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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 01:55

 

 

 

Itno Idriss

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COMMUNIQUE DE PRESSE DU FRONT PANAFRICAINRÉVOLUTIONNAIRE(  FPR)

 

                                           COMMUNIQUE NO: 004/PR/FPR/2012.

 

   - Considérant la barbarie organisée par les multiples régimes dictatoriaux en Afrique et particulièrement au Tchad;

 

   - convaincu par la pratique de type fasciste et colonialiste du régime de Ndjamena;

   - convaincu de la confiscation hégémonique du pouvoir au Tchad par Idriss Deby et son clan;

   - rassure par le refus du régime sanguinaire de Ndjamena au dialogue inclusion afin de résoudre définitivement les problèmes que connait notre pays;

 

   - convaincu de l'ingérence de Deby dans les affaires d'autres pays surtout en Afrique: contre le Soudan au Darfour, en RDC,au Congo Brazza, au Rwanda, en Côte d'ivoire et indéfiniment en République Centrafricaine;

le FPR notre mouvement en opérations entre la frontière tchado- centrafricaine déclare a l'attention de l'opinion nationale et internationale ce qui suit:

 

  1- le FPR déclare ouvertement la guerre au gouvernement tchadien pour son implication directe contre le "SELEKA", la coalition de la rébellion centrafricaine qui ne réclame rien que le légitime droit d'un peuple meurtri et martyrisé par le régime impose en RCA par Deby lui-même;

 

  2- le FPR dès ce jour soutiendra militairement et politiquement la coalition UFDR, CPJP et CPSK afin que tombent les deux régimes fantoches;

 

  3- le FPR déclare par la même occasion que ses vaillants combattants révolutionnaires lanceront impérativement des attaques contre les positions de la milice de Deby dans leurs positions au Tchad jusqu'à la tombée de Ndjamena entre les mains de la nouvelle révolution;

 

  4- le FPR, par ses valeurs et principes révolutionnaires s'adresse a tous les tchadiens et les partenaires du Tchad que cette guerre n'est pas son option principale mais la cause est le refus d'Idriss Deby et de son gouvernement d'apporter les solutions pacifiques au pays;

 

   5- le FPR lance un appel à toute l'opposition qu'elle soit militaire ou politique de l'intérieur ou de l'extérieur de se consolider afin de ne pas croire à une seule opportunité qui s'ouvre au FPR et écartant les autres composantes politico-militaires, les partis politique de l'intérieur ou la société civile car le FPR entend apporter les solutions au pays avec l'implication de toute les communautés dans un État de droit, une vraie Démocratie et une Justice indépendante;

 

   6- c'est une nouvelle ère révolutionnaire qui s'impose contrairement au clientélisme des brebis galeuses ou des courtiers qui ont cause l'échec de la précédente résistance, donnant l'occasion a Deby de battre le tambour jour et nuit;

 

   7- par la même occasion, le FPR invite les autres composantes tels que le CNCD ( Conseil National pour le Changement Démocratique) et autres de resserrer les rangs pour que cette nouvelle incursion apporte un meilleur souvenir pour le pays dans la tolérance, la justice et la paix;

           

                                                      Fait à DJARA le !8 Démembre 2012

 

                 Pour le FPR:

 

LE COLONEL TATCHO AHMAT ADANO

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Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 01:23

 

 

 

militaires tchadiens

 

 

jeudi 20 décembre 2012  par L’Observateur Paalga - Burkina Faso

 

 

Face aux rebelles et autres djihadistes, l’armée malienne a reculé en leur cédant tout le septentrion du pays en mars-avril 2012. Depuis, s’agissant d’engager une opération militaire de reconquête de cette partie du Mali, on tergiverse, on parlemente à n’en pas finir, on négocie le concours de N’Djamena, dont l’armée est réputée avoir une solide expérience de la guerre surtout dans ces contrées désertiques, mais Idriss Déby Itno se fait désirer et pose des conditions.


Certes, comparaison n’est pas raison, surtout quand les contextes sont différents, mais on est étonné de constater qu’en l’espace d’un battement de cils, le président tchadien a accédé à la demande de renfort formulée par François Bozizé pour contrer les rebelles centrafricains qui lui donnent ces derniers jours du fil à retordre.


En effet, la Centrafrique vient de renouer avec la violence. L’armée est de nouveau aux prises avec les rebelles de la Coalition Séléka (alliance en langue songo). Les combats, qui font rage, tournent en faveur des rebelles, lesquels en l’espace d’une semaine, ont pris le contrôle de plusieurs localités du Nord, du Nord-Est et du Centre comme N’délé, Sam Ouandja, Ouadda, Bamingui, Bria…


Cette dernière ville est tombée dans la matinée du mardi 18 décembre 2012. Dans toutes ces villes, l’armée régulière a reculé, a opéré, comme on dit dans le jargon militaire, « un repli tactique » qui, sous nos tristes tropiques, traduit tout bonnement la débandade des soldats.


Alors, pour contrer ceux qui lui troublent le sommeil, François Bozizé a passé un coup de fil à son grand ami Idriss Déby Itno. Ce dernier a aussitôt dépêché des guerriers tchadiens avec pour mission de renforcer les forces armées centrafricaines dans leur contre-attaque pour reconquérir les villes tombées aux mains des rebelles. Nul doute qu’avec ce corps expéditionnaire en renfort, Bozizé parviendra à sécuriser tout le territoire ou alors à conserver encore son fauteuil.


Il faut avouer que Déby est déjà coutumier du fait, puisque c’est la troisième fois en moins de dix ans qu’il est appelé à la rescousse par un Bozizé aux abois. C’est d’ailleurs avec l’appui des soldats tchadiens que le coup d’Etat qui a renversé Ange-Félix Patassé a été perpétré en 2003. Depuis cette date, la sécurité rapprochée du président centrafricain avait toujours été assurée par un commando blindé tchadien. Ce n’est qu’en octobre 2012 que N’Djamena a rappelé ses « chiens de garde ».


Avec cette nouvelle poussée de fièvre dans un pays habitué aux mutineries, aux coups d’Etat et autres rebellions, il était normal que le numéro 1 tchadien assure le service après-vente, puisqu’après tout, comme nous le disions tantôt, ce sont ses hommes qui avaient aidé Bozizé à chasser Patassé et à s’incruster dans un fauteuil présidentiel qu’il ne semble pas particulièrement pressé de quitter, surtout qu’on le suspecte de vouloir tripatouiller les textes fondamentaux de la Centrafrique pour mieux s’éterniser au pouvoir.


Pour tout dire, c’est bien d’appeler les amis aux secours, mais le véritable problème centrafricain relève d’une question de gouvernance, que le corps expéditionnaire tchadien ne saurait régler. Bien au contraire, Déby et ses soldats gagneraient à faire attention et surtout à se rappeler le sort qui est aujourd’hui celui de Jean Pierre Bemba dont les miliciens avaient volé au secours de Patassé en commettant des crimes, ce qui est fréquent dans ce genre d’opérations, où les forces étrangères appelées en renfort ont tendance à se comporter comme territoire conquis. Finalement, l’enfant gâté de la politique congolaise est à la Haye où il est poursuivi par la Cour pénale internationale.


De plus, la rapidité avec laquelle le soutien tchadien est parvenu en Centrafrique laisse supposer que les deux compères (Déby et Bozizé), peu soucieux du respect des règles et procédures démocratiques, n’ont pas requis l’aval de leur Parlement respectif avant d’entamer un tel déploiement. On le sait, le président demande l’accord des parlementaires avant d’engager l’armée, surtout sur un théâtre étranger tandis que celui qui appelle à l’aide doit obtenir le visa des députés pour autoriser le déploiement des soldats étrangers sur le territoire national. Cette disposition est pertinente, puisqu’elle montre que l’armée n’est pas une force privée au service particulier du président de la République.


Il est temps que Bozizé intègre cette vérité : le Tchad ne sera pas toujours là à le soustraire des pétrins. La meilleure façon de mieux diriger et quitter ensuite le pouvoir dans la paix, c’est de pratiquer l’ouverture et le dialogue avec ses adversaires. Autrement, N’Djamena aura beau déployer des régiments entiers en Centrafrique, ça ne servira à rien, sinon qu’à retarder l’échéance.

 

San Evariste Barro — L’Observateur Paalga

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 00:40

 

 

 

 

Boz-tribune-Hilton.JPG

 Bozizé au Hilton de Roissy CDG le 13 août 2012

 

 

Par Roger ANDJALANDJI

 

 

Par le biais de procédés peu orthodoxes, un groupe de Centrafricains constitué sur commande se sont réunis  dans les locaux de l’ambassade à Paris le 08 Septembre 2012 et le 06 octobre 2012 pour donner naissance à un « conseil supérieur des centrafricains de l’étranger » qui ressemble étrangement à un appendice du KNK.

 

Le prétexte retenu pour justifier  cette démarche serait de donner un cadre « aux attentes les plus pressentes  pour un sursaut patriotique fort des Centrafricains de l’extérieur en direction de leur pays ». Un prétexte qui cache difficilement l’agenda caché des initiateurs.

 

Or, un minimum de sérieux serait d’introduire, préalablement à la création, plusieurs  phases  constitutives qui auraient donné l’occasion aux centrafricains dans leur diversité  et aux différentes associations Centrafricaines  de débattre du choix, du format, du mode de fonctionnement et de  l’opportunité de mettre en place un organe représentatif et  indépendant des pouvoirs publics.

 

Le discours politique du 13/08/2012  à  l’hôtel Hilton Roissy ne  peut  fonder une quelconque légitimité  au groupe  qui s’est autoproclamé  bureau du Conseil Supérieur des Centrafricains de l’Etranger.

 

En 2005 déjà, la commission politique et diplomatie du Dialogue National dans son rapport final avait fait une recommandation relative à la création d’un Conseil Supérieur du Centrafricain de l’étranger en considérant que la communauté centrafricaine établie hors du territoire national, de par ses ressources humaines et financières, peut et doit contribuer au développement du pays.

 

Ainsi, la légitimité de tout organe supérieur des Centrafricains de l’extérieur à porter la défense des intérêts  de la diaspora  dans la perspective d’une  meilleure implication de celle-ci  dans la mise en œuvre des projets d’investissement et le partage des responsabilités dans la lutte contre la pauvreté dans notre pays repose uniquement sur une adhésion massive des différentes composantes de cette forte communauté.

 

La diaspora Centrafricaine n’est pas monolithique, elle ne se limite pas à la France, elle est diverse et diversifiée et est le résultat de plusieurs facteurs d’ordre politique et économique. Avec un flux migratoire qui s’établi à 0,05% de la population, rapporté  à 5.000.000 d’habitants, on peut estimer à environ 1.900 personnes qui quittent chaque année le pays pour s’installer hors du territoire national en Afrique, Europe et Amérique. C’est dire que la diaspora Centrafricaine est non négligeable et mettre en place une structure de suivi de sa situation demande un peu plus d’ingéniosité qu’une petite réunion de douze personnes.

 

Dès lors la question de l’agenda caché de l’initiatrice de cette démarche se pose et doit être suivie avec beaucoup d’attention.

 

 

Roger ANDJALANDJI,  Paris

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 22:51

 

 

RÉSEAU DES JOURNALISTES POUR LES DROITS DE L’HOMME EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (RJDH-RCA)

 

BANGUI : LA VILLE DE BATANGAFO AUX MAINS DES REBELLES

 

rebelle centro Nord

 

 

Bangui, 20 décembre 2012 (RJDH) – La ville de Batangafo (nord) est tombée ce matin aux mains des rebelles. Mais il est difficile de dire si ce sont les hommes de l’alliance ‘’Séléka’’ qui ont mené cette opération.


D’après des témoins joints à Batangafo, l’entrée des rebelles dans la ville était sans résistance. Les éléments de l’armée centrafricains qui étaient dans la ville seraient rappelés à la région militaire de Bossangoa depuis quelques jours.

 

Toujours d’après des témoins, les rebelles ont tiré en l’air pour signaler leur entrée dans la ville. Certaines personnes ont dû quitter leur domicile pour se terrer dans la brousse. La majorité des habitants de la ville ont déjà quitté depuis quelques jours, suite à des rumeurs d’attaque.

 

Un des leaders de l’alliance Séléka contacté, a relevé que ce ne sont pas les membres de ce mouvement qui ont attaqué et pris Batangafo. Il s’agirait selon lui, des éléments du Front démocratique du peuple centrafricain, d’Abdoulaye Miskine. Ces éléments seraient appuyés par ceux de la Convention des patriotes pour la justice et la paix fondamentale. Ce serait ce groupe qui aurait attaqué la ville de Kabo.

 

Pendant ce temps, des informations de sources gouvernementales annoncent que la ville de Kabo (nord), attaquée hier, aurait été reprise ce matin par l’armée centrafricaine.

 

 

BANGUI : LA POPULATION CONDAMNE LES ACTIONS REBELLES DANS LE NORD-EST

 

 

Bangui, 20 décembre 2012 (RJDH) – L’occupation progressive  de la région du nord-est, du centre et du nord de la République centrafricaine par des rebelles appelée de l’alliance ‘’ Séléka’’ préoccupe la population centrafricaine. Dans un micro ballade initié par le RJDH, nombreux sont les Centrafricains qui condamnent ces actes de violences.

 

A Bangui comme à l’intérieur du pays, la population condamne ces attaques perpétrées par des dissidents des groupes rebelles de l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) et la Convention des patriotes pour la justice et la paix(CPJP).

 

« Ces assaillants ne veulent pas que le pays avance, ils veulent à eux seuls, profiter de nos richesses tel que l’or et le diamant. Voilà la raison de l’occupation de la ville de Bria qui est une zone minière», a fait savoir Molina, étudiante à l’Université de Bangui.

 

Selon elle,  l’insécurité qui gagne du terrain dans certaines localités du pays,  est due à la négligence du gouvernement en place. « Il ne contrôle pas tout le territoire ; les populations souffrent.  Si le gouvernement qui a le devoir d’assurer la sécurité territoriale était vigilant, ces rebelles ne pouvaient pas mettre la population en débandade », a-t-elle indiqué.

 

Pour Hussein Marboa, un habitant de Bangui,  le pays ne peut pas se développer par la guerre. Il faut promouvoir le dialogue, afin de  trouver des solutions pacifiques, au lieu de choisir l’option des armes. « Notre pays ne peut pas se développer s’il on continue de faire la  guerre. Je demande à ces rebelles d’arrêter les attaques et de dialoguer avec le  gouvernement afin de trouver un terrain d’entente », a-t-il conclu.

 

«Ils peuvent avoir des revendications légitimes ou non ; mais  le fait de prendre les armes avant de demander le dialogue n’est pas du tout normal. Parce qu’en utilisant les armes, c’est  la population  qui subit les conséquences. Les gens qui meurent, les biens perdus seront-t-ils  dédommagés ?  Nous gardons les souvenirs des conflits  qui  nous  ont fait  perdre beaucoup de choses, et que les victimes, jusqu’ici ne sont pas indemnisées », a relevé un commerçant au quartier Miskine.

 

S’agissant des mercenaires de certains frontaliers qui seraient recrutés par les rebelles   certains citoyens centrafricains déplorent ce comportement et jugent non patriotique.

 

A Kaga-Bandoro (centre-nord), Vincent Massouma, boucher au marché central souhaite que les autorités politiques  négocient avec les rebelles pour que la paix revienne dans le pays.

 

« Nous volons la paix pour que nos enfants aillent  à l’école et pour que tout le monde vaque  librement à ses occupations », a déclaré Eveline Kambalim, commerçante au marché central de Bandoro.

 

 

BANGUI: UNE SITUATION HUMANITAIRE INQUIÉTANTE DANS LE NORD ET LE CENTRE, SELON LE CICR

 

 

Bangui, 20 décembre 2012 (RJDH) La situation humanitaire se dégrade de jour en jour dans les villes attaquées par les rebelles depuis plus d’une semaine dans le nord-est et le centre du pays. Des milliers de personnes fuient leur village par crainte de nouveaux combats. Ces informations ont été données mercredi par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Bangui, dans un communiqué de presse.

 

« La situation est très complexe compte tenu du nombre d’acteurs en présence et des mouvements de population que le combat ou la criante de nouvelles violences ont engendrés », indique le chef de la délégation du CICR à Bangui, Gerogios Georgantas. Il appelle par ailleurs à la protection de ces civils et de leurs biens.

 

« Quoiqu’il arrive, il est nécessaire que tous les acteurs en présence respectent et protègent les habitants des régions en proie à la violence et aux tensions. Leurs biens doivent également être épargnés et ne doivent pas faire l’objet de pillages ou de destructions. Ceux qui apportent les premiers secours aux blessés ou aux malades, les évacuent et les soignent, doivent pouvoir conduire leur mission sans entraves », souligne Georgios Georgantas dans le document.

 

Le CICR affirme être à pied d’œuvre à Ndélé et à Kaga-Bandoro pour venir en aide aux personnes touchées par les violences, notamment  aux blessés et des personnes ont fuit leur foyer  lors des combats.

 

D’après le communiqué, à Ndélé, l’effectif des personnes ayant trouvé refuge à la mission catholique ou dans des camps militaires à proximité de l’aéroport ne fait qu’augmenter. « Le mardi, nous avons acheminé 16 000 litres d’eau potable à la mission catholique ou la base  militaire où des familles déplacées ont trouvé refuge », a précisé  Gabriel Mukalaï, chef de la sous-délégation du CICR de Ndélé.

 

Six équipes de premiers secours de la Croix-Rouge locale de Kaga-Bandoro ont été déployées sur le terrain, avec un appui logistique du CICR. Ces volontaires sillonnent les communes environnantes à moto, à la recherche d’éventuels blessés, pour leur donner les premiers secours, avant de les évacuer vers l’hôpital de Kaga-Bandoro.

 

Depuis le 10 décembre, des attaques se multiplient dans le Nord-est de la République centrafricaine. A ce jour, quatre villes de cette région sont sous le contrôle des rebelles.

 

 

MBAÏKI : MARCHE DE PROTESTATION CONTRE LES HOSTILITÉS DANS LE NORD-EST, LUNDI PROCHAIN

 

 

Mbaïki, 20 décembre 2012 (RJDH) – Une marche de protestation contre les attaques les prises des villes de la partie nord-est du pays par les rebelles, sera  organisée le lundi 24 décembre, dans la ville de Mbaïki (sud). L’annonce a été faite ce jeudi par le secrétaire  général de la préfecture de la Lobaye, Moussa Kongaté.

 

« Nous allons faire cette marche pour exprimer notre mécontentement contre cette rébellion. Nous disons non aux attaques des hommes armés dans le nord-est et le centre du pays », a fait savoir Moussa Kongaté qui promet de mobiliser toutes les couches sociales pour la circonstance.

 

Les habitants de certaines localités de la préfecture de Lobaye ont été victimes des agressions et des enlèvements d’une bande armée non identifiée, au début de la semaine. Un élément de la gendarmerie qui a été enlevé,  le  mardi 18 décembre, demeure toujours porté disparu.

 

S’agissant des attaques rebelles dans le nord-est et le centre, il faut signaler que les responsables des femmes du parti au pouvoir, le KNK, ont également annoncé une marche pacifique dans les prochains jours. Ces initiatives viennent après celles de parlementaires qui ont marché le mardi 18 décembre dernier, pour, disent-ils, soutenir la population et l’armée centrafricaine.

 

Depuis plus d’une semaine, des attaques se multiplient dans le Nord-est de la République centrafricaine. A ce jour, quatre villes de cette région sont sous le contrôle des rebelles.

 

 

NDLR : C'est sans doute le fruit de la manipulation du "général" Parfait Mbaye, ministre résident de cette préfecture. 

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 22:36

 

 

 

Deby-a-Paris-le-5-dec-2012.jpg


En ce moment où, sous les yeux médusés de l’opinion internationale,  la faction dite du « Séléka » est en train de donner des insomnies au général François Bozizé en Centrafrique avec une terrifiante marche en avant, et que – comme Zorro – Idriss Deby envoie ses troupes de façon on ne peut plus spectaculaire au charbon en Centrafrique, les apparences pourraient faire croire que le chef de l’Etat Tchadien serait un bon samaritain. Que Non. En réalité, le dictateur tchadien est devenu ni plus ni moins un énorme danger, non seulement pour la sous région Afrique Centrale, mais même pour l’Afrique de l’ouest.


Ainsi donc, une fois de plus voilà les troupes Tchadiennes de retour en Centrafrique, mais cette fois – nous dit-on – ce serait pour jouer les forces tampons dans la perspective de négociations, entre le gouvernement en place à Bangui et des troupes rebelles hétéroclites,  qui devraient se tenir … à N’Djamena.

 

On se souvient, que cela ne fait  pas encore six mois que l’énorme contingent de militaires Tchadiens qui assurait la sécurité de François Bozizé était retourné au Tchad.

 

En fait, ce n’était pas parce que les choses s’étaient normalisées. C’était plutôt pour la simple raison qu’Idriss DEBY avait senti des velléités d’indépendance de la part de son protégé Centrafricain qui, non seulement affichait des amitiés avec d’autres chefs d’Etats sans l’aval de DEBY, mais surtout qui  avait « osé » envoyer un bataillon de militaires centrafricains en formation en Afrique du Sud.

 

Le dictateur Tchadien s’en était offusqué et s’était certainement  mis à ruminer sa vengeance. Et quand l’on sait que le Tyran Tchadien est plus rancunier qu’un sicilien, on ne pouvait s’attendre qu’à quelque chose avant longtemps.

 

Effectivement, des rumeurs puisées à bonne source, indiquent déjà que dès la mi-novembre 2012, Abdoulaye Miskine de sinistre réputation était en train de s’activer à organiser – avec la bénédiction et de gros moyens financiers et logistiques de Deby – une petite rébellion anti Bozizé à partir du sud du Tchad avec, comme premiers acteurs, quelques transfuges des troupes de Baba Laddé - qui erraient encore dans les brousses centrafricaines -  auxquels s’étaient joints tous les déçus des multiples milices ayant été écartées des accords avec le pouvoir.

 

Toute cette agitation n’était pas passée inaperçue des satellites et encore moins des services de renseignements. Ainsi, des câbles diplomatiques annonçaient déjà de sérieuses menaces de déstabilisation en Centrafrique pour le début du mois de Décembre.

 

Et effectivement, dès la fin de la première semaine de décembre, la coalition rebelle, autoproclamée « Seleka » est entrée en scène de façon fulgurante  en prenant sans coup férir la localité de Kabo, une ville du Nord après avoir investi la ville  minière de Bria (centre).

 

Leur marche en avant les oriente à l’heure qu’il est en direction de Batangafo, à une soixantaine de km au sud de Kabo.

 

Le « colonel » rebelle Djouma Narkoyo a assuré que ses hommes « contrôlent » Kabo et « progressent » vers Batangafo ».

 

Ces deux villes se trouvent à plus de 400 km de Bria, zone diamantifère, que le Séléka (alliance) tenait encore mercredi, selon des habitants.

 

Selon ce qui se dit dans les médias, des renforts tchadiens, « lourdement armés, à bord d’une vingtaine de véhicules », seraient arrivés en Centrafrique à la demande du président Bozizé, et transiteraient par Kaga Bandoro (centre), à une centaine de km au sud-est de Kabo pour prendre la direction « des zones occupées », selon une source militaire.

 

Par contre aux dernières nouvelles, le ministre Tchadien de la communication Hassan Sylla a personnellement déclaré à Rfi, ce jeudi 20 Décembre,  que c’est sur la demande des rebelles que les troupes Tchadiennes auraient été envoyées pour jouer les forces d’interposition.

 

Qui croire ? Les rebelles qui étaient en train d’écraser tout sur leur passage avaient-ils encore besoin de secours ? La ficelle, on le voit est trop grosse.

 

Car à en croire une dépêche de l’Afp : « Selon plusieurs observateurs avertis, l’arrivée des Tchadiens change considérablement la donne et devrait empêcher les rebelles de s’approcher de Bangui. Ils relèvent toutefois que cette offensive montre la fragilité du régime et annonce une période d’instabilité à venir si le pouvoir centrafricain ne fait pas un geste envers l’ensemble des ex-rébellions dont les hommes pourraient être tentés de reprendre les armes. »

 

Il est donc clair qu’Idriss DEBY est à la manœuvre : il a financé la rébellion, l’a armée, lui a même fourni des hommes, tout cela pour aboutir à forcer Bozizé à venir, la queue entre les pattes,  négocier à N’Djamena avec des rebelles qui n’avaient curieusement pas bougé le plus petit doigt quand les soldats Tchadiens étaient à Bangui. Deby joue aujourd’hui les médiateurs souverains prônant le DIALOGUE alors qu’il n’a lui-même jamais voulu dialoguer avec les factions rebelles qui contestent encore son pouvoir et ses abus.

 

Un danger, Deby l’est franchement pour la sous-région quand l’on sait qu’en plus de jouer avec des allumettes au milieu les rebelles de Centrafrique, il fait de même avec la coalition de la rébellion soudanaise (MJE et MLS de Mini Arkou). Une entreprise qui lui a été facilitée par l'engagement personnel du gouverneur de Wadi Fira, Mahamat Déliyo - dont une délégation avait  été reçue le 17 Décembre 2012 par Deby.  Au cours de cette rencontre, selon des sources proches de la rébellion soudanaise, le MJE aurait exigé des explications sur les circonstances de la mort de Khalil Ibrahim – le leader charismatique de ce mouvement - dont il est accusé de complicité avec el-Béchir.

 

Bien évidemment, Deby a réfuté ces accusations exigeant des preuves. Après de longues palabres, le dictateur Tchadien et ses vis-à-vis se sont mis d'accord sur deux points essentiels:

 

1 - l'unification de tous les BÉRIS (les Zaghawa du Soudan et ceux du Tchad (Zaghawa et Bidéyat-Bilia tribu de Deby)

 

2 – Omar  el-Béchir étant  affaibli à l’heure actuelle,  Deby s'est engagé à les aider discrètement.

 

Et voilà que revient au goût du jour le concept de la remise en marche de cette alliance sacrée  BÉRI qui avait permis à Deby de conquérir le pouvoir en 1990 avec le soutien des Zaghawa du Soudan. Un vaste programme de réconciliation entre les fils de Bidéyat-Bilia à l'intérieur du pays et ceux en opposition est lancé. Pourquoi ce rapprochement après tant de soubresauts depuis l'avènement de MPS?

 

Le régime clanique est-il vraiment menacé? Par qui?

 

En réalité, Idriss DEBY ne roule que pour lui-même et pour son plaisir personnel de déstabiliser tout ce qui est autour de lui afin qu’on l’appelle comme un sapeur-pompier. Mais un drôle de sapeur-pompier en réalité qui est en même temps le pyromane.

 

Un pyromane qui, cela est connu des services de renseignements Libyens et Maliens,  entretient des rapports vicieux avec  Boko Haram qui a réussi à  se connecter avec Aqmi  et en direction desquels il envoie  soutiens - armes et véhicules -  par le biais des circuits de narcotrafiquants.

 

Ces services sont largement informés que Deby avait  eu le culot  de promettre au pro-Kadhafi de leur rétrocéder l'aide destinée à ses troupes promise par la France dans le cadre d’une éventuelle participation militaire du Tchad dans l'intervention au Nord-Mali.

 

Il n'est de même un secret pour personne que des troupes pro-Kadhafi ont obtenu de Deby un campement de regroupement - la plupart venus du Niger avec la complicité du président nigérien - dans le Nord-Ouest du Kanem, plus précisément  dans la localité de Nokou,  près du puits Yeskouna.

 

Ce camp avait été un véritable carrefour toute l’année 2011  avant d'être transféré  en avril 2012 dans le Tibesti au nord du Tchad  où les nostalgiques du « Roi des rois »  attendent les conditions favorables pour attaquer les localités du sud de la Libye.

 

C’est en tout cas, probablement l'une des raisons de la fermeture de la frontière Libyenne avec le Tchad.

 

Danger pour la Centrafrique, danger pour le Soudan, danger pour la Libye, danger pour le Nigéria et même pour le Mali, il faut le dire : Idriss DEBY  tend à vouloir devenir le nouveau Mouammar Kadhafi qui adorait le grabuge autour de lui afin qu’on l’appelle pour venir mettre la paix. On sait comment il a fini.

 

 

Par A.K  | Ndjamena-matin JEU 20 DÉC 2012

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Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 22:26

 

 

 

 

Itno Idriss

 

 

RFI   jeudi 20 décembre 2012

 

Les rebelles de la coalition Seleka, qui mènent actuellement une offensive en République centrafricaine, ont pris ce jeudi 20 décembre la localité de Batangafo, à 300 kilomètres au nord de Bangui, la capitale. Les Forces armées centrafricaines (FACA), elles, annoncent avoir repris Kabo, ville située à 60 kilomètres de Batangafo. Les rebelles démentent, mais interrompent néanmoins leurs opérations.

 

Le fait le plus saillant de cette journée de jeudi concerne l'annonce des rebelles, qui suspendent leurs opérations à la veille du sommet de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cémac). C'est ce qu'ils affirment par la voie d'un communiqué signé par Justin Mambissi Matar.

 

« Suite à la clarification de l'intention du Tchad de ne pas attaquer nos positions, le Seleka CPSK-CPJP-UFDR a accepté d'avoir un premier contact avec les autorités tchadiennes pour ouvrir des pourparlers de paix », écrit ce dernier. Le Tchad est en effet intervenu militairement en RCA ce mardi, s'érigeant en force d'interposition.

 

Le communiqué précise : « En attendant de voir la concrétisation de cette démarche, la progression de nos troupes a été unilatéralement arrêtée. C'est ainsi que, à ce jour, le Seleka CPSK-CPJP-UFDR garde ses positions, et maintient son influence sur tout le nord-centre-est du territoire national en allant des frontières de Damara aux confins de Birao en passant par Bambari jusqu'à la frontière Centrafricano-tchadienne. »

 

Confusion sur le terrain

 

Plus tôt ce jeudi, « les rebelles ont pris Batangafo vers 11 heures (10 heures TU) et progressaient vers Bouca », à 280 km au nord de Bangui, a indiqué à l'Agence France-Presse une source de la gendarmerie de Bouca. Sur le terrain, une grande confusion entoure en revanche la localité de Kabo.

 

L'armée régulière affirme avoir repris Kabo, tombée la veille au terme de « violents combats », selon une source militaire centrafricaine, toujours citée par l'AFP. « Les FACA se sont reconstituées sans renforts et ont lancé une contre-offensive. Les combats ont été particulièrement violents. L'armée a finalement pris le dessus et a repris le contrôle de toute la ville, obligeant le rebelles à battre en retraite », relate cette même source. Joint par RFI, un porte-parole rebelle dément pourtant cette reconquête.

 

Pas de négociations ce vendredi

 

Sur le plan diplomatique, contrairement à ce qu'annonçaient certains médias, aucune négociation n’est prévue entre les rebelles et les autorités de RCA ce vendredi à Ndjamena, la capitale du Tchad. Seulement le sommet de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cémac), à l'invitation d'Idriss Déby.

 

Néanmoins, le gouvernement tchadien est prêt à accueillir dans les jours qui viennent les belligérants autour de la table de négociations. Ce que confirme le ministre tchadien de la Communication, Hassan Sylla, sur RFI.

Hassan Sylla

Nous avons été sollicités par les belligérants et nous sommes prêts à les accueillir...

Ministre tchadien de la Communication et porte-parole du gouvernement

 

Le Conseil de sécurité de l’ONU a invité les insurgés à cesser les hostilités. Qu'ils « se retirent des villes qu'ils ont prises et cessent leur progression » vers Bangui, demande le Conseil, tout en appelant à un dialogue politique. Les rebelles ont repris les armes le 10 décembre dernier, pour réclamer notamment l'application d'accords de paix signés en 2007.

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 21:48

 

 

 

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BBC Afrique 20 Décembre, 2012 - 18:24 GMT


Ce sommet extraordinaire sur la crise en Centrafrique a été convoqué par le président tchadien Idriss Déby Itno qui est également président en exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale.


Le chef de l'Etat centrafricain François Bozizé s'est envolé jeudi pour le Tchad en vue de cette rencontre.


On annonce également l'arrivée dans la soirée à Ndjamena du président congolais Denis Sassou Nguesso.

 

Le Tchad, qui a envoyé des soldats en RCA pour soutenir l'armée centrafricaine face aux rebelles, entend également jouer un rôle diplomatique en vue d'éventuelles négociations entre les rebelles de la coalition Séléka et le régime de Bangui.


Idriss Déby Itno dispose de l'influence suffisante pour amener son homologue centrafricain à ouvrir le dialogue avec la rébellion.

 

 

 

Centrafrique: les combats continuent, des négociations prévues vendredi

 

BANGUI (AFP) - 20.12.2012 18:40 - Par Chrtistian PANIKA

 

La coalition rebelle qui mène une offensive en Centrafrique s'est emparée d'une nouvelle ville jeudi mais en a perdu une autre tandis que de premières négociations doivent avoir lieu vendredi au Tchad après une dizaine de jours de troubles.


La coalition dite du Séléka a pris Batangafo, à 300 km au nord de Bangui, la capitale, mais l'armée a reconquis Kabo, à 60 km au nord de Batangafo, tombée mardi aux mains des rebelles, selon les Forces armées centrafricaines (FACA).

 

Alors que le Conseil de Sécurité de l'ONU a appelé les insurgés à cesser les hostilités, des négociations ont été annoncées pour vendredi entre les rebelles qui ont repris les armes le 10 décembre pour réclamer l'application d'accords de paix et le gouvernement du président François Bozizé.

 

Ces pourparlers doivent avoir lieu au Tchad voisin, qui a dit jouer un rôle de médiateur dans la crise, bien qu'il ait envoyé des soldats cette semaine en Centrafrique en réponse à un appel de son allié, le président Bozizé.

 

Jeudi, "les rebelles ont pris Batangafo (15 à 20.00 habitants) vers 11h (10h00 GMT) et progressaient vers Bouca ", à 280 km au nord de Bangui, a indiqué une source à la gendarmerie de Bouca.

 

Selon même source, les gendarmes ont quitté cette ville de moins de 10.000 habitants qui n'est pas défendue par des forces armées centrafricaines (FACA).

 

De leur côté, l'armée régulière ont repris Kabo tombée la veille au terme de "violents combats", selon une source militaire centrafricaine.

 

"Les FACA se sont reconstituées sans renforts et ont lancé une contre-offensive. Les combats ont été particulièrement violents. L'armée a finalement pris le dessus et a repris le contrôle de toute la ville, obligeant le rebelles à battre en retraite", selon cette source.

 

"Trois éléments des FACA et deux rebelles ont été tués lors des combats", de même source. "Les habitants réfugiés en brousse ont commencé regagner leurs maisons", a-t-on ajouté ce militaire.

 

Il est difficile d'estimer le nombre de rebelles et l'importance des combats mais il est clair que les deux camps se livrent aussi une bataille médiatique, chacun tentant de grandir ses victoires. Les villes concernées sont pour la plupart des carrefours sur des routes non-goudronnées, des villes pas électrifiées et où l'administration est peu ou pas présente.

 

Dans une déclaration mercredi à New York, le Conseil de Sécurité a demandé que les rebelles "mettent fin aux hostilités, se retirent des villes qu'ils ont prises et cessent leur progression" vers Bangui, tout en appelant à un dialogue politique.

 

Un chef du Séléka, Michel Djotodia, a refusé d'évacuer les villes capturées avant l'ouverture d'un dialogue, mais a nié que la coalition veuille prendre la capitale.

 

"Nous avons pris acte de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU mais nous n'allons pas nous retirer des positions actuelles sur le terrain tant qu'il n'y aura pas un dialogue sincère avec le pouvoir", a-t-il déclaré par téléphone à l'AFP.

 

"On ne cherche pas le pouvoir. On veut que nos droits soient reconnus, que des réponses puissent être trouvées à nos exigences, de façon à ce que le président Bozizé gouverne autrement", a-t-il dit.

 

Le Conseil de sécurité a aussi condamné les violations des droits de l'homme et des habitants de la ville minière de Bria dans une région diamantifère, tenue par les rebelles depuis mardi, ont fait état jeudi d'un assassinat, d'enlèvements et de rackets.

 

Le Tchad d'Idriss Deby, qui a aidé le président Bozizé à prendre le pouvoir en 2003 et est déjà intervenu en 2010 contre des rebelles, a déclaré que ses soldats envoyés mardi en Centrafrique s'étaient déployés en force d'interposition.

 

"Des négociations sont prévues" vendredi. "Nous avons été sollicités par les belligérants pour jouer le facilitateur", a indiqué le ministre tchadien de l'information Hassan Sylla Bakari.

 

En même temps, N'Djamena va accueillir vendredi un sommet des chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) sur le dossier centrafricain.

 

Pays enclavé de 5 millions d'habitants, parmi les plus pauvres de la planète, la Centrafrique était engagée depuis 2007 dans un processus de paix après des années d'instabilité, de multiples rébellions, mutineries militaires et putschs qui ont ravagé son tissu économique et l'ont empêché de tirer profit de ses ressources naturelles.

 

© 2012 AFP

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 20:03

 

 

 

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Conseil de sécurité


 SC/10867 
AFR/2492

 


Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York


DÉCLARATION À LA PRESSE DU CONSEIL DE SÉCURITÉ SUR LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

 

On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite aujourd’hui par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de décembre, M. Mohammed Loulichki (Maroc): 



Le 19 décembre 2012, les membres du Conseil de sécurité ont été informés de la situation en République centrafricaine par M. Taye-Brook Zerihoun, Sous-Secrétaire général aux affaires politiques.
 

 

Les membres du Conseil de sécurité ont fait part de la vive préoccupation que leur inspire la situation en République centrafricaine. Ils ont condamné les attaques que mènent des groupes armés depuis quelques jours dans le nord-est du pays, ainsi que les atteintes aux droits de l’homme qui les accompagnent. Cette situation menace la population civile, de même que la stabilité du pays. Les membres du Conseil ont souligné que ceux qui mettent en danger l’entreprise de consolidation de la paix, de la sécurité et de la stabilité en République centrafricaine devraient répondre de leurs agissements. 

 

Les membres du Conseil ont exigé que les groupes armés mettent fin aux hostilités immédiatement, se retirent des villes qu’ils ont prises et arrêtent leur progression vers Bangui, et leur ont enjoint de reprendre des activités pacifiques et de respecter l’Accord de paix global de Libreville. 

 

 

Les membres du Conseil ont rappelé que, dans la résolution 2031 (2011), le Conseil a demandé à tous les groupes armés de coopérer avec le Gouvernement dans le cadre du processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration, lequel devait être mis en œuvre de façon exhaustive et transparente. 

 

 

Les membres du Conseil ont engagé une nouvelle fois tous les groupes armés et le Gouvernement centrafricain à continuer de soutenir la réconciliation nationale en respectant strictement les recommandations du dialogue politique inclusif, tenu dans le prolongement de l’Accord de paix global de Libreville de 2008. 

 

Les membres du Conseil ont insisté sur la nécessité d’intensifier le dialogue politique afin de trouver des moyens de sortir de la crise actuelle et de préserver l’unité nationale de la République centrafricaine.

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 19:31

 

 

Gabirault

 

 

DECLARATION CONCERNANT LA SITUATION AGITEE EN CENTRAFRIQUE


La situation agitée de la République Centrafricaine était prévisible, car la conséquence évidente d’un entêtement et d’un aveuglement politiques, malgré les incessants conseils, critiques constructives, avertissements des hommes et même de Dieu qui aime tant ce pays.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                   Je ne le répèterai jamais assez que nous n’avons pas tiré les leçons du passé pour mieux faire et surtout éviter l’éternel recommencement des mêmes crises dans notre pays, sous une forme ou une autre,  au détriment bien évidemment de la population dont les larmes coulent abondamment depuis des décennies.                                                    .                                                                                                                                                

Dans un pays responsable,  depuis le sommet de l’Etat, les citoyens tirent les leçons de leur histoire. N’ayant malheureusement pas tiré les leçons de l’histoire récente, notamment du procès BOKASSA qui était celui de toute la société centrafricaine, notre pays n’a fait que connaître  de  grandes  souffrances avec un degré exponentiel.                                                                                                                             .                                                                                                                                       

 Ainsi, la deuxième mutinerie a été plus violente que la première, la troisième plus sanglante que la deuxième, le coup d’Etat manqué du 28 mai 2001 du défunt Général André KOLINGBA  plus dramatique que la troisième mutinerie, le coup d’Etat du Général  François BOZIZE du 15 mars 2003 très sanglant, mal maîtrisé, ayant créé davantage de la désolation par de très importantes pertes en vies humaines, de viols massifs, le déplacement d’un nombre plus élevé de réfugiés à l’extérieur, d’incalculables destructions et pillages de biens appartenant aussi biens à l’Etat qu’aux particuliers.                                                                   .                                                                                                                                                                                                          A tout cela se sont ajoutés les graves évènements dans le Nord du pays en 2006 au cours desquels des milliers de villages ont été incendiés, des populations réfugiées en brousse, vivant comme des animaux dans des conditions inhumaines, d’autres en exil, ce qui aura une déstructuration sociale certaine dans l’avenir.                                                                              .                                                                                                                                                              Depuis 10 ans, des conseils, critiques constructives, avertissements sur la conduite du pays ayant essentiellement pour but de faire éviter le cauchemar que le peuple centrafricain a ainsi vécu n’ont pas été écoutés, encore moins suivis.                                                                                                             

 

De  plus, les violations incessantes de la constitution, le non respect des autres textes ainsi que de la parole donnée, l’absence totale de justice et la loi de la jungle ont complètement déréglé la société centrafricaine, désormais sans repères moraux.


Un pays qui ne brille plus que par  des comportements rocambolesques, des statistiques épouvantables dans tous les domaines sur le plan mondial, qu’il s’agisse de l’espérance de vie devenue la plus faible de la planète, la famine,  paradoxalement, historiquement alarmante, cause de malnutrition, de multiples décès, l’insécurité généralisée qui occasionne tous les jours la mort en grand nombre  dans différents coins du pays  etc., ne peut être que la proie à la rébellion armée qui trouve bien évidemment un ensemble de  prétextes réunis.                                                                                                                                                                                                                                                                         

En réduisant l’opposition démocratique à sa plus simple expression par tous les moyens alors que ses critiques sont au moins une boussole pour lui,  le pouvoir a offert ainsi toutes les raisons à une rébellion armée, comme un plat sur un plateau.

Les déclarations officielles du gouvernement français et des autorités tchadiennes montrent très clairement un embarras dans une situation où il n’y a finalement plus de moindre mal pour le peuple centrafricain, qu’il s’agisse du pouvoir ou de la rébellion armée. 

                                                                                           

En effet, face à un pouvoir dont la gestion est à l’origine de la situation agitée actuelle dans le pays et une rébellion armée dont les intentions véritables ne sont pas encore bien cernées, la meilleure  solution pour éviter que le sang coule inutilement, et pour sauvegarder la démocratie encore naissante , bien que torpillée, est une large concertation nationale.                                          .                                                                     

Cependant, le plus important concerne le mécanisme pouvant garantir efficacement le respect de ce qui pourrait découler de cette concertation dans l’intérêt national.                                                                                       .                                                                                                                                                                                                             

Dans cette perspective,  une simple interposition des forces tchadiennes entre les belligérants serait une solution sage de nature à éviter un embrasement avec des conséquences sur l’innocente population centrafricaine.                                         .                                                                                                                   

En tout cas, si le pouvoir ne savait pas que la gestion à cache- cache de ses relations avec la rébellion armée depuis plusieurs années allait avoir les conséquences actuelles, c’est très grave. Mais s’il le savait et n’a rien fait pour le prévenir, le faire éviter, c’est également très grave car ceux qui dirigent le pays ne doivent pas continuellement jouer avec la vie de toute une nation.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              Dans un passé récent, le peuple centrafricain a eu à juger du sens élevé de l’Etat du défunt Président David DACKO qui n’avait pas hésité, compte tenu du contexte de l’époque, à céder le pouvoir à l’armée pour préserver la paix,  l’unité nationale en 1981 et du défunt Président André  KOLINGBA qui, pour les mêmes raisons s’était plié aux résultats des urnes, bien que militaire.                                               

De la même manière qu’un coup d’Etat est condamnable en démocratie, de la même manière une gestion hasardeuse aux conséquences multidimensionnelles est condamnable.

                                                  

Fait à Paris le 20 décembre 2012

Emmanuel Olivier GABIRAULT                                                                                                                                                                                                                     Personnalité Politique Indépendante,                                                                                                                                                                                                                           Vice-président du Comité de Suivi des Actes du Dialogue National de 2003,                                                                                                                                           Vice-président du Présidium du Dialogue Politique Inclusif de 2008.

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 19:15

 

 

 

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La Coordination Internationale des Forces Vives Tchadiennes en Exil (Pôle d’Afrique) suit avec un  intérêt particulier, le dernier développement de la situation militaire en République Centrafricaine (RCA) où les forces coalisées dénommées Séléka qui regroupe CPSK-CPJP-UFDR, ont déclenché depuis le 12 décembre des hostilités sur le terrain.

En un laps du temps, les Séléka ont  réussi à  mettre en difficulté l’armée régulière du Général François Bozizé en occupant plusieurs villes tombées sous leur contrôle.

Selon leur déclaration publiée sur Internet et relayée par les médias internationaux, les rebelles centrafricains ont posé comme axes principaux de leurs revendications  la mise en œuvre dare dare de l'Accord du 30 novembre 2009 entre le FDPC et la CPJP.

 

Les forces vives tchadiennes en exil estiment que ces escalades militaires sont les conséquences de non-exécution des accords signés entre le régime de Bozizé et les mouvements armés.

 

Pour nous, l’arbitrage du régime tchadien dans le dossier centrafricain, est sujet à polémique dans la mesure où  Idriss Deby est l’un des soutiens essentiels du  Général François Bozizé qui lui est redevable pour son accession au pouvoir à Bangui.

 

Il convient de souligner que les rebelles centrafricains posent les mêmes problèmes de résolutions de conflit au même titre que ceux du Tchad. Idriss Deby s’était toujours opposé à toute démarche pacifique et à la main tendue de son opposition armée d’où l’instabilité politique actuelle qui prévaut dans la sous-région.

 

Rien ne garantit la chance de succès d’une médiation menée par le régime d’Idriss Deby, car, il ne peut être un médiateur crédible. De deux choses, l’une, soit, Idriss Deby veut récupérer les rebelles centrafricains pour faire un chantage sur François Bozizé, soit, il envisage, une fois de plus, de changer le régime de Bangui, comme à l’accoutumée.

 

Face à l’ingérence multiforme du Tchad en Centrafrique, Nous, Coordination Internationale des  Forces vives Tchadiennes en Exil (Pôle d’Afrique) :

 

Ø Appelons  à la vigilance la coalition armée centrafricaine ; 

 

Ø Demandons à l’Union Africaine (UA) et l’Organisation des Nations Unies (ONU) de disqualifier le Tchad, dans la résolution de conflit armé en RCA ; 

 

Ø Exigeons l’implication massive et effective de la communauté internationale dans sa composante globale pour le règlement pacifique des conflits militaires en RCA et au Tchad. 

 

Fait à Dakar, le 21 décembre 2012

 

 Contact :                 00 221 33 825 93 72      


                        00 221 70 711 67 82      


Mail : vivesforces@yahoo.fr

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