points essentiels : le désarmement et l'insertion dans l'armée centrafricaine de tous les anciens belligérants. Nous souhaitons maintenant insérer dans cette négociation de nouveaux éléments,  comme l'instauration de la démocratie, le respect des droits de l'homme ainsi que le respect de notre constitution. Le président Bozizé a l'intention de modifier la constitution afin de pouvoir se représenter en 2016.


- Afrikarabia : Est-ce que vous demandez le départ de François Bozizé du pouvoir ?


- Jean-Paul Bagaza : Pour le moment nous ne demandons pas son départ. Ce n'est pas l'objectif de la rébellion. L'objectif de notre rébellion est le respect des accords de 2007. Il y a un mois, le président Idriss Déby du Tchad avait lui-même appelé François Bozizé à rassembler toutes les forces politiques du pays, mais il n'en a rien fait. Au lieu de tenir ses engagements, le président Bozizé a simplement procédé au débauchage de certains leaders rebelles. Il les a payé en oubliant les troupes… Et ce que nous vivons aujourd'hui, ce sont les conséquences de cette non-application des accords de 2007. François Bozizé ne tient pas parole.


- Afrikarabia : Le président Bozizé a demandé l'aide militaire du Tchad. Pour quelles raisons ?


- Jean-Paul Bagaza : Le président Idriss Déby a été mal informé par le président Bozizé. François Bozizé lui a menti en expliquant que la rébellion, qui sévit en Centrafrique, est une rébellion "de la France" et "de François Hollande". Bozizé a dit à Déby que la France voulait le renverser et que le régime tchadien serait ensuite le prochain sur la liste à tomber. C'est ce qui a précipité la décision d'Idriss Déby à dépêcher une centaine de chars afin de nous empêcher d'avancer vers Bangui. Nous avons donc demandé au président Déby de revenir à la raison et nous l'avons même sollicité pour devenir médiateur dans cette affaire. Nous lui avons expliqué que la France ne nous soutient pas et que nous sommes une rébellion interne à la Centrafrique. Comme en 2010, Bozizé essaie de sauver son régime avec une intervention tchadienne, mais aujourd'hui, la donne a changé.


- Afrikarabia : La population soutient-elle votre rébellion ?


- Jean-Paul Bagaza : La population centrafricaine ne veut plus de Bozizé. C'est quelqu'un qui ne voit que son intérêt personnel et celui de son camp. Aujourd'hui, notre rébellion est soutenue par la population centrafricaine.


- Afrikarabia : A combien de kilomètres de la capitale se trouve votre rébellion et quelles sont vos chances d'arriver jusqu'à Bangui ?


- Jean-Paul Bagaza : Nos hommes sont à environ 450 km de Bangui. Mais à l'heure où je vous parle (20h mercredi 19 décembre, ndlr), nos hommes ont déjà infiltré la capitale. Il y a eu des tirs d'armes automatiques au niveau de l'aéroport. Il faut bien constater que l'armée centrafricaine (FACA, ndlr) n'existe pas. Il faut savoir aussi que depuis 2003, ce sont les forces tchadiennes qui constituent la garde rapprochée du président Bozizé. 


- Afrikarabia : Est-ce que selon vous, François Bozizé contrôle toujours la situation dans la capitale ?



- Jean-Paul Bagaza : Bozizé n'a plus le contrôle de la capitale. Son propre chef d'Etat major a fui. Bozizé avait fait ses valises et voulait se réfugier à Ndjamena, avant l'intervention de l'armée tchadienne. A Bangui, c'est la panique totale. Tout le monde sait que Bozizé va tomber. Même les FACA disent qu'ils ne mourront pas pour quelqu'un qui ne tient pas compte de leur situation sociale. Certaines villes sont tombées sans résistance. Pour preuve, la rébellion n'a perdu aucun homme sur le terrain. Côté gouvernemental, il y a eu 14 morts et nous avons fait une centaine de prisonniers.


Propos recueillis par Christophe RIGAUD – Afrikarabia

 

http://afrikarabia2.blogs.courrierinternational.com/archive/2012/12/20/centrafrique-rca-les-rebelles-peuvent-ils-renverser-bozize.html

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Centrafrique-Presse.com - dans Interview
20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 18:03

 

 

 

 

Michel Djotodia

 

Abdoulaye-Miskine-Koumta-Madji.jpg

 


BANGUI - AFP / 20 décembre 2012 10h33 - Un des principaux dirigeants de la coalition rebelle, qui a pris plusieurs villes dans le nord et le centre de la Centrafrique, a affirmé jeudi à l'AFP que les rebelles ne se retireront pas de leurs positions tant qu'ils n'obtiendront pas un dialogue sincère avec Bangui.

Nous avons pris acte de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU (leur demandant de se retirer), mais nous n'allons pas nous retirer des positions actuelles sur le terrain jusqu'à ce qu'il y ait un dialogue sincère avec le pouvoir, a affirmé Michel Djotodia, dirigeant de l'aile dissidente de l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) qui a adhéré à la coalition rebelle Séléka.


C'est de cette façon seulement que nous allons maintenir la pression sur le régime de Bangui. Nous n'avons jamais dit que nous allons marcher sur Bangui, mais nous exigeons du président Bozizé un dialogue sincère, a poursuivi le chef rebelle, joint par téléphone satellitaire.


On ne cherche pas le pouvoir. On veut que nos droits soient reconnus, que des réponses puissent être trouvées à nos exigences, de façon à ce que le président Bozizé gouverne autrement que ce qu'il est en train de faire. Il faut l'amener à améliorer sa gouvernance pour le bien-être du peuple centrafricain, a-t-il ajouté.

Le Séleka a pris mercredi la ville de Kabo (nord, 350 km de Bangui), après la ville de minière de Bria (centre) mardi et attaqué plusieurs autres villes du nord dont Ndélé la semaine dernière.


Dans une déclaration adoptée mercredi soir à New York, les 15 pays membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies condamnent les attaques rebelles et les violations des droits de l'homme qui en ont résulté. Le Conseil a toutefois insisté sur la nécessité de renforcer le dialogue politique et demandé aux groupe armés et au gouvernement de la République centrafricaine de réaffirmer leur attachement au processus de réconciliation nationale.



(©)

 

 

 

BANGUI, 20 déc. (REUTERS) - La coalition rebelle SELEKA qui fait vaciller actuellement le pouvoir de Bangui et qui, dans un communiqué de presse rendu publique ce matin avait annoncé l'arrêt des combats pour attendre des pourparlers de paix avec les autorités centrafricaines, a finalement occupé aujourd'hui une nouvelle ville, celle de BATANGAFO qu'elle avait dit-elle, encerclé depuis hier soir.


Joint par téléphone, John LOLLIS habitant de Batangafo raconte:


" Depuis deux jours nous vivions dans la panique et beaucoup des habitants ont quitté la ville soit pour les champs, pour la ville de Bossangoa,  pour Bangui et d'autres localités de refuge. Ce matin, ils (les rebelles) ont débarqué à bord de deux camions suivis de plusieurs autres à motos "


" Il n'y a pas eu bataille en tant que telle puisque le détachement militaire qui était ici nous a abandonné et s'est replié sur Bossangoa (chef-lieu de la préfecture où est originaire le président BOZIZE)  depuis deux jours " a poursuivi Mr LOLLIS qui ajoute:


" La ville était presque déserte à leur arrivée: Les administrations, les écoles, les magasins étaient tous fermés à leur arrivée "


BATANGAFO l'un des fiefs du président BOZIZE est ainsi la 8ème ville passée sous contrôle rebelle et la 5ème ville du nord après Kabo tombée hier, Mbrés le 17, Bamingui le 16 et Ndélé le 10 décembre.  3 villes sont totalisées sous contrôle rebelle au nord-est: Sam Ouandja tombée le 10, Ouadda le 15 et Bria le 18 décembre.


Interrogé sur la prise de Batangafo aujourd'hui alors qu'ils avaient dans un communiqué de presse annoncé l'arrêt des combats, le colonel NARKOYO porte-parole de la force coalisée s'explique:


" C'est vrai que nous avons annoncé l'arrêt des combats pour attendre des pourparlers sincères avec Bangui mais Batangafo avait déjà été infiltrée depuis plusieurs jours par nos hommes et la ville était encerclée depuis hier soir. Il valait mieux l'occuper avant d'attendre "

 

 La prise de BATANGAFO aujourd'hui et de KABO hier s'effectue alors que le renfort Tchadien arrivé à bord d'une vingtaine des véhicules et qui ne semble pas vouloir attaquer les positions rebelles est stationné à Kaga-Bandoro 333 km de Bangui,  70 km de Batangafo qui vient de tomber et à Sibut 185 km de Bangui la capitale. Cette passivité de l'armée Tchadienne venue pourtant à la demande de BOZIZE est justifiée par la déclaration du porte-parole du gouvernement Tchadien Hassan SYLLA relayée aujourd'hui sur la radio NDEKE LUKA à Bangui: 


 " Nous sommes en Centrafrique pour nous interposer entre les rebelles et les FACA afin de faire cesser les hostilités. Les rebelles veulent aller négocier avec les autorités centrafricaines à Ndjamena "


 Et justement. Parlant de ces négociations, un sommet des chefs d'états de la CEMAC en prélude s'ouvre demain dans la capitale Tchadienne sur la situation en République centrafricaine.


Un ministre proche de la famille présidentielle qui a requis l'anonymat vient de le confirmer à Reuters tout en annonçant le retour cet après-midi à Bangui du présidentBOZIZE: 


" Le général qui était au front vient de regagner Bangui cet après-midi où il s'envolera demain à destination de Ndjamena pour le sommet extraordinaire de la CEMAC sur la situation de notre pays "     

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 17:54

 

 

conseil-de-securite.jpg

 

 

NEW YORK 19 déc 2012 — (AFP) - Le Conseil de sécurité de l'ONU a demandé mercredi que les rebelles centrafricains "mettent fin aux hostilités, se retirent des villes qu'ils ont prises et cessent leur progression" vers Bangui.


Dans une déclaration adoptée mercredi soir, les 15 pays membres "condamnent les attaques" menées ces derniers jours dans le nord-est du pays "et les violations des droits de l'homme qui en ont résulté" et ils soulignent que les responsables des exactions doivent être sanctionnés.

 

Ils insistent sur "la nécessité de renforcer le dialogue politique" et demandent aux groupe armés et au gouvernement de la République centrafricaine de "réaffirmer leur attachement au processus de réconciliation nationale".

 

Les rebelles centrafricains qui menacent de renverser le régime de Bangui ont poursuivi leur offensive lancée la semaine dernière en prenant mercredi une nouvelle ville du nord mais le président François Bozizé a été renforcé par l'arrivée de soldats de son allié tchadien.

 

Après avoir capturé et pillé mardi la ville minière de Bria, le Séléka ("alliance" de plusieurs factions rebelles) a pris Kabo, à 350 km au nord de la capitale, selon des responsables militaires et de la rébellion.


Copyright © 2012 AFP. Tous droits réservés

 

 

Centrafrique: pas de retrait rebelle avant un dialogue sincère



BANGUI AFP / 20 décembre 2012 10h14- Un des principaux dirigeants de la coalition rebelle, qui a pris plusieurs villes dans le nord et le centre de la Centrafrique, a affirmé jeudi à l'AFP que les rebelles ne se retireront pas de leurs positions tant qu'ils n'obtiendront pas un dialogue sincère avec Bangui.


Nous avons pris acte de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU (leur demandant de se retirer), mais nous n'allons pas nous retirer des positions actuelles sur le terrain jusqu'à ce qu'il y ait un dialogue sincère avec le pouvoir, a affirmé Michel Djotodia, dirigeant de l'aile dissidente de l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) qui a adhéré à la coalition rebelle Séléka.


(©) 

 

Centrafrique: les rebelles progressent


AFP  le 20/12/2012 à 14:11

 

Les rebelles de la coalition Séléka ont pris la ville de Batangafo (300 km au nord de Bangui) tandis que l'armée a repris la ville de Kabo (60 km au nord de Batangafo) tombée la veille aux mains des rebelles, a appris l'AFP de source militaire centrafricaine et de la gendarmerie. "Les rebelles ont pris Batangafo vers 11h (10h00 GMT) et progressent vers Bouca (280 km au nord de Bangui)" selon une source au sein de la gendarmerie de Bouca alors qu'une source militaire a indiqué que "l'armée a repris le contrôle de Kabo après de violents combats".

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Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 17:50

 

 

 

rebelle centro Nord

 

 

Suite à la clarification de l'intention du Tchad de ne pas attaquer nos positions, le Séléka CPSK-CPJP-UFDR a accepté d'avoir un premier contact avec les Autorités tchadiennes pour ouvrir des pourparlers de paix. En attendant de voir la concrétisation de cette démarche, la progression de nos troupes a été unilatéralement arrêtée. C'est ainsi que, à ce jour, le Séléka CPSK-CPJP-UFDR garde ses positions, et maintient son influence sur tout le nord-centre-est du territoire national en allant des frontières de Damara aux confins de Birao en passant par Bambari jusqu'à la frontière Centrafricano-tchadienne. 


Nous précisons tout d'abord que les "saints" qui nous insultent ainsi se sont accaparés du pays comme un butin de guerre. Ils tuent à volonté. Pour exemple parmi tant d'autres, ils ont mis le Garde du corps du Colonel Charles Massi et de son cousin dans un sac pour le jeter dans la rivière. Les droits de l'Homme en parlent, sans changement. Comment voulez-vous que nous soyons à l'abris du danger avec ce régime où le mépris et l'arrogance sont légion. Le Chef de l'Etat et son épouse, ses enfants et leurs parents, leurs amis et copines sont tous des députés de la Nation, des généraux, des chefs d'unités ou de sections spécialisées. Ils sont des milliardaires et des millionnaires. Et si l'un d'eux vous importune, vous n'avez même pas le droit de le toiser et encore moins vous défendre. Les lieux de détention arbitraire, connus ou non connus, sont pleins de celles et ceux qui ont osé résister au clan du "Soleil Levant". Les Centrafricains sont exaspérés par vos méthodes.


C'est bien là, une preuve de plus que le Territoire centrafricain est bel et bien TRES mal administré. Il n'y a pas de problème d'intégrisme en Centrafrique. Nous ne l'accepterons jamais. JAMAIS. C'est une carence intellectuelle que de taxer aussi facilement un adversaire politique musulman d'intégrisme.  S'il vous plaît, Monsieur le Ministre, un pasteur ne doit dire que le vrai, vous connaissez le Général Dhaffane, il est tout sauf INTEGRISTE. Que le voile militaire de combat sur la tête du Général ne vous voile pas la vue.


Avez-vous dit : aventuriers ? AH AH AH ! Ceux qui avaient été taxés d'aventuriers dans les années 80 et 2000 sont arrivés au pouvoir le 15 mars 2003. Et ceux-ci, aujourd'hui, à leur tour, ils nous traitent d'aventuriers. Soit ! Puisque c'est sorti de la bouche d'un pasteur, nous prenons cela comme une bénédiction afin de finir comme eux : au pouvoir.


Fait le 19 décembre 2012



Pour le Séléka CPSK-CPJP-UFDR,


Justin Mambissi Matar

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Centrafrique-Presse.com - dans Communiqués
20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 04:38

 

 

 

general-francois Yangouvonda Bozizé

 

 

Les déclarations des porte-parole du Quai d’Orsay et du gouvernement tchadien de ce mercredi 19 décembre rapportées par la presse donnent quelques indications et apportent un certain éclairage sur le nouvel emballement de la situation en Centrafrique de ces derniers jours qui doit empêcher Bozizé et son fils Francis de trouver sommeil.


En effet le porte-parole du Quai d'Orsay Philippe Lalliot, a souligné l'importance de la mise en place d'un "large dialogue national" en Centrafrique. Il a également ajouté que "La France est prête à favoriser le bon déroulement de ce dialogue, en coordination avec les Nations unies, l'Union africaine, l'Union européenne et tous les partenaires internationaux". Voilà qui a le mérite de la clarté et qui n’a rien à voir avec les propos habituellement « langue de bois » des diplomates du Quai d’Orsay.


 Le gouvernement tchadien quant à lui assure par la voix de son porte-parole Hassan Sylla, que « la présence des troupes tchadiennes sur le sol centrafricain ne vise pas à protéger un camp plutôt qu’un autre ni à s’opposer aux forces rebelles. C’est une mission de sécurisation de la population ; une mission d’interposition pour que les hostilités sur le terrain s’arrêtent et que le langage de la paix, du dialogue prenne le dessus sur le langage des armes ».  Toujours d’après celui-ci « Les rebelles veulent négocier à N’Djamena avec les forces loyalistes et le gouvernement centrafricain ».


Si tous ces propos, surtout ceux du ministre tchadien sont une réalité sur le terrain, Bozizé et sa clique devraient se faire quelques soucis et revenir de leur attente de voir les soldats tchadiens voler au secours des FACA inexistant qui font pitié faute de moyens et de motivation. Bozizé qui jusqu’ici, a toujours témoigné le plus grand mépris pour les leaders de l’opposition qu’il aime traiter de « prostitués », doit découvrir à présent qu’il est une entité négligeable et seulement une pièce d’un puzzle qui va dorénavant se construire sans qu’il en soit le maître.


A-t-il seulement conscience le moins du monde que ce qui est en train de se jour actuellement en RCA est le commencement de la fin de son régime et de son pouvoir. Il ne doit sans doute pas encore en avoir une petite idée mais il doit se préparer à se mettre à table pour le repas de couleuvres qui lui sera offert. Il a cru qu’il était plus malin que tout le monde en faisant traîner les choses pour gagner du temps, en jouant la montre afin de réussir préalablement son coup de force de faire sauter d’abord le verrou constitutionnel avant d’organiser le dialogue inter-centrafricain que tout le monde le pressait de tenir pour décrisper la situation du pays.


A présent, il est surpris et pris de vitesse à la fois par les mouvements politico-militaires qui ont brutalement fait irruption sur la scène pour le réveiller de son sommeil sur lit picot à la belle étoile, qu’il affectionnait tant ces dernières semaines. Il doit regretter aujourd’hui d’avoir trop tiré sur la corde. Depuis huit mois - cela remonte en effet à la visite éclair début mai dernier à Bangui du président Idriss Déby - il a fait durer le plaisir en faisant poireauter toute la classe politique suspendue à l’imminence vaine d’une annonce concernant la tenue du dialogue inter-centrafricain.


Personne ne peut être dupe des propos de son sous-marin Cyriaque Gonda tenus au cours de sa conférence de presse de ce mercredi selon lesquels « Le dialogue est déjà accepté par le chef de l’Etat. ». Si tel était le cas, on aurait pu faire l’économie de ces huit mois d’attente inutile où Bozizé allait et venait ici et là sans qu’on sache exactement ce qu’il cherchait. Bamboula du 13 août au Hilton de Roissy par ci, régulières absences injustifiées et autres à Bangui par-là, fréquentes randonnées inutiles à Bayanga pendant que les affaires du pays non traitées et les parapheurs s’amoncellent, les conseils de ministres qui ne se tiennent pas etc… !


Il s’est tellement amusé que Bozizé doit maintenant savoir que son régime est fini. Beaucoup de Centrafricains auraient aimé qu’il perde ce pouvoir de la même manière qu’il l’a conquis, c’est-à-dire par l’épée mais la providence en décidera-t-il autrement, les jours prochains nous le diront.

 

La rédaction

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Centrafrique-Presse.com - dans Editorial
20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 03:26

 

 

Stève Yambété

 

Opalegnan. tipoye 3 JPG

 


En révélant qu’une des marionnettes de Bozizé chargé de la mission spéciale, celle de faire descendre les jeunes dans les rues pour demander que la constitution soit modifiée pour que Bozizé soit à nouveau candidat à sa propre succession en 2016, n’était autre que Stève Yambété, Centrafrique Presse s’est attiré les foudres de ce joker de Bozizé  qui a cru devoir se fendre d’un prétendu « droit de réponse » dont il exige de la rédaction de CAP d’en faire publication. La rédaction l’aurait volontiers fait si ce pseudo droit de réponse de Steve Yambété n’était pas qu’un tissu d’insultes visant seulement à dénigrer le Directeur de publication de CAP au lieu de s’employer à réfuter les faits à lui reprochés dans l’article incriminé.


Une des raisons qui a conduit la rédaction à ne pas publier ce soi-disant droit de réponse est que la langue de Molière y est vraiment massacrée. Il est en effet tellement truffé d’innombrables fautes d’orthographe et de conjugaison, de grammaire et de syntaxe que pour ne pas occasionner une indigestion à nos lecteurs et leur polluer inutilement l’esprit, ce refus de publication est amplement justifié. On n’ose croire que la seule interruption prématurée de la scolarité de Steve Yambété suffit-elle à expliquer une telle situation.


 De sources bien informées, le KNK a réellement confié ce travail à Yambété et, lui, est épaulé par son parrain dans l’accomplissement de la mission en question ne serait autre qu’un certain Parfait Anicet Mbay auprès de qui Yambété se ressourcerait en conseils de tactique et stratégie. Au départ, ce devrait à un certain Bienvenu Gbadora que devrait être confiée la mission dévolue désormais à Yambété, ce dernier ayant préalablement été informé du côté extrêmement juteux de la chose, aurait pris les devants en allant voir  Bozizé qui pourtant doutait un peu de lui au début, toujours selon nos informations mais finira par lui confier le sale job.


Dès lors, Yambété se serait attaché les services d’un des frères Pabandji, Pacôme de son prénom, qui prétend être son chargé de communication. On n’ose également pas croire que Yambété se soit fait aider par Pacôme Pabandji, qui se débrouille dans le journalisme, dans la rédaction de son droit de réponse bourrée de fautes de Français adressé à la rédaction de CAP. Il n’empêche, c’est ce tandem qui ose désormais traiter le Directeur de publication et de la rédaction de CAP de « clown » que Yambété écrit d’ailleurs avec « k ».


Leur souci est en réalité de soutirer le maximum d’argent à Bozizé. Les prétextes ne manquent pas. L’organisation de la « Coupe de l’Unité » au football aurait délesté Bozizé de la bagatelle de 23 millions de F CFA. Par la même occasion, Bozizé aurait remis la somme d’environ 350.000 F CFA à Pacôme Pabandji pour les cachets des journalistes durant la couverture de tous les évènements liés à cette activité.


Mais aux dernières nouvelles, Bozizé serait de plus en plus réticent et aurait maintenant limité les dons à Yambété après les 23 millions de F CFA pour la coupe de l’Unité en question. Mais, comme son mentor Yambété, Pacôme Pabandji n’aurait remis aux journalistes que le cachet d’une seule journée du tournoi et empoché tout le reste de l’argent initialement destiné à soudoyer la presse.  De vrais « profito-situationnistes » comme on dit à Bangui.


Ce même Yambété se serait aussi fait remettre par Bozizé une grosse somme d’argent pour organiser une marche dite de soutien aux FACA. Il aurait même déjà commencé à payer les gens qui devraient marcher via le Conseil national de la jeunesse à travers son complice et acheteur de conscience des jeunes, un certain Jean Félix Riva et un autre Pabandji, Fleury de son prénom et non moins président de l’ANECA. Ils sont constamment en réunion depuis la marche des députés et comptent mobiliser la pauvre jeunesse de Centrafrique derrière le KNK et Bozizé.


Pendant que les Centrafricain sont affamés par la mauvaise gouvernance de Bozizé, ses jokers et marchands d’illusion comme Steve Yambété et Opalegnan jouissent des deniers publics et se font transporter en tipoye.  C’est ce qui fait croire à Bozizé qu’il est fondé à tripatouiller la constitution car le peuple et la jeunesse seraient derrière lui.

 

La rédaction 

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 02:07

 

 

 

 

RÉSEAU DES JOURNALISTES POUR LES DROITS DE L’HOMME EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (RJDH-RCA)

 

KABO: LA VILLE ATTAQUÉE PAR DES HOMMES ARMÉS


 

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Kabo, 19 décembre (RJDH)–Une bande armée dont l’identité demeure inconnue a attaqué la ville de Kabo (nord), tôt ce mercredi, mettant la population en débandade. Ces hommes armés ont attaqué  la base des éléments des Forces armées centrafricaines (FACA) et récupéré des armes et des véhicules avant de se retirer vers la sortie nord de la ville.


« C’était aux environs de quatre heures du matin  que la ville a été envahie par des hommes armés.  Ils sont venus sur des chevaux et des motos. Ils ont ouvert le feu sur les FACA basés à Kabo. Après quelques moments d’échange de tirs,  les éléments de la force régulière se sont enfuis, ainsi que la population», a témoigné un habitant de Kabo, depuis sa cachette.


Un religieux  de la localité a fait savoir que le  chef du bureau de la douane de Kabo a été enlevé par ces hommes. Dans le mouvement, ces hommes ont demandé à la population de ne pas avoir peur.


Selon la même source, en se retirant de la ville, les assaillants ont pris la direction de la ville de Batangafo. Où ils ont emportés des bœufs des habitants. Le bilan de cette attaque n’est pas encore connu.


A Batangafo,  certaines personnes admises à  l’hôpital  ont été relâchées sur instruction du superviseur local, pour des mesures de sécurité.


« Nous avons appris que les rebelles qui ont attaqué Kabo ce matin se dirigent vers Batangafo ; ils seraient à 25 kilomètres de la ville. Les éléments des FACA qui sont basés dans la ville ont pris des dispositions. Ils se sont déplacés  à deux kilomètres de la ville », a fait savoir un habitant de Batangafo. Plusieurs personnes attribuent cette attaque aux éléments du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) d’Abdoulaye Miskine, un proche de l’ancien et défunt président Ange Félix Patassé.


Pendant ce temps, la ville de Mbrés  (Centre-nord) est occupée mardi 18 décembre, en fin d’après  midi, par des hommes de coalition des  groupes  rebelles  ‘’Séléka’’ ou  alliance, après l’attaque de la ville de Bria (centre).


D’après le témoignage des habitants de cette localité qui ont pris la fuite pour trouver refuge dans la  ville de Kaga-Bandoro, localité située à 90 kilomètres de Mbrés, c’est vers 15 heures que les rebelles ont envahi la ville. Selon une source  humanitaire, sept éléments des Forces  armées centrafricaines ont été  blessés et sont actuellement au centre de santé de  Dékoa (centre-nord).


«  La population est sur ses gardes et se demande de quel côté les assaillants viendraient. Certaines personnes commencent à se réfugier dans des champs.  Les agents de l’Etat  ont  décidé de fermer  les portes des bureaux administratifs aux environs de  11 heures pour rejoindre leurs familles », a constaté le correspondant du RJDH à Kaga-Bandoro.


Face à cette situation d’insécurité qui perdure dans le nord-est et le centre du pays, le Conseil inter organisation non gouvernementale en Centrafrique (CIONCA) a, dans un communiqué publié ce mercredi 19,   «  condamné avec  plus grande fermeté la violence d’où qu’elle vienne  ainsi qu’avec la remise en cause de l’ordre républicain, et demande la cessation immédiate des hostilités et des  violations des droits humains ».


CIONCA exhorte tous les acteurs  concernés par cette crise de  promouvoir le dialogue dans le strict respect de l’unité nationale,  et demande  la tenue urgente de la réunion du comité de suivi des accords de Libreville ainsi que  la libération sans condition des otages.


 

BIRAO: UNE SITUATION ALIMENTAIRE HYPOTHÉTIQUE

 

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Birao, 19 décembre (RJDH)–La situation alimentaire pourrait se dégrader dans la préfecture de la Vakaga (nord-est), à cause de nombreux cas d’incendie, d’inondation et d’insécurité que connaît cette région.


Au total 36 personnes sont victimes d’un feu de brousse qui a ravagé  27 hectares de champs.  Ce bilan a été communiqué, le mardi 18 décembre  par Achille Kodé Modjokossa, président de la Croix-Rouge locale de Birao.


Celui-ci  a fait savoir que suite à des pluies diluviennes qui se sont abattues sur la ville entre les mois d’août et septembre, les produits agricoles ; à savoir le sorgho, le haricot et le mil, entre autres, ont été détruits par l’inondation. En plus, les deux derniers incendies lié au feu de brousse, ont fait environ 27 hectares de champs partis en fumée. Et les victimes de ces catastrophes demeurent non assistées.


« Les populations de la Vakaga sont dépassées par ce qui se passe. Elle pense que le gouvernement et les ONG internationales doivent voler à leurs secours pour éviter une probable crise alimentaire dans la région dans les prochains mois», a souligné Achille Kodé Modjokossa.


Selon la même source, la plupart des champs inondés et incendiés contenaient du haricot, du maïs, du manioc, du sésame et du mil qui sont les aliments de base de la population locale et plusieurs autres produits de consommation.


Avec la recrudescence de la violence dans le nord-est du pays, la population de la Vakaga qui avait déjà subi les atrocités des  attaques de la rébellion de  l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement(UFDR) en 2006-2007, s’inquiète de sa situation alimentaire.

 

La crainte de la population se fonde aussi sur le fait que la région a connu une crise alimentaire entre mai et août 2012. Face à cette crise, les structures humanitaires et les agences du système des Nations-Unies ont dû organiser  des opérations de largage de vivres à une partie de la population, soit 11 000 personnes ; car 45 000 personnes étaient touchées par cette crise alimentaire.

 

Depuis la naissance des rebellions qui ont créé des situations d’insécurité et d’instabilité, la situation humanitaire se dégrade de plus en plus dans la préfecture de la Vakaga.

 

« La population est inquiète pour le moment par rapport à tout ce qui se déroule autour de notre région. La majorité des gens n’ont pas encore repris la vie normale après les évènements douloureux que nous avons connus dans le passé », a déclaré un habitant de Birao, joint au téléphone.

 

La même source affirme que certaines personnes envisagent de quitter la ville pour ne pas revivre la situation du passé, d’autres se demandent à quel saint se vouer.

 

 

MBAÏKI : QUATRE CAPTIFS LIBÉRÉS

 

 

Mbaïki, 19 décembre (RJDH)–Quatre personnes sont sorties de leur captivité, le mardi 18 décembre, après avoir été prises en otage par une bande armée non identifiée, entre les villages de Bobékiti et de Boboua situé à 55 kilomètres de la ville de Mbaïki (sud).

 

Les victimes se trouvent actuellement à la gendarmerie de Mbaïki. « Elles  ont besoin d’une assistance sanitaire et alimentaire. L’élément de la gendarmerie  de Ngoto qui a été également enlevé demeure toujours porté disparu », a annoncé le secrétaire général de  la préfecture de la Lobaye, Moussa Kongate.

 

Il a indiqué que  des éléments des Forces armées centrafricaines (FACA)  se sont lancés à la poursuite des ces malfrats ; mais jusqu’ici, leurs traces n’ont pas été retrouvées.

 

Par ailleurs il a déploré le fait que « ces éléments des FACA, au lieu de se contenter de rechercher des bandits armés qui créent l’insécurité dans la région, commettent des exactions sur la population civile. Ces derniers ont rançonné les habitants du village de Bossoui », a expliqué Moussa Kongate.

 

Le lundi 17 décembre, un élément de la gendarmerie en provenance de Ngoto à destination de Bangui a été enlevé par des personnes armées non identifiées. Quatre autres sont également prises en otage dans un chantier d’extraction de diamant. Une somme de 15 million de FCFA a été volée par ces bandits.

 

 

BOSSANGOA : MAUVAISE FRÉQUENTATION DES FEMMES ENCEINTES AUX CONSULTATIONS PRÉNATALES

 

Bossangoa, 19 décembre (RJDH)–Très peu de femmes enceintes fréquentent les formations sanitaires pour des consultations prénatales dans la ville de Bossangoa (nord), a constaté Radio Maria-Beafrika. Les raisons de cette démotivation sont d’une part, le mauvais accueil de ces femmes par le personnel soignant et d’autre par l’ignorance de l’importance de ces examens par les concernées.

 

« Le personnel soignant, notamment les infirmières  qui doivent accueillir les femmes enceintes ne remplissent pas convenablement leur tâche.  En plus ces dernières passent beaucoup de temps avant de se faire consulter,  alors  ces femmes enceintes ont également plusieurs activités au courant de la journée », relève Radio Maria-Beafrika.

 

Face à cette situation, le chef de la préfecture sanitaire de l’Ouham, le docteur Joachim Ténguéré, envisage d’initier une activité de communication visant à sensibiliser le personnel soignant et les femmes enceintes à cette question.

 

« Ce problème nous amène à réfléchir sur le plan intégré de communication ; car la consultation prénatale permet de dépister les femmes enceintes, en vue de rompre la chaîne de  transmission du VIH/sida  de la mère à l’enfant », a jouté le Dr Ténguéré.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 01:35

 

 

Voici les conseils par pays que prodigue le Quai d'Orsay, ministère français des affaires étrangères, aux ressortissants français au sujet de la situation sécuritaire de la République centrafricaine. Avec une telle situation dans le pays, comment voulez-vous que des investisseurs étrangers puissent mettre pieds dans une telle jungle. Le tout est assorti d'une carte en couleurs de la RCA assez édifiante qui fait ressortir la géographie de l'insécurité endémique dans ce pays à la tête se trouve un général soi-disant d'armée d'opérette du nom François Bozizé Yangouvonda.  Les grands discours de la bozizie sur la venue des investisseurs dans ce pays ne sont que du bavardage destiné à amuser la galerie. Les Centrafricains sont très peu fiers de leur pays dont les pseudos dirigeants leur font honte.

 

 

La rédaction  

 

 

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République Centrafricaine


Source : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/conseils-par-pays/republique-centrafricaine-12224/ 


Dernière mise à jour le: 19 décembre 2012 - Information toujours valide le: 20 Décembre 2012

 

Les rebelles de l’UFDR se sont emparés des villes de Ndélé, Sam-Ouandja, Ouadda, Bamingui, Ippy, Bria et Kabo. La situation sécuritaire est donc encore plus dégradée au Nord et à l’Est du pays compte tenu des affrontements entre rebelles et forces centrafricaines. Il est rappelé aux ressortissants français qu’il est formellement déconseillé de se rendre au Nord et à l’Est de la République centrafricaine figurant en zone rouge sur la carte (voir rubrique « Sécurité »).

 

Dans ce contexte, une vigilance particulière est recommandée en zone orange, déconseillée sauf raison impérative.

 

Il est par ailleurs recommandé de se renseigner sur l’évolution de la situation avant de se rendre en République centrafricaine.

 

Sécurité

 

La plus grande partie du territoire centrafricain connaît toujours des troubles significatifs ou est susceptible d’en connaître (voir la rubrique « Dernière minute »). Les déplacements dans ces régions sont déconseillés, sauf raison impérative (zone orange), voire formellement déconseillés (zone rouge). Ceux qui devraient néanmoins être entrepris en zone orange, notamment pour motif professionnel, supposent de voyager en convoi et de disposer d’une autorisation des autorités, tout particulièrement dans les zones de ressources minières. Le tourisme y est à exclure.

 

Il est en outre indispensable, lors de tout déplacement, de pouvoir justifier de son identité et de la régularité de son séjour.

 

La situation en RCA pouvant évoluer assez rapidement, il est recommandé aux voyageurs, dans tous les cas, de prendre l’attache préalable de la section consulaire de l’ambassade et, pour les visiteurs, de se faire inscrire en protection (tél :   +236 21 61 30 00  ).

 

La circulation routière exige certaines précautions : 

 

Rouler doucement et s’arrêter à toute injonction des forces de l’ordre, en particulier à la tombée de la nuit. Dans ce cas, rester courtois et faire montre de patience. Beaucoup de contrôles sont abusifs, mais il faut savoir négocier calmement le "passage". 
 

 

En cas d’accident de la route avec dommages corporels, des représailles de la population locale sont à craindre. Dans la mesure du possible, ne pas s’arrêter et gagner sans attendre, selon le cas, un commissariat ou une brigade de gendarmerie, afin de déclarer l’accident. La section consulaire de l’ambassade devra également être prévenue au plus tôt (tél :      +236 21 61 30 00      ).

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