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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 20:08

 

 

Bozizé en galante compagnie KNK

 

 

RFI  vendredi 21 décembre 2012

 

Les chefs d'Etats d'Afrique centrale se sont réunis à Ndjamena pour se pencher sur la crise en Centrafrique. Conclusion : ils recommandent l'ouverture « sans délai » de négociations entre le gouvernement de Bangui et les mouvements rebelles, et recommandent que ces négociations se tiennent à Libreville au Gabon.


Le Tchad a abrité, ce vendredi 21 décembre, le sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) consacré à la crise centrafricaine. A l’issue de leurs travaux, les chefs d’Etats apportent un soutien militaire au président François Bozizé mais lui demandent d’ouvrir le dialogue avec les rebelles et l’opposition démocratique.

 

Pendant le huis clos avec ses homologues, François Bozizé a exposé dans les détails la situation qui prévaut dans son pays. Une situation qui nécessite la création de toute urgence d’une force régionale. Celle-ci viendra rejoindre la compagnie tchadienne qui a stoppé l’avancée des rebelles de la coalition Séléka vers Bangui.

 

Les chefs d’Etat ont aussi décidé de l’ouverture « sans délai » des négociations à Libreville, au Gabon. Des négociations qui devraient regrouper le gouvernement centrafricain, les rebelles mais aussi l’opposition démocratique. Il s’agira de revoir, sous la médiation du Congo, les conclusions et recommandations du dialogue inclusif de 2010. Qu’est-ce qui a marché, qu’est-ce qui n’a pas marché, et apporter les correctifs qui s’imposent.

 

C’est dire que sans être là, les rebelles ont pu avoir voix au chapitre puisque à Libreville, on reparlera de désarmement, de Commission vérité et réconciliation, etc. Mais avant de discuter, les rebelles sont priés de repartir à leur point de départ. Dans le Nord-Est, loin de Bangui. Et ils ont une semaine pour le faire.

 

 

 

 

Crise en Centrafrique: la CEEAC recommande des négociations à Libreville

 

Libération 21 décembre 2012 à 17:33

 

Les chefs d'Etats d'Afrique centrale, réunis à N'Djamena au sujet de la crise en Centrafrique, ont recommandé l'ouverture "sans délai" de négociations à Libreville entre le gouvernement de Bangui et les mouvements rebelles, ainsi que "l'exclusion de toute option militaire", selon un communiqué paru vendredi.

 

Alors que le Tchad avait annoncé dans un premier temps l'ouverture des négociations vendredi à N'Djamena avant de se rétracter, les chefs d'Etats de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), demandent dans le communiqué "l'ouverture sans délai de négociations à Libreville" entre la coalition de mouvements rebelles Séléka et le gouvernement, afin de revisiter les précédents accords de paix de 2008 et 2010.

 

Le communiqué préconise notamment "l'exclusion de toute option militaire comme solution de règlement à la crise centrafricaine".

 

Demandant "la cessation immédiate des hostilités", les chefs d'Etats ont appelé au "retrait des rebelles à leur position de départ dans un délai n'excédant pas une semaine", ainsi qu'à "la constitution de toute urgence d'une force d'interposition de la Mission de consolidation de la paix en Centrafrique (Micopax)", dont la mission est d'aider à consolider la paix dans le pays miné par des années de guerres civiles et de nombreuses rébellions.

 

Le Séléka, coalition rebelle centrafricaine qui a pris plusieurs villes du nord et du centre de la Centrafrique, a affirmé jeudi à l'AFP par la voix de l'un de ses principaux dirigeants Michel Djotodia ne pas se retirer de ses positions tant qu'il n'obtiendrait pas un "dialogue sincère" avec Bangui.

 

Le "Séléka" a été créé en août par des factions dissidentes qui remettent en cause les accords de paix signés par l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UDFR, 2007) et la Convention des Patriotes pour la justice et la paix (CPJP, 2012), dernière grande rébellion active en Centrafrique.

 

L'accord global de paix, conclu en 2008 à Libreville par la plupart des mouvements de rebelles (à l'exception de la CPJP), prévoyait la démobilisation, le désarmement et la réinsertion des combattants.

 

Menacé par de nombreux groupes armés, le pouvoir du président centrafricain François Bozizé, arrivé au pouvoir par un coup d'Etat en 2003, avait entrepris de 2007 à 2011 de leur faire signer des accords ouvrant la voie à une normalisation politique pour la première fois depuis des décennies.

 

Quatre chefs d'Etats étaient présents lors du sommet: le Centrafricain François Bozizé, le Tchadien Idriss Déby Itno, le Gabonais Ali Bongo et le Congolais Denis Sassou Nguesso.

 

La CEEAC regroupe l'Angola, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo Brazzaville, la République démocratique du Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, Sao Tomé-et-principe et le Tchad.

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 17:01

 

 

rebelles centros du Nord


(Alwihda) Djamil Ahmat - 21 Décembre 2012 modifié le 21 Décembre 2012 - 10:50


BANGUI (Centrafrique) - Dans un message parvenu à Alwihda, le chef d'escadron, Boubakozo Madji a menacé de donner l'ordre à ses troupes de "massacrer" tous les tchadiens présents sur le territoire centrafricain.


"Une seule balle des soldats tchadiens sur nos vaillants éléments sur le terrain et je donnerai l'ordre à nos troupes de BANGUI et des grandes villes de massacrer tous les tchadiens se trouvant sur le sol centrafricain", a affirmé le chef d'escadron, Boubakozo Madji. 


Se donnant l'alias d'exécuteur, le chef d'escadron affirme que  "les tchadiens et tchadiennes de l'intérieur ou de l'extérieur du Tchad doivent savoir que l'histoire les unis avec leurs frères centrafricains et que Deby doit se contenir en nous laissant terminer rapidement notre mission sinon nous serons obligés de mettre sans état d'âme nos menaces en exécutions". 


Des pourparlers auront lieu cette après-midi dans la capitale tchadienne entre le gouvernement centrafricain et la coalition rebelle.

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 16:23

 

 

 

rfi-logo.jpg

 

 

Laurent Sadou : Alors il y a une position qui devrait peser dans le débat, c’est celle du président tchadien  Idriss Déby, passablement agacé par son homologue centrafricain comme l’explique Rolland Marchal du CNRS.  


Réaction de Rolland Marchal

 

Roland-Marchal.jpg

 

Chargé de recherches au CNRS


« Il y a effectivement la position du président Déby qui est sans doute celle d’un chef d’état qui a beaucoup fait pour maintenir au pouvoir le président Bozizé et qui est agacé par l’immobilisme de ce dernier et son incapacité à répondre aux fortes suggestions faites par le président tchadien depuis assez longtemps mais particulièrement depuis le printemps. Le président tchadien a appelé à un dialogue  politique national et à des décisions radicales pour stabiliser et mettre en œuvre des accords de paix intégralement et il n’a pas du tout été suivi jusqu’à l’heure actuelle et on peut penser que l’interposition actuelle des forces armées tchadiennes dans ce qui se passe en Centrafrique va donner lieu également à des conditionnalités politiques émises par les chefs d’état de la région qui concerneront non seulement la question des rebelles armés aujourd’hui mais également le climat politique intérieur. »  

 

Laurent Sadou : Que veulent les rebelles au juste ?

 

Ghislaine Dupont : Les rebelles réclament le respect des accords de Birao  signé entre le gouvernement et l’UFDR en 2007, accord qui prévoyait le désarmement et la réinsertion des combattants. Ils exigent également la mise en œuvre des conclusions du DPI tenu en décembre 2008 à Bangui réunissant le pouvoir, les rebelles, les syndicats et la société civile, ce forum avait abouti à plusieurs engagements. La formation d’un gouvernement de large union, la tenue d’élections libres et transparentes, la création d’une commission vérité et réconciliation. Quatre ans plus tard, tout serait donc à refaire. Viennent ensuite des réclamations d’ordre judiciaire avec la mise en place de commission d’enquête pour connaître notamment le sort d’un ancien leader rebelle Charles Massi arrêté par les autorités centrafricaines et disparu depuis 2009. Le point 7 concerne la demande de libération de tous les prisonniers centrafricains. L’alliance rebelle veut également obtenir le paiement de primes promises à chaque combattant selon un accord passé avec le président Bozizé. Dans son communiqué le Séléka se dit prêt à encourager le retour à la paix si le gouvernement consent à débattre de ces questions. Dans le cas contraire il affirme qu’il mettra tout en œuvre pour changer le régime de Bangui qualifié de « prédateur ».  

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 15:30

 

 

 

 

Me Zarambaud Assingambi

 

 

            La situation actuelle du régime KNK – BOZIZE ressemble étrangement à celles de la fin de l’Empire romain et du naufrage du TITANIC.

 

            En effet, plus la fin de l’Empire romain approchait, et plus on festoyait et on organisait des jeux et des fêtes grandioses, comme si, inconsciemment, les Autorités se rendaient compte d’avoir conduit leur Peuple au bord du précipice, que leur chute ne pouvait être que salvatrice, et qu’il convenait donc de fêter dans l’allégresse cette chute qui soulagerait le Peuple.

 

            En ce qui concerne le TITANIC, chacun se rappelle que c’était un luxueux paquebot transatlantique aux dimensions imposantes (271 mètres de long, 46000 tonnes), construit en 1911 et qui semblait d’une grande sécurité. Pourtant, dans la nuit du 14 au 15 Avril 1912, lors de son voyage inaugural vers l’Amérique, il avait heurté un iceberg au Sud de Terre Neuve et avait sombré, en faisant 1500 victimes.

 

            Ce qui avait le plus frappé les esprits, outre le fait que ce paquebot était particulièrement imposant comme était particulièrement important le nombre de victimes, c’était que, pendant que le paquebot s’enfonçait inexorablement dans le fond glacé de la mer avec corps et biens, l’orchestre à bord continuait à jouer sur le pont comme si de rien n’était.

 

            Comment ne pas faire de rapprochement avec la situation actuelle du régime KNK – BOZIZE ?

 

            N’ayant rien vu venir, le Président de la République a nommé des généraux à tour de bras, non pas pour renforcer les capacités de l’Armée, mais pour les mettre financièrement à l’aise, et peut – être aussi pour leur enlever toute tentation de Coup d’Etat. Dans la foulée, un festin gargantuesque a été organisé sur deux barges sur l’Oubangui, on ne sait en honneur de quel futile évènement, tout comme un anniversaire personnel a été fastueusement fêté avec de gros cigares aux becs, le tout publié fièrement sur internet, « afin que nul n’ignore », comme disent les agents d’exécution et les huissiers de justice.

 

            Or voici que, peu de temps après, 3 organisations rebelles centrafricaines, regroupées dans une coalition dénommée SELEKA ont pris, presque sans coup férir, de nombreuses villes du Nord du Pays, entraînant la mort ou la disparition d’une quarantaine de militaires des FACA (Forces Armées Centrafricaines) rien que pour la ville de Ndélé, et bien entendu la fuite en brousse des populations civiles, ainsi que des pillages pour la ville minière de Bria. Le bilan pour cette ville et les autres, demeure inconnu.

 

            Pourtant, les précédentes escarmouches avec les rébellions et les nombreuses exactions commises par des coupeurs de route lourdement armés, notamment sur l’axe Damara – Sibut, puis jusqu’au PK 22, auraient dû mettre à la puce à l’oreille de la hiérarchie militaire et du régime. Il n’en fut rien.

 

            Selon le Ministre de l’Intérieur, les FACA ont opéré un repli tactique, parce qu’ils ignorent le nombre des assaillants et leur armement ; comme si notre armée n’a pas de 2ème Bureau, dont le rôle consiste précisément à localiser l’ennemi, à connaître son nombre, ses intentions et ses équipements, pour permettre à l’Etat – Major (curieusement dirigé par un intendant), de prendre des mesures préventives afin d’empêcher toute attaque surprise ou d’y faire victorieusement face si elle est déclenchée.

 

            Il faut croire que, du côté des rébellions, les Deuxièmes Bureaux des trois composantes ont par contre bien fonctionné, à en juger par les résultats des combats et des « non-combats », certaines villes ayant été conquises sans combats.

 

            Le Ministre Délégué à la Défense n’ose même plus publier un communiqué selon lequel les FACA se sont lancées à la poursuite des assaillants, comme il nous en avait accoutumés. Il peut d’autant moins le faire que les 40 « disparus » de Ndélé faisaient précisément partie des troupes envoyées en renfort pour poursuivre les assaillants. Certains généraux doivent regretter d’avoir été promus, craignant d’avoir à aller aux fronts pour justifier la pertinence de leur promotion.

 

            Quant au vrai Ministre de la Défense Nationale, qui continue courageusement à se réfugier dans la personne du Président de la République, il garde prudemment un silence assourdissant.

 

 

            Prenant astucieusement exemple sur le mouvement rebelle rwando – congolais M 23 qui écume l’Est de la République Démocratique du Congo, les rebelles regroupés dans la coalition SELEKA ont fait leurs les revendications de l’opposition Démocratique, qu’ils ont ajoutées à leurs propres revendications. Ils soutiennent que le Président BOZIZE n’a pas respecté ses engagements envers eux, tandis que celui – ci fait dire par le Ministre de l’Intérieur et par divers canaux allant du KNK à des individus qu’il a parfaitement respecté ses engagements et a vainement tendu les bras aux rebelles.

 

            L’épuisement des fonds destinés au programme DDR (Désarmement, Démobilisation, Réinsertion) a créé un vide dans l’attente de la demande et de l’obtention de nouveaux fonds, vide dans lequel la violence s’est hélas engouffrée, comme je le craignais dans un précédent article, lorsque le Président de la République avait publiquement annoncé cet épuisement.

 

            En tout état de cause, quelles que soient les responsabilités de part et d’autre, et quelle que soit sa position vis – à – vis du régime actuel ou de la rébellion, aucun Centrafricain ne peut se réjouir d’assister une fois de plus au fracas des armes, et particulièrement à la fuite en brousse des innocentes populations civiles.

 

            « Quand les éléphants se battent, c’est l’herbe qui souffre », dit l’adage.

 

            C’est pourquoi, à présent que la coalition Séléka continue à occuper de nouvelles localités, que toute victoire militaire des FACA ne peut sérieusement être envisagée, pas plus que celle de la coalition du fait des pressions internationales et pour mettre fin aux souffrances du Peuple, la seule voie qui s’offre est celle d’un cessez – le – feu immédiat et inconditionnel.

 

            Il en résultera une partition de fait du pays, puisque la coalition entend conserver les localités conquises, mais il faut espérer que cette partition ne sera que de très courte durée, le temps qu’aboutissent les discussions militaro – politiques.

 

            Bien évidemment, dans de telles circonstances, tout projet de modifier la Constitution pour rendre indéfini le nombre des mandats présidentiels doit être abandonné, tout comme doit être abandonnée l’idée saugrenue de créer un Sénat, alors qu’à notre grande honte nous n’avons même pas les moyens de rebâtir de simples ponts dans notre capitale Bangui ex – la coquette.

 

            Le Sénégal nous a pourtant montré la bonne voie, en supprimant son Sénat pour consacrer le budget de feue cette Institution à des projets sociaux.

 

            Certes Monsieur NGUENEBEM a démenti formellement avoir été chargé par le Président de la République de mobiliser la jeunesse pour qu’elle demande « spontanément » une modification de la Constitution, mais il a précisé que le Président de la République rempilerait volontiers si le Peuple le lui demandait.

 

            Qui mobilisera le Peuple, et particulièrement la jeunesse pour qu’ils fassent des marches « spontanées » à cette fin ? Même si, par des marches « spontanées », le Peuple demandait au Président de la République de modifier la Constitution et de rempiler, ne devrait – il pas faire comme l’ancien Président du Mali Alpha Oumar KONARE qui, considérant que « les cimetières sont remplis de gens indispensables », avait refusé de modifier la Constitution et de rempiler comme le lui demandaient ses chauds partisans par de nombreuses marches politiques ?

 

            Du reste, il n’est actuellement pas possible de déposer devant l’Assemblée Nationale un projet de loi de modification constitutionnelle, étant donné qu’il n’y a plus de Cour Constitutionnelle pour donner son avis préalable au dépôt du projet de loi. En effet, le mandat de la précédente Cour Constitutionnelle a expiré sans qu’une nouvelle Cour Constitutionnelle n’ait été mise en place, du fait que le Président de la République et le Président de l’Assemblée n’ont pas désigné leurs représentants.

 

            Il semblerait que le Président de la République n’ait pas apprécié la désignation de Madame DEMAFOUTH par l’Université. Il se proposerait donc de procéder à une manœuvre consistant à considérer la Constitution modifiée avec création du Sénat comme une « nouvelle » Constitution, et à obliger subséquemment les autres entités à procéder à une nouvelle désignation de leurs représentants ; il se ferait fort d’obtenir que l’Université élise un autre représentant en lieu et place de Madame DEMAFOUTH, tant il est vrai qu’il vaut mieux faire compliqué quand on peut faire simple.

 

            Si le Président BOZIZE ne s’était pas refusé à mettre en œuvre le dialogue dont il avait accepté le principe à la demande de l’opposition démocratique depuis le mois de Mai, et avait étendu ce dialogue aux rébellions encore actives, sans doute n’en serions – nous pas aujourd’hui à voir crépiter les armes, à demander un cessez – le – feu et un dialogue.

 

            Pourquoi ne l’avait – il pas fait ? Mystère ! Les rébellions encore actives se sont – elles dit que « kobéla a yé ngangou yoro », pour venir « tirer les marrons du feu » de la lutte pacifique menée par l’opposition démocratique et la société civile, comme le rebelle BOZIZE l’avait lui – même fait lors de l’agonie du régime MLPC – PATASSE ? Encore mystère !

 

            Il va de soi que c’est en position de faiblesse que le Président BOZIZE sera contraint de « subir » un dialogue qui lui sera à présent imposé par les armes, au lieu de « bénéficier » du dialogue qu’il aurait dû initier lui – même en période de paix et qui l’aurait grandi.

 

            Il va également de soi que le régime qui sortira du « Dialogue imposé » qui se profile à l’horizon ne sera plus un régime KNK – BOZIZE, monocolore, prédateur du Trésor comme des droits de l’homme, faisant pousser des milliardaires comme des champignons vénéneux sur du fumier après la pluie, un régime d’incurie nul de nullité absolue, comme disent les juristes par opposition à la nullité relative.

 

            Les Romains disaient « si vis pacem, para bellum » (si tu veux la paix, prépares la guerre), mais le Président BOZIZE aurait dû se dire « si tu ne veux pas la guerre, entretiens la paix ».

 

            Comme il a coutume de le dire lui-même, les conséquences instruisent mieux que les conseils.

 

 Maître ZARAMBAUD Assingambi

 

 

 

Bangui, le 21 Décembre 2012

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 15:27

 

 

 

Boz et IDI

 


21-12-2012 05:49 - Ecrit par Duverger 


Après plusieurs années d'accalmie, l’on croyait la paix totalement revenue en Centrafrique. Surtout, dans la mesure où le président Bozizé avait jusqu’ici déjà réussi à trouver un accord avec de nombreux mouvements rebelles actifs dans le pays. Ainsi, dans les discours officiels du côté de Bangui, l’on disait être « désormais préoccupé par les problèmes  de développement économique du pays, la situation sécuritaire étant maitrisable ».


Seulement, cette accalmie relative n’aurait été que l’arbre qui cachait la forêt. Car cette semaine,  les rebelles ont repris la ville de Bria, au nord du pays. Réunis désormais au sein de ce qu’ils ont appelé la coalition « Séléka CPSK-CPJP-UFDR », ces mouvements rebelles entendent renverser le régime du président François Bozizé. Et, ce jeudi matin, ces derniers contrôlaient déjà les localités de Ndélé, Sam Ouandja et Ouadda. Tout ceci, face à une armée centrafricaine désorganisée, sous-équipée, et mal formée. Un état de choses qui a poussé en début de semaine le président centrafricain à solliciter l’aide militaire du Tchad voisin. Et, selon des sources concordantes, le président Idriss Deby du Tchad aurait déjà dépêché sur place une unité de l’armée de terre tchadienne, chargée de stopper l’avancée des assaillants vers Bangui.


Ce n’est pas la première fois que Bangui sollicite un soutien du Tchad en pareille occasion. En effet, le Tchad a toujours été un fidèle allié de François Bozizé. C’est d’ailleurs du Tchad qu’était partie la rébellion qui avait porté le général Bozizé au pouvoir en 2003. Plus loin, la garde rapprochée du numéro un  centrafricain serait essentiellement composée d’éléments tchadiens. Aussi, en 2010, ce sont encore les forces tchadiennes qui interviennent à Birao, chef-lieu de la région du nord de la Centrafrique, pour chasser les rebelles de la CPJP. Et, pour plusieurs spécialistes, cette assistance du Tchad à la Centrafrique constitue un acte illégal, du point de vue du droit international.


Car comment comprendre qu’un pays souverain et indépendant depuis plus de cinquante ans ne soit pas en mesure d’assurer la sécurité de sa population, au point à chaque fois de solliciter l’aide d’un pays voisin ? Aussi, en jetant un regard froid et lucide sur les revendications des rebelles, l’on se rend très vite compte qu’elles sont légitimes et fondées. Plutôt que d’aller aider les FACA  à mater  la rébellion, Idriss Deby qui n’est déjà pas un bon exemple en matière de démocratie et du respect des droits de l’homme devrait plutôt réfléchir comment il peut inviter les différentes parties autour d’une table, afin qu’une solution consensuelle soit trouvé, dans l’intérêt de tous. 

 

 

Source : http://www.come4news.com/tchad-centrafrique-une-solidarite-reprehensible-521257

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 13:59

 

 

 

 

Serge Magna

 

 

entête Touche pas à ma constit

 

 

Association des Centrafricains de la diaspora en France «Touche pas à ma Constitution ».

           Défenseur  des  valeurs Constitutionnelles et des  Droits de l’Homme.

           Enregistré  par la Préfecture Haute Garonne  sous  le N° W313017876.

             81, rue Saint- Roch- BP 74184 31031 Toulouse cedex (France).

 

                                Mail: collectifcentrafricain@yahoo.fr

 

                                                                 A

Monsieur le Président de la Fédération internationale de  ligue des droits de l’Homme

 

                                          17 Passage de la Main d'Or  75011 Paris

 

Objet : Violation flagrante  des droits de l’homme  dans l’affaire Serge MAGNAN et autres au centre de prison spéciale de BOSSEMBELE  en République  Centrafricaine.

 

Monsieur le Président,

La République centrafricaine est l’un des membres signataires de la déclaration universelle des droits de l’homme de 10 décembre 1948, qui consacre dans  son article 5 que « nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ».
Aujourd’hui  les cas des enlèvements, de la torture, les arrestations arbitraires, des traitements humains deviennent de plus en plus la nouvelle règle politique des autorités actuelles.
 En effet, depuis l’enlèvement de serge MAGNAN fonctionnaire de l’Etat centrafricain au lieu de son travail au ministère des finances en date  du 14  Aout 2012, par la garde présidentielle aucune lumière n’est faite sur sa disparition même son Avocat Maître Mathias MOURABA n’as pas de nouvelles sur son client et le parquet n’a jamais pris position officiellement  sur ce cas d’enlèvement.
Dernièrement la compagne de Serge MAGNAN qui est Anita NDAMO vient de mourir brusquement à la suite de tristes nouvelles de l’assassinat de son compagnon par le pouvoir actuel, la défunte laisse derrière elle  un  bébé de cinq mois.
Devant une  telle violation des droits de l’homme, nous les membres du collectif des centrafricains  «  Touche pas à ma constitution »  une  association de la défense  des droits de l’homme demande auprès de la ligue internationale des droits de l’homme de faire usage de toutes procédures légales afin de contraindre les autorités actuelles au respect des textes fondamentaux, signalant au passage qu’à ce jour il existe de nombreux prisonniers victimes des arrestations arbitraires, des traitements inhumains et dégradants dans cette prison spéciale de  BOSSEMBELE qui ne respecte aucune règle conventionnelle.
Recevez de la part des membres du collectif Monsieur le Président nos salutations distinguées.
 Ampliations :
A son Excellence, président de la République François BOZIZE,
Au Ministre de la Justice et de la Moralisation,
A son Excellence, l’Ambassadeur de la France en République centrafricaine,
A son Excellence, l’Ambassadeur des Etats-Unis en République centrafricaine,
Au Représentant de l’Union Européenne en République centrafricaine,
Au Représentant du BINUCA en République Centrafrique,
Au Président de la Ligue centrafricaine des droits de l’homme,
A  toute la presse
                                                             Fait à Paris le 15.12.2012
                              Pour le collectif son Représentant en France
                                Godfroy- Luther GONDJE- DJAYANANG
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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 13:39

 

 

 

Déby et Bozizé à Bangui

 

 


N'DJAMENA AFP / 21 décembre 2012 12h08- Les négociations initialement prévues entre la coalition rebelle centrafricaine Séléka, qui a pris plusieurs villes dans le nord du pays et le pouvoir de Bangui n'auront pas lieu vendredi à N'Djamena, où un sommet de chefs d'Etats d'Afrique centrale va se tenir sur la question.



Le sommet extraordinaire des chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) sera consacré uniquement a la crise centrafricaine et la République démocratique du Congo. Il n est pas prévu au cours de ce sommet de négociations entre belligérants centrafricains a déclaré à l'AFP le ministre de la communication tchadien Hassan Sylla Bakari.


Jeudi, M. Bakari avait pourtant annoncé que des négociations étaient prévues vendredi, le Tchad ayant été sollicité par les belligérants pour jouer le facilitateur.


Quatre chefs d'Etats seront présents lors du sommet: le Centrafricain François Bozizé, le tchadien Idriss Déby Itno, le gabonais Ali Bongo et le Congolais Denis Sassou Nguesso.


La CEEAC regroupe l'Angola, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo Brazzaville, la République démocratique du Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, Sao Tomé-et-principe et le Tchad


Le Séléka, coalition rebelle centrafricaine qui a pris plusieurs villes du nord et du centre de la Centrafrique, a affirmé vendredi à l'AFP suspendre ses opérations tout en gardant ses positions sur le terrain afin de donner une chance au dialogue.


Le Séléka exige le respect de différents accords de paix signés entre 2007 et 2011, prévoyant notamment un processus de désarmement et réinsertion des ex-combattants.


Le Tchad, fidèle allié du président centrafricain François Bozizé qu'il a aidé à prendre le pouvoir en 2003 et qui est intervenu en 2010 à Birao (nord de la Centrafrique) pour expulser des rebelles, a envoyé des soldats en Centrafrique, sans en préciser le nombre. Selon une source centrafricaine, il s'agit d'une vingtaine de véhicules lourdement armés.



(©) 

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 13:37

 

 

 

general-francois Yangouvonda Bozizé

 


http://www.fasozine.com MERCREDI, 19 DECEMBRE 2012 05:28 BARK BIIGA


Le président centrafricain François Bozizé a de sérieux soucis avec l’offensive des rebelles de la coalition Séléka. Deux localités du nord du pays (Ndélé et Kabo) et une du centre (Bria) sont déjà tombées entre les mains de ces dissidents armés qui, dans leur progression, n’ont pas rencontré grande résistance des Forces armées centrafricaines (Faca). Une situation qui a contraint le chef de l’Etat à faire appel à l’armée de son voisin et allié de toujours, Idriss Déby-Itno.

 

Arrivé au pouvoir par les armes, en 2003, avec le soutien de ces mêmes soldats tchadiens, le général François Bozizé semble visiblement rattrapé par les flammes d’une sale guerre qu’il n’a jamais réussi à éteindre à la racine. Du moins, si les rebelles ont déterré la hache de guerre, c’est bien parce qu’aucun dialogue sérieux n’a été organisé avec eux dans le sens des revendications qui sont les leurs. Acculé de toutes parts, Bozizé a perdu le Nord et ne semble n’avoir d’autre issue que de faire appel à l’Armée tchadienne.

 

Il est à craindre des dérives militaires dans les zones occupées par les rebelles. En tout cas, il y a des risques que l’assaut de l’armée de terre tchadienne qui serait «lourdement armée» ne dégénère en un règlement de comptes dont les victimes innocentes ne seront autres que les populations civiles. Car, la principale motivation de cette guerre demeure le contrôle de la zone diamantifère du Nord. Comme si ces ressources minières qui permettent à d’autres pays de se développer n’étaient que source de malheur pour Afrique. En tout cas, la fin de l’année s’annonce comme un sale temps pour Bozizé.

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 13:34

 

 

 

bozize-2

 

 

RFI  vendredi 21 décembre 2012

 

La capitale tchadienne Ndjamena accueille vendredi 21 décembre un sommet de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC), entièrement consacré à la crise centrafricaine. Plusieurs chefs d'Etat, dont le Centrafricain François Bozizé et aussi le Congolais Denis Sassou Nguesso sont déjà arrivés. Pour l'heure, les rebelles ne sont pas conviés à se rendre à Ndjamena mais l'invitation pourrait intervenir dans la foulée du sommet.


Les autorités à Ndjamena ont affirmé leur disponibilité à abriter des pourparlers entre les autorités centrafricaines et les chefs de la coalition du Séléka, qui a conquis plusieurs villes du nord et du centre du pays. Pour l'instant, sur le terrain, la coalition rebelle Séléka a annoncé, le 20 décembre, avoir pris le contrôle de la localité de Batangafo. Puis dans la soirée, elle proclamait la suspension des opérations militaires en attendant l'ouverture d'un dialogue.


C'est donc sur le terrain diplomatique que le front pourrait évoluer ce vendredi 21 décembre. Le sommet de la CEEAC qui se tient à Ndjamena va-t-il aboutir à la mise en route de négociations entre le pouvoir centrafricain et les rebelles ? Dix points constituent la liste des revendications du Séléka, l'alliance qui réunit l'UFDR, le CPJP et le CPSK.


Des conditions pour le retour à la stabilité


Les rebelles réclament le respect de l'accord de Birao, signé entre le gouvernement et l'UFDR en 2007, accord qui prévoyait le désarmement et la réinsertion des combattants. Ils exigent également la mise en oeuvre des conclusions du dialogue politique inclusif tenu en décembre 2008 à Bangui.


Réunissant le pouvoir, les rebelles, les syndicats et la société civile, ce forum avait abouti à plusieurs engagements : la formation d'un gouvernement de large union, la tenue d'élections libres et transparentes, la création d'une commission vérité et réconciliation... Quatre ans plus tard, tout serait donc à refaire.


Viennent ensuite des réclamations d'ordre judiciaire avec la mise en place de commissions d'enquête pour connaître notamment le sort d'un ancien leader rebelle, Charles Massi, arrêté par les autorités centrafricaines et disparu depuis décembre 2009. Le point 7 concerne la demande de libération de tous les prisonniers politiques. L'alliance rebelle veut également obtenir le paiement de primes promises à chaque combattant selon l'accord passé avec le président Bozizé.


Dans son communiqué, le Séléka se dit prêt à encourager le retour à la paix si le gouvernement consent à débattre de ces questions. Dans le cas contraire, il affirme qu'il mettra tout en oeuvre pour changer le régime de Bangui qu'il qualifie de « prédateur ».


Enfin, l'opposition centrafricaine, notamment le MLPC, attend également des avancées lors de la réunion de la CEEAC à Ndjamena. Elles ne peuvent voir le jour que par des discussions élargies.

 

« La première attente, c'est le retour à une paix définitive. Ce sommet doit aller au fond des choses [...] Il faut élargir la base des discussions à la question de la sécurité de la République centrafricaine. Tout le monde est victime de la situation de blocage politique qui entraîne cette perte de confiance et de crédibilité de notre pays. »

 

Martin Ziguélé : Président du Mouvement de libération du peuple centrafricain (parti d'opposition)

 

Toujours à Ndjamena, l'opposition tchadienne proteste contre l'intervention de l'armée nationale dans un pays voisin. Saleh Kebzabo, député et leader de l'Union nationale pour la démocratie et le renouveau (UNDR), le principal parti d'opposition représenté à l'assemblée tchadienne, en explique les raisons :

 

Saleh Kebzabo : Opposant tchadien

 

« Le Tchad n'a déjà pas de grandes ressources. Il va dépenser des milliards dans un autre pays pour soutenir un régime illégitime. »

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 04:54

 

 

 

Bozizé seul

 

 

Dans la situation que traverse actuellement leur pays, les Centrafricains sont obligés de faire le constat paradoxal suivant : plus Bozizé échoue à assurer un minimum de décollage au pays, et même à s’imposer comme un vrai chef, davantage il veut s’accrocher au pouvoir. De même, plus il est impopulaire, plus il veut être encore candidat en 2016. C’est vraiment incompréhensible mais Bozizé, c’est aussi cela.


En prenant brutalement conscience que son pouvoir est en train de vaciller dangereusement, on le voit se démener ici et là, prendre des initiatives pour réunir des moyens tant financiers que militaires pour tenter d’en découdre avec la rébellion, lui ancien chef rebelle qui en avait fait voir de toutes les couleurs à Ange-Félix Patassé. Le voilà à son tour plongé dans la vie quotidienne difficile qu’il a fait vivre à Patassé.


A peine cinq mois après les événements du 2 août dernier caractérisés essentiellement par le décrochage de son buste du Jardin du Cinquantenaire par les jeunes mécontents qui se sont insurgés contre les recrutements tarifés injustes et discriminatoires dans l’armée nationale, signe de son record d’impopularité et la séquestration de son fils Francis à l’école de gendarmerie de Kolongo qu’il a fallu exfiltrer par le fleuve,  le pouvoir de Bozizé est encore gravement confronté à une situation extrêmement difficile qui, s’il n’y prend garde, va l’emporter.


N’eût été l’interposition des troupes tchadiennes dépêchées en catastrophe par Idriss Déby, les hommes de Séléka seraient déjà dans Bangui pour l’ultime bataille qu’on n’ose pas imaginer le scénario. Mais aussi curieux que cela puisse être, on apprend que Bozizé et son fils Francis sont en train de faire convoyer par pont aérien des armes à Birao dans le but de livrer bataille contre les hommes de Séléka afin de reconquérir les villes passées sous leur contrôle. Si tous ces moyens étaient disponibles, pourquoi ne pas avoir mis cela préalablement à la disposition des Faca que de laisser les soldats aller à la boucherie ? Pourquoi alors faire appel  au président tchadien pour une intervention d’urgence ? Tout cela n’est pas très logique mais traduit le profond désarroi dans lequel est plongé le bonhomme ces derniers jours.


Le triste état dans lequel la gestion de Bozizé et son fils a laissé les Faca aujourd’hui devrait les inciter à un peu plus de modestie mais les discours les propos de Francis selon lesquels ils mettront tout mettre en œuvre pour vaincre les rebelles laissent plutôt pantois et prouvent que lui et son père ne sont mus que par des sentiments d’orgueil mal placé et non de bon sens. Quant à l'opportuniste Cyriaque Gonda qui s’est permis de traiter les hommes de Séléka « d’aventuriers », il ne tardera pas regretter ses excès.


A présent, Bozizé n’a pas les moyens de recourir à la force pour mater une quelconque rébellion, fût-t-elle Séléka qui en revanche, peut débarquer en 24 h dans la capitale. Prendre le pouvoir par la force des armes non plus, n’est plus dans l’air du temps en Centrafrique. Dès lors, il ne reste plus à la classe politique qu’à s’asseoir autour d’une table pour décider ensemble ce qu’elle compte faire du pays en s’accordant sur un minimum de critères essentiels simples en excluant les soi-disant pouvoirs « discrétionnaires » et « constitutionnels » de Bozizé dont on voit actuellement les limites.


Bozizé est incompétent et incapable de diriger un pays. Sa médiocrité a faire en sorte que la RCA est devenue aujourd’hui la risée du monde entier. Il faut maintenant arrêter les frais. Les Centrafricains sont fatigués de lui. Seule une poignée de compatriotes égoïstes à qui il a refilé quelques prébendes continuent de le suivre et de rouler pour lui contre toute raison. Cela doit maintenant cesser.


Le triste spectacle de soi-disant députés qui défilent dans la capitale pour aller remettre un mémorandum à l’ambassadeur de l’Union Européenne est si atterrant et humiliant pour notre pays qu’il ne doit plus être renouvelé. Malheureusement on apprend que Parfait Mbaye télécommande une marche pour la paix et contre les rebelles le 24 décembre prochain à Mbaiki.


Il faut maintenant espérer que tirant leçon de la situation désastreuse dans laquelle il a plongé le pays, Bozizé renonce maintenant définitivement à sa lubie de faire sauter le verrou constitutionnel. C’est l’une des causes de la crise actuelle. S’il n’a toujours pas compris, on fera difficilement l’économie de la question de son départ de la tête du pays. Il ne doit pas lui seul, constituer un tel blocage et prendre les Centrafricains et leur pays en otage. A bon entendeur salut !

 

La rédaction

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